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APPORT VOLONTAIRE ET ACCEPTATION DU TRI SÉLECTIF COMME DÉTERMINANTS DE LA QUALITÉ DE GESTION DES DÉCHETS MÉNAGERS À BACAU (EST-ROUMANIE).

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APPORT VOLONTAIRE ET ACCEPTATION DU TRI SÉLECTIF COMME DÉTERMINANTS DE LA QUALITÉ DE GESTION DES DÉCHETS MÉNAGERS

À BACAU (EST-ROUMANIE).

N’TAIN Yemou Jeanne Enseignant chercheur

Université Abobo-Adjamé, Côte d’Ivoire UFR- Sciences et Gestion de l’Environnement

E-mail:

ntainjeanne@yahoo.fr

RÉSUMÉ

Les déchets ménagers connaissent une évolution considérable depuis quelques décennies. Les quanti- tés ne cessent de croître, tandis que la proportion des éléments naturels dégradables se réduit. Les consé- quences sont, entre autre, l’insuffisance, la saturation, sinon l’obsolescence des installations de traitement, la raréfaction des sites de décharge, la hausse des coûts et, finalement, la dégradation de l’environnement.

Pour qui veut préserver l’environnement et respecter la loi, la gestion des déchets ménagers est devenue une préoccupation majeure. Un tel processus ne peut se faire sans les premiers concernés, à savoir, les ménages. Les bénéfices attendus d’une gestion moderne et globale des déchets municipaux sont d’ordres écologiques, économiques et sociaux.

Dans ce contexte, nous avons réalisé dans les ménages de Bacau (Roumanie), une étude relative au rassemblement des déchets en un point de col- lecte et au tri sélectif réalisé par les ménages.

La méthode utilisée est l’échantillonnage par quota. Nos résultats montrent que l4attitude des ménages de notre étude constitue une contribution significative à lamélioration de la gestion des déchets ménagers dans leur commune, et par voie de conséquence à l`amélioration du paysage environnemental.

Mots-clés : Déchets ; Gestion ; Apport volontaire ; Déchets ménagers ; Pré collecte ; Tri sélectif.

ABSTRACT

Household waste has been increasing considera- bly for recent decades. Indeed, while the quantities of waste are increasing, the proportion of naturally de- gradable elements is being reduced. The aftermaths are, among other things, the insufficiency, saturation, or obsolescence of processing facilities, the rarefac- tion of landfill sites, the rising costs and, ultimately, the degradation of the environment. Consequently, the management of household waste has become a major concern for those who want to preserve the environment and respect the law. Such a process cannot be done without the first concerned by this issue, namely, households. The expected benefits of a modern and comprehensive management of muni- cipal waste are the improvement of environmental, economic and social conditions.

To that extent, our study was aimed to achieve in the household of Bacau (Romania), the collection of waste in piling sites and proceed to a selective screening by households.

The method used was quota sampling. Our results showed that the behavior of households in our study was a significant contribution to better the manage- ment of household waste in their community, and therefore to improve the environmental landscape.

Key words : Waste Management ; Voluntary Contribution ; household waste ; pre-collection ; selective screening.

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INTRODUCTION

Depuis quelques décennies, la production des dé- chets a augmenté de façon exponentielle (Le Bozec, 2007 ; Glachant, 2006,). Des études réalisées par Nest (1991) cité par (Onibokun, 2002) indiquent que chaque habitant produit quotidiennement plus d’un Kg de déchets, notamment des déchets ménagers.

Les quantités de déchets ne cessent d’augmenter en raison de la croissance continue de la population avec son corollaire de diversités de modes de vies.

Le coût de traitement des déchets, par incinération ou par enfouissement augmente concomitamment (Gauthier, 2006). Ces contraintes font que l’élimination des déchets ménagers constitue un enjeu majeur pour les autorités des communes et des districts. Or, il est bien connu que la production de déchets constitue, à double titre, une pression sur l’environnement. Elle est en effet, cause de pollution et d’appauvrissement des ressources. Une collecte partielle ou insatisfaisante des déchets, conduit à la prolifération de décharges sauvages, des odeurs nauséabondes, à la proliféra- tion de mouches et des rongeurs, à une importante accumulation de matériaux inertes, à un taux élevé de papier et de cartons etc. (Sané, 1999; Diarra et Togola, 1997). Réduire cette pression consiste à minimiser l’impact des déchets, ce qui relève de la responsabilité, à la fois des producteurs et des consommateurs. La politique intégrée des produits (PIP) prônée par la Commission Européenne (INSEE, 2007) relève de cette préoccupation. En effet, elle préconise l’examen de toutes les phases du cycle de vie d’un produit (fabrication, utilisation, élimination) pour cibler les actions sur les phases dont l’efficacité peut être significativement améliorée.

De la collecte primaire au traitement, la chaîne de gestion des ordures ménagères est complexe et comporte de nombreuses interconnexions (sociales, administratives et politiques).Il s’agit désormais de converger les positions gouvernementales vers une participation accrue de la population. Cela implique l’adhésion des producteurs de déchets, notamment les ménages, tant au niveau de la pré collecte que du tri depuis les menages jusqu’au point de dépot des déchets ménagers.

Le présent travail qui met en exergue quelques facteurs déterminants de la gestion des déchets ménagers, s’inscrit dans le processus d’intégration

de la Roumanie dans l’Union Européenne. Pour sa réalisation deux d’hypothèses ont été émises. Elles sont libellées comme suit:

1- l’apport des déchets à un point de collecte par les ménages entraîne une bonne gestion des déchets solides ménagers.

2- l’acceptation du tri sélectif à la source (dans les ménages) participe d’un esprit civique influen- çant positivement la gestion des déchets solides ménagers

MÉTHODOLOGIE

La présente étude a été réalisée dans le dé- partement de Bacau, à l’Est de la Roumanie. Chef lieu de département, la ville de Bacau couvre une superficie de 6,621 km2 et une population estimée à 175 921, au dernier recensement de 2002. Notre espace d’étude, s’étend uniquement sur le périmètre communal de la ville de Bacau. Les enquêtes sont menées dans les localités suivantes : Centru, Gara, Banca Nationala, Mioritei, Bistrita Lac, Orizont, Re- publicii, Izvoare, Tache, Cfr et Serbanesti.

Après la recherche documentaire portant sur la gestion des déchets dans la localité de Bacau, un questionnaire sur la politique de gestion des déchets ménagers, la sensibilisation des populations aux mé- thodes de gestion des déchets ménagers en vigueur, l’implication et la participation des populations, ont été des facteurs déterminants dans la conduite de cette étude. Le questionnaire élaboré en français est traduit en roumain. Pour son administration, les étudiants du laboratoire ont été formés comme en- quêteurs pour nous aider dans cette tâche.

Relativement à l’échantillonnage, nous avons adopté la méthode des quotas. Afin d’obtenir un échantillon assez représentatif de la population mère, nous avons adopté un taux d’échantillonnage de 1/154. Cela signifie qu’un sujet de l’échantillon représente 154 individus de la population.

La taille de l’échantillon sur lequel porte l’étude est établie à 400. Cet échantillon est homogène en ce qui concerne la situation sociale (il s’agit des ménages), le lieu de résidence (la commune de Bacau). Le traitement statistique a été effectué par le logiciel Excel.

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RÉSULTATS

Il s’agit ici de présenter les différents niveaux de résultats relatifs à l’enquête ménages.

● ANALYSE DES RÉSULTATS

L’apport des déchets au point de collectes par les ménages comme contribution à une bonne gestion des déchets ménagers.

Ce chapitre concerne l’hypothèse I. Elle a trait à la connaissance et à l’identification des sites et coffres à déchets ménagers. L’enregistrement des réponses des sujets a permis d’établir le tableau 1 (cf. annexe p.12).

L’analyse du Tableau1 nous indique que 74,75 % des ménages de Bacau connaissent

l’existence de sites et de coffres à déchets mé- nagers dans leur quartier, contre 15,15% qui ne les ont pas identifiés. Cependant 11% de cet échantillon ignorent l’existence même de ces sites et coffres.

L’acceptation au tri sélectif et le mode de gestion des déchets solides ménagers.

Ce chapitre vise l’hypothèse II. Pour sa vérification, elle a été subdivisée. Les réponses des sujets interro- gés sont consignées dans les tableaux 2 et 3.

● Analyses des résultats

Répartition des sujets en fonction du tri sélectif

L’analyse des réponses des ménages interrogés ont permis d’élaborer le tableau2 (cf. p.12)

Les résultats de l’enquête ménages indiquent que 51,25% de notre échantillon procèdent à un tri sélectif, contre 48,50% qui ne s’y consacrent pas.

Type de tri sélectif

Les réponses des sujets se présentent dans le tableau 3 (cf. P12).

L’analyse du tableau 3 indique qu’environ 51% du tri sélectif concernent celui des plastiques, ensuite le tri des bouteilles en verres (15,05%), puis celui des journaux (11,65%).

Lieu de dépôt des déchets avant évacuation

Les réponses des sujets sont consignées dans le tableau 4 (cf. P.13).

L’analyse du tableau 4 montre que 58,75% des ménages interrogés déposent leurs déchets dans leur cuisine avant transfert dans un coffre.

Répartition des sujets possédant une poubelle

Les résultats du tableau 5 (cf. P.13) montrent que 96,5% des ménages interrogés possèdent une poubelle chez eux.

Quel est l’état des poubelles des ménages ? Réponses des enquêtés en fonction de l’état des poubelles utilisées

L’analyse du tableau 6 (cf. P.13) montre que 65%

des ménages possèdent une poubelle étanche. Ce sont des poubelles avec couvercle donc fermées, contre 32%.

Quelle est la taille des poubelles utilisées par les ménages interrogés ?

Répartition des sujets en fonction de la taille des poubelles utilisées

Les résultats du tableau 7(cf. P.14) montrent que 57% des ménages interroges possèdent des pou- belles de taille comprise entre 0 et 10 litres, 22,5%

entre 10 et 20 litres.

Répartition des sujets utilisant les sacs poubelles

Les résultats du tableau 8(cf. P.14) indiquent que 95% des ménages interrogées utilisent des sacs poubelle contre seulement 5%.

DISCUSSION

Les déchets urbains posent un problème envi- ronnemental très préoccupant tant pour les pays développés que ceux en développement. Si l’on se limite, dans une première étape, aux seuls déchets domestiques (ordures ménagères) les chiffres rele- vés semblent effrayants. En effet, la production des ordures ménagères collectées par les municipalités

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revient en milieu urbain à une production moyenne d’ordures ménagères de 0, 48kg par habitant et par jour à Tunis (Aouij-Mrad, 1998), alors qu’elle est de 20 kg par personne par an au Nigeria (Onibokun, 2002) et 1,5 kg par jour en Algérie (Wassila, 2008).

Dans certaines capitales africaines, moins de 30

% des déchets sont évacués. Aujourd’hui, avec le système de décentralisation, l’enlèvement des or- dures ménagères est même perçu comme le plus

«municipal» des services urbains et tout responsable local joue une partie de sa crédibilité sur les résultats qu’il obtient dans ce domaine. Avec la croissance urbaine rapide, l’organisation et le financement de la gestion des déchets sont des équations de plus en plus difficiles à résoudre pour les municipalités. Avec l’urbanisation croissante, les villes génèrent de plus en plus de déchets avec en plus une modification de la structure de ces derniers (Haouaoui et Loukil, 2009). On note une nette régression de la proportion biodégradable des déchets au profit d’une part de plus en plus grande des plastiques et des maté- riaux synthétiques. Le défi est d’envergure pour les villes notamment ceux des pays en développement qui manquent de moyens et ne peuvent s’offrir les solutions techniques des pays industrialisés. Ces données témoignent de l’urgence d’assurer des ser- vices de gestion adéquats. Les politiques publiques doivent être rénovées et devenir plus offensives face à l’invasion des déchets. De nouvelles pratiques, de nouveaux modes de financement, de nouvelles activi- tés économiques liées à la gestion des déchets, sont à développer. La recherche d’un environnement plus sain appelle tous les acteurs de la vie quotidienne à réfléchir à leurs actes de consommation, y compris lorsque cette consommation semble être finalisée (Morana, 2005).

Pendant longtemps, l’accent a été porté essen- tiellement sur les aspects techniques, économiques et financiers, au détriment du volet social qui impli- que les populations elles-mêmes. Meriaux (2005) souligne que les moyens techniques qui prétendent assurer la maîtrise des déchets ont surtout cherché à déposséder le citoyen de toute pertinence et de tout sens de responsabilité. La consommation, présentée comme un levier économique essentiel doit rester un moyen parmi d’autres pour permettre l’épanouissement de l’individu. Pour ce faire, il doit être encouragé et aidé dans l’orientation de ses choix avec une perspective d’élévation de sa dignité.

Une étude menée au Burkina Faso par (Benra- bia, 2006), montre que pour la majeure partie des ménages (20% et 51%) sur lesquels l’étude a porté, le service d’enlèvements est effectué par apports volontaires aux bacs ; par contre à Accra, la plus grande partie des déchets (71%) étaient collectée par apport volontaire. Pour l’auteur, une telle pratique semble indiquer un plus grand «civisme» en termes de distance parcourue pour le dépôt dans les bacs.

Les problèmes environnementaux ou non posés par les déchets, incitent les responsables publics, en France, depuis des années à revoir l’organisation des modes de traitement, en limitant dans un sens le rôle de la décharge, et développant, parallèlement aux approches préventives, les possibilités de valo- riser les différents résidus (Rumpala, 1999). Avec cette perspective, la collecte sélective recueille une attention croissante dans la question des déchets, et elle tend à faire figure de maillon fondamental du système de gestion des ordures.

La collecte sélective rend la gestion des déchets écologique, notamment, celle des déchets ména- gers. Il s’agit d’une approche qui vise à prendre en compte les impacts économiques, environnemen- taux et sociaux de la gestion de déchets comme le soutiennent Shmelev et Powell (2006). Ainsi, un ensemble d’obligations doit être mis à la charge des détenteurs, producteurs, transporteurs, exportateurs ou importateurs de déchets, ainsi que des personnes physiques ou morales chargées de leur élimination et ce, en vue de préserver le milieu et gérer, de la manière la plus adéquate possible, les activités liées aux déchets.

Une partie non négligeable de la solution de la gestion des déchets est dans la diversité des métho- des de valorisation. Or, Il n’y a pas de valorisation ou de recyclage sans une bonne récupération des produits à recycler, c’est-à-dire sans une collecte adaptée. Repéré pour les résidus qu’il a générés, chaque ménage est convié à s’intégrer d’avantage dans le circuit de gestion des déchets solides ména- gers. Le développement de ces pratiques suppose en effet une adhésion des populations qui touche non seulement le rapport qu’elles entretiennent avec leurs ordures, mais aussi tout un ensemble de relations avec les sphères institutionnelles, tant administrati- ves qu’économiques. Dans ce schéma, selon Barbier (1996), des pratiques qui ne sont pas forcément fami-

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lières, tel que l’apport volontaire, doivent pénétrer la vie quotidienne. Il s’agit pour chaque ménage de trier ses déchets chez lui pour ensuite les apporter aux bennes prévues à cet effet. Ainsi, la participation des populations par des comportements placés sous la bannière du respect environnemental s’adapte aussi à une dynamique économique fondée sur la crois- sance. Une telle participation préserve même cette dynamique économique en facilitant le traitement et l’élimination des marchandises arrivées en fin de vie. L’approche prévoit la mise en place, à la source de la production des déchets solides, de multiples actions ponctuelles s’inscrivant dans le cadre d’une gestion volontariste des déchets. Ainsi pour Chalot (non daté) selon une logique de «progressivité» du déploiement de la filière d’élimination à partir des espaces de production des résidus urbains, la col- lecte auprès des habitants/producteurs eux-mêmes est l’élément primordial. L’auteur soutient que cette

« pré-collecte » se confirme comme l’enjeu essentiel et tout à fait spécifique, et que ce « maillon » qu’est la pré-collecte est indissociable de celui du « nœud

» qui le relie au suivant, c’est-à-dire des conditions de regroupement et de transfert à une collecte et un transport plus classique dans leur organisation et leurs moyens.

Le même Chalot (op.cit.) précise que l’amont de la gestion des déchets ménagers repose en effet sur une intense mobilisation des acteurs du terrain ainsi que sur des évolutions essentielles dans les pratiques domestiques quotidiennes et les comportements in- dividuels et collectifs. Toute chose qui permet à Attar (2008) d’affirmer après l’avis du Conseil économique et social de France que la gestion des déchets mé- nagers doit être une responsabilité partagée.

Une telle responsabilité du tri sélectif à l’origine permet d’éviter la triste image de déchets en dépôt sur la route ou dans des sites illégaux, ou déversés dans les égouts ou encore enterrés dans des dé- charges à ciel ouvert, observé dans certaines villes (Hardoy et Satterwaite, 1992).

A Bacau, cette participation des populations qui vise à transporter leurs déchets ménagers depuis leur ménage jusqu’aux points de collectes, constitue un facteur déterminant dans la qualité de récupération des déchets et dans l’économie même du système de gestion.

En effet, à Bacau, 96,5% des ménages interro- gés possèdent des poubelles contre 3,5%. Il s’agit selon les ménages interrogés (65%), de poubelles étanches avec couvercle, donc fermées, contre 35%

des ménages avec des poubelles sans couvercle.

La majorité des ménages de notre échantillon (57%) possède des poubelles de taille comprise entre 0 et 10 litres, contre 22,5% possédant une poubelle ayant un volume compris entre 10 et 20 litres. Il s’agit égale- ment de populations qui utilisent des sacs poubelles (95% des ménages interrogés utilisent des sacs poubelle contre seulement 5%) en vue de faciliter le tri à domicile. Les résultats des données recueillies indiquent qu’après le tri effectué, les populations de Bacau (58,75%) déposent leurs déchets contenus dans les poubelles dans leur cuisine, avant transfert dans un coffre public.

Par la méthode d’apport, les populations de Ba- cau contribuent à améliorer la gestion de déchets ménagers dans leur commune. Même si un nombre important de ménages (15,15%) n’ont pas encore adhéré à la politique d’apport au point de dépôt, ces derniers reconnaissent avoir entendu parler de ces coffres, qu’ils n’ont pas encore identifiés.

A coté de ceux-ci, il convient de souligner l’existence de cette franche de la population non négligeable (11%) des ménages qui ignorent l’existence de coffres dans leur environnement. Ces populations peuvent être considérées comme faisant partie de celles qui déver- sent leurs déchets directement dans l’environnement.

Un effectif qui n’est pas très loin de celui relevé par Meunier-Nikiema (2007) à Ouagadougou: 11,1% des ménages déversent leurs déchets dans la rue, 8,3%

dans les fossés. Ces ménages, forcement producteurs des déchets constituent une source d’inquiétude re- lativement aux conséquences environnementales et sanitaires de ces modes d’élimination qui ne cessent de croître. Ces décharges non contrôlées sont une source de prolifération d’insectes, d’accidents d’enfants et des toxines spécifiques (Sharholy et al., 2008).

Ainsi, la qualité de la collecte par les ménages joue un rôle extrêmement important dans la qualité du tri qui en découlera ainsi que dans le processus de gestion.

La pré collecte par le tri a pour but d’influencer signifi- cativement le comportement des acteurs qui peuvent potentiellement contribuer à la gestion des déchets ménagers depuis la source, en modifiant le comporte- ment des ménages.

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Avant la mise en place de la technique du tri, les déchets ménagers de toutes sortes étaient mélangés puis ramassés au jour le jour. Ces déchets étaient ensuite déposés dans les décharges dont on connaît aujourdhui les effets néfastes sur l’environnement.

Cette pratique a fait place au tri sélectif. Il s’agit de la création d’un réflexe qui consiste pour le ménage à séparer les déchets selon leur nature. Le fait de don- ner naissance à un comportement de tri, participe au bien-être de la population dans son environnement.

Somme toute, la question est de savoir comment transformer l’usager en producteur-trieur et banaliser de nouvelles pratiques de tri.

Selon Chalot (non daté) le « tri à la source » apparaît comme une véritable priorité technique de la gestion des déchets. Pour lui, c’est sans doute un axe majeur d’une réflexion sur la préservation ou le développement de pratiques préventives d’évite- ment ou de valorisation in situ des déchets, comme alternative ou complément à la logique d’évacuation.

Elle s’explique par le fait que les déchets contien- nent de plus en plus de matériaux qui peuvent être considérés comme recyclables ou présentant un potentiel énergétique avantageux à la combustion (Benard, 1989). Ainsi ces méthodes trouvent des justifications environnementales. Cependant, leur assise économique et sociale quant à leur viabilité et capacité à intéresser les populations est apparue plus difficile à établir. De telles appréciations peuvent être retrouvées dans les bilans émanant de l’admi- nistration française de l’environnement de l’époque.

Selon le Secrétaire d’État à l’environnement, (1990) les collectes sélectives d’ordures ménagères préser- vent l’environnement en réduisant le prélèvement des ressources naturelles par réintroduction de matériaux collectés dans le circuit économique. Le tri sélectif est donc considéré comme une action positive pour l’environnement. Au delà de son impact environne- mental, l’absence de collecte selective contribue à la saturation des équipements de traitement des déchets à court ou moyen terme. Elles sont toutefois limitées par les contraintes de rentabilité parce qu’el- les requièrent une participation active des ménages qui consiste en un tri préalable à la source. Ainsi les aspects sociologiques ont été négligés au profit des avantages environnementaux voire économiques.

Cependant, l’approche sociologique met en avant les représentations des déchets et les comporte- ments des acteurs (Le Dorlot, 2005). Sont abordés

successivement l’évolution de la collecte sélective et surtout les principes du tri (quels sont les facteurs de participation et de mobilisation au geste du tri ?). La question du tri et de la collecte sélective (compré- hension du geste du tri, des facteurs d’influence des comportements face aux déchets et au tri) a mobilisé la plupart des recherches dans cette discipline. On peut citer les travaux sociologiques et/ou socio-éco- nomiques de Laredo et Barbier (1999), de Charvolin (1998) et de Maresca et Poquet (1994).

Une part importante de cette méthode est assurée par les ménages. A Bacau, les ménages interrogés procèdent déjà à un tri. Cette attitude des ménages offre l’avantage de réduire les masses à éliminer et semble par conséquent permettre de juguler les coûts à supporter Rumpala (op. cit.). Au plan moral, l’acte de tri à la source apparaît comme un moyen de responsabiliser le consommateur quant aux déchets qu’il produit. C’est donc la contribution des ménages qui doit permettre d’éviter le mélange inexploitable des ordures. Comme le soulignent les spécialistes en matière de gestion des déchets, lorsque les foyers, les entreprises et les collectivités trient leurs déchets, la porte du recyclage et de la revalorisation est ouverte. Car un déchet aiguillé vers la bonne filière de recyclage devient une « matière première », une

« ressource » qui peut ensuite être réintégrée dans un circuit de production. Le tri sélectif des déchets implique, de ce fait, le citoyen et concourt donc à le responsabiliser dans sa conduite environnementale.

Celui-ci trouve là un moyen simple de contribuer à la bonne gestion de sa collectivité et à la préservation de son environnement, en prenant conscience que ce geste individuel, aussi anodin soit-il, peut avoir des retombées globales.

L’application de ce précepte peut se faire selon deux modalités correspondant à des efforts de partici- pation différents de la part des populations (Bertolini, 1995). Dans le premier cas, la collecte sélective peut se baser sur l’apport volontaire, l’usager devant se déplacer vers des points déterminés où sont disposés des récipients spécifiques pour le ou les matériaux à récupérer, méthode qui est utilisée par les ména- ges de notre échantillon (74,75%). L’avantage, en termes de coûts, à priori est plus limité (puisqu’il y a moins de bornes, donc moins d’arrêts). Cette formule donne une collecte soignée puisque les matériaux sont bien triés (Miquel et Poignant, 1999). Dans le second cas, la collecte se fait de porte à porte, et

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son caractère sélectif dépend d’un tri à domicile, de plus en plus, selon les choix opérés par la collectivité locale concernée.

Ainsi, en réponse aux réglementations européennes encourageant le recyclage des déchets, la population roumaine particulièrement celle de Bacau adopte des comportements, des reflexes liés au tri sélectif et à l’apport des déchets au point de collecte. Certes, les dispositifs de collecte sont encore dans une phase de développement. Mais il est déjà possible de déceler dans cette orientation de gestion des déchets solides ménagers, l’installation de certains principes d’organi- sation, des principes qui sont de nature à faire évoluer les relations d’échange entre les sous systèmes éco- nomiques et administratifs et la composante sociale, à savoir les ménages. Même si 89,5% des ménages interrogés affirment ne pas être consultés lors de la mise en place de la politique actuelle de gestion des déchets à Bacau. Or, pour Rusé (2009) l’objectif des politiques de sensibilisation est de responsabiliser les différents acteurs et les amener à changer leurs comportements pour récupérer le maximum la matière en amont,qu’il s’agissent des collectivités, des entre- prises, des particuliers notamment les ménages. Pour l’auteur, c’est le comportement des populations qu’il faut modifier: les convaincre de changer leur mode de consommation.

CONCLUSION

L’étude relève que les populations de Bacau s’in- téressent à l’apport des déchets au point de collectes et au tri sélectif. Un tel résultat confirme nos deux hypothèses de travail selon lesquelles :

l’acceptation du tri sélectif à la source (dans les ménages) démontrerait d’un esprit civique influen- çant positivement la gestion des déchets solides ménagers.

L’apport des déchets à un point de collecte par les ménages entraînerait une bonne gestion des déchets solides ménagers.

Ce constat de l’attitude des ménages marque leur contribution à l’amélioration de la gestion des déchets ménagers dans leur commune, améliorant du coup leur paysage environnemental, et contri- buant également à l’utilisation plus judicieuse des ressources incorporées dans les biens de consom- mation. L’apport des déchets au point de collectes et le tri sélectif constituent une responsabilisation du citoyen, qui trouve là un moyen de contribuer à la bonne gestion de sa collectivité et à la préservation de son environnement.

La gestion des déchets ménagers gagne à réunir l’ensemble des acteurs, pour établir la chaîne du processus qui va de l’individu à l’industriel producteur de biens de consommation.

REMERCIEMENTS

Nous voudrons tout d’abord exprimer notre pro- fonde reconnaissance au Gouvernement Roumain (Roumanie) pour le programme de bourses Eugen Ionescu, né de leur propre volonté lors du sommet de la Francophonie en 2006. Programme rendu effectif et qui nous a permis de bénéficier de cette bourse.

Tout notre travail s’est déroulé au Laboratoire d´Ingénierie et d´Environnement de l’Université de Bacau. Nous tenons à remercier particulièrement le Directeur du Laboratoire, Monsieur le Professeur NEDEFF Valentin, Recteur de l’Université de Bacau, notre encadreur, qui, dès notre arrivée, n’a ménagé aucun effort pour nous mettre dans les conditions de travail, les plus adéquates.

Nos vifs remerciements à tous les membres du Département pour leur accueil, leur sympathie ainsi que leurs idées constructives.

Nous ne saurons oublier les Dr. Emilian M. et Dr.

Mirela P., nos fidèles collaborateurs pour leur sou- tien sans faille. Ils ont été d’un apport considérable dans la réalisation effective de notre stage. Merci Docteurs.

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(10)

ANNEXES : TABLEAU

Tableau 1: Répartition des sujets en fonction de l’identification des sites et des coffres/

Distribution of subjects according to the identification of sites and chests

Réponses Taille des

groupes Pourcentage Reconnaissances

des sites (1) 296 74,75

Non reconnaissances

des sites (2) 60 15,15

Ne savent pas (3) 44 11

Total 400 100

Tableau 2: Répartition des sujets opérant un tri/Distribution of subjects operating a sorting

Réponses Taille Pourcentage Pas de réponse 1 0,25%

Tri 205 51,25%

Pas de Tri 194 48,50

Tableau 3: Répartition des sujets en fonction du type de tri / Distribution of subjects according to the type of sorting

Réponses Taille Pourcentage

Tri des journaux (papiers) (1) 24 11,65 Tri des bouteilles en verre (2) 31 15,05 Tri des plastiques (3) 105 50,97

Autre (4) 6 2,91

Tri de 1 et 2 2 0,97

Tri de 1 et 3 7 3,40

Tri de 2 et 3 11 5,34

Tri de 2 et 4 1 0,48

Tri de 1, 2 et 3 14 6,80

Tri de 1,3, et 4 1 0,48

Tri de 1, 2, 3, et 4 3 1,46

Total 205 100

Tableau 4: Répartition des sujets en fonction du lieu de dépôt des déchets / Distribution of subjects according to place of waste disposal

Réponses Taille Pourcentage

Rue (1) 35 8,75

Cour (2) 52 13

Cuisine (3) 233 58,25

Devant la maison (4) 7 1,75

Autre lieu (5) 73 18,25

Total 400

Tableau 5: Répartition des sujets possédant une poubelle / Distribution of subjects with a garbage

Réponses Taille Pourcentage Possession

de poubelles 386 96,5

Non possession

de poubelles 14 3,5

Total 400 100

Tableau 6: Réponses des enquêtés en fonction de l’état des poubelles utilisées

Réponses Taille Pourcentage

Pas de réponses 12 3

Poubelles

avec couvercle 260 65 Poubelles

sans couvercle 128 32

Total 400

Tableau 7: Répartition des sujets en fonction de la taille des poubelles utilisées / Res- ponses of respondents according to the state of garbage used

Réponses (en litre) Taille Pourcentage

0-10 228 57

10-20 90 22,5

20-30 35 8,75

30-40 14 3,5

40-50 5 1,25

50-100 19 4,75

100-700 9 2,25

Total 400 100

(11)

Tableau 8 : Répartition des sujets utilisant les sacs poubelles / Distribution of subjects using gar- bage bags

Réponses Taille Pourcentage

Utilisation de sacs poubelle 380 95

Non utilisation de sac poubelle 20 5

Total 400 100

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