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SCINTIGRAPHIE OSSEUSE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SCINTIGRAPHIE OSSEUSE

PRINCIPES, EVOLUTIONS

Docteur Fanny NETTER-ATLANI –JC MAYER

(2)

PRINCIPES

n  Traceurs : biphosphonates marqués au technétium 99m (99mTc).

n  Gamma caméra

n  Injection d’un traceur au patient ► obtention d’une image scintigraphique

(3)

RAPPEL DE LA COMPOSITION DE L ’ OS

n 

Phase organique

- 95% de fibres collagènes

- un peu de mucopolysaccharides

- des cellules : ostéoblastes, ostéoclastes ostéocytes

n 

Phase minérale

- cations : Na

+

, Mg

++

, K

+

, Sr

+

- anions : CO

3--

, F

-

, Cl

-

, citrate

- surtout hydroxyapatite : Ca

10

(PO

4

)

6

(OH)

2

(4)

Fixation sur les cristaux

d ’ hydroxyapatite ► fixation est plus intense sur les zones qui ont une

activité ostéoblastique augmentée.

(5)

Les derivés phosphatés

n  fixation des diphosphonates dans le tissu osseux : 30 % de la dose injectée pour le MDP, de 40 à 50

% pour le HMDP et le DPD,

n  Elimination urinaire

n  activité présente dans le sang nest que de 3 % après la troisième heure.

(6)

Dérivés phosphatés marqués au

99m

Tc* :

MDP -

99m

Tc*

HMDP -

99m

Tc *

(7)

LES TRACEURS

MDP : méthylène-diphosphonate

OH - P - C - P - OH OH OH

OH OH H

H

(8)

LES TRACEURS

HMDP : hydroxy-méthylène-diphosphonate

OH - P - C - P - OH OH OH

OH OH H

OH

(9)

LES TRACEURS

n 

Critères physiologiques et physiopathologiques

n 

T

1/2

dans le sang : 51 mn

n 

Os/muscle = 350

n 

Méta.os/os = 57

(10)

Tc99m

n  l’isotope le plus utilisé en médecine nucléaire

n  produit sur place par un générateur donc toujours disponible au moment où un examen doit être réalisé

n  énergie est bien adaptée au détecteurs à scintillation 140 keV

n  demi-vie physique de 6 heures

n  Obtenu à la sortie du générateur sous forme de

pertechnétate de sodium TcO4- Na+, il est utilisé pour marquer les molécules de diphosphonate avec lesquelle il forme des complexes stables

n  Critères généraux : avantages du 99mTc*

n  Tp = 6 h

n  γ pur = 140 keV

Ø  Irradiation corps entier pour 1 SO : 0,8 mSv

Ø  Irradiation hémicorporelle pour une RP : 0,3 mSv

(11)

FACTEURS INFLUENCANT LA FIXATION

Fixation osseuse sous la dépendance :

1/ de l ’ intégrité du flux sanguin osseux.

si interruption du flux sanguin local => hypofixation

(12)

FACTEURS INFLUENCANT LA FIXATION Fixation osseuse sous le dépendance :

2/ de l ’ importance de l ’ activité ostéoblastique

Ø  fractures, métastases

Ø  zones de croissance

Ø  maladies métaboliques

(13)

Principe de fonctionnement

n  cristal (NaI) transforme

lénergie du photon gamma en photons lumineux

n  collimateur placé devant le cristal permet de connaître le trajet des photons : seuls les photons non arrêtés par le collimateur atteignent le

cristal : collimateur « parallèle

»

n  résolution de l’ordre de quelques millimètres.

(14)

TEMP-TDM : tomographie par émission monophotonique

n 

TEMP : enregistrement des photons gamma au cours d ’ une rotation complète du détecteur

autour du corps.

n 

TEMP TDM images fonctionnelles et anatomiques fusionnées, image corrigée

quantitativement avec un support anatomique permettant d ’ améliorer la qualité de

l ’ interprétation.

(15)

TEMP-TDM : tomographie par émission monophotonique

n 

La TEMP-TDM permet :

-  une amélioration de la qualité des images du fait de la correction d'atténuation qui utilise les images TDM ;

-  une localisation anatomique précise des lésions détectées

-  une augmentation de la sensibilité, du fait d'un nombre plus grand de lésions détectées ;

-  une amélioration de la spécificité, en différenciant plus aisément les lésions bénignes des lésions malignes et en identifiant les

structures physiologiques (vessie, uretères, structures péri- osseuses…).

(16)

TEMP-TDM : tomographie par émission monophotonique

n 

Les avantages de la TEMP-TDM doivent être pesés à la lumière de ses inconvénients :

- 

augmentation de la durée de l'examen

(encombrement des caméras, pénibilité pour le patient) ;

- 

augmentation du coût de l'examen ;

- 

augmentation de l'irradiation du patient (2 mSv

pour le scanner de repérage).

(17)

Protocole d ’ exploration

(18)

Contre indication

n 

Grossesse +++++

n 

Allaitement +-

n 

Pas d ’ allergie au traceur

(19)

n 

Injection IV de 550 MBq de HMDP-Tc99m* chez l ’ adulte de 70 kg

n 

Pas besoin d ’ être à jeun !

n 

Table d ’ adaptation des doses chez l ’ enfant

n 

Injection à To et acquisitions 3 heures après

(20)

injection fixation 2h < 40 ans

3h > 40 ans

(21)

Pour éviter les artefacts

n  faire vider les poches monnaie, clefs, mouchoirs contaminés

n  Enlever les pendentifs, armatures en métal

n  Pour bien visualiser le bassin : vider la vessie avant de passer

(22)

La montre est en « toc »

Dr Jean-Claude MAYER

(23)

Protocole d ’ examens

3 temps possibles

Ø 

temps vasculaire : angioscintigraphie

Ø 

Temps précoces ou tissulaires

Ø 

Temps tardif ou osseux

(24)

angioscintigraphie

n  En cas dalgodystrophie

n  revient à comparer les vascularisations de l’articulation malade et de son homologue supposée saine

n  60 images successives de 3 secondes chacune

n  Déclenchement de l’acquisition au moment de

l’injection IV de la dose dans une veine à distance de la région étudiée

n  Un traitement informatique donnera les courbes

d’évolution de la radioactivité dans les articulations en fonction du temps

(25)

Langioscintigraphie

(26)

Temps précoces ou tissulaires

n  Images statiques réalisées 10 mn après l’angiographie

n  Collimateur centré comme précédemment

n  Parfois, de plus, sur articulations sus et sous jacentes

Étudient limprégnation des tissus mous

(27)

Temps osseux

n  Balayage corporel total (12 cm/min)

n  +- statiques en complément

(28)

INDICATIONS

n 

Deux grandes catégories

n 

Affections tumorales

n 

Les affections ostéoarticulaires non tumorales

(29)

Affections tumorales

n 

Détection très précoce des métastases osseuse

n 

Intérêt dans le bilan initial des maladie cancéreuses, bilan également des lésions osseuse primitives

n 

Interet d ’ un examen corps entier

n 

Attention : marquage de l ’ activité

ostéoblastique : faux négatif en cas de lésions

purement lytique

(30)

Métastases osseuses

(31)

Métastases lytiques

(32)

Métastase lytique

(33)

Bilan d ’ extension d ’ un

ostéosarcome fémoral

(34)

?

(35)

Attention : absence de spécificité de la

scintigraphie osseuse : dysplasie fibreuse

(36)

Ostéome ostéoide

(37)

Répartition de la moelle rouge hématopoïétique, site

préférentiel de localisation

des métastases osseuses

(38)

Super bone-

scan

(39)
(40)

Métastase lytique osseuse d'une

néoplasie vésicale

(41)

Superscan (adk

mammaire)

(42)

Diag differentiel : ostéomalacie

(43)

Affections osseuse non tumorales

n 

Rhumathologie +++

n 

Orthopédie

(44)

Rhumathologie +++

1. 

Algodystrophie

2. 

Maladie de Paget

3. 

Arthrose

4. 

maladies inflammatoires et enthésiopathies

5. 

ostéonécrose

6. 

Ostéoarthropathie

7. 

Osteopathie métabolique

8. 

Tumeur benigne : dysplasie fibreuse,

ostéome ostéoide

(45)

n 

Orthopédie

1. 

Pathologie prothétiques : descellement, infection

2. 

Ossifications hétérotopiques

3. 

infection

(46)

Algodystrophie

(47)

Réponse tardive anormalement élevée à l’agression d’une articulation du membre supérieur

ou du membre inférieur

Définition

(48)

physiopathologie

Algodystrophie = Reflex Sympathetic Dystrophy Pas de consensus

Court circuit dans l’arc réflexe entre des fibres somatiques sensitives afférentes et des fibres autonomes efférentes du système sympathique (Lewis T, 1937 and Livingston WK, 1943)

Excitation du système sympathique

(49)

évolution

Dans l’algodystrophie il y a deux nouvelles :

une bonne et une mauvaise

(50)

évolution

La bonne nouvelle c’est que cela guérit toujours

(51)

évolution

La mauvaise nouvelle c’est

que cela peut durer longtemps

(52)

évolution

(Rosenthal A, Wortmann R, 1991)

En trois phases de durées variables et qui se recouvrent partiellement

phase 1 : dure quelques semaines

Douleurs diffuses et croissantes du membre, acmé à la fin de cette période

Œdème, raideur, baisse de la fonction motrice de l’articulation

Rougeur, chaleur, de la peau

évolution vers la guérison ou phase 2

(53)

évolution

(Rosenthal A, Wortmann R, 1991)

Phase 2 : dure de trois à six mois

Les douleurs continuent mais vont en diminuant L’œdème évolue vers un épaississement du derme L’extrémité du membre se refroidit

À la fin de cette période les signes d’atrophie

musculaire et d’ostéoporose deviennent évidents évolution vers la guérison ou phase trois

(54)

évolution

(Rosenthal A, Wortmann R, 1991)

Phase 3 : phase atrophique

Les douleurs continuent

Les signes d’atrophie sont exacerbés : raideur et impotence articulaires

L’extrémité du membre devient froide avec des signes objectifs d’hypovascularisation

(55)

problématique

Une articulation douloureuse chaude oedématiée est-elle en rapport avec une algodystrophie ?

Les autres diagnostics, évidents ou probables, ont été éliminés

(56)

Femme, 27 ans, danseuse professionnelle Fissure osseuse ? Algodystrophie ?

(57)

Image de fusion avec reconstruction 3D

Fissure sur l’extrémité proximale du 2ème métatarsien

(58)

Phase 1 de l’algodystrophie (phase chaude)

Résultats en cas d ’ algodystrophie

Angiographie : hypervascularisation de l’extrémité malade

Image tissulaire : hyperimprégnation des tissus mous autour de l’extrémité malade

Image tardive : hyperfixations de toutes les articulations de l’extrémité malade

(59)

Le caractère diffus de l’hyperfixation sur les images précoces et surtout tardives est la clé du diagnostic scintigraphique de l’algodystrophie en phase chaude

Souviens-toi !

(60)

Algodystrophie de main gauche (intervention sur canal carpien)

Angioscintigraphie : hypervascularisation

(61)

Algodystrophie de main gauche (intervention sur canal carpien)

Image tissulaire

(62)

Algodystrophie de main gauche (intervention sur canal carpien)

Image tardive

(63)

Algodystrophie de main gauche (intervention sur canal carpien)

Images tardives

(64)

Algodystrophie de la main droite

Aspect scintigraphique

(65)

Marion, 15 ans gymnaste

entorse il y a 20 jours Rx : RAS

contention non supportée algodystrophie ?

(66)

Absence d’algodystrophie

(67)

Recherche d ’ une AGND de pied droit sur entorse

Pied droit ?

Emploi de cannes anglaises

mise en décharge du MID appui exclusif sur MIG Absence de pathologie

(68)

n 

Polyarthrite , spondylarthropathies

et autres

(69)

n 

Diagnostic positif devant des douleurs

n 

Bilan d ’ extension

n 

Bilan d ’ évolutivité et de réponse au

traitement

(70)

Rhumatisme psoriasique

(71)

Arthropathie goutteuse

(72)

Tendinopathie d ’ Achille et du tendon

rotulien

(73)

Maladie de Paget

(74)

La maladie de PAGET

Formation d ’ un os anormal, lamellaire.

Extensive, douloureuse

Images scintigraphiques évocatrices

(75)

Maladie de PAGET

(76)

PAGET du crâne

La fixation est hétérogène

(77)

Vertèbres pagétiques…

en « moustache » en « tête de souris »

(78)

Vertèbres pagétiques…

en « tête de Mickey »

(79)

Paget du

calcanéum

(80)

arthroses

(81)

Lésions dégénératives

(82)

Bilan d ’ extension néoplasme

prostatique

(83)

Lésions dégénératives

(84)

Bilan d ’ extension : sein

(85)

métastases

(86)

Ostéoarthropathie

(87)

Ostéoarthropathie

de Pierre Marie

(88)

Supersacn

métabolique

(89)

ostéonécrose

(90)

Ostéonécroses aseptiques chez l ’ adulte

- Trois stades scintigraphiques

STADE 1 : hypofixation par défaut d’apport du traceur (jamais vue en pratique)

STADE 2 : hypofixation centrale et hyperfixation périlésionnelle STADE 3 : hyperfixation diffuse par reconstruction osseuse

(91)

Ostéonécroses bilatérales des têtes fémorales

STADE 2

(92)

Ostéonécrose de la tête fémorale gauche

STADE 3

(93)

Ostéonécrose dun condyle fémoral

STADE 3

(94)
(95)

Ostéonécrose de la tête

humérale

(96)

fractures

(97)

Fracture de fatigue du tibia chez un joggeur

(98)

Douleurs dorsales aiguës

(rénovation d ’ une maison de campagne)

Tassement vertébral isolé

(99)

Fracture par insuffisance osseuse

Fissure d’un plateau tibial

(longue promenade)

(100)

Fracture du

sacrum

(101)

Fracture scaphoide

(102)

Fractures costales

(103)

ostéome ostéoide,

dysplasie

(104)

Ostéome

ostéoide

(105)

Dysplasie

fibreuse

(106)

Syndrome d'Erdheim-Chester :

histiocytose non langhéransienne rare

n 

hyperfixation bilatérale et

symétrique des

métaphyses et des diaphyses des os longs,

essentiellement des

membres inférieurs.

(107)

descellement

(108)

Descellement prothétique

(109)

infections

(110)

spondylodiscite

(111)

Et de temps en temps

(112)
(113)

RETENIR

n 

Scintigraphie osseuse : indicateur du remodelage osseux et de l ’ activité ostéoblastique

n 

Absence de spécificité, cécité étiologique

n 

Excellente sensibilité à moindre coût, balayage corps entiers

n 

Indications oncologie et rhumato ++

n 

Intérêt TEMP TDM : augmente la sensibilité et la

spécificité

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