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Animaux dans la ville, de l’Antiquité à l’époque contemporaine

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Academic year: 2022

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S Société Française d’Histoire Urbaine

Journées de la Société Française d’Histoire Urbaine

15 et 16 janvier 2015

Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (7 avenue du général de Gaulle, 94700 Maisons-Alfort) Animaux dans la ville, de l’Antiquité à l’époque contemporaine

Appel à communications

La présence animale en ville a longtemps été négligée par les études urbaines en dehors des travaux portant sur des activités spécifiques liées à « l’agglomération des hommes » comme les transports, l’alimentation, les sacrifices ou l’exhibition et les jeux. Pour autant elle est bien attestée et il serait aberrant d’opposer la ville d’autrefois peuplée d’animaux à la ville humanisée d’aujourd’hui dont ils auraient été exclus. Les nombreux animaux familiers qui vivent avec les habitants des villes comme les animaux « non désirés ne fais[ant] pas partie de l’ordre urbain »1 suffisent à le prouver. Si la disparition progressive de certaines catégories d’animaux fournisseurs de viande et de lait ou d’énergie dans les villes occidentales, à coup de règlements de police destinés à éviter la « divagation » des troupeaux dans les rues ou à assainir leurs produits, est évidente, son remplacement par d’autres l’est tout autant. C’est cette forme de substitution – limitée dans cet exemple puisqu’elle ne concerne que les animaux domestiques ou familiers - qui pose question aujourd’hui au chercheur : ne suggère-t-elle pas un changement profond des rapports entre les hommes et les animaux en ville ? Et qu’en est-il de ceux que la réglementation ne parvient pas à évacuer comme les blattes, les rats ou les moustiques ? Ou encore des animaux tolérés mais volontiers contrôlés comme les pigeons ? Les travaux récents en histoire du vivant et de l’environnement urbain permettent de faire évoluer l’observation des rapports entre l’homme et l’animal dans une dimension élargie aux relations nature/ville.

Plusieurs entrées sont possibles dont ne sont évoquées ici que quelques unes :

- Les inventaires archéozoologiques d’un lieu donné et les questions qu’ils soulèvent (comment évaluer la part des animaux domestiques et des animaux sauvages ? ces animaux vivent-ils en ville ou n’y entrent-ils qu’incidemment ou n’y arrivent-ils que morts pour être consommés ou utilisés ? …)

- Les politiques publiques en ce qui concerne la « nature » en ville comme l’interdiction faite aux animaux de boire aux fontaines publiques à Rome, l’autorisation au cochon de saint Antoine de circuler librement en ville à la fin du Moyen Âge, l’introduction des abeilles dans les parcs publics aujourd’hui ou la réflexion contemporaine sur les corridors écologiques ; - Les pratiques sociales ou culturelles comme l’élevage des porcs sur les terrains vagues et dans

les cours des maisons au Moyen Âge ou à l’Epoque moderne ou les visites aux zoos du XIXe siècle. etc.

1 Nathalie Blanc, Les Animaux et la ville, Editions Odile Jacob, 2000, p. 7.

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C’est pour tenir compte des acquis de cette historiographie récente appuyée sur une approche essentiellement pluridisciplinaire et ouverte à toutes les périodes historiques, que la SFHU, l’UPEC (CRHEC et Laburba), l’ENVA lancent cet appel à communications pour un colloque qui se tiendra les 15 et 16 janvier prochain à L’UPEC et à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, Les animaux dans la ville de l’Antiquité à l’époque contemporaine. Les interventions dureront 20 mn.

Les propositions de communication peuvent être envoyées en français ou en anglais.

Elles comporteront un titre et un résumé d’environ 1500 signes, les coordonnées de l’intervenant (nom, prénom, fonction et rattachement institutionnel, courriel, adresse postale)

Les propositions de communication devront être adressées avant le 15 octobre à bourillon@u-pec.fr et à cdegueurce@vet-alfort.fr

Comité scientifique : Denis Menjot, Laurence Buchholzer, Natacha Coquery, Laurent Coudroy de Lille, Thibault Tellier, Vincent Lemire, Mélanie Traversier, Jean-Pierre Guilhembet, Florence Bourillon, Youri Carbonnier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Catherine Denys, Stéphane Frioux, Philippe Guignet, Laurence Jean-Marie, Gilles-Antoine Langlois, Frédéric Moret, Dominique Poulot, Charlotte Vorms, Christophe Degueurce, Jérôme Bazin, Virginie Mathé, Jean Estebanez.

Comité d’organisation : Jérôme Bazin, Florence Bourillon, Laurent Coudroy de Lille, Christophe Degueurce, Jean Estebanez, Stéphane Frioux, Virginie Mathé, Denis Menjot.

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