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Les deux gènes sont imdépendants

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Croisement C 

! Attention : version TP : nous 'découvrons' ici que des gènes peuvent être liés. ! Le jour du baccalauréat, vous saurez que ça peut être le cas, il faudra donc d'abord émettre

l'hypothèsequ'ils sont indépendants, pour ensuit la réfuter et constater qu'ils sont liés.

Conclusion du croisement B

      : la ségrégation des exemplaires d’un gène lors de la formation des gamètes est indépendante  de la ségrégation des exemplaires d'un autre gène. On dit alors que les gènes sont indépendants.

Mettons cette conclusion à l’épreuve du croisement C.

Ce   la   revient   à   poser   l'hypothèse  (que   nous   intégrons   à   l'hypothèse   ci­dessous) :   "La   ségragétion   des   allèles   est  indépendante, c'est­à­dire que les gènes considérés sont indépendants."

On considère les 2 caractères suivants : la forme des ailes et la couleur des yeux

On considère pour chacun deux états de caractère : ailes longues ou vestigiales et yeux bruns ou rouges.

Hypothèse

      : à chaque caractère correspond un gène et à chaque état de caractère correspond un allèle. Les deux gènes sont   imdépendants.

On note  ­ v les ailes vestigiales et v+ les ailes longues,       ­ b les yeux bruns et b+ les yeux rouges.

On a croisé des parents homozygotes car de lignée pure. Le parent  [v+ b+]  produit 100% de gamètes (v+) et (b+), son  phénotype est [v+ b+] et son génotype est (v+/v+  b+/b+). L’autre parent produit 100% de gamètes (v b), son phénotype est  [v b] et son génotype est (v/v  b/b). On peut donc construire l'échiquier de croisement :

γ/γ (v+ b+) (v b) (v+/v b+/b)

En croisant ces deux parents, on obtient donc un hétérozygote de génotype (v+/v  b+/b). 

On en déduit que v+ est dominant par rapport à v et que b+ est dominant par rapport à b.

Ainsi on a une F1 de phénotype [v+ b+] que l’on croise avec une F1 de phénotype  v b . Les premiers produisent. On peut  proposer l'échiquier de croisement suivant :

γ/γ (v+ b+) (v+ b) (v b+) (v b)

(v b) (v+/v b+/b) (v+/v b/b) (v/v b+/b) (v/v b/b)

phénotype [v+ b+] [v+ b] [v b+] [v b]

% expérience 37 % 15 % 12 % 36 %

% théorique en faveur de notre  conclusion de croisement b

25 % 25 % 25 % 25 %

Contrairement à ce qu’on a pu voir dans le croisement b, certaines combinaisons alléliques sont favorisées : (b+) a tendance  à rester avec (v+) et (v) avec (b) à 37% et 36% lors de la formation des gamètes ; tandis que d’autres sont défavorisées car  elles apparaissent en petites portions (b+ v) et (b v+) à 12% et 15%. Tout se passe en fait comme si les allèles présents de la  combinaison allélique des parents était maintenus au cours des croisements successifs. On dit pour cela que les 2 gènes sont  liés. Il nous faut donc modifier la notation des génotypes : les allèles sont de part et d'autre d'un même trait de fraction. 

Dans le premier croisement, les parent étaient (v+ b+/v+ b+) et (v b/v b), les individus F1 étaient (v+ b+/v b) et dans le  deuxième croisement peut être représenté comme ceci :

γ/γ (v+ b+) (v+ b) (v b+) (v b)

(v b) (v+ b+/v b) (v+ b/v b) (v b+/v b) (v b/v b)

phénotype [v+ b+] [v+ b] [v b+] [v b]

Dans   le   croisement   B,   par   contre,   les   deux   gènes   étaient   indépendants   :   lors   de   la   formation   des   allèles,   toutes   les  combinaisons alléliques sont fabriquées dans les mêmes proportions.

Notre hypothèse initiale est donc fausse : on a bien deux gènes avec chacun deux allèles, mais les deux gènes ne sont pas  indépendant : ils sont liés.

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