• Aucun résultat trouvé

LA VALEUR NUTRITIVE LA VALEUR NUTRITIVE DES CHAMPIGNONS DES CHAMPIGNONS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "LA VALEUR NUTRITIVE LA VALEUR NUTRITIVE DES CHAMPIGNONS DES CHAMPIGNONS"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

LA VALEUR NUTRITIVE LA VALEUR NUTRITIVE

DES CHAMPIGNONS DES CHAMPIGNONS

CHAPON Audrey GOUTELLE Mylène

ROUSSON Camille

(2)

INTRODUCTION INTRODUCTION

• 80 % des français achètent régulièrement des champignons

• Quantité consommée en moyenne 4,7kg/an/ménage

Surtout des Basidiomycètes, champignons de forêts

Sauvage (cueillette) ou

culture (Champignons de Paris)

Culture de Champignons de Paris en cave

(3)

• Intérêt gastronomique important : Bolet

Boletus edulis

Chanterelle

Cantharellus cibarius

Lactaire

Lactarius deliciosus

Morille

Morchella esculenta

Champignon de Paris Truffe (Ascomycètes) Tuber aestivum

(4)

I- GENERALITES I- GENERALITES

1) La valeur nutritive1) La valeur nutritive

• Composition chimique en élément nutritif : besoin en énergie et en matériaux non

énergétiques

• Digestibilité des nutriments

(5)

2) La valeur énergétique 2) La valeur énergétique

• Teneur en :

Lipides : 1 g -> 9 kcal

Glucides : 1 g -> 4 kcal

Protéines : 1 g -> 4 kcal

• Champignons :

250 à 400 kcal / 100 g de matière sèche

25 kcal / 100 g de matière fraîche

(6)

Valeur énergétique ~ légumes verts :

 Teneur élevée en eau

 Faible proportion de lipides

Valeur énergétique de divers aliments pour 100 g

Aliments Kcal Kj

Haricot vert 25 104

Asperge 26 109

Champignon 35 146

Lait entier 65 272

Avocat 167 698

Agneau 339 1417

(7)

3) La part comestible 3) La part comestible

• Part comestible # part digestible

• Part digestible = part assimilée / part comestible

• Champignon : part comestible > ¾ du

produit  un des taux les plus élevés

(8)

Aliments Proportion comestible en %

Artichaut 36

Haricot blanc 49

Champignon de couche 79

Pomme de terre 79

Tomate 96

Part comestible de divers aliments

(9)

Champignons peu caloriques :

 Complètent ou rééquilibrent les

menus trop riches en lipides

 S’intègrent dans des régimes diététiques hypocaloriques

(10)

II- COMPOSITION CHIMIQUE II- COMPOSITION CHIMIQUE

DES CHAMPIGNONS

DES CHAMPIGNONS

INTERETS NUTRITIFS

INTERETS NUTRITIFS

(11)

1) L’eau

80 à 90 % en moyenne

• 50 % pour la Truffe Noire Tuberosum melanosporum

• 96 % pour les champignons les plus aqueux comme les Coprins Coprinus comatus

• « Légumes sauvages »

(12)

Teneur en eau de quelques aliments en

g /100 g

(13)

2) Les protéines

2 à 5 %

• Champignon = un des légumes les plus riches

• 10 fois moins que dans la viande mais plus de la moitié (50 à 70 %) digestibles

• « Viande végétale », « steak des bois »

(14)

Gruyère 27,5

Bœuf 20,2

Champignon 2

Haricot vert 1,6

Tomate 1,1

Pomme 0,2

Teneur en protéines de quelques

aliments en g / 100 g

(15)

• Les champignons contiennent tous les acides aminés essentiels

• Lysine et leucine sont les plus abondants en moyenne

• Les acides aminés soufrés (méthionine,

cystéine) sont généralement en faible

quantité

(16)

• Des tous les acides aminés, l’acide

glutamique et l’acide aspartique sont les plus abondants

• Chapeau riche en acides aminés libres

• La proportion dans le pied diminue avec

le stade de maturité

(17)

• Remarque : un homme de 70 kg devrait consommer près de 2,5 kg / j de Pleurotes Pleurotus eryngii pour couvrir les besoins

nutritionnels

conseillés

Pleurotus eryngii

(18)

3) Les glucides

• Second constituant du champignon après l’eau

• 40 % de sucres totaux sur 100 g de

matière sèche ou en moyenne 4 à 6 % sur 100 g de matière fraîche

• Digestibles à 85 %

(19)

Aliments (100 g partie

comestible Hydrates de carbone

Sucre 100

Champignon 4

Tomate 3

Viande et poisson 0

Teneur en hydrates de carbone de

quelques aliments (en %)

(20)

A/ Glucides assimilables ou solubles

• Sucres simples : glucose, mannose, disaccharide, thréalose

• Sucres complexes: glycogène

• Pied et chapeau

Thréalose = le plus abondant

Le champignon en est la seule source

Métabolisable par la thréalase, d’où des intolérances aux champignons suite à un déficit en cette enzyme

(21)

Glycogène

• Le champignon est le seul aliment non animal renfermant du glycogène, ce qui le rapproche du règne animal

• Teneur dans le champignon > teneur dans la viande ou le poisson

• Rôle dans la régulation de la glycémie

(22)

B/ Glucides non assimilables

• Représentés par les fibres alimentaires, nutriments non indispensables mais

conseillés pour le bon fonctionnement de l’organisme :

Substances cellulosiques

(polysaccharides, pectine, cellulose), hydrolisées partiellement par les

enzymes digestives

(23)

4) Les lipides

Moins de 1 % du poids frais et jusqu’à 20 % du poids sec

• Exemples :

 Lactarius deliciosus

7 % de la matière sèche

 Tremella fuciformis

0,2 % de la matière sèche

• Digestibles à 90 %

(24)

Composition lipidique de quelques aliments (% de matière sèche)

Oeufs 43

Lait 29

Champignons 3

Pomme de terre 0,7

(25)

• Toutes les classes représentées

Acide linoléique et acide linolénique

(essentiels) = 30 à 70 % des acides gras totaux

• Rôles des lipides dans notre organisme :

 Source d’énergie (1 g = 9 kcal)

 Sources d’acides gras essentiels

Véhiculent les vitamines liposolubles A, D, E et K

(26)

5) Les vitamines

• Indispensables à l’homme

• Agissent à faible dose

• Apport quotidien par l’alimentation

• Les champignons = source importante de vitamines

(27)

• Faible teneur en vitamines liposolubles (C et D)

• Richesse en vitamines du groupe B :

 B1 ++ = artichaut, épinard, chou-fleur

Vitamines Pour 100g de champignons

de couche

% des besoins

C 75 75 3 à 9mg 4 à 12 %

B1 1,6 1,3 0,12mg 8,30%

B2 1,6 1,6 0,5mg 31%

PP 16 13 4,9 à 5,8mg 34 à 40%

Besoins journaliers(mg)

(28)

B2 +++ :

- champignon de couche : 0,40 mg pour 100 g

- œuf entier cru : 0,34 mg pour 100 g

- abricot : 0,05 mg pour 100 g

B3 +++ :

- 2 fois plus que les légumineuses - Lentinus edodes : 54,9 mg pour

100 g de matière sèche

B12 +++ :

- formation d’hémoglobine et synthèse de l ’ADN

Lentinus tigrinus

(29)

6) Les minéraux

• 10 % dans la matière sèche

• Capture et concentration des éléments minéraux

• Riches en phosphore, potassium

• Présence de chlore, soufre

• Faible teneur en sodium

 menus chez les hypertendus

• Exemple : Helvella crispa : teneur en K dans la matière sèche : chapeau : 3,80 % ; pied : 1,95 %

(30)

7) Les oligo-éléments

• Rôle capital pour le métabolisme humain

• Indispensables à l ’homme :

Fer  hémoglobine, myoglobine, cytochromes

Cuivre et zinc  phanères et peau

Iode  constitutif des hormones thyroïdiennes

(31)

• Rôle important chez l ’homme :

Fluor  émail dentaire et trame osseuse

Cobalt  associé à la vitamine B12 (peau)

Chrome  régulation du métabolisme glucidique (diabétiques)

(32)

CONCLUSION CONCLUSION

Champignons = aliments basses calories

 Dans des menus de régimes diététiques

Champignons comestibles non pollués

Effets sur le transit

Mucilages + fibres =

lubrification du tube digestif + favorisation du travail

intestinal

Références

Documents relatifs

En classe les résultats sont moins spectacu- laires, l'intérêt est plus fugace, cependant il suffit de l'apport de quelques belles espèces pour que de.. multiples

Ne colorie que 4 champignons.. Ne colorie que

– textes de base permettant une réglementation spécifique des champignons sauvages. • Arrêté ministériel

Comme pour les drêches de maïs, les teneurs en EMAn ou le ratio EMAn/EB des drêches de blé sont variables et dépendent de la teneur en parois végétales (tableau 7) et, dans une

volatils du jus de rumen des animaux recevant le maïs cru et le foin normal avec celles des animaux recevant le maïs cuit et le foin condensé, nous observons une

Ophiostoma brunneo-ciliatum et Ophiostoma ips peuvent peut-être jouer un rôle dans les méca- nismes d’installation d’ips sexdentatus, par suite de leur agressivité

Les concentrations de glucides solubles dans la matière sèche des contenus sont, une heure après le repas, nettement plus élevées avec le régime à base

L’utilisation digestive et la valeur biologique des protéines des trois échantillons de blé ont été identiques, ainsi que l’évolution pondérale des trois lots