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lon
. . u<\\ a•antt'oO '
à \\\S <\"e (\es att\ orte\J' nernter
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une "'artonnette . le ne•ant ses n autrüc"e' . r,l\e \a 11\anl\'u 's~
t (\e )u\ o\l.rtr. . 'néta\.« Et rnê"''
\ltennen. ' t \' entno\\stastn.e ge _,
catn.arades etc es., . Da:vid étn.ef'leü\é. « Elle peut
che ' » s ecne h
s'~:;~
et eÎie peut baisser lat~te
et aussi se couc er quand elle veut se reposer» ajoute Stéphan•e ; etl'autruche exécute tout ce qu'elle vient de dire.
Stéphanie veut bien la prêter, mais trop de mains se tendent. Elle dit timidement: << C'estfiacile a'
fi .
. , . d"' arre,
J at eJa regardé. ;; Et plusieurs enfants demandent .
« On va en
fi ·
atre, nous aussi ? ;;·
Après les vacan
marionnette ces de Noël St'
!abrication d'en. classe et le e_phanie rappo t vrte que . autres m . materiel n, re sa
perso~~enlle
l'aurais cr:I(onnettes fut ;cessaire à la eme t . ou e , assembl' tnarionnett es n m Je n'ai . J. arnats~peré
b ?) (Il f aut de plus 'Il a fallu ,
~s
celle-ci vr eau coup ai , rre que des fils en mesurerd:;~uisante
J) arment était';;e les a fallu . nylon, et aguette . opscter d ce n'ét . sen b .
des nœuds u contre- 1 ait Pas tou ors, de la f réali · · · Je p p aqué YOurs • . rcelle
sation q ,. asse sur , percer d evident . .'
• u Il nous quantité es !rou ' r1 meme q a fallu su de diffi s, faire n'abandon . uand cela para·
r~onter.
tre'cultés denaient Issatt · ' s so Pedro qui v 1 pas leur idée (J Impossible '1 uvent,
ou ait b . e p , I s bottes ! Rien â fa· a solument que s:'::: n?tamment â plaignait à sa .. Ire, ça n'allait pas . henf ait des
vmsme qui 1 . UI . a donné le ' un « soir il s en ' restatt plus qu'à 1 e rea tser) , l' . truc », il ne
•
Les marionnettes terminées il a bien fallu les manipuler- Louise a été la première à avoir terminé la sienne ; c'était une poule qui ressemblait beaucoup
à l'autruche de Stéphanie. Elle s'en va dans un coin avec sa poule et essaie de la taire marcher ; c'était marrant\ Elle soulève sa jambe gauche a elle, puts la
droite et s'étonne de ce que la poule ne bouge pas;
3
encore plusieurs fois, et vient me la
ra~~eo;:::~:
disant qu'il y avait une erreur quelque part.Lretitia lui explique qu'elle confond ses pieds à elle et les pattes de la poule ; Louise est soulagée et, ravie,
p;omèn~ sa, marionnette dans la classe. Elle deviendra tres . habile a manipuler les marionnettes et elle sera pratiquement toujours présente à chaq .
marionnette pour d , ue naissance de onner a l'utilisateur des c .
Le 1 pour la manipul f onsells
endemain n a ton.
ous comm
ençons lajourné
Poule de L OUI · Se. e avec la
« Comme elle marche la marionnette,
ne vraie personne ! »
s'écrie Jacky , et ilcomme u . .
si son texte et il sera le imprimera, 11 illustrera aus . tte en forme de. ne manonne d
premier à dessme~ u ', résent dessiné que . es bonhomme (il n'a
lus~u
da: bonshommes, jamats. des fleurs e e .
matsons, d'animaux). 6 enfants à la fots
· ère plus de · ettes, les . e voulats gu . des manonn u avec comme le n\. er de fabricatton ·•ec la leur'
seu~ ~.tant
l'a te 1 , · 0uer a• n ':{ al o ....
dans , upaient al tortnaient e ures, en autres s occ deS \a trans t \eS cnauss
d s camara ' en coloran e hapeau.
cheveux, c
collant une couronne, des bagues, des boucles.
d'oreilles, et là l'imagination était féconde. Certams avaient eu l'idée de peindre des arbres et des maisons,
de les découper et de les coller sur du carton pour que les animaux puissent « être dans une vraie forêt » et
les personnages « dans un vrai village ». Parfois certains, lorsqu'ils n'avaient pas envie de jouer, recommençaient une autre marionnette; ils se mettaient à plusieurs, et, ensemble ils réalisaient ~ne 1
marionnette qui appartiendra à toute la
~lasse
; Il yeut ainsi une mariée, un
hibo~,
un lapm, un bonhomme et une hlle.• t le ne les
. . donner un spec ac ,
Construire une htst?tre, ntentaient de courtes 'il . . tls se co n plus qu intéressait pas ' e souciaient pas no des rares
. . ils ne s , meurs une
improvisatlOns , pectacteurs. Da d' un petit
gr~upe
y ait ou
non~~\:
nous avonsreq~:
c:ux qui1oul . aS~~~l~e
. ù ense1•• rquer · nt pu • ,..
folS o , '"it rema . reoardate . nt meme
t l -.re a l"' x qul o cha\e
. ·•er n-el, s Ae ceu nt et ca
\Ov t • t na U rllme OS )) • J ouciaten r ,. orte co1•• t du tetnr qui
se s . t n tmP p\upar 'est euX
{{se mettaten arionnettes \a Regardez, c Sté:pnanie leurs
m . .
s'écrie ·. « tt es ! >> et besoin·. »\.-~t1t1a rionne ,.. e
pas
\)n )oUf' t (1S leS Jfla raiellt Jfleffl . uent e
p
Il en auJO . << S
8
a) outer .ar\onnettes ne sont pas toujours
\\me semble <\ue \eS m
~nle
la tête de celle de . oasard . pateJ<••~r
' . 'taltes au ' 1 à son pète· l)ante» ça ., • "et'le reSS emble éttangemen ''l dtait bien être copaln avec .
lait longtemPs <l" 1 vou , . -1
t co(\
. . \\ était toujours rettcente;' ,era un
~
LouiSe <l"'' e e, i tiendra compagnie à la poule ; pour une netite r qu, t t . \\ annorte deS grains de b\é, i\ \es met par ,scen• tette et montre <\ue son co<\ ne les mange pas tous, Il <' rr ·
en \aisse à \a poule de Louise.
l)avid avait je crois, une situation un peu spéciale dans la classe ; il doublait le C.P. et n'avait aucun intérêt à un <\uelcon<\ue travail scolaire, mais pat contre. il avait le souci de tout le monde; il ne supportait pas <\ue <\uel<\u'un soit malheureuJ< ; il avait l'art de dédramatiser \es situations ; il n'était jamais à sa place, savait tout ce <\ui se passait, c'était
un~·~
un rayon de lumière; quelle marionnette !eta· t-ü . Un soletl avec plein de rayons et d dbru~l
. ' e peur eer ceux qm passent près de lui ou ' ne passe plus à côté de 1 . 1 de peur qu on soleil pour dit-il ~ ' « m'ét ezn re ma chale .utd, 1 colle un bouton sur le ·1 meme un nuage bleu p , . ur » ; t se fera
h
our s assemr d
cac er derrière. Ce soleil 't . t ' essus ou se l
, . e d al a mes yeux tout à Iait tmage e David.
Outre les nombreuses f . ,
ingéniosités auxquelles ·
nou:~ tv~;es'm
0 tge a confection dl anuelles ~t
manonnettes, celles-ci ont apporte' b. . ten autre chose es dans la classe ; au hl des mois elles ont f" . . ~pat
. deventr presque des personnages vivants des conftdents, des amis ; c'est là un rôle que je
~·avais
passoupçonné.
Les ' dialogues qu . e Je pouvai
etaient eux-a ussl revelateurs s . , , s entendre à l' 1 occasiOn . exemple : la marionnette
f~r
es enfants ; par raconte à son copain qu'il~-'
garç?n de Nicolasji
. a e son pere « C'e t b.
art pour lui maintenant ' il avar't qu a se temr ': s. ren tranquille. »
Aucune des activités de l'année n'a passionné les
•
enlants et \a maîtresse un \aps de temps aussi long que ne l'ont !ait les marionnettes; peut-être parce que sa
richesse et ses possibilités se situaient à plusieurs niveaux:
- L'activité manuelle qui fui très intéressante et permit de laisser libre cours à \'iJnaginaUon;
\a
nossibilité et \a nécessité de tâtonner et surtodut
.. · r à t
ç
ments ede fuer profit très visiblement es a onne chacun;
\ ,\aiSÎl de tyavai\let eosemb\e (il ia\\ait être au -
m:~s
à deUl< pour fu<.er leS piedS et \eSb~aS ~es
.marionnettes par eJ<emp\e et aussi ?our les demeler ... ) , - et \'eJ<l'resslon dans un prenuer temps
dans~·
création de \a marionnette (le chat qu' a !abrt<\ue Chrislèle au caractère de !élin, le lapin à\' air e!laté de
la timide Isabelle.
Anne-Marie MISLIN
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