Fiche méthode : Partie 1 de l’EC – Mobilisation des connaissances
Consignes officielles sur cette partie de l’épreuve composée
Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de l'enseignement spécifique.
Cette première partie de l'épreuve, sans document, est composée d'une question, notées sur 4 points, portant sur les champs différents du programme.
Présentation de cette partie de l’épreuve
Il faut parvenir à rédiger une réponse précise et claire sans perdre de vue la question posée et en mobilisant des notions et mécanismes spécifiques à définir et à expliquer.
Il est évidemment essentiel d’avoir des connaissances de cours solides pour réussir cette partie de l’épreuve.
L’idéal type d’une réponse doit contenir 3 choses : Définition(s) - Argumentation - Illustration(s).
Les pièges à éviter :
Il ne s’agit pas ici d’exposer toute l’étendue de vos connaissances : il faut impérativement tenir compte de la question posée (d’où l’importance de l’analyse préalable de la question posée). Il faut être capable de présenter ce que vous avez appris, de mobiliser vos connaissances dans le cadre (et seulement celui-ci) défini par la question posée.
Risque : le hors sujet (exemple : si on vous demande d’exposer les limites du PIB, il ne s’agit pas - même si vous avez pu l’aborder en cours – d’en présenter les avantages…)
Il faut être précis et rigoureux dans vos réponses. Vous ne devez pas vous contenter de « réciter » votre cours, mais il faut montrer que vous avez compris ce que vous avancez, que vous maîtrisez votre cours.
Temps consacré à cette partie le jour du bac : Environ ½ heure.
Etape 1 : Analyser avec attention la question posée (au brouillon)
Identifier la consigne (« expliquez », « distinguez » etc.), le verbe qui indique ce que vous devez faire.
Identifier les notions et mots-clés qu’on vous demande d’étudier.
Définir précisément les notions clés.
Identifier l’enjeu ou les enjeux de la question.
Remarque 1 : il faut éviter de multiplier les définitions dans la réponse. On s’en tiendra de préférence aux définitions des notions centrales figurant dans la
question.
Remarque 2 : La réponse peut mobiliser une définition, mais ne se réduit pas à cette définition (d’ailleurs, il n’existe pas de simple question de définition dans cette épreuve).
Remarque 3 : Vous devez aboutir à un objectif clair qu’il ne faudra jamais perdre de vue lorsque vous rédigerez la réponse. « Je veux démontrer que … »
Etape 2 : Mobiliser ses connaissances au brouillon et les organiser
Relier les notions clés à d’autres notions du cours
Relier éventuellement les notions clés à des auteurs (sociologues, économistes)
Pensez à faire ressortir les conditions de validité des mécanismes et les limites d’une notion.
Préparer ses arguments (méthode AEI) chacun composé de : o Une explication
o Un exemple chiffré ou un fait
Etape 3 : rédiger sa réponse
Organiser mes arguments : Pour remplir l’objectif fixé dans l’étape 1, je dois ...
Structurer la réponse : le plan dépend du type de question (voir étape 1). Ensuite, on respectera quelques règles simples :
1. On va du général au particulier ;
2. On présente une idée principale par paragraphe ;
3. Pour chaque idée, on peut appliquer le principe : j’affirme, j’explique, j’illustre.
Evaluer une longueur de réponse raisonnable. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de consigne de longueur qu’il ne faut pas réfléchir à cet aspect : trop en dire présente un risque de hors-sujets ; ne pas en dire suffisamment peut faire perdre des points.
3. Rédiger la réponse en apportant le plus grand soin au style et à l’orthographe.
Attention aussi à la forme : utilisez une ponctuation précise, des paragraphes et alinéas. Pour les centres d’examens situés à l’étranger, il faut penser que les copies seront numérisées, et il convient donc d’écrire de façon lisible.