Plug into the Cloud with Oracle Database 12

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 1 / 22 An Oracle White Paper, June 2013 - traduction française du 12 septembre 2013.

Plug into the Cloud with Oracle Database 12

Disclaimer:

The following is intended to outline our general product direction. It is intended for information purposes only, and may not be incorporated into any contract. It is not a commitment to deliver any material, code, or functionality, and should not be relied upon in making purchasing decisions. The development, release, and timing of any features or functionality described for Oracle’s products remains at the sole discretion of Oracle.

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 2 / 22 Table des Matières

Introduction à Oracle Database 12c ... 3

Une Database conçue pour le Cloud ... 3

Simplifier la consolidation des Databases ... 4

Une nouvelle architecture multitenant ... 5

Montée de version vers Oracle Database 12c ... 5

Gérer une Database multiple plutôt que de multiples Databases ... 5

Déploiement et copie de databases ... 6

Cloisonnement des Données ... 7

Gérer l’accroissement de volumétrie ... 7

Optimisation Automatique des Données ... 9

Architectures à Disponibilité Maximale ... 10

Gérer les pannes et arrêts imprévus ... 10

Réduction des temps d’arrêt planifiés ... 11

Disponibilité et protection des Données améliorés ... 12

Défense multi-niveaux pour une sécurité maximum ... 13

Nouveaux contrôles pour la détection, la prévention et l’administration ... 14

Simplifier l’analyse des Big DATA ... 15

Intégration du Big data ... 15

Fonctions Analytiques dans la Database ... 16

Infrastructure Big Data ... 17

Gérer les Databases dans le Cloud ... 18

Database en tant que Service ... 18

Réduire les risques de la migration vers le Cloud ... 19

Développement des Applications autour de la Database... 19

Plateformes de développement d’Applications ... 19

Développer avec Oracle Application Express... 20

Développer avec Oracle SQL Developer ... 20

Migrer vers Oracle Database 12c ... 20

La plateforme de conversion SQL ... 21

Branchez-vous dans le Cloud avec Oracle Database 12c ... 21

Ndlr (notes de la rédaction): cette documentation n’est pas exhaustive, et certains sujets ne sont pas traités, comme le FLEX CLUSTER qui permet d’étendre les capacités d’un cluster RAC, FLEX ASM, etc.

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 3 / 22

Introduction à Oracle Database 12c

Introducing Oracle Database 12c

Oracle Database 12c, la dernière version de la Database la plus populaire au monde, a été conçue pour le Cloud ; elle permet aux clients de faire un meilleur usage de leurs ressources IT tout en continuant à améliorer l’expérience utilisateur. Basée sur une nouvelle architecture multitenant et embarquant une série de nouvelles fonctionnalités, Oracle Database 12c va permettre de mieux profiter des avantages du Cloud:

 Consolidation de plusieurs databases dans un seul conteneur multitenant

 Optimisation automatique et paramétrable (patterns) du stockage et de la compression

 Accès non-stop aux données avec « Oracle Maximum Availability Architecture (MAA) »

 Sécurisation des données avec une stratégie de défense multi-niveaux (in-depth)

 Simplification de l’analyse big data par son intégration dans la database

 Mise en œuvre de la « Database as a Service » grâce à Enterprise Manager Cloud Control

Avec Oracle Database 12c les clients peuvent réduire la complexité et les coûts IT en déployant des Clouds privés, et les vendeurs de SaaS bénéficient de la puissance d’un modèle d’architecture multitenant. Ce livre blanc illustre les capacités de la Database 12c à aider les clients à utiliser le Cloud, et d’autres améliorations comme la gestion du stockage, la haute disponibilité, la sécurité, le support du big data et l’administration de la Database, afin de faire bénéficier aux clients d’un fort retour sur leurs investissements.

Une Database conçue pour le Cloud

Enabling Database Clouds

Les études montrent que le marché a déjà fait les premiers pas vers les architectures Cloud. Ce n’est pas surprenant, tant le Cloud est une opportunité pour les entreprises d’être plus réactives aux demandes et à la pression du marché, mais aussi de réduire les coûts et la complexité IT. Et à ce titre, les versions Oracle successives ont joué leur rôle dans les efforts des clients pour standardiser, consolider et automatiser les services Database du Cloud, avec une variété d’innovations:

• Oracle Real Application Clusters permet le déploiement transparent des databases sur un pool (cluster) de serveurs fournissant de la disponibilité face aux pannes hardware ou aux arrêts pour maintenance. Depuis 10 ans, Oracle RAC a popularisé le GRID Computing pour la base de données, et a ainsi démontré sa pertinence pour les architectures Cloud, sa capacité à gérer la montée en charge et l’évolutivité du système, aussi bien pour les applications transactionnelles (OLTP) que décisionnelles (datawarehouses et/ou OLAP).

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• Oracle Automatic Storage Management propose un système de gestion de fichiers (filesystem) et de volumes (volumes manager) pour les fichiers (datafiles) de la base Oracle. Oracle ASM simplifie la consolidation du stockage et le provisionnement (provisioning) des ressources, en particulier pour le Cloud, grâce à ses capacités d’équilibrage dynamique de charge pour l’amélioration des performances I/O, et à ses capacités de redondance (mirroring) et de resynchronisation automatique pour lutter contre les pannes disques.

• Oracle Exadata Database Machine délivre des performances database extrêmes pour les applications transactionnelles (OLTP) comme les applications décisionnelles, le datawarehousing ou les environnements mixtes. Oracle Exadata, de la famille des « Engineered Systems », est un système préconfiguré composé de logiciels, serveurs et stockage mettant en œuvre Oracle Real Application Cluster (RAC), Oracle Automatic Storage Management (ASM) et « Oracle Exadata Storage Software », pour simplifier la consolidation des databases dans le Cloud.

Oracle Database 12c introduit une nouvelle architecture dite “multitenant” qui facilite le déploiement et l’administration des databases dans le Cloud, pour offrir aux utilisateurs la flexibilité, le partage des ressources et la réduction des coûts IT.

“Cloud computing is a model for enabling ubiquitous, convenient, on-demand network access to a shared pool of configurable computing resources (e.g., networks, servers, storage, applications and services) that can be rapidly provisioned and released with minimal management effort or service provider interaction.”

National Institute of Standards and Technology's (NIST) definition of cloud computing

Simplifier la consolidation des Databases

Simplify Database Consolidation

La standardisation des briques du datacenter est une étape clé si l’on souhaite maximiser les bénéfices liés à la consolidation, qui elle-même est une étape cruciale du voyage vers le Cloud. Cela permet de mieux utiliser les ressources hardware et administratives. Cependant, l’étape de consolidation des databases reste un challenge pour les organisations IT, car une consolidation à « densité maximale » risque d’engendrer une dépense non négligeable en développements et efforts humains. Les méthodes employées jusque là se résument à l’usage de la virtualisation de serveurs, à l’installation de plusieurs instances sur une même machine, ou encore au regroupement de schémas (ndlr : groupe de tables liées à une application) dans une database. Chacune de ces méthodes a ses limites et peut engendrer des dérives en termes de coût et de complexité.

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Une nouvelle architecture multitenant

New Multitenant Architecture

Conçue pour le Cloud, l’option « multitenant » propose une architecture nouvelle qui simplifie la consolidation des databases tout en assurant une densité maximale similaire au regroupement de schémas, mais sans impact sur le développement et ne nécessitant aucune modification applicative.

Cette option de la database 12c permet en fait de gérer plusieurs databases comme si on n’en gérait qu’une seule, tout en assurant le niveau d’isolation des données et des ressources qui est habituellement l’apanage des databases standalone traditionnelles. Dans cette nouvelle architecture, un conteneur multitenant unique (« multitenant container ») va permettre d’héberger plusieurs databases, appelées désormais des « pluggable databases ». Chaque database consolidée, ou branchée, dans un conteneur multitenant se comporte vis-à-vis des applications comme une database traditionnelle. On accède aux « pluggable databases » de la même façon qu’avant, et les administrateurs ou DBA peuvent piloter l’usage des ressources utilisées entre les databases consolidées et leur affecter des priorités.

Montée de version vers Oracle Database 12c

Upgrading to Oracle Database 12c

Les clients peuvent choisir d’utiliser la database 12c en architecture multitenant ou en architecture traditionnelle. Le procédé d’upgrade d’une ancienne database vers la 12c pour la consolider dans une architecture multitenant dépend de la version actuelle de chaque database. Il y a par exemple un chemin d’upgrade direct pour les database déjà en version 11g release 1 ou release 2, ou en version 10g release 2. Une fois le processus d’upgrade terminé, il n’y a plus qu’à « brancher » les databases dans le conteneur multitenant. Pour les versions 10g release 1 et antérieures, les utilisateurs pourront utiliser d’autres méthodes, comme par exemple la création d’une nouvelle base 12c suivi d’un transfert des données via Oracle GoldenGate ou Oracle DataPump.

“Pluggable databases allow us to consolidate hundreds of databases onto a RAC environment that guarantee the separation that drove us to put them on separate servers previously.”

Martin Power, Logical Technology

Gérer une Database multiple plutôt que de multiples Databases

Manage Many Databases as One

Consolider de nombreuses databases veut dire que le DBA aura moins de databases à gérer, ce qui est un bénéfice direct pour le datacenter. Il est assez courant que les organisations IT aient à gérer des centaines, voire des milliers d’instances, et chacune d’entre elles, qu’on soit en production, en test ou en développement, requiert des efforts de maintenance.

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 6 / 22 Moins de Patch et d’Upgrades à exécuter

Appliquer des patchs, des patchsets ou toute mise à jour de produits sur de nombreuses databases (non consolidées) est nécessaire mais peut rapidement se transformer en challenge si le nombre de databases à gérer augmente. Dans le datacenter, toutes les databases, production, test ou développement, ont besoin d’être mises à jour pour fonctionner correctement et en harmonie. La consolidation de multiples « pluggable databases » dans un unique conteneur multitenant va considérablement diminuer le temps et l’effort de mise à jour. Avec Oracle Database 12c, les patchs et patchsets sont appliqués sur le conteneur, et non pas sur chacune des « pluggable databases ». Les utilisateurs ont la possibilité de créer un autre conteneur pour gérer un niveau de version différent, et de « débrancher » les databases concernées du premier conteneur pour les « rebrancher » dans le second, ce qui offre un niveau supplémentaire de flexibilité.

Moins de sauvegardes à exécuter

Tous les bons administrateurs font régulièrement des sauvegardes ou copies de leurs databases. Au lieu d’avoir à sauvegarder individuellement chacune des databases, la nouvelle architecture « multitenant » permet de faire la sauvegarde au niveau du conteneur, en une seule fois. Cela signifie simplement que les DBA auront désormais moins de sauvegardes à opérer, puisque chaque « pluggable » database du conteneur sera automatiquement sauvegardée. Dans le cadre de la gestion des incidents, il sera bien sur possible d’exécuter une restauration au niveau d’une « pluggable database », sans toucher aux autres.

Moins de standby Databases à maintenir

Un autre bon exemple de l’intérêt de gérer en une fois de multiples databases, c’est la maintenance des standby databases. Beaucoup de clients utilisent Oracle Active Data Guard pour maintenir des copies actives de leurs bases de production, construites à partir de la livraison des journaux transactionnels (redologs) vers une database de récupération (standby) distante. Avec Oracle Database 12c, la livraison et le traitement des journaux s’effectuent au niveau du conteneur, ce qui fait que chaque « pluggable database » embarquée dans un conteneur sécurisé sera alors automatiquement protégée des désastres, incendies et autres dégâts des eaux. Bien sur, comme avant, Active Data Guard va permettre aux clients qui l’utilisent de déporter les tâches d’exploitation et de reporting vers la « pluggable » standby database afin de soulager la database de production.

Déploiement et copie de databases

Provisioning and Cloning

Le provisionnement et la copie (clonage) rapide des databases, que ce soit pour des perspectives de test, de développement ou de détection d’anomalies, est un autre challenge pour les organisations IT.

Créer des databases, faire des copies ou des déplacements de databases d’un serveur à l’autre est une activité régulière des DBA et particulièrement consommatrice en temps. L’option Oracle multitenant n’aide pas seulement les DBA à consolider leurs databases, mais aussi à les déployer et les copier rapidement. Par exemple, les administrateurs pourront rapidement cloner une database de production et « brancher » la copie dans un conteneur dévolu aux tests ou au développement. Et si le Filesystem

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 7 / 22 sous-jacent le supporte, comme c’est le cas pour ZFS Filesystem et ASM Cluster Filesystem (ACFS), le

« clonage » et le « branchement » seront des opérations quasi-immédiates.

Gestion des ressources database

Bien que les avantages de la consolidation de databases soient nombreux, les clients devront considérer cette opération sous tous ses aspects, avec circonspection. Une première question évidente à aborder est la manière de prioritiser l’usage des ressources entre les databases dans cette nouvelle architecture multitenant. En effet, tous les avantages de la consolidation seront très vite caducs si les databases sont continuellement en attente de ressources disponibles, et que les indicateurs de niveaux de service pour les utilisateurs tombent au plus bas. Avec les fonctionnalités de gestion des ressources d’Oracle Database 12c, les DBA peuvent facilement définir des priorités sur l’utilisation des ressources au niveau des « pluggable databases ». Le serveur Oracle va proactivement superviser l’usage des ressources de chaque « pluggable database » d’un conteneur, pour s’assurer qu’elles s’inscrivent dans une fourchette de valeurs prédéfinies. Par exemple, lors d’une fin de trimestre fiscal, une application ERP aura une priorité très haute qui lui permettra de profiter des ressources au détriment des applications ayant une priorité plus basse dans ce même conteneur, afin de conserver un SLA conforme au plan même lors d’un pic de charge.

Cloisonnement des Données

Data Isolation

Les clients qui auront investi des ressources et du temps dans le développement de plans de consolidation à travers le regroupement de schémas auront sans doute eu la satisfaction de profiter d’une densité maximale de consolidation, mais auront dans le même temps expérimenté quelques difficultés, comme les conflits de nommage (ndlr : par exemple avec synonymes publics sur les tables) ou la gestion de la sécurité. Ce problème est réglé par l’utilisation de l’option « multitenant », qui permet aux « pluggable databases » de conserver intégralement le fonctionnement naturel des databases traditionnelles, totalement séparées. Une « pluggable database », même au sein d’un conteneur partagé, conserve ses propres métadonnées et ses privilèges d’accès. Les privilèges d’accès à une « pluggable database » ne permettront pas à un utilisateur d’accéder indument à une autre

« pluggable database ». Ceci sera particulièrement utile et nécessaire pour les fournisseurs de solutions SaaS, qui pourront ainsi fournir un modèle multitenant directement dans la database plutôt que dans les applications.

Gérer l’accroissement de volumétrie

Managing Data Growth

Le volume des données gérées par les organisations IT continuant de croître et de s’accumuler, les administrateurs IT doivent faire face au conflit d’objectifs : soit faire en sorte que les performances de leurs databases restent au plus haut, soit réduire les coûts liés au stockage des données. Oracle propose

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 8 / 22 une série de fonctionnalités qui permettent à la fois de conserver d’excellentes performances « I/O » tout en maintenant les coûts de stockage au plus bas, dans le respect du cycle de vie de la donnée.

• Oracle Automatic Storage Management automatise la répartition (striping) et la redondance (mirroring) des données de la Database, pour maximiser les performances et résister aux pannes disques.

• Oracle Partitioning divise les très grosses tables et index en petits morceaux appelés les partitions, plus faciles à gérer et plus performants en accès, de façon transparente pour les applications.

• Oracle Advanced Compression réduit les besoins en stockage des applications transactionnelles (OLTP) en divisant par 2 jusqu’à 4 les tailles des tables et partitions dites « chaudes » ou fréquemment accédées, et qui permet aussi d’améliorer les temps des requêtes SQL.

• Oracle Hybrid Columnar Compression fournit une compression des données d’un ratio jusqu’à x10 pour les données « tièdes » ou moyennement accédées, jusqu’à un ratio de x50 pour les données

« froides » ou archivées.

En combinant ces technologies avec des dispositifs de stockage tiers variés, les administrateurs de databases peuvent manuellement mettre en œuvre des scenarios de gestion du cycle de vie des données, pour assurer les meilleures performances I/O et garder les coûts de stockage sous contrôle.

Par exemple, un dispositif de stockage hautes performances (et sans doute plus coûteux) pourra être dédié au stockage des données « chaudes », tables ou partitions, et un dispositif d’entrée de gamme, moins rapide (mais sans doute moins onéreux) sera dédié au stockage des données froides, archives, datawarehouses, avec des niveaux de compression adaptés.

Traditionnellement, les administrateurs de databases ont réussi à mettre en œuvre des scenarios efficaces de gestion du cycle de vie des données, manuellement, en déplaçant les données d’un stockage à l’autre, compressant, analysant l’âge des données, découpant les tables en partitions. Oracle Database 12c change les règles du jeu pour ces administrateurs avec une nouvelle fonctionnalité appelée « Automatic Data Optimization », qui supervise l’usage ou « température » de la donnée,

« chaude » ou « froide », ainsi que son âge, et propose de déplacer automatiquement la donnée d’un stockage à un autre, d’un niveau de compression à l’autre.

“The automated compression features of Oracle Database 12c make it much easier to automatically age out older data and store it on different storage compression level tiers.”

Mirko Hotzy, Trivadis

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Optimisation Automatique des Données

Automatic Data Optimization

La “température” des données dans les tables et partitions change continuellement au cours du temps.

Typiquement, les nouvelles données insérées par les applications OLTP sont au début fréquemment mises à jour et démarrent donc avec un statut « chaud », qui plus tard se transforme en « tiède », étant plutôt utilisées par des applications de Business Intelligence. Après une longue période, ces données terminent avec le statut « froid » et sont rarement accédées, mais il est important de les conserver néanmoins, pour des perspectives de reporting et de compliance. Mais ce n’est pas seulement l’âge de la donnée qui importe, c’est aussi l’activité liée à la donnée, car certaines informations continuent d’être mises à jour indéfiniment (ndlr : une fiche client, une fiche produit …). La température d ‘une information dépend donc de la combinaison des critères d’âge et d’activité. Avec la fonctionnalité

« Automatic Data Optimization” d’Oracle Database 12c, on pourra mettre en œuvre et automatiser des scenarios de gestion du cycle de vie de l’information basés sur une grille des températures, et activer des fonctions intelligentes de choix de compression et de dispositifs tiers de stockage.

La grille des températures (« Heat Map »)

La nouvelle fonction de “grille de températures” (« heat map ») d’Oracle Database 12c enregistre l’activité d’une information à plusieurs niveaux, au niveau segment (ndlr : table, index) et au niveau élémentaire du segment (ndlr : ligne client, commande, produit). Ces statistiques sont mises à jour automatiquement, afin de permettre aux administrateurs de facilement mesurer la « température » d’une database et voir d’un coup d’œil comment elle évolue au cours du temps et à travers les dispositifs de stockage. Une fois l’information assimilée, les administrateurs vont pouvoir définir des politiques de gestion automatique du cycle de vie de la donnée, pour qu’elle se déplace automatiquement d’un stockage à l’autre, d’un niveau de compression à l’autre, en fonction des paramètres d’activité et d’âge.

Compression intelligente et stockage tiers (« Smart Compression and Storage Tiering »)

Avec Oracle Database 12c, les administrateurs peuvent créer des politiques de gestion du cycle de vie de la donnée de façon déclarative (ndlr : par un jeu de commandes, sans programmation), basées sur les statistiques d’activité et d’âge collectées par la fonction « heat map » ou grille des températures, et ainsi définir les opérations à exécuter, comme compresser les données ou les déplacer d’un dispositif de stockage vers un autre. Par exemple, une donnée qui n’a pas été mise à jour depuis plus de X jours sera déplacée depuis un stockage « hautes performances » vers un stockage « low cost » ou vers un disque ayant un taux de compression plus élevé, ou une combinaison des deux. A l’identique, une donnée

« tiède » qui n’a pas été modifiée ou lue depuis plusieurs mois sera déplacée vers un dispositif d’archivage. Les administrateurs pourront même autoriser qu’une politique automatique puisse déplacer une donnée d’un système organisé au format OLTP vers un système organisé dans un format différent, comme le format de stockage en mode colonne (« columnar-format ») qui offre de meilleures performances dans le domaine décisionnel. Les politiques déclaratives sont spécifiées au niveau de la table, et les administrateurs pourront au choix les exécuter soit en mode planification automatique en tâche de fond, soit à la demande.

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Architectures à Disponibilité Maximale

Maximum Availability Architecture

Aujourd’hui les entreprises sont dépendantes de l’IT pour exécuter des opérations (par exemple des programmes marketing ou autres), analyser rapidement l’information, et être plus éfficaces vis-à-vis de la compétition. En conséquence de quoi il est essentiel que l’infrastructure IT, et les databases en particulier, soient toujours disponibles, sans quoi les arrêts de service seront mesurés en pertes de revenus, de productivité, de clients et de réputation. Les architectures basées sur la redondance basique des ressources sont souvent onéreuses et impropres à procurer une véritable « haute disponibilité », en raison d’une complexité d’intégration et de limitations technologiques, en particulier pour gérer les cas d’arrêtes planifiés pour maintenance. Oracle Database 12c va au-delà des limitations de ces architectures « basiques », et propose une architecture de disponibilité maximale (« maximum availability architecture » ou MAA) qui offre aux clients une suite de produits intégrés et un « cahier de pratiques » qui répondent à leurs enjeux en termes d’arrêts planifiés ou de pannes, et qui peuvent être déployées de façon économique.

Gérer les pannes et arrêts imprévus

Addressing Unforeseen Failures

La protection contre les arrêts non planifiés requiert une architecture basée sur des composants redondants et intégrés de l’intérieur (« built-in »). La redondance pour la redondance coûte cher, et n’est vraiment utile que lorsque la panne survient : des disques supplémentaires pour le mirroring, des serveurs supplémentaires pour le basculement en cas de panne (« failover »), un datacenter supplémentaire pour reprendre la main en cas de désastre. C’est comme une police d’assurance qui coûte une fortune et ne rend aucun service dans la vie de tous les jours, quand tout se passe bien. Sans oublier qu’en général, il faut acheter du logiciel propriétaire supplémentaire pour réaliser l’intégration de tout cela, et en provenance de différents vendeurs. Cela introduit une complexité qui est un risque supplémentaire de panne, souvent lié à des opérations d’administrateurs, et donc d’indisponibilité.

Les infrastructures IT sont sensibles aux pannes hardware, aux corruptions de données, aux coupures de courant et aux erreurs humaines qui provoquent des arrêts non planifiés. Pour prévenir ou atténuer l’impact de tels événements, Oracle Database 12c propose des solutions :

• Oracle Real Application Clusters protège contre les pannes de serveurs

• Oracle Automatic Storage Management protège contre les pannes disques

• Oracle Recovery Manager (RMAN) gère les sauvegardes databases

• Oracle Secure Backup gère les sauvegardes sur bande des databases et systèmes de fichiers

• Oracle Flashback protège contre les erreurs humaines

• Oracle Active Data Guard protège contre les désastres et soulage la database de production

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“What application continuity brings to applications now, is that they can run in a clustered environment with the security knowing that the application continuity capabilities in Oracle Database 12c are going to automatically handle a lot of failure scenarios automatically.”

Marc Fielding, Pythian

Réduction des temps d’arrêt planifiés

Reducing Planned Downtime

Les arrêts planifiés pour cause de maintenance, comme les upgrades hardware ou software et l’application des patchs, sont souvent au programme d’une opération IT. Oracle Database 12c offre une série de solutions pour réduire les temps d’arrêts planifiés pour raison de maintenance :

• La maintenance hardware et les opérations de migration sur l’infrastructure Oracle Database 12c peuvent être exécutées sans arrêter l’activité utilisateur. Avec Automatic Storage Management (ASM), on peut ajouter et retirer des disques « à chaud » et les données sont redistribuées automatiquement.

Les serveurs qui supportent une database en cluster peuvent aussi être ajoutés ou retirés « à chaud » sans déconnecter les utilisateurs. Oracle Database 12c introduit une fonctionnalité de sauvegarde et restauration incrémentale et multiplateforme (« cross-platform ») qui minimise les temps d’arrêt pour une migration database d’un type de hardware vers un autre. Avec les « pluggable databases », on minimisera aussi les temps d’indisponibilité en « débranchant » rapidement une database d’un conteneur pour la « rebrancher » dans un autre conteneur, sur un autre serveur.

• L’installation “à chaud” des patchs (« Online Patching ») de databases sur les nœuds d’un cluster database en mode chacun-son-tour ou « rolling », grâce à Real Application Cluster (RAC), augmente considérablement la disponibilité. Les utilisateurs connectés sont simplement migrés d’un nœud vers l’autre ; la même opération est répétée pour chacun des nœuds ou serveurs du cluster. Enfin, pour la plupart des patchs autonomes (« one-off »), ils peuvent être appliqués directement sur l’instance sans arrêt.

• Les Upgrade roulants (“Rolling Database Upgrades”) basés sur Oracle Data Guard ou Oracle Active Data Guard permettent de lancer un upgrade de version de la database, sans arrêt de service, simplement en « basculant » les utilisateurs d’une instance à une autre.

• La fonction “Online Redefinition” réduit les temps d’arrêt pour maintenance en permettant de modifier certaines structures des tables sans arrêter l’activité utilisateurs ou applicative. Oracle Database 12c introduit aussi la possibilité de déplacer les fichiers de données de la database (très utile lors d’une migration du stockage) et les partitions (très utile pour activer la compression) sans arrêter l’activité utilisateur.

• La fonction “Edition Based Redefinition” permet de lancer des upgrades logiciels à chaud. Les modifications apportés à un code programme sont limitées au domaine privé de la nouvelle édition. Une

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 12 / 22 vue spécifique (« edition view ») publie différentes projections de la même table. Des déclencheurs database spécifiques (« cross-edition triggers ») assurent que le code utilisé dans chaque édition fonctionne sur la vue qui lui est dédiée. Les triggers propagent la modification des données depuis l’ancienne édition vers la nouvelle, et vice-versa. Cela permet de faire cohabiter un environnement de production et un nouvel environnement, pour les utiliser en même temps à des fins de test, et autoriser les utilisateurs à migrer d’une édition à une autre.

Disponibilité et protection des Données améliorés

Further Enhancing Availability and Data Protection

L’architecture “Oracle Maximum Availability” ou MAA a été bâtie sur des couches successives d’innovations qui ont démontré leur capacité à respecter les niveaux de services ou SLA des clients, et à réduire à la fois les coûts IT et spécifiquement les coûts des arrêts planifiés. Oracle Database 12c continue de faire évoluer cette architecture grâce à de nouvelles fonctionnalités et améliorations en matière de protection des données, afin d’aider les utilisateurs à adresser les problématiques de pannes et d’arrêts planifiés pour assurer un service applicatif « non-stop ».

Data Guard Far Sync

Data Guard Far Sync, une nouveauté de la Database 12c, fournit une protection « zéro perte de données » pour les databases de production, en maintenant une database de secours distante (« standby ») en mode synchrone, c'est-à-dire sans aucune perte de données (« zero-data-loss »), sans impacter les performances liées aux accès réseau, avec une complexité et un coût réduits au minimum.

La nouveauté de cette architecture, c’est une instance intermédiaire, dite « Far Sync Instance », qui reçoit les modifications de la production en mode synchrone, et les envoie ensuite en mode asynchrone vers le site standby final. Cette instance intermédiaire est une structure légère, embarquant tout au plus un fichier de contrôle et des fichiers logs, et consomme une petite fraction de CPU, de mémoire, de ressources I/O comparé à une standby réelle, et décharge le site primaire de la charge de gérer les destinations standby multiples. En cas de désastre, ou de maintenance, la production peut être rapidement et surement basculée vers le site de secours Data Guard, manuellement ou automatiquement, sans perte de données.

Global Data Services

Autre nouveauté d’Oracle Database 12c, les « Global Data Services » fournissent une fonctionnalité d’équilibrage de charge (« load-balancing ») inter ou intra-régions, pertinent dans un environnement répliqué basé sur Golden Gate ou Active Data Guard. Les fonctionnalités de Real Application Cluster, les

« Database Services », c'est-à-dire principalement l’équilibrage de charge (« Load-Balancing ») et le basculement en cas de panne serveur (« Failover ») ont été généralisées aux instantes distantes et distribuées. On peut donc désormais déployer une ferme de serveurs, en s’appuyant sur la technologie Data Guard, pour distribuer largement une charge de lecture.

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 13 / 22 Continuous Application Availability

Masquer du mieux possible les pannes et les erreurs aux utilisateurs est un des plus gros challenges des entreprises. Par exemple, quand une application web rencontre une erreur liée à l’environnement database, il se peut que la transaction n’aboutisse pas, auquel cas elle devra être rejouée par l’utilisateur (ndlr : validation d’un panier d’achat par exemple). Si le service database redevient très vite actif (ndlr : grâce au « service continuity » Oracle RAC traditionnel en 10g et 11g), il n’en est pas forcément de même pour l’application (ndlr : qui n’a pas forcément conscience que le service database est rapidement redevenu actif). Oracle Database 12c offre aux utilisateurs une nouvelle fonctionnalité, appelée « Application Continuity », qui améliore l’expérience utilisateur en rejouant automatiquement la transaction à la place de l’utilisateur (« transaction replay »), de façon transparente pour l’utilisateur, sans interruption de service. Dans un environnement Oracle, cette fonctionnalité ne requiert que peu voire aucun changement applicatif, il suffit de remplacer le pilote JDBC utilisé. Les développeurs n’ont donc pas à intervenir sur le traitement des requêtes pour renforcer la résistance aux pannes des applications qui tournent sur Oracle Database 12c.

Défense multi-niveaux pour une sécurité maximum

Defense-In-Depth for Maximum Security

De plus en plus, les données de l’entreprise sont sujettes aux attaques malicieuses, et dans les secteurs publics comme privés, la règlementation impose de faire la preuve que tout a été mis en œuvre pour protéger les données sensibles. Tous les avantages de la consolidation évoqués jusque là pourraient rapidement tomber à l’eau en cas de vol de données ou de non respect des règles de compliance. Oracle a adopté une approche de défense en profondeur, multi-niveaux, qui permet aux entreprises de déployer une stratégie basée sur les contrôles de prévention, de détection et d’administration :

• Transparent Data Encryption ou TDE, composant de l’option « Oracle Advanced Security », protège contre les menaces qui visent le stockage sur les serveurs de production et les sauvegardes. On peut facilement appliquer du cryptage sur les colonnes de données sensibles, ou sur tout un tablespace, pour prévenir l’accès non autorisé sur des fichiers perdus ou volés, ou lus directement sur place.

• Oracle Database Vault aide à protéger contre les menaces liées aux données privées et aux applications. Oracle Database 12c renforce la séparation des pouvoirs avec de nouveaux rôles comportant moins de privilèges, par exemple pour les exploitants qui gèrent les sauvegardes ou l’audit.

• avec Database Firewall et Audit Vault, on détecte et bloque le trafic SQL non autorisé avant qu’il n’agisse sur les databases, c’est la première ligne de défense, et on met en place un audit personnalisable et consolidé pour plus de pertinence et d’efficacité.

• Database Lifecycle Management Pack est un atout précieux pour aider les entreprises à gérer une configuration sécurisée dans toute l’entreprise, en supervisant et administrant de façon proactive les comptes utilisateurs, les privilèges, les règles de complexité des mots de passe, et assurer le suivi des patchs de sécurité. En plus d’une intégration complète avec l’option « multitenant », Oracle Database

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 14 / 22 12c introduit de nouvelles fonctions de sécurité qui vont permettre aux administrateurs de renforcer la sécurité des données d’entreprise.

“Redaction in Oracle Database 12c will help us to mask displayed data and we don't have to modify the application code. This mean that time-to-market is a lot quicker and the resources required reduced to secure sensitive data is dramatically reduced.”

Billy Tong, Sabre

Nouveaux contrôles pour la détection, la prévention et l’administration

New Preventative, Detective and Administration Controls

Maquillage à la lecture des données (« Data Redaction »)

Si la fonction “transparent data encryption” aide à protéger l’information stockée dans la database, la fonction “data redaction” se déclenche au moment de la lecture des données, avant de les envoyer vers l’utilisateur ou l’application qui a soumis une requête. Cette fonction a été conçue pour dynamiquement modifier ou masquer les données sensibles, par exemple en n’affichant qu’une partie d’un code bancaire ou d’un N° de sécurité sociale. En mettant en place des politiques de « data redaction » dans la database plutôt que dans les applications, les administrateurs vont pouvoir protéger l’information sensible, N° de comptes, dates de naissance, sans faire aucune modification applicative.

Audit complet (« Comprehensive Auditing »)

Oracle Database 12c propose une nouvelle architecture d’audit, contextuelle, basée sur des politiques, et associée à de nouveaux rôles (ndlr : groupes de privilèges) dédiés à l’administration ou la consultation des données d’audit. En fournissant ces niveaux distincts de privilège, les organisations vont pouvoir séparer les fonctions d’administration et de contrôle. Les politiques d’audit pourront être définies à partir de différents paramètres comme l’heure, l’adresse IP, le nom du programme, le nom du proxy, avec des possibilités d’exceptions pour certains utilisateurs. Cette fonctionnalité permet aussi de consolider les fichiers d’audit (« audit trail ») traditionnels afin de simplifier l’administration et augmenter le niveau de contrôle des données d’audit.

Analyse de privilèges (« Privilege Analysis »)

Cette nouvelle fonctionnalité permet de suivre l’utilisation des rôles et privilèges lors de sessions spécifiques ou pour l’ensemble des sessions connectées à une database. Souvent, par facilité, les utilisateurs se voient attribuer plus de privilèges que nécessaire, à travers des rôles préconfigurés, ce qui augmente les risques liés à la sécurité des données, en particulier si les comptes utilisateurs en question sont piratés ou détournés. La fonction d’analyse de privilèges (« Privilege Analysis ») enregistre les privilèges et rôles réellement utilisés, ce qui permet aux responsables sécurité et aux administrateurs de limiter les possibilités d’accès en leur affectant un niveau maximum de privilèges correspondant au niveau utile, suffisant et nécessaire pour administrer ou exploiter la database au quotidien.

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Simplifier l’analyse des Big DATA

Simplifying Analysis of Big Data

Si les applications OLTP sont essentielles pour traiter les transactions, les applications de datawarehousing sont conçues pour mesurer la performance du business. Cela signifie que le datawarehouse doit aussi bénéficier d’un accès sécurisé aux données 24x7 comme d’une grande vélocité d’accès. Oracle n’est pas seulement célèbre pour la database la plus populaire dans le monde du transactionnel, mais est aussi leader du marché des entrepôts de données. Oracle Database 12c délivre le meilleur de chaque monde, performances transactionnelles, puissance analytique et intégration des données, dans une plateforme unique, qui sait facilement évoluer ou monter en charge pour répondre aux enjeux des clients. Oracle Database 12c supporte une grande famille d’outils de business intelligence qui tirent partie des optimisations proposées, comme les indexations avancées, les agrégations OLAP, les requêtes en étoiles optimisées (« automatic star query transformations »), l’optimisation des requêtes sur les tables partitionnées (aka élimination de partition ou « partition pruning ») et la parallélisation des requêtes.

Les bonnes pratiques liées au datawarehousing se sont largement démocratisées, et en même temps que les technologies utilisées deviennent matures, les entreprises ont fait évoluer leurs architectures décisionnelles pour intégrer de multiples sources de données, bien au-delà de leurs databases transactionnelles. Intégrer des sources de données comme les fichiers log des sites web et les données en provenance des mobiles ou des réseaux sociaux offre de nouvelles opportunités à la gestion de la performance du business. Si les technologies comme Hadoop et les bases de données « clé/valeur » (comme Oracle NoSQL Database) peuvent aider les entreprises à traiter de très grands volumes de données dits de « faible densité », la réelle valeur du big data se révèle lorsque l’analyse est faite conjointement avec les données métier.

Intégration du Big data

Integrating Big Data

Le big data introduit une architecture capable de récupérer des données variées en provenance de multiples sources, et de l’organiser selon un modèle ou format permettant aux utilisateurs de prendre de meilleures décisions business. Pour analyser efficacement les données big data, Oracle fournit une suite intégrée d’outils qui aide les clients à extraire les données depuis de nombreuses sources pour alimenter un datawarehouse Oracle Database 12c :

• Oracle Data Integrator est une plateforme performante pour l’extraction de données depuis des sources multiples et hétérogènes, et la transformation et le chargement de données dans un datawarehouse Oracle Database 12c (ou autre).

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• Les connecteurs Oracle Big Data (“Oracle Big Data Connectors”) permettent une intégration fine entre les environnements big data (comme « Hadoop ») et Oracle Database 12c, grâce à 4 composants essentiels :

□ Oracle Loader for Hadoop donne l’accès à la plateforme MapReduce de Hadoop permettant de formater et optimiser les données big data avant de les injecter dans Oracle Database 12c

□ Oracle SQL Connector for Hadoop Distributed File System (HDFS) offre aux utilisateurs la flexibilité d’interroger les données à la fois directement depuis HDFS ou via l’interface SQL classique

□ Oracle Data Integrator Application Adapter for Hadoop simplifie l’intégration entre Hadoop et Oracle Database 12c grâce à une interface graphique simple qui génère du code MapReduce

□ Oracle R Connector for Hadoop est un package “R” qui fournit aux utilisateurs de la solution statistique open-source « R » la capacité d’analyser les données stockées dans HDFS.

Grâce à ce jeu complet d’outils intégrés, les clients peuvent valoriser leurs ressources et expertise Oracle en apportant de nouvelles sources big data à leur datawarehouse. Ils tirent ainsi partie de la performance, la scalabilité, la sécurité, la disponibilité et la gestion avancée des données délivrées par Oracle Database 12c pour analyser toujours plus en profondeur les données de l’entreprise.

Fonctions Analytiques dans la Database

In-Database Analytics

Le datawarehousing et le big data ont évolué en même temps que les besoins et la demande en analyse des données ont augmenté. Pendant qu’une majorité d’utilisateurs continue d’analyser ses données à travers des outils de business intelligence et des interfaces de type SQL, les développeurs big data et les spécialistes de la donnée (« data scientist ») ont réclamé des outils plus sophistiqués pour des analyses plus complexes et en profondeur. Oracle Database 12c offre aux utilisateurs un choix d’outils analytiques embarqués dans la database qui enrichissent la famille des requêteurs SQL et étendent le savoir-faire des analystes BI, tout en supportant les technologies big data comme Hadoop et R :

• SQL Pattern Matching est une nouvelle fonctionnalité d’Oracle Database 12c qui étend les capacités du langage SQL pour la détection de modèles (« patterns ») dans une série de lignes (« rows ») afin de découvrir des séquences d’informations comme les transactions financières, les logs réseaux et les flux de navigations (« clickstreams »).

• In-Database MapReduce permet aux développeurs d’écrire des blocs de programme en logique procédurale qui pourront utiliser la puissance du parallélisme d’Oracle Database 12c afin d’augmenter les performances, en particulier sur les gros volumes de données.

• Algorithmes In-Database et open source R : l’utilisation des interfaces SQL et des outils statistiques

“R” permettent aux entreprises de rapidement construire et déployer des applications analytiques scalables, prêtes à être intégrées avec les business process et les environnements décisionnels. En plus de la capacité à découvrir des modèles cachés dans les données de la database, les statisticiens

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 17 / 22 pourront, grâce à « R », exécuter des analyses avancées sur de gros volumes de données, à l’intérieur comme à l’extérieur de la database.

• In-Database Spatial : l’intégration de fonctions spatiales avec les données d’entreprise permet aux utilisateurs de mieux appréhender les relations et les tendances géo-spatiales, avec par exemple la visualisation de la localisation des clients conjointement à l’historique d’achats, qui peut aider à prendre des décisions basées sur une meilleure connaissance des clients.

• In-Database Graph : les utilisateurs peuvent utiliser la fonction « In-Database Graph » pour créer des graphiques et des connections entre des points et des ensembles de données. Grâce à une analyse sémantique, ils pourront par exemple facilement déterminer le réseau de connexions du cercle d’amis d’un client. Afficher un graphe de relations peut aider à mieux anticiper les comportements d’achats ou la fidélité des clients.

Oracle Database 12c offre aux utilisateurs une plateforme de datawarehousing conçue pour héberger et gérer de très gros volumes de données, et traiter toutes les requêtes, des plus simples aux plus sophistiquées, à travers des interfaces SQL traditionnelles ou des plateformes orientées statistiques comme « R ». Plutôt que de continuellement transférer les données d’un système décisionnel à un autre, du datawarehouse aux datamarts spécialisés, les organisations IT peuvent consolider toutes leurs données décisionnelles y compris le big data dans un datawarehouse unique qui supporte tous les pré- requis analytiques des utilisateurs. Les fonctions d’analyse intégrées (« In-Database Analytics ») d’Oracle Database 12c suppriment le besoin de silos spécialisés et aide les clients à mieux profiter de l’opportunité big data.

Infrastructure Big Data

Big Data Infrastructure

Les projets de datawarehousing et de big data réussis ont été construits et déployés sur des infrastructures hautes performances et scalables. Le challenge auquel les départements IT font face est d’opérer un mariage réussi entre les composants hardware et software pour pouvoir répondre aux besoins business. En intégrant hardware et software ensemble dès l’usine, Oracle offre une famille de systèmes intégrés (« Engineered Systems ») qui aide réellement les entreprises à extraire, organiser et analyser les données pour in-fine aider à prendre de meilleures décisions plus rapidement.

• Oracle Big Data Appliance est un rack en réseau de serveurs et de dispositifs de stockage, associé à une suite logicielle complète pour le big data incluant la distribution Cloudera, qui comprend un serveur Apache Hadoop (CDH4) et Oracle NoSQL Database Community Edition.

• Oracle Exadata Database Machine est un système préconfiguré complet qui comprend du software, des serveurs et du stockage, simple et rapide à mettre en œuvre. Cette solution est disponible sous différentes configurations possibles et est particulièrement adaptée aux processus analytiques complexes et aux charges mixtes, transactionnelles et décisionnelles.

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• Oracle Exalytics In-Memory Machine est la réponse aux enjeux du business dans le domaine des analyses complexes, délivrant une performance et des capacités d’analyse hors norme, simple d’utilisation et d’administration. Cette solution est bâtie sur du hardware standard et s’appuie sur l’offre Oracle Business Intelligence Enterprise Edition et Oracle Times-Tem In-Memory Database.

Oracle Big Data Appliance, Oracle Exadata Database Machine et Oracle Exalytics In-Memory Machine utilisent des switches réseau InfiniBand à 40 Go/s à l’intérieur de chacun des systèmes, et entre les systèmes. Cette configuration offre une large bande passante et une faible latence qui permettent de facilement suivre les demandes et la volumétrie croissantes du business. En intégrant software et hardware ensemble, Oracle aide les clients à réduire les risques et à réussir les projets big data dans les délais impartis.

Gérer les Databases dans le Cloud

Managing Database Clouds

Oracle Database 12c et Oracle Enterprise Manager Cloud Control, grâce à l’automatisation et aux fonctions d’auto-administration, réduisent le temps et les efforts passés par les administrateurs à gérer les niveaux de services requis par les utilisateurs. Oracle Enterprise Manager Cloud Control est parfaitement adapté pour gérer les services databases dans le Cloud, et en particulier les nouveaux services Oracle Database 12c comme le « multitenant » et la « Data Redaction ».

Database en tant que Service

Database as a Service

Oracle Enterprise Manager Cloud Control fournit une interface intuitive pour automatiser et simplifier une multitude de tâches administratives, depuis le provisionnement des services databases jusqu’à l’optimisation des performances, le diagnostic des problèmes, les upgrades, l’application des patchs et la mesure de la consommation. Il est livré avec un portail self-service pour que les développeurs, les testeurs, les administrateurs et d’autres puissent se connecter pour, par exemple, requérir une nouvelle instance, standalone ou en cluster, et exécuter des tâches d’exploitation. Si Oracle Database 12c fournit une nouvelle architecture pour simplifier la consolidation dans le Cloud, et Oracle Enterprise Manager Cloud Control les outils pour gérer efficacement les niveaux de service délivrés aux utilisateurs, les changements et modifications peuvent malgré tout introduire un risque.

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Réduire les risques de la migration vers le Cloud

Reducing Risks of Getting to the Cloud

La transition vers le Cloud va inévitablement introduire des changements. Si les phases de tests (le

“testing”) sont une étape incontournable pour bien négocier les virages, les tests reposent traditionnellement sur du développement de scripts, des tests manuels ou des outils tiers. Ces environnements de tests sont très limités (ndlr : faible couverture fonctionnelle et technique des tests) et laissent les entreprises exposées aux risques et aux erreurs au moment de passer en production.

Oracle Real Application Testing permet aux administrateurs d’enregistrer (“capturer”) des charges databases (« workloads ») complètes, et de les rejouer sur les environnements cibles. Cette méthode permet de tester de façon très rigoureuse (ndlr : exhaustive) toutes les modifications apportées à une database (comme par exemple un upgrade vers Oracle Database 12c), des modifications de configurations (comme le déplacement d’une instance standalone vers des serveurs en cluster) ou des changements systèmes (comme un upgrade OS). Oracle Real Application Testing permet de facilement capturer et rejouer les charges transactionnelles ou mixtes, en volume ou en concurrence d’accès, à l’identique de ce qu’elles sont dans les databases de production. On peut aussi tester plusieurs charges distinctes pour valider leur capacité à monter en charge en même temps, ce qui est particulièrement utile lors des phases de consolidation sur le Cloud.

“Pluggable Databases will help lower our administrative costs since we can now manage many databases as one with fewer software installations and patches during the lifetime of our applications.”

Jens-Christian Pokolm, Postbank Systems

Développement des Applications autour de la Database

Database Application Development

Oracle Database 12c, la dernière génération de la database la plus populaire au monde, offre aux développeurs une solution intégrée de gestion des données qui est supportée par toutes les plateformes de développements actuelles. Des ateliers de développement comme Oracle SQL Developer et Oracle Application Express permettent aux développeurs de créer rapidement des applications qui tirent partie des capacités d’Oracle Database 12c en termes de performance, de haute disponibilité et de bien d’autres fonctionnalités disponibles.

Plateformes de développement d’Applications

Application Developer Frameworks

Oracle Database 12c offre aux développeurs des interfaces natives de programmation ainsi que le support d’un grand nombre de langages de développement et de scripting :

• SQL et PL/SQL

• Oracle Call Interface (OCI)

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• Des langages de programmation dont Java, C et C++

• Des langages de scripting dont PHP, Ruby et Perl

• .NET grace à “Oracle Developer Tools for Visual Studio”, “Oracle Data Provider for .NET” et “Oracle Database Extensions for .NET”

En fournissant aux utilisateurs un large choix d’ateliers de développements, Oracle Database 12c protège les investissements des clients dans leurs choix de plateformes.

Développer avec Oracle Application Express

Oracle Application Express

Oracle Application Express est un atelier de développement rapide (RAD) d’applications web centrées sur les données de la database. Grâce à son approche déclarative et 100% web, les développeurs expérimentés ainsi que les utilisateurs peuvent rapidement créer et déployer une application sécurisée.

Oracle Application Express est particulièrement adapté pour des utilisateurs avancés qui veulent créer des rapports ou des formulaires de saisie, ou à des développeurs expérimentés en SQL et PL/SQL qui veulent créer des applications plus sophistiquées.

Développer avec Oracle SQL Developer

Oracle SQL Developer

Oracle SQL Developer simplifie le développement et l’administration autour de la database Oracle, y compris les “pluggable databases”. Cet atelier permet de développer de bout en bout des applications PL/SQL, et propose une interface pour exécuter des requêtes et des scripts, une console DBA pour gérer les databases, une interface de reporting, une solution complète de modélisation des données, et des capacités de migration des données depuis des sources non-Oracle vers Oracle Database.

Migrer vers Oracle Database 12c

Migrating to Oracle Database 12c

Oracle Database 12c fournit les outils et les utilitaires qui simplifient la migration et la consolidation vers Oracle Database, tandis qu’Oracle SQL Developer supporte la migration de databases tiers vers Oracle, comme IBM DB2 UDB LUW, Microsoft SQL Server et Microsoft Access, Sybase Adaptive Server et Teradata. En complément de ses capacités de migration, Oracle SQL Developer fournit aux utilisateurs une interface de navigation dans les objets et les données de ces databases tiers. Mais la migration des données n’est qu’une partie du problème, c’est pourquoi Oracle Database 12c fournit aussi une plateforme pour aider les clients à migrer leurs applications.

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La plateforme de conversion SQL

SQL Translation Framework

Convertir ou modifier les requêtes SQL dans les applications lorsqu’elles ont été écrites pour accéder à une database tiers, afin qu’elles fonctionnent désormais correctement sur Oracle, est un projet en soi qui ne doit pas être sous-estimé. Pour aider les clients à simplifier leurs projets de migration, la plateforme de conversion SQL (« SQL translation framework ») d’Oracle Database 12c permet d’accepter toute requête SQL en provenance d’une application pour la convertir « à la volée » lors de l’exécution en requête SQL Oracle valide, sans faire appel à un fastidieux effort de conversion manuel. Oracle fournit un traducteur pour Sybase ASE et SQL Server, et les clients peuvent créer leur propre table de traduction grâce aux « SQL Translation Profiles ». Quelques fonctionnalités complémentent cette plateforme de conversion SQL, dont les types VARCHAR 32K, les colonnes de type auto-incrément ( « auto increment identity »), les paquets de résultats implicites (« implicit results sets ») et la syntaxe FETCH-FIRST pour les requêtes de type Top-N (« top-N queries »).

Branchez-vous dans le Cloud avec Oracle Database 12c

Plug into the Cloud with Oracle Database 12c

Au cours des années Oracle a continuellement ouvert la voie en délivrant un nombre record de fonctionnalités innovantes dans des domaines variés comme la performance, la scalabilité, la haute disponibilité, l’optimisation des données, la sécurité et la facilité d’administration afin de répondre aux enjeux métiers et technologiques des clients, dans les univers transactionnels, datawarehousing et big data. Les versions précédentes d’Oracle Database ont toujours été développées avec une conscience aigue des besoins et attentes des clients, et cette philosophie se prolonge avec Oracle Database 12c. Par exemple, Oracle Multitenant a été développé pour répondre aux demandes d’une plus grande flexibilité et densité dans les architectures consolidées, une meilleure utilisation des ressources, et en diminuant l’effort d’administration généralement consenti dans ces environnements.

Les bénéfices potentiels liés à la consolidation des databases sur le Cloud peuvent être mesurés en termes d’amélioration du service IT et de réduction des coûts. Mais jusque-là, faire évoluer les datacenters pour supprimer les architectures en silos est resté une opération très compliquée, à cause des nombreuses modifications à apporter aux applications. Maintenant, avec Oracle Database 12c, les clients disposent d’une nouvelle architecture « multitenant » qui facilite le chemin vers le Cloud – sans avoir à modifier les applications. Il suffit de brancher (« to Plug ») ses databases existantes sur le Cloud pour profiter d’une consolidation où l’on gère ses multiples databases comme si on n’en avait qu’une seule à administrer, tout en conservant le niveau de sécurité et d’autonomie nécessaires pour chacune des « pluggable databases ».

Consolider les databases dans un système intégré (“Engineered Systems”) rapide, sur et scalable tel que Oracle Exadata aide à simplifier le chemin de migration vers le Cloud, et Oracle Database 12c sera le complément indispensable à toutes les innovations apportées par Exadata comme les balayages

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Jeudi 12 septembre 2013 page: 22 / 22 intelligents et massifs de données (« Smart Scans »), les mémoires Flash (« Smart Flash cache ») et le modèle de stockage compressé en colonne (« Hybrid Columnar Compression ») pour réduire les coûts IT. Pour simplifier l’administration du Cloud, Oracle Enterprise Manager 12c Cloud Control permet aux clients de gérer le cycle de vie complet de leurs données, le provisionnement, le diagnostique et l’optimisation des performances (« diagnostics & tuning »), la gestion des ressources et les mesures de consommation.

Pour finir, Oracle Real Application Testing fournit les outils pour tester de façon rigoureuse les changements, afin d’assurer un meilleur retour sur investissements et des capacités d’innovation pour délivrer de nouveaux services plus rapidement.

Plug Into the Cloud with Oracle Database 12c June 2013

Authors: Penny Avril, Willie Hardie.

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