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M A I N 75. N de Commission paritaire ; 1104 G N ISSN :

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Academic year: 2022

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75 M

A I

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SOMMAIRE

! Éditorial 3

I - Faits et commentaires

! La terminologie et le sport 4

! Le français aux Jeux olympiques de Sotchi 5

II - Questions parlementaires - réponses ministérielles

! Sénat 6

! Assemblée nationale 8

III - Vie des associations

! Assemblée Générale de l’AFAL du 24 avril 2014 – compte-rendu 10

! ASDIFLE : Projet quelque peu « Timbré » 13

! Cercle Richelieu Senghor 14

! ADIFLOR 16

IV - Loi du 4 août 1994

! Son application 17

V - Communiqués et informations

! Notes de lecture 18

! Extraits de la presse francophone 19

- Parler français au Québec

- Le val d’Aoste en Ardèche

! Manifestations 2014 21

- Journée Internationale de la Francophonie à l'ESPE de Clermont Auvergne - La journée des dictionnaires

- Les Mots d'Or

- Rencontres européennes-europoésie - Comptoirs de l’Inde

VI - Tribune Libre

! 9

ème

Conférence francophone des OING et OSC 22

VII - Francophonie croisée ... 23

VIII - Adhérer à l’AFAL

! Comment devenir membre 24

! Formulaire d’adhésion 2014 25

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ÉDITORIAL

Chers Amis,

Il en est de l’esprit comme de la matière ! Une langue bien parlée et respectée est la garantie d’une pensée construite et cohérente.

Sans être un peu scabreux, le rapprochement entre la construction physique du corps humain et l’expression verbale doit susciter une observation attentive. D’expérience, chacun sait que le port de chaussures plus ou moins confortables ou fidèlement dessinées en fonction de la structure des articulations du pied et de la jambe peut avoir des conséquences favorables ou graves sur l’ensemble du squelette. La base de la bonne présentation du corps humain réside curieusement dans l’épaisseur d’une semelle, dans les attaches de l’enveloppe du pied…

Curieuse conclusion ; le diable est dans le détail peut-on penser, mais le fait est là.

La base du caractère, de la personnalité, de la bonne conduite, de la pensée, réside bien dans la correction de l’expression, de même que la structure du corps humain réside dans la commodité de se mouvoir grâce à des outils de marche en bon état.

La comparaison est hasardeuse, mais combien d’handicapés futurs sont en germe dans leur façon de pratiquer la marche… Parallèlement, respecter le verbe est la garantie d’une pensée bien faite, d’un raisonnement clair ; c’est la manière de concevoir un mode de vie respectueux des autres. Entre le confort de la marche et l’état de la colonne vertébrale, il existe une vraie corrélation. Entre l’irrespect de la langue utilisée et la confusion du raisonnement, le rapprochement est facile, hélas.

Chers lecteurs,

Bonne marche sur les chemins du monde

et fidèles pensées pour cultiver la clarté de l’échange intellectuel.

Jacques GODFRAIN Président de l’AFAL

Revue éditée par l’AFAL

Siège social : Carré Belle-Feuille, 60 rue de la Belle-Feuille - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Courriel : contact@afalassociation.com

Site : www.afalassociation.com Directeur de la publication : Jacques Godfrain

Rédactrice en chef : Maud Boyer Comité de rédaction :

Odette Goncet - Mohamed Larbi Haouat - Denis Nardin - Maurice Zinovieff

Liaisons, revue des associations ayant le français en partage, est publiée avec le concours du Ministère des Affaires étrangères, de la délégation générale à la langue française et aux langues de France (Ministère de la culture et de la communication) et de l’Organisation internationale de la Francophonie.

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I - FAITS ET COMMENTAIRES

COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE

La Commission générale de terminologie et de néologie

est une assemblée de personnalités bénévoles au centre d'un dispositif interministériel dont la mission est de favoriser l'enrichissement de la langue française. Placée sous l'autorité du Premier ministre, elle a été créée par le décret n

o

96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française. Sa mission, outre l'enrichissement du vocabulaire spécialisé par la création terminologique et la néologie, est de favoriser l'utilisation de la langue française, notamment dans les domaines économique, juridique, scientifique et technique, mais aussi de participer au développement de la francophonie.

Elle est chargée d'approuver, en liaison avec l'Académie française, les termes nouveaux proposés par les commissions spécialisées de terminologie et de néologie. La Commission générale veille à mettre en cohérence et à harmoniser les termes de la publication desquels elle est responsable. Elle examine, une fois par mois, les termes en présence des présidents des commissions spécialisées accompagnés des experts de leur choix.

La Délégation générale à la langue française et aux langues de France assure sa coordination avec les autres partenaires du dispositif d'enrichissement de la langue française. Le dispositif officiel d’enrichissement de la langue française s'appuie notamment sur le décret du 3 juillet 1996 qui stipule que chaque ministère doit nommer et maintenir une commission spécialisée de terminologie et de néologie (CSTN).

Les missions de ces commissions sont :

- d'établir les cas où il est besoin de compléter le vocabulaire français,

- de proposer des termes pertinents, accompagnés de leur définition,

- de concourir à la diffusion des termes et définitions retenues.

Cette commission spécialisée soumet les fiches terminologiques qu’elle a élaborées à une Commission générale qui les examine puis les transmet à l’Académie française dont l’avis conditionne la publication au Journal officiel.

L’ensemble du dispositif est coordonné par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).

La CSTN des sports comprend une trentaine de membres dont des représentants du mouvement sportif, des représentants de l’administration, des linguistes, des théoriciens du sport, des journalistes, des représentants de l’Académie française, de l’Académie des sciences et de la DGLFLF. (Certains membres appartiennent à plusieurs communautés).

Comme chaque Commission spécialisée, la CSTN Sport bénéficie de deux appuis au sein de son ministère pour le suivi, la diffusion et la promotion de ses travaux : un haut fonctionnaire de terminologie et un service désigné pour assurer son secrétariat général.

La commission se réunit deux fois par an, en séance plénière de validation, une fois par mois en groupe de travail, et dispose d’un site Extranet pour travailler au quotidien.

Renseignements :

Vous pouvez vous procurer le livret du vocabulaire des

Jeux olympiques d'hiver - janvier 2014, publié

au Journal Officiel, auprès du Chef de mission Développement et Enrichissement de la langue française :

Bénédicte MADINIER

DGLFLF, 6 rue des Pyramides - 75001 PARIS Téléphone : 33 (0)1 40 15 80 00

Courriel : dglf@culture.gouv.fr Internet : www.dglf.culture.gouv.fr

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Hélène Carrère d'Encausse dresse le bilan des Jeux Olympiques 2014

À l'occasion des XXIIème Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi, le ministère de la Culture et de la Communication (Délégation générale à la langue française et aux langues de France) a publié un dépliant sur les sports d'hiver intitulé :

« Vous pouvez le dire en français...à Sotchi ».

La langue française évolue, notamment dans les domaines techniques. Afin que chacun puisse découvrir et s'approprier le vocabulaire des sports d'hiver, un petit vocabulaire est mis à votre disposition afin d'être diffusé au plus grand nombre.

Il est publié sous forme papier.

Pour vous le procurer :

terminologie.dglflf@culture.gouv.fr

Vous pouvez retrouver l'ensemble des termes officiellement recommandés sur le site FranceTerme :

www.franceterme.culture.fr

Le français est langue officielle des Jeux olympiques

Madame Hélène Carrère d'Encausse, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, a été le Grand témoin de la francophonie aux J.O de Sotchi.

Elle a rappelé que le français était la langue de base des J.O., fondés par Pierre de Coubertin.

Elle a considéré que le bilan 2014 était satisfaisant puisque le discours d'ouverture ainsi que toutes les annonces avaient été prononcés en français alors que notre langue avait pratiquement été ignorée aux J.O. de Vancouver.

Madame Carrère d'Encausse a précisé que le Secrétaire général Abdou Diouf avait apprécié cet effort en espérant que cela dure !

JORF n°0070 du 23 mars 2014 page 5742 texte n° 46

VOCABULAIRE

Vocabulaire de l'édition et de la presse NOR: CTNX1405246K

tout en ligne, loc.adj.inv.

Domaine : Édition et livre-Communication/Presse.

Définition : Se dit d'un éditeur, en particulier un éditeur de presse, qui exerce son activité exclusivement dans l'internet, ou de cette activité elle-même.

Note : 1. On parle par exemple d'un « journal tout en ligne » ou encore de l' « édition tout en ligne ».

2. Le terme pure player, emprunté de l'anglais, est à proscrire.

Voir aussi : distributeur en ligne.

Équivalent étranger : !

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II – QUESTIONS PARLEMENTAIRES

RÉPONSES MINISTÉRIELLES

SÉNAT

Question écrite n° 09687 publiée dans le JO Sénat du 12/12/2013 :

Mme Hélène Lipietz souligne à Mme la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de la francophonie, la nécessité de promouvoir la langue française.

Si la France est un pays où plusieurs langues coexistent, même si nous n'avons toujours pas signé la charte des langues minoritaires, il n'en reste pas moins vrai que le français, langue très vivante, est multiple, et chaque région, chaque pays le pratiquant l'a adapté, et l'adapte toujours, au cours du temps.

Preuve de cette vitalité, l'Académie des Sciences d'Outre-Mer a décidé la création d'un dictionnaire des synonymes des mots et expressions des parlers français dans le monde.

Pourtant les anglicismes non traduits gagnent du terrain dans tous les domaines, (publicités, discours publics, articles de presse), générant ainsi un sentiment de déclassement social pour les personnes ne parlant pas anglais, ce qui est malgré tout l'immense majorité des concitoyens et concitoyennes.

Afin de pouvoir garder à la langue française une place de choix, en particulier face à l'anglais qui gagne du terrain, hélas même au sein de l'enseignement public sur le territoire national, elle lui demande ce qu'elle compte faire, non seulement pour faire appliquer la Constitution qui prévoit que le français est la langue de la République, mais aussi pour promouvoir l'enseignement du français à l'étranger, en particulier par le biais de l'Alliance française, mais encore, et surtout, l'enseignement du français aux étrangers en France, et tout particulièrement aux femmes au foyer, gage de leur intégration et leur autonomie.

Réponse du Ministère chargé de la francophonie publiée dans le JO Sénat du 30/01/2014 :

La loi d'août 1994 reconnaît le droit au citoyen français, pour les textes légaux, mais aussi au salarié pour tout ce qui touche au contrat de travail et au consommateur pour ce qui concerne la présentation des produits, les modes d'emploi et les garanties, de

s'exprimer et de recevoir toute information utile en français. La délégation générale à la langue française et aux langues de France, structure interministérielle rattachée au ministre de la culture et qui est à la disposition de la ministre déléguée à la francophonie, assure le suivi et la coordination interministérielle de l'application des textes législatifs concernant la langue française, en particulier la loi du 4 août 1994. Par ailleurs, la DGLFLF apporte son soutien à la mise en place de dispositifs d'interprétation permettant l'expression en français lors de grandes rencontres (séminaires, colloques...). La circulaire du Premier ministre du 25 avril 2013 relative à l'emploi de la langue française adressée à l'ensemble des membres du gouvernement rappelle les principes républicains touchant à la fonction première de l'usage du français par l'administration qui est de contribuer à la cohésion de la France autour d'une langue partagée.

Parlé sur les cinq continents, le français - langue officielle reconnue par 32 États et gouvernements, représentant près de 400 millions d'habitants -, est enseigné comme langue étrangère dans les systèmes éducatifs du monde entier. Rares sont les pays qui ne proposent pas son apprentissage dans les écoles. Il est ainsi la langue la plus apprise après l'anglais : un demi-million de professeurs l'enseignent à près de 120 millions d'élèves. La transmission du français aux nouvelles générations d'Afrique francophone constitue la première priorité de la politique pour le français. La France contribue à la réalisation de cet objectif, en apportant d'abord son soutien aux systèmes éducatifs des pays d'Afrique où le français est langue de scolarisation principale du primaire jusqu'à l'universitaire. L'agence française de développement (AFD) a engagé depuis 2012 plus de 700 millions d'euros pour assurer la scolarisation en français de tous les enfants (construction d'écoles, définition des politiques, formation des responsables éducatifs...) dans le cadre de l'objectif du millénaire pour le développement (OMD) n° 2 « assurer l'éducation primaire pour tous ». En dehors de ces actions, le ministère des affaires étrangères apporte un concours direct à la promotion du français, en

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partenariat avec l'organisation internationale de la Francophonie et ses opérateurs, en particulier en renforçant la qualité de l'enseignement du et en français ; expertise apportée aux cadres éducatifs, notamment aux inspecteurs afin d'améliorer les dispositifs de formation continue au français ; accompagnement des réformes nationales de l'enseignement, en aidant à la révision des curricula et à la modernisation des outils pédagogiques ; soutien et dynamisation des associations nationales de professeurs de français...). Dans les systèmes éducatifs des pays non francophones, où le français est enseigné comme langue étrangère, il s'agit d'encourager l'apprentissage du français, en particulier dans les pays à forts enjeux. La stratégie de la France s'appuie principalement sur un réseau culturel très dense constitué de 219 instituts français (antennes comprises) et 400 alliances françaises qui dispensent des cours de langue à près de 1 million de personnes. Dans ces pays non francophones, le ministère des affaires étrangères s'emploie à renforcer la place du français dans les systèmes éducatifs, plaider pour l'enseignement d'au moins deux langues étrangères ; contribuer à la formation initiale et continue des enseignants de français ; soutenir l'enseignement bilingue francophone qui scolarise plus de 1,7 million d'élèves dans le monde, en particulier par l'attribution du LabelFrancÉducation ; apporter une expertise aux autorités éducatives, notamment en matière d'innovation pédagogique ; soutenir les réseaux de professeurs de français. Par ailleurs, le français est langue d'enseignement dans notre réseau d'enseignement français à l'étranger.

Avec 488 écoles, collèges et lycées homologués par le ministère de l'éducation nationale dans 131 pays, la France entretient le réseau scolaire le plus important au monde. Animé par l'agence pour l'enseignement français à l'étranger, ce réseau qui apporte une contribution essentielle à la francophonie avec plus de 200 000 étrangers scolarisés, associe de nombreux partenaires associatifs, le plus important étant la mission laïque française. Enfin, la loi relative à l'immigration, l'intégration et la nationalité française de juin 2011 a fait de l'apprentissage de la langue française par les personnes immigrées une priorité, à la fois pour les primo-arrivants et les personnes souhaitant accéder à la nationalité française. La création du label « Français langue d'intégration » vise à professionnaliser l'enseignement du français dispensé aux migrants adultes. Ce label est délivré aux organismes de formation par le ministre chargé de l'Intégration sur l'avis d'une commission. Au premier semestre 2013, 267 sites de formation ont d'ores et déjà été labellisés, sur un total de 700 organismes de formation potentiellement concernés.

***

Question écrite n° 09051 publiée dans le JO Sénat du 07/11/2013 :

Mme Claudine Lepage attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la vente annoncée de l'Agence internationale d'images de télévision (AITV). Elle rappelle que ce groupe, créé en 1985, est une filiale de France télévisions qui fournit aux

télévisions africaines mais aussi à certaines chaînes françaises comme France 5, France ô et TV5 monde des sujets vidéo en langue française ou en anglais.

Experte du continent africain, l'AITV s'appuie sur un réseau de correspondants africains mais également sur sa rédaction parisienne qui compte vingt-huit journalistes permanents. Elle indique également que l'AITV travaille en synergie avec Canal France international (CFI) qui n'est autre que l'opérateur de la coopération française en faveur des média africains et qui est subventionné par le ministère des affaires étrangères. Elle s'inquiète que la vente de l'AITV ait des retombées négatives sur de nombreux média africains qui pouvaient s'appuyer chaque jour sur cinq ou six reportages produits par les journalistes d'AITV au moment même où la télévision centrale de Chine (CCTV) développe un réseau en Afrique à Nairobi et où Al Jazeera continue à développer sa couverture sur le continent africain. De plus, elle considère que la perte de ce formidable outil médiatique aura des conséquences pour notre diplomatie d'influence, pour le développement de la langue française et plus largement pour la francophonie car c'est bel et bien AITV qui fournit à cinquante télévisions africaines un journal quotidien de dix minutes.

Aussi, elle aimerait connaître les raisons qui poussent France télévisions à se séparer d'AITV alors même que cette agence accomplit, aux yeux de tous, un formidable travail.

Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée dans le JO Sénat du 21/11/2013 :

L'Afrique est une zone traditionnelle d'influence française et demeure une priorité de sa diplomatie. Le ministère des affaires étrangères juge essentiel que la France poursuive ses efforts pour maintenir et conforter son image sur le continent africain et faire connaître ses positions, notamment dans les périodes troublées actuelles. Il considère à cet égard qu'avec ses médias internationaux et leurs correspondants, en particulier France 24 et RFI, ainsi que TV5 Monde en lien avec ses partenaires francophones, la France dispose des moyens de proposer un regard français sur l'actualité internationale et africaine, dans le monde et plus particulièrement en Afrique, où ces médias sont déjà bien implantés et leur développement une priorité. L'évolution des relations de Canal France international (CFI) avec l'agence AITV traduit la transformation même des missions et activités de CFI. À cet égard, le ministère des affaires étrangères souhaite voir cet opérateur s'investir davantage dans la coopération et les opérations de formation, particulièrement celle de journalistes, que dans la simple fourniture de programmes et d'images, d'information notamment, aux opérateurs audiovisuels africains. Enfin, le ministère des affaires étrangères considère que le projet de fermeture de l'agence AITV s'inscrivant dans le plan général d'économies auquel est tenue France télévisions du fait de la diminution de ses ressources, notamment publiques, il ne lui appartient pas de juger de la décision de cette société nationale de programme relevant de la tutelle du ministère de la culture et de la communication.

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ASSEMBLÉE NATIONALE

Question publiée au JO le 17/12/2013 :

M. Serge Bardy interroge M. le ministre des affaires étrangères sur l'avenir des établissements d'enseignement français à l'étranger. En effet, le 12 septembre 2013, la Cour des comptes a rendu public un référé de son Premier président sur cet enseignement. Élément structurant de la présence, du rayonnement, de l'influence de la France dans le monde, le réseau français d'enseignement à l'étranger, le premier par sa taille et sa densité, accueille près de 300 000 élèves, dont environ 110 000 Français. Il compte deux principaux acteurs, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), établissement public, qui a la charge d'assurer la coordination de l'ensemble du réseau d'établissements et la Mission laïque française, réseau associatif. Compte tenu de l'importance de ce réseau, de l'influence de la culture et de la langue françaises, toute la mesure des défis à relever face à une concurrence croissante serait utile et nécessaire. Par conséquent, il souhaite prendre connaissance des principes qui sous-tendront la définition d'un équilibre entre mission de service public et mission d'influence du réseau de l'enseignement français à l'étranger, afin de mieux formaliser la stratégie d'ensemble.

Réponse publiée au JO le 11/02/2014 :

Les principes guidant la définition d'un équilibre entre mission de service public et mission d'influence du réseau figurent dans la loi du 6 juillet 1990 modifiée portant création de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) : « l'Agence a pour objet en tenant compte des capacités d'accueil des établissements : d'assurer en faveur des enfants français établis hors de France, les missions de service public relatives à l'éducation ; (...) de contribuer, notamment par l'accueil d'élèves étrangers, au rayonnement de la langue et de la cultures françaises ». Le plan d'action en faveur de l'enseignement français à l'étranger présenté en conseil des ministres le 28 août 2013 indique qu'une concertation interministérielle sous la présidence du ministre des affaires étrangères permettra un pilotage stratégique renforcé dès le premier trimestre 2014. Cette concertation réunira chaque année les ministres en charge de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, du budget, du commerce extérieur, de la francophonie et des Français de l'étranger, avec l'objectif de définir les orientations stratégiques du réseau, et permettra notamment de définir l'équilibre entre les deux missions sus-mentionnées.

Question publiée au JO le 12/11/2013 :

M. Gilles Lurton appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la question du réseau culturel de la France à l'étranger. L'action culturelle est un levier essentiel pour la promotion de l'image de la France. Avec plus de 1 500 implantations aux statuts divers, le réseau culturel français est le plus étendu du monde. Il exerce une mission bien plus large que la coopération et la diffusion culturelles, puisqu'il assure également la promotion de la langue française, le développement de partenariats et d'échanges scientifiques, la mobilité étudiante vers la France et la coopération éducative, chacune de ces missions appelant des moyens significatifs et des compétences distinctes. Un récent rapport de la Cour des comptes montre que ce réseau est aujourd'hui confronté à une érosion de ses moyens de financement.

Il est également touché par des difficultés liées à ses ressources humaines. Le pilotage du réseau et des opérateurs n'est en outre pas exempt d'insuffisances. Au regard de ces constats, la Cour recommande une série d'actions correctives, en proposant notamment d'accroître la synergie entre le réseau culturel public et le mouvement des Alliances françaises à partir d'une analyse détaillée, pays par pays, des avantages respectifs des deux vecteurs et de la cartographie souhaitée des implantations. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement à ce sujet.

Réponse publiée au JO le 10/12/2013 :

Les alliances françaises et les instituts français locaux ont pour objectif commun la promotion et la diffusion de la culture et de la langue françaises. L'établissement public Institut français, opérateur pivot pour la politique culturelle extérieure de la France, est au service du réseau culturel français à l'étranger dans sa double composante : publique avec les instituts français locaux et associative avec les alliances françaises. Les relations entre la fondation Alliance française et l'Institut français sont précisées dans la convention de partenariat tripartite entre la fondation Alliance française (FAF), l'Institut français (IF) et le MAE signée le 12 juin 2012. Cette convention précise les relations et les champs de coopération entre les deux premiers signataires. Il est notamment prévu que l'IF et la FAF travaillent en commun (réunions de travail régulières pour identifier les besoins, informations réciproques sur les projets innovants développés dans chacun des réseaux) dans le secteur de la langue française afin de renforcer la complémentarité et l'efficacité des outils et des dispositifs

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d'appui au réseau. Un accent particulier est porté sur la démarche qualité, appliquée aux activités des cours des instituts français et des alliances françaises, qui a pour objectif de proposer un espace de dialogue commun à tout le réseau en matière d'offre de cours et de formation des équipes pédagogiques. En ce qui concerne la formation des personnels du réseau, l'IF et la FAF se sont accordés pour mettre en place un groupe de concertation et d'échanges périodiques sur leurs programmes et calendriers respectifs. Ils favorisent, autant que possible, l'élaboration d'actions de formations croisées ou en commun pouvant toucher les personnels de l'ensemble du réseau ou plus spécialement ciblées sur ceux des alliances. L'ensemble des programmes et dispositifs de programmation de l'IF sont ouverts aux alliances françaises (notamment les appels à projets artistiques, le Fonds d'Alembert, le plan d'appui aux médiathèques, le fonds TICE d'appui à l'enseignement du français, etc.). Les alliances peuvent aussi bénéficier des plateformes numériques développées par l'IF au profit du réseau (Culturethèque, IFcinéma, etc.) Par ailleurs, l'IF et la FAF coopèrent afin de mutualiser les outils et instruments développés par chacun. Des échanges d'information réguliers ont lieu afin de faciliter le travail d'appui au réseau. Enfin, en termes de communication, l'IF et la FAF ont rapproché leurs logos au moyen d'une présentation double destinée à être utilisée lors d'opérations communes ou dans les cas d'implantation dans un bâtiment commun. Par ailleurs, l'IF et la FAF se sont engagés à porter une attention particulière à ce que leurs communications respectives ne se fassent pas au détriment de l'autre partie. La convention triennale signée entre le MAE et la fondation Alliance française, le 1er octobre 2010, prévoit que le président de cette dernière est membre de droit du conseil d'orientation stratégique de l'Institut français, que le secrétaire général de la fondation Alliance française siège au conseil d'administration de l'Institut français, et que le président exécutif de l'Institut siège au conseil d'administration de la fondation Alliance française. La répartition actuelle des implantations par pays est tributaire d'une histoire longue, avec certaines régions très marquées par la présence des alliances (Amérique latine par exemple), tandis que d'autres connaissent avant tout les instituts français (Afrique du nord par exemple).

Dans une soixantaine de pays, le MAE se repose exclusivement sur les alliances françaises pour mener sa politique culturelle et linguistique. Dans une quarantaine d'autres, seuls les Instituts français sont présents. Enfin, dans les pays où les deux réseaux se côtoient (dans environ 40 pays), il faut noter que dans 40 % des cas les Instituts ne proposent pas d'offre de cours afin de respecter strictement le principe de non-concurrence et de jouer la carte de la complémentarité. Cette politique de développement des synergies entre les deux réseaux sera notamment rappelée dans le cadre du prochain COM de l'IF et à l'occasion du renouvellement de la convention triennale entre la FAF et le MAE.

Question publiée au JO le 15/10/2013 :

M. Jean-Luc Bleunven attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'avenir des établissements d'enseignement français à l'étranger. En effet, le 12 septembre 2013, la Cour des comptes a rendu public un référé de son Premier président sur cet enseignement.

Élément structurant de la présence, du rayonnement, de l'influence de la France dans le monde, le réseau français d'enseignement à l'étranger, le premier par sa taille et sa densité accueille près de 300 000 élèves, dont environ 110 000 Français. Il compte deux principaux acteurs, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), établissement public, qui a la charge d'assurer la coordination de l'ensemble du réseau d'établissements et la Mission laïque française, réseau associatif. Compte tenu de l'importance de ce réseau, de l'influence de la culture et de la langue françaises, toute la mesure des défis à relever face à une concurrence croissante serait utile et nécessaire. Par conséquent, il souhaite savoir les principes qui sous-tendront la définition d'un équilibre entre mission de service public et mission d'influence du réseau de l'enseignement français à l'étranger, afin de mieux formaliser la stratégie d'ensemble.

Réponse publiée au JO le 10/12/2013 :

L'AEFE met en oeuvre ses missions telles qu'elles figurent dans la loi (article L. 452-2 du code de l'éducation) : « l'agence a pour objet en tenant compte des capacités d'accueil des établissements : d'assurer, en faveur des enfants français établis hors de France, les missions de service public relatives à l'éducation ; (. . ) de contribuer, notamment par l'accueil d'élèves étrangers, au rayonnement de la langue et de la culture françaises ».

Cet équilibre entre les deux missions se traduit dans les faits : les 488 établissements du réseau scolarisent en moyenne mondiale 1/3 d'élèves français et 2/3 d'élèves étrangers (locaux ou tiers). Cet équilibre est très variable selon les établissements et les pays. L'enseignement français permet à de nombreux élèves étrangers d'acquérir la maîtrise de la langue et de la culture françaises, et la présence de ces mêmes élèves étrangers apporte aux élèves français une plus grande ouverture culturelle et l'apprentissage de la différence. Suite à la concertation sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger confiée à la ministre déléguée chargée des Français de l'étranger par le ministre des affaires étrangères, la stratégie d'ensemble sera examinée lors d'une rencontre interministérielle présidée par le ministre.

Elle prendra en compte le nécessaire équilibre entre les deux missions.

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III – VIE DES ASSOCIATIONS

ASSOCIATION FRANCOPHONE D'AMITIÉ ET DE LIAISON (AFAL)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

jeudi 24 avril 2014

***

Le Président ouvre la séance à 14h30 après que la feuille de présence ait été signée par tous les membres présents et par les représentants des membres ayant donné leur pouvoir.

I. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale du 19 juin 2013

Adopté à l'unanimité

II. Nouveau siège social

Le nouveau siège social est situé à Boulogne-Billancourt (92100) - Carré Belle-Feuille, 60 rue de la Belle-Feuille.

Les associations membres de l'AFAL et à jour de leur cotisation, pourront, sous l'égide de l'AFAL, si elles le désirent, utiliser ponctuellement les lieux pour une réunion, sur demande écrite à l'attention de M. le président de l'AFAL et selon les disponibilités de la salle.

Adopté à l'unanimité

III. Composition du bureau

1 - Renouvellement des mandats 2014

Jean-Louis BOURSIN - Trésorier

2 - Démission de M. Louis BOUROUX. Le président rappelle l'action de M. l'Ambassadeur BOUROUX

au sein des OING en faveur de l'AFAL

3 - Proposition du Président pour de nouvelles nominations :

- M. FONCK de l'APFF a souhaité rejoindre le Bureau de l'AFAL

- M.GODFRAIN propose que M. GRANGER soit nommé membre d'honneur pour le remercier de son appui et de l'aide efficace qu'il apporte à l'AFAL

Adopté à l'unanimité

IV. Rapport moral 2013

M. Godfrain présente le rapport moral.

- Animation du réseau :

Liaisons, revue des associations ayant le français en partage : en 2013, 3 numéros ont été envoyés (messagerie et papier). Envoi de 600 revues par messagerie et 100 exemplaires tirage papier à la demande.

• Répertoire des associations membres de l’AFAL : la mise à jour se poursuit. Une fiche de renseignements sera adressée prochainement à tous les membres pour procéder à une mise à jour complète.

• Site internet : en cours de restructuration.

- Jumelages et coopération : les demandes en 2013 ont été nombreuses et continuent d'arriver. Elles sont inscrites sur le site.

- Concours international des 10 mots de la francophonie : le concours a été lancé. Nous attendons les retombées.

- l’AFAL et les organisations internationales : Mme Odette Goncet est intervenue lors de la 37ème session de la conférence générale de l'UNESCO (article paru dans le n°74 de la revue LIAISONS)

- Loi du 4 août 1994 : Me Amboise présente, en séance, le bilan contentieux des actions engagées en 2013 : nous avons eu gain de cause dans 5 procédures. Il dresse ensuite un bilan synthétique de l’ensemble de l’application de la loi à l’occasion de ses vingt ans.

Adopté à l'unanimité

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V. Nouvelles demandes d’adhésion et de jumelages

• Assistance-action, située à Douala, présidée par Marie-Delphine Nfong Yette, dont la mission est

la prise en charge des orphelins, enfants vulnérables, par le biais d’actions sociales, sanitaires, éducatives, culturelles.

Le CA a émis, en 2013, un avis favorable quant à la demande d’adhésion de cette association, sous condition de la réponse de l’ambassade du Cameroun que nous allons recontacter.

Le Président propose qu’elle soit donc en observation pendant un an, avant de valider ou non définitivement son adhésion.

• Jumelages :

1) Association ESOR (Espérance des Enfants Orphelins du Nyong et Kellé) – Cameroun : cette association reconnue d’utilité publique présente un intérêt général de caractère humanitaire, éducatif, social et à but non lucratif.

Elle sollicite des volontaires francophones sur place pour l’encadrement d’enfants orphelins, la formation de ses membres, la création d’un fonds de bibliothèque francophone. Elle recherche des partenariats avec des associations francophones pour la création de micro-projets et d’aides financières.

M. Jacques Godfrain recommande de s'adresser au Quai d'Orsay à la direction de la mondialisation et signale qu'il est possible de prendre contact avec "l'association des villes jumelées" présidée par l'ancien maire de Dunkerque, M. DELBARRE.

2) École franco-arabe communautaire - cycle primaire, dont l'enseignement se fait en français et en arabe. Elle souhaite créer des liens de jumelage pour échange culturel et savoir. Cette école est située à 30km de Bamako au Mali dans la commune rurale de Baguineda-camp.

3) AFREECAN France est une association de solidarité internationale qui opère principalement dans le domaine de l'éducation en Tunisie en partenariat avec l'association AFREECAN en Tunisie. Elle envisage de travailler sur un projet de jumelage entre deux écoles française et tunisienne.

Le Président souhaite savoir si nous avons des demandes en provenance de la Chine. A ce jour, nous n'avons rien reçu.

Adopté à l'unanimité

VI. Rapport financier 2013 et prévisions budgétaires pour 2014

M. Boursin présente le rapport financier.

Pour 2013, nous n'avons eu que 2 contributeurs grâce à qui nous avons pu poursuivre nos actions : la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (15000!) et l'Organisation internationale de la Francophonie (10000!). Le Président les remercie chaleureusement.

- État des cotisations pour 2013 : nous n'avons reçu que peu de cotisations du fait du manque d'information sur l'existence de l'association que certains avaient cru moribonde !

À ce jour, les cotisations reviennent et les dons des associations et personnes physiques arrivent régulièrement.

Une relance sera faite avant l'été.

- Budget prévisionnel 2014 : différentes demandes ont été faites auprès de la DGLF, de l'OIF, du ministère de la justice, ministère de l'Éducation nationale, l'UNESCO. Nous attendons les réponses (à ce jour, seule la DGLFLF a répondu).

Le trésorier reste optimiste pour 2014 et 2015.

Adopté à l'unanimité

VII. Approbation du montant de la cotisation 2015

Le montant de la cotisation reste inchangé, soit 50!. L'abonnement à la revue papier reste porté à 10!.

Une rubrique "DONS" est ajoutée.

Adopté à l'unanimité

VIII. Programme d’actions 2014-2015

Préparation du Forum des associations francophones en septembre 2014 : le Président suggère d'inviter

M. Patrick GALLAUD

et lui proposer d'organiser la journée de la Francophonie, en mars 2015, à l'UNESCO.

- Animation du réseau : Liaisons, revue des associations ayant le français en partage ; répertoire des associations membres de l’AFAL ; site internet.

- Jumelages et coopération

- Concours international des 10 mots de la francophonie en cours. Si nos finances le permettent le recueil des textes

"Échanges" sera édité.

- Organisations internationales : participation à la 38ème session 2014 qui se tiendra prochainement à l'UNESCO.

- Loi du 4 août 1994 : en 2014, l'AFAL poursuit ses actions dans le cadre de la loi du 4 août 1994 qui célèbre ses 20 ans cette année.

Adopté à l'unanimité

(12)

IX. Élection et renouvellement des membres du Conseil d'administration en 2014

Deux associations doivent être renouvelées cette année :

• Avenir de la langue française (Président ; M. Albert SALON)

• Paris-Québec (Président : M. Bernard EMONT)

Une nouvelle association est proposée pour entrer au Conseil d'administration : • Alpes-Léman-Québec (représentée par Jean-Michel HERCOURT)

Adopté à l'unanimité

X. Questions diverses

- Le Président va envoyer une lettre de félicitations et une demande d'audience à Mme GIRARDIN, Secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie ainsi qu'à Mme FILIPETTI, ministre de la culture et de la communication.

- Présentation par Albert SALON du livre d'Alfred GILDER, intitulé "Petit dico franglais-français" aux éditions First, ainsi que l'ouvrage à paraître prochainement, intitulé "Histoire de la construction francophone".

Ces ouvrages seront signalés dans le n° 76 de la revue LIAISONS

- Présentation par Mme Nathalie FRANÇOIS du projet d'Alpes-Léman-Québec : Film documentaire "la langue à terre", déjà présenté au Festival des films du monde de Montréal, réalisé afin d'éveiller les consciences sur l'importance de préserver le patrimoine linguistique. (contact : Nathalie FRANÇOIS, (nfrancois2014@gmail.com) Voir n°76 de la revue LIAISONS à paraître en septembre.

- M. HAOUAT (ASILEC) prépare un texte sur "Femmes et Jeunes en francophonie" qui figurera dans le prochain n°76 de la revue.

- Mme Agnès RICO (AIPF) doit préparer un texte concernant à l'agrément de la presse en ligne à la CCPAP et propose de solliciter la nouvelle ministre de la francophonie dans l'idée d'établir une nouvelle loi sur l'emploi de la langue française.

- M. PICHON (Amitiés catholiques francophones dans le monde) signale les 100 ans de l'association en 2015 et nous envoie un texte sur ce sujet.

- M. MARTIN (France-Québec) nous signale le prochain congrès en 2014 de France-Québec et nous envoie un article à ce sujet.

- M. TEBOUL (France-Louisiane-Franco-Américanie) nous signale la parution du "Petit atlas bilingue de 100 lieux de France liés à l’aventure américaine", disponible au service de presse de l'association, 17 Avenue Reille 75014 PARIS - Tél : 01 45 88 02 10. L'ouvrage sera présenté dans la prochaine revue.

L'ordre du jour étant épuisé, M. GODFRAIN remercie les participants et clôt la séance à 17h30.

(13)

ASSOCIATION DE DIDACTIQUE DU FLE (ASDIFLE)

L’ASDIFLE tient à nous présenter un projet intéressant. Après le timbre de « Bienvenue » dans les langues des élèves du cours de FLE/FLS, il y a quelques années, deux collègues ont décidé de mettre à l’honneur les fameux Dix Mots de la langue française : Ambiancer, à tire-larigot, charivari, s’enlivrer, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohu-bohu, zig-zag.

Un projet quelque peu « T i mb r é »

Depuis 2006, nous faisons travailler en cours de FLES (1) nos élèves allophones nouvellement arrivés en France à partir des Dix Mots de la langue française, proposés chaque année par les Ministères de la Culture-DGLFLF (2), de l’Éducation nationale et d’autres partenaires de la Francophonie : OIF (3), Institut Français, Québec, Suisse…

Dans notre collège, ils sont 25 jeunes venus de 14 pays différents, à s’être laissé prendre « au jeu » d’une entrée dans la langue par le biais de l’opération « Dis- moi dix mots » dont la richesse est indéniable sur de nombreux plans : linguistique, créatif, récréatif, humaniste…

Avec le mot timbré, pris dans son sens premier, nous avons eu l’envie d’imprimer de façon pérenne, ces

« dix mots à la folie » qui ont mis un peu de gaîté dans des quotidiens parfois moroses. Nous avons créé un timbre unique et original, dont vous trouverez le visuel ci-après. Les objectifs de ce projet quelque peu « timbré » sont multiples. Il s’agit : de valoriser le travail des élèves et de donner sens à leurs apprentissages de les inscrire dans un projet plus large avec la participation au concours régional, proposé par l’Espace Pandora à Lyon et au concours national piloté par le ministère de l’éducation nationale pour contribuer à la diffusion de l’opération « Dis-moi dix mots » de façon à la fois amusante et utile

A l’heure d’internet et des téléphones portables, on envoie encore du courrier pour régler dossiers administratifs et factures... et pour des occasions spéciales !

Ces timbres sont créés avec la Poste, vous pourrez donc les utiliser pour des lettres vertes envoyées en France (20 g, délai d’acheminement de 48h).

Pour soutenir notre projet, nous vous invitons à en commander pour votre usage personnel et/ou professionnel. Le prix du carnet de 10 timbres est de 12 euros. Vous pouvez également en commander par feuille de 30 au tarif de 35 euros.

Le bénéfice servira à offrir une sortie scolaire aux élèves (une journée à la campagne, à Lyon ou à Paris…).

Nous souhaitons également offrir un atelier Dix mots à des jeunes de Kinshasa en RDC (République Démocratique du Congo). Ces ateliers sont animés par des artistes des Caravanes de ce pays à l’histoire mouvementée, dont sont originaires certains de nos élèves. Des échanges de travaux autour des Dix Mots seront ultérieurement envisagés.

Nous vous remercions pour votre participation à ce projet de « ouf » !

C.D.I. – Collège Honoré d'Urfé – 1 impasse le Chatelier – 42014 St Etienne cedex

Yaël MONTET-BERTHEAS, professeur-documentaliste Sabrina CHOUAL, aide documentaliste Maggie BRIZET-IYASSU, professeur de FLE/FLS

(1) FLES : Français langue étrangère et seconde

(2) DGLFLF : Direction générale à la langue française et aux langues de France

(3) OIF : Organisation Internationale de la Francophonie

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CERCLE RICHELIEU SENGHOR

Le 4 mars 2014, le Prix Richelieu Senghor était remis à Zachary Richard, chanteur et poète internationalement connu.

Après que la Présidente Anne-Marie Cordelle eut présenté le récipiendaire et que l'Ambassadeur Dorin eut fait un brillant exposé du parcours et des mérites de ce dernier, la médaille et le diplôme lui furent remis.

Zachary Richard pris alors la parole :

"Vous me faites un très grand honneur en me remettant ce prix prestigieux et, ce faisant, en ajoutant

mon nom à ceux et à celles qui, avant moi, ont été honorés par votre Cercle. Je suis surtout très fier de voler un peu du tonnerre de Léopold Sédar Senghor et par votre reconnaissance de pouvoir à ma façon revendiquer son héritage d’humanisme.

C’est par un très heureux hasard que je reçois ce prix le jour du Mardi Gras. Dans mon pays, ce matin à l’aube, une multitude de cavaliers se sont rassemblés pour courir le Mardi Gras. Selon une tradition vieille comme le Moyen-Âge, les Mardi Gras masqués iront d’une ferme à l’autre pour demander la charité. Cette fête de la quémande qui est nôtre est la preuve de la résistance de nos traditions. Même de nos jours, même au fin fond de cette Amérique assimilatrice, les Mardi Gras vont se mettre sur le chemin se parlant en français. Je viens du sud-ouest de la Louisiane, aujourd’hui état des États Unis, mais originairement colonie française fondée par Pierre LeMoyne d’Iberville le jour du Mardi Gras il y a 315 ans. Et malgré la persistance des

forces assimilatrices, moi et mon voisin continuons à nous parler dans la langue de nos pères et nos mères.

La langue n’est pas simplement un moyen de communication, mais aussi une façon de voir les choses, une vision du monde. C’est pour cela je crois que c’est si important que la Francophonie embrasse à bras le corps l’idéal de Léopold Senghor et devienne « Cet Humanisme intégral qui se tisse autour de la terre. » Ce grand poète imaginait un idéal de francophonie universelle respectueuse

des identités. En 1969, il envoie des émissaires à la première conférence de Niamey avec ce message :

« La création d’une communauté de langue française sera peut-être la première du genre dans l’histoire moderne. Elle exprime le besoin de notre époque où l’homme, menacé par le progrès scientifique dont il est l’auteur, veut construire un nouvel humanisme qui soit, en même temps, à sa propre mesure et à celle du cosmos. »

Mais je ne suis pas venu ici pour vous parler de Senghor que vous connaissez bien mieux que moi, mais dans l’espoir de vous faire découvrir un peu ma francophonie nord-américaine. D’après moi notre

histoire et notre actualité sont trop méconnues de ce côté de l’Atlantique. La France a longtemps oublié son ancienne colonie je crois, parce qu’il s’agit d’une histoire de l’ancien régime, mais aussi parce que l’aventure s’est terminée en septembre 1759 sur les plaines d’Abraham par une défaite. La France connaît la neige du Québec et le Jazz de La Nouvelle-Orléans, mais peu sur les communautés francophones qui y habitent.

Mais nous sommes encore là, obligés de tracer notre chemin à notre façon, souvent sans moyen à part un attachement féroce à notre héritage.

Mais qui sommes nous? Nous sommes d’abord 33 millions sur le continent, la plupart d’entre nous habitant les États-Unis. Nous sommes Acadiens, Québécois, Haitiens, Franco-Ontariens, Franco- Manitobains, Fransaskois et j’en passe, sans oublier les Français de France installés par milliers à Los Angeles et New York. Nous sommes des fils de toutes les couleurs tissés ensemble pour faire une tapisserie éclatante. Mais on s’ignore tout autant que vous nous ignorez. Perdus dans les recoins de l’Amérique, nous sommes des communautés isolées.

La seule chose que nous partageons, à part la langue française, est la menace constante de la perdre. Nous n’avons même pas de nom pour nous décrire.

Français d’Amérique ça fait vieux, Franco-Américains c’est le nom de la communauté francophone de la Nouvelle-Angleterre. Alors on reste sans appellation sinon tout simplement : Francophone.

Mais quand on se découvre, quand on se rejoint, il se passe quelque chose d’extraordinaire.

Car la Francophonie est par sa nature une exploration de la diversité. Quand on se rencontre, quand l’Acadien découvre le Franco-Albertain, et le FranNordois rencontre le Cadien, nous découvrons que nous partageons quelque chose de fondamental tout en restant différents avec des cultures différentes, et des réalités quotidiennes différentes mais qui finissent toujours par se ressembler quelque part. La Francophonie par sa propre nature nous oblige à s’ouvrir, à aller vers l’autre. La Francophonie est une célébration de la diversité et qui dit diversité dit tolérance.

Aujourd’hui en Louisiane, il y a beaucoup de raisons d’espérer pour la langue française. D’abord parce qu’elle est enseignée. En 1900, 85% de la population du sud-ouest de la Louisiane était monolingue francophone. On le sait grâce aux recensements américains. Mais la plupart de Cadiens étaient illettrés.

Alors face au pouvoir économique et social des

(15)

Anglo-Américains, nous ne possédions pas les moyens, et surtout pas la confiance de pouvoir concevoir une résistance et d’imaginer que nous pouvions défendre et revendiquer notre culture linguistique. En 1916, la scolarité est devenue obligatoire en Louisiane, mais les écoles étaient des institutions anglophones où il était interdit de parler français. Notre héritage linguistique et culturel a été méprisé, non simplement par les Américains, mais aussi et péniblement par nous même. Rendu au début du XXIe siècle le pourcentage de francophones est inversé, on n’est plus 85% mais 15%.

Mais il y a raison d’espérer. Aujourd’hui en Louisiane le français est enseigné d’une façon efficace grâce aux programmes d’immersion. Il n’y a pas d’écoles françaises, hélas, mais le français est enseigné en immersion basée sur le modèle canadien : 60% de la journée scolaire se déroule en langue française. Ça commence à la maternelle, et ça marche. Le fait d’avoir à apprendre dans une langue dite « étrangère » fait qu’en peu de temps, le jeune étudiant devient francophone. Mais ce n’est pas, à mon avis, l’élément le plus important. On pourrait apprendre le chinois ou l’espagnol et ça aurait autant de bienfaits pédagogiques.

Ce qui est important, à mon avis, est que l’enseignement du français en Louisiane donne à nos élèves l’image d’une communauté diverse composée de gens de partout. Nos enseignants nous parviennent des quatre coins du monde: du Québec, de l’Acadie, de la Belgique, de la France bien sur, mais aussi de l’Afrique. Le portrait de la Francophonie en Louisiane est multinationale et multi-ethnique. Pour les jeunes francophones donc, la leçon est claire : être francophone c’est faire partie d’une communauté diverse composée de toutes sortes de monde venu de partout. Être francophone c’est donc de faire partie d’une communauté qui rassemble des gens de toutes les couleurs et de toutes les nationalités. Qui dit diversité dit tolérance. Une petite parenthèse : grâce à une nouvelle génération d’activistes, une nouvelle loi exige la création d’un programme d’immersion française dans tout district scolaire où les parents de vingt-cinq élèves le demandent. Alors pour la première fois dans cette Louisiane française bon- ententiste, on a compris que la sauvegarde de notre culture passe par la politique et non par le folklore.

À chaque fois qu’on s’apprête à fermer le cercueil sur le cadavre de la culture cadienne, il se lève pour demander une autre bière.

Ce qui m’amène à une proposition. Je serais négligent si je ne vous parlais pas de Champlain. Je vous encourage vivement à changer le nom du Cercle Richelieu-Senghor en Senghor-Champlain. Je vous le dis en ne rigolant qu’à moitié, car je suis convaincu que l’humanisme si cher à Léopold Senghor est très loin de l’héritage du Cardinal Amiral qu’était Richelieu, mais très proche de l’homme qu’était Champlain.

On connaît Champlain dans son rôle de « Père de la Nouvelle-France ». Il était soldat, explorateur, cartographe dont les cartes ont augmenté la qualité et l’exactitude de l’époque. Il était auteur prolifique et

descriptions sur de nombreuses nations indiennes d’Amérique du Nord. Il était naturaliste et administrateur de talent. Sous sa gouverne la Nouvelle-France est passée à travers trois décennies de grands défis. Champlain a fait plus que quiconque pour établir plusieurs populations de langue française en Amérique du Nord et pour encourager leur essor.

Il a joué un rôle capital dans la fondation de trois cultures francophones distinctes : la québécoise, l’acadienne et la métisse. Mais ce n’est pas à cause de son rôle de fondateur que Samuel de Champlain mérite votre reconnaissance, mais c’est parce que ses valeurs d’humanisme le rapprochent de Léopold Senghor.

Un grand nombre de récits ont pour thème les premières rencontres entre Amérindiens et Européens, mais rares sont ceux qui font état de relations paisibles. Quelque chose d’extraordinaire s’est produit en Nouvelle-France au début du XVIIe siècle, quelque chose de radicalement différent de ce qui s’est passé en Nouvelle-Espagne ou en Nouvelle- Angleterre. Que ce soit avec les Innus à Tadoussac en 1603, les Penobscots à Kenduskeag en 1604 ou les Micmacs de l’Acadie en 1605, les rencontres entre Amérindiens et explorateurs français se faisaient dans l’amitié et la concorde. C’était la même chose lorsque les Français arrivaient chez les Abenaquis du Maine, les Canadiens de la Gaspésie, les Algonquins du Saint-Laurent, les Hurons des Grands Lacs, les Andastes, les Winnebagos et autres nations.

Ces Français n’étaient pas venus conquérir les Amérindiens ou les asservir comme en Nouvelle- Espagne. Ils ne les chassaient pas de leurs terres comme c’était le cas en Virginie ou en Nouvelle- Angleterre. De 1603 à 1635, dans la région qu’on commençait à appeler le Canada, de petites colonies de Français et d’imposantes nations amérindiennes vécurent les unes près des autres en paix. Seule exception, les affrontements constants avec les Iroquois, le fléau de la Nouvelle-France, une guerre incessante dans laquelle Champlain s’est laissé entraîner par ses alliés Innus. Pendant cette période, il a réussi, cependant, à maintenir des relations étroites avec toutes les autres nations amérindiennes.

Qu’est ce qui fait que cet homme avait un regard d’humaniste envers les « naturels »? Il a grandi dans une France déchirée par des conflits sanglants : quarante années de guerre de religion et des millions de morts. Soldat recru de guerre, il s’est mis à rêver d’un monde nouveau où les gens pourraient vivre en paix même avec ceux qui n’étaient pas leurs semblables. Las de la guerre, Champlain rêvait d’un monde différent où des gens de cultures différentes pourraient vivre ensemble. Il côtoyait les humanistes qui gravitaient autour de Henri IV et le cercle américain de Paris dont les membres étaient galvanisés par l’idée d’un monde nouveau. Il partageait l’esprit libéral des humanistes chrétiens français qui considéraient tous les enfants de Dieu comme leurs proches.

Comme Léopold Senghor à travers son expérience de négritude et de colonisation, le caractère de Samuel de Champlain fut forgé dans le creuset d’expériences difficiles, les guerres incessantes qui ont déchiré

(16)

rêvait d’un monde meilleur. Je crois honnêtement que Champlain mérite une reconnaissance toute particulière à l’intérieur de la Francophonie grâce à ses relations avec les Amérindiens basées sur l’amitié et le respect. Il n’était pas un saint mais un homme avec ses qualités et ses défauts, mais son histoire d’ouverture et de respect envers les Amérindiens est un symbole de ce que devrait être la Francophonie.

Je vous arrive, ce jour de Mardi Gras, pour quémander dans la plus veille tradition de la Louisiane. Mais je ne vous demande ni patate douce ni poule grasse, mais plutôt votre considération.

N’oubliez pas les communautés comme la mienne à

la lointaine frontière de la Francophonie. Je vous arrive la main ouverte comme Champlain devant Membertou, une main tendue vers l’amitié. N’oubliez pas les communautés francophones semées comme autant de graines au vent. Célébrons ensemble notre richesse de langue et d’histoire. Nous avons beaucoup à nous dire, beaucoup à apprendre les uns des autres.

Je vous remercie de la reconnaissance que vous me faites, et au nom des toutes les communautés francophones d’Amérique je vous invite à venir à notre rencontre.

ADIFLOR

ALLEZ LES FILLES !

LE SENEGAL PAYS À L’HONNEUR 2014 Cette année, gros plan sur le Sénégal, pays à l’honneur de l’association ADIFLOR.

‘’Je place l’égalité des femmes et des hommes au coeur de mes priorités et je tiens à ce que cette thématique occupe désormais une place transversale dans tous les champs d’activités de la Francophonie’’, M. Diouf 25/10/2013

Le défi : que ces 10000 livres arrivent à leur destination pour le Sommet de la Francophonie qui se tiendra en novembre 2014 à Dakar !

Promouvoir l’égalité homme-femme

- Pour favoriser l’accès et le maintien à l’école des filles.

- Pour fournir des outils qui leur permettent de s’affirmer dans leur rôle social et de préparer leur avenir en accédant à un emploi rémunérateur.

- Pour proposer des images positives des femmes tirées de la littérature et de l’histoire

- Pour faciliter la prise de conscience des inégalités sociales et de la possibilité de les modifier.

Une collection axée sur les questions liées à l’égalité des femmes. Elle s’adresse à toutes les catégo ries de lectrices, de tous les âges.

- albums, contes pour la petite enfance.

- romans d’aventure, historiques, sociaux, BD pour les adolescentes.

- biographies d’héroïnes et fictions proposant des images positives des femmes pour les jeunes adultes

- documentaires scientifiques sur les thématiques liées au genre.

- œuvres des romancières africaines, notamment sénégalaises, et au-delà, des auteures francophones.

« Allez les filles », pour que 10000 livres arrivent dans les mains des jeunes sénégalaises ! 200 titres pour 50 bibliothèques !

Pour porter ce projet, ADIFLOR, 30 ans d’expérience dans la promotion de la langue française par le don de 200 000 livres par an sur les cinq continents, qui prendra en charge l’acquisition et la logistique des collections et la communication du projet, s’est associée à Lire en Afrique, association sur le terrain depuis 25 ans pour mettre en place et accompagner les 70 bibliothèques du réseau Lire en Afrique au Sénégal, et qui concevra les dotations, assurera la réalisation du projet et le suivi sur le terrain.

Pour tous renseignement : contact@adiflor.org

(17)

IV – LOI DU 4 AOÛT 1994 : Application

En 2013, l’Association francophone d’amitié et de liaison, Avenir de la langue française et Défense de la langue française se sont conjointement constituées partie civile dans sept procédures concernant l’information des consommateurs et la publicité

1

: quatre à Chambéry, deux à Paris et une à Vire (Calvados).

Ces constitutions de partie civile ont toutes été engagées à la suite, pour chacune, d’un procès-verbal d’infraction, conformément à la loi, dressé soit par les directions départementales (de la cohésion sociale) et de la protection des populations soit par les directions départementales de la sécurité de proximité (en l’espèce, celle de Paris rattachée à la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne)

2

. Elles ont visé des catégories de produits, des services ainsi que des infractions variés.

Les catégories de produits : matériel de paintball3

, jouets, produits cosmétiques.

Des services :

des annonces publicitaires pour une discothèque, des films de cinéma et un tournoi de poker dans un casino.

Les infractions : différentes mentions d’étiquetage ainsi que des mentions publicitaires.

Les langues en cause ont été l’anglais suivi de très loin du tamoul et de l’espagnol.

Les associations ont obtenu gain de cause dans cinq procédures. Dans les deux autres, elles ont été déboutées, les prévenus ayant été renvoyés des fins de la poursuite et relaxés.

L’année 2013 apparaît marquée par deux évènements qui méritent d’être soulignées. Le premier est le prononcé de trois jugements rendus en matière de publicité à la suite des observations que nous avons formulées pour 2012

4

; le second est, pour la première fois, un jugement rendu par un tribunal correctionnel, en l’espèce celui de Paris, statuant sur le délit d’obstacle à l’exercice des fonctions des agents de la direction départementale de la protection de la population de Paris dans leur missions de contrôle de l’application de la loi, les associations s’étant jointe à la procédure.

Jean-Claude Amboise

1 La publicité ne doit pas être confondue avec l’information des consommateurs : elle a pour mission non pas de les informer mais de les attirer.

2 Elle-même rattachée à la préfecture de police de Paris.

3 Le paintball, littéralement en français : balle à peinture.

4 V. Liaisons, 73, septembre 2013, p. 15.

Me Jean-Claude Amboise, docteur en droit, est l’avocat des associations agréées Association francophone d’amitié et de liaison, Avenir de la langue française et Défense de la langue française.

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V – COMMUNIQUÉS ET INFORMATIONS

Notes de lecture

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-#'%/#"'-.#"*%(8

Le 22e numéro de « L'Année Francophone Internationale » (AFI) a été présenté le 12 décembre 2013 à l'Université Laval (Québec, Canada) et le 10 janvier 2014 à Wallonie- Bruxelles International (Bruxelles). L'Institut de la Francophonie pour le développement durable est partenaire de ce numéro. L'AFI apporte chaque année une information détaillée et actualisée sur les États et gouvernements membres de l'espace francophone. À partir du travail d'une centaine de collaborateurs dans le monde, l'AFI présente également des tableaux comparatifs par zone géographique portant sur la politique, l'économie, la société, la culture et la science.

Petit dictionnaire insolite des mots de la francophonie par Loïc Depecker

Florilège humoristique de huit cents mots et expressions du français parlé hors de France, repartis en près de soixante rubriques de la vie quotidienne.

Pour chaque entrée figure la zone géographique, la définition et le contexte qui fait l'objet d'un commentaire.

Par exemple, un "vieux cahier" utilisé au Cameroun est un élève qui redouble, une "poutine"

(Canada) est une portion de frites tapissée de fromage et de sauce légèrement pimentée qui donne son nom à une situation inextricable.

L'ouvrage constitue une introduction enjouée au monde francophone.

Éditions Larousse 160 pages - Prix : 6,69!

Une langue vivante dans un continent en mouvement : enjeux et perspectives du français dans l'Afrique de demain.

Le Cercle Richelieu Senghor de Paris publie les actes du colloque qui s'est tenu le 4 juin 2013 au siège de l'Organisation internationale de la Francophonie.

Trois thèmes principaux ont fait l'objet de discussions : - Statut actuel et avenir du français dans l'Afrique subsaharienne

- Quelle est l'attractivité actuelle de la langue française pour les Africains ? - La langue française en Afrique subsaharienne dans 20 ans

73 pages

Cercle Richelieu Senghor, 131 rue de l'Université - 75007 PARIS

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(19)

Extraits de la presse francophone

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