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PACA Maraîchage

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Maraîchage

N°01

15 Janvier 2021

Référent filière & rédacteurs

Pauline DUVAL Chambre d’agriculture du 13

p.duval@bouches-du- rhone.chambagri.fr Directeur de publication

André BERNARD Président de la chambre régionale d’Agriculture Provence

Alpes-Côte d’Azur Maison des agriculteurs 22 Avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1

contact@paca.chambagri.fr

Supervision DRAAF Service régional de l’Alimentation PACA 132 boulevard de Paris

13000 Marseille

PACA

AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO

Le BSV PACA change de forme. Pour plus de facilité de lecture, il est désormais possible de cliquer pour naviguer entre les différentes rubriques du BSV.

Salade sous abri

A retenir :

Une saison bien marquée par les pourritures du collet (Sclerotinia sp. et Botrytis sp.)

Big Vein et tache orangée en augmentation

Tomate sous abri

A retenir :

Augmentation des aleurodes avec présence de Bemisia tabaci

(2)

TOMATE SOUS ABRI

Synthèse de pressions observées du 1

er

au 15 janvier 2021

Tendance par rapport au BSV précédent :à la hausseà la baisse = stable Date de

plantation

Nombre de parcelles Stade

Hors-sol Sol

Août 1 (Brioso) R13 (BBCH 89)

Novembre 1 (Clyde) F4 (BBCH 64)

Décembre 1 (Clyde) F1 (BBCH 61)

Situation des parcelles du réseau

Attention : les observations ne concernent qu’un nombre réduit de parcelles qui ne représentent que partiellement la situation phytosanitaire actuelle.

Bioagresseur Parcelles touchées / parcelles observées

Niveau de

pression Evolution

Aleurodes 2/3 Moyen 

PunaiseNesidiocoris 1/3 Faible 

Acariens 1/3 Moyen =

Acariose bronzée 1/3 Moyen =

Oïdium 1/3 Faible =

Botrytis 1/3 Faible =

Acariens Observations

Les acariens tétranyques sont toujours bien présents dans la parcelle précoce mais semblent se maintenir sur foyers, surtout en entrée de serre.

40% des plantes ont été comptabilisées avec un niveau importantd’acariens.

La pression est élevée dans les foyers mais moyenne dansl’ensemble de la serre.

Gestion du risque

La détection des foyers et les interventions localisées éviteront un traitement généralisé dans la culture lorsque les températures augmenteront :

− Le retrait des feuilles contaminées est une première intervention utile lors del’observation des foyers.

− Des auxiliaires (Phytoseiulus persimilis) sont efficaces lorsqu’ils sont introduits préventivement ou rapidement sur les zones de foyers. Des Macrolophusbien installés vont aussi aider au contrôle du ravageur.

Détection des acariens sous les

feuilles

− Des solutions de biocontrôle existent mais ont des résultats variables sur acariens en tomate. Elles doivent être utilisées avec précaution en présenced’auxiliaires dans la culture.

Des applications sur foyers sont recommandées avant une généralisation à la culture.

(3)

Aleurodes Observations

Dans la parcelle précoce, ce sont à présent 90% des plantes qui présentent des adultes (+30% depuis la fin d’année) et 50% des plantes avec des larves. Les populations sont en nette augmentation avec des éclosions continues. La moitié des plantes présentent plus de 10 aleurodes adultes. Les deux espèces Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum sont présentes depuis 1 mois. Dans une des autres jeunes parcelles, un foyerd’aleurodes a été détecté. Minime à ce stade (moins de 10 adultes sur 30% des plantes), il peut rapidement s ’étendre et ne doit pas être négligé.

AdultesT. vaporariorum

Auxiliaires de PBI

La population de Macrolophus est à un niveau moyen (5 par plante en moyenne) dans la parcelle précoce. Ces effectifsn’ont pas permis la prédation des larves et on est en situation de déséquilibre ravageur/auxiliaire. LesMacrolophus sont à ce stade, indispensables pour réguler les aleurodes. Ils peuvent être aidés par la population de Nesidiocoris qui augmente. Dans la culture plantée en novembre, la 1regénération deMacrolophusest au stade larvaire L2-L3.

Gestion du risque

L’installation des Macrolophus est déterminante pour la gestion des aleurodes. Toutes les interventions sur la culture doivent être raisonnées en fonction du niveau d’installation des auxiliaires. En début de culture, la surveillance est donc essentielle (panneaux jaunes, observations), le temps que la PBI se mette en place.

En cas d’arrivée dans la serre, il est recommandé de réaliser des interventions localisées sur les foyers détectés en tenant compte del’installation desMacrolophus:

• Renforcer localement les panneaux englués pour piéger les adultes

• Effeuillage en cas de présence de larves

• Lâcher complémentaire deMacrolophus pygmaeussur les foyers

• Application de champignon entomopathogène généralisé (action larvicide)

• Lâcher de parasitoïdes (Encarsia formosa, Eretmocerus eremicus) généralisés pour une action larvicide

• Application de substances asséchantes en tête de plantes sur adultes

• Aspiration des adultes d’aleurodes en tête de plante lorsque les effectifs sont importants

Punaise Nesidiocoris Observations

Les punaisesNesidiocoris(Cyrtopeltis) sont présentes à un niveau faible mais en augmentation dans la parcelle précoce.

Gestion du risque

Ces punaises sont prédatrices des aleurodes et d’autres ravageurs. Elles peuvent donc servir à réguler les ravageurs dans la culture mais peuvent être un frein au développement de la PBI et générer des dégâts sur plantes en cas de forte population. En conditions hivernales,Nesidiocoris ne se développe pas trop mais sous abri chauffé il parvient à se maintenir. En fin de culture, le nettoyage des abris en hors-sol est recommandé pour éviter de maintenir les punaises pour la culture suivante.

(4)

TOMATE SOUS ABRI

Oïdium

Observations

L’oïdiumLeveillula taurica(oïdium jaune) touche toujours 30% des plantes dans la parcelle précoce. La pression est jugée faible.

Gestion du risque

Contre l’oïdium, les interventions alternatives sont plus efficaces si elles sont préventives ou si elles sont mises en place dès les premières taches, avec des renouvellements fréquents sur les périodes à risques. Ce sont généralement des produits asséchants (à base de soufre, bicarbonate de potassium). L’oïdium jaune (L. taurica), le plus présent à l’automne, est particulièrement difficile à contrôler avec ces produits du fait du développement du champignon àl’intérieur de la feuille. Il existe désormais des variétés possédant une tolérance àl’oïdium blanc (résistance intermédiaire nommée On pour Oïdium neolycopersici) ou l’oïdium jaune (résistance intermédiaire nommée Lt pourL. taurica).

Botrytis Observations

Les chancres de Botrytis sur tige sont toujours observés dans la parcelle précoce mais sur un nombre réduit de plantes (<10% des plantes).

Gestion du risque

La protection contre cette maladie est basée avant tout sur des méthodes préventives et une bonne gestion du climat.(1) Créer des conditions de culture défavorables au champignon avec du chauffage (qui permet d’assécher les plantes) et une conduite sans excès de végétation.

L’évacuation régulière hors de la serre des feuilles issues de l’effeuillage permettra de réduire l’hygrométrie à proximité des plantes. (2) Le travail sur les plantes, notamment l’effeuillage doit être fait avec le plus grand soin et dans des conditions asséchantes (journée ensoleillée) pour éviter l’installation du botrytis sur les blessures. (3) Des stimulateurs de défense des plantes (SDP) peuvent être appliqués AVANT l’arrivée de la maladie lorsque les conditions sont à risque. (4) Il existe des produits de biocontrôle à base de champignon antagoniste ou de bactéries. Ces solutions peuvent être utilisées de manière préventive et tant que la présence est faible dans la culture. (5) Les premières plantes touchées doivent être soignées immédiatement pour éviter la sporulation du champignon etl’installation de l’inoculum dans la serre.

Acariose bronzée Observations

L’acariose bronzée se maintient à une pression élevée dans la culture précoce.

Pas d’augmentation observée depuis quelques temps mais les dégâts sont bien visibles.

Gestion du risque

Cet acarien microscopique (Aculops lycopersici) a un développement très rapide et se dissémine de plante à plante très facilement. Les premiers foyers doivent donc être maîtrisés rapidement. L’utilisation du soufre en application localisée est partiellement efficace et doit impérativement être répétée avec un volume d’eau important et une pression d’application élevée. Il ne faut pas se contenter d’observer les nécroses sur le bas des tiges mais surveiller la présence d’acariens en haut des plantes.

Taches d’oïdium L.

taurica Attaque d’A.

lyopersici

(5)

Bioagresseur Parcelles touchées /

parcelles observées Niveau de pression Evolution

Pucerons 2/13 + 2 hors réseau Faible 

Limaces et escargots 3/13 Faible 

Thrips 1/13 Faible 1èreobs.

Sclérotinia 4/13 + 3 hors réseau Elevé 

Botrytis 2 hors réseau Moyenne 

Rhizoctonia 1 hors réseau Faible 1èreobs.

Bremia 1/13 Faible 1èreobs.

Big Vein 1/13 + 1 hors réseau Moyenne 

Tache orangée 1/13 + 1 hors réseau Moyenne 

Virus BWMV 1 hors réseau Faible 1èreobs.

Adventices 4/13 Faible 

Rongeurs 1/13 Faible 

Accident climatique 2/13 Faible 1èreobs.

Situation des parcelles du réseau

Synthèse de pressions observées du 5 au 15 janvier 2021

Tendance par rapport au BSV précédent : à la hausse à la baisse = stable Date de

plantation

Nombre de parcelles

Stades

phénologiques Localisation Mi à fin

octobre 3 Récolte Berre l’Etang (13), Arles (13),

Graveson (13) Début mi-

novembre 4 Intermédiaire : 14-

18 à 19-24 feuilles

Monteux (84), Eygalières (13) , Avignon (84), Pernes-les-

Fontaines (84) Fin

novembre, décembre

6 Jeune : 5-6 à 10- 13 feuilles

Eyragues (13), St-Rémy-de- Provence (13), St-Martin-de- Crau (13), Le Pradet (83), Berre

l’Etang (13), Meyreuil (13) Le cycle de culture a bien ralenti suite à cette longue période de froid.

L’état des parcelles du réseau est hétérogène. Les cultures sont propres pour 6 parcelles du réseau où rien n’a été signalé. D’autres parcelles du réseau montrent une pression phytosanitaire plus marquée, notamment à l’approche de la récolte. Cinq parcelles hors réseau à l’Isle-sur-la-Sorgue (84), Monteux (84), Alleins (13), Arles (13) et Saint-Jeannet (06) ont fait partd’observations supplémentaires pour ce bulletin.

(6)

SALADE SOUS ABRI

Limaces et escargots Observations

Avec l’arrivée du froid, les attaques de limaces et escargots ont bien diminué et restent ponctuelles sur trois parcelles du réseau avec de très faibles dégâts.

Gestion du risque

Maintenir les abords del’abri dégagés permettra de limiter la prolifération des mollusques, ainsi que leur entrée dans la structure. Il existe des produits de biocontrôle à base de phosphate ferrique contre ces ravageurs.

Pucerons Observations

Un foyer de pucerons est toujours présent sur une parcelle du Var à un plus faible niveau de pression : 16% des plants observés présentent 1 à 3 pucerons par salade (classe 1). Il en est de même pour une parcelle du Vaucluse, le foyer est toujours présent avec une augmentation des plants atteints (10%). Dans le même secteur, des foyers ont été observés sur 2 parcelles hors réseau : un de classe 2 (4 à 10 pucerons) avec 5% de plants atteints ; etl’autre de classe 1 sur 1% des plants.

Gestion du risque

En cette période de froid, les pucerons se font plus rares et discrets mais restent tout de même présents avec des risques potentiels. L’observation régulière de la parcelle est primordiale pour une bonne gestion de ce ravageur. Les interventions doivent viser les premiers foyers. Des lâchers de chrysopes peuvent être envisagés en culture biologique. Pour plus de détails sur cette pratique, vous pouvez consulter la fiche technique du Treiz’ maraîchageici(pages 8-17).

Thrips

Observations

Des populations de thrips ont été observées sur une parcelle du Var sur 80% des plants observés à un faible niveau de pression. Si les températures se réchauffent, ils peuvent devenir plus préoccupants en engendrant des petites lésions couleur argentée et nécroses. Ils sont surtout vecteurs du virus TSWV qui est source de dommages importants.

Gestion du risque

Les populations sont à surveiller. Des produits de biocontrôle à base d’acides gras de sel de potassium existent pour limiter la progression des thrips.

(7)

Rhizoctonia Observations

Le champignon Rhizoctonia solani a été diagnostiqué sur une parcelle hors réseau dans les Alpes-Maritimes à Saint-Jeannet. Trente pourcents des plants sont touchés.

Gestion du risque

Comme tout champignon tellurique, il est préconisé de détruire tout plant infecté et débris végétaux en évitant de les enfouir dans le sol pour limiter les sourcesd’inoculum dans le sol. Une fertilisation équilibrée ainsi qu’une aération et irrigation maîtrisées sont également essentielles pour limiter le développement du champignon. Enfin, la désinfection de la parcelle en fin de culture est également recommandée via la solarisation oul’utilisation de produits de biocontrôle à base de champignons antagonistes tels queTrichoderma sp.ou bienClonostachys rosae.

Botrytis Observations

Ce champignon a été observé sur 2 parcelles hors réseau sur 20 à 35% des plants avec un niveau de pression moyen à élevé.

Gestion du risque

Les conditions climatiques froides et humides favorisent le développement de Botrytis cinerea.Il est donc conseillé d’aérer les abris pour réduirel’hygrométrie ambiante et éviter la présence d’eau libre sur les plantes. L’élimination des débris végétaux est primordiale pour limiter les sources d’inoculum dans le sol.

L’utilisation de produits de biocontrôle à base de champignons ou bactéries antagonistes est également possible pour désinfecter le sol en fin de culture.

Développement de pourriture grise © Ephytia

Sclerotinia Observations

Sclerotinia sp. a été observé à de faibles niveaux de pression sur 4 parcelles du réseau et une hors réseau (1 à 10% des plants atteints), tout stade de culture confondu. Des niveaux de pression plus élevés ont été signalés également sur 2 parcelles hors réseau (20 à 35% de plants touchés). Les pourritures du collet provoquées par Sclerotinia et/ou Botrytis sont particulièrement importantes cette saison.

Gestion du risque

Ce champignon tellurique peut se conserver plusieurs années dans le sol. Il est donc essentield’éliminer les débris végétaux en cours et en fin de culture afin de limiter les sources d’inoculum dans le sol.

Bien aérer les serres pour réduire l’hygrométrie. En début ou après la fin de culture, il est conseillé en préventif de positionner des produits de biocontrôle à base de champignons antagonistes et mycoparasites tels que Trichoderma sp. ou bien Coniothyrium minitanspour détruire les sclérotes.

Flétrissements provoqués par Sclerotinia sp.© Ephytia

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SALADE SOUS ABRI

Big Vein et Maladie de la tache orangée Observations

La maladie des grosses nervures (Big Vein) est toujours bien présente sur une parcelle du Vaucluse à un faible niveau de pression avec l’arrivée supplémentaire de la maladie de la tache orangée. Une forte pression de ces deux agents pathogènes est également signalée sur une parcelle hors réseau à Arles.

Gestion du risque

L’agent responsable du Big Vein est le virus MMLVB qui est transmis par un champignon du sol non pathogène Olpidium virulentus. La transmission de Big Vein est également similaire à l’agent des anneaux nécrotiques de la Laitue (LNRA) responsable de la maladie de la tache orangée. Ces deux maladies sont donc très souvent présentes ensemble. Parasite obligatoire, le champignonO.virulentus.infecte les jeunes racines pour pouvoir se reproduire et assure ainsi la conservation et la dissémination de ces virus via la production de spores. Ces spores virulifères sont très résistantes, se conservent longtemps dans le sol et se disséminent facilement dans l’eau. Des températures inférieures à 18°C ainsi que des sols frais, lourds et mal drainés sont favorables à leur développement. En cette période de saison, il n’est donc pas étonnantd’en rencontrer.

Il est recommandé : (1)d’éviter les irrigations trop abondantes. ; (2) En cours et en fin de culture, éliminer et détruire les débris végétaux

; (3) La solarisation et la désinfection à la vapeur sont conseillées pour les prochaines cultures afin d’éliminer au maximum les spores du champignonO.virulentus ; (4)Un sol bien préparé et drainé évite la formation de flaques d’eau propices à la dissémination du champignonO. virulentus.

Big Vein © Ephytia

Tache orangée © Ephytia

Bremia (Mildiou) Observations

Du bremia a été relevé sur une parcelle du Var sur 45% de plants observés à un faible niveau de pression ; mais avec le radoucissement des températures, il risque de créer de sérieux dégâts, soyez vigilant.

Gestion du risque

La lutte se base sur une bonne prophylaxie et une gestion du climat pour limiter l’humidité. L’observation rigoureuse et régulière des plants permet de détecter les premières sporulations et d’intervenir le plus tôt possible si nécessaire. Le choix de variétés résistantes est un critère déterminant pour limiter le risque. Vous pouvez consulter les préconisations variétales de l’APREL.

(9)

Accident climatique Observations

L’épisode neigeux et le gel ont impacté certaines cultures, notamment deux parcelles du réseau.

Les salades sont sensibles au froid, notamment pendant la phased’enracinement ; et au stade de récolte où il y a un risque de brûlures et nécroses.

Gestion du risque

Avant la récolte, il est recommandé d’utiliser le chauffage, l’aspersion antigel ou bien la pose de voile P17 pour éviter que les salades gèlent. L’aération et l’irrigation doivent également être bien maîtrisées pour limiter les dégâts liés au froid. Pour plus d’informations à ce propos, vous pouvez consulter leflash technique maraîchage de la CIVAM(p. 1).

Rongeurs Observations

Avec la chute des températures et la diminution des ressources de l’hiver, il n’est pas étonnant que les campagnols se réfugient sous les abris et impactent les cultures. Une parcelle du réseau a été attaquée, d’autres parcelles du réseau des conseillers connaissent également des dégâts (cf photo).

Gestion du risque

Si les attaques viennent à être répétées, la pose de pièges mécaniques est fortement conseillée.

Adventices Observations

La présence d’adventices a été relevée sur 4 parcelles du réseau à un faible niveau de pression dont notamment des orties, graminées et

mourons. Dégâts campagnols © C.

Lagier

Virus BWMV (Jaunisse de la laitue) Observations

Le virus BWMV a été signalé sur une parcelle hors réseau dans le Vaucluse, à un faible niveau de pression.

Gestion du risque

Aucune méthode curative ne permet de lutter contre les virus, une plante atteinte le restera toute sa vie. Il est donc recommandéd’arracher les plants virosés. Les pucerons étant vecteurs de ce virus, la gestion des foyers de ce bioagresseur est essentielle pour limiter la progression virale.

Gestion du risque

Surveillez ces plantes, elles peuvent héberger des ravageurs et maladies. La mise en place de retour en plastique noir le long des bordures du tunnel limite la levée des adventices. Vous pouvez trouver des informations complémentaires sur les méthodes de désherbage alternatif sur le site de l’APREL : «Fiche désherbage de la laitue 2019-2020».

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Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône DUVAL Pauline APREL DERIVRY Elodie, GOILLON Claire

Chambre d’Agriculture du Vaucluse FERRERA Sara

Les observations contenues dans ce bulletin ont été réalisées par :

Chambre d’Agriculture du Vaucluse

Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes

Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

FDCETAM 13 (Fédération Départementale des CETA Maraichers des Bouches-du-Rhône)

GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique)

CETA Serristes du Vaucluse

Terre d’Azur (06)

Les observations sont réalisées sur un échantillon de parcelles.Elles doivent être complétées par vos observations. Le niveau de pression annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation. Cette spécificité estd’autant plus vraie sous abri, qui est un milieu fermé.

Action du plan Ecophyto pilotée par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité

AVERTISSEMENT

COMITE DE REDACTION

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