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une expérience variée, un pLaisir uniQue

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Academic year: 2022

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(1)

Stratégie

de mise en valeur

du tourisme hivernal

2014-2020

et plan d’action 2014-2017

L’Hiver au Québec

une expérience variée,

un pLaisir uniQue

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(3)

Stratégie

de mise en valeur

du tourisme hivernal

2014-2020

et plan d’action 2014-2017

Photo : Tourisme Québec

L’Hiver au Québec

une expérience variée,

un pLaisir uniQue

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La vision économique de notre gouvernement « Investir pour assurer notre prospérité » reconnaît le tourisme comme secteur stratégique de développement. Dans le cadre du Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020, j’ai retenu comme produit touristique prioritaire la saison hivernale qui recèle un potentiel de développement, tout en apportant une note distinctive à notre image de marque sur la scène internationale.

Dans cette perspective, la Stratégie de tourisme hivernal, que je vous présente aujourd’hui, apportera sa contribution à notre objectif d’accueillir davantage de touristes, d’augmenter les recettes touristiques de 7 milliards de dollars d’ici 2020, dans le but de créer plus de richesse et d’emplois au Québec.

Tourisme Québec s’est associé aux acteurs de l’industrie pour travailler à l’élaboration de cette stratégie qui apporte indéniablement un renouveau à notre offre touristique. Les associations touristiques, régionales et sectorielles, se sont unies dans une démarche concertée afin de proposer des priorités qui mèneront le Québec vers une optimisation des retombées de l’activité touristique.

La Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal priorise les produits touristiques qui représentent les avantages concurren- tiels du Québec et qui répondent à la de- mande des marchés cibles. Nous miserons sur le développement du ski alpin, des parcs nationaux, de l’animation urbaine entourant l’initiative qui vise à faire de Québec la capitale de l’hiver et le ren- forcement d’une offre d’activités variées.

La réussite de ce grand projet de mise en valeur du tourisme hivernal dépend de l’adhésion et de l’engagement de tous

les acteurs du milieu, que ce soit les associations touristiques, les munici- palités ou les entreprises elles-mêmes.

La volonté collective de concentrer nos actions permettra l’atteinte de nos objectifs. Car l’hiver nous offre tout le potentiel pour que notre destination devienne un rendez-vous distinctif.

L’hiver au Québec s’avère une saison qui fait boule de neige. Elle couvre nos paysages de blanc, transforme nos loisirs et façonne notre quotidien. Elle ravit les skieurs, les motoneigistes et les nombreux amateurs de plein air.

Elle incite à revisiter nos parcs nationaux pour vivre des moments forts dans de splendides environnements naturels protégés. Pour les amoureux du confort et de la détente, elle offre aussi la possibilité d’une escapade dans différents types d’hébergement qui accueillent la clientèle dans une ambiance chaleureuse et décontractée, proposant des moments inoubliables de détente et de gastronomie.

Enfin, elle propose une riche variété de festivals et événements touristiques à travers nos belles régions touristiques.

Ce sont des atouts sur lesquels la stratégie nous propose de miser. Soyons créatifs, innovateurs ! Donnons à notre clientèle le goût de l’hiver québécois !

PASCAL BÉRUBÉ

Mot du

Ministre délégué

au tourisMe

(6)

reMercieMents

Des remerciements pour leur importante contribution à tous les membres et les personnes-ressources : coresponsables

du groupe de travail Mixte

Gabriel savard,

Office du tourisme de Québec

claude péloquin,

Association des stations de ski du Québec

patrick Dubé, Direction générale de la planification et du développement des stratégies touristiques

MeMbres

REPRÉSENTANTS 

D’ASSOCIATIONS TOURISTIQUES RÉGIONALES

alain Larouche,

Tourisme Cantons-de-l’Est

Denis brochu, Tourisme Lanaudière

Diane Leblond, Tourisme Laurentides

Joëlle ross, Tourisme Gaspésie

richard Moreau,

Tourisme Chaudière-Appalaches REPRÉSENTANTS

D’ASSOCIATIONS TOURISTIQUES SECTORIELLES

Jean-christophe viard, Agences réceptives et forfaitistes du Québec

Marc-andré boivin, Fédération des clubs de motoneigistes du Québec

pierre Gaudreault, Aventure Écotourisme Québec

pierre-paul Leduc, Festivals et événements Québec – Société des attractions touristiques du Québec

Yannick beaupertuis, Hôtellerie Champêtre

MeMbre collaborateur

alain brochu, Société des

établissements de plein air du Québec

personnes-ressources de tQ

Maryse chabot, Jean Lamarre (chargé de projet), pierre boucher et ruslan Tanasa, Direction des stratégies et politiques touristiques

christian Desbiens, Yves Lefrançois, philippe Desroches et Geneviève Dussault, Direction des connaissances stratégiques en tourisme

éric Julien, Geneviève Morneau et Frédérick Desjardins, Direction du soutien au développement des entreprises touristiques

chantal Ouellet, Bureau de coordination du PDIT

Jean-Luc bessette, Marie-pier boutin et annie châteauvert, Direction du partenariat et des programmes d’aide financière en tourisme

caroline Kelly, Direction des marchés

Ce Groupe de travail mixte, dont les membres se sont réunis à plusieurs reprises entre avril et décembre 2013, avait pour mandat de :

1

Mettre à jour et valider un diagnostic servant d’assise à l’élaboration d’une proposition

de stratégie d’ensemble de mise en valeur du

tourisme hivernal ;

2

Concevoir une proposition de stratégie d’ensemble de mise en

valeur du tourisme hivernal et proposer des modes d’intervention pour développer

et organiser l’offre ;

3

Recommander les produits à fort

potentiel et les mesures qui permettront d’atteindre

les cibles du PDIT ;

4

Formuler des propositions à l’égard des conditions

de réalisation de la future

stratégie.

(7)

Table des

maTières

moT du minisTre délégué au Tourisme 3

remerciemenTs 4

le Québec : un jardin d’hiver 6

1. le conTexTe de la sTraTégie 8

2. l’éTaT des lieux 10

3. la sTraTégie de mise en valeur

du Tourisme hivernal 2014-2020 18

3.1 la vision 18

3.2 les objecTifs eT l’approche reTenue 19

4. le plan d’acTion 2014-2017 20

4.1 le développemenT de l’offre : les mesures priorisées 20 4.2 la mise en valeur du Tourisme hivernal 28 4.3 les facTeurs eT enjeux déTerminanTs 33

4.4 les condiTions de réalisaTion 34

4.5 le cadre financier 35

5. conclusion 36

annexe - l’éTaT des lieux déTaillé 38

Plan de

déveloPPement de l’industrie touristique (Pdit)

vision :

Faire du tourisme une industrie performante, innovante et durable qui exerce un effet de levier sur le développement économique du Québec en offrant une destination originale et incontournable aux clientèles internationale, canadienne et québécoise.

mesure 10

Développer l’offre touristique des régions par l’intermédiaire de stratégies concertées pour promouvoir les produits à fort potentiel :

• Tourisme hivernal

• Tourisme de nature et d’aventure

• Tourisme culturel

et événementiel

(8)

le Québec :

un jardin d’hiver

Terre immense aux confins de l’Amérique septentrionale, le Québec voit grand, surtout quand vient l’hiver : une saison qui s’étend sur cinq mois, des précipitations moyennes de deux à quatre mètres de neige, un vaste molleton blanc sur plus de 1 600 000 km

2

.

Bien sûr, le froid se montre parfois le bout du nez, mais le soleil n’en brille pas moins, surtout dans un paysage étincelant de blancheur.

L’hiver peut être aussi vigoureux que l’été est torride. De ces variations climatiques,

les Québécois ont su tirer une vitalité et une convivialité qui leur confèrent une personnalité unique en Amérique. Ils ont adapté leur caractère au contraste marqué des saisons

pour faire de l’hiver leur seconde nature.

Cependant, même hors du commun, l’hiver québécois sait s’adapter au rythme et aux goûts de chacun : un hiver à vive allure pour les fervents de glisse ou de motoneige, un hiver « au pas » pour les amateurs de raquette ou de ski de fond, un temps pour les jeux d’enfants, un autre pour les sports extrêmes.

Jeux de piste

De nombreux Québécois éprouvent pour le ski et la planche à neige une passion : passion du mouvement, de la vitesse, des hauteurs.

Le plaisir avant tout ! De la Gatineau aux monts Valin et des collines montérégiennes à la Gaspésie, le Québec compte 74 stations de ski, principalement dans les Laurentides, les Cantons-de-l’Est, Charlevoix et la région de Québec.

La motoneige, invention authentiquement québécoise, permet de découvrir des coins de pays auxquels seules les routes de neige donnent accès. Le Québec compte l’un des plus grands réseaux (32 000 km) de sentiers entretenus et balisés pour la pratique de ce sport.

La pêche sous la glace est un divertissement à goûter en famille ou entre amis. Le contact avec les chiens de traîneaux procure pour sa part de rares moments de bonheur, réconciliant l’homme avec la nature dans ce qu’elle a de plus essentiel.

Et que dire d’une balade en patins sur un canal gelé,

d’une randonnée à ski parmi les sapins croulant sous la neige ou d’un apéro dans un hôtel de glace !

une saison Qui Fait boule de neige

Pour profiter à plein de l’expérience hivernale, les parcs nationaux proposent des activités et des types variés d’hébergement (camps, chalets, refuges, yourtes) dans de splendides environnements naturels protégés. Dans les Chic-Chocs, l’Auberge de montagne promet aux mordus de l’hiver des temps forts sur les sommets !

L’hiver québécois est bien sûr taillé sur mesure pour les aventuriers à qui l’escalade de glace, le surf cerf-volant, le canot à glace ou les bains de neige ne donnent pas froid aux yeux ! Les amateurs d’inédit assisteront à l’émouvante mise bas des phoques au large des îles de la Madeleine ou ils accompagneront les Inuits dans la toundra du Nunavik.

Pour les sédentaires, l’hiver en ville ne manque pas d’attraits : glissade avec les jeunes dans les parcs, magasinage dans la ville souterraine à Montréal, promenade romantique dans le Vieux-Québec, souper fin au coin du feu… Les sculptures sur glace et les illuminations ajoutent une note magique et colorée au décor urbain, ourlé de neige et de glaçons.

(9)

Quand le cœur est à la fête, il n’y a pas de froid qui tienne ! Si le Carnaval de Québec, le plus important carnaval d’hiver du monde, est à coup sûr le clou du calendrier festif, il y a aussi les nombreuses manifestations sportives sur neige et sur glace, les mascarades de la mi-carême et les fêtes villageoises de toutes sortes.

Fêtes d’hiver

Photo : Tourisme Québec

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1 le conTexTe de la

sTraTégie

La Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal s’inscrit dans le prolongement des lignes directrices issues du Plan de développement de l’industrie touristique (PDIT) et de la plus récente vision de la politique économique du gouvernement du Québec, « Investir pour assurer notre prospérité ».

Cette vision économique propose de miser sur nos forces concurrentielles afin de générer, à brève échéance, des occasions d’investissements. Elle est fondée sur

la conviction qu’il faut investir pour assurer l’enrichissement et la prospérité du Québec. Elle reconnaît des secteurs

stratégiques, dont le tourisme, où le Québec dispose

d’avantages comparatifs qui seront mis à contribution pour relancer la croissance économique à court terme.

C’est en s’inscrivant dans cette perspective que la Stratégie de tourisme hivernal apportera sa contribution à l’atteinte de la cible du PDIT, soit 5 % de croissance annuelle moyenne d’ici 2020, ce qui implique :

Une augmentation des recettes touristiques de 7 G$ d’ici 2020 ;

L’accueil de 7 millions de visiteurs de plus d’ici 2020 ;

La création de 50 000 nouveaux emplois.

La présente Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal entend prioriser

les initiatives et les projets touristiques en fonction des grands axes de développement mis de l’avant dans le PDIT que sont le renforcement des portes d’entrée (Outaouais, Montréal et Québec), l’enrichissement du produit touristique québécois

et le développement du potentiel des régions touristiques.

À cet effet, Tourisme Québec (TQ) a mis en place des groupes de travail mixtes composés d’associations touristiques régionales et sectorielles afin de planifier rigoureusement et en concertation étroite avec l’industrie les diverses actions à entreprendre

pour réaliser ces grands axes de développement.

Photo : Tourisme Québec

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Dans le cadre de ces travaux, un de ces groupes de travail mixte s’est vu confier, par le ministre délégué du tourisme, le mandat de mettre en valeur le tourisme hivernal. Pour mener leurs travaux à terme, les membres de ce groupe de travail mixte ont pu :

Bénéficier d’une lecture stratégique collective de la situation en conjuguant les connaissances et les expériences des participants ;

Déterminer nos forces et les bons marchés ;

Cibler un nombre limité de priorités collectives TQ – ATR – ATS qui se trouveront également dans les plans régionaux et sectoriels ;

Intervenir prioritairement sur le développement et l’organisation de l’offre, en complément aux interventions marketing.

Le tourisme représente un secteur économique d’importance. En 2011, les dépenses touristiques ont atteint 12,4 G$, ce qui représentait 2,45 % de toute l’activité économique du Québec ainsi que 2,5 % de tous les salaires versés aux travailleurs québécois. Pour le secteur privé, le tourisme a généré plus de 340 M$ de revenus pour les entre- preneurs (individuels) et, pour les sociétés, plus de 2,5 G$ de profits, d’intérêts, d’amortissement (dépréciation du capital) et d’autres revenus.

La cible de 5 % de croissance annuelle d’ici 2020, visée par le PDIT, est ambitieuse du fait qu’elle doit composer avec un contexte économique difficile. La reprise économique demeure modérée, voire modeste, aux États-Unis alors que la croissance économique de nos principaux marchés européens est laborieuse. Il y a ici, en un seul coup d’œil, la mesure du défi à relever.

(12)

Des enquêtes ont été menées auprès de Québécois et de clientèles en provenance de nos principaux marchés hors Québec, pour un total de 17 000 répondants. La réflexion s’est aussi appuyée sur des études et entrevues auxquelles ont participé plus de 70 entreprises du réseau de distribution.

Enfin, l’offre des produits hivernaux a fait l’objet d’une analyse territoriale détaillée. Elle a été cartographiée en tenant compte des concentrations quant à la présence de produits prioritaires et complémentaires, à l’existence de pôles, tels qu’ils ont été présentés dans le PDIT, ainsi que d’attraits majeurs.

Ces travaux de cartographie de l’offre ont mené à circonscrire cinq zones de concentration d’activités hivernales qui se distinguent sur la base des produits offerts, mais aussi selon leur profil d’achalandage, leurs perspectives de développement et par la personnalité touristique qui leur est propre.

Ces cinq zones couvrent, en totalité ou en partie, les territoires des régions touristiques suivantes :

Zone a : Outaouais, Laurentides, Lanaudière et Mauricie

Zone b : Montréal

Zone c : Cantons-de-l’Est

Zone D : Québec, Charlevoix et Saguenay–Lac-Saint-Jean

Zone e : Gaspésie

Le Groupe de travail mixte sur le tourisme hivernal a été mis à contribution afin de déterminer les produits prioritaires sur la base de leur attractivité, leur potentiel de développement régional et leur capacité à stimuler des investissements privés. Sur cette base, quatre produits ont été retenus comme étant prioritaires :

Ski alpin/

montagne

Motoneige

Festivals et événements

Parcs nationaux

2 l’éTaT

des lieux

Photo : Tourisme Québec

(13)

les tendances

Le développement touristique du produit hivernal doit se faire en tenant compte d’une série de grandes tendances qui conditionnent le tourisme à l’échelle mondiale.

Parmi celles-ci, mentionnons plus particulièrement :

La préoccupation croissante des clientèles touristiques pour la santé, la forme physique, le développement durable, les expériences uniques et authentiques, et pour des forfaits sur mesure ou personnalisés ;

La concurrence de plus en plus vive entre les destinations, jumelée à une croissance soutenue du tourisme mondial ainsi qu’au poids grandissant des économies émergentes qui agissent autant comme pays émetteurs que comme destinations en cours de développement ;

L’effet d’Internet, du Web 2.0 et du Web mobile sur le marketing, la distribution, la préparation, la réservation des voyages, l’accueil à la destination et les expériences de visite des sites touristiques ;

Le vieillissement de la population entraînera une importante pénurie de main-d’œuvre touristique et la nécessité d’adapter l’offre à une clientèle touristique dont les besoins évoluent.

Certaines tendances particulières au produit hivernal doivent également être considérées dans le cadre de cet exercice, notamment ce qui suit.

SKI ALPIN/MONTAGNE MOTONEIGE FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS PARCS NATIONAUX Exploitation plus

large de la montagne pour joindre diverses clientèles

Besoin de vivre des expériences hivernales hors du commun  Mariage entre sport et musique, et popularité des forfaits et itinéraires touristiques

Popularité des sentiers interconnectés aux régions/pays limitrophes, de la location de motoneige et de l’intégration d’autres activités aux séjours motoneige Parcours hors piste Retour de la croissance et virage vert

Prennent de plus en plus de place dans l’animation hivernale des milieux urbains Positionnement de destination axé sur des compétitions sportives

internationales

Hébergement alternatif combinant confort et expérience

« nature » Activités d’apprentissage ou de découvertes allant au-delà de l’interprétation traditionnelle

Ski alpin / montagne

Motoneige

Festivals événements et

Parcs nationaux

Quatre

produits

prioritaires

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la deMande

Au premier trimestre, entre 2006 et 2010, on observe une décroissance annuelle moyenne de 7,8 % du nombre de touristes américains et de 4,5 % des touristes en provenance du reste du Canada. Pour leur part, les touristes qui venaient des autres pays et du Québec ont connu, au cours de la même période, une croissance annuelle moyenne respective de 0,2 % et de 0,7 %.

Fait à signaler : malgré la baisse globale de fréquentation par les touristes américains et canadiens, certains segments de cette clientèle touristique se sont démarqués, au cours de la même période, par une croissance annuelle moyenne très positive :

12,8 % pour les touristes québécois âgés de 18 à 39 ans ;

12,5 % pour les touristes américains du Centre Atlantique âgés de 20 à 24 ans ;

37,4 % pour les touristes canadiens âgés de 25 à 29 ans.

Les données d’achalandage sur le tourisme hivernal au Québec font ressortir que les visiteurs au premier trimestre 2011 étaient représentés à 70 % par des excursionnistes et à 30 % par des touristes. Parmi le groupe de touristes, les Québécois comptaient pour 83 %, les Canadiens hors Québec pour 10 %, les Américains 5 % et les touristes en provenance des autres pays pour 2 %.

Les visiteurs se distribuent inégalement au cours de la période hivernale. Certains moments de l’hiver sont stratégiques pour la performance des entreprises et leur fréquentation : période des Fêtes, congés scolaires et certains congés fériés américains.

Ces moments forts de l’achalandage hivernal se consolideront avec le développement de notre expertise tandis qu’il faudra tirer davantage profit du début de saison.

la deMande récente pour les produits prioritaires Hivernaux

Près de 6,2 millions de jours-ski ont été réalisés dans les 74 stations de ski du Québec (2012-2013), ce qui représente 8,5 % de l’ensemble de la fréquentation nord-américaine.

En 2011-2012, 937 000 jours-ski ont été réalisés par des clientèles venant de l’extérieur du Québec, soit 15,9 % de la fréquentation totale. Cette clientèle hors Québec est très largement dominée par les Ontariens (12,6 %), suivis des Américains (2,1 %).

Avec un volume d’enregistrement des motoneiges atteignant 174 500 en 2011, le Québec occupe le premier rang au Canada avec le tiers de tous les enregistrements.

Au Québec, la motoneige a généré 940 M$ en 2011 en retombées directes des dépenses des motoneigistes lors d’excursions et de voyages. L’industrie de la motoneige attire 30 000 touristes hors Québec : Ontario, États-Unis et surtout la France. Environ 400 000 des 1,4 million d’enregistrements de motoneiges aux États-Unis en 2012 l’ont été dans des États limitrophes du Québec.

En 2012-2013, 36 organisations membres de Festivals et Événements Québec (FEQ) ont tenu, entre le 1er novembre et le 31 mars, un événement hivernal. Les données disponibles pour 30 de ces événements font ressortir que ceux-ci reçoivent, en moyenne, un achalandage variant entre 15 400

(événements sportifs) et 179 000 visites (fêtes hivernales).

La clientèle hivernale des parcs nationaux du Québec (décembre à mars) est d’origine québécoise à 95 %, les 5 % restants venant de l’extérieur du Québec. Au cours de l’hiver 2012-2013, les parcs nationaux du Québec ont accueilli 377 900 visiteurs dans 19 parcs nationaux, une hausse de 12,2 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, la fréquentation hivernale des parcs nationaux a plafonné à l’hiver 2007-2008 et aucun autre hiver n’a pu atteindre l’achalandage record de 416 800 jours-visites.

Sur les sept dernières années, on observe une tendance à la stabilité, voire légèrement à la baisse.

D’autres produits hivernaux ont un fort potentiel d’attraction, comme le traîneau à chiens et la cabane à sucre, mais ils n’attirent pas de gros volumes de clientèle.

(15)

notoriété

de la destination Hivernale

Selon l’étude « Veille touristique mondiale » de la Commission canadienne du tourisme (CCT), les produits hivernaux du Canada ont une bonne notoriété et occupent la première place quant à leur positionnement concurrentiel. Fait à signaler, l’intérêt pour le produit hivernal est plus accentué chez les touristes en provenance des pays émergents.

L’enquête sur les préférences en matière de voyages1 permet de préciser les activités hivernales qui agissent comme principal déclencheur d’un voyage. C’est le cas, notamment, des excursions de motoneige d’une nuit ou plus, du ski alpin et de la planche à neige.

Les enquêtes de TQ réalisées en 2013 ont également permis de constater les faits suivants :

Près de la moitié des Québécois ont privilégié le Québec (1er rang de leurs destinations hivernales) à l’occasion de leurs récents voyages effectués en hiver. Bien qu’ils aient tendance à s’exiler pendant l’hiver, notamment vers des destinations soleil, ils aiment jouer dehors en cette saison (randonnée pédestre, ski alpin, ski de fond) ;

Les Ontariens et les Britanniques voyagent davantage en hiver, mais en volume, les Américains sont plus nombreux ;

30 % des Américains mentionnent avoir visité l’Europe au cours de leurs récents voyages d’agrément en hiver et la même proportion affirment avoir visité des destinations de sports d’hiver de l’Amérique du Nord ;

30 % des Ontariens affirment avoir visité des destinations de sports d’hiver de l’Amérique du Nord au cours de leurs plus récents voyages et ils sont les plus intéressés à assister à des événements

ou festivals en hiver ;

Les destinations de sports d’hiver de l’Amérique du Nord arrivent respectivement au 3e et au 4e rang des voyages d’agrément effectués en hiver (13 %) par les Français et par les Britanniques. Dans les deux cas, ces touristes privilégient largement l’Europe comme destination hivernale. Les Français semblent pratiquer le plus grand nombre d’activités de plein air en hiver ;

Tant les Américains que les Britanniques privilégient durant leurs voyages hivernaux les parcs nationaux et l’observation de la faune ;

Fait important : les produits prioritaires sont parmi les plus souvent choisis et généralement parmi les plus attractifs, tandis que plusieurs produits complémentaires sont surtout attractifs.

Concernant la commercialisation et la vente de l’hiver par le réseau de distribution, l’enquête réalisée auprès de voyagistes, de grossistes et de réceptifs tend à démontrer que le Québec est actuellement une très petite destination dans leur portefeuille, mais qu’il représente par ailleurs un bon produit touristique à fort potentiel. Il ressort également de cette enquête que les principaux enjeux et défis de commercialisation des séjours hivernaux relèvent, entre autres, du manque d’accessibilité aérienne, de la perception du Québec en tant que destination coûteuse et du manque de visibilité du Québec sur les marchés internationaux.

Photo : Tourisme Québec

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les produits prioritaires et la concurrence

La concurrence s’exprime globalement par un nombre croissant de destinations qui investissent et organisent une offre structurée proposant des expériences toujours plus originales et renouvelées. Dans le cas des produits hivernaux prioritaires, la situation se résume de la manière suivante :

SKI ALPIN / MONTAGNE MOTONEIGE FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS PARCS NATIONAUX Offre bien adaptée

aux différentes clientèles chez les principaux concurrents : Maine, New Hampshire, Vermont, New York

Concurrents principaux : Ontario, Maine, Vermont, Finlande, Norvège, Russie

Concurrence qui s’intensifie du côté de l’Ontario et de la Russie

Concurrence plus globale et internationale venant de centres urbains (ex. : New York, Ottawa, Toronto, Vancouver)

Concurrents principaux : Ontario, Maine, Vermont, New York Plusieurs parcs, chez nos concurrents immédiats, sont fermés en hiver

inventaire de l’oFFre

L’inventaire

et l’analyse de l’offre touristique hivernale se sont appuyés sur :

Le traitement spécial des inscriptions au site promotionnel de TQ (BQC), pour finalement retenir1 un peu plus de 700 activités gravitant

dans la grande famille du tourisme hivernal et se déclinant en 16 produits2 ;

L’analyse territoriale du Québec à l’aide d’une cartographie

tenant compte de la concentration des activités, de l’existence de pôles, de la présence d’offre de produits prioritaires et complémentaires ainsi que d’attraits majeurs.

les destinations touristiQues

Par ailleurs, des travaux associés au PDIT avaient déjà permis de caractériser les régions touristiques sur la base de leur potentiel et de leur pouvoir d’attraction auprès des clientèles hors Québec. Réalisée à l’échelle des territoires de municipalités régionales ce comté (MRC) québécoises, cette réflexion a mené à la détermination de quatre types de destinations :

Destinations établies : fort pouvoir d’attraction auprès des touristes étrangers et québécois ;

Destinations complémentaires ou émergentes : proximité avec les « destinations établies », ou rôle de plus en plus important dans l’économie régionale ;

Destinations qui misent essentiellement sur le tourisme québécois ;

Jeunes destinations : animées par une volonté de développement et de mise en valeur.

Ces données ont servi d’intrants dans le processus de détermination des zones et des pôles.

En cours d’analyse de la cartographie des activités hivernales, cinq zones se sont démarquées quant au nombre d’activités touristiques associées à l’hiver.

Ces zones de concentration d’activités hivernales comptent des activités touristiques en rapport avec les produits priorisés dans le cadre de la Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal et elles comptent également sur la présence d’attraits majeurs qui ont un fort potentiel auprès de la clientèle internationale.

Le Québec bénéficie d’un avantage 

concurrentiel puisque les

conditions de neige chez nos concurrents du nord-est des

États-Unis seront plus affectées

par les changements climatiques.

1. À partir de la liste initiale des 16 500 entrées sur BQC correspondant au produit touristique hivernal, les opérations suivantes ont été réalisées : a) suppression des services d’hébergement et de restauration, de même que des organismes correspondants ; b) suppression ciblée des activités non pertinentes dans le cadre de la Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal (cas par cas) ; c) retrait des doublons de BQC.

2 Festivals, événements sportifs, villégiature, spas nordiques, parcs nationaux, motoneige, aventure, traîneau à chien, ski de fond et raquette, ski alpin, glissades d’hiver, patinage sur glace, tourisme autochtone, pêche blanche, cabane à sucre et randonnée équestre.

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caractéristiQues d’enseMble des cinQ zones de concentration des activités Hivernales

ZONE A ZONE B ZONE C ZONE D ZONE E

Les zones couvrent, en totalité ou en partie, les territoires des régions touristiques

Outaouais, Laurentides, Lanaudière et Mauricie

Montréal Cantons-de-l’Est Québec, Charlevoix et Saguenay–Lac-Saint-Jean

Gaspésie

MRC où l’offre est plus fortement concentrée

1) Matawinie /Maskinongé 2) Les Pays-d’en-Haut 3) Les Laurentides

Montréal - seule MRC dans cette zone - la majorité de l’offre se trouve dans Montréal centre-ville et le Plateau-Mont-Royal

1) Memphrémagog 2) Brome-Missisquoi

1) Québec 2) Saguenay

3) Le Fjord-du-Saguenay 4) Charlevoix

La Haute-Gaspésie - seule MRC dans cette zone - les Chic-Chocs jouent un rôle important

Présence des produits prioritaires

1er rang pour le nombre de centres de ski alpin et le produit motoneige

2e rang pour le nombre de festivals et événements,

mais plus forte concentration d’activités

2e rang pour le nombre de parcs nationaux

1er rang pour le nombre de festivals

et événements et de parcs nationaux

Présence importante du produit motoneige et d’un parc national

le tourisMe Hivernal – carte 1

Sources : Institut de la statistique du Québec, ministère des Ressources naturelles, Tourisme Québec

Ces cinq zones couvrent, en totalité ou en partie, les territoires des régions touristiques suivantes : Zone A : Outaouais _ Laurentides _ Lanaudière _ Mauricie, Zone B : Montréal, Zone C : Cantons-de-l-Est, Zone D : Québec _ Charlevoix _ Saguenay _ Lac-Saint-Jean et Zone E : Gaspésie.

(18)

les Forces, Faiblesses, opportunités et Menaces

FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITÉS MENACES

GÉNÉRALES

• Enneigement de qualité et en abondance

• Durée de l’ensoleillement hivernal au Québec

• Importante base de clientèle québécoise

et proximité d’importants marchés émetteurs

• Accueil et sens de l’hospitalité des Québécois

• Revenus insuffisants pour le renouvellement de l’offre

• Nombre limité de lieux représentant réellement un produit d’appel touristique pour chaque produit prioritaire

• Maillage insuffisant entre les produits hivernaux

• Stratégie marketing commune ne donnant pas les résultats escomptés

• Importants segments de marché à la recherche de nouveautés et d’expériences authentiques

• Forte croissance du tourisme de nature et d’écotourisme

• Potentiel offert par les nouvelles technologies, les médias sociaux et le Web mobile

• Géographie du Québec plus favorable, compte tenu des changements climatiques, que nos concurrents directs

• Perception négative de l’hiver et du froid ; popularité et prix très concurrentiels des forfaits soleil

• Diminution de la clientèle américaine

• Reprise économique lente aux É.-U. et contexte laborieux en Europe

• Impacts des changements climatiques

SKI ALPIN

• Clientèle québécoise dans tous les groupes d’âge

• Programmes d’encouragement de la relève bien implantés

• Désuétude des infrastructures

• Rentabilité fragile des stations, qui ne favorise pas le renouvellement des équipements

• Popularité des séjours multiactivités

• Existence d’un potentiel d’augmentation des parts de marché

(Ontario et nord-est américain)

• Concurrence des stations du nord-est américain 

• Perception d’activité potentiellement à risque et coûteuse

MOTONEIGE

• Partenariats entre régions touristiques et circuits de plusieurs jours

• Réseau considéré comme le plus développé au pays et bonne intégration de l’hébergement

• Réseau des sentiers reposant en bonne partie sur des bénévoles : problématiques organisationnelle, financière et de manque d’uniformité

• Essoufflement et manque de relève parmi les bénévoles

• Virage vert du secteur

• Demande croissante pour la pratique hors piste

• Pérennité des sentiers : menace de fermeture de tronçons vitaux

• Contraintes environnementales (lois et règlements) impliquant un accroissement des coûts

• Vieillissement des adeptes de la motoneige

PARCS NATIONAUX

• Bon réseau de parcs nationaux accessibles l’hiver

• Infrastructures d’accueil et d’hébergement de qualité, accessibles et abordables et sceau de qualité de la Sépaq

• Clientèle essentiellement excursionniste en hiver

• Nombre limité de parcs représentant réellement des produits d’appel sur le plan touristique

• Maillage encore insuffisant avec l’offre touristique hivernale entourant les parcs

• Regain de popularité de la raquette et du ski de randonnée

• Clientèle internationale accordant une grande importance au sceau de qualité « parc national »

• Offre hivernale limitée chez nos principaux compétiteurs

• Interdiction de pratiquer dans les parcs deux des activités les plus populaires auprès des clients internationaux, soit la motoneige et le traîneau à chiens, lorsque ces activités ne sont pas encadrées

FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS

• Expertise reconnue en organisation d’événements

• Existence de programmes de soutien et de financement des événements

• Offre hivernale limitée hors Montréal et Québec

• Équilibre financier fragile des organisations et niveau de rentabilité généralement faible

• Perspectives du tourisme culturel international supérieures à la moyenne

• Gel ou baisse de l’enveloppe financière de certains programmes consacrés aux festivals

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Photo : Tourisme Québec

(20)

3 la sTraTégie

de mise en valeur

du Tourisme hivernal 2014-2020

3.1 la vision

« Faire du Québec l’une des principales destinations touristiques hivernales mondiales en misant sur le développement d’une offre variée d’activités qui permettra aux visiteurs de vivre une expérience globale de l’hiver »

Le Québec bénéficie d’une position géographique avantageuse qui lui permet d’offrir une expérience hivernale globale, qui va de l’aventure douce à un univers organisé autour d’activités sportives en passant par toute la gamme des événements festifs qui animent les principaux centres urbains. Pour concrétiser cette vision, tous les acteurs concernés devront relever ensemble une série de défis.

Cette vision implique que la performance économique, sociale et environnementale doit être au cœur des préoccupations et des actions de tous, soit du gouvernement et de l’ensemble des intervenants publics. Elle commande de bâtir une économie prospère selon les principes du développement durable.

Elle reconnaît que le potentiel d’attrait du produit touristique hivernal québécois est fort important et que ce produit repose sur des zones de concentration d’activités hivernales présentant, pour chacune d’entre elles, des caractéristiques relativement homogènes. La concrétisation de la vision pose donc comme conditions l’adhésion des intervenants régionaux à la réalisation d’objectifs communs et l’unification des efforts.

principaux déFis

L’offre touristique québécoise doit être renforcée, renouvelée et structurée pour que la destination québécoise se démarque, qu’elle soit compétitive et qu’elle affiche son originalité par rapport aux autres grandes destinations de réputation internationale qui misent sur leur potentiel hivernal.

Le Québec doit innover et se surpasser s’il veut accroître l’intérêt des clientèles.

Le développement du produit touristique hivernal du Québec doit, d’une part, viser les clientèles hors Québec et, d’autre part, renforcer sa notoriété. À ce chapitre, le défi consiste à bâtir – dès maintenant – des partenariats élargis pour intensifier, dans les stratégies touristiques de mise en marché, le positionnement du tourisme hivernal à l’échelle internationale. Outre la quête de clientèles étrangères, il importe également de maintenir et d’accroître le goût et l’envie de l’hiver des Québécois.

D’autres défis devront être relevés ; ils ont trait aux connaissances

stratégiques, aux ressources humaines, à la saisonnalité, à l’accessibilité et à l’intermodalité, etc. Par exemple, il sera nécessaire d’accroître le bassin de main-d’œuvre qualifiée, bilingue et au fait des besoins particuliers des clientèles.

Considérant, de plus, la pénurie de main-d’œuvre touristique dans certaines régions, les entreprises devront miser sur du personnel plus polyvalent.

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3 la sTraTégie

de mise en valeur

du Tourisme hivernal 2014-2020

3.2

les objecTifs

eT l’approche reTenue

D’ici 2020, la stratégie viserait à :

Augmenter les recettes touristiques du Québec et le nombre de visiteurs en améliorant la compétitivité du tourisme hivernal ;

Diversifier et stimuler l’économie des régions ayant un potentiel international en soutenant principalement les produits priorisés dans les zones de concentration d’activités hivernales retenues.

Pour y arriver, le gouvernement a déjà annoncé le soutien financier dans la Politique économique. Le cadre financier permettra de jeter les bases d’une action cohérente et ordonnée en faveur d’une contribution accrue de l’activité touristique hivernale à la croissance et à la prospérité économique du Québec.

L’approche retenue mise sur :

La présence de masses critiques d’attraits qui motivent les déplacements, encouragent les séjours prolongés et génèrent des dépenses accrues et un volume optimal de touristes. Ces masses critiques d’attraits se situent au sein de cinq zones de concentration d’activités hivernales regroupant des produits prioritaires et des activités majeures ainsi qu’une offre variée de produits complémentaires permettant de créer une expérience multiactivité qui sous-tend une forte composante familiale ;

Des alliances stratégiques entre les zones de concentration par produits prioritaires ;

L’établissement de liens entre les partenaires d’un même territoire pour constituer des maillages ;

La prise en considération du développement durable, qui procure, entre autres, un avantage à la destination québécoise lorsqu’elle est comparée à celles d’autres provinces canadiennes et répond aux nouvelles attentes des clientèles internationales.

L’approche retenue permettra de prolonger les périodes touristiques et de proposer une offre d’activités variées. Elle priorise également des produits touristiques qui représentent les avantages concurrentiels du Québec et qui répondent à la demande des marchés cibles. Ces produits prioritaires sont les suivants :

Ski alpin/

montagne Motoneige Festivals et

événements Parcs

nationaux

Pour leur part, les mesures arrêtées visent à :

Intensifier l’attractivité des cinq zones d’activités hivernales et de leurs produits prioritaires (axe 1) ;

Développer les produits hivernaux stratégiques de façon durable (axe 2).

Enfin, la mise en valeur de la Stratégie de tourisme hivernal repose sur :

Le déploiement d’une stratégie marketing qui assurera la promotion des diverses stratégies sectorielles ;

L’organisation d’une offre forfaitisée, structurée selon une approche multiproduit et multirégion ;

La concertation interrégionale et intersectorielle visant une appropriation des orientations de la stratégie au sein de chacune des cinq grandes zones d’activités hivernales;

L’utilisation des connaissances stratégiques, l’adéquation entre les compétences des ressources humaines et les besoins des clientèles, l’accès et l’intermodalité.

Photo : Tourisme Québec

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4.1 développemenT de l’offre : les mesures priorisées

le contexte général

Le Québec entend profiter rapidement et de façon durable des retombées économiques d’une industrie touristique internationale en pleine croissance.

À cette fin, pour la période 2014-2017, la stratégie centre ses efforts sur les éléments de son offre les plus porteurs, en privilégiant des zones

de concentration d’activités hivernales et des produits touristiques qui donnent à la destination des avantages concurrentiels et un potentiel de croissance à court terme.

Fort de cette conviction, qu’il faut investir pour assurer l’enrichissement

et la prospérité du Québec, le gouvernement du Québec, dans un effort historique et économique sans précédent pour l’industrie touristique, a consenti 60,1 M$

dans sa Politique économique d’octobre 2013 au chapitre de la mise en valeur du tourisme hivernal. Ce montant, qui s’ajoute aux leviers financiers déjà existants, va permettre de réaliser, à brève échéance, tout le potentiel des retombées attendues en termes de nouveaux investissements privés et d’augmentation des recettes touristiques.

Orientation : Améliorer l’attractivité du Québec hivernal en misant sur une offre touristique de calibre international, grâce à des interventions ciblées

4 le plan d’acTion

2014-2017

Photo : Tourisme Québec

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Ce chapitre porte sur le développement de l’offre touristique du Québec hivernal, des zones de concentration d’activités hivernales et des produits prioritaires. Il constitue la composante majeure de la présente stratégie.

Le renouvellement de l’offre touristique compte parmi les six grandes priorités indiquées au PDIT en vue de l’atteinte des objectifs ambitieux fixés par ce plan, et la stratégie d’ensemble de mise en valeur du tourisme hivernal en constitue une des voies privilégiées. D’où l’importance de l’effort consacré à la planification du développement de l’offre et celle des facteurs déterminants liés à sa réalisation.

L’état des lieux dressé par TQ en préparation à la démarche d’élaboration de la stratégie, conjugué à l’expertise de ses partenaires, a permis de dégager une compréhension commune des forces, des enjeux et des défis qui se posent quant à la mise en valeur du Québec hivernal.

Cet inventaire a ainsi servi à déterminer les perspectives de croissance et à cibler les produits les plus prometteurs pour notre destination.

Des quatre produits considérés comme prioritaires pour nos clientèles internationales, deux se sont révélés particulièrement porteurs à court terme, soit en raison de leur forte notoriété et de leur degré de maturité, soit en raison du potentiel représenté par une croissance importante du secteur. Il s’agit du ski alpin/montagne et des parcs nationaux.

L’initiative Québec, capitale de l’hiver est également apparue comme recélant un important potentiel à court terme puisqu’elle met à profit la synergie de divers produits prioritaires, invitant ainsi les visiteurs à vivre une expérience hivernale multiactivité dans une ambiance familiale.

Ces deux produits et cette initiative sont donc priorisés dans la première phase de mise en œuvre de la stratégie qui couvre la période 2014-2017.

Le chapitre qui suit présente les mesures retenues selon deux axes : hausser l’attractivité des cinq zones d’activités hivernales et de leurs produits prioritaires ; développer les produits hivernaux stratégiques de façon durable.

Un bilan de mi-parcours sera établi ; il correspond à la fin de la période couverte par le plan 2014-2017. Les éléments d’acquisition des connaissances feront partie intégrante de la démarche de suivi et ils seront partagés entre les partenaires et avec l’industrie.

Ils permettront de prendre les décisions stratégiques en prévision de la seconde phase de la stratégie dont l’horizon est 2020.

(24)

Le choix des cinq zones de concentration d’activités hivernales est basé sur l’exercice de caractérisation des destinations touristiques présentées dans le PDIT ainsi que sur l’inventaire de l’offre réalisé en 2013 par TQ. Ces zones représentent les lieux géographiques où se trouvent les concentrations les plus importantes d’attraits et de services touristiques liés au tourisme hivernal. Elles sont de dimension variable. Elles peuvent inclure des portions de territoire de plusieurs régions touristiques ou se limiter à une seule région, voire à une section de territoire à l’intérieur d’une région.

Les caractéristiques de l’offre hivernale que l’on y trouve varient également en fonction des produits prioritaires qui y sont dominants et des produits complémentaires environnants.

Le contexte

axe 1

Hausser l’attractivité des cinQ zones

d’activités Hivernales et de leurs produits prioritaires

Objectif : Augmenter le nombre de visiteurs et les recettes touristiques associées au tourisme hivernal

MESURE 1 : INvESTIR DANS L’OffRE TOURISTIQUE hIvERNALE

Soutenir prioritairement les projets d’investissements associés à des produits prioritaires dans les zones d’activités hivernales :

Dans le cadre d’un exercice de relevé du potentiel d’investissement dans des projets d’infrastructures touristiques mené en 2013 par TQ, en collaboration avec les associations touristiques régionales et sectorielles, le potentiel d’investissement dans des projets d’infrastructures associés au tourisme hivernal s’élève à près de 519 M$.

Le potentiel de ceux prévus dans les pôles hivernaux et ciblant les produits prioritaires s’élève à près de 357 M$ ;

Dans le cadre des programmes financiers de TQ et de ses partenaires, les projets retenus devront satisfaire aux critères suivants :

être associés aux produits prioritaires du tourisme hivernal ;

correspondre aux orientations et aux priorités de la stratégie ;

permettre la croissance de la performance touristique et générer des retombées additionnelles ;

contribuer à la bonification d’une offre de calibre international et à l’atteinte de la cible du PDIT sur l’horizon 2020.

La planification et la mise en œuvre des projets devront faire l’objet d’une concertation avec le milieu et prendre en considération sa capacité d’accueil, dans un souci de pérennité et de développement durable. Le suivi de la performance de chacun des projets soutenus sera assuré.

Photo : Tourisme Québec

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MESURE 2 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES TOURISTIQUES Offrir un accompagnement structuré et proactif aux promoteurs

Dans le cadre d’initiatives conjointes TQ-partenaires, faire bénéficier les promoteurs d’un accompagnement personnalisé visant à augmenter le potentiel de performance des projets et le rendement des investissements ;

Cette mesure s’inscrit en continuité avec le PDIT, dont la mesure 22 prévoit de mieux accompagner les entrepreneurs touristiques par des mesures adaptées

MESURE 3 : ENRIChIR L’ExPÉRIENCE DE SÉjOUR DES TOURISTES

Doter les zones d’activités hivernales d’un accueil de qualité et performant qui associe tous les intervenants en relation avec les visiteurs à toutes les étapes de leur séjour :

Les ATR, en collaboration avec les ATS, travailleront à structurer et à améliorer la fonction d’accueil dans le contexte du tourisme hivernal. Elles en feront également l’appréciation périodique ;

Les projets et outils déjà en place dans les ATR et dans les ATS concernées seront mis à profit. Par exemple, il existe un

« comité accueil » en Gaspésie pour assurer l’uniformité du service sur tout

le territoire. De même, l’Association des stations de ski du Québec a

développé une série de « Guide des bonnes pratiques » qui traite de diverses composantes de l’accueil.

Les enjeux liés à l’accompagnement sont variés. Mentionnons, à titre d’exemple, les besoins en matière de soutien-conseil pour les entreprises individuelles quant au développement et à l’amélioration de leur performance, la formation des gestionnaires, l’adoption de meilleures pratiques d’affaires, le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre ou l’innovation. Il existe également des besoins de soutien-conseil en matière d’information et d’orientation concernant l’importance de mieux faire connaître les programmes gouvernementaux destinés aux entrepreneurs ou encore de les faire bénéficier de mesures mieux adaptées à leur réalité.

Le contexte

L’accueil est un élément déterminant d’une expérience touristique mémorable.

Il doit être au cœur d’une approche client et se révéler une préoccupation constante de l’ensemble des

intervenants, et ce, pour chacune des composantes de l’activité.

Le contexte

(26)

Il y a une demande croissante, tant intérieure qu’internationale, pour une offre multiactivité constituée d’expé- riences hivernales variées qui sous-tend une forte composante familiale.

Le ski alpin a ce potentiel de tisser des liens avec des produits complémentaires grâce à la concentration d’activités et de services touristiques établis à proximité et par une exploitation plus large des montagnes.

Le contexte

axe 2

développer les

produits Hivernaux stratégiQues

de Façon durable

Objectif : Consolider à court terme nos avantages concurrentiels sur nos marchés étrangers prioritaires.

Au cours de la première phase

de la stratégie, soit 2014-2017, les efforts seront déployés prioritairement vers le développement du ski alpin, des parcs nationaux, de l’animation urbaine entourant Québec capitale de l’hiver et le renforcement d’une offre multiactivité. Ces produits sont considérés comme les plus attractifs à court terme, prêts à être commercialisés sur le plan international et ayant la capacité de contribuer à l’atteinte des objectifs de performance du PDIT. Ils sont en demande sur tous nos marchés cibles, comme l’ont démontré les études réalisées par TQ au printemps 2013.

MESURE 4 : SkI ALPIN ET MONTAGNE

Soutenir la réalisation de projets structurants qui concourent au renforcement d’une offre multiactivité et qui procurent des avantages concurrentiels sur les marchés hors Québec :

Les projets structurants soutenus viseront au renforcement d’une offre multiactivité qui encourage la prolongation des séjours.

Ces projets miseront sur des alliances à créer ou à consolider avec les partenaires locaux et régionaux afin de développer des avantages concurrentiels permettant d’attirer la clientèle touristique sur les marchés hors Québec ;

Sur le plan de l’emploi, le secteur ski alpin et montagne génère au-delà de 33 000 emplois directs et indirects. En termes d’apport économique, il représente à lui seul plus de 800 M$ en dépenses annuelles d’exploitation et en investissements ;

Au cours des dernières années, le niveau d’achalandage dans l’industrie du ski au Québec est demeuré stable et les stations phares, par exemple celles du Massif de Charlevoix, du Mont-Sainte-Anne, de Bromont et de Mont-Tremblant, doivent faire face à une compétition accrue, en particulier celle des stations de la Nouvelle-Angleterre.

(27)

MESURE 5 :

SySTèME D’ENNEIGEMENT

Appuyer financièrement la modernisation des systèmes d’enneigement des stations de ski touristiques :

La localisation plus nordique du Québec fait en sorte que les stations de ski bénéficient d’une saison hivernale plus longue et d’un couvert de neige abondant comparativement aux stations de ski situées au sud de la frontière. Avec les changements climatiques, cet avantage naturel est remis en question par la mise à niveau qu’ont effectuée les stations du nord-est américain, qui fait en sorte que leur achalandage progresse alors qu’il demeure stable dans les stations de ski du Québec ;

Il existe un potentiel d’augmentation des parts de marché pour les stations de ski du Québec. Pour relever le défi posé par la concurrence, les stations de ski doivent miser sur leur avantage naturel et amplifier de manière significative la production de neige.

Une telle production permettra de prolonger la saison de ski et d’augmenter l’achalandage et les recettes touristiques, tout en assurant l’image de stations présentant les conditions nécessaires à la pratique du sport et à la compétition.

Une telle mesure aura également pour effet de consolider des emplois au sein d’entreprises québécoises qui fabriquent, distribuent et assurent l’entretien de canons à neige.

La modernisation des systèmes d’enneigement des stations de ski constitue un atout central et stratégique à mettre en place. Cet investissement permettra d’attirer des clientèles hors Québec et d’augmenter les recettes touristiques.

Le contexte

MESURE 6 : PARCS NATIONAUx

Offrir un produit d’appel « nature » hivernal de calibre international :

En Gaspésie, les investissements seront réalisés surtout à la phase II de la mise en valeur des Chic-Chocs, tel que présenté dans le cadre de la Stratégie d’intervention gouvernementale pour le développement de la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

L’objectif est de renforcer les pôles d’activité que sont notamment l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, le parc national de la Gaspésie, la réserve faunique des Chic-Chocs et le secteur de Murdochville en y offrant des expériences hivernales destinées à une large clientèle cible, notamment par la mise en œuvre d’un plan d’action ciblé réalisé en concertation avec l’Association des professionnels d’aventure et d’écotourisme du Québec (AEQ), des producteurs locaux et la Sépaq ;

Dans Charlevoix, les investissements toucheront principalement les parcs nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des Grands-Jardins. Une offre hivernale de classe internationale sera développée pour favoriser la découverte de ces espaces en hiver et une offre d’hébergement d’expérience en nature s’y ajoutera. Par ailleurs, la Sépaq compte développer des forfaits de découverte touchant le Manoir Richelieu et le Casino de Charlevoix, le Groupe le Massif, les membres de l’AEQ, les partenaires aubergistes et les autres

intervenants du milieu ;

Dans les Laurentides, le parc national du Mont-Tremblant est reconnu comme pôle majeur par la stratégie élaborée pour la région de Mont-Tremblant. La Sépaq y propose déjà une offre hivernale qui pourra être améliorée, notamment en ce qui concerne certains projets régionaux. Des investissements seront notamment consacrés au développement d’un circuit des hauts sommets de montagnes, qui favorisera le ski nordique et la raquette hors piste.

D’autres investissements permettront de réaliser divers projets dont l’objectif est d’établir le lien entre plusieurs attraits de la région ;

Dans la région de Québec, la Sépaq consolidera l’offre hivernale du parc national de la Jacques-Cartier. Elle y développera un produit d’appel s’adressant à de larges clientèles avec l’offre d’une croisière sur neige tout en enrichissant son programme de découverte de la nature. S’y ajoutera une offre originale relative à une expérience d’hébergement hivernal complémentaire aux produits offerts dans la région ;

Dans les Cantons-de-l’Est, le parc national du Mont-Orford dispose de l’un des centres de ski de fond les plus prisés du Québec. La Sépaq a élaboré un plan d’ensemble de mise à niveau des infrastructures permettant la pratique d’activités en hiver. La construction d’un nouveau centre de services, l’aménagement de nouveaux sentiers et de relais permettant de relier les secteurs du parc, l’offre d’une expérience inédite en matière d’hébergement et la consoli- dation du réseau de sentiers existant, constituent autant de projets structurants qui permet- tront d’affirmer la position exceptionnelle de ce haut lieu de la pratique d’activités hivernales.

Les parcs nationaux sont un produit en croissance qui rejoint les tendances ac- tuelles en matière de tourisme de nature et d’aventure. Ils offrent également des possibilités importantes de maillage avec d’autres produits touristiques établis dans les parcs ou à proximité. La Sépaq déve- loppe cinq projets porteurs qui offriront un éventail d’expériences afin de mettre en valeur la nature au cours de la saison hivernale au Québec.

Le contexte

(28)

Québec, capitale de l’hiver, se développe actuellement dans le cadre d’une action concertée interrégionale à encourager puisqu’il s’en dégage une offre continue et cohérente de projets porteurs qui feront vivre une expérience

multiactivité aux visiteurs et à leur famille.

Le contexte

MESURE 7 : ANIMATION URbAINE

Appuyer des initiatives du plan de développement de l’Office du tourisme de Québec visant à faire de Québec la capitale de l’hiver :

L’objectif est de faire de la grande région de Québec une destination hivernale intégrée de calibre international où le tourisme urbain, alliant magie et illumination festive, côtoie une offre d’événements sportifs et d’activités complémentaires se déroulant en périphérie de la ville et pratiqués en milieu naturel, notamment la motoneige, le ski alpin, la raquette, le traîneau à chiens et les spas nordiques ;

Des attraits majeurs, tels que l’Hôtel de Glace, les stations de ski du Mont-Sainte-Anne, du Massif de Charlevoix ainsi que le Village Vacances Valcartier participeront à cette offre hivernale. Se greffera également dès l’automne 2015, l’équipement hivernal majeur que représente l’amphithéâtre multifonctionnel de Québec ;

L’expérience hivernale proposée aux visiteurs se veut participative, festive et événementielle. Elle favorisera une animation à échelle humaine privilégiant l’interaction, valorisant une ambiance urbaine chaleureuse, une synergie dynamique et un style moderne ;

Tel que mentionné dans le PDIT, « Québec a tous les attraits nécessaires pour s’imposer comme capitale hivernale sur la scène internationale ».

Photo : Tourisme Québec

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