HAL Id: jpa-00238067
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Submitted on 1 Jan 1883
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W. HUGGINS. - Photographies de la couronne solaire;
Astronomische Nachrichten, n° 2480; 1882
B.-C. Damien
To cite this version:
B.-C. Damien. W. HUGGINS. - Photographies de la couronne solaire; Astronomische Nachrichten, n° 2480; 1882. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.173-175. �10.1051/jphystap:018830020017301�.
�jpa-00238067�
173 de
o, 50 ;
i 800 volts et 2250volts,
si l’on veut un rendement théo-rique
de0,80.
Si des considérations
pratiques
limitent les forces électromo- trices que l’onpeut employer.,
alors selllen1ent leproduit
Rt nepourra
dépasser
lalimite ¡E2;
parexemple,
si E ne doit pas dé- passer 2000 volts et que R soittoujours
300ohms,
t ne pourradépasser 4ch, 44)
et l’on seraobl1gé
pour l’obtenir de se contenter du rendementthéorique de ;,
et vrais einblablemen d’un rende-ment
pratique
inférieurà
cette limite de t seradécuplée
si larésistance est dix fois moins
grande.
Les machines
dynamo-électriques
ne sont pasdes piles,
et l’onne doit pas
prendre
commepoint
dedépart
d’une discussion leur force électromotrice.W. HUGGINS. 2014 Photographies de la couronne solaire; Astronomische Nachrichten, n° 2480; 1882.
La méthode
spectroscopique, qui permet
l’examen desprotu-
bérancessolaires,
nepeut
servir pour l’étude de la couronne, yune
grande partie
de la lumière coronale donnant unspectre
con- tinu. D’autreparu,
les excellentesphotographies
duspectre
de lacouronne
qui
ont étéprises
enEgypte,
sous la direction du pro- fesseurSchuster, pendant l’éclipse
solaire du I ~ maidernier,
ontfait voir que la
région
de cespectre qui
s’étend dans le vio-let, depuis
la raie Cjusqu’à
la raieH,
est fortintense,
aussibien pour les
parties qui
donnent unspectre
continu que pour cellesqui
donnent unspectre composé
de bandes brillantes.Cette circonstance a fait entrevoir à l’auteur la
possibilité
dephotographier
la couronne, en dehors dutemps
deséclipses,
en faisant exclusivement usage de la lumière de cette
portion
duspectre.
Vers
1866-1868,
M. W.Huggins
avaitessayé,
sans succès,l’emploi
de verres colorés ou d’autresabsorbants,
à l’effet d’isoler certainesrégions
duspectre ;
ilespérait
ainsi rendre visibles lesprotubérances
solaires sansl’interposition
deprismes.
Plustard,
les résultats furent meilleurs avec une
espèce particulière
deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020017301
174
verre violet du comlnerce. Trois ou
quatre
de ces verres, à sur- facespolies,
furentemployés
simultanément : un, enduit d’huile dericin,
servit à diminuer la réflexion des rayons lumineux sur les faces de contact. Vers la fin desexpériences,
l’auteur fit usage d’une solution concentrée depermanganate
depotassium
fraîche-ment
préparée
et enfermée dans uneenveloppe
de verre à facesbien
polies; l’absorption
désirable étaitobtenue, puisque
lalumière des
portions
duspectre
les moinsréfrangibles,
trans-mise à travers cette
substance,
n’affecte pas les substancespho- togéniques.
L’appareil photographique employé
est untélescope
deNewton,
pourvu d’un miroir de om, 15 de diamètre et de 1 Hl, 05 de
longueur
focale
approximative.
Unepetite
chambrephotographique
futfixée
latéralement,
etl’image
solaire réfléchie étaitprojetée
aufoyer
sur laplaque.
Pour réduire leplus possible
les effets de ré-fraction,
les substances absorbantes étaientplacées
contre lapel-
licule sensible.
Les
épreuves photographiques
obtenues sont très nettes : on ydistingue
la forme et les rayons de la couronne;quelques-unes
d’entre elles
pourraient
être soumises à des mesures et être co-piées.
Cesépreuves
furentcomparées
à cellesqui
ont été obte-nues en
Égypte,
lors del’éclipsé
totale du 17 mai dernier. Voici cequ’écrivai t
à l’auteur lecapitaine Abney qui
a fait cettecomparai-
son : « Un examen attentif de vos
photographies solaires,
obtenuespar
l’interposition
d’une substanceabsorbarzte,
m’a convaincu quevous avez
complètement
établi lapossibilité
dereproduire photo- graphiquement
la couronnesolaire,
en dehors dutemps
deséclipses.
Lacomparaison
de vosépreuves
avec cellesqui
ont étéobtenues, pendant l’éclipse
de mai dernier, montre que, non seu- Len1entles traitsprincipaux
sontreproduits,
mais que, deplus,
lesjets
et lesfissures apparaissent
exactement avec leur forme etdans leur
position
réelle. Il n’est pasplus possible
de supposer que les contours que vous obtenez sont dus à desphénomènes optiques
que d’admettre que les résultats quej’ai
obtenus pen- dant la dernièreéclipse
sontégalement fictifs;
cettehypothèse
est d’ailleurs d’autant
plus inadmissible, qu’elle
conduirait à faire supposer que ma lentille et votre réflecteur avaientidentique-
ment les mêmes défauts
optiques.
Je crois que, en conclusion175 des deux
méthodes,
la réalité de la couronnepeut
être considérée comme
ayant
été établie au moyen de laphotographie.
»B.-C. DAMIEN.
G. DELSAULX. 2014 Sur une propriété de la diffraction des ondes planes;
Annales de la Société scientifique de Bruxelles; 1882.
L’auteur considère un écran
percé
depetites
ouvertures dont la forme et larépartition
sontarbitraires,
maisqui
doivent êtreégales
et semblablement orientées. SoientAo, A, ,
... les sommetsFig. 1.
liomologues.
Une ondeplane
tombe sur l’écran sous l’incidencenormale;
l’intensité 1 de la lumière diffractée dans une directionquelconque
est donnée par une formule de la formedans
laquelle
le facteur~12 +
N2nedépend
que du nombre et de ladisposition
despoints Ao~Ai, ... , etle
secondfacteurreprésente
exactement l’intensité de la lumière diffractée dans la direction
choisie,
par l’unequelconque
des ouvertures.Aux maxima et minima du
premier
facteurcorrespondent
lesfranges
ditesd’interférence ;
à ceux du secondcorrespondent
lesfranges
de diffraction. Ce théoréme avaitdéjà
étédémontré,
danscertains cas
particuliers,
par Billet( 1 )
et Verde t( ‘-’~.
Verdet s’enest servi pour
expliquer
lephénomène
des couronnes.G. MARTIN.
C) 9~~Me, t. 1, p. 223.
(’) ~M~M, t. Y, p. 2,8.