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Le blé comme instrument de pouvoir

RAFFESTIN, Claude

RAFFESTIN, Claude. Le blé comme instrument de pouvoir. Médecine & Hygiène , 1982, vol.

40, no. 1492, p. 3390-3393

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:4326

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Le blé comme instrument de pouvoir

par Cl. Raffestin (Genève)

Depuis quelques années le contexte de guerre dans lequel nous vivons a incité les Etats à chercher de nouvelles armes. Après les armes classiques et nucléaires voilà l'arme alimentaire. Brandie comme absolue, l'est-elle vraiment? C'est ce que cet article cherche à établir. Si sur le plan théorique c'est une arme dangereuse pratiquement elle l'est beaucoup moins car il faut réaliser beaucoup de conditions pour l'utiliser. Finalement, elle est plus mythique que réelle.

Le lexique de la guerre

La crise économique, conjuguée avec les tensions politiques internationales, a fait redécouvrir tout un vocabulaire mili- taire dont les maîtres-mots sont «stratégie», «géopolitique»,

«arme», etc..Héritage de mots qui sont aussi héritage d'idées.

Nous vivons dans un monde qui multiplie les tentatives de désarmement et de paix... mais dans lequel la guerre est ubi- quiste. Tout est devenu occasion de conflits, d'affrontements et de guerres plus ou moins bien localisés. Rien n'échappe à cette tendance et nous sommes marqués par les comporte- ments paradoxaux. Le blé, symbole d'une activité pacifique, est devenu une arme: «Food is a weapon» the American Secretary of Agriculture, Earl Butz stated in 1974» (1).

La guerre est omniprésente et les références qui y sont fai- tes ne manquent pas: «Si l'on demandait de résumer en une phrase l'objet que je me suis fixé en écrivant «Les Stratèges de la Faim», je répondrais que j'ai voulu travailler sur le pou- voir; le pouvoir tel qu'il s'exprime et se déploie dans un domaine vital pour toutes les sociétés; celui de l'agriculture et de l'alimentation» (2). Ce n'est pas seulement la compétition pour la survie qui est en cause, c'est la compétition pour le pouvoir, pour la domination. Tous les instruments disponibles sont utilisés ou utilisables: «Parmi les derniers en date à être brandis, voici l'arme absolue, celle qui fera plier les irréducti- bles, l'arme alimentaire» (3). Sophie Bessis a raison de rappe- ler qu'elle n'est pas nouvelle cependant «notre époque étant frappée de mégalomanie, l'arme alimentaire, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, menacera si elle est employée, des pays entiers et même de larges portions de certains continents.

Aussi vieille que la guerre elle-même, elle a maintenant changé de taille de cible et de nature, et fait partie pour l'ins- tant des moyens de chantage élaborés par les puissants à l'en- contre des pays vulnérables» (3).

Cette mégalomanie, le terme n'est pas trop fort, a pour co- séquence ultime de mobiliser (au sens militaire du mot) l'éco- système. Celui-ci devient un arsenal et il court le risque d'être détruit. C'est sans doute la grande leçon de la guerre du Viet- nam : « La guerre dans le milieu, devenant impossible, dut être remplacée par la guerre faite au milieu, à l'habitat naturel, faune, flore, atmosphère. Telle était l'échelle de la politique américaine et de ses moyens» (4). Ubiquité et omniprésence sont sans doute les deux caractéristiques de la guerre totale;

guerre totale qui mine les fondements biotiques et abiotiques de l'écosystème. On ne soumet plus une population par le recours aux armes ; on la soumet - ou on la détruit - en mena- çant les bases de son écosystème. Exagération? Non pas!

Démence, bien plutôt, qui conduit à des relations dissymétri- ques dont le but ultime est la destruction des structures por-

teuses de vie. Telle est, dans son principe, la signification de l'arme alimentaire. A cet égard, le blé est une ressource de choix qui se prête admirablement, pour des raisons économi- ques, techniques et culturelles, à ce rôle d'instrument de pou- voir.

Le blé, une vieille ressource essentielle

Le blé sauvage du Proche-Orient a été utilisé pour la domestication agricole de l'écosystème. Avec le riz et le maïs, le blé a joué un rôle fabuleux dans l'histoire* depuis le néoli- thique, il est loisible de parler d'une civilisation du blé. Même s'il y a eu d'autres céréales concurrentes, le blé, c'est l'Occi- dent (F. Braudel): «la trinité: blé, farine, pain, remplit l'his- toire de l'Europe. Elle est la préoccupation majeure des villes, des Etats, des marchands, des hommes pour qui, «vivre» c'est mordre dans son pain» (5).

Qu'une récolte soit déficitaire et c'est tout un équilibre qui est rompu; l'affaissement du niveau de subsistance engendre la peur et la panique et s'il n'y a pas de compensation possi- ble, la disette s'installe avec son cortège d'épidémies mais aussi avec ses mouvements sociaux, ses soulèvements, ses révolutions même: Necker a donc bien raison de dire que le

«peuple n'entendra jamais raison sur la cherté du pain»

(5)...«A chaque alerte, le petit peuple des consommateurs, celui qui souffre, ne se gêne pas pour recourir à la violence » (5). Les accapareurs ne se gênent pas alors pour exploiter la situation et pour tranformer le grain en instrument de pou- voir, en moyen pour réaliser des fortunes énormes et rapides.

Il est évident que le blé ne joue pas aujourd'hui un rôle aussi grand dans la ration alimentaire qu'autrefois. D'ali- ment-roi, central, - ce qui l'accompagnait se nommait «com- panaticum» - il est devenu relativement secondaire. C'est vrai si l'on ne tient compte que de la consommation directe, cela ne l'est plus si l'on tient compte de tous les usages dérivés et en particulier sa transformation en viande, en protéines ani- males.

Le blé comme source de calories

Il est une source remarquable de calories puisque le blé fournit pour 100 gr. 350 calories (11,7 gr. de protéines et 1,5 gr. de lipides). Le blé participe à de nombreux régimes ali- mentaires dans le monde: ceux des régions situées aux latitu- des moyennes de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère Sud.

Une bonne moitié de l'humanité aurait de la peine à s'en passer. L'habitude de consommer du blé a déterminé des comportements alimentaires si enracinés, qu'il serait très diffi- cile de les changer à court terme, même à moyen terme. Le blé fait partie de la culture alimentaire de très nombreux peu- ples et l'on a affaire, dans ce cas, à un véritable interface bio- culturel d'une très grande rigidité. De plus, il représente directement de 12 à 41% des calories nécessaires dans les régi- mes alimentaires dans les pays développés: 383 sur 3038 pour le Danemark, 1440 sur 3501 pour la Yougoslavie, 723 sur 3187 pour l'Australie, 647 sur 3079 pour le Royaume Uni. A for- tiori, le poids du blé sera d'autant plus grand que les pays le consommant seront moins développés. Le pain quotidien est une expression qui n'a pas perdu son sens. Tout au plus, il

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s'est sensiblement modifié en prenant une valeur quelque peu métaphorique. Mais pour le reste, le pain (le blé) demeure une ressource alimentaire tout à fait fondamentale. Dès lors, la tentation d'utiliser le blé comme arme est extrêmement forte et sinon comme arme, au sens militaire du terme, du - moins comme moyen de pression politique.

Le blé: arme absolue?

Susan George rappelle dans son livre que «l'histoire moderne de l'aide alimentaire commence avec Herbert Hoo- ver et la Première guerre mondiale » (2). Mais apparemment de l'aide - ô pur paradoxe - à la pression ou à l'arme, il y a un fossé qui, pourtant, est assez aisément comblé. A la fin de la Première guerre, Hoover, inquiet comme beaucoup d'autres de la « lèpre rouge », utilisera l'arme alimentaire pour lutter en Europe Centrale ou de l'Est contre le communisme: « Clause- witz moderne, il voyait dans l'aide alimentaire la poursuite de la guerre par d'autres moyens» (2). En jouant sur les approvi- sionnements en blé, Hoover influencera les événements en Roumanie, en Hongrie, en Pologne et en Autriche à travers le resserrement ou le desserrement des fournitures céréalières.

Il est évident qu'à partir de 1919, compte tenu des circons- tances, donner ou refuser du blé prenait un relief particulier car la guerre avait ruiné dans beaucoup de régions les possibi- lités de production de blé. Ainsi, il était possible d'exploiter la nécessité impérieuse en blé de certains pays pour lesquels il y avait urgence immédiate à être approvisionnés. Si dans ces cas-là, le blé pouvait réellement être une arme, il ne faut pas oublier que la guerre avait créé des conditions exceptionnelles de rareté alimentaire. Des conditions semblables se retrouve- ront, d'une manière encore plus aiguë, après la seconde guerre mondiale.

Pourtant ces conditions ne sont pas constamment réunies pour utiliser le blé comme arme, tant s'en faut. En période qu'on qualifiera de «normale» c'est-à-dire non caractérisée par une possibilité de chantage drastique à l'approvisionne- ment, il existe un spectre de possibilités alternatives suscepti- bles de faire échec à l'emploi du «blé-arme». Nous y revien- drons.

Si c'est justement aux Etats-Unis que l'idée de l'arme ali- mentaire est née cela tient au fait que ce pays contrôle prati- quement la moitié du marché mondial du blé et que des pays comme le Canada et l'Australie, également exportateurs, par- tagent très largement l'idéologie des Américains. Grâce à cela, les Etats-Unis remplissent les conditions générales pour être en mesure d'exercer des pressions. Cependant si c'est théori- quement vrai, il faut encore voir ce que cela donne dans la pratique.

Le blé: une arme relative?

Si la signification théorique du blé comme arme est établie, il n'est pas évident que sa signification pratique soit aussi grande qu'on veut bien le dire ni non plus que son efficacité soit aussi forte qu'on le prétend. En effet, tout d'abord les sanctions économiques, qui en préfigurent d'autres avant de parvenir à un état du guerre ou à un état très voisin de celui-ci, ne peuvent pas être poussées jusqu'à l'extrême limite sinon en prenant le risque de détériorer encore davantage une situation qu'on veut justement stabiliser à un niveau nette- ment inférieur à celui de la guerre ouverte. Ou bien on mani- pule ces sanctions avec délicatesse pour amener l'adversaire, à l'endroit duquel on les brandit, à reconsidérer une position politique jugée incompatible avec le système de relations 3992

qu'on entretient avec lui, ou bien on les exerce avec la der- nière rigueur et alors on prend le risque de déclencher un conflit. La marge de manœuvre n'est donc pas aussi large qu'on pourrait le croire a priori. Exercer un pouvoir en pre- nant appui sur une ressource qu'on est seul à posséder ou dont on contrôle une part importante suppose une précision dans l'appréciation politique qu'on atteint rarement.

Pourquoi? Parce que consciemment, donc d'une manière parfaitement avouée, mettre l'embargo sur une ressource, ici le blé, c'est imposer des relations tout à fait dissymétriques à un pays dont la structure, dès lors, est en danger. La demande de blé étant relativement inélastique c'est pousser le pays auquel on le refuse au prix du marché à se le procurer par tous les moyens à des prix supérieurs à ceux habituellement pratiqués sur ce marché. Les conséquences d'une telle situa- tion sur les réserves de devises du pays demandeur sont aisées à comprendre: il va devoir «gaspiller» des devises pour se procurer ce blé dont il a absolument besoin. Mais, même dans ce cas, on peut se poser la question de savoir si c'est très réaliste car cela suppose que les pays également susceptibles de fournir du blé vont exploiter la situation auprès de ce demandeur au risque de détériorer leurs relations avec lui.

Cela deviendrait réaliste si le pays en question était totale- ment isolé sur le plan international ce qui, compte tenu des systèmes d'alliance ou d'allégeance dans le monde contempo- rain, est rare. On peut admettre que le demandeur, sur lequel pèse l'embargo, dispose d'un spectre de moyens relativement étendu pour réagir contre les relations dissymétriques impo- sées par l'offrant majoritaire. Cependant, il est indiscutable que le demandeur est gêné, tout au moins momentanément car il est placé dans une situation d'urgence qui détermine éventuellement une rupture dans la distribution s'il ne dispose pas de réserves de quelques semaines à quelques mois. Par ailleurs, même si les autres fournisseurs ne profitent pas de son embarras, il faudra un certain temps pour passer de nou- veaux contrats et bien entendu les coûts seront nécessairement supérieurs car il lui faudra accepter un éparpillement de ses sources d'approvisionnement ce qui retentit sur les coûts de transport.

Il convient de noter avec attention que l'efficacité des sanc- tions sera inversement proportionnelle aux réserves dont dis- pose le demandeur: s'il dispose, par rapport à la consomma- tion courante, de moins de trois mois de réserves, il court le risque d'être très durement touché par les sanctions. Il devra, dans le meilleur des cas, instituer un système de rationnement et dans le pire accepter la disette et à terme la famine. Les réserves d'un bien inélastique constituent, à cet égard, un potentiel d'autonomie fondamental pour faire échec à toute tentative d'embargo. Bien évidemment la gestion et l'entretien de ces réserves peut s'avérer coûteux surtout lorsqu'il s'agit de biens alimentaires. Encore que le blé supporte aisément le stockage si des installations adéquates ont été prévues. Cepen- dant tous les pays n'ont pas un système institutionnalisé de réserves de blé comme c'est le cas en Suisse par exemple.

Beaucoup ne disposent que de quelques semaines de réserves au maximum.

Ainsi tous les coûts, que le pays demandeur doit assumer, constituent des gains politiques indéniables pour le pays qui a décrété l'embargo et par lequel il espère modifier la position du demandeur. Cela dit, même dans l'hypothèse de réserves faibles pour le pays demandeur, on doit se demander si l'offrant n'encourt pas lui aussi des coûts. Bien évidemment puisque la suspension des livraisons de blé implique un man- que à gagner sensible pour une catégorie d'entrepreneurs, ceux de l'agriculture, et un risque de chômage pour une part de la population active. Si le blé représente une part impor- tante du revenu national du pays offrant, la possibilité écono-

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mique de ce pays peut très vite devenir intolérable. Si même ce n'est pas le cas, il n'empêche qu'il faut financer les pertes, il faut accepter des coûts de stockage supplémentaires et éven- tuellement payer les chômeurs. Les gains de l'offrant peuvent très rapidement être dépassés par les coûts qu'il doit assumer en contrepartie.

A ce point du raisonnement, il n'est guère possible de conti- nuer avec un scénario purement économique du style coûts- bénéfices dans l'exacte mesure où l'objectif est politique. En effet, la finalité de l'embargo est de faire céder le demandeur sur un point de politique intérieure ou extérieure et l'on estime qu'il cèdera lorsque ses coûts économiques seront devenus plus grands que ceux du pays offrant. A notre avis c'est un raisonnement erroné qui souffre d'un excès d'écono- misme. Il faut chercher la solution du côté essentiellement politique. Il ne cèdera que si les coûts économiques entraînent des ruptures politiques internes ou des risques sérieux de rup- ture politique interne et cela d'autant plus que le fait de céder peut lui aussi déterminer une rupture grave si l'on a mobilisé les forces nationales, voire nationalistes, au moment de l'em- bargo. La situation est inverse mais symétrique pour le pays offrant. Il ne lèvera l'embargo que pour autant que celui-ci menace son équilibre interne ; en revanche s'il a aussi mobilisé ses forces nationales, voire nationalistes aussi, il ne prendra pas en compte la supériorité de ses coûts par rapport à ses gains.

L'embargo en matière de blé, est une arme théorique efficace mais elle l'est moins sur un plan pratique car elle ne permet pas d'obtenir des résultats politiques significatifs tout en provoquant pour toutes les parties en cause des gaspillages souvent considérables.

Toute relation de pouvoir dissymétrique est une occasion de gaspillage ; elle est même purement et simplement un gas- pillage. C'est ce qu'on peut aisément constater avec le blé.

Remarques finales

Si l'arme-blé n'est pas finalement aussi efficace que le pen- sent certains politiciens imbus d'une pensée géopolitique et géostratégique, son emploi est tout de même révélateur d'un contexte international nouveau à savoir celui caractérisé par

la recherche de l'arme absolue et par la volonté de faire la guerre sous toutes ses formes. C'est sans doute la première fois dans l'histoire du monde que l'on cherche à mobiliser absolument tout pour contraindre l'adversaire. Le dernier acte c'est la mobilisation de l'écosystème et par conséquent c'est le risque de le détruire.

Que l'efficacité du blé comme arme soit plus mythique que réelle, il y a de bonnes raisons de le penser à la lumière des expériences récentes (rapports Etats-Unis - URSS) mais là n'est peut-être pas le problème. Le problème réside dans le fait que la moindre ressource, le moindre brin d'herbe ris- quent d'être manipulés pour soumettre l'autre: nous arrivons progressivement à une sorte de pouvoir dissymétrique ubi- quiste. Dans la mesure où nous n'avons pas besoin de l'autre et qu'il gêne un projet, on cherche à le détruire par tous les moyens.

C'est sans doute la conséquence ultime de la volonté totali- taire qui caractérise, au fond, chaque Etat, grand ou petit- démocratique ou non-démocratique. La mobilisation de l'éco- système pour la guerre amorce un changement dans les rela- tions internationales dont l'exemple du blé est l'un des révéla- teurs.

Bibliographie

1. The political economy of food, Edited by Vilho Harle, Saxon House, Westmead, Farnborough, Hants, p. 47, 1979.

2. George S. : Les stratèges de la faim. Editions Grounauer, Genève, 1981.

3. Bessis S.: L'arme alimentaire. Maspero, Paris, p. 9, 1981.

4. Virilio P.: Essai sur l'insécurité du territoire. Stock, Paris, 1976.

5. Braudel F.: Civilisation matérielle, économie et capitalisme XVe- XVIIIe siècle. A. Colin, Paris, 1979.

Adresse de l'auteur: Pr CI. Raffestin, Centre universitaire d'écologie humaine et des sciences de l'environnement, Uni- versité de Genève, 1211 Genève 4.

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