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Un nouvel esprit de la formation enseignante ?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Journée d’Etudes du 28 novembre 2012

Un nouvel esprit de la formation enseignante ?

Tensions et logiques de recomposition affectant l’entrée dans le métier de professeur

Salle des colloques – Maison de la Recherche – Arras - Université d’Artois

Programme

Matin

9h00 Accueil

9h30 Ouverture : Cécile CARRA (Directrice du laboratoire RECIFES, Université d’Artois) 9h45-10h45 Entre institution et pratique enseignante, le chemin de la formation

Raymond BOURDONCLE (CIREL, Université Lille 3)

Discutant : Stephan MIERZEJEWSKI (RECIFES, Université d’Artois, IUFM) 10h45-11h45 Où va la formation des enseignants ? Mise en perspective comparative

internationale

Régis MALET (LACES, ERCEP3, Université de Bordeaux) Discutante : Judith BARNA (RECIFES, Université d’Artois, IUFM)

Après-midi

14h00- 15h00 Débuter dans l'enseignement secondaire : les épreuves du métier

Pierre PERIER (CREAD, Université Rennes 2)

Discutant : Sylvain BROCCOLICHI (RECIFES, Université d’Artois, IUFM) Pause café

15h15-16h15 Table ronde : Des jeunes enseignants déboussolés ? Éclairages croisés sur leurs difficultés variables et sur leurs façons d’y faire face

Participants : Sylvain BROCCOLICHI (RECIFES, Université d’Artois, IUFM), Frédéric CHARLES (CURAPP, Université de Picardie), Bruno FONDEVILLE (GRIDIFE ERTé 46, Université de Toulouse II, IUFM), Christophe JOIGNEAUX (RECIFES, Université d’Artois, IUFM), Eric RODITI (EDA, Université Paris Descartes)

Discutante : Ludivine BALLAND (LaSSP, IEP Toulouse)

Inscription gratuite en ligne : http://www.formation-enseignante.univ-artois.fr.

Information : formation-enseignante@univ-artois.fr

Comité d’organisation : Judith BARNA, Sylvain BROCCOLICHI, Catherine COUTURIER

Maison de la Recherche Université d'Artois 9, rue du Temple BP 10665

62030 ARRAS CEDEX

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Présentation

Les formations d’enseignants du premier et second degré ont été reconfigurées à plusieurs reprises au cours des dernières décennies. Et de nouveaux changements sont prévisibles à brève échéance au vu des sévères critiques visant la dernière grande réforme (dite de « masterisation ») dans les bilans les plus officiels des pouvoirs publics1. Au-delà des remous les plus récents et les plus médiatisés, quelles transformations et quelles permanences ont marqué en profondeur les parcours, les modes de sélection, d’initiation, d’évaluation et d’encadrement qui conditionnent les façons d’enseigner (et leurs évaluations), avec des publics d’élèves et dans des milieux scolaires eux-mêmes sujets à d’importantes variations ? Telle est la question centrale qui structurera cette journée d’études.

On cherchera d’abord à repérer des temps, des lieux et des domaines de formation délimitant ces mouvements (ou des zones d’immobilité) en les resituant dans des contextes plus globaux d’évolutions de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de l’action publique, en France et dans des sphères internationales. Quels rôles jouent par exemple les institutions européennes et les échanges à l’intérieur de l’aire francophone dans l’universitarisation de la formation, la diffusion de référentiels de compétences et le développement d’exigences de certification découplées d’une formation ? Quelles cohérences se dessinent et avec quelles spécificités françaises ?

La difficulté à stabiliser une formation jugée satisfaisante n’est-elle pas aussi à rapporter aux conditions actuelles du travail enseignant, tant les professeurs paraissent souvent déroutés, voire perturbés par la conjonction des prescriptions institutionnelles et des publics d’élèves qui leur échoient. Notamment à leurs débuts, bon nombre d’entre eux en sont réduits à des pratiques qui ne satisfont ni leurs propres critères de qualité du travail, ni les attentes institutionnelles, ni les critères savants de pertinence didactique, si l’on en croit les différentes recherches sur ces questions. Diversement interprétables, ces constats n’en inspirent pas moins l’idée d’une sorte d’inadéquation ou de hiatus fréquent entre les cursus conduisant à devenir enseignant et les situations réelles d’enseignement. Approfondir cette ligne d’analyse impliquerait de mobiliser des recherches qui identifient à la fois des dilemmes ou problèmes professionnels récurrents et des obstacles à leur résolution. Il pourrait alors s’agir d’analyser dans quelle mesure les points d’achoppement qui empêchent de

« s’y retrouver » varient selon les catégories de professeurs (débutants ou non) et / ou selon les contextes de travail.

Quels travaux sur des expériences, des activités enseignantes ou des dispositifs de formation permettent de creuser ces questions ? Quels résultats des recherches sur les processus en jeu avaient été pris en compte ou au contraire négligés dans la dernière réforme ? Et quant aux critiques et propositions qui s’expriment aujourd’hui, quelles places attribuent-elles aux savoirs et outils d’analyse répertoriés, à la réflexivité individuelle et collective des professeurs, aux objectifs de démocratisation ou d’efficacité de l’enseignement, aux difficultés ressenties par les enseignants eux-mêmes…? Se pencher sur ces questions devrait nous aider à repérer autour de quelle hiérarchie d’enjeux et de quelles problématiques s’organisent des oppositions et des consensus possibles. Analyser les évolutions passées et celles qui se dessinent actuellement permettra-t-il d’entrevoir une nouvelle ère ou un nouvel esprit de la formation enseignante ?

______________________________

1Après celui de la cour des comptes, le rapport de la mission d’information du sénat sur le métier d’enseignant en date du 19 juin 2012 est particulièrement accablant. « Une formation en déshérence » est le titre du chapitre qui épingle notamment « Une division intenable entre l’éducation nationale et les universités », « l’articulation déficiente du master et du concours », « l’insuffisance de la préparation au métier en master », « une professionnalisation mise à mal », etc…

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Participants

Ludivine BALLAND, LaSSP, IEP Toulouse

Judith BARNA, Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Raymond BOURDONCLE, Equipe Proféor-CIREL,Centre Interuniversitaire de Recherche en Education de Lille, Professeur Emérite de Sciences de l'Education, Université Charles-de-Gaulle - Lille 3

Sylvain BROCCOLICHI, Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Cécile CARRA, directrice du laboratoire Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Catherine COUTURIER, Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Frédéric CHARLES, Centre Universitaire de Recherches Administratives et Politiques de Picardie,CURAPP - ESS UMR 6054, Université de Picardie Jules Vernes

Bruno FONDEVILLE, GRIDIFE ERTé 46, Université de Toulouse II, IUFM

Christophe JOIGNEAUX, Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Régis MALET, Co-administrateur du Laboratoire Cultures, Education & Sociétés - LACES EA4140, Equipe de Recherche Comparative en Education, Pluralisme Prévention et Professions - ERCEP3 Université de Bordeaux.

Stephan MIERZEJEWSKI, Recherche en Éducation Compétences Interactions Formations Éthique Savoirs – RECIFES, EA 4520, Université d’Artois, IUFM

Eric RODITI, Équipe EDA (Éducation Et Apprentissage), Université Paris Descartes

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Références

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