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PACA Maraîchage

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Maraîchage

N°12 21 Juin 2019

Référent filière & rédacteurs

Thomas HAULBERT Chambre d’agriculture du 13

t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr Directeur de publication

André BERNARD Président de la chambre régionale d’Agriculture Provence

Alpes-Côte d’Azur Maison des agriculteurs 22 Avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1

contact@paca.chambagri.fr

Supervision DRAAF Service régional de l’Alimentation PACA 132 boulevard de Paris

13000 Marseille

PACA

BILAN SANITAIRE CAMPAGNE 2018

Tomate sous abri

Salade abri / Salade PC

Le BSV PACA change de forme. Pour plus de facilité de lecture, il est désormais possible de cliquer pour naviguer entre les différentes rubriques du BSV.

Fraise

Spodoptera littoralis Aubergine sous abri

Melon abri / Melon plein champ Courge / Courgette

Navet / Carotte

Concombre sous abri

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Tomate sous abri

Météorologie

L’hiver 2017-2018 n’a pas été très froid longtemps et n’a pas permis de freiner les populations de ravageurs (aleurodes, thrips, Tuta absoluta) dans l’environnement des cultures de tomate. De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort développement des ravageurs en saison.

Maladies

Cette maladie est observée toute l’année sur tomate et de loin la plus fréquente dans le secteur.

Elle s’intensifie avec des conditions sèches et chaudes qui caractérisent la région. Le niveau de pression est stable par rapport aux années précédentes. Les deux espèces d’oïdium sont présentes dans les cultures mais de façon distincte : Oïdium neolycopersici appelé oïdium blanc est celui que l’on rencontre le plus fréquemment et se développe particulièrement bien au printemps. Leveillula taurica, appelé oïdium jaune est lui plus présent à l’automne et plus difficile à éradiquer. Il touche particulièrement les fins de culture en hors-sol. Il existe une résistance génétique à l’Oïdium neolycopersici (On) mais elle est encore peu disponible dans les variétés commercialisées. Des produits de biocontrôle sont de plus en plus utilisés.

Oïdium

Le botrytis est signalé dans le réseau PACA sur tomate assez fréquemment et il est observé presque toute l’année également. Cette maladie concerne particulièrement les cultures en hors-sol dans des serres anciennes avec des capacités de gestion climatique insuffisantes. La période la plus à risque est le printemps avec la condensation dans les serres le matin. L’assainissement des parcelles touchées est difficile et les pertes conséquentes dans la mesure où ce sont les plantes entières qui sont éliminées lorsqu’elles sont touchées par un chancre de Botrytis.

Botrytis

En 2018, ce champignon a fait d’importants dégâts, autant en sol qu’en hors-sol. Les conditions climatiques lui ont été favorables et la pression sur les cultures bien supérieure aux années précédentes. Un pic de contamination a été observé en juin et juillet avec des conséquences importantes sur les cultures en AB. Il n’existe pas de produits de biocontrôle efficace contre ce champignon. La résistance génétique des variétés est une protection efficace contre ce pathogène mais elle n’est pas disponible pour certaines variétés commerciales, notamment dans les typologies de diversification. Avec le développement de ces variétés sur la production régionale, le risque de Cladosporiose est accru.

Avec la pression forte cette année, un cas de contournement de résistance a été relevé sur le terrain dans une parcelle AB hors du réseau. Les inquiétudes sont fortes pour la gestion de cette

Cladosporiose

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Tomate sous abri

Maladies

Cette maladie est observée chaque année, de façon ponctuelle et à un niveau de pression faible mais en 2018, les conditions climatiques ont accentué le problème et ont provoqué des dégâts en culture fin juin-début juillet suite à des épisodes de pluies (signalements hors du réseau de parcelles fixes). Les dégâts impactent rapidement les plantes par une dégradation nécrotique des fruits et des parties aériennes. L’humidité est le facteur principal à l’origine du développement de la maladie. Les solutions de protection efficaces sont inexistantes en AB.

Mildiou

Clavibacter Michiganensis sp. michiganensis est une bactérie qui se développe dans les vaisseaux de la plante et freine la circulation de la sève jusqu’au point de flétrissement irréversible. Les cas de Coryné se déclarent au printemps en culture hors-sol lorsque les plantes sont en demande avec l’augmentation des jours et la charge en fruits. En sol, les cas apparaissent plutôt en juin-juillet.

L’identification du Clavibacter est difficile et demande une analyse en laboratoire ou par bandelettes réactives. En 2018 elle a été diagnostiquée dans plusieurs parcelles hors-sol mais également dans 2 parcelles en sol hors du réseau. Les pertes de plantes sont conséquentes et le risque de contamination généralisée inquiète beaucoup les producteurs qui mettent en place des mesures de prophylaxie pour isoler les foyers. La mise à disposition de bandelettes test Agda Biofords pour diagnostiquer rapidement des symptômes douteux a été particulièrement utile et a permis d’identifier 4 cas de contamination. Le démarrage du projet Clavinnov en 2018, porté par l’APREL sur le sujet permet de mettre des moyens sur le diagnostic et la caractérisation de cette maladie.

Clavibacter michiganensis

Pas de cas déclaré dans le réseau. Ce problème arrive cependant assez fréquemment lorsque les conditions de forte chaleur et d’humidité sont réunies en début de culture (plantations tardives).

Pythium

Le champignon Fusarium oxysporum f.sp radicis lycopersici se développe sur le système racinaire des tomates et provoque des dépérissements. Cette maladie est devenue assez rare grâce à l’utilisation quasi généralisée de variétés résistantes et notamment des porte-greffes mais les résistances peuvent être contournées par une évolution des souches virulentes. Les cas de plus en plus nombreux doivent être considérés sérieusement. En 2018, une analyse a permis d’identifier la fusariose associée à Colletotrichum coccodes

Fusariose racinaire

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Tomate sous abri

Pas de cas diagnostiqués en 2018. Les résistances des variétés et des porte-greffes permettent de protéger les plantes du développement de ce champignon tellurique mais les résistances peuvent être contournées par une évolution de souches plus virulentes. Les symptômes de Verticilliose sont surtout visibles en été sur les mois de juin-juillet. Le champignon vasculaire bloque l’alimentation des plantes qui sont en forte demande sur cette période.

Verticilliose

Le TSWV transmis par le thrips est assez fréquent chaque année, aussi bien en sol qu’en hors-sol.

Certains secteurs sont connus pour être plus sensibles que d’autres. Les symptômes (nécroses foliaires en tête de plante) sont visibles au cours du premier mois de culture avec des contaminations sur jeunes plants. Les plants sont retirés et la prophylaxie vis-à-vis du vecteur est le principal moyen de prévention. Il existe encore peu de variétés disponibles avec la résistance à ce virus. En 20180, un cas en hors-sol et plusieurs cas en sol sont signalés au printemps (avril-mai).

Dans une parcelle, la proportion de plantes a été relativement importante (20%) nécessitant des replantations.

Une analyse a révélé la présence d’un virus le PMoV ou virus de la pariétaire dans les Alpes Maritimes. Les symptômes sont marqués par des fruits déformés. Ce virus peut être transmis par les thrips, les semences et par inoculation mécanique. Il est peu fréquent.

Virus

Des pourritures du collet et des brunissements vasculaires observées dans des cultures hors du réseau ont donné lieu à des analyses au laboratoire du LDA13. Elles ont permis d’identifier dans un cas la présence d’une bactérie Pectobacterium sp. pouvant être à l’origine des dégâts sur plantes.

Autres maladies

Maladies

L’aleurode est le principal ravageur en tomates. Il est présent toute l’année. Les hivers très doux qui se succèdent participent à maintenir ce ravageur à des niveaux de population élevés. Il pose de gros problèmes pour l'installation de la PBI en hors-sol. Les deux espèces sont présentes mais Trialeurodes vaporariorum est largement dominante en 2018. Bemisia tabaci est plus rare ces dernières années.

En 2018, la pression a été plus modérée de manière générale. Les situations les plus délicates ont été observées en début d’année, lorsque l’équilibre avec la PBI n’est pas encore bien établi en cultures hors-sol. La pression est restée faible le reste de l’année, malgré quelques augmentations de population en fin de culture (octobre). Il n’y a pas eu de problèmes de fumagine sur les cultures.

Concernant l’aleurode, la situation peut être très variable d’un site à l’autre selon les stratégies de protection adoptées.

Aleurodes

Ravageurs

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Tomate sous abri

Il s’agit du 2e principal ravageur de la tomate en sol et hors-sol. Des pièges à phéromones sont installés toute l’année dans les parcelles pour suivre la pression en papillons (piégeages des mâles uniquement).

Tuta absoluta

Ravageurs

Il s’agit du 2e principal ravageur de la tomate en sol et hors-sol. Des pièges à phéromones sont installés toute l’année dans les parcelles pour suivre la pression en papillons (piégeages des mâles uniquement).

En terme de dégâts sur les plantes, le pic d’observation se situe en fin d’été (juillet- août) et se prolonge en septembre jusqu’à l’arrêt des cultures en sol.

En hors-sol, les piégeages ont été particulièrement faibles en 2018 : <10 papillons/jour.

Les piégeages augmentent brusquement sur les dernières semaines de culture en octobre (>20 papillons/jour) dans 2 parcelles. La moitié des parcelles du réseau est resté sans détection de papillons toute la saison.

Aucun dégât n’est signalé.

En termes de protection, les Macrolophus apportent un contrôle limité de ce ravageur. Les parasitoïdes Trichogramme achaeae sont très peu utilisés car ils ne s’installent pas dans les cultures et n’agissent que sur les œufs. Les produits de biocontrôle à base de Bacillus thuringiensis sont peu efficaces et doivent être répétés de façon hebdomadaire. L’homologation de la confusion sexuelle en juin 2018 offre une opportunité de protection très intéressante.

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Tomate sous abri

Ravageurs

Cette punaise est de plus en plus fréquente : elle est maintenant signalée toute l’année dans les cultures hors-sol. Plus elle est présente tôt, plus elle pose problème pour l’installation des Macrolophus car elle ne peut pas être gérée sans affecter l’auxiliaire. Son développement s’accélère au printemps et en été avec les chaleurs et devient nuisible aux cultures. Elle ne peut donc pas longtemps être tolérée dans les cultures malgré son utilité dans la prédation des aleurodes. Des dégâts de production sont signalés. Il existe aujourd’hui un gros problème vis-à-vis de cette punaise par manque de solution de contrôle. Des systèmes de piégeage sur panneaux englués et des installations pour aspirer la punaise en tête de plante se sont développés mais représentent des coûts de main d’œuvre considérables. La punaise est à ce jour le 3e ravageur le plus signalé dans les cultures.

Punaise Nésidiocoris tenuis

L’acarien représente le 4e ravageur d’importance sur la tomate. Il a été régulièrement observé en 2018 dès le mois de mars et a pris de l’importance en juin quand les jours rallongent et que les températures remontent. Sa dispersion est très rapide. Ce ravageur est maîtrisé grâce à des traitements compatibles avec la PBI mais il manque des solutions de biocontrôle et des auxiliaires efficaces en tomate.

Acariens

L’acariose bronzée est provoquée par acarien microscopique Aculops lycopersici qui est de plus en plus observé, particulièrement dans les cultures en hors-sol. Les premières plantes touchées ont été signalées dans une parcelle fin janvier et la pression perdure pendant toute la culture. La dispersion des acariens est très rapide. Il existe peu de solutions pour contenir les foyers. Le niveau de contamination en 2018 a été plus élevé qu’en 2017.

Acariose bronzée

Ces ravageurs prennent de plus en plus d’importance en culture hors-sol. En 2018, ils sont été signalés début mai dans une parcelle hors du réseau puis dans plusieurs autres parcelles. La dispersion est très rapide au pied des tiges lorsqu’il fait chaud et il existe peu de moyens pour s’en débarrasser. Une fois présente, la cochenille reste jusqu’en fin de culture et peut également se transmettre d’une culture à l’autre malgré le vide sanitaire. Des solutions mécaniques sont testées par les producteurs.

Cochenille

Les thrips ont été régulièrement observés sur tomate dans les cultures en sol, surtout à la plantation mais en général les populations sont restées faibles et n’ont pas occasionné de dégâts.

Thrips

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Tomate sous abri

Ravageurs

Les noctuelles défoliatrices ont été observées ponctuellement en fin d’été 2018. La pression est restée faible. Une parcelle en sol a été concernée avec des perforations de feuilles. Des applications de traitements de biocontrôle sont généralement suffisantes pour contrôler ce ravageur lorsque les applications sont réalisées à un stade jeune. Le développement des filets aux ouvrants permet de limiter les populations dans les cultures.

Noctuelles défoliatrices

La punaise verte est signalée plutôt sur les fins de culture en sol, en fin d’été et automne. En 2018, deux parcelles sont concernées. Quelques dégâts sont constatés sur fruits : piqûres toxiques qui laissent des traces jaunes.

Punaise Nezara

Les mineuses sont régulièrement observées dans les cultures de tomate mais plus particulièrement dans certains secteurs comme les Alpes Maritimes. En 2018, elles sont apparues en sol à partir de début juin avec une pression faible dans le réseau et plus marquée en pourtour Méditerranéen.

Leur présence est signalée jusqu’en août.

Mineuse

Ce ravageur est assez secondaire pour la tomate. En 2018, il a été observé dans trois parcelles du réseau, aussi bien en sol qu’en hors-sol avec un niveau de pression faible et sur une période courte au printemps (mi-mars à fin juin). Les populations observées très tôt dans les cultures ne se sont pas installées de manière significative.

Puceron

Ce problème inhérent au sol est récurrent dans la région. Les observations sous-estiment la pression existante car les affaiblissements de plantes liées à ce ravageur n’apparaissent qu’à partir d’un niveau de contamination élevé. Les attaques de nématodes passent souvent inaperçues dans le sol. Ceci est d’autant plus vrai avec les cultures greffées qui permettent de mieux tolérer les attaques. Ce n’est qu’à l’arrachage des cultures que le diagnostic peut être confirmé avec l’observation de galles sur les racines. Les galles de nématodes sont observées dans une parcelle du réseau sans qu’il y ait eu de dégât significatif en culture.

Nématodes Méloïdogynes

La PBI en tomate se base sur les punaises prédatrices Macrolophus pygmeus, complétés en hors- sol par des apports de parasitoïdes Encarsia formosa et Eretmocerus mundus. Des punaises mirides indigènes sont souvent observées dans les cultures en sol et hors-sol comme Dicyphus et Nesidiocoris tenuis. Ce dernier est plutôt considéré comme un ravageur compte tenu des dégâts qu’il occasionne aux plantes (voir ci-dessus).

Auxiliaires

Quelques parcelles évoquent la présence d’adventices dans les cultures tout au long de la saison en bordure de tunnel. Les adventices sont généralement éliminés manuellement et ne posent pas de problème sur cette culture.

Adventices

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Aubergine sous abri

Météorologie

De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort

développement des ravageurs en saison.

Maladies

La verticilliose est toujours la maladie la plus évoquée dans le réseau du BSV au cours de la saison 2018. Les premiers symptômes apparaissent début mai, environ 1 mois après plantation et s’intensifient en période estivale avec des cultures fortement touchées en juin. La verticilliose a été un peu moins observée qu’en 2017 mais pénalise même des plants greffés. Les résistances des variétés et des porte-greffes ne permettent plus de protéger les plantes du développement de ce champignon tellurique. Les résistances peuvent être contournées par une évolution de souches plus virulentes. Il n’y a pas eu d’analyse cette année liée à de la verticilliose.

Verticiliose

Des dépérissements partiels ou complets des plantes ont été observés en cours de culture dans plusieurs parcelles et des analyses en 2017 ont permis d’identifier Fusarium oxysporum f. sp.

melongenae qui est pathogène sur l’aubergine. En 2018, des symptômes similaires ont été signalés mais il n’y a pas eu d’analyses associées.

Malgré la protection par le greffage sur tomate (porte-greffes résistants au Fusarium oxysporum f.

sp. radicis lycopersici) la pression des bioagresseurs telluriques dans certains sols occasionne la sélection de souches plus virulentes et des attaques sous forme de complexes de pathogènes. Les cas de dépérissements en aubergine sont fréquents et doivent être considérés sérieusement.

Fusariose racinaire

Cette maladie est causée par une bactérie Agrobacterium tumefaciens qui provoque des excroissances racinaires semblables à celles des nématodes à galles. Comme pour les nématodes, ce n’est qu’à l’arrachage des cultures que le diagnostic peut être posé mais reste difficile sans analyse. En 2018, il n’y a pas eu d’analyse révélant ce problème.

Un autre genre bactérien a été identifié par analyse mais n’a pas été clairement relié à des symptômes caractéristiques : il s’agit de pectobactéries.

Crown gall

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Aubergine sous abri

Maladies

Ce champignon est de plus en plus présent et à l’origine de dépérissements en association ou non avec la verticilliose ou d’autres champignons telluriques. Une analyse en 2018 a révélé ce champignon en association avec Sclerotinia.

Colletotrichum coccodes

Le botrytis a été signalé une seule fois cette année sur aubergine début juin. Ce pathogène est rarement observé dans les conditions régionales mais il y a eu des cas de Botrytis sur fruits dans des contextes climatiques particuliers (périodes pluvieuses, serres hors-sol précoces) notamment sur la variété Black Pearl plus sensible. Le botrytis peut provoquer des zones de pourriture sur l’épiderme ou se développer au niveau de l’attache pédonculaire en provoquant la chute des fruits.

Dans ce cas, une attaque de Botrytis en aubergine occasionne des pertes directes de production.

Botrytis

Le sclerotinia n’a pas été observé dans les parcelles du réseau. Le champignon a cependant été identifié dans une analyse avec des dessèchements d’axillaire en combinaison avec du Colletotrichum coccodes. Les conditions climatiques de 2018 n’ont sans doute pas été favorables à son développement dans les cultures.

Sclérotinia

Ravageurs

L’aleurode est le principal ravageur en aubergine. Il est présent toute la saison. Les hivers très doux qui se succèdent participent à maintenir ce ravageur à des niveaux de population élevés toute l'année. Trialeurodes vaporariorum a majoritairement été observée en 2018 mais Bemisia tabaci s’est aussi installée dans une parcelle à partir de début juillet où elle est devenue dominante. La pression générale a été moins importante que les années précédentes et les dégâts de fumagine moins nombreux.

Aleurodes

Ce ravageur est souvent présent en aubergine, particulièrement au printemps (mai-juin). En 2018, il représente le 2e ravageur d’importance : il est resté présent jusqu’en fin de saison dans les parcelles en AB. Les attaques ont concerné jusqu’à 60% des plantes avec des dégâts de fumagine sur feuilles et fruits dans les foyers. Les auxiliaires naturels (chrysopes, coccinelles, Aphidius, forficules…) ont été observés dans l’abri mais n’ont pas suffi à contrôler ce ravageur. Dans certaines parcelles, la mise en place de filets a empêché l’entrée des prédateurs naturels et a rendu la protection plus difficile.

Pucerons

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Aubergine sous abri

L’acarien représente le 3e ravageur d’importance sur aubergine. Il a été régulièrement observé en 2018 dès le mois de mai et a pris de l’importance en juin quand les jours rallongent et les températures augmentent. Sa dispersion est très rapide. Ce ravageur est maîtrisé en premier lieu grâce à des bassinages qui humidifient l’ambiance sous abri et créent des conditions moins favorables à ce ravageur. Des traitements compatibles avec la PBI sont aussi utilisés mais il manque des solutions de biocontrôle et des auxiliaires efficaces en aubergine.

Acariens

Ce ravageur (Epitrix hirtipennis) est observé depuis 2015 dans les parcelles d’aubergine en Provence. Le nombre de cas augmente d’année en année et l’intensité des attaques également,en particulier dans le secteur Sud Alpilles où elles ont commencé à être repérées. L’altise prend une importance non négligeable (4 ravageur le plus problématique) dans la mesure où il est présent très tôt (avril), perdure jusqu’à l’automne et provoque des dégâts préjudiciables à la culture. Les perforations de feuilles et de fruits sont devenues importantes avec l’augmentation des populations en juin. Il n’existe pas de solution de biocontrôle pour ce nouveau ravageur et le fonctionnement de la PBI est souvent compromis en sa présence.

Altise

Les thrips ont été observés sur aubergine pendant toute la saison. La pression est restée faible et globalement bien gérée par les lâchers d’auxiliaires (Amblyseius swirskii et Orius). Il n’y a pas eu de dégâts sur fruits. Des parcelles flottantes ont cependant eu des niveaux de pression plus élevés dans les Alpes Maritimes.

Thrips

Ravageurs

Cette punaise est signalée à partir du mois de mai. Le seuil de nuisibilité de la punaise Lygus est très faible car elle occasionne rapidement des pertes de production en détruisant les boutons floraux par leurs piqures. Il existe aujourd’hui un gros problème vis-à-vis de cette punaise par manque de solution de contrôle compatible avec la PBI. Leur détection est rendue difficile par leur taille très petite. La punaise est à ce jour parmi les principaux ravageurs de l’aubergine.

Punaise Lygus

La punaise verte est également très fréquente sur aubergine. Elle est signalée dans le réseau plus tardivement cette année (fin d’été). Elle provoque des coulures de bourgeons floraux et des piqûres sur fruits à maturité (traces jaunes). De taille plus importante, elle est plus facilement visible que Lygus mais il n’existe pas non plus de solution de biocontrôle contre ce ravageur, si ce n’est une élimination manuelle des premiers individus.

Punaise Nezara

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Aubergine sous abri

Les forficules sont très présents dans les cultures d’aubergine. Ils ne sont pas systématiquement signalés car peu visibles en journée et ils ne causent que peu de dégâts : des grignotages de feuilles lorsqu’ils sont en grande quantité. Ils ont aussi une action de prédation des pucerons et autres ravageurs. Ils ont été signalés régulièrement dans une parcelle d’avril à juin.

Noctuelles défoliatrices

Les fourmis ont été signalées une seule fois dans le réseau cette année en période de plantation.

Dans certaines parcelles, ce problème est récurrent car les fourmis sont présentes dans le sol. Les populations importantes de fourmis au pied des jeunes plants provoquent leur dépérissement. Il y a souvent nécessité de remplacer des plants au démarrage de la culture. Peu de solutions existent.

Fourmis

Ce ravageur a été observé en faible quantité de juin à fin juillet dans une parcelle. Un produit de biocontrôle à base de Bacillus thuringiensis tenebrionis est efficace mais amené à disparaître du marché. Les filets permettent de limiter les entrées de doryphore, noctuelles et punaises.

Doryphores

Ravageurs

Elles sont rarement signalées car ne s’installent pas dans la culture d’aubergine. Par contre, certaines espèces peuvent transmettre le virus EMDV. Les ccadelles ont été observées en 2018 ponctuellement en juin dans une parcelle.

Cicadelles

Aucune des parcelles du réseau n’a fait remonter la présence de nématodes en 2018. Cependant, ce problème inhérent au sol est récurrent dans la région. Les observations sous-estiment la

pression existante car les affaiblissements de plantes liées à ce ravageur n’apparaissent qu’à partir d’un niveau de contamination élevé. Les attaques de nématodes passent souvent inaperçues dans le sol. Ceci est d’autant plus vrai avec les cultures greffées qui permettent de mieux tolérer les attaques. Ce n’est qu’à l’arrachage des cultures que le diagnostic peut être confirmé avec l’observation de galles sur les racines.

Nématodes

Adventices

Quelques parcelles évoquent la présence d’adventices dans les cultures en début de saison en bordure de tunnel. Les adventices sont généralement éliminés manuellement.

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Fraise

Météorologie

2018 est caractérisé par un printemps exceptionnellement humide qui a eu des conséquences sur le développement des maladies et des ravageurs du fraisier sous abri, notamment plus de Botrytis et plus de dégâts de Drosophila suzukii.

Maladies

Cette maladie représente toujours le problème n° 1 des maladies du fraisier. L’oïdium est observé régulièrement dans les cultures avec des intensités variables, particulièrement sur les variétés sensibles (Gariguette, Joly, Dély, Mara des bois, Charlotte…), mais aussi sur des variétés moins sensibles (Cléry, Ciflorette). Comme chaque année, la maladie est apparue très tôt, dès le mois de janvier dans une culture de Gariguette trayplants chauffée.

La lutte chimique raisonnée permet de contenir la maladie, mais c’est difficile. Notons l’arrivée de nouveaux produits efficaces (soufre mouillable, Luna Sensation, Cidely top). Quelques produits alternatifs sont également utilisables (soufre mouillable, Armicarb, Vacciplant, Blason). Autre solution alternative : il existe des variétés tolérantes à l’oïdium (Ciflorette).

Oïdium

En 2018, suite au printemps très humide, cette maladie est plus fréquente que d’ordinaire mais avec des intensités réduites.

Globalement, la lutte chimique raisonnée (on dispose de nombreux produits homologués) associée à une bonne gestion de l’aération donne des résultats satisfaisants.

Solutions alternatives : on dispose de 2 produits de biocontrôle (peu de références). Mais surtout une bonne gestion du climat (aération des abris et chauffage) permet de contenir la maladie.

Botrytis

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Fraise

Maladies

Cette maladie tellurique qui provoque le dépérissement des fraisiers n’est pas diagnostiquée par les deux analyses de diagnostic réalisées, mais elle reste présente de façon marginale et ponctuelle. Il est conseillé de faire une détermination en laboratoire pour valider le diagnostic visuel. Les trayplants de Ciflorette semblent sensibles à cette maladie. La lutte est préventive (irrigation raisonnée, plantation des trayplants en laissant dépasser la motte de 1 cm.

En lutte chimique raisonnée, un traitement curatif avec du Santhal s’avère souvent efficace dès les premiers symptômes.

Solutions alternatives : la protection est avant tout est préventive (irrigation raisonnée, plantation des trayplants en laissant dépasser la motte de 1 cm, aération et irrigation raisonnée).

Phytophthora cactorum

Ravageurs

L’allure générale de l’évolution des 3 ravageurs (pucerons, acariens, thrips) est différente de celle de l’an passé. Globalement, la pression est plus forte qu’en 2017.

Contrairement à 2016, le virus TBRV Tomato Black Ring Virus n’est pas détecté en 2017 ni en 2018.

Virus

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Fraise

Ravageurs

Malgré les conditions humides du printemps, les acariens sont régulièrement observés sur fraisier sous abri.

La lutte chimique raisonnée donne de bons résultats. Solutions alternatives : la PBI est peu utilisée sur acariens car un acaricide utilisable en PBI (Floramite®) est efficace.

Acariens

Les thrips sont régulièrement observés, avec parfois des dégâts sur fruits (fruits bronzés).

La lutte chimique raisonnée semble moins efficace (résistance au spinosad ?). Solution alternative : la PBI reste efficace.

Thrips

Ce ravageur représente toujours le problème n°1 des ravageurs du fraisier. Il est présent toute l’année à des fréquences et des niveaux élevés et il est difficile à combattre.

La lutte chimique raisonnée est difficile (peu de produits homologués disponibles, respect des pollinisateurs, respect des DAR…). L’AMM de la nouvelle solution MOVENTO est arrivée tard et son utilisation est contraignante. Solutions alternatives : la PBI est pratiquée à large échelle, mais elle donne toujours des résultats aléatoires. On manque toujours cruellement de produits homologués efficaces et utilisables en PBI.

Puceron

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Fraise

Ravageurs

Les aleurodes sont rarement signalés et ils occasionnent peu de dégâts directs.

La lutte chimique raisonnée est rarement nécessaire. Solution alternative : la PBI avec utilisation de l’auxiliaire Encarsia formosa donne de bons résultats.

Aleurodes

Ce ravageur fait l’objet d’une attention toute particulière depuis plusieurs années. Comme les années précédentes, les dégâts sur fruits sont apparus localement dès la mi-mai dans les Alpes Maritimes, puis dans plusieurs endroits en mai et juin, puis en septembre et octobre. Dans plusieurs parcelles, l’intensité des dégâts a provoqué l’arrêt des récoltes. Ce ravageur reste préoccupant, car il est imprévisible et impossible à maîtriser. Le printemps humide a favorisé le ravageur au printemps.

La lutte chimique raisonnée est limitée à l’utilisation de 2 produits qui font l’objet chacun d’une AMM 120 jours. L’utilisation de filets insect-proof est la seule alternative actuellement, pratiquée surtout pour la production de fraise remontante.

Drozophila suzukii

Ces ravageurs sont signalés habituellement surtout à l’automne, sur des plants frigo.

La lutte chimique raisonnée donne de bons résultats (produits efficaces). Solution alternative : on dispose de produits utilisables en PBI efficaces (à base de Bacillus thuringiensis). A signaler 1 cas d’irritation cutanée chez un producteur suite à une application de DIPEL DF. L’utilisation de filets anti-insectes aux portes et aux ouvrants est pratiquée par quelques producteurs de manière efficace.

Noctuelles phytophages

On recense encore plusieurs cas préoccupants de punaises phytophages sur des variétés remontantes (culture longue). Il n’y a pas de moyen de protection.

Punaises

Ces ravageurs sont signalés occasionnellement dans quelques cultures en mars et avril, avec des piqûres sur feuilles ou la présence de cicadelles « baveuses » entre les feuilles.

La lutte chimique raisonnée donne de bons résultats (produits efficaces). Solutions alternatives : on ne dispose pas de produit utilisable ni d’auxiliaire en PBI.

Cicadelles

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Fraise

Ravageurs

Ces ravageurs sont observés localement avec parfois des dégâts sur fruits.

La lutte avec des biocides en localisé donne de bons résultats.

Fourmis

Ces ravageurs sont observés surtout en période humide, avec localement quelques dégâts sur fruits. L’année 2018 très humide a favorisé ces ravageurs qui ont occasionné plus de dégâts que d’ordinaire.

La lutte chimique raisonnée donne de bons résultats (granulés efficaces). Solutions alternatives : il existe un produit de biocontrôle à base de phosphate ferrique efficace.

Limaces et escargots

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Concombre sous abri

Météorologie

De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort

développement des ravageurs en saison.

Maladies

L’oïdium est habituellement la principale maladie fongique observée sur concombre mais comme en 2017 la pression est jugée moyenne à faible en 2018: il a été observé ponctuellement en mai et en juillet avec une faible intensité. Le contrôle des contaminations a été satisfaisant et la pression nettement inférieure à 2015 et 2016. Il existe des variétés avec des résistances partielles que les producteurs choisissent prioritairement.

Oïdium

Comme en 2017, le mildiou a été particulièrement présent, observé à partir de mi-mai avec des pics de contamination en juin. Des périodes humides au printemps et les grosses chaleurs ont accéléré son développement dans les cultures en juin. Les cultures ont été affectées par ces attaques avec des dégâts de production. Une parcelle en AB a été entièrement détruite et les parcelles conventionnelles longtemps affectées sous les ouvrants (zone sensible). Le contrôle de cette maladie est très difficile, particulièrement en AB et elle est restée présente dans les cultures jusqu’à la fin de la saison.

Les observations sur 4 années successives montrent bien que les conditions climatiques déterminent la pression de ces deux champignons : en 2015 et 2016 beaucoup d’oïdium et peu de mildiou suite à des conditions sèches ; en 2017 et 2018 beaucoup de mildiou et peu d’oïdium suite à un printemps humide et un été caniculaire.

Mildiou

Le CTSV est observé dans une parcelle du réseau à partir de mai (1 mois plus tôt qu’en 2017) et reste présent jusqu’en fin de saison. La contamination est faible mais les plantes touchées sont condamnées. Ce virus appelé « peau de crapaud » s’exprime par des chloroses et un rabougrissement typique sur feuilles et fruits, conduisant à un arrêt de production. Ce virus est transmis par deux espèces de cicadelles (Anaceratagallia laevis et Anaceratagallia ribauti) qui sont rarement visibles dans les cultures. Il peut se conserver dans les adventices de la famille des solanacées et cucurbitacées. L’arrachage des plants contaminés est recommandé.

Virus CTSV

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Concombre sous abri

Ravageurs

L’aleurode est le second ravageur le plus fréquemment observé en 2018 sur concombre. Il est présent toute la saison, dès les plantations en avril mais les populations n’augmentent qu’en fin de saison (fin juillet) à l’arrachage des cultures. Les parcelles n’ont été concernées que sur environ 30% des plantes. La pression a été équivalente à 2017 et n’a pas occasionné de dégâts importants. L’espèce dominante est Trialeurodes vaporariorum.

Aleurodes

Ce ravageur est souvent problématique en concombre, notamment en AB malgré les lâchers d’auxiliaires. En 2018, c’est le 1r ravageur d’importance : il est présent à partir de début mai puis les populations s’intensifient et se généralisent en juin. La moitié des parcelles a été concernée avec 50% des plantes touchées en fin de saison. La pression a été plus importante que les années précédentes. Les auxiliaires naturels ou introduits (chrysopes, coccinelles, Aphidius, forficules…) participent à la prédation mais le contrôle n’est souvent pas suffisant pour éviter des dégâts sur les plantes avec de fortes populations.

Pucerons

Les acariens ont été observés à partir de mi-mai. Malgré les fortes chaleurs, leur développement a été relativement bien maitrisé et une seule parcelle a été vraiment affectée sur les foyers. La pression est jugée faible à moyenne cette année. Des traitements compatibles avec la PBI sont utilisés mais il manque des solutions de biocontrôle et des auxiliaires efficaces en concombre.

Acariens

Les thrips sont observés dans toutes les parcelles de la plantation jusqu’en juillet mais les populations ne s’installent pas. Des auxiliaires efficaces sont disposés dans toutes les parcelles et permettent leur prédation.

Thrips

Les escargots ont été observés ponctuellement dans deux parcelles en mai et en juin, avec quelques dégâts visibles mais restant mineurs. En grande quantité, ils peuvent endommager la végétation ou parfois les fruits.

Escargots

Des punaises Nezara viridula sont observées dans une parcelle de concombre en mai mais ne se sont pas développées.

Punaises

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Concombre sous abri

Ravageurs

Les nématodes à galles (M.incognita et M.arenaria) sont présents dans le réseau mais les dégâts n’ont pas été signalés en cours de culture. Une parcelle hors du réseau a par contre été affectée avec une forte pression dans le sol. Les cultures greffées permettent de limiter les symptômes d’affaiblissement visibles lorsque les nématodes se développent sur les racines. Ce n’est souvent qu’à l’arrachage des cultures que le diagnostic peut être confirmé avec l’observation de galles sur les racines.

Nématodes Méloïdogynes

Ce ravageur est souvent problématique en concombre, notamment en AB malgré les lâchers d’auxiliaires. En 2018, c’est le 1r ravageur d’importance : il est présent à partir de début mai puis les populations s’intensifient et se généralisent en juin. La moitié des parcelles a été concernée avec 50% des plantes touchées en fin de saison. La pression a été plus importante que les années précédentes. Les auxiliaires naturels ou introduits (chrysopes, coccinelles, Aphidius, forficules…) participent à la prédation mais le contrôle n’est souvent pas suffisant pour éviter des dégâts sur les plantes avec de fortes populations.

Adeventices

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Melon

Météorologie

Les conditions climatiques ont été relativement chaudes en mars avec des conditions de reprise favorables, mais des températures jour-nuit très contrastées. A partir du 10 avril jusqu’à mi-juin, de nombreux passages pluvieux orageux accompagnés de baisse de températures ont alterné avec le soleil.

Du 20 avril au 15 mai, des gelées matinales assez fortes ont ralenti le développement des plantes et décalé les nouaisons. Vers la mi-juin, les conditions climatiques se sont améliorées, un temps chaud s’est installé et a accéléré la maturité des fruits.

Le climat de l’année a donc été plutôt chaud en mars, avec de bonnes conditions de reprise, suivi d’un temps froid de mi-avril à mi-mai et pluvieux de mi-avril à mi-juin, ce qui a entraîné une pression plus importante des maladies sur le melon de plein champ. Le temps chaud et sec de l’été à partir de mi-juin a entraîné une faible présence des problèmes phytosanitaires sur la fin de la saison.

Maladies

L’oïdium est la principale maladie sur melon.

En melon sous abris, la pression a été assez faible cette année.

En melon de plein champ, la pression a été relativement faible également en début de saison, plus importante en fin de saison à partir de mi-juillet. La pression a été un peu plus importante que l’année précédente où la pression avait été exceptionnellement faible.

L’utilisation de variétés portant des gènes de résistance à l’oïdium contribue à faire baisser la pression en oïdium, mais de nouvelles races apparaissent et rendent la protection chimique encore nécessaire.

La protection préventive laisse une part importante au soufre, avec des résultats très intéressants.

Oïdium

Le mildiou est une maladie qui peut être très grave sur melon de plein champ. Cette année, la pression a été très importante à cause du climat pluvieux de mi-avril à mi-juin et une forte pression signalée de fin mai à fin juin. Des analyses en laboratoire ont confirmé la présence de mildiou sur 4 échantillons envoyés.

Le modèle de prévision des risques du mildiou sur melon a tourné sur 6 stations météo et 5 dates de début d’exposition. Les données sont très utiles pour adapter la stratégie de protection des cultures.

Mildiou

En melon de plein champ, plusieurs cas assez graves de cladosporiose sur feuilles ont été signalés en juin.

Cladosporiose

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Melon

En melon de plein champ, plusieurs cas de taches sur feuilles ont été signalés dès le début juin et jusqu’à la fin du mois de juin, avec de fortes sensibilités variétales.

Ces symptômes de taches sur feuilles ne sont pas toujours faciles à distinguer de ceux dus à la cladosporiose ou au mildiou. La présence de la bactérie Pseudomonas syringae est confirmée sur certains échantillons, mais la non-typicité des symptômes, déjà signalée l’année dernière, questionne sur la présence d’une autre bactérie. L’étude menée au Ctifl de Lanxade n’a pas confirmé cette hypothèse.

Bactériose

En melon sous abris, la pression en virus a été faible, avec des cas ponctuels signalés en juin. En melon de plein champ, la pression en virus a été très faible.

Virus

En melon de plein champ, un cas de pourriture sur fruits due à Sclerotinia a été signalé en juin.

Sclérotinia

Maladies

Ravageurs

Le puceron est le principal ravageur du melon.

En melon sous abris, le puceron a été présent d’avril à juillet, avec une pression plus importante de mi-avril à fin juin. La pression a été un peu plus importante que l’année précédente avec moins de pression en mai et davantage de pression en juin, suite aux conditions climatiques moins chaudes en juin.

En melon de plein champ, le puceron a été présent de mai à août, mais avec une pression faible sauf fin juin. La pression a été équivalente à l’année précédente.

L’utilisation de variétés portant le gène de résistance à la colonisation par le puceron Aphis gossypii contribue à faire baisser la pression en pucerons.

La protection intégrée avec Aphidius colemani commence à être utilisée en culture sous abris. Des auxiliaires naturels sont également présents, sous abris comme en plein champ.

Puceron

L’acarien est le 2e ravageur d’importance sur melon. En melon sous abris, l’acarien a été présent d’avril à juillet, avec une pression plus importante à partir de début mai jusqu’à fin juin. La pression a été équivalent à l’année précédente.

En melon de plein champ, l’acarien a été présent de mi-juin à août, avec une pression plus importante en juillet, liée aux températures élevées. La pression a été plus faible que l’année précédente, la chaleur étant arrivée plus tard en saison.

Acarien

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Melon

Ravageurs

En melon sous abris, des cas de nématodes sont signalés chaque année, et occasionnent des dégâts qui peuvent être importants.

En cas de présence, il est important de retirer un maximum de racines contaminées de la parcelle, ce qui contribue à diminuer efficacement le potentiel d’inoculum présent dans le sol. Puis recourir aux méthodes alternatives de protection : mise en place d’un engrais vert en inter-culture, mise en place de la solarisation dès le mois de juillet, allongement des rotations en revenant moins souvent avec des cultures sensibles (melon, courgette, concombre, tomate, aubergine, poivron…) sur la même parcelle.

Nématodes Méloïdogynes

Quelques cas de noctuelles phytophages ont été signalés en melon sous abris et en plein champ, mais les attaques sont restées de faible intensité.

Les chenilles grignotent la peau des fruits et les déprécient.

Noctuelles phytophages

Quelques cas de taupins sur fruits ont été signalés en juin, mais les attaques sont restées de faible intensité.

Taupin

La pression en adventices diverses et surtout en cuscute a été plus importante cette année que l’année précédente en melon sous abris, et moins importante en melon de plein champ.

Pour limiter le développement de cet adventice parasite, il est important d’arracher rapidement et complètement tous les plants de cuscute dès leur apparition. Puis les sortir de la parcelle et les brûler.

Adventices

Les thrips sont signalés de temps en temps, mais n’occasionnent généralement pas de dégâts sur melon.

Thrips

Quelques cas signalés en mai en melon sous abris suite au climat pluvieux.

Limaces

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Courgette / Courge

Météorologie

De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été

caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort développement des ravageurs en saison.

Maladies

La gestion des maladies cryptogamiques aériennes est très dépendante de la gestion climatique.

Celle-ci permettra, en complément de l’utilisation de variétés résistantes de limiter le risque. En plein champ, seule la sélection variétale permet de limiter le risque de maladies aériennes.

Les maladies cryptogamiques telluriques sont plus délicates à gérer et se maitrisent à court et à moyen terme. Les rotations culturales, le choix de variétés résistantes et le maintient de la vie biologique du sol sont des facteurs clefs de maitrise de ces maladies. Il existe des produits de biocontrôle pour quelques-unes des ces maladies.

La gestion des virus est directement liée à la gestion des adventices, à la gestion des ravageurs et à la suppression des plantes touchées.

Le nettoyage du matériel et la suppression des résidus de culture est aussi un levier important pour limiter le maintient et la dissémination des bioagresseurs.

Sur courgette : l’oïdium a été très présent en 2018 sous abri, avec un signalement régulier à un niveau de pression rapidement élevé. Cette maladie peut rapidement se développer et provoquer une baisse importante de photosynthèse pur la plante. La gestion climatique est déterminante pour ne pas favoriser le champignon. Il existe des produits de biocontrôle.

Sur courge : le champignon a été plus présent que sur courgette. Le niveau de pression est rapidement devenu élevé.

Oïdium

Sur courgette : la maladie été peu présente dans l’année malgré les conditions pluvieuses du début d’année, avec deux signalements à un niveau de pression resté faible tout au long de la campagne.

Sur courge : la maladie n’a pas été signalée sur la culture.

Sclérotinia

Sur courgette : la maladie est signalée ponctuellement au cours de la campagne, avec des niveaux de pression faible. La maladie du sol est difficile à éliminer, il faut s’orienter vers des stratégies à long terme qui combinent plusieurs leviers car elle s’exprime plus facilement dans les sols dits

« fatigués ».

Sur courge : la maladie n’a pas été signalée sur la culture.

Fusariose

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Courgette / Courge

Sur courgette : le ravageur a été très présent au cours de la campagne. Le niveau de pression a été rapidement élevé. Il existe des produits de biocontrôle contre ce ravageur. La PBI permet aussi sous abri de maitriser les populations.

Sur courge : les pucerons ont été présent à un niveau moyen en début de campagne mais ne se sont pas montrés particulièrement problématiques. Leur niveau de pression a chuté par la suite.

Puceron

Sur courgette : les thrips ont été bien présents sur la culture tout au long de la campagne. Leur niveau de pression a été moyen, plus fort qu’en 2017. Ils sont vecteurs de certains virus mais ne causent pas de dégâts directs à la culture.

Sur courge : Ils ont été très peu présents sur la culture.

Thrips

Sur courgette : les acariens ont été présents tout au long de la campagne mais leur niveau de pression est resté faible. Ils peuvent provoquer des dégâts important aux cultures et leur gestion est difficile. Les fortes chaleurs et les conditions sèches favorisent leur développement. Le bassinage peut être intéressant s’il est réalisé pour que l’eau ne persiste pas sur les feuilles trop longtemps afin d’éviter l’apparition de maladies cryptogamiques. Il existe des produits de biocontrôle contre ce ravageur.

Sur courge : Ils ont été peu présents sur la culture en 2018.

Acariens

Ravageurs

Sur courgette : présentes tout au long de la campagne, les populations n’ont pas posé de gros problèmes avec un niveau de pression qui est resté faible. Elles peuvent provoquer des pertes importantes de photosynthèse et fatiguer la plante si les populations se développent de façon importante. Il existe des produits de biocontrôle.

Sur courge : le ravageur s’est peut développé sur la culture. Il a été signalé à un niveau faible régulièrement au cour de la campagne.

Aleurodes

Sur courgette : la mouche a été observée de façon régulière mais à un niveau de pression faible durant la campagne. Généralement les dégâts restent faibles, ils peuvent être plus important de façon ponctuelle. Il existe peut de solution pour gérer ce ravageur.

Sur courge : le ravageur n’a pas été observé sur cette culture il est généralement très peu présent sur courge.

Mouche mineuse

La gestion des ravageurs en prophylaxie passe par une surveillance accrue des cultures pour identifier rapidement les premiers foyers. Les quelques individus qui semblent inoffensifs vont rapidement induire de très fortes populations si les conditions sont réunies. Dans la stratégie de protection, il faut réfléchir au potentiel de risque pour la culture suivante afin de ne pas laisser un ravageur se développer de façon importante s’il représente un risque.

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Salade

Météorologie

De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort développement des ravageurs en saison.

Maladies

Le mildiou est une maladie problématique sur salade, sous abri comme en plein champ. En 2018, la pression du champignon aété plus forte qu’en 2017 mais est restée « moyenne » car les précipitations ont été moins importantes en automne, la période où le risque est plus important. La maladie n’a été signalée qu’une fois en début d’année. Elle a représenté un niveau de pression moyen en fin d’année.

En plein champ la maladie a été bien présente à un niveau moyen (conditions pluvieuses favorables).

La sélection génétique permet de proposer des variétés résistantes mais ce levier reste insuffisant compte-tenu de la rapidité de contournement du champignon. La gestion climatique sous abris est déterminante pour limiter le risque.

Mildiou

L’oïdium a été très peu présent en 2018 sous abri, avec un seul signalement en fin d’année. En revanche en plein champ la maladie a été plus présente et a atteint un niveau de pression moyen.

Oïdium

Ces maladies n’ont été signalées que quelques fois au cours de l’année de façon très ponctuelle (sous abri comme en plein champ). Le principal vecteur de virus de la salade est le puceron qui reste difficile à gérer en culture de salade.

Anthracnose, Pythium, Rhioctonia, Big Vein, Virus

La maladie été régulièrement présente au cours de l’année sous abri, de Janvier à Avril puis en hiver.

Les précipitations importantes du début d’année ont fortement favorisé son apparition. Le niveau de pression est resté faible malgré tout. En plein champ la maladie a représenté un niveau de pression plus faible.

Sclérotinia

La gestion des maladies cryptogamiques aériennes est très dépendante de la gestion climatique.

Celle-ci permettra, en complément de l’utilisation de variétés résistantes de limiter le risque. En plein champ, seule la sélection variétale permet de limiter le risque de maladies aériennes.

Les maladies cryptogamiques telluriques sont plus délicates à gérer et se maitrisent à court et à moyen terme. Les rotations culturales, le choix de variétés résistantes et le maintient de la vie biologique du sol sont des facteurs clefs de maitrise de ces maladies. Il existe des produits de biocontrôle pour quelques-unes des ces maladies.

La gestion des virus est directement liée à la gestion des adventices, à la gestion des ravageurs et à la suppression des plantes touchées.

Le nettoyage du matériel et la suppression des résidus de culture est aussi un levier important pour limiter le maintient et la dissémination des bioagresseurs.

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Salade

La mouche a été très peu présente en 2018. Signalée 1 seule fois. La pression est aussi faible qu’en 2017. Les aleurodes elles aussi ont été très peu signalées sur la campagne, elles sont généralement pas un problème très important.

Mouche mineuse, Aleurode

Les noctuelles terricoles ont été peu rencontrée en 2018, signalées seulement de façon ponctuelle.

Ce ravageur peut malgré tout faire d’important dégâts dans la culture. Leur gestion n’est pas toujours évidente. La pression a été plus importante en 2018.

Noctuelles phytophages

Ils ont été présents tout au long de la campagne à un niveau de pression faible sous abri et moyen en plein champ. Ce ravageur est difficile à gérer en particulier au stade proche récolte de la salade. Il est vecteur de plusieurs virus, mais c’est surtout sa présence dans la salade récoltée qui pose problème.

Puceron

Ravageurs

Les limaces sont observées dès le début d’année et le restent jusqu’à la fin. Leur niveau de pression est resté faible tout au long de la campagne. Leur gestion n’est pas excessivement difficile. Il existe des produits de produits de biocontrôle pour ce ravageur. Les conditions humide l’ont favorisé en 2018.

Limaces

Ce ravageur est signalé ponctuellement sur quelques parcelles mais est très problématique et difficile à éliminer. Le niveau de pression a été faible à moyen au cours de l’année. La gestion se fait à la parcelle mais il faut procéder à un nettoyage méticuleux des outils de travail du sol, et respecter un ordre de passage dans les parcelles pour limiter la dissémination du ravageur. Commencer par les parcelles non touchées et finir par les parcelles les plus touchées.

Nématodes

A l’image du Sclérotinia, le Botrytis a été présent tout au long de la campagne, en particulier en début d’année. Le niveau de pression de la maladie a été moyen à important selon les secteurs. En plein champ, la maladie n’a pas été très présente.

Botrytis

La maladie est particulièrement présente dans la 06. Elle s’est développée en 2018 et un cas a été détecté dans les Bouches-du-Rhône. Les dégâts sont très important sur la culture et sa dissémination facile. Une fiche descriptive et préventive a été réalisée par l’APREL à la suite de nombreux essais réalisés avec la station d’expérimentation par la chambre des Alpes Maritimes. Rester très prudent lors des visites dans les exploitations (port de sur chaussures).

Fusariose

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Salade

Quelques rongeurs ont été signalés (plein champ et abri) mais seulement ponctuellement. Cependant, lorsqu’ils s’attaquent à la culture, ils peuvent provoquer des dégâts très importants. Leur gestion est très difficile.

Rongeurs

Ravageurs

Les adventices ont été signalées régulièrement dans la culture. La pression est resté faible de manière globale. La problématique est liée à certaines parcelles pour la plupart des cas. Néanmoins, le souchet représente un gros problème dans le 06 où le nombre de parcelles envahies grandi. Cette adventices continue de poser des problèmes importants dans les Alpes Maritimes. La gestion de cette adventice est très difficile (voir BSV n°141 du 31 Mars 2017)

Adventices

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Navet / Carotte

Météorologie

De nombreux épisodes de pluies sont intervenus au printemps et ont été suivis par un été caniculaire. Ceci a impliqué des conditions très favorables aux maladies fongiques au printemps puis un fort développement des ravageurs en saison.

Maladies

La maladie n’a été signalée que très ponctuellement sur la campagne et sur une parcelle. Néanmoins il faut rester vigilant car sa gestion n’est pas simple et plus la réaction est rapide plus les résultats sont rapidement obtenus.

Fusariose

Le mildiou des crucifères a été présent ponctuellement en 2018 mais avec un niveau de pression moyen. Le champignon peut provoquer des dégâts non négligeables dans la culture. Il existe un produit de biocontrôle.

Mildiou

La gestion des maladies cryptogamiques aériennes est très dépendante de la gestion climatique.

Celle-ci permettra, en complément de l’utilisation de variétés résistantes de limiter le risque. En plein champ, seule la sélection variétale permet de limiter le risque de maladies aériennes.

Les maladies cryptogamiques telluriques sont plus délicates à gérer et se maitrisent à court et à moyen terme. Les rotations culturales, le choix de variétés résistantes et le maintient de la vie biologique du sol sont des facteurs clefs de maitrise de ces maladies. Il existe des produits de biocontrôle pour quelques-unes des ces maladies.

La gestion des virus est directement liée à la gestion des adventices, à la gestion des ravageurs et à la suppression des plantes touchées.

Le nettoyage du matériel et la suppression des résidus de culture est aussi un levier important pour limiter le maintient et la dissémination des bioagresseurs.

La maladie a été observée à un niveau de pression faible au cours de la campagne de façon ponctuelle. Elle peut provoquer des dégâts importants et se révèle très problaméatique en cas de commercialisation de navet fane. Comme le mildiou, les aspersions qui laissent de l’eau persistante sur les feuilles favorisent son apparition.

Cercosporiose

La tenthrède a été très présente en début d’automne avec un niveau de pression élevé. En fin d’année sa présence a diminué. Elle provoque de gros dégâts dans la culture et sa gestion est très difficile.

Tenthrède

Ravageurs

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Navet

Les noctuelles terricoles ont été peu rencontrée en 2018, signalées seulement de façon ponctuelle.

Ce ravageur peut malgré tout faire d’important dégâts dans la culture. Leur gestion n’est pas toujours évidente. La pression a été plus importante en 2018.

Teigne des crucifères

Ils ont été présents tout au long de la campagne à un niveau de pression faible sous abri et moyen en plein champ. Ce ravageur est difficile à gérer en particulier au stade proche récolte de la salade. Il est vecteur de plusieurs virus, mais c’est surtout sa présence dans la salade récoltée qui pose problème.

Puceron

La mouche reste le ravageur le plus fréquent et le plus problématique. La larve provoque de gros dégâts en creusant des galeries dans les racines commercialisées. La gestion du ravageur est très compliquée. Seule la pose de filet avant le vol des adultes peut limiter le risque. Néanmoins il reste compliqué de réaliser cette protection à temps. En 2018, la pression est restée faible à moyenne et le ravageur a principalement été signalé en fin d’année.

Mouche

Ce ravageur provoque des dégâts préjudiciables sur jeunes plantations en réduisant très fortement la photosynthèse (perforation importante des feuilles) et peut bloquer la plante. Une fois la culture développée, les dégâts sont surtout préjudiciables pour une commercialisation en fane. La pose de filet a maille fine peut être intéressante en début de culture lorsque le feuillage est ecore peu développé pour limiter le risque de développement de maladies.

Altise

Ce ravageur est signalé ponctuellement sur quelques parcelles en début d’année. Il est très problématique et difficile à éliminer. La larve provoque de gros dégâts en se nourrissant des racines.

Il existe peu de solutions pour gérer le ravageur. La pose de filet peut réduire la pression, attention toutefois au risque induit de maladies.

Larve de Baris

Ce ravageur a été observé ponctuellement sur la culture sans dégâts importants avec un niveau de pression faible.

Punaise ornée / Charançon

Seule la mouche de la carotte est suivie dans le cadre du BSV. Les piégeages ont été faibles au printemps mais ce sont montrés un peu plus importants à l’automne. Rien de surprenant sachant que dans notre région, c’est surtout le vol d’automne qui est capté. Malgré tout les mouches sont présentes en 2018 et les dégâts des larves ont été quand même observés dans les parcelles à la récolte. Les gestion de ce ravageur est très délicate. Il existe peu de solutions techniques.

Carotte

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Spodoptera littoralis

Suivi des piégeages Réseau

Trois pièges sont installés, deux dans les Alpes-Maritimes (blette en tunnel froid et plein champ) et un dans le Var (menthe en tunnel froid).

Observations

En 2018 les premiers vols ont été piégés en plein champ. Les captures et les dégâts sont restés faibles jusqu’au mois de juillet. Ensuite les piégeages ont été importants avec entre 30 à 100 individus par semaine. Les dégâts ont été aussi plus important. Les cultures de blette et de menthe se sont révélés les plus attractives. Le piégeage sous serre verre a été réalisé plus tardivement. La fin des vols a eu lieu au mois de novembre avec moins de 20 individus piégés. En 2018 la pression a été similaire à 2017, les vols ont cependant commencé plus tôt.

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Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône HAULBERT Thomas APREL DERIVRY Elodie, GOILLON Claire

Chambre d’Agriculture du Vaucluse FERRERA Sara

Les observations contenues dans ce bulletin ont été réalisées par :

Chambre d’Agriculture du Vaucluse

Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes

Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

FDCETAM 13 (Fédération Départementale des CETA Maraichers des Bouches-du-Rhône)

GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique)

CETA Serristes du Vaucluse

Terre d’Azur (06)

Les observations sont réalisées sur un échantillon de parcelles. Elles doivent être complétées par vos observations. Le niveau de pression annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation. Cette spécificité est d’autant plus vraie sous abri, qui est un milieu fermé.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

AVERTISSEMENT

COMITE DE REDACTION

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