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Academic year: 2022

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Texte intégral

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BERGERON, chef du Service de la gestion de la faune et du milieu naturel (Faune et Parcs, Québec) et Monsieur Richard COOKE, Coordonnateur régional (Ministère de l'Environnement, Québec), pour leur soutien et leur encadrement, tout au long de la conduite de cette étude.

Je souhaite apporter également mes remerciements à Monsieur Réal Marcoux, ainsi qu'aux personnes de l'Union des Producteurs Agricoles ; et à Monsieur Sylvain Rajotte et au personnel du Regroupement des Sociétés d'Aménagement forestier du Québec, pour leur participation et leur collaboration.

Je souhaiterais remercier aussi Monsieur Guillaume Simard, pour son fabuleux travail de conception et de réalisation en matière de cartographie.

Je remercie aussi tous les producteurs que j'ai rencontrés, pour leur accueil chaleureux et leur coopération.

Enfin, je suis redevable à l'ensemble des personnes qui m'ont aidé, de près ou de loin, à mener à bien cette étude. Qu'elles se voient remerciées ici.

(3)

il

Remerciements Table des matières

Introduction 1

1. Méthode de travail 2 1.1. Présentation

1.2. Contact téléphonique

1.3. Rencontre avec le producteur 1.4. Traitements des données

2. Résultats 4

2.1. Cadre de l'étude

2.2. Déprédation en milieu agricole 2.3. Déprédation en milieu forestier 2.4. Bilan

2.5. Limites de l'étude

3. Doléances

et autres remarques 8 3.1. Une participation financière 3.2. Une meilleure gestion des

populations de cerfs

4. Recommandations 9

Réalisation

4.1. Faire appel au bon sens 4.2. Un partenariat nécessaire 4.3. Mise en place d'un suivi des

dégâts Étude et analyse :

Sébastien Porcheron Révision du document :

Bernard Bergeron Richard Cooke

Conclusion 11

Annexes Conception cartographique :

Guillaume Simard Juillet 1999

Gouvernement du Québec Faune et Parcs

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La présence de grande faune dans une région aussi densément peuplée que l'Estrie peut quelquefois causer certains problèmes. En effet, la cohabitation entre l'homme et la faune est souvent problématique. L'homme, dans ses activités est souvent victime de déprédation. C'est un phénomène qui l'affecte de manière plus ou moins importante et qui peut se définir comme étant l'ensemble des dommages causés aux biens des propriétaires ou aux infrastructures privées ou publiques par l'action des animaux sauvages (Ministère de l'Environnement et de la Faune). Les impacts se répercutant sur les activités anthropiques sont nombreux et variés et même s'ils affectent de temps à autre les places de villégiature et de résidence, ils touchent surtout les secteurs agricoles et forestiers.

Face aux prétendus problèmes de déprédation et dans le cadre de sa mission de gestion de la faune, le Ministère de l'Environnement et de la Faune se devait de faire de cette problématique une préoccupation majeure. Mais les cas rapportés jusqu'à lors, ne permettaient pas, à cause de leur imprécision, d'organiser un plan d'action coordonné.

C'est pourquoi, j'ai été chargé, dans le cadre de mon stage de six mois au sein du MEF, de documenter les divers éléments entourant la déprédation en milieu agricole et forestier, causée par le grand gibier et le cerf de Virginie en particulier.

J'ai donc mené, au cours de cette étude, une enquête auprès des producteurs agricoles et forestiers, touchés par la déprédation, afin de repérer les secteurs en difficulté et d'éclairer le MEF sur cette problématique.

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1.1. Présentation

Plusieurs partenaires ont été sollicités, avant le lancement de l'étude, afin qu'ils puissent m'apporter leur soutien pour la réalisation de ce projet.

Ces partenaires étaient ainsi représentés par l'Union des Producteurs Agricoles, le Syndicat des producteurs de bois de l'Estrie, le Regroupement des Sociétés d'Aménagement Forestier du Québec et le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.

Puis avant de me lancer dans la conduite de cette étude, il était important de me documenter, tout d'abord au sujet de la déprédation en général, mais aussi sur les mœurs et les comportements des espèces que j'étais susceptible de rencontrer au cours de ma mission. J'ai ainsi effectué de nombreuses recherches dans la littérature et les documents disponibles au MEF, mais aussi à l'aide de l'outil Internet.

J'ai finalement réalisé un questionnaire intitulé « Formulaire d'évaluation de la déprédation ». Ce formulaire, que vous trouverez en version française (Annexe I) et en version anglaise (Annexe 2), allait me permettre d'aborder chaque cas de déprédation de manière identique, tant auprès des producteurs francophones que des producteurs anglophones de la région de l'Estrie. Chaque cas était donc traité, selon les différentes étapes suivantes :

1.2. Contact téléphonique :

Chaque producteur était contacté tout d'abord par téléphone. Ceci me permettait de me présenter et de présenter brièvement l'étude et de fixer un rendez- vous.

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1.3. Rencontre avec le producteur : Chaque producteur était ensuite visité personnellement à son domicile. Je lui présentais alors le cadre et le but de l'étude de manière plus détaillée. Puis je le questionnais sur les dommages qu'il avait subis, en remplissant mon formulaire. Généralement la visite s'accompagnait aussi d'une visite de terrain, afin de constater réellement l'ampleur des dégâts, ce qui me permettait aussi de compléter le formulaire avec quelques photographies et des coordonnées prises par GPS (« Global Positionning System » ou Géo Positionnement par Satellite).

1.4. Traitement des données recueillies :

Chaque formulaire était ensuite informatisé à mon retour et un repérage des parcelles du propriétaire était effectué sur une carte cadastrale, en format papier, dans l'attente d'une numérisation finale.

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2.1. Cadre de l'étude :

Sur un peu plus de 3100 producteurs agricoles, opérant dans la région de l'Estrie, 24 cas de déprédation en milieu agricole ont été recensés. En ce qui concerne le domaine forestier, 16 cas ont été répertoriés. Les 40 cas, au total, se dispersent sur l'ensemble du territoire de l'Estrie (Annexe 3 : Carte de la

« Situation de la déprédation dans la région de l'Estrie »). La distribution par canton, des cas enregistrés, présentée dans le tableau suivant, permet déjà de cibler les principaux secteurs problématiques.

AGRICULTURE I I FORÊT Cantons % des cas

recensés

Cantons % des cas recensés Newport 33.5% Newport 58%

Dicton 13% Lingwick 6%

Lingwick 8,5% Ély 6%

Windsor 8,5% Hatley 6%

Ély 8,5% Stoke 6%

Auckland 4% Valcourt 6%

Stukely 4% Dudswell 6%

Weedon 4% Winslow 6%

Hatley 4%

Stoke 4%

Barnston 4%

Coaticook 4%

TOTAL 100% TOTAL 100%

Tableau 1 : Distribution des cas de déprédation par Canton

Mais à cause de la proximité géographique et surtout à cause de la similitude des problèmes observés, j'ai préféré établir un zonage particulier et regrouper l'ensemble des cas en 5 zones distinctes (Annexes 4, 5, 6, 7, 8). Je tiens à souligner que ces zones à problèmes correspondent certes aux zones exploitées par l'agriculture ou la foresterie, mais correspondent aussi, bien souvent aux sites de ravage, où les cerfs se regroupent

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30 Ac)

25

20

15

10

pour passer l'hiver. Si l'on se penche maintenant sur la nature des problèmes par zone, ceux-ci se caractérisent ainsi :

Zone Problèmes agricoles

Problèmes forestiers

Total

1 57% 43% 100%

2 50% 50% 100%

3 75% 25% 100%

4 60% 40% 100%

5 75% 25% 100%

Tableau 2 : Répartition des problèmes par zone

Nous noterons donc que les problèmes agricoles et forestiers sont toujours liés et mis à part pour les zones 3 et 5, ils sont plutôt d'égale importance.

La zone 1, regroupant 52,5% des cas, est la zone qui connaît le plus de problèmes, suivie par la zone 2, avec 15% des plaintes, puis par la zone 4 avec 12,5%

des cas et enfin par les zones 3 et 5 avec chacune 10% des plaintes totales enregistrées.

Zone i Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 D Agricufture 13 Forêt Tolal

Figure 1 : Types des problèmes par zones, en fonction des surfaces en km2

Maintenant, pour effectuer l'analyse des dégâts, je m'en tiendrais à une analyse globale, sur l'ensemble du territoire, le cas par cas ou le zone par zone n'étant pas assez représentatif.

L'espèce faunique la plus largement mise en cause est le cerf de Virginie, avec 39 cas sur 40. En effet, seul un cas de déprédation causé par le castor (inondation d'un boisé) a été noté. En revanche quelques autres espèces ont aussi fait l'objet de mon attention. Le secteur forestier et les producteurs visités, rencontrent occasionnellement des problèmes avec l'orignal. Celui-ci consomme effectivement quelques repousses forestières et brise parfois des tubulures dans les érablières qu'il traverse. Dans le domaine agricole, l'abondance du cerf attire parfois le coyote. Et celui-ci prédate souvent le bétail (brebis, agneaux et jeunes bovins).

Dans certains cas il est même difficile de trapper le coyote, justement à cause de l'abondance du cerf. Mais le chevreuil1 reste de loin la principale source de problèmes.

2.2. Déprédation en milieu agricole : En terme de superficie, si l'on considère 1405 km2, comme étant la superficie exploitée par l'agriculture en Estrie, la superficie exploitée par les producteurs visités couvre 35,28 km2. En d'autres mots, 2,5% du territoire agricole de l'Estrie se caractérise par une zone à risque potentiel de déprédation.

Les cultures les plus souvent affectées, sont les prairies neuves2 de trèfle. Les chevreuils viennent généralement dès la fonte des neiges au printemps, pour se nourrir des nouvelles pousses. À l'automne, ils apprécient également ce type de nourriture. Les

Cerf de Virginie

2 Prairies d'un an

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Régénération et écorçage

44%

Prairies Prairies et

44% céréales

20%

Prairies, céréales et clôtures 5%

Prairies, céréales et balles 9%

Prairies et balles Balles 17%

5%

dégâts se caractérisent la plupart du temps plus par le piétinement et le grattage du sol avec leurs sabots, ce qui affaiblit considérablement les légumineuses, que par les quantités de nourriture consommées. Les cultures de luzerne et de soya sont aussi touchées par la déprédation du cerf Et les problèmes se caractérisent alors de la même façon.

Les cultures de céréales, comme l'orge, l'avoine ou le maïs sont également fréquentées par les cerfs. Mais comme pour le maïs, le principal dégâts est le bris des tiges, afin de consommer les feuilles. Enfin, les cerfs s'attaquent aussi aux balles de fourrage enrobées, d'avoine mais surtout de trèfle. En détériorant l'enrobage, pour consommer le contenu, ils favorisent la pénétration d'humidité et le développement de moisissures. Ceci risque d'entraîner une pourriture du contenu à moyen terme, si les balles ne sont pas rapidement utilisées.

Les producteurs connaissent souvent un problème particulier, mais les divers types de problèmes peuvent aussi se combiner, comme nous le montre la figure ci-dessous :

2.3. Déprédation en milieu forestier : La surface occupée par la forêt, sur le territoire de l'Estrie, couvre 7429 km2.

Et sur cette superficie, seulement 9,08 km2, soient moins de 1% (0,12%

exactement), correspondent à la zone à risque potentiel de déprédation.

Les problèmes rencontrés en milieu forestier sont surtout des problèmes de limitation de la régénération, car les chevreuils consomment les jeunes repousses. Des problèmes de mortalité d'arbres jeunes ou adultes, ont aussi été relevés car les cerfs mangent les écorces des troncs.

Figure 2: Types de problèmes en milieu agricole

Figure 3: Types de problèmes en milieu forestier

Dans les plantations, la croissance est souvent limitée, chez des espèces feuillues comme le frêne ou l'érable et chez les résineux, comme le cèdre, le sapin, le pin et même l'épinette. En effet, les chevreuils consomment les jeunes repousses de l'année, chaque année, quand ils ne mangent pas en plus l'écorce des troncs. Les plantations sont alors condamnées et si les arbres arrivent à pousser, ils n'auront pas les qualités nécessaires pour être commercialisés.

Dans les boisés, la régénération est également limitée et les essences touchées sont pour la plupart des feuillus

(10)

et quelques résineux. Dans les vergers matures, les cerfs cassent les branches, pour avoir accès aux bourgeons et au feuillage. Je tiens enfin à souligner que toutes les haies de cèdre que certains producteurs ont plantées près de leurs bâtiments ou résidences, sont bien entendu extrêmement prisées par les chevreuils et fréquemment broutées.

2.4. Bilan :

Que ce soit en agriculture ou en foresterie, les dégâts causés par les chevreuils restent à mon sens, difficiles à évaluer et surtout à quantifier et à chiffrer monétairement. Ceci s'explique par le fait que même si le problème est ponctuel et touche quelques producteurs bien identifiés, les dommages sont vraiment diffus. Après le passage d'un troupeau de cerfs dans une prairie, celle-ci ne ressemble quand même pas à une prairie après une première ou une deuxième coupe ; et une forêt touchée de déprédation ne ressemble pas à une coupe à blanc! Cette notion d'évaluation difficile a aussi été confirmée par le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, qui s'est penché lui aussi sur quelques cas. Il est en effet possible de calculer des écarts et des baisses de rendements, mais quelle est la part réelle attribuable au chevreuil? Les seuls cas qui pourraient être plus facilement quantifiables, sont quelques cas en forêt, où il est possible de calculer une perte financière, par rapport au nombre d'arbres affectés ou perdus ; et le cas des balles de fourrage enrobées, sachant que chaque balle perdue, possède une valeur commerciale connue.

2.5. Limites de l'étude :

Comme je l'ai déjà indiqué, seulement 40 cas de déprédation causés par le cerf ont été répertoriés, ce qui est

très faible. Selon les informations recueillies auprès des propriétaires, cette zone dite « à risque potentiel de déprédation » occuperait une superficie totale de 45 km2, qui représente 0,5% de la superficie « verte » (excluant zones urbaines, lacs et rivières) de la région de l'Estrie. Il faut cependant indiquer que compte tenu de l'absence d'outils de mesure et de la méthode utilisée pour décrire ces plaintes, il ne m'a pas été possible de délimiter avec précision la superficie des terres affectées. En effet, les superficies prises en compte sont celles exploitées par les producteurs, tant dans le domaine agricole que forestier. En ce qui concerne les cas mixtes (problèmes agricoles et forestiers), la surface forestière a été prise en compte quand celle-ci était connue et seule la superficie agricole a été retenue quand la surface forestière n'était pas connue. Finalement, il faut reconnaître que cette limite n'est pas un problème majeur en soi puisque la valeur monétaire des pertes ne faisait pas parti de cette étude.

(11)

Au cours de mes visites, j'ai recueilli de nombreuses demandes et suggestions de la part des producteurs. Ce sont ces remarques que j'ai synthétisées ici.

3.1. Une participation financière et des dédommagements :

Afin de compenser au moins une partie de leurs pertes, quand celles-ci sont chiffrables ou tout du moins pour couvrir de nouvelles dépenses, comme l'achat de nouvelles semences, pour combler les dégâts des cerfs, les producteurs souhaiteraient obtenir une participation financière de divers organismes. Une certaine participation serait aussi la bienvenue pour parer aux éventuels dommages, comme par la mise en place de clôtures, pour protéger certaines récoltes. Les organismes gouvernementaux (Ministères,...) et d'autres associations tirant profit de l'abondance des chevreuils à certaines places, comme les clubs de chasse, sont souvent mentionnées par les producteurs.

3.2. Une meilleure gestion des populations de cerfs :

Les producteurs attendent des divers organismes en charge de cette mission, d'organiser un meilleur suivi des fluctuations des densités de populations de cerfs. Selon eux, les moeurs (comportement et nourriture) devraient faire l'objet d'une meilleure connaissance et des recherches devraient être menées, afin de déterminer la provenance des chevreuils qui se regroupent en période hivernale dans les ravages. L'idée de pet mis spéciaux pour propriétaires connaissant des problèmes de déprédation a aussi été émise, à plusieurs reprises.

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Du point de vue personnel, je voudrais tout d'abord faire quelques recommandations aux producteurs, par rapport aux diverses suggestions que j'ai pu recevoir, avant de faire part des mes autres recommandations.

4.1. Faire appel au bon sens :

Le premier élément qui permet de faire face efficacement à la déprédation est le bon sens. Il faut éviter à tout prix la tentation. Pour se faire, voici quelques gestes simples :

✓ Dans la mesure du possible, il faut éloigner au maximum les sources de nourriture potentielles pour le chevreuil, de toute zone boisée et de tout couvert végétal (même une simple haie). Ceci est surtout envisageable pour régler le problème de déprédation sur les balles de fourrage.

✓ Être inventif et innover! Il est possible de mettre en place quelques dispositifs répulsifs « maison », pour lutter contre la déprédation.

L'épandage de fumier ou de lisier, par exemple, sur les champs ou autour des cultures, à certaines périodes de l'année, paraît faire ses preuves.

✓ Enfin, la meilleure gestion des populations étant la chasse, je pense qu'il est important et nécessaire d'ouvrir l'accès aux terrains privés à la chasse, pour des personnes extérieures. Ceci permettrait de limiter les populations en augmentant les chances de réussite du prélèvement. De plus la présence de chasseurs invités sur les terres d'un propriétaire pourrait assurer une certaine quiétude de ce dernier, face à la fréquentation « illégale » de son terrain.

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4.2. Un partenariat nécessaire :

Les producteurs ont besoin d'un certain partenariat. Tout d'abord pour sensibiliser la population à certains endroits, sur le fait que le nourrissage excessif des cerfs, peut causer de réels problèmes pour les producteurs à cause d'une concentration artificielle des populations de chevreuils. Il est important également de fournir une certaine information aux producteurs, par l'intermédiaire d'un petit guide sur la situation de la déprédation en Estrie.

(Qu'est-ce que la déprédation? Qui sont ces déprédateurs tant redoutés? Quels sont les gestes simples qui permettent de limiter les dégâts? ...) v

4.3. Mise en place d'un suivi des dégâts : Enfin, tout comme dans le domaine forestier, il serait intéressant de mettre en place un système de suivi des dégâts, dans le domaine agricole. Le principe des exclos permettrait d'évaluer et de quantifier réellement les dommages causés par le cerf, afin de se faire une opinion plus pointue, sur la gravité du problème de déprédation. Certains producteurs seraient tout à fait prêts à participer à la mise en place de ce projet. y

(14)

> Un partenariat faible :

Les divers organismes qui ont été contactés avant le lancement de l'étude n'ont probablement pas joué leur rôle. En effet, la plupart de ces organismes qui sont en contact étroit et privilégié avec les producteurs n'ont pas fait suivre l'information ou n'ont pas suffisamment centralisé les plaintes. Seuls quelques cas m'ont été rapporté par l'Union des Producteurs Agricoles, qui est le seul organisme à s'être impliqué dans ce projet d'étude. Quelques articles ont été édités dans différents journaux concernant les producteurs, notamment par le Syndicat des producteurs de bois de l' Estrie, dans « L'arbre plus » (volume 12, numéro 3, juin-juillet 1999), mais un peu tard, regrettons-le!

> Un problème de tolérance :

Certains producteurs, en fonction des dégâts subis, n'ont peut-être pas jugé nécessaire ou utile de se faire connaître, car les producteurs n'ont pas tous la même perception des dommages causés par le cerf et surtout, ils n'ont pas tous la même tolérance face à la déprédation.

Enfin, certains ont peut-être simplement refusé de participer, retirant plus d'avantages en terme de chasse au chevreuil que de pertes sur leurs exploitations.

> Un problème sans doute minime : Finalement, l'explication réside possiblement dans le fait que le problème réel n'est peut-être pas si important qu'on le pense ou qu'on le laisse entendre. Et les faits, à la fin de cette étude de six mois, démontrent que le problème de la déprédation est un problème diffus et pas forcément important.

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Annexe I

Fiche d'évaluation de la déprédation

(Version française)

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Date de la visite :

Cl Identification du propriétaire :

a Activité :

3 Taille de la surface exploitée :

Coordonnées cadastrales :

3 Coordonnées GPS :

ri Date et durée :

0 Type de dégâts :

Culture(s) visée(s) et animaux en cause :

> Surface touchée :

Estimation chiffrée des dégâts :

>Autre(s) impact(s) :

Commentaires :

ri Autres cas de déprédation connus :

Notes :

(17)

Annexe 2

Fiche d'évaluation de la déprédation

(Version anglaise)

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Date:

O Identity of the Iandowner:

O Activity:

Ci Size of farmland operated:

O Location:

3 GPS:

O Date and period of damages:

O Kind of damages:

>Cuitivation affected and animais source of troubles:

>Size of farmland affected:

➢Estimate of damages:

➢Other impact:

D Comment(s):

O Other act of depredation known:

Note:

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annexe 3

Carte de la « Situation de la déprédation dans la région

de l'Estrie »

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(21)

Annexe 4

Zone 1. Secteur d'Island Brook

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(23)

Annexe 5

Zone 2 : Secteur de Weedon et Lingwick

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(25)
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Annexe 6

Zone 3 Secteur de Windsor et Val Joli

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(28)

Annexe 7

Zone 4 Secteur de Valcourt

(29)
(30)

Annexe 8

Zone 5 : Secteur de Coaticook et Hatley

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