• Aucun résultat trouvé

Sur une application des fonctions elliptiques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur une application des fonctions elliptiques"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

X. S TOUFF

Sur une application des fonctions elliptiques

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 15 (1896), p. 262-266

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1896_3_15__262_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1896, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

[F8f]

SUR lIXfi APPLICATION DES FONCTIONS ftQ

PAU M. X. STOUFF.

Professeur à Ja Faculté des Sciences de Btrsamroiu

Dans un ellipsoïde à trais axe& inégaux » représenté par l équation

(3)

( 263 ) on suppose que

(2) 'ib* ~ a2H - c2,

o/z demande de trouver les lignes de cette surface qui, en chacun de leurs points, sont tangentes aux diago- nales du rectangle des axes de l'indicatrice de ce point.

En désignant par), et y. les deux racines, différentes de zéro, de l'équation

.T2 V2 Z*

a'2-\- p ' i2+ p ' c2-h p '

les lignes asymptotiques de l'ellipsoïde ont pour équa- tion différentiel le

dl

9 étant l'angle (imaginaire) que fait Tune de ces lignes asymptotiques avec une ligne de courbure, w l'angle que fait une diagonale du rectangle d^s axes de l'indicatrice avec la même ligne de courbure, on a

tangio =db i tangO,

et l'équation différentielle des lignes cherchées est, par suite,

dl ±idu

2- r X )( 62-f- A ) ( r2 H- X

Nous pouvons poser

X =(c2-—

En effet, les fonctions s», en, dn ainsi définies vé-

(4)

( 264 )

rifienl les relations fondamentales en prenant pour mo- dule k = i. L'équation (4) devient alors

du = ±: dv, d'où

u dtz v = a,

a étant une constante

/

dsnu r dsnv

— » v = I — » y/i — sn4w ^7 y/i — snH>

On sait, d'après le Calcul intégral de Bertrand (p. 569) que la relation précédente équivaut à

( 5 ) sn2w -r- sn2p -f- m sn2 u s n2c = /?? — isnu sn c sn ^ sj 1 — m2.

On déduit aisément de (5) les équations en coordonnées rectilignes des courbes cherchées, d'après les relations faciles à vérifier

sn u sn r = 4-> *n2 £* H- sn2t> = ^ — •

b ô2—a2

D ' a p r è s ( 3 ) , e n t e n a n t c o m p t e d e ( 2 ) e t e n p o s a n t

( j ) devient alors

/ / ai + t.2\ 2 (a2 C2y

K'

4

—T-)=

(

-T-

I &2 * J

L'équation (6) représente une surface de révolution : son second membre est le produit de quatre facteurs linéaires réels, et peut se mettre sou* une forme remar-

(5)

quable et avantageuse pour la discussion. En posant m = sincp, ^ = tangO, le second membre de ( 6 ) devient

C s i

, sin*oUang6 — t a n g | j tango — tang ( | -+- ~\

X |\ang0 - tang(^| -+- ^ J |~tang8 - tang ^2 +. ^ J f et, à l'aide d'identités trigonométriques élémentaires,

(a2—c2)2 sincp sin(<p — 49) { ^TÔ ' (6) donne alors

2_f l 2 + c 24 .a 2~c 2 /sincp sin(cp — 46) (y) ;• _ _. „ _ ' Ô '

II est naturel de chercher à exprimer x, y, z en fonc- tion de 0. Par un calcul facile et ne présentant pas de circoustauces remarquables, on trouve

COS'2 6 -h\

C0S9.Ô— S

/ s i n cp s i n ( < p 2COS20 /sincp sin(cp

- 4 6 ) - 4 6 ) .

.r2

2COS26

'—• et -— sont donc racines d'une équation du second dog ré

On ne devra donner à 9 que des valeurs qui rendent réelles les racines de cette équation et toutes deux com- prises entre o et 1. On voit de suite que les conditions relatives aux résultats de substitution et à la demi- somme sont toujours remplies. Donc il suffit que

sin?p sin(o — 4®)^ o.

Ann. de Matliémat., 3e série, t. XV. (Juin 189G.) 18

(6)

( 266 )

y- devant être compris entre — i et -f- i, on devra avoir aussi

L'angle cp variant de o à 2TZ on aura deux cas à distin- guer. Si cp est moindre que 7:, 0 devra varier de y — — h y' Si cp est supérieur à TT, on fera varier 9 de y -\- — à 7 H—7^- Cela donnera dans les deux cas toute la

4 4

courbe. Pour cp = o, on obtient les sections cycliques delà surface. Les autres courbes sont fermées, analogues aux sections cycliques et admettent les plans cycliques comme plans diamétraux.

Références

Documents relatifs

La Géomé- trie analytique fournit des formules qui permettent de trouver cette équation en coordonnées rectangulaires, lorsqu'on donne l'angle cp que fait avec la partie positive

SURFACE A DOUZE POINTS SINGULIERS. Ces derniers seront î^éels si y. Nous savons déjà que cette surface contient les arêtes d'un octaèdre régulier. Toutes les droites qui

11 est nécessaire pour cela de rappeler les principes de la représen- ta lion sphérique des surfaces elles formules connues pour la détermi- nation des surfaces minima. Considérons

Si donc la courbe C est d'ordre inférieur à douze, elle est tout entière sur la sphère. Pour Ficosaèdre régulier, les courbes gauches du moindre degré sont du douzième degré.

En général, comme nous Pavons annoncé au début, les for- mules (6) font correspondre à tout point C un barycentre cyclique G qui varie avec lui, et réciproquement de façon

Donc, en résumé, les séries deviennent divergentes pour le point situé au delà du sommet où l'inclinaison de la tangente est - — î9 î (y étant l'inclinaison de la tangente au

— Soient (ApB^), (A^), (A^Bs; trois couples dépeints arbi- traires pris sur une même sphère; si, par les deux premiers points (A^B^),(m mène un cercle quelconque \ situé sur la

Pour reconnaître si un point P est le foyer d'une cyclique 2 du 4 ème ordre, on considérera ce point comme un cercle de rayon nul, on déterminera une conique M passant par ses