1 – Le Bilan Météorologique :
1.1. – Le bilan par saison : Hiver :
Hiver doux et sec, avec une période de grande douceur en février mais présence de gelées au mois de mars qui ont eu des conséquences sur les jeunes pousses de certaines essences (cèdres, douglas).
Printemps :
Printemps avec une pluviométrie en dessous de la moyenne. Le mois d’avril a connu une pluviométrie proche de la normale par contre le mois de mai a été déficitaire.
Eté :
Période de canicule fin juin et ensuite un été sec et chaud avec des périodes de vent.
Automne :
Le mois de septembre a été sec, ensuite il y a eu une forte pluviométrie à partir de la mi-octobre.
Période de neige en montagne à la mi-novembre.
Saison de végétation :
Marquée par un déficit de pluviométrie de juillet à fin octobre et des températures supérieures à la moyenne.
1.2. – Les faits marquants :
Canicule au mois de juin associée à un déficit hydrique en hiver, printemps et été.
Cela a entraîné des coups de soleil avec des dessèchements d’une partie ou de la totalité du feuillage (voire la mort de l’arbre) essentiellement sur chêne vert, blanc et kermès.
Sur le douglas cela s’est manifesté par des nécroses cambiales et ponctuellement quelques arbres secs.
2 – L’état sylvosanitaire des principales essences
2.1. – Les feuillus :
Sur les secteurs les plus chauds et sols les plus superficiels du département, des mortalités sont observées, comme en 2017 et 2018, sur chêne vert et chêne pubescent.
Les surfaces de châtaignier dépérissant sont en augmentation surtout à basse altitude et sur les sols superficiels.
Le bombyx disparate n’a pas été observé cette année.
2.2. – Les résineux :
- Douglas :
Il y a de la mortalité ponctuelle. On observe une majorité de peuplements stressés y compris sur les bonnes stations. De plus le stress hydrique favorise le développement du fomès.
Un gel tardif a provoqué le rougissement des pousses au printemps dans quelques secteurs.
- Pins :
- Pin laricio de Corse : la maladie des bandes rouges Dothistroma spp. est moins virulente mais le mauvais état sanitaire des pins est récurrent et souvent la conséquence des stress hydriques.
- Pin noir d’Autriche : on observe toujours des dégâts occasionnés par Sphaeropsis sapinea sur des peuplements affaiblis par le déficit hydrique sur l’ensemble du département.
- Pins d’Alep : globalement, l’état sanitaire n’est pas très satisfaisant : dépérissement ponctuel lié à Tomicus, présence de Phellinus pini.
Pin Pignon : présence ponctuelle de Thyriopsis Halepensis.
- Epicéas commun: Le nombre de foyers de typographe est en augmentation sur le Somail et l’Espinouse mais toujours de surface limitée. L’état des peuplements est de plus en plus préoccupant. On doit être attentif à l’évolution de ces peuplements en 2020.
- Les sapins : On observe des dépérissements importants liés aux sécheresses successives et canicules avec présence de scolytes (Curvidentés, Cryphale) et Pissodes.
3 – Les Suivis Spécifiques :
3.1. – Les plantations :
L’Hylobe est peu présent, on note un taux de reprise correct des plantations mais plus faible que les années précédentes.
A noter deux plantations avec des dégâts de sanglier (cèdres en godet).
3.2. – Les défoliateurs précoces :
RAS
3.3. – La Processionnaire du Pin :
3.3.1. Les placettes : Nombre de placettes : 11
Le niveau d’attaque générale reste faible.
Les plus gros foyers sont observés sur le sud du Larzac.
3.3.2. Les quadrats :
Les quadrats les plus touchés : St Maurice Navacelles, Fondamente,
Le Caylar.
3.4. – Les fiches détaillées et les dépérissements :
Pas de fiche.
3.5. – Les suivis des peupliers : (32-82-65)
Non concerné.
3.6. – La maladie des bandes rouges :
Les arbres présentent toujours un déficit foliaire important mais il semble y avoir une légère amélioration.
3.7. – Suivi du réseau européen (RSSDF) :
Le réseau comprend 8 placettes toutes notées en 2019.
Sur Camplong, l’état sanitaire des châtaigniers se dégrade.
4 - Les Organismes Invasifs :
4.1. – La surveillance nématode du pin :
4.1.1. Les prélèvements :
Réalisés en direct par la FREDON.
4.1.2. Les piégeages Monochamus :
Communes concernées : MONTBLANC,
PEZENES LES MINES, LE CAYLAR.
4.2. – Le fusarium :
Sur les 2 protocoles réalisés sur les communes de Causses-et-Veyran et Cabrerolles, il n’a pas été mis en évidence.
4.3. – La chalarose :
Les observations réalisées n’ont pas permis de le mettre en évidence.
4.4. – La pyrale du buis :
Sur la placette à Lodève suivie selon le Protocole du DSF : il n’y a aucun rejet des buis et seulement 8 % des tiges vivantes (en 2018 : 100 % vivantes)
La pyrale continue sa progression dans tout le département.