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Afghanistan, le pays où je suis née
mercredi 27 mars 2019, par Les élèves ENAF avec Monsieur Collegia
Afghanistan, le pays où je suis née
Je vais parler de l’Afghanistan, le pays où je suis née.
D’abord les langues.
Dans mon pays, il existe trente quatre langues ou dialectes. Les deux principales langues que l’on parle c’est le Dari et la Pashto, ce sont les langues officielles d’Afghanistan. Le dari (persan afghan, farsi oriental) est une variété du persan parlée en Iran, an Afghanistan et Tadjikistan. Le pashto aussi est une langue qui vient du persan, mais la différence avec le dari c’est que le pashto est la langue administrative de l’Afghanistan, c’est-à-dire la langue diplomatique (celle que les diplomates afghans parelent à l’ONU; Organisation des Nations Unies). Dans les villages d’Afghanistan on parle surtout pashto. Moi, je parle pashto. C’est une langue qui s’écrit à partir d’un alphabet arabe modifié (même si elle n’a aucun lien avec l’arabe) et qui contient aussi beaucoup de mots persans.
Le problème des filles et des femmes en Afghanistan
Le plus gros problème c’est que les filles afghanes ne peuvent pas aller à l’école. De toute façon, il n’y a pas beaucoup d’écoles en Afghanistan, les professeurs sont souvent absents car ils ont peur des talibans (qui n’aiment pas ce qu’on apprend à l’école, parce que l’école nous apprend des choses que les talibans n’aiment pas). Moi je n’ai jamais été à l’école en Afghanistan. J’avais très envie d’y aller. J’étais pas d’accord avec les talibans.
Quand j’étais là-bas je pensais que j’étais rien, que j’existais pas en fait. Même les autres filles pensent ça.
Dans mon village il y avait une école mais je n’avais pas le droit d’y aller, alors je rêvais de devenir une professeure. Je jouais avec ma petite soeur et ma copine à être le professeur. Je restais à la maison, j’aidais ma mère et ma grand-mère. Je crois que ma mère me disait que j’étais vive et que je comprenais très vite.
Aujourd’hui ma mère est très contente que ma soeur, mon frère et moi on travaille bien. Elle dit qu’elle n’a pas été à l’école et que nous on a de la chance d’y aller. Elle dit des fois qu’elle est triste de pas avoir été à l’école. Elle me dit aujourd’hui ce qu’elle pensait en fait avant, en Afghanistan, mais qu’elle ne pouvait pas dire.
Plus tard, si je travaille très bien, je voudrais aider les filles de mon pays à aller à l’école. C’est mon projet, j’aimerais travailler à l’ONU (Organaistion des nations Unies) et en partculier à l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Edducation, la Science et la Culture)
Niazy Khadeeja