• Aucun résultat trouvé

NOTICES GÉNÉALOGIQUES

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "NOTICES GÉNÉALOGIQUES"

Copied!
332
0
0

Texte intégral

(1)

NOTICES GÉNÉALOGIQUES

(2)

GENÈVE, IMPRIMERIE AUBERT-SCHUCHARDT.

(3)

NOTItES

GENÉALOGIQUES

SUR LES

FAMILLES GENEVOISES

DEPUIS LES PREMIERS TEMPS JUSQU'A NOS JOURS

PAR

J.-A..GALIF'FE, C. G.

TOME S'ECOND

Deuxième édition revue et complétée

GENÈVE

CHEZ J. JULLIEN, LIBRAIRE-ÉDITEUR

BOURG-Dl-FOUR,~

1892

Tous droits réservés

(4)
(5)

. AVERTISSEMENT

L'impression de ce volumecommencée en1887a dtl être sus- pendue une première fois, la même année, à cause .de l'état de santé de mon père que Jes suites d'une attaque d'apoplexie tin- rent éloigné pendant plusieurs mois de ses études favorites. Dès que cela lui fut possibleilse remit à l'œuvre, mais tout travail de rédaction lui était devenu très difficile, aussi malgré l'énergie et la persistance inouïes qu'il déploya jusqu'à la veille même du jour où il fut frappé pour la seconde fois, et cette fois mortel- lement.Ie volume n'était-il que bien peu avancé quand il suc- comba le25février 1890.

Sachant l'importance qu'il attachait à là publieationde cette deuxième édition annoncée depuis longtemps, et considérant qu'il y avait un engagement pris vis-à-vis des souscripteurs, je n'hésitai pas à me charger à mes périls et risques de l'achève- ment de son œuvre. Je m'aperçus bientôt que la tache était plus difficile que je ne l'avais prévu, car bien que mon père eüt pré- paré la plus grande partie des articles, il en restait cependant un grand nombre dont il~'avaitpas eu le temps de s'oceuper.

J'eus.alors la bonne fortune de rencontrer un collaborateur aussicompétent qu'obligeant en lâ personne de M. Je Dr Picot, qui avait déjà fourni à mon père beaucoup de renseignements généalogiques pourla première partie de ce volume et qui vou- lut bien non seulement me prêter son concours éclairé pour le complément et mêmelarefonte totale de plusieurs notices, mais .encore me suppléer dans l'ennuyeuse corvée de la surveillance del'exécutionmatérielle d'une partie de l'ouvrage. Qu'il reçoive ici 1'exp,ession de ma profonde reconnaissance. Je désire remer- cier avec lui toutes les personnes qui ont eu l'obligeance de me

(6)

VI AVElt.'rISS}~M"'~N'r.

fournir des notes plus ou moins étendues relatives à quelques familles ou qui ont été devéritablescollaborateurs en se chal-- geant du travail de revision dequelques-uues do ces notices.

J'aiun peu modifiéle plan primitif del'œuvre, qui se bornait pour chaque famille aux générations genevoises, et toutes les fois que cela m'a été possible j'ai donné des généalogies eom- plëtes, ce que mes prédécesseurs11'avaient fait qu' exceptionnel- lement, mais j'ai eu soin d'indiquer toujours les sources aux- quelles étaient puisés mesreuseignemeuts, En revanche j'ai dû supprimer faute de place les «Notesdequelquesactespassés par desSuisses etdes étrangers 'ltl,01nentanéfnentàGenèue,» qui se trouvent dans la première édition. Cesnotesn'ont qu'un rapport très indirect avec le sujet, et l'auteur ne les avait jointes aux notices généalogiques genevoises que pour assurer la conserva- tion de renseignements intéressants dont la recherche lui avait eoütébeaucoup de travail.

La plupart des articles out été complètement refondus, mais quand cela a été possible le texte de la première édition a été reproduit littéralement; ces passages sont indiqués par des guillemets; - enfin l'ordre des familles a dû être modifié pour la seeondepartie du volume afin d'éviter des retards, les articlesétant imprimés au fur et à mesure de leur achèvement:

ce changement n'a donc aucune importance.

J'aurais désiré pour répondre à de uombreuses demandes, joindre àcevolume un supplément eomplétautjusqu'à ce jour les familles dont les articles sont contenus dansles tomes 1 et III, I'abondaneede la matière m'a obligéilrenoncer à ce projet pour le moment. Ce supplément formel-a un volume spécial et portera sur l'ensemble de l'ouvrage; je recevrai avec reconnais- saneedès à présent tous les renseignements qu'on voudra.bien mefOUl-nirpour que ce travail soit aussicompletque possible.

80 .Décembre1891.

(7)

PRÉFACE DE LA lIme ÉDITION

Depuis une vingtaine d'années déjà, ce second volume était épuisé. On ne pouvait l'acquérir que d'occasion, et pour un prix exorbitant. Aussi étions-nous assailli de demandes en vue de sa réimpression. Bien des amateurs n'achetaient lesNoticesqu'avec la perspective que la lacunese- rait comblée sans trop de retard. Cette première éditionproportionnéeau stocktrès réduit de l'ouvrage, n'en est pas moinsilla fois un travail très considérable, et un sacrifiee de piété filiale et nationale: d'autant plus qu'elle implique en quelque sorte l'engagement de remplacer les autres tomes au fur et à mesure qu'ils feront défaut.

Des versions plus ou moins légendaires ont circulé jadis sur les causes de la disparition prématurée de ce second volume: les uns ont prétendu que, dans un moment de mauvaise humeur, l'auteur s'était décidé à le supprimer par le feu. D'autres, plus sympathiques au publiciste national,

ft'ontpas manqué de soutenir que cet auto-da-fé avait eu lieu par ordre du gouvernement conservateur doctrinaire; comme si une autorité gene- voise quelconque avait pu s'arroger pareil droit, et Galift'e condescendre às'y conformer! La vérité stricte est celle-ci : encouragé parle succès du premier volume, l'auteur avait fait tirer un nombre beaucoup plus consi- dérable du second, etilen aurait été de même dessuivauts. Ce furent les vexations personnelles, prédites par ses amis, auxquellesilse vit en butte, et dont nous avons parlé ailleurs;puis les ennuis qu'il éprouva pour ses publications dans une faillite de librairie, qui le décidèrent à s'arrêter là, et 1 réduire l'édition entière desNoticesau nombre d'exem..

plaires adopté pour le tome1et pour leIII"qui venait de paraltre. Il ne reste donc de la douMe légende que Je DIode de destrucûonde quelques centaines d',xemplairesBûtflufnBrtliresdu tomeIl,sacrifice volontaire de quelques milliers de franes, qui eut lieu par ordre de l'auteur et pendant son absence du pays. L'ouvrage entier n'en continua pas moins à se ven- dre comme ci-devant. et même avec une augmentation de prix. Mais

(8)

PRÉFAOE.

comme on pouvait acquérir chaque volume séparément, le secondt bien ql.e toujours aussi nombreux queles autres, disparut beaucoup plus lite, parce qu'il est réellement beaucoup plus important au point de vue histo- rique et biographique, et qu'il contient en outre un-plus grandnombre de familles encore vivantes, dont la plupart ont d'ailleurs tenu àdonnerà l'auteur ce témoignage de sympathie.

A la rigueur donc, nous aurions pu nous borner à une réimpression pure et simple, au mot près, du volume épuisé, quitteà renvoyer sa revi- sionà une nouvelle édition de l'ouvrage entier,.. qui était également de- mandée. M.ais e'eütété dommage de ne pas utiliser dans une certaine mesore les découvertes que de nouvelles recherches ont pu réaliser pen- dant ce dernier demi-siècle, et de ne pasprofiter aussi de l'occasion pour compléter jusqu'à cejour les noticesarrêtées ent830des familles toujours vi,antes ou éteintes après cette date. On verra d'ailleurs qu'en outredes corrections inévitables et de l'addition de deux générations nouvelles, plusieurs articles ont subi un remaniemenf complet, - mais toujours le plus possible selonresprit, la forme et la méthode qui ont présidé à la composition de l'ouvrage alors que son initiateur était absolument seulà . l'œuvre. Nous avons d'ailleurs reproduit ses propres paroles dans les articles où celaa pu sefaire sans inconvénient. Nous prévoyons bien que cette fidélité de méthode n'aura pas l'approbation de tous les adeptes de- la oouvelle·méthodegénéalogique genevoise, à laquelle lestables et réper- toiresaeluell, notam,ment ceux confectionnés par feu M. Auquier sur les miDutes de notaires, permettent de fouiller, sans hésitation, les affaires privées les plus intimes des familles et des individus qui ont passé par Genéve,à quel titre que ce soit. Or, comme les généalogies de GaUtfe, auxquelles on reprochait naguère trop de prolixité et de détails (elles en CODt8oaieDt plus en effet qu'aucun ouvragegénéalolique connu;

jusqu'alors), outétécritiquées dernièrement au point de vue précisément opposé; 00 leur a même reproché de se borner à donner des «aper- çuslénéraul des familles,» nous considérons comme. un devoir de meUrale lecteprà même· de juger de la différence de procédé des deux éeo.,si toutefois ce terme est applicable à UD leDre historiolraphique qui,malgfé .son incontestable utilité, doit rester au second raog.

NouscomprenoDS parfaitement le charmé que peuvent trouver lesama-

.n

nombreux auj.ourd'hui, qui font leur spécialité de pareillesreeher-

(9)

PRÉFACE. IX

ehes, à disséquer chaque famille de façon ilpouvoir en otTrir· une repro- duction pour ainsi direphotographique; qui tienne rigoureusement compte de toutes les naissances, sans excepter celle des enfants mort-nés, avant baptême, en bas âge ou sans alliance; où toute date qui .nejoindrait pas au millésime l'indication précise du mois et dujour est considérée comme insuffisante; où tout acte civil, tel que mariage, divorce, vente, achat, donation, testament, eedieile, etc., doit être accompagné, non seulement de sa date précise d'an, mois et jour" mais encore de celle de l'acte nota- rié qui s'y rapporte, quand même cette date ne s'aeeorde presque jamais avec celle de l'événement lui-même; enfin qu'on se garde bien d'oublier les noms et prénoms des notaires, voire l'indication du volume de leurs minutes, malgré la concurrence parfois:écrasante queees noms,généra- lement assez bien portés, font à ceux de la famille hiographiée et de ses alliances. Nous aurions d'ailleurs d'autant plus mauvaise grâce à dédai- gner les minutes que c'estnotre prédécesseur qui, après avoir sauvé jadis une très grande partie de:ces documents d'une destruction certaine, aété le premier à les utiliser et à montrer ce qu'on/en pouvait tirer. Aussi,dès qu'on les considère comme indispensables pour lessiècles passés, ne com- prenons-nous pas bienpourquoi on n'en dit mot dans leXIXme où leur importance est certainement la même, malgré l'adoption du Code Napo- léon et du mariage civil.

Bien loin d'être opposé à des notices complètes, nous nous sommes appliqué, dans notre avant-propos du volume V(t884), à démontrer tout ce que des généalogies eonsciencieuses'peuvent fournir de données subsi- diaires aux sciences historiques, biographiques, archéologiques, bibliogra- phiques, économiques, statistiques, ainsi qu'à la connaissance des mœurs et des.idées du temps, parfois mëmeâ des notions plus directement avantageuses pour les intéressés. Enfin nous approuvons grandement que dans leur for intérieur, dans l'intimité du foyer, les familles connaissent leurs antécédents, jusque dans les' moindres 'détails, quels qu'ils soient, et qu'elles fassent lessaeriûces de temps ou d'argent nécessaires pour Se les procurer si cette'connaissance leur fait encore défaut. Ce n'est donc que sur la manière d'utiliser tous ces matériaux dans un ouvrage destiné au publie que l'ancienne.. méthode diffère de lanouveUe.

Moins,l'explorateur résiste à la tentation:d'étaler tout ce qu'iltrouve, de facon à donner aulecteur l'impression du complet absolu, et plusaussi

(10)

X PRÉFACE.

îlest' tenu ala plus rilOureuse sincérité, ainsi qu'à la plus Gonseieneieuse impal'tialitlSetélalité de traitement des familles dont il s'occupe, sans trahir desméoacementsou de$ préférences que le public, généràlement sceptique en pareille matière, ne serait, que trop porté à attribuer à des m·otifsintéressés, ou bien encore à une entente tacite avec les familles elles-mêmes. Or,OD ne saurait s'être occupé de recherchessénéal0li- qoes (etquine s'en est pas occupé plus ou moins de nos jours?)sans

savoir tout cequton doit infailliblemeut y rencontrer, et pour deviner combien, dans une profusion qui semble épuiser le sujet jusqu'à la lie,ila fallu s'ingénier à taire deschoses bien plus impertautes àCODnat-

"s,Bonseulement pour lesfamilles en cause, mais aussi pour les autres et pour le public en lénéral,que les détails que nous avons indiqués plus baut

AiDai,pour neciterque quelques exemples, un des premiers objets de la curiosité du lecteur, est la position sociale des familles et leschanse- meots qu'eUe a pu éprouver. Or comment la satisfaire, cette curiosité, quand on s'appliqlle systématiquement à garder le silence le plus absolu aur les métiers, les professions industrielles, commerciales ou autres, aussi utiles qu'honorables, mais que le préjugéconsidére comme d'un ordreinCérieur? A ce propos, nous observerons que ces indications sont précisément lespremièresque ron rencontre dans lesouvrlle~cénéalo- tiques, pnéralement beaucoup plus sommaires que les nôtres, des ean- tonsdela Suisse allemande. Nous considéronscomine plus rationnelle, surtout au point de vue historique, la méthode qui consisteàne rapporter absolument,alee l'état civil, que les charges ou fonctions officielles, puhliques des individus. Mais quelle figure feront alors les famillesqui pendant des siécles ntont produit que trés peu ou pas.un seulmapstrat ou employé? - et c'est probablement la majorité. Nous y comprenons naturellementa.lliles familles qui de père en fils ont préféré cultiver, en dehors de tOl1leattache officielle, leurs aptitudes seienlifiqu89, liUérai- res,artiatique8, phiJanlropiques,_ainsi que celles qui par système ne sont paI>80rties de lalie privée, et dans le nombre desquelles on compte des fllllilJesdela.pluihaute distinction, et dont la vie a cependant été aussi utile a:leun semblables que s'ils avaient revétu les..plus hautes dignités.

FM..iljuatetpJe le lec&eur n'emporte d'autre idée de ces léor.alopes que 1.fait quelssfamiU.qn'eUes concernent n'ont fourni autre chose,âleur

(11)

patrie pendant des siècles qu'une quantité prodigieosed'enfants, ou quelle ne doit pas être la surprise du lecteur studieux, avide des détails qu'il suppose devoir trouver dans toute monographie sérieuse de voir le silence si bien cardé qu'il n'y a pas mëme moyen d'identifier les personnages dont les faits et cestes ûgurent, sommairement au moins, dans nos moin- dres manuels historiques.

Il y a donc contradiction selon nous entre une prolixité de détails de ménagequ'on évite méme pour lesmaisons dynastiques ou souveraines, et une sobriété qui déconcerte le curieux qui espère à boo droit trouver dans les études généalogiques une succursale complémentaire de l'histoire.

Sans doute les faits à citer ne seront pas toujours agréables aux familles;

mais ici encore quelles sont celles qui ont le plus à en souffrir qu'elles le veuillent ou non,sice n'est celles qui ontjoué le rôle le plus marquant?

(Cette préface deM. J.-ll.-G.GaUlle n'a pas été terminée},

(12)
(13)

AVANT-PROPOS DE L'AUTEUR, 1890

«.Je n'avais annoncé que des Noticesgénéalociques :.ilme semble que j'âi tenu plus que je ne promettais, puisque j'ai donné de ,éritables généalogies d'un grand nombre de familles. Cependant.00 m'a reproch' des omissions dans quelques articles et trop de détails dans •quelques autres. Ces obsersatiens sont très spéeieuses, et je. crois devoirJrépon- dre, d'autant plus que la Préface et les préambules du premiervolume m'ont attiré des éloges auxquels j'ai été fort sensible. J'habite la eampa-

g~e, à deux lieues de la ville:il est impossible que j'aille, de porte en porte, solliciter les renseignements qui me seraient nécessaires pour faife des lénéalolies complètes de toutes les familles lenevoises; ma vie entière n'y sutlirait pas, et je trois pouvoir l'employer beaucoup plus utilement pour les autres et pour moi..même. Je. me suis donné inâni- ment de peine pour qu'il ne manquât rien aux articles qui intéressen; le plus personnellement mes souscripteurs, et je continuerai le travail pour eux. Quant aux lecteurs qui se contentent d'emprunter mon livre, je ne leur dois pas mes veilles, et je ne. conçois pas trop. ce qu'ils pourraient

e~ger de moi. D'ailleurs, je dois observer que les registres des nais..

sances et des mariages étaient souvent tenus de la manière la plus sean- dalease, lorsqu'ils étaient entre les mains des Pasteurs: lesunsécrivaient comme deschats; d'autres n'avaient aucune idée d'ordre et d'exactitude.

Une quantitéd'enfantsbaptisés nesont pas nommés ; souvent lenom de la mère est changé, quelquefois m.ême celui du père; souvent ils sont in- scrits dans d'autresmois, et même dans d'autres années. Aux mariases, les époux sont fréquemment enregistrés sans nom de père nide mère. 11 Ja donc forcément des lacunes, qu'aucun travail ne peutplui remplir; il yen a d'autres, pour .Jesquelles onyparviendrait. en, parcourant touteS

t

(14)

2 AVAlIT-PBOP08, 1830.

les minutes de tons les notaires. On peut, et l'on doit s'y soumettrepour

une

pnéalOiie particulière dont on a fait le prix; maisil serait absurde derentreprendre pour des gensqui ne le désirent peut-être.pas et qui.

aulDoins,ne l'ontpasdemandé.

«Qu'on ne me demande donc pas de faire trois cents fois cetravai~

pourun livre dont les frais.d'impressien ne me seront peut-être jamais remboursés. Tellesqu'eUes sont, cesNotices remplissent parfaitementle but que je me suis proposé, et qui embrasse quatre points principaux :

«i.Mettre à l'abri du feu un recueil qui m'a eoüté plusieurs années de rechercbes extrêmement laborieuses.

«Montrer à mes concitoyens les rapports de parenté qui les lient entreeux, et dimÎnùer par-là un peu de morgue d'un côté, un peu d'en-

'fiede l'autre. .

1.3- Faire connattre la position sociale des personnages dORt il est queslion~ns mes Matéri4Ute historiques; sous cerapport, les généale- ciesqueje donnemesemblent unsupplémenttout à faitneeessaire.

c .le Faciliter les recherches de pareRté, dans les cas de morts

i~t"et dans ceux.de riches étrancersseraientdisposésà faire du.bien' depauvres parents genevois(1).

cUn uODJme m'aéerit pour me témoignerses craintes sur lemal que jepourraisfaire en dimlguant l'oricinede chaque parrenu. S'il avait lu laPréface de mon premier volume, .il se serait épargné·cette peine peut-être ne lira-t-il pas davantage celle-ci;mais cenesera pasIDa Caules'il consenesesinquiétudes.

c quoi bonpublier ces origiBU? D'ailleurs, quipourrait remonter1 la-véritable? Jésus-Christ était fils d'un pauvre charpentier et d'une fe.me de sa classe; cependant, ceux qui nous en ont informés onteu sein deDOUSapprendre,en même temps, que )'unIll'autre descendaient cluroinaM. Il,alà-dedansUDe~Dplus belle et plos grande que les aLesIUuatratioDl étrangères n'ont rien" faire dans ceplan;je D'ai fait aàcuerecherche" cet égard, paree queM.lebarondeGreDUIs'en

••-partlculiêrem8lltoccupé,et queaes.M-agtIUJIt.bio~··doiY8llt

.. trou".eatretes mainsde tout amateurde notre 1ùatoire. C'estun .napd'..6rite trauceDdant,unvéritable . . tA6mMpnevoil, . . . Je . . -.-raiI&Ullictiflcilementqu'unpêintre delapalette.

(15)

AVANT-PROPOS, 1830. 3 théolol'Îens ordinaires ne le font voir. J'en ai profité, etje nedirai jamais que monsieur un tel descend d'un bOfJeif'on,ou d'un chift'onnier, si je ne puis ajouter que celui-ci descendait de quelque prince ou héros.Ce 'sera pour l'effet sur d'autres; car,pour moi, quoique, eu thèse générale, je préfère certainement la table d'un grand seigneur à celle d'un artisan, j'aimerais beaucoup mieux manger despommesde terre avec un brave charpentier que des truftes avec un Roi scélérat.J'aibeaucoup voyacé, et partout j'ai vu etfréquentédes gens de toutes les classes. On a souvent l'oulu me faire croire que cela ne se pouvait pas, et qu'il fallait faire un choix :jen'en ai tenu aucun compte, et je m'en suis fort bien trouvé;

mes voyages m'ont procuré, par ce moyen, autant de plaisir que d'in- struction. Je ne connais qu'une bonne société, celle des gens bons et aimables; je neconnais qu'un genre de mauvaise compagnie,lesennuyeux .et les méchants ; quand je suis retourné fréquemment chez un prince, c'est parce qu'il m'avait plu; quand j'ai évité un homme du peuple, c'est parce qu'il ID'_avait déplu; je ne suis ni malin, ni flatteur; je suisindé- pendant et je veux que l'on m'amuse, si l'on prétend s'amuser avec moi.

«Pour en revenir à cesNotices,j'ai appris avec grand plaisir qu'on avait été content d'en trouver beaucoup sur des familles éteintes. J'enai 'inséré encoreungrandnombre danscevolume, et j'en réserve pour les suivants, pensant que lemélangeest préférable à un arraBgementplus méthodique, dansUDouvrage de ce genre.

«Peiey,févrieri830.»

(16)
(17)

NOTICES GÉNÉALOGIQUES

D'AILLÉ, DE St~.ARTIND'AGLIÉ,comt8.

c Il n'existe pas, en Europe, de plus illustre et plus noble fànlille que celle des comtes de St-Martin d'Aglié, 'Si elle est "descendue d'Ardein, dernier roi d),Italie,4e la maison d'Ivré.e,comme on le croit: en tout cas, il n'y a aucundoute qu'elle nesoit unedesplusnobles et des plus aaeieanes du Canaveis, régi par ses ancêtres...

On sait quel'aMienne .Genève,capitale" du "ctiocèse et comté de cenom, comptait parmi ses habitants,bourgeois etcitoyens ·bon nombre de.lamillessemblables,venuesdes provinces voisines, 'foire d'Italie, comme c'était leealcle celle-ci, Les actes latins le nomment le ·••plus ·souvent tle ..AJlodiis,aussi ileAUoàio, noms qui en langse vulgaire

~ieBt renduspardes Allods,desAloes,d.'Aglié, d'Ayller, d'Aillé,d'Alliaix, d'Allaix, ·d'Alex (sanl eODfoI'iGD avec les d'Arenthon d'Alex).

ÂrtIIe8 : éeartelé,au.l et4""d'azur.à 9 losaD~es 4'er nngêseD pals 8,8 et 3, setouchaDt par la pointe; ·.u :2"et Sdegueules. LesarmoriauJ: lear.dooDeDCpoar tI...

vise« saDS deapartir.-

(18)

6 . D'mû.

Nousregrettons de ne pouvoir donner une filiation en règle de la branche genevoise; ce qui suit suffir~ néan- moiDs pour montrer qu'elle était devenue en effet aussi

g~eque possible.

1372, vénérable messire Richardd'Aglié(de .A.llodiis)t chanoine de St-Pierre de Genève. Il figure, en 1387, parmi les « hommes vénérables et circonspects • que le Prince-évêque Adhémar Fabri avait consultés pour 1&

codification des Libertés. et Franchises genevoises. Le 23 octobre1389, ilfit sontestament (Mermet de l'Étang, Not"), ordonnant sa sépulture au tombeau de feu messire Jaques Alamand,prévôt.de l'Église de Genève, SOD oncle maternel; .il'lègue 20fi. aux deux filles d.eJaquemet Luy- sard,.deCluses, clerc, son neveu; - 4 livresàl'Église de Notre-;Dame-Ia-Neuve (l'Auditoire actuel)· pour son anniversaireèt celui de feu messire Jean •Fabri,' recteur de la dite église, aussi son neveu; - àJean Durandde St-.Muime, sa maison joute le four des enfants de Hemi· des Balmes, à Genève, qu'il a acquise deNyoolet d'Ambilly,etbeaucoup d'autres biens,« BOUSla~t

. e...··pa fJOJJJ qu'. ·établi88e son' ·domicile pertnafUnlt

tt

preft.e fem.eàGenève, » sansquoi toutes ces choses passeront à ses héritiers universels;.-àMargot, felDme de··808 nev.. Barthélemid'Aillé, UDe cense de 7 septiers cie

Yi.,.

eUe survit à80n mariet qu'elle s'accordeavec

Jean Durand. ' - Héritier universel. le dit Baribéleml d'AiIJé,SOD neT8U;8ubstitoéle·dit·JeanDurand,IOD•.Iel .êmescoaditioDS queci-clessus; 8ob-substitué DBdes··fila cie JaqDemet·.Luysard susdit. Exécute~ .testamentaires.

Jean

de

Lugrin, prieur de Pellionex;.François.Sautier,

(19)

D'AILLB. 7

chanoine deGenève.; et Êtiennede .•I'Étable,euréde.No- tre-Dame-Ia-Neuve. - Ce Richardd'Ailléétait cha.oine dès1867, 1871;en1857,il avait.étéeuré.de.Vandœuvres.

1890, messire Barthélemi d'Aillé,neyeuet. héritier universel dnprécédent, jurisconsulte, notaire,B.G., se- crétaire du Conseil en 14:06;ilfJ.vaitépouséMargot, fen PerretTardi.

1411, 22 janvier, accord entre Pierre d'Aillé de Beaufort, frère et héritier de Barthélemi d'Aillé ei-des- sus, B.

G.,

et Margot, fen Perret Tardi, C. G., veuve dudit Barthélemi, etJeanl'Hoste, damoiseau, C. G., qui en al aussi.hérité (Protoc.deFusier, Not").

1419, Il mai : la dite Margot, veuve du dit Barthé- lemi d'Aillé·,.lDai~tenantfemme de messire Aymon Maillet, jurisconsulte, Syndic, ete., reconnatt pour unemaisonà Genève, jouxte la placede.la halle de Tacon (Taeœmerie), 1462, Claude d'Aillé, ayantété cité pour comparattre à Thonon, puismenacéd'être arrêté et enlevéàGenève, se met sons la protection des Libertés et Franchises dela cité, qui lui est assuréepar le Conseil.

1464, No. Buet d'A.illex.

14:67,.vénérable Barthélemi de St-Martin reçoB. G.

gratis,.probablementle même queci-dessoua.

1486, No. Guyd'Alex,Sgr du :Rosey•

1491, No. Peronette ffenNo.Christophore Boniface, femme de No. GuichardMandalla,précédemœent venvede No. messire Barthêlemi de.St~Martin, Dr-Dt, Coaseiller l471, Syndic 1472; No. Pierre de St-Martin, son fils, caution pour.elle.

149B, la Seigneurie du Martheray·estrecoDDlle.par

(20)

8 D'.llLLÎ:.

AatoÎlladeLuciDge, femmede No. Huet d'Alliex, Sga- du Rosey.,

1504, Bemardin····d'Alex, des comtes de St..Martin, Sa*da Rosey et du mandement de Corbière, bourgeois de Fribourg.

1520· (vers),- le dit Bernardin d'Aillé, des comtes de St-MartinenCanaveis, Sgrdu Rosey, épouse Louise, f.

de Humbert Sgrde Lucinge, Ohâteaublanc, St-Ciergue et ValloR. '

1538, No. et puiss" dame Blanche, veuve de No. et puiss' Jaques, des comtes de St-Martin de Visques, tu- trice de Jean-Baptiste, Marguerite et Angèle-Marie, leurs enfants, àSergy.

1547, No. 'et puiss'SgrClaude d~Alloex, des comtes de St-Martin, Sg' de Corbière ,et du Rosey. No. Jeanne de Ryvesa femme, Il avait reconnu en1543pour le Marthe- raYe

1551",Jeanne de Ryve, dame du Rosey, et No. et paiss' Jaques d'Allaix, Sgr de Corbière et du Rosey, 'son fils.

1569,Jaquema, veuve duSrAntoined'Alex, susnommé r.lier Poehat, feu François Choupin dit de Bonnard;

Aymasafille, femme

de

Pierre d'Alex, légataire de Jeanne irell François Choopin, veuve de Guillaume Roge- mORt C. G.

La·Réforme nousamena oneautre famille de St-Mar- tin,lDais française.

Le .•15 mai 1550, lettres d'habitation pour Nobles et

h.Dombl~per80nnes,Jaques, Aymé et Jean de St-Mar-

tiD,8eigneur~ des"Garennes, au diocèse de Sens.

(21)

D'ALI..INGE. .9 Le 30 janvier 15.56, reçuB, G. pour Iûéeus etIe seillot, Jean treu Richard de St-Martin, écuyer, Sgrde Garenneset Berville en Gatinais. -.. En 1561 le dit No.

Jean de St-Martinet honorable Jean Trochet B.G., étaient enrateursdes enfants de feu No. Philippe d'Or- guilleran, Sgr du Pont, demeurant à Bossy.

D'ALLINGES, D'ALLINGE, D'ALINGE

c Lesnobles ruines du château seigneurial quia donné son nom à ce,tte illustre maison de bante chevalerie, exis- tent encore près de Thonon et ne ressemblent point àces petites bicoques qui portent aussi des noms historiques, en Savoie et ailleurs. Trois seigneurs decettemaison ont exercé la chargede. vidomne àGenève, - GuiUaumeen 1278, Raimond en 1313, et Jaqnemet en 1316;- un quatrième, Jean, fut Syndic en 1401 (peut-ètreaussiGi- rard en 1374); - trois autres encore furent chanoines de St-Pierre de Genève, - Hugues 1258,-.. Guillaume 1295, - Jean IS04; - et le seigneur deCoudrée, chef delafamille, fit offrir ses servicesà la Cité, en1475, en sa qualité de Bourgeois1 •.V. lesFtagm,ents· historitpleBde

1 Lamême démarche avait étêfaite tfoisjQursauparavant, 18 jan-

"ièr 1475, par le seigneur de Confignon au Conseil, disant: «qu'.lut , appris que là.·Communauté croyait d'avoir guerre avec les Bemois;et que, commeilavait une maison dans Genàve et que lui et aes prédécel- leun avaient toujours étéboDsamis et.yoisin•. de.la Oommunauté.il venait .ol'rir sa personne ••. et .ses bie.nspour .lelecours de la ville..~..D.

•'agissait de la guerre de Bourgogne, qui codta à. Genève, au profit des Sui.lea, unerançon de 26,000 écus d'or.

(22)

10 D'ALLING.I.

K.lebarondeGrenus, où l'on trouvera plusieurs autres pre.",sde l'affection ·de cette noble famille pour notre pa-·

trie,'·.jusllue ·dans: le dernier siècle. » - Ajonto~s à ce· ' brillant débutde notre prédécesseur : quedeux d'Allinge, -',.··Aymon et Jaques, figurènt parmi les citoyens de Ge- nèvedans le compromis arbitral qui eut lieu, en février

1309, entre le Prince-évêque Aymon du Quart etla Com- munauté genevoise; - enfin que la tamilleétait d'ancienne date largementpossessionnée à Genève, notamment ail Bourg-de-Four, où elle possédait, au haut du mas de maisons entre les rues du Boule (de la Fontaine) et Ver- daine, un véritableeastel à murs créoeléset tours angu- lait·es, qu'on nommait maison ou Ohâteau de Coudrée ou Coudre, nom souslequel les chefs de la branehegeneveise d'Allingesont généralement désignés. Onle distingue en- core sur la grande vue de Genève de.1655 de Chouet;

maisàen juger par les plans cadastraux postérieurs, l'êdi- Dceétait bien diminué lorsqu'il fut 'vendu en 1762 au Luthérièns, qui le remplaeërentelore par celui- qui de- pDis 1766 leur sert deTemple (V. notre Genève hiBtori-

peet arckéOlogÎl[Ue,

r,

p. 138, 265).

SansdOBte il s'agit de l'une des plusanciennes maisons DObles cie la contrée, etil est évident qu'elle a dA. tirerSOB

nom,·4u''Village,et·du fort des Allinges, qui donDaient aussi ce Dom aD'décanat d'Allinge soit duChablais, malgré les villes et autres localités beaucoup plus considérables qui yetaient situées.Enfin, c'est bien dans cette contréeque

&.tl'AIIiDge avaient leurs plusaneiees fiefs et domaines.

Maisceux-ci,mémelorsqu'ilsporteatlenomdela famille,

• .,SODt pasàeoDfondre avec l'ancien f~rthistoriqDe d.es

(23)

Dt ALUNQS. Il

Allinges, l'une deees forteresses d'État qui relevaient di- reetement,sans.iDtermédiaire, dusuzeraii,-·· icitourê.

tour les comtes de Genève, ceux de Savoie et les sires de Fauéigny. On netrouve pasded'AUingeparmi lesebAtte- lainsquien ont eu le commandement militaire. Il y avait d'aiUeurs,sur la même colline, plusieurs. établissements du nom outre le fort et le village paroissial : et d'abord, le Chlteau d'AIUnge-le-Vieux, appelé ensuite Château- vieux, à l'est duœteau etau-dessous del'ancienne forte- resse; puis celuid'Allinge-Je-Neuf situéà l'extrémiténord dumême coteau. Or c'est au premier'quese rattachent les plusanciennes possessionsde la maison dontils'agit ici.

Sa généalogie figure dans tant d'ouvrages connus, que nous croyons devoir bornernos renseignementsà ceux qui résultent des archives et des publications genevoises.

Armes: de gueules à la croix d'or. Cimier, selon les' armoriaux; une licorne d'argent issente: devise, c sans varier. ., Aupays de Vaud,l'attrib. distinctifdela mai- son d'Allingeétait c grandeur. .,

La filiation cennaedes d'AUingecommence déjà au X" siècle, sous les rois de Bourgogne,.··par un·AymoD d'Allinge(978-1012), père d'un.aatre Aymon·.d'A..,chè- valier, qui futlui-même pèredu personnage de même nom qui suit:

1073 ou 74, AyuloDd'Allinge,qualifié.deSgl" d'AliDge, de .Salvaing, deBeUellveetde laServette, qUÎ,deCoo.;.

stance de4Temiert adflitIU Reymondd'AUinges,·vivant en 1073.

1090. Giratcl d'A1linge, cité enpremier lieueoBlIB8

(24)

12 D'A.LLlNGE.

é~"Q'llDesœurdePierreAynard, seigneur deChAteau- neuf.:L'&~tede fondationdel'abbayed'Aulps lecite,1Ofl4, aiDslgueGilionei de\Ravorée, comme ayant bAti ce cou- ve.t·quise troove. dansleurfief', et parmi lesfondateurs âUqlleJ ils .sont •comptés eu 1097. II fut père d'Amédée (cité déjà en l094).et de Boson d'Allioge;ce dernierest

~itéavee son pèreGirard et Amédéede Blonay comme pritaeipes laicQn4m témoins à l'actè de fondation de l'ab..

bayed'Abondance, 1108. Le dit Boson figure dans l'ac- corddeSeyssel .entre I'êvêque de Genève Humbert de Grammontet le comteAymon de Genève, comme l'un des .principauxvassauxde ce dernier,1124. Enfinun acte de 1125, nous apprend que Amédée et Boson d'A. avaient

pr~voquéetfaitdesdonationsaux chanoinesdeSt-Nicolas de Montjou (Grand-St-Bernard)

1138. Un acte de cette annéenous apprend que les nobles ·d'Allinge avaient eu des disoussions prolongées avec l'Abbaye d'Agaune (St-Maurice enValais), .au sujet de lapropriété de deux terres appelées OttoneUMs et Sil- t:aft.vs. Lesd'Allioge mentionnés danseetacte, sont Guy, qui.reconult que cesterres appartiennentau dit monas- tère;puis Anselme, Oonon et Girard frères, et quatre fil&de eedernier, savoir: Anselme, chaatrede St-Mau·

riee,Giranl, Pierre et Guy. L'acte attribue aux torts de cesseigneurs envers Agaune, la mort violente et les ma- Iadiescruellesqui ontfrappé la plupartd'entre'eux.Un Gllrd'A•.figure encore plusieuqJ fois Jusqu'en 1170, eoollDe.garant.ou.·télDoin dans des aetescoDcernan& le mêmemonastère. UnGuicll.ard d'A. est témoin en 1153à ....QoQatiouIQucomte.Amédée .'de Genève· à l'église d'Abondance. Un·d'A. da même prénom, est témoin d'une

(25)

D'ALLDiGE. ,.-

donation faiteàla·Chartreuse ,du VaUon par.~,.~.

deFaucigny, ]209.

1198, Gerold d'AIlinge, témoin

a

des ioformafl._:.

les parles évêques de Genève et de Sionau sujet de droit.

que leoomte Thomas de Savoie ·etl'abbé deSt-Mauriee réclamaient·dans la #.,aIlée de Bagnes.

1225,plusieors d'Allingefigurentparmi lestémoins jurésà une sentence pour certaines contestatioDs ·elltre Guillaume comte de Genève, et AymonsiredeFaueigny;

Henri d'Allinge pour le comte, 1Pierre et Boson d'A. pour lesire de F. - En 1228, Pierre, cbevalier d'Allingeet son fils Pierre,arbitres dansunecontestation entre l'Abbaye d'AnIps et Pierre, chevalier de Lullin. -" 1234, Henri d'Allinge garant ponr Aymon de Savoie "dans une tranSlc- tionde celui-ci et de son frèrePierre avec le comte Amé- dée de Savoie leur frère, relativement an partage des biens de leur pèreT'bornas. - 1245, d'une notification de l'abbé et du Chapitre de St-Maurice d'Agaune, il résulte que Béatrix, veuve d'Henrid'AUinge et ses fils Guillaume et Hugues ont reçu en fief de Pierre de Savoie trois me- suresde terre contiguës au lac, où" existe

la

-maisen forte dite Forons avec la forêt appelée Coudrée, ""-"terres qui araient été données en alleu par l'abbé et le Chapitre d'Agaune à la dite dame d'Allinges et à ses fils en com- pensation d'autresbiens que possédait cette famille.

1259, Guillaumedes Ani~ges (de-AJ,i"'!}iis),damoiseau, fils de Pierre, engage pour sûreté de 10livres,monnoie genevoise;iL Pierre deSavoie, tont eequ'ilpossèdedans le Mandement d'Allinge-le-Neuf.· C'est sansdouteIëmême Guillaume d'A.qui>figure en 1264, aveêunebevalierét

(26)

11 n'ALLINGE.

JlIl\écQ"tlr,•.. en•.têtedes Nobles et Chevaliers au dioeêsede Genève que le comte Pierre de Savoie avait conduits avec Jui dlDiles·.FJandres et qui reçoivent dessubsidespeur ce

&e"iee,.- GuiUaum.~d'A.plus .qu'aucun autre, soit~5

li-rres•..·l'iennoises;etprobablement le mêm.eau8~i quien 1269estentête desgarants du comte Philippe ·deSavoie a&llsia.trêve de.quinze. jours conclue par eelai-ei aeee le dauphin.. du Viennois; cettefois li est qualifié de c Sei- gneurti'Allinge. .-

1264,àJ.amêmefamille peuvent fort bien avoir app.r·

tenu quelques personnages plus modestes etdéjàétablisà Genève, tels que: Jacob d'Allînge, clerc, témoin àUDe vente faite, par-devant l'official, entre les frères de Bt- Germain; - Guillemette d'Alljnge-I~VieuJ:, femme de Pierre, apothicaire, et dont le fils Jean, médecin, vint en 1284". après la mort de ses parents, et aussi devant l'offi- eial, reconoattreà Béatrix, dame de Faucigny, une rente _aeUe' qui faisait partie de la dot de sa mère et due pourJalDoiti~d'UDAlbergement.

1285, les garants d'une dette deJeaa fils de feu Jaques

~igaeur.d'AuboDDe, à son ex-tutear Pierre d'Oron, éyêquede Sion, n'ayant pas desceau (bien que l'un soit chevalieretl'autredamoiseau), l'acte est scellé'parGuil- laume,.é,èque·.

de

Lausanne et par ·Guiliaumed'AJinge, eneY'alier....Oe.dernier est témoin dm comte Amédée de S."'QÎe41.s .1& réquisitionquece princeadresseàplusieurs clllDoiJ:aes ..de .Genève en 1287pourqll'llSeogagent ses ellllellÎlàrelAcher JescbAteaux del'Deetde PeDe)"qu'i1s

coathlll..

t)~••·••dételÛrmaIgr61es 'traités; faute de quoi,ü aetell'f,obligédelesarracher lai·aêiDe·de leurs maÏB$.

(27)

D'A.LLDt&E. 15

En 1289,.\lard·d'Allinge.,.damoiseal.l,·feo. Jaquesd'A.I- _inge., chevalier, promet, après certainesco.ntestatioD8 au sujetde quatre setierslégués par son pèreail couventde Filly, de servir cette rente.

A

partir de cette. époque, lafiliation·sesait>sans inter- ruption jusqu'à l'e:xtinctiondela branchegeo8voise et protestante·de la famille, àpartir de Vulliermus ou Guil- laume d'Allinge,lemêmesansdooteque l'homoDymepré..

cité, qui jouissait de la faveur des comtes de Savoie. - Nous laissons decôté •les titulatures nobiliaires et féodales de noble, haut, puissant, magnifique, excellent, .généreux, illustre, etc.,qui vontsans dire .pour cettemaisoD.

1. Messire Guillaume 011.Vullierme d'Allinge, vidomne et chAtelain de Genève de 1278jusqu'au.14 sep- tembre 1282 ;qualifié ailleurs de .seigneu.r.de 00..

dréeou· Coudré etd'Allinge,chevalier, 1271.

Ép. Marie,f. de Pierre de Balayson,- dont il eut:

1. Jean, 1293.

2. Henri, qui suit.

s.

Guillaume,chanoinedeSt-PierredeGenève, 1295, testa, 1311, en'faveur de, son frère Jaqu8met,et

.de sesneveu.

4. Jaquemet d'Allinge, damoiseau, SgrdelaServette, ridomne.et châtelain de •.Genète, .. 1816•.••. héritier pourIl. desonfrèrele chaaoine, lSl'l;ilfotpère d'Amé et d'Angeline d'A.

5. Alexie, femme deNo. AymédeLuoinge,. vivi1279.

II. Henricl'Allinge,. chevalier,

.agr,

tleCoudrée;1e8 fUI héritèren,égùemsatduchanoÏlle.·G1lillaome,.••·leur oncle.

(28)

16 D'ALLlKOE.

.Epi••

Margaeritede •LaDgin, dont il ent ;

1. Jean, car6de Vaspiaz en Valais, testa. 1323;

peut-être•.lemême quieoneourut en1304, comme

chanoine, àl'élection de l'évêque Aymon duQllart.

-.Bessonmentionne, p. 180, maiS8&DSdate.plus précise queleXIV··siècle,un Jeand'Allinge, abbé de St-Maurice d'Agaune, en Valais.

n

cite après

lui, -eemme abbé du même monastère, Michel Ber- nard, tealias d'AliDge. »

2. '. Raymond, peut-être le même -qui fut vidomne de Genève en1313,t 1328, laissantunfils,Peronet, 1338., peut-être lemêmeqoePierre, tavant1346.

3. Henri, qui suit.

Cestrois frères héritèrent pour

il,

de leur oncle lechanoine Guillaume d'A.

4. Béatrix, 1343.

o.

Jaqnemette, testa 1347; fem, de Guillaume de Thoire, chevalier..

6. Peronette, lem. 1340 de Vullierme d'Illens.

7. Pernette,fem. 1340 de ... ,Sgr de Moussy.

8, Nicolette, fem. 1340 de François, Sgrde Graisier..

m.

Henri d'AUinge,cbevalier, testa 1372.

Ép. 1343Guigonne, f. de No. et puisst Rooph deSt- Jeoîreetde Gertrude de la FIéehère ; dontil eut : 1.Jeaft,

t

avantson père.

2. Jaquemet,

ts.

&.

3. Pierre, qui suit.

1. Marquis,testa s.e,1398.

IV. Pierred'Allinge, chevaUer,SgrdeOeadrée.

Ep,·(COntr.d.u9,ootobre 1884)&Dge, f.deGalois,.

(29)

n'ALLŒGE. 17 Sgr de Viry, etde la.Perrière,-et de BeDn6deSe,.s-.·

sel; - dontil eut:

V. Rodolphe d'Allinge, chevalierv SgtdeOoudréeet de Laringe, reçu B; G. gratis, 1439,tavant 1450.

Ép. 1417, Isabelle, f. de No. et puils' HenriII,Sgr de Mentbon,-ebevaller, et de Marie de St-Amour, vivante veuve, 1468, en sa .. maîsond'Hermance.

Elle avait fondé la chapelle de Ste-Marie la Vierge, 1450 ; -..il en eut :

VI. Guillaumed'Allinge, Sgr de Coudrée, de Lsringe, d,e la Rochette, eonsg" de St-Martin,- ambassadeur en Aragon,1462 ; 1er Chambellan du due de Savoie.

Il avait- acquis des biens dans le pays de Gex, pour lesquels il reconnut Cil 1458 et 1480. Il testa le 5 avril1475, aprèsses offres de service à la. Ville à propos de la .guerre de Bourgogne (Archives de Dijon).

Ép. Françoise du Vernay,damede la Ronhet~e et en- partie de St-Martin du Chesne, -. f.de"No. et

puisstSg~Amédée du Vernay,chevalier, Sgrde la Rochette enChablais,vidomneet Syndic de Genève, 1428,etd'Élinodede Grolée. - Cette dametesta le 20 février1473 (M.Cornut,not.)enfavetlf deson mariet après luideson fils. _. Il en.··.eut·:

VII. Jeaad'Allinge, Sgr de Cendrée etde Laringe,<1485 , reconnut en 1485··à l'Évéêhé'pQu.rdesbiensdes Nos. PhilippeetLouis, feu.. No. Pierre de Champ- cerny, et en 1498, à ceux de Gex desbiensaequis par son père(Archives de Dijon).

Ép. Guillemette, fille et héritièreuniverselledeSp.et

t

(30)

18 U'ALLDTGE.

puisstS~ Jean de Montfort, vivante en 1495; - dont il eut:

1. Jean,··quisuit.

2. Pierre,Sgrde Ooudrée, arrêté et forcé de se 80U-

mettre au jugement du Conseil genevois, par les frères Wandel C. G., en représailles de ce qu'il avait pris et rançonné leur frère Pierre. L'affaire fut jugée en1638 par des arbitres bernois. Ilavait été en1634, tuteur de Bernard de Confignon.

VIn.

Jean

d'Allinge, baron deCoudrée et de Laringe, Sgrde M.ontfort, de St-Martinetde Langin, 1517.

Ép. MariedeLangin, dame de Graisier, f.de No.et puiss' Claude Sgr de Langin, aupaysde Vaud, et de Jeannede Rochette; vivant avec luien 1631 ; -îleneut:

1. François-Boniface, qui suit.

2. Pernette, femme Iode Jean De Villette, Sgr de la Cour de Chegnin en Savoye, et de ClermontenG&-r--,, nevois; gouverneur desdùehês de Genevois.et Ne- monrs,1526; _2° deFrançois, Sgrde Valeyseen le Val d'Aoste.

IX. François-Bon ouBonifaeed'Allinge,ehevalier, ba- roude ·Coudrée et de Laringe, SgrdeLangin, de la Servltte, ete.

Ép.Marguerite, f. unique de Louis ou Humbert de Colombiers, chevalier,Sgr de Colombiers et de Vlilliereos, vidomne d'Y,erdon, et de Pernettede MeothoDj_..doat il eut:

1. Berœrd, .qui ·suit.

'2.·'AntoiBed'AlliDge, baroadeLarrmge,6g"de Lan-

(31)

»'AJALtMGE. 19

gin, etc.,capitainede cavalerie .. en France sous Charles IX. Le 23 février 1589, il vendità Sébas- tien de Montvuagnard la ceseignearied'Arbusigny (Arch. deZ'anc. lntenàancede Thonon).O'estlui qui, par ... sa femme Esther,.f..-de •François, baron d'Haraucourtetausresijeux .etdeBarbe de Ludres, - . qu'il ép, : 1 décembre 1577.-··.: est la tige de l'autrebranche d'Allinge,éteinte le 26 février1840, enla personne de François-Joseph-Prosper-Gaetan d'Allinge, 4 décembre 1761, brigadier-général honoraire de cavalerie, écuyer de la reine Clotilde la Sainte, chevalier,-Grand Croix desSS. Mau- rice etLazare,

t

ab intestat et le dernier du nom.

Sesbiens passèrentà ses cousinsgermains survi- vants: le comte Charles Ducet la.comtesse Ricci de St-Paul, - puis de eesderaiers aux Alfieri de Sostegno, Moffa de Lisio, et Giriodi de·.Monaste-

rolo,

x.

Bernardd'Allinge, chevalier, baron deCondpée etde Laringe, Sgrde Vullierens, Colombiers, Beaure- gard, la Servette, Monfort, BalaysoD, consgr de Langin et de Graysier.

Ép...·.Françoise·deMyoDax,dame de·Beanregard, Cor- genay et Cholex, f. de.No. etpuisst·SgrOlaude de Myonax, Sgr·desdits lieux et cie JeaDlle-Baptiste de Mareste; elle vendit·en 1598 sa terre de.Beaure- gard à No. Jean Favre, Syndic, ponr3600ft. avec faculté 'derachat.

t

àGenève, 2S·juÎD 16l1.·.··à,'10 ans, ensevelieàVuUiereasauprès des0D mari,-- qui en eut:

(32)

D'ALUNGE.

1.,Isaae 4'AJlinge" chevalier, baron de Condrée et de Laringe,Sgrides susdits lieux, 1642-1645,

t

7' Juin'1654, en son jardin au Pré-l'Évêque, près Ge- nève, à 76 ans t,ayant testé par-devant Favon, not.; s. a.de ses deux femmes: 1- Jaqueline-Pé- ronne de Mestral d'Arnffens, sœur de No. et p.

François-Gaspard de Mesnl, Sgr d'Aruffens;

t

à·

Genève le8 avril 1649, âgée d'environ63 ans, en.

Iamaison de Coudrée prèsl'Hôpital, ayant testé le 28 janTÏer précédent;' - 2· 30 juin 1651àJussy, Catherine, ffeu Sp. Daniel Jaquemin, 'du paysde Vaud,remariéeàNo. Louis de Grailly, Consg" de- Veygier.

2. Jean.

3. Élisabeth, fem. : Iode No. André de Pesmes; 2&' deNo.Abraham Maillard,Syndic; elle

t

le 12 no- vembre 1613.

4. Georgine, fem. de No. François de Senarclens, Sgr"", duRosey.

5. Esther, dame de Boisy, fem. de No. Jean de Budé, Sgrde Vérace, Syndic; elle

t

le 9 avril 1635, à 52' ans, ayant testé le~avril précédent. Leur fils Ber- nard, institué héritier par son oncle, le baron de Cendrée, n'acceptal'héritageqU'à bénéfice d'inven- taire et .sans préjudice de ses droits comme créan- cier.

-C'eat &lui sans douteqtl'on accorda le 18 mai 1688·un banc au 'l'emfledeSt.:I>ierre près de la place de M. le Lieutenant. Le10 juillet 16511e Conseille fit assurer de son estime etqu'ilne porteraitaUCUD ,réjadice ab.droit d'aslle desa maison.

(33)

D ' A L L l N G E . l l

C'est du reste peu après la mort d'Isaac d'AIlinge ci- dessus, en février 1655, queOondrée fnt érigé en marqui- sat et Langin en comté au profit de Jaques d'A., le princi- pal représentant de la branche cadette, et dont les titres, tels qu'ils figurent dans unacte passé par lui, à Genève, en 1675, par-devant De Harsu, notre, sont:

«lliustre Sgr, messire Jaques d'Allinge, marquis de Coudrée et d'Aix, comte de Langin et Lullier, baron de .Laringe et d'Aspremont, Sgrde laServette, de la Cour, de Greysier, de la Bochetteen Savoie; de. la Rochette en Chablais; de Publier, de Ohevenoux, des Chosaux ;gen- tilhomme de la Chambre de S. A. R. de Savoie; colonel du régiment de Montferrat. »

1585.. No. Claude bâtard d'Alliage, châtelain de Belle- rive, avait épousé Clauda, feu de No. Claude Pertems et de dame Clauda Favre; elle mourutveuve. le 2mai 1610, âgée de 90 ans, près le temple de St-Germain.

1599. Henriette, feu Pierre d'Allinge, de Machillier, et dePernette, feu Miehaud Pacot, de Vernier, légatairede Pierre Favre, bourgeois d'Hermance, son frère utérin.

Il y avait au pays de Vaud unefamille TroiUet qui.avait pris lesurnomd'Allinge; 1626, .Marie Troillet dite d'AI- linge, veuve de No. PierreCabriol lejeune,C. G.; elle mourut le 9 août 1630, igée d'environ 56 ans.

Le nom. d'Allinge, comme c'est lecas cie. tant d'autres nOJDs de localités, a été porté parplusieurs familles. qui n'out rien autre.de commun avec celle de cette notice.

(34)

D'ARCULINGE.

D'AI\CU&INGEet D'BERCULINGE.

C'estle nomd'unhameau de la commune de Reignier, dans les Bornes.

e 1201, Pierre d'Arculinge, témoin, pour la signature duoomte Humbert de Genève, à un arbitrage entre Gi- rard de Ternier et Bernard, prieur de St-Victor.

1309, Aymonet d'Arculinge, témoinà un acte d'hom- mage de Reymond deLueinge, chevalier, à l'évêque de Genève, Aymon du Quart.

1369, le 15 ao'O.t, Pierre d'Areulinge, condurier, reçu B. G. pour 5 fl.; rien pour le Conseil,' contrairement à l'usage de l'époque.

1377,Pierre d'Herculinge, et Hugues, sonpère.

1391, Rolet, f. de Pierre d'Areulinge, et Rolette sa sœur, fem. de GnignesBiolleys. (Droits de la chapelle de St-Pierreau clottre de St-Pierre).

13!i92,Pierred'Arculinge, marchand de Genève, caution pour Raimonde, feu Mermet dela Versoye, fem. de Mi- chelde St-Miehel (ibidem).

1392,·Pierre·d'Areulinge, sans douteJe même que ci- elessus,Synttic,ConseUler, 1394, 1401,1402, 1408, 140~.

1408,Jaquemette, veuve de Pierre d'Arculinge; Girard et Jeannette, leurs enfants.

1422,recoDDut auChapitre par Antoina, f. de. Pierre Chapois,ifem.deFrançoi$ Moine, dn Crache, notre, nièce d'ADtome,êt·petite-filled'nn·al1tre Antoine de la Versoye, pollrd..sbie8$guÎllli()Dt .été.donnés'par Jaquemette, yeuyeetbétitièr8 de Pierre d'Areulinge.

(35)

ANDDJOB. 23

1405 à 1406, Jean, f.deRodet (Rodolphe) .d~Arcu­

lingedit de Degnesou d'Ognes. -. Humbertd'A.,C. G., 1410.

1426, Martin d'Arculinge, f..et béritier.dudit Jean.

1426 0\128, Jeannette, feu No. Jaquemetde Magnyer, veuve de No. Jean d'Arculioge.

1421, No. Martin d'Areulinge, autrement de Dompnis, fils de la dite Je.annette.»

ANDRIO!f, ADRION

Cette famille, originaire do Piémont, a été mêlée. aux affaires genevoises dès la première génération, aconstam- ment contracté les meilleures alliances, ets'estdiatiaguée en outre auservicemilitaireétranger. Le titre de Noble lui est donné quelquefois avant ou en dehors de tonte con- 'nexion avec le Conseild'État.

Armes : d'argent à trois cœurs de gueules 2et 1, une étoile do même au centre.

1. François Andrion, de Cavour, province de Turin, fut

pèrede : 1.Amiqoi suit.

2. MathiasAndrion, mddrapier, reçu B.G.pourS ft.

1515 ;..

t·a

vant 1538, laissant.d'Isabeau-Martbe.•..., sa felDllle, nonls nommé Jean et une fille,AmMéa,

fe~mede Maoris Sennaeeta,

Il. Ami soit Amied Andrion, ditaossidelaRive, :apc).tlû- caire, reçu B. G. le 15 février 1512pour 4 écus aa soleil; demeurait à la'Rivière (rues basles)· au.-des-

(36)

ANDlUON.

sus du Molard; dit Agé de 54 ans en 1534, du:{J

en. 1529.du··CC en1535. II· ne montrapasjusqu'.

cettedernière année une grande sympathiepour la Réforme, et fut même du nombre des Citoyens qui, enmars1534, vinrent se plaindre au Conseilde ce que lesnouveaux sectaires s'étaientemparédueon ventde Rivepour y installerunprédicateur;ce que les Bernois, quiappuyaient lesnouvelles doctrines, prétendaient avoir eu lieu c par la seule inspira- tion du Saint-Esprit; »

t

2 juin 1554.

Ep. :Peronettef. de No. Aymon de Lestelley, rema- riée ensuiteà No, François du Crest. - Mais il avait probablement eu une1re femme.

Il fut père de :

1. Aniion Amied Andrion, apothicaire, C. G.,dit allssi de la Rive et demeurant également «au Quarré du Molard;» ditAgé de 26 ans en 1545', du CC 1552,

t

1559. - Ep: 1° Étien~a f, dê""'l

Mr Loys le médecin,

t

le' 22 mars 1558. - 2-No.Antoina D'Adda ou Dada, veuve de No. Jean Goule.

Mais nous devons supposer qu'il y avait un second Ami Andrion de cette génération, ayant les mêmes surnoms et qualités, qui avait épousé Goillauma•.... , qui en était

"eave'ell 1558, et en avait eu No. Jaques AndrioD de la Rive 0 G.,père de Jean A.

t

en 1560, Agé de six

ansa. lie.dit·.. en la Ouisine..» dans les Franchises. - Un Antoine Andrion, du CC1571,

t

1588, aurait été

frère de l'un de ces deux Ami(l).

,.) Il·faat.,atioltaer, en.eutre,les individus dontlesDomasuiv.t

(37)

.ANDBION. 25 2. Pierre, C. G.. apothicaire1538.

3. Jeanne, fem. 13mai 1540, de Nicolas Ponier.

4. Louise, fem. de Pierre Janin C.iG. 1556, dont elle était veuve en 1572. On l'appelait aussi Louise

Andrionn.e.

5. Nicolas, ) étaient en tout casenfants d'Ami 6. Claude qui suit, ,.A. et de Pernette .de Lestelley.

III. No. Claude Andrion, 1534, du CC If'72,sautier 1581, Conseiller 1582;Syndic 1590, 94, 98, 1602,

t

16 novembre 1609, au Bourg-de-Four, âgé de 75 ans. En 1595 il avait été envoyéena.mbassade à Paris auprès du roi Henri IV.

Ep. : 1°Antoina

t

10 décembre 1575.-.2°Clau- dine, 1576, (eu No. Denis Hugues (f. de Be- zanson Hugues), châtelain de' JURSY, et. de Jeanne Exchaquet, veuve en Ires noces de No.

Étienne Baudières, auditeur, et en 2mes de Tho- mas Maniglïer,-

t

le Iloctobre 1592à53ans,

chez son mari, au Bourg-de-Four.- 3° 1594, Jeanne, ffeu d'Orsières ou Dorières, veuve

qui a~partiennf'ntàla mime famine, et dontla desr~nda.ncen'apu être établie d'une manière certaine. - 1593,A.ntoina. ft'eu bon. Jaques Andrion, fem. deJeanM;.rmier,hab.;-1597,Loui~eGojon,veuveù'Antoine Andrion C.· G.,pour Abraham, Jeanne, Marie, Elisah(lthet Slls&nne.A.ndrion.,leS

enfants; SaraAndrioB lem. de LouisRossi.etPaulineAodriollfem. de Jaques Pastoux,aUS$i sps filles (Jn du Pont, not.);- 1602,L()~iseGojoB

veuve d'Antoine Andrion deOpnève,et.maître Pierre Gascon,n()t. ducal, son beau-fil., admodl'e. d'une maison haute et· basse· à. Lullier échue au comte de Viry i>arla mort de Jean GOjODSOBfrère;.1611,·19 déeemb.t

dameLouiseGojon veuveSrAntoineAndri~C.76-&os,prèsJamailODde ville; - 1612,8 déc... t.dame Louise Andrion veuveNycouFeueoin, de Pétipy,lgêe de 100ans,che!! No. JeanAndnon,ilChAtelaine.

(38)

26 ANDIUON.

de -No. Pierre-Jean Jessé ;

t

30 mai 1617'à 85&n8.

n'eut.du2m 8 lit:

1. Nicolas qui suit,

2. No. Jean Andrion, du CC 1608,

t

21 octobre 1611, à 42 ans,iLChâtelaine, domaine de sa mère que son père lui avait constitué en mariage. Con..

damné 1611 à 25 écus d'amende pouravoirJeté bas leebapeaudn procureurduroiàGex.- Ep :1erno- vembre1607,JeanneffeuJean Blanchet, de Villars en Beaufort,et de feue Anne La Crose, remariéeà Sp. Pierre Blandin le jeune, Dr méd. Il en eut Mariefem.dePierre Blandin « rainé,

»

frère ainé de- son beau-père, - etSara, fem. de Jaques Mus- sard C. G., 1637.

3. Jeanne,fem.21 août 1603 (contr. du 12 octobre) de Jaques feu Vincent Trésal, de Peseyen Taren- taise.

IV. No. NicolasAndrion, né1576, du CC 1600, des LX,.

t

1619.

Ép. :26 février 1606, i\larief.de No. RenandAnjor- rant, sgrde Souilly, B. G., et de Geneviève Anbe- lyo;tle 20 novembre 1632 à laGrand'rne;-dont ileut :

1. Nicolas, né 1606,

t

1625,

2. / Jacob qui suit.

S..Jeanne u,1609, bapt.à Jo,8syle 24 octobre de eetteannée.

4-. No. Jaques Audrion, bapt. à JnssJ 29mai 1614, duçc 1654,de8 L.X 1655, ..capitaine de 20;OSuis~

(39)

A.NDBlON.

ses levésà Genève, colonelan service de France, - aussi colonel d'un régiment de. chevaux-légers au service du roi de Suède ·avant1660,t 1681.

En 1655, il était allé offrirses servicesaux Vaudois duPiémont,alors auplus fort de leur guerre d'ex- termination. - De Judith Chemilleretvsa femme, il eut Louise,

t

à 10anslelOjanvier1670.

5. Anne,fem, 10 17 mars 1633 de No. et SpI Jean Fabri, professenrdematbématiqnes;2°1639de No.

Jaques de la Rive.

V. No. Jacob Andrioll,né 1608, du CC 1635, capitaine dans la-garnison1638, puisau service de France;

Conseiller 1653, Syndic1666, 1670,t16,82.

Ep. : l' 24 février 1633, Annef. de No. Jean Hum- bert, conseiller, et de Marthe Benet;

t

de peste

à 26 ans le' 12 novembre 1638.•-... 2°81 mai 1640, Susanne, if. de No. Louisde Ohapeau- rouge et del\tlarle de Baronat;t à'S3 ans 1647. - 30 Élisabeth Baulaere, venve de Pierre Perdnan, f.de Nicolas Baulaereet de Françoise de Pèllissari, Cette dame avait on grand crédit à Genève, eUe disposait des votes de quantité d'ouvriers employésà samaaufaemre de dorures.

Ileut .

1. No. Jaeob Andrion,dn OC'1613.

2. No. Jaques ·ADtlriDD.,duCO· .1615, capitaine au servicede France,

t

1619;·ép. :Hélèneif.·de N~.

NieolasdeFermollt,.eonseilleret secrétaire du roi, résidaBtà

L,Gn.

S.ReDée,femme 1669 de No.AntoîneSaladindnLX,

Références

Documents relatifs

(1) Certains composants sont à titre indicatif définis par des numéros de code; ce qui n'entraîne pas forcément la possibilité de fourniture des

TS Constante de temps de désaturatlon : quotient de la charge des porteurs excédentaires que l'on doit éliminer entre le collecteur et la base par le cou-

• With the power cord connected, voltage may be present at the power supply card even with the power turned off.. • A static charge may be present at the power cord connector,

FD : Transport; Libéralisation; Déréglementation; Transport routier; Aménagement du territoire; Réseau de transports; Autoroute; Route; Train à grande vitesse; Chemin de fer;

« Alors, » diront encore quelques esprits chagrins, «à quoi bon publier des généalogies? » - Que ne demandent-ils plutôt pourquoi et surtout depuis quand les ouvrages du genre

A en juger par les nombreux détails d'état civil que nous avons sous les yeux, cette ville, située au pied des Cévennes, paraît avoir été, dans la seconde moitié du XVIlme siècle,

M. Quant à l'hygiène des ateliers, il fit remarquer aux personnes qui l'accompagnaient la propreté des divers locaux et leur bonne condition de salubrité et de confort. Debierre

John FLETCHER, traducteur et critique, professeur émérite de littérature comparée à l’Université de East Anglia (Norwich, Grande-Bretagne), lauréat avec Beryl Fletcher du