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8.1 : Jésus part sur le mont des oliviers. Peut-être pour y être logé ou y prier.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Jean 7.53 à 8.11

Comme on a vu la semaine dernière, la composition des textes bibliques fait que les plus anciens manuscrits de Jean ne contiennent pas ce passage (27 textes absents). Certains manuscrits les placent à Luc 21.38 ou à la fin de l’Evangile de Jan. Apres 7.52 ou 7.36 (1) ou 7.44 ou 21.25 (10) ou Lc21.38 ou Lc24.53 (soit 4 dans Luc).

De plus, les premiers pères de l’Eglise n’en font aucune mention. Donc peut-être qu’il n’est pas a cette place, mais on a de forte raison de penser que c’est bien un texte authentique.

7.53-8.2 : Exposition

7.53 : En fait, d’un point de vue datation ca a deux conséquences. Soit si on est le lendemain, la fête des tabernacles est finie. Et la suite du chapitre est après.

Soit le texte ne se trouve pas ici et Jn8.12s sera dans la même journée.

8.1 : Jésus part sur le mont des oliviers. Peut-être pour y être logé ou y prier.

8.2 : La montagne des oliviers n’est pas très loin du Temple. Et là, de nombreuses personnes viennent le voir pour être enseignée.

v.2 : Temple : Très certainement dans le parvis des femmes.

8.3-6a : Le cas soumis par les scribes et les pharisiens à Jésus.

8.3 : Les scribes et les pharisiens cherchaient à piéger Jésus. Ca montre l’état d’esprit tordu de la loi. Il cherche à lui faire commettre une erreur.

Qui était cette femme ? Peut être coureuse de jupon. Mais peut-être femme battu par son mari.

Que pouvons-nous imaginer de cette femme ? Qu’est-ce qui la motive ?

On ne connait rien de cette femme. Peut être qu’elle était malheureuse avec son mari ? Mais peut-être que c’est simplement une coureuse de jupon.

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8.4 : C’est sans doute à juste titre que cette femme est amenée. Mais où est son partenaire. Ca fait penser à l’islam qui condamne les femmes, les viols, mais donne raison aux hommes.

La loi ordonnait la mise à mort des deux coupables Lv20.10 ; Dt22.22-24 (ca montre l’importance que Dieu donne au rapport sexuel dans le cadre du couple) mais pour qu’une sentence si grave soit prononcée, il fallait que les deux personnes soit prise sur le fait. Mais là, l’homme est absent. La tradition juive invitait les témoins à mettre en garde les coupables pour leur donner une chance de se repentir.

Moise interdit l’adultère Ex20.14.

C’est étonnant de voir qu’il n’y a que la femme qui est là. Elle n’a pas commis adultère toute seule. Où est l’homme ? Ca révèle quand même l’esprit tordu des pharisiens.

8.5 : Dans leur piège, ils voulaient que Jésus contredise la loi de Moise. Le but était de retourner le peuple contre Jésus. Et en plus, il y a du monde dans cette foule. C’est pourquoi, ils rappellent ce que Moise avait dit. Ils pensaient peut- être que Jésus était anarchiste et qu’il s’opposerait à cette loi. C’est pourquoi ils demandent son avis sur ce sujet.

En fait, le but de la manœuvre et de penser qu’un péché pire que le siens permet de l’excuser. En outre, en accusant et en blâmant autrui on finit par oublier son péché et a se réjouir de l’injustice.

8.6 : Piège : Soit Jésus s’oppose à Moise, soit il donne raison a ceux qui veulent mettre à mort cette femme.

S’il s’opposait à Moise, ils l’accuseraient d’injustice.

S’il condamnait la femme, ils utiliseraient cet acte pour dire que Jésus s’opposait au pouvoir romain.

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Sur le sol : On ne sait pas ce qu’il a écrit. Mais ce que l’on peut retenir c’est son attitude. Ca vous évoque quoi comme attitude ? Il semble éviter la question, ne pas vouloir y répondre directement car elle est dans une mauvaise intention.

Mais Jésus écrit par terre.

8.6b-9 : La réponse de Jésus aux accusateurs

8.7 : Frustré, les juifs insistent pour avoir une réponse. Alors Jésus dit bien que la loi doit être appliquée mais uniquement par celui qui est sans péché. Ainsi, Jésus respecte à la fois la loi puisqu’il ne dit pas que la femme peut échapper au châtiment, et en même temps, par leur conscience, il accuse chacun de ces hommes. En parlant de péché, Jésus reconnait implicitement la culpabilité de la femme. La loi exigeait que les témoins lance la première pierre Lv17.7. Ils ne devaient donc pas être coupables du même crime.

Mais Jésus va plus loin que la seule question de l’adultère. Il met en cause leur motivation. Ils n’ont pas une attitude moralement juste puisqu’ils utilisent cette femme pour lui tendre un piège. Jésus prononce son jugement mais d’une façon qui rend impossible la lapidation.

« Que celui… première pierre » : Fais référence a Dt13.10-11 et17.5-7 qui dit que le témoin du crime doit être le premier à jeter la pierre. Mais Jésus réinterprète en disant que seul celui qui est sans péché peut le faire. Du même coup, il laisse entendre que celui qui lance la pierre en état de péché se trouve transgresseur de la loi et du même coup sous le jugement de Dieu. L’accusateur se trouve à son tour en accusé.

L’habilité de la réponse de Jésus consiste à désarmer les juges improvisés de cette femme, sans cependant porter la moindre atteinte à l’ordonnance de Moise.

Ceux qui désirent juger les autres devraient être purs.

Donc il est faux d’utiliser ce verset pour excuser le péché. Au contraire, ce verset condamne tous les coupables. Tous autour de cette table nous nous trouvons condamner par la parole de Jésus.

Alors comment nous en sortir ?

Dans ce texte, Jésus critique les chefs religieux qui exigent des autres un

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islamique. Ils agissent avec tromperie et utilisent cette femme pour mener à bien leurs projets malveillants. En fait, pour montrer leur zèle, il préfère sacrifier une personne et l’utiliser comme parafoudre, comme bouc émissaire.

Richard Toupin disait dans une de ses musiques que pour jeter de la boue au visage de quelqu’un, il faut avoir les deux pieds dedans.

D’un coté, « qu’ils prennent la pierre » maintient la loi, de l’autre « sans péché » désarment quiconque voudrait l’appliquer.

8.8 : En se rasseyant, Jésus montre que sa discussion n’est pas en mettre en discussion.

8.9 : Accuses par leur conscience, ils ne peuvent que se retirer. Reconnaissant que leur dessein ait échoué, ils prennent la seule décision qui leur reste, celle de partir. Il montre ainsi de façon tacite le but de leur intention odieuse de s’en prendre à Jésus.

Et c’est alors que Jésus reste seul avec la femme. Même la foule est partie.

Si l’intention des pharisiens était de voir la justice établie, ils auraient conduit la femme au juge. Mais ce n’était pas au mal qu’ils en voulaient, mais a Jésus.

8.10-11 : Dialogue entre Jésus et la femme adultère.

8.10 : « Le moi non plus » montre que Jésus aurait pu déroger à la règle de justice nommé v.7. Mais il accepte de laissé cela par amour.

Jésus fait remarquer à la femme que tous sont partis.

Jésus ne questionne pas la femme sur son comportement, mais sur celui de ses accusateurs. Leur disparition confirme la levée de l’accusation.

8.11 : Sur le plan juridique, il ne pouvait pas la condamner car cela relevait du pouvoir romain.

Je ne te condamne pas : Si la loi est venue par Moise, la grâce est proclamée par Jésus. Et cette grâce n’est pas faiblesse car elle dénonce tout de même le péché.

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Va… ne pèche plus : Jésus n’approuve pas le comportement de la femme.

Mais Il lui accorde le pardon.

Critère de perfection absolu : Ne pèche plus.

Jésus invite la femme à saisir cette occasion comme une chance de repartir. Ce n’est pas le passé de la femme qui l’intéresse, mais son avenir.

Si Jésus refuse de condamner cette femme, est-ce parce qu’il pense qu’il y a des circonstances atténuantes a son comportement ? Est-ce qu’il pense que son péché est sans gravité ?

Non, c’est que Dieu emploi d’autres moyens pour amener le pécheur au repentir et à la purification des péchés. C’est la grâce.

Il y a une différence entre dire à quelqu’un que son comportement est mauvais et juger une personne. Si on n’est pas capable de faire cette différence, on a rien compris au message de la grâce.

En condamnant, on refuse de la laisser de la place au changement et à la miséricorde.

Dans cet épisode, Jésus est à la fois exigeant et miséricordieux envers la femme.

Conclusion : En fait, on se rend compte que tous dans cette scène sont pécheurs.

Que ce soit la femme ou les accusateurs. La différence se trouve donc dans cette parole de grâce : « Va et ne pèche plus ! ». Il n’y a pas de condamnation porté.

Le but de la loi n’est pas de détruire. Et personne ne peut utiliser la loi sans d’abord se l’appliquer à lui-même. Et alors c’est là que l’on se trouve condamner. C’est alors à ce moment là que l’on peut se refugier dans les bras de Jésus.

On ne sait pas ce que devient cette femme, mais aujourd’hui ca nous pose la question : Et nous, que faisons nous de la grâce que le Christ nous accorde.

Il est intéressant de voir que Jésus garde la juste tension entre coupable mais gracié. Luther disait simula Justus et picador.

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Jean 8.12-30

Le texte que nous allons lire se situe soit si le début du ch8 est authentiquement placé, le lendemain du grand jour de la fête des cabanes. Soit, ce qui est plus probable, le même jour que celui où Jésus s’est proclamé la source d’eau vive.

Dans le texte que nous allons parcourir, on se rend compte que Jésus va maintenant se présenter encore plus dans son identité profonde. C’est très johannique comme approche, Jean est un chemin qui nous fait approfondir la connaissance de la personne du Christ.

Nous nous trouvons donc toujours dans la cour du Temple.

LA LUMIERE DU MONDE

8.12 : La structure de la phrase est simple : - JE suis : présentation

- la lumière du monde : image

- Celui qui m’est ne marchera pas dans les ténèbres : invitation - mais il aura la lumière de la vie : promesse.

Quel lien avec la lumière et la fête des cabanes ?

En se proclamant ainsi Jésus s’affirme semblable à la colonne de nué qui peut conduire hors d’Egypte. Dans la cour du Temple, pendant la fête des cabanes, deux chandeliers étaient dans la cour du Temple et représentait la nué de feu de l’Exode. C’est dans la cour des femmes.

Mais Jésus franchit un pas, il est la LUMIERE DU MONDE. Contrairement à la sortie d’un peuple, c’est la sortie du péché de tous ceux qui croiront en Lui.

Jésus se présente donc comme celui qui a la capacité de sauver et transformer.

En suivant Jésus, on ne peut marcher dans les ténèbres. Grace à la lumière du Christ, on triomphe de tout ce qui est obscure pour nous.

« La » lumière affirme un coté exclusif, Jésus seul est la lumière. Personne ne peut nous guider sauf lui.

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Cette percole se décompose par :

1) Je suis : 7 fois dans ce chapitre de l’Evangile de Jean. Elle montre que Jésus par son identité et celui qui révèle le Père.

Ca exprime la manifestation de Dieu en Jésus.

Par le JE SUIS, Jésus témoigne de sa propre divinité.

Cela permet de contrecarré les témoins de Jehova. Affirmer JE SUIS, c’est s’affirmer Dieu.

2) Lumière ; En lien avec Jn1.4, ténèbres = péché.

8.13 : Les pharisiens émettent un doute sur la prétention de Jésus à affirmer cela.

Ce qui les freinent, ce que c’est Jésus seul qui le dit sans autres témoins (Nb35.30 ; Dt17.6 ; 19.15).

Ce qui va entrainer Jésus a accepté de répondre sur ce point. Car si Jésus démontre que ce qu’il dit relevé d’une autre autorité que lui, alors son témoignage sera vrai.

8.14 : Jésus reconnait qu’en principe, 2-3 témoins sont nécessaires, mais dans son cas son seul témoignage suffit car il est Dieu. Il sait qu’il est venu du ciel et que ce qu’il dit vient du Père.

Jésus débute en disant que sa mission il l’a reçu d’en haut. Donc étant missionné, il ne peut faire venir celui qui l’a envoyé. Donc ses adversaires n’ont pas accès à cette réalité.

8.14 : Moi-même : Jésus se présente comme le seul qui peut se rendre témoignage a lui-même. Il est tellement grand que le témoignage des hommes ne suffit pas à le présenter.

Où je vais : En lien avec 6.41, Jésus est du ciel et retourne au ciel.

8.15 : Les pharisiens jugeaient selon les apparences et selon les critères purement humains.

Selon la chair, je ne juge personne : LE jugement n’est pas le but de sa venue, mais si son témoignage est rejeté, alors il y a jugement. Car on ne peut rejeter le témoignage de Dieu sans être jugé par celui-ci.

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Cela montre que le but de Jésus n’est as de jugé mais de sauvé, mais que si on refuse son salut, on est de fait jugé.

Rôle du Fils comme médiateur et celui du Père comme juste juge.

Selon la chair : Jésus affirme que la déposition par deux ou trois témoins relevé de ce monde de la chair, il affirme être sous un autre monde, donc il ne peut rentrer en contact sur ce terrain.

De plus, par rapport à ses adversaires, Jésus ne juge personne, sa mission ne consiste pas a condamner, mais a sauver.

8.16 : Mais quand bien même Jésus jugerait, son témoignage serait juste car il le fait au nom du Père. Donc il n’est pas seul à juger, mais il le fait en tant qu’émissaire du Père.

Donc Jésus affirme encore son unité avec le Père.

8.17 : Deux personnes Dt17.6 ; 19.15

8.18 : Rechercher le témoignage du Père en sa faveur revient pour Jésus à s’engager par serment sur la vérité de ses paroles.

Donc il y a bien deux témoins, le Père et Lui.

Donc Jésus montre d’abord son refus de parler sur le terrain sur lequel il le conduise, puis après, il leurs montre que même sur ce terrain il a une longueur d’avance.

8.19 : La réponse des adversaires « Ou est ton père ? » montre qu’ils n’ont pas compris.

Par leur réponse, Jésus leur fait comprendre qu’il ne comprenne rien. Donc ils ne connaissent ni lui, ni son Père. Donc connaissance de Jésus et connaissance du Père sont indissociables.

8.20 : Près des offrandes : Sans doute sur le parvis des femmes.

Son heure n’est pas encore venue : Autrement dit, personne ne peut mettre la main sur Lui.

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CELUI QUI EST

8.21 : M’en aller : voir 7.33-35 : Il va vers son Père, donc même s’il meurt, il ne fera qu’accomplir sa mission.

Ca parle à la fois de la mort physique et du retour vers son Père.

Mourir dans le péché : Le fait de se replier sur nous même plutôt que de trouver sa vie en Christ conduit à la mort.

Menace de jugement « Vous mourrez dans vos péché ». Ne décrit pas que la mort physique, mais aussi la séparation d’avec Dieu.

Les juifs continueraient à chercher le Messie sans comprendre qu’il l’on rejeté.

A cause de ce rejet, ils mourraient ans leur péché, péché qui consiste au rejet du Messie.

Donc celui qui rejette Jésus n’a aucun espoir d’aller au ciel.

8.22 : LA question du suicide : Forme d’ironie, ils n’ont pas compris. Dans le judaïsme, le suicide était considéré comme l’un des péchés les plus graves.

En pesant au suicide, les juifs montrent qu’ils ne peuvent discerner la présence de Dieu dans la personne de Jésus qui va à la croix pour le salut du monde. Cela montre la séparation d’avec Dieu qui ne conduit qu’a la mort.

Refuser de voir Dieu en Jésus est le péché par excellence qui conduit à la mort.

8.23 : Si les juifs comprennent que Jésus veut se suicider, c’est bien car leur valeur est d’en-cas, de ce monde ci.

Toujours cette notion de tri. Certains sont d’en-haut, d’autres d’en-cas. Péché c’est refuser d’être d’en-haut.

Accepter Jésus est du coup parvenir à la vie car Il va vers son Père. C’est vivre d’en-haut.

Jésus vient d’en-haut, d’un endroit plus pur.

8.24 : Jésus leurs rappel qu’ils mourront dans leurs péché.

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Si vous ne croyez pas : Jésus au milieu des avertissements montre qu’il y a une voie de salut.

Moi, je suis : En lien avec la révélation de Dieu au buisson ardent qui appel Moise à le suivre. Cette parole nous invite à suivre Jésus.

Jésus ne dit pas qu’il est le Père, mais qu’il est d’essence divine.

Est séparé de Dieu quiconque ne croit pas en Jésus. Ne pas croire au JE SUIS, c’est nié la présence de Dieu en Jésus, c’est donc confesser ne pas connaitre le Père.

8.25 : Qui es-tu ? : Montre que les juifs comprennent que l’on parle d’une question d’identité. Mais ca montre aussi leur incrédulité, avec tout ce qui est dit précédemment, ils auraient dû croire.

8.25b-26 : Montre le jugement eschatologique qu’il y a lorsque l’on accepte ou refuse Jésus.

8.26 : De lui : Jésus tourné vers le Père. Connaitre Jésus nous conduit à connaitre le Père.

La vérité : Révèle que Dieu veut se révéler.

8.27 : Les juifs ne comprennent pas qu’ils sont victimes de leurs incrédulités.

Ils ne comprennent pas qu’il parle de Dieu le Père.

8.28 : Jésus leur annonce ce qui va se passer dans l’avenir. Ce sont les juifs qui élèveront le Fils de l’homme. Ca concerne sa mort et sa crucifixion.

C’est alors qu’ils comprendront qu’il n’accomplit rien de sa propre autorité.

De nouveau, JE SUIS.

Cette fois, le JE SUIS est lié a la révélation par la croix.

La pleine compréhension de qui est Jésus ne pourra se faire que lorsque Jésus aura été souverainement élevé.

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Jésus le renvoi de nouveau a sa mort, ils ne pourront vraiment comprendre qui est Jésus que lorsqu’ils l’auront mis à mort et qu’il sera ressuscité. C’est la qu’ils comprendront que Jésus est la manifestation divine.

8.29 : Même dans la perspective de sa mort prochaine, le destin de Jésus est lié à celui de son Père.

8.30 : Alors que les juifs demeurent incrédules, beaucoup se mettent à croire en Lui.

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Jean 8.31-59

La semaine dernière on a vu que Jésus s’annonçait comme étant la lumière du monde. Il représente la nuée qui libère le peuple du pays de l’esclavage.

Si on ne le suit pas, on meurt dans le péché.

Et on a vu que certains que beaucoup ont crus en lui.

Et voici maintenant ce qui arrive.

8.31 : Jésus parle à ces juifs qui croient en lui. Ils croient en lui, mais pas de la bonne façon. Ils font plutôt une projection sur lui qui n’est pas correct.

Jésus va éprouver leur foi pour voir ce en quoi ils croient, voir v.37.

La condition pour être disciple c’est d’être vraiment attaché à la Parole du Seigneur.

La vérité vous rendra libre : On est bien dans le thème de la libération annoncé par la lumière.

Jésus fait une distinction entre celui qui se dit disciple et celui qui l’est vraiment.

Les vrai croyant demeurent dans la Parole jusqu’au bout. C’est la persévérance finale. La foi véritable se caractérise par la persévérance.

On n’est pas sauvé car on demeure dans la Parole mais c’est car on demeure dans la Parole que l’on est sauvé.

8.32 : Connaitrez : Foi authentique et connaissance de la vérité sont deux éléments indispensables. C’est par la persévérance que l’on acquière ces vertus.

C’est ce qui nous conduit à la liberté. Jésus parle aussi de liberté. Vérité et liberté marche ensemble.

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LA vérité : Elle est indissociable de Jésus. Connaitre la vérité c’est connaitre le plan de salut que Dieu nous réserve par Jésus, l’unique médiateur.

Ce qui veut dire que les juifs ne connaissent pas la vérité et demeure esclave du péché, du légalisme et de la superstition.

8.33 : d’Abraham : le père des tous les israélites.

Esclave de personne : Pourtant sur le plan politique, ils ont souvent été esclave.

De l’Egypte, de l’Assyrie, de Babylone, des perses, des grecs et là de Rome.

Mais ils ont probablement compris que Jésus parle d’un autre esclavage.

v.34 : Jésus fait la différence entre commettre un péché. Lorsqu’on le produit, on s’en repent. On ne l’aime pas. Mais péché dans le sens de vivre dedans crée la mort. C’est s’entêter dans notre propre jugement et notre propre droit. Cela nous empêche d’entrer en contact avec Dieu.

Jésus parle bien de l’esclavage du péché.

v.35 : A cette époque, le fils comme l’esclave dépende de l’autorité du pater familias. Aucun des deux n’est autonome. Pourtant l’un des deux est libre et ne peut être chassé.

Etre libre n’est donc pas être indépendant de la volonté de Dieu, mais c’est dépendre de Lui comme un fils devant son Père.

L’esclave n’a aucune certitude sur son avenir, le fils a des garanties. Donc les juifs sont considères comme des esclaves qui peuvent être renvoyés à tout moment. En lieu avec l’olivier greffé de RM 9-11.

v.36 : La libération de l’esclavage du péché se manifeste par le désir de faire la volonté de Dieu, et par le libre accès à Dieu et la communion avec lui.

Quand on Vien au Fils, à Jésus, on devient réellement libre. Libre du péché, du légalisme, de la superstition.

v.37 : Ils sont bien descendant d’Abraham selon la chaire, mais spirituellement ne lui ressemble pas.

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En voulant le faire mourir, ils montrent qu’il s’oppose à la parole de Christ.

v.38 : On voit là encore l’unité entre le Père et le Fils. Ce que Jésus dit, ce sont les Paroles du Père. Jésus représente pleinement le Père ici bas.

D’un autre coté, les juifs représentent leur paternité.

V.39 : Pour les juifs, le monde se coupait en deux parties, les enfants d’Abraham et le reste. Oubliant que Dieu est pour chacun.

Abraham : Etre descendant d’Abraham ne suffit pas pour se dire enfant de Dieu.

On n’est pas d’une paternité de la chaire mais spirituel. Leur attitude ne correspond à l’identité du patriarche (et ca pose aussi la question d’où vient Abraham, d’où vient son attitude).

Abraham a reçu les envoyés de Dieu et il a obéi aux commandements de Dieu. Il est aussi considéré dans le judaïsme comme un exemple d’humilité, de foi et de miséricorde.

Nous devons agir comme lui.

Bien qu’enfants d’Abraham, ils ne sont pas réellement de lui. D’Abraham selon la chaire, du diable selon leur attitude.

v.40 : Jésus se présente comme le témoin de la vérité. Cette liberté ne peut être défendue par les armes ou les doctrines, mais par les actions qui libère v.32 et 36.

Jésus démontre aux juifs qu’ils ne sont pas d’Abraham. Alors qu’Abraham s’est battu pour la vérité, eux veulent faire mourir celui qui est la vérité.

v.41 : Nous ne sommes pas illégitimes : Renvoi a toutes les images d’infidélité et prostitution de l’AT. La prostitution est image de l’idolâtrie.

Pourtant les juifs étaient convaincus de n’avoir jamais fait d’infidélité à Dieu.

On peut aussi le lié au v.48 ou Jésus est traité de samaritain. Juif et samaritain se refusait mutuellement de se considérer comme vrai israélite.

Tel père, tel fils. Voilà ce qu’est ce dicton.

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v.42 : Jésus montre la fausseté de leur affirmation car s’il aimait Dieu ils devraient aussi aimer celui qui est envoyé du Père.

« C’est de Dieu que je suis sorti ». La relation entre le Père et le Fils dure de toute éternité.

v.43 : Recevoir ma parole : Ecouter ma parole.

Différence entre langage et parole. Oui, Jésus parle bien le même langage, mais les paroles qu’il dit sont différentes. Lorsqu’il parle de réalité céleste, ils comprennent la réalité terrestre.

v.44 : La fermeté des paroles de Jésus notre l’intensité du débat. Le diable représente tout ce qui est opposé à Jésus. Alors que Jésus donne la vie, le diable est puissance de mort, menteur.

Or Jésus reproche à ses adversaires des choses qui sont révélatrice de leur paternité. Ils veulent le faire mourir v.40 ; ils refusent la vérité (v.45-47) ; de parler pour eux-mêmes (5.44).

v.45 : Ne pas croire la vérité démontre qu’ils ne croient pas.

v.46 : Aucun ne peut montrer un seul péché à Christ. Il est juste et il le sait. Et pourtant, ils ne le croient pas.

v.47 : Si on aime Dieu on garde ses paroles. Par rejet on montre notre insoumission à Dieu.

Dans ce verset, Jésus révèle apporté les paroles même de Dieu.

v.48 : Samaritain : c’est une insulte. Expliquer ce que sont les samaritains. Ils représentent l’impureté, l’origine douteuse qui ne respecte pas la loi ni la tradition des ancêtres.

Avoir un démon : C’est affirmé que Jésus ne sait ce qu’il dit. Il serait fou.

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v.49 : Jésus revient au Père. Il répond avec calme.

v.50 : Le père cherche la gloire de son Fils. Christ n’a pas besoin de se défendre.

Il en est de même pour nous, ne cherchons pas à nous battre contre nos détracteurs, Dieu le fera bien mieux que nous.

v.51 : Observez la Parole de Jésus.

Cela parle d’al mort spirituel. Celui qui a placé son espérance en Jésus ne verra jamais les douleurs du châtiment éternel. L’éloignement de Dieu.

v.52 : Alors ils sont morts : toujours cette dualité dans l’Evangile de Jean, quand Jésus parle spirituel, les juifs voient terrestre.

v.53 Ils comprennent donc bien que Jésus est supérieur à Abraham et aux prophètes. Abraham ne peut délivrer personne de la mort.

v.54 : Jésus rappel qu’il ne cherche pas à attirer l’attention sur lui mais qu’il rapporte ce qui est dans le cœur du Père.

v.55 : Les juifs attendaient que Jésus nie sont égalité avec la Père, mais il leurs répond que s’il agit ainsi il devient menteur.

v.56-59 : Jésus s’identifie au Dieu qui s’est révélé à Abraham et à Moise, car ils cherchent à lapider celui qu’il pense entendre blasphémer.

v.56 : Les juifs insistent pour qu’Abraham soit présent à leur discoure, mais Jésus leur rappel qu’Abraham a attendu sa venue.

Voir mon jour : Abraham même devait se réjouir à l’idée qu’un jour Jésus viendrait et que toute les nations seraient bénis par lui.

Travailler sur GN18.18 : C’est un singulier. En toi renvoi à Jésus et non a Abraham pour Jésus. Mais il peut aussi y avoir un télescopage.

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Ainsi, Jésus affirme être la réalisation de l’AT.

v.57 : Au juif qui lui demande s’il a vu Abraham, Jésus dit le contraire : « C’est Abraham qui a vu mon jour ».

v.58 : Je suis, la 7eme fois de ce chapitre. C’est le je suis de Dieu lui-même.

« Avant Abraham, il y a moi ».

v.59 : Les lui jetés. Ils ont bien compris les portés des paroles de Jésus mais ils les considèrent blasphématoire.

Bref, c’est un retournement de situation par rapport au premier verset.

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