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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Institut de l’Instruction Chrétienne de l’Abbaye de Flône

SCIENCES SOCIALES

D OSSIER METHODOLOGIQUE

Nom :

Mme Noez

V. A ncion - A.-L. de Roubaix - Th. Dethier

(2)

1. QUESTION ET HYPOTHESES DE DEPART

1

Fiche 1. I

DENTIFIER LE

F

AIT SOCIAL

(3)

Fiche 2. F

ORMULER UNE QUESTION DE RECHERCHE

I. Comment formuler une bonne question, point de départ de la recherche ?

II. Les qualités requises pour une bonne question sont les suivantes :

III. Exemples

IV. Contre exemples

(4)

Fiche 3. C

ONSTRUIRE DES HYPOTHESES

I. Qu’est-ce qu’une hypothèse ?

II. Qualité d’une hypothèse

III. Exemples

(5)

Fiche 4. O

BSERVER LA REALITE SOCIALE

I. Aller au-delà des apparences

II. Observation questionnante et observation vérifiante

III. Observation liber et observation outillée

IV. Difficultés et limites de l’observation

V. Les conditions de l’observation outillée

(6)
(7)

VI. Autres techniques possibles d’observation

(8)

Fiche 5. C

RITIQUER L

INFORMATION

Se poser les bonnes questions

! Attention !

- La liste d’exemples ci-dessous n’est pas exhaustive et doit être chaque fois justifiée ! - On ne trouve pas de réponses à ces dix questions dans chaque document !

- Les clés informatives comportent souvent des informations utiles !

EXEMPLES DE MOTIFS DE CONFIANCE QUESTIONS EXEMPLES DE MOTIFS DE MEFIANCE

Critique externe (auteur et contexte de production du document)

- Il est acteur des faits (= sur place et participe) : justification sur base de la biographie de l’auteur ou du document.

- Il est témoin direct (= sur place mais sans participer) : justif. sur base de la biographie de l’auteur ou du document.

- Il est contemporain des faits (vit à cette époque sans être sur place) : justification sur base de la biographie de l’auteur ou du document.

L’auteur a- t-il été témoin des

faits ?

- Il n’était pas sur place au moment des faits : justification sur base de la biographie de l’auteur ou du document.

- Il est né après les faits : justification sur base de la biographie de l’auteur.

- L’auteur est inconnu : on ne sait rien de lui, de ses compétences ou de ses tendances politiques.

- Le document est réalisé au moment des faits, sa mémoire est fraîche : justification sur base de la date de réalisation du document et du contenu.

(Seulement si trace du passé ! )

Quand l’auteur réalise-t-il

le document ?

- Il le réalise longtemps après les faits, il a pu oublier des détails : justification sur base de la date de réalisation du document et du contenu.

(Seulement si trace du passé ! ) - Il s’est documenté : justification sur

base de la biographie de l’auteur.

- Il a vérifié les témoignages qu’il a recueillis : justification sur base de la biographie de l’auteur.

(Seulement si auteur ni acteur ni témoin !)

Quelles sont les sources de

l’auteur ?

- Il se base sur des témoignages sans les vérifier : justification sur base de la biographie de l’auteur.

- Ses sources sont inconnues : justification sur base de la biographie de l’auteur.

(Seulement si auteur ni acteur ni témoin !) - Il est qualifié (historien, économiste...) :

justification sur base de la biographie de l’auteur et du thème du doc.

- C’est un écrivain/peintre/... réputé : justification sur base de la biographie de l’auteur.

- Il fait partie de la classe sociale ou du groupe concerné : justification sur base de la biographie de l’auteur.

- Il s’est rendu sur place : justification sur base de la biographie de l’auteur.

L’auteur est-il qualifié pour traiter

le sujet ?

- Il vient d’un secteur très différent : justification sur base de la biographie de l’auteur et du thème du doc.

- Il ne connaît pas la classe sociale ou le groupe concerné : justification sur base de la biographie de l’auteur.

- Il ne s’est jamais rendu sur place : justification sur base de la biographie de l’auteur.

(9)

Critique externe (auteur et contexte de production du doc.) - Son objectif est de décrire des faits : justification sur base de la biographie de l’auteur.

Pour quelles raisons l’auteur réalise-t-il

le document ?

- La réalisation du document lui a été demandée, il peut tenter de plaire au commanditaire : justification sur base de la biographie de l’auteur et du contenu du document.

- Il n’a aucun intérêt à déformer les faits : justification sur base de la biographie de l’auteur.

L’auteur a- t-il des raisons personnelles

de déformer les faits ?

- Il veut mettre son rôle en avant : justification sur base de la biographie de l’auteur et du contenu du document.

- Il est ami/ennemi d’un des acteurs : justification sur base de la biographie de l’auteur et du contenu du document.

- Il veut plaire à quelqu’un : justification sur base de la biographie de l’auteur et du contenu du document.

- Il défend une opinion politique : justification sur base de la biographie de l’auteur et du contenu du document.

Critique interne (contenu du document)

- C’est un texte de loi, c’est toujours fiable : justification sur base de la carte d’identité du document.

- C’est une analyse scientifique, cela veut représenter la réalité : justification sur base du contenu du document.

Quel est le but du document ?

- C’est une caricature, cela veut faire rire : justification sur base du contenu du document.

- C’est un programme idéologique, il veut convaincre : justification sur base du contenu du document.

- C’est une photo prise au moment des faits : justification sur base du contenu du document.

La nature du doc.

peut-elle altérer la réalité ?

- C’est un dessin, cela ne représente pas parfaitement la réalité : justification sur base du contenu du document.

- C’est un roman, il veut distraire : justification sur base du contenu du document.

- Le document mentionne des dates, des chiffres, des lieux... précis : justification sur base du contenu du document.

Le document

est-il précis ?

Est-il crédible ?

- Le document ne donne que des indications vagues : justification sur base du contenu du document.

- Le contenu est absurde ou exagéré (vocabulaire tendancieux, questions rhétoriques...) : justification sur base du contenu du document.

- Le contenu correspond à ce qui a été vu au cours : justification sur base du contenu du cours et du document.

Le document confirme-t- il le cours ?

- Le contenu du document contredit le cours : justification sur base du contenu du cours et du document.

(10)

❖ Exemple d’une bonne critique

Sujet de la recherche : les rues des villes en France au XIIe siècle.

Etre complet et justifier

o Chaque motif de confiance/méfiance doit être justifié (sans recopier mot à mot !).

Ex. : CONFIANCE. L’auteur s’est informé.

-> CONFIANCE. L’auteur s’est informé : il a consulté des chroniques, des lettres et même les archives du roi.

Eviter les informations inutiles et les généralisations excessives

o Les informations de type trace/travail et pertinent/non pertinent sont inutiles : ce sont elles qui ont servi à choisir le document et ont donc déjà été utilisées.

Ex. : CONFIANCE. Le doc. est pertinent : bon thème, bon lieu, bonne époque.

(S’il n’était pas pertinent, on ne s’en servirait pas !)

o Toute la biographie de l’auteur ne doit pas se retrouver dans la critique ! Il faut trier les informations qui sont utiles pour le document par rapport à la question de recherche.

Ex. : MEFIANCE. Il n’est pas objectif : il est attaché aux prérogatives du clergé.

(L’extrait ne parle pas du clergé : il n’y a donc pas de problème d’objectivité!)

Ex. : MEFIANCE. Il n’est pas objectif : il juge très sévèrement le roi.

(L’extrait n’est pas sévère envers le roi : pas de problème d’objectivité !) o Il faut aussi éviter les raccourcis trop faciles, du type gentil/méchant.

Ex. : CONFIANCE. C’est un moine : il doit donc dire la vérité.

(11)

(Il peut tout de même tenter de déformer la réalité, pour mettre son propre rôle en avant ou pour (dé)favoriser quelqu’un !)

(12)

QUESTIONS

Critique externe (auteur)

L’auteur a-t-il été acteur / témoin / contemporain des faits ?

CONFIANCE. L’auteur est contemporain du pavage des rues de 1186 : il a vécu de 1145/1150 à après 1206 et doit connaître les villes de son époque.

Quand l’auteur réalise-t-il le document ?

CONFIANCE. L’auteur réalise le document au moment ou peu après les faits et les villes n’ont donc pas changé entretemps : le texte est rédigé fin du XIIe siècle et traite de 1186.

Quelles sont les sources de l’auteur ?

CONFIANCE. L’auteur s’est basé sur de nombreuses sources, dont certaines très fiables : autres chroniques, lettres et archives, dont celles du roi lui-même.

L’auteur est-il qualifié pour traiter le sujet ?

MEFIANCE. L’auteur est moine et médecin : il ne connaît rien au pavage des rues.

CONFIANCE. L’auteur s’est spécialisé : il consacre sa chronique au roi Philippe, et il est le créateur du surnom « Auguste » repris depuis par tous les historiens.

Pour quelles raisons l’auteur réalise-t-il le document ?

-

L’auteur a-t-il des raisons

personnelles de déformer les faits ?

CONFIANCE. L’auteur n’hésite pas à être critique envers le roi ; or, ici, il est plutôt positif à son égard, il ne doit donc pas exagérer : il reconnaît que Philippe Auguste est le premier à décider de travaux indispensables.

Critique interne (contenu du document)

Quel est le but du document ?

CONFIANCE. C’est une chronique : son but est de rapporter une série d’événements objectifs.

La nature du document peut- elle altérer la réalité ?

-

Le document est- il précis ? Est-il crédible ?

MEFIANCE. Le vocabulaire est exagéré : « puanteur à peine supportable »,

« oeuvre grande et coûteuse »...

CONFIANCE. L’archéologie confirme le texte : on a retrouvé des traces du pavement des rues de Paris datant de la fin du XIIe siècle.

Le document confirme-t-il le cours ?

CONFIANCE. Le document confirme le cours : nous avons vu que, au Moyen Age, le sol des rues des villes était sale et très rarement pavé.

La biographie dit que l’auteur défend les prérogatives du clergé... mais le clergé n’est pas impliqué dans le document. Cette information est donc inutile !

Aucune information de ce genre n’est mentionnée.

Les sources d’une chronique sont très variées et on ne connaît pas la source exacte de cet extrait : ce pourrait être un motif de méfiance.

Toutefois, la clé informative du document dit que l’archéologie confirme le texte de Rigord : il n’y a donc plus de raison de se méfier !

La définition de « chronique » se trouve dans le manuel, au dossier 110. Comprendre le vocabulaire utilisé est primordial !

Rien ne dit qu’il était à Paris au moment des faits, d’autant qu’il est originaire du sud de la France.

Il peut y avoir deux motifs, même différents, pour la même question.

(13)

❖ Liste d’erreurs fréquentes et conseils

Forme

11.A. Je n’indique pas clairement si c’est un motif de confiance ou de méfiance.

 Commencer chaque justification en écrivant « CONFIANCE » ou « MEFIANCE ».

11.B. Je ne sépare pas clairement mes motifs de confiance et de méfiance.

 Consacrer un paragraphe à chaque motif de confiance ou de méfiance.

11.C. J’utilise un seul argument par paragraphe.

11.D. Je distingue clairement critique externe et critique interne.

 La critique externe concerne l’auteur et le contexte de production du document.

 La critique interne concerne le contenu du document.

11.E. Je précise quels sont « les faits ».

 L’auteur est acteur des faits : il était sur place.

 L’auteur est acteur de la bataille de Waterloo : il était sur place comme soldat de Napoléon.

Documents

11.F. Je dois distinguer clairement acteur, témoin ou contemporain.

 Acteur : est sur place et participe.

 Témoin : est sur place et voit, sans participer.

 Contemporain : a vécu à cette période, parfois au même endroit, mais sans le voir ; il a donc pu en entendre parler.

11.G. J’inscris la pertinence du document comme motif de confiance.

 Information inutile : si le doc. n’est pas pertinent, il n’y a pas de raison de le critiquer !

11.H. Je ne trouve pas / trop peu de motifs de confiance/méfiance.

 Au brouillon, noter la liste des dix questions à se poser.

 Essayer d’y répondre une par une.

11.I. Je ne développe pas assez mes motifs de confiance/méfiance.

 Exprimer chaque motif de confiance/méfiance, si nécessaire en recopiant la question (ex. : l’auteur est qualifié pour traiter le sujet).

 Illustrer chaque motif par un (des) élément(s) tiré(s) du document, de la biographie ou de la clé informative (ex. : c’est un peintre réputé).

Etude

11.J. Je ne fais pas référence au contenu du cours.

 Déterminer si le document confirme ou non le contenu du cours.

 Illustrer par des exemples précis tirés du cours.

(14)

Fiche 6. F

AIRE UNE RECHERCHE

I

NTERNET

Choisir les bons sites

o Les règles de critique de l’information sont toujours applicables sur Internet ! o Pour la fiabilité des sites, voir Fiche 5. Critiquer l’information.

Sites à privilégier

o Les grandes encyclopédies en ligne.

o Les sites officiels des institutions reconnues.

o Les journaux et magazines d’information réputés.

o Les blogs de spécialistes reconnus.

o Les vidéos mises en ligne par les sites précités.

o Beaucoup de sites possèdent une rubrique « Qui sommes-nous ? » donnant des informations sur ses auteurs. Une recherche Internet permet de s’informer de leur crédibilité.

Wikipédia

o Wikipédia est souvent fiable mais pas toujours. N’importe qui peut rédiger ou modifier une page existante. Les contributeurs corrigent souvent rapidement les erreurs grossières o Le site constitue souvent une bonne porte d’entrée pour se faire une idée générale du

sujet ; cependant, baser l’entièreté d’un travail sur Wikipédia n’est pas suffisant.

o Il faut être attentif :

• La page cite-t-elle ses sources ?

• Ces sources semblent-elles fiables ?

• Le site lui-même donne des pistes : « article de qualité » ; « ne cite pas assez ses sources » ; « référence nécessaire »...

o ! De nombreux blogs se contentent de faire des copiés-collés de Wikipédia. Méfiance…

Conseil

o Rédiger la référence bibliographique du site directement lors de sa consultation !

o Cela évite de devoir refaire toutes les références au dernier moment ; et de pouvoir retrouver facilement ce qu’on veut à nouveau consulter !

❖ Liste d’erreurs fréquentes et conseils

Sources

11.K. Je dois consulter des sources sérieuses et crédibles.

 Privilégier des encyclopédies, dictionnaires, journaux réputés…

 Eviter les blogs, vidéos ou sites personnels dont l’auteur n’est pas un spécialiste reconnu.

 Si je ne connais pas le site ou l’auteur, je me renseigne à leur sujet.

(15)

Fiche 7. R

EALISER UNE BIBLIOGRAPHIE

❖ Principes généraux de rédaction d’une référence bibliographique

o La référence d’un ouvrage s’écrit comme une phrase :

• Chaque élément est séparé des autres par une virgule.

• La première lettre de chaque élément est une majuscule.

• La référence se termine par un point.

o Ces règles de rédaction sont très codifiées... mais il existe plusieurs codes différents, d’un pays ou d’une université à l’autre.

o Il importe donc :

• De respecter les méthodes demandées par le professeur ou l’institution.

• D’utiliser un code unique et cohérent au sein d’un même travail.

Trouver les informations

o Dans un livre, ces informations se trouvent sur la page de garde et sur son verso. Le titre de couverture n’est en effet pas toujours complet et ne mentionne jamais certains éléments (lieu et date d’édition).

o Ailleurs, surtout sur Internet, il n’existe pas de conventions universelles pour la

« localisation » des informations sur les pages : en haut de page, en fin d’article, dans une marge... Il faut parfois un peu de recherche !

Organiser la bibliographie

o Par type de source (voir liste plus bas).

o Au sein de chaque type de source, par ordre alphabétique des auteurs.

o Si un auteur est cité plusieurs fois, on classe ses publications par date de parution.

o Les sources ne comportant pas d’auteur sont classées à la fin de la section.

Conseil

o Rédiger la référence directement lors de la consultation du livre ou de l’article !

o Cela évite de devoir refaire toutes les références au dernier moment ; et de pouvoir retrouver facilement ce qu’on veut à nouveau consulter !

❖ Liste d’erreurs fréquentes et conseils

(16)

Forme

11.L. Ma bibliographie est incomplète.

11.M. Ma bibliographie n’est pas triée / est mal triée.

11.N. Ma bibliographie ne respecte pas les principes de rédaction.

11.O. Mon texte n’est pas aligné à gauche et à droite.

11.P. Ma police d’écriture n’est pas uniforme (types, tailles, interlignes...

différents).

(17)

Types de références

A. Ouvrages généraux

o Initiale du prénom de l’ (des) auteur(s), suivie d’un point, puis nom en majuscules.

o Titre du livre, en italique.

o Eventuellement, titre de la collection, en minuscules et entre parenthèses.

o Eventuellement, tome, volume ou édition, en minuscules.

o Lieu d’édition, en minuscules. (S’il n’est pas mentionné, on notera « s.l. » [sans lieu].) o Eventuellement, éditeur ou maison d’édition, en minuscules.

o Date d’édition. (Si elle n’est pas mentionnée, on notera « s.d. » [sans date].) o Eventuellement, les pages de l’ouvrage spécifiquement utilisées.

M. PLANCHON, Quand la Normandie était aux Vikings. De Rollon à Guillaume le Conquérant, 2e éd., Condé-sur-Noireau, Ed. Charles Cornet, 1993, p. 45-96.

J. GERARD-LIBOIS et J. GOTOVITCH, Léopold III : de l’an 40 à l’effacement (Coll. Pol-His), Bruxelles, CRISP, 1991.

B. Dictionnaires et encyclopédies

Papier En ligne

o Titre de la notice, en italique.

o « dans » ou « in », suivi de la référence du dictionnaire ou de l’encyclopédie (selon les critères dans le point A. Livres ci-dessus).

o Numéro(s) de page où se trouve l’article.

o A la fin, si mentionné, initiale puis nom de l’auteur de la notice, en petites majuscules et entre parenthèses.

o Si mentionné, initiale et nom de l’auteur de la notice, en petites majuscules.

o Titre de la notice, en italique.

o « sur », suivi du nom du site, en italique.

o Date de la notice, avec date de mise à jour éventuelle.

o « en ligne », suivi du lien url du site, souligné.

o « consulté le », suivi de la date de consultation.

Bouddha, dans M. MOURRE, Dictionnaire encyclopédique d’histoire, t. I, nouvelle édition, Paris, Larousse-Bordas, 1996, p. 734.

Van Eyck (Hubert et Jan), in Encyclopaedia Universalis. Corpus, t. XVIII, Paris, Universalis, 1985, p. 600-602 (J.-P.CUZIN).

Afghanistan, sur Wikipédia, dernière mise à jour le 24 janvier 2018, en ligne https://fr.wikipedia.org/wiki/Afghanistan, page consultée le 01/02/18.

(18)

C. Monographies2

o Initiale du prénom de l’ (des) auteur(s), suivie d’un point, puis nom en majuscules.

o Titre du livre, en italique.

o Eventuellement, titre de la collection, en minuscules et entre parenthèses.

o Eventuellement, tome, volume ou édition, en minuscules.

o Lieu d’édition, en minuscules. (S’il n’est pas mentionné, on notera « s.l. » [sans lieu].) o Eventuellement, éditeur ou maison d’édition, en minuscules.

o Date d’édition. (Si elle n’est pas mentionnée, on notera « s.d. » [sans date].) o Eventuellement, les pages de l’ouvrage spécifiquement utilisées.

M. PLANCHON, Quand la Normandie était aux Vikings. De Rollon à Guillaume le Conquérant, 2e éd., Condé-sur-Noireau, Ed. Charles Cornet, 1993, p. 45-96.

J. GERARD-LIBOIS et J. GOTOVITCH, Léopold III : de l’an 40 à l’effacement (Coll. Pol-His), Bruxelles, CRISP, 1991.

D. Articles de revue ou de journal

Papier En ligne

o Initiale et nom de l’auteur de l’article, en petites majuscules.

o Titre de l’article, en italique.

o « dans », suivi du nom de la revue ou du journal, en italique.

o Eventuellement, tome et/ou numéro de la revue ou du journal.

o Date de la revue ou du journal.

o Page(s).

o Si mentionné, initiale et nom de l’auteur de l’article, en petites majuscules.

o Titre de l’article, en italique.

o « sur », suivi du nom du site, en italique.

o Date de l’article, avec date de mise à jour éventuelle.

o « en ligne », suivi du lien url du site, souligné.

o « consulté le », suivi de la date de consultation.

D.BERNS et M. DE MUELENAERE, La crise de la dioxine ébranle l’économie belge, dans Le Soir, n° 141, 19-20 juin 1991, p. 1.

L. MARCHAND, Turquie : quand la liberté de la presse est ciblée, sur Ouest France, 13 novembre 2015, en ligne http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/

2015/11/13/turquie-rsf-liberte-de-la-presse-twitter-15042.html, page consultée le 21/10/2017.

(19)

E. Vidéos (films, documentaires, vidéos partagées…)

Papier En ligne

o Initiale et nom du/des réalisateur(s), en majuscules.

o Titre du film, en italique.

o Pays de réalisation.

o Société(s) de production.

o Date de sortie.

o Durée (en minutes).

o Si mentionné, initiale et nom de l’auteur de la vidéo, en petites majuscules ( ! à distinguer du nom du contributeur qui la met en ligne !)

o Si mentionné, titre de la vidéo, en italique ( ! privilégier le titre inscrit dans la vidéo au titre de postage en ligne !).

o Si mentionné, date de réalisation de la vidéo.

o « sur » suivi du nom du site de partage.

o Si mentionné, « mis en ligne par » suivi du nom du contributeur ou de la chaîne.

o « en ligne », suivi du lien url du site, souligné.

o « consulté le », suivi de la date de consultation.

BLUTH, D. et GOLDMAN, G., Anastasia, USA, Fox Animation Studios, 1997, 94’.

G. D’IMPERIO et V. MONNET, Amasoja. La colère du Brésil, Suisse, Freeproduction - Geneva, 2005.

U.BIMAR,Richard Coeur de Lion et la Troisième Croisade, 2017, sur YouTube, mis en ligne par CONFESSIONS D’HISTOIRE, 17 novembre 2017, en ligne

https://www.youtube.com/watch?v=ij40yESX1qM, page consultée le 24/11/2017.

F. Images (carte, photo, caricature...)

o Si mentionné, initiale et nom de l’auteur du document, en petites majuscules.

o Si mentionné, titre du document, en italique. (S’il n’est pas mentionné, on notera « sans titre ».) o « dans », « in » ou « sur », suivi de la référence du livre, dictionnaire, revue, site Internet...

dont il est extrait (selon les critères des points précédents).

o NB : si le document ne mentionne ni auteur ni titre, on notera simplement « Document extrait de... » suivi de la référence du livre, dictionnaire, revue, site Internet... dont il est extrait (selon les critères des points précédents).

Coupe d’un paysage d’un Condroz, in Atlas des paysages de Wallonie, t. III : Le plateau condrusien, Namur, CPDT, 2010, p. 41.

F. VOGEL, Le barrage du Glen Canyon en Arizona, in A. DEVILLARD, Le Colorado, visions d'un fleuve en péril, sur Sciences et avenir, 18 juin 2016, en ligne https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-

durable/le-colorado-visions-d-un-fleuve-en-peril_18713, page consultée le 31/10/2017.

(20)

2. C OMMUNIQUER

L’expos é oral

Fiche 8.

LE SCHEMA HEURISTIQUE

❖ Placer l’élément central

o Il est le sujet du schéma, dont partent et où aboutissent toutes les informations.

❖ Hiérarchiser l’information

o Du centre partent les éléments principaux ; puis, de chaque élément, ses propres éléments essentiels, etc..

o Plus on s’éloigne du centre du schéma, plus les informations sont précises et détaillées.

o Chaque branche peut être de taille différente selon son nombre d‘informations.

Utiliser des codes visuels

o Les couleurs organisent déjà l’information : soit par branche, soit par niveau hiérarchique.

o D’autres symboles peuvent faire ressortir une hiérarchie de l’information :

• MAJUSCULES / minuscules.

Gras / gras italique / romain / italique /

• Encadré / encadré en pointillés / souligné / souligné en pointillés / simple.

❖ Etre lisible au premier coup d’œil

o Les éléments principaux doivent ressortir clairement.

o Des mots-clés sont plus clairs que de longues phrases.

o Tous les éléments textuels doivent être inscrits horizontalement.

o Chaque branche du schéma doit être clairement séparée des autres.

o Une flèche / trait ne peut traverser un autre trait ou un autre élément.

Réaliser une légende (si nécessaire) avec :

o Les codes de couleurs.

o Les symboles.

o Les informations pour lesquelles on manque de place dans le schéma lui-même.

o Les compléments d’information.

Exemple

(21)

Fiche 9. L’

EXPOSE ORAL

La présentation projetée

Elle comporte :

o Le plan de l’exposé (similaire à celui du travail écrit).

o Les titres des différentes parties de l’exposé.

o Des mots-clés permettant de suivre le développement.

o Des images, cartes, courts extraits audio ou vidéo, citations (avec leur référence)...

exploités et analysés.

Références des documents utilisés

o Soit la référence complète sous chaque image (mais un peu envahissant lorsqu’il y en a plusieurs sur une même page).

o Soit une référence abrégée sous l’image (site, journal…) et la référence complète en fin de présentation.

Exploiter les documents

Les images, vidéos… ne sont pas de simples ornements. Les documents doivent être utiles ! o Portraits de personnages : les présenter brièvement.

o Cartes : montrer les zones concernées, commenter les mouvements.

o Photos : identifier les personnages, attirer l’attention sur les détails importants.

o Caricatures : identifier les personnages, expliquer le sens du dessin.

o Extraits audio ou vidéo : commenter les moments-clés.

La présentation orale

o Ne pas lire ses feuilles ni la projection ! Regarder l’auditoire accroche davantage l’attention.

o Suivre le plan de la présentation projetée, qui sert de support visuel.

o Ne pas réciter le texte écrit. L’oral demande une manière de parler plus vivante.

• Changements de rythme.

• Mise en valeur des points importants.

• …

Exposé de groupe

o Si l’exposé se fait en groupe, répartir la parole entre les différents membres afin de donner du rythme.

o Chaque membre doit maîtriser l’ensemble du sujet pour répondre aux questions éventuelles.

(22)

Se préparer

o Répéter en se chronométrant, afin d’adapter la durée si nécessaire.

o Tester la présentation à l’avance sur le matériel qui sera utilisé le jour de l’exposé.

Etre lisible et visuel (voir fiche 30)

❖ Liste d’erreurs fréquentes et conseils

Forme

21.A. Je lis mes feuilles ou ma présentation projetée. / Je ne maîtrise pas mon sujet.

 Répéter l’exposé jusqu’à sa maîtrise, afin de parler avec un ton naturel.

21.B. Mon exposé n’a pas la durée demandée.

 Répéter l’exposé en chronométrant, afin d’en adapter la durée si nécessaire.

21.C. Le plan de mon exposé ne suit pas celui de la présentation projetée.

21.D. La présentation projetée ne comporte pas de documents visuels.

 Utiliser des photos, cartes, caricatures, extraits audio ou vidéo… pour animer l’exposé.

21.E. Mon exposé n’analyse pas les documents projetés.

 Utiliser les documents comme supports visuels : montrer les zones importantes sur les cartes, identifier les personnages sur les photos ou les caricatures, commenter les vidéos…

21.F. J’oublie de mentionner la référence des documents projetés.

 Indiquer l’origine du document sous ou dans un coin de l’image.

 Inscrire la référence complète en fin de présentation.

21.G. Mon exposé manque de rythme.

 Changer de rythme : marquer les transitions, insister sur les points importants…

 Prévoir des « pauses » dans l’exposé : analyses d’images, courts extraits audio ou vidéo…

21.H. La parole n’est pas bien répartie entre les différents intervenants.

 Changer régulièrement d’intervenant ; au moins lors de chaque partie de la présentation.

21.I. Ma présentation projetée ne fonctionne pas.

 Tester la vidéo à l’avance sur le matériel qui sera utilisé le jour de l’exposé.

(23)

T ABLE DES MATIERES

1. QUESTION ET HYPOTHÈSES DE DÉPART ... 2

FICHE 1. IDENTIFIER LE FAIT SOCIAL ... 2

FICHE 2. FORMULER UNE QUESTION DE RECHERCHE ... 3

FICHE 3. CONSTRUIRE DES HYPOTHÈSES ... 4

FICHE 4. OBSERVER LA RÉALITÉ SOCIALE ... 5

FICHE 5. CRITIQUER LINFORMATION ... 8

FICHE 6. FAIRE UNE RECHERCHE INTERNET ... 14

FICHE 7. RÉALISER UNE BIBLIOGRAPHIE ... 15

2. COMMUNIQUER ... 20

FICHE 8. LE SCHÉMA HEURISTIQUE ... 20

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