Introduction sur une base expérimQntale de Gomarus.
lacustris (Sars) dans certains lacs du Parc des Laurentides et de la Réserve de Portneuf.
Rapport d'étape d'étape automne - hiver 1973-74
Introduction
Pour faire suite aux travaux d'introduction de Gomarus lacustris dans les lacs Langlois et Bel emare, Parc des Laurentides et dans le lac Préjean, Réserve de Portneaf, nous avons préparé un.
résumé des observations que nous avons, faites sûr le taux de survie des gammares après l'introduction. De plus, nous y joignons les résultats de tests d'oXygène et de la conductivité que nous avons recueillis cet hiver. Enfin, nous proposons des modalités de trans- port et de rétention qui sont sUsceptibles d'améliorer considérable- ment le taux de survie des gammares immédiatement après la capture.-
Contrôle de la survie à court terme
Contrairement au projet initial, nous avons été obligés d'abandonner une étape dans les modalités d'ensemencement. • Elle con- sistait'à garder, sous observation, une certaine quantité de, gamma- res dans des cages dans le but de vérifier la survie à court terme.
Toutefois, les circonstances ont fait que nous avons pu .obtenir ces résultats par .des moyens différents, Comme on peut s' attendre lorsque l'on manipule des spécimens aussi petits, une certaine quan-
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Lité (environ 300) de gammares n'ont pu être transférés du bassin de transport au lac. Ce "stock" de gammares est donc devenu notre témoin. Après 81 heures dans le coffre (du vendredi 4.30 a.m. au lundi 13.00 p.m.) aucune mortalité n'a pu être appréciée visuellement.
De fait le "stock" nous paraissait assez en forme pour subir un trans- port et être ensemencé au lac Langlois, ce qui fut fait avec succès.
Par extrapolation, on peut donc conclure que les individus ensemencés dans les lacs ont presque tous survécu.
En plus d'avoir un• bon aperçu de la survie à court terme, la brève rétention dans le coffre de transport nous a permis de dis- ciper les craintes que nous avions au sujet du pH de l'eau. C'est la seule donnée chimique qui est vraiment différente (5.9 région de Qué- bec et 7.0 région de la Gaspésie) et nous avions des craintes quant au pouvoir des gammares de s'adapter à cette .eau acide. Il semble qu'il n'en est rien et que la transition s'est faite sans heurt.
Survie à moyen terme
Vers la fin août, débUt de septembre, les équipes-du Parc des Laurentides et de la Réserve de Portneuf ont tenté de vérifier la survie des gammares ensemencés au mois de juillet. Deux méthodes fu- rent utilisées, celle des filets maillants et celle du chalut.
Réserve de Fortneuf
Le 28 août, après 24 heures de pêche à l'aide de 2 filets de cent pieds à mailles d'un pouce, les résultats se sont avérés né-
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gatifs. Seules des larves de libellules et des Water boatman (Areto- coriza alteinata) furent capturés. Un deuxième essai fut tenté avec_
le chalut le 12 septembre et les résultats furent les mêmes.
Parc des Laurentides
Seule la méthode de capture aux filets fut utilisée. Nous disposions de 2 filets de 100 pieds de longueur à mailles de un demi- pouce. Entre le 6 et le 13 juillet, après 144 heures de pêche à dif- férents endroits dans le lac, aucun gammare fut capturé.
Appréciation générale des résultats
Si l'on étudie bien le cycle vital des gammares, nous cons- tatons que les adultes (environ 3/5 des individus ensemencés) ont une vie très éphémère. Après la deuxième ponte qui Se situe au début d'août, les adultes meurent. A la période oû nous avons prélevé nos échantillons, les résultats obtenus sont conformes à un comportement normal de la population. Si-la chance nons avait favorisés, nous - étions susceptibles de capturer des jeunes individus ensemencés, mal-- heureusement ce ne fut pas le cas. Le vrai test de survie, -à notre point de vue sera celui que nous effectuerons en juillet 1974. Même si le nombre ensemencé .est faible par rapport à la.grandeur des lacs, nous croyons que nous avons des chances d'en capturer au moins un par lac.
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Résultats physico-chimiques obtenus en 1974 des lacs Préjeant) Ré- serve de Portneuf et Langlois, Parc des Laurentides
Nous joignons au texte les résultats de l'oxygène dissous et de la conductivité (voir tableaux No 1, 2, 3).
Dans tous les cas, le taux d'oxygène de ces lacs nous pa- raît satisfaisant. Signalons que les gammares pelivent endurer de courte période oû l'oxygène est à 0 p.p.m. pendant l'hiver (Menon 1966).
Nouvelles modalités pour 1974 Exploration de nouveaux lacs
Dans la Réserve de Portneuf comme dans le Parc des Lauren- tides, l'exploration de certains lacs susceptibles de nous offrir de meilleures conditions d'élevage se poursuit. Sur les dix possibilités que nous avions envisagées, sept ont, été rejetées et une a été retenue à date.
Modalités d'ensemencement
Après l'hécatombe de l'année dernière au lac Ste-Anne, nous avons élaboré une nouvelle procédure de. manipulation après. la capture.
On peut la résumer en deux points:
1) Réduire au maximum les manipulations
a) Aucun estimé de la population capturée, b) Pas de tri (algues - gammares).
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2) Réduire à 24 heures la période de rétention
a) Acheminement des captures après chaque journée de travail, b) Ensemencement d'un seul parc à la .fois.
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Luc Samson, Biologiste, District de Québec.
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n.éa1 Vézina,`Clologiste, District de *Québec.
Québec, le 17 avril 1974.
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BIBLIOGRAPHIE
Menon, P.S., 1966. Population ecologyof Gammarus lacustres in Big Island Lake. Thèse de doctorat, Université d'Alberta.
117 p.
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