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Droit de vote des étrangers et halalisation : une même volonté d asservir la France et son peuple

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Academic year: 2022

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Droit de vote des étrangers et halalisation : une même volonté d’asservir la France et son peuple

Claude Guéant a encore une fois réussi à faire caqueter toute la bien-pensance, en expliquant que si on donnait le droit de vote aux étrangers, ceux-ci allaient voter des lois favorisant le halal dans nos cantines scolaires. Nous avons évidemment eu droit de la part de toute la bien-pensance de gôche « aux heures les plus sombres de notre Histoire », à « la stigmatisation insupportable » et bien évidemment à « ceux qui opposent les Français les uns aux autres ».

Au-delà de ces enjeux politiciens qui servent à montrer au bon peuple qu’il y a vraiment des énormes différences entre les gentils socialistes qui ont bon cœur, et les méchants UMP racistes, il n’est pas inutile de rappeler qu’il y a bien évidemment un rapport bien plus large que celui qu’évoquait Claude Guéant entre le halal et le droit de vote des étrangers.

N’oublions pas que la girouette qui sert de Président de la République depuis cinq ans était, dans un premier temps, favorable au droit de vote des étrangers, avant de changer d’avis, pour des raisons simplement électoralistes. Il est amusant de constater que sur la polémique de l’abattage rituel, il a effectué exactement la même volte-face. Il a d’abord condamné les propos de Marine Le Pen, soutenu la filière halal, au nom du respect dû à ceux qui travaillent (sic), minimisé totalement la réalité des chiffres, reprenant la fable des 2 % de viande halal en région parisienne, puis, soudainement, a effectué une première volte-face volontariste, affirmant que l’étiquetage sera obligatoire… avant de préciser

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que cela sera obligatoire si les acteurs de la filière en sont d’accord ! Autrement dit, jamais !

Mais au-delà de l’absence totale de colonne vertébrale d’un président de la République capable de mentir effrontément, et de dire le lendemain le contraire de ce qu’il assénait la veille, en disant qu’il n’a pas changé d’avis, ces deux thèmes, le halal et le droit de vote des étrangers, montrent surtout la réalité des clivages qui opposent deux pans de la société française : les mondialistes et les patriotes, ceux qui veulent en finir avec notre pays, et ceux qui veulent que vive une France indépendante et souveraine.

Il y a une cohérence, à gauche comme à droite, à vouloir défendre la filière halal, et à en minimiser les conséquences, en faisant semblant, à l’instar du caricatural Mélenchon, du menteur ministre Le Maire, ou du pleutre Hollandréou, de ne pas voir ce qui se cache derrière : une véritable colonisation alimentaire d’une religion, l’islam, qui poursuit, par l’alimentation, la lente conquête du pays, entamée par le v o i l e i s l a m i q u e , l a c o n s t r u c t i o n d e m o s q u é e s , les revendications communautaristes, la pratique massive du ramadan, les prénoms musulmans pour des enfants français nés en France, et nombre d’autres marqueurs voulant rendre ce projet politico-religieux incontournable à toute la société française. Cela n’est possible que par la politique migratoire menée par l’UMP, et les surenchères de toute la gauche sur cette question. Il y a derrière le message de tous les défenseurs du halal la volonté d’abandonner toute une tradition française à celles de nouveaux arrivants. Les islamistes disent que les Français peuvent manger halal, puisque cela ne les dérange pas, alors que les musulmans ne peuvent pas manger autre chose que du halal. Conclusion des islamo-collabos : que tout le monde mange halal, arrêtez de nous casser les pieds, vous n’en mourrez pas ! C’est déjà ce qui se passe dans de plus en plus de kermesses scolaires de fin d’année.

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C’est exactement la même logique qui amène l’ensemble de la gauche (sans aucune exception) à revendiquer le droit de vote des étrangers. Accorder massivement la nationalité française à des personnes qui n’acceptent pas toujours les lois et coutumes de nos pays, et entendent y imposer des traditions ancestrales incompatibles avec l’égalité entre les hommes et les femmes, et la séparation du religieux et du politique, ne suffit plus. Pour la gauche, de même qu’un citoyen français doit manger halal pour montrer qu’il n’est pas raciste, il doit accepter qu’une personne qui n’est française ni de cœur, ni de papier, puisse voter, et voir donc sa voix égale à la sienne, au nom d’un principe d’égalité dévoyé, comme si ce concept n’impliquait pas une égalité de droits et de devoirs.

Il n’est pas surprenant que toute cette gauche, mondialiste, européïste, soit favorable à une mesure qui poignarde davantage les États-nations, en affaiblissant encore le poids de l’expression de leurs peuples. Il est cohérent que ceux qui ont violé le suffrage universel de 2005 veuillent en accélérer la désintégration, en noyant le vote de Français, jugés trop rebelles, dans un apport de nouveaux électeurs sans traditions démocratiques, qui sauront, par le rapport de forces que Hollande-Mélenchon-Joly leur accordent, peser sur les élus, faire du chantage électoral pour accroitre un communautarisme, souvent religieux, destructeur. Il y a, dans cette revendication comme dans la défense de la filière halal, un calcul électoral sordide : puisque le peuple ne vote plus à gauche, imposons-lui un nouveau peuple, qui votera mieux que lui, et acceptons toutes ses traditions, au nom de la tolérance et de la société multiculturelle, c’est à ce prix que nous aurons leurs voix.

La droite est totalement inaudible sur ces deux questions, car sur le fond elle est d’accord, même s’il demeure de vrais patriotes dans ses rangs.

Le travailleur français qui aura cotisé toute sa vie, aura payé ses impôts, éduqué ses enfants, aidé ses petits-enfants,

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défendu son pays quand on le lui a demandé, sera ravi d’apprendre que, selon la gauche, sa voix ne vaut pas davantage que celle d’un clandestin régularisé qui n’a jamais travaillé, mais vit bien des aides sociales. Il sera réjoui d’apprendre que grâce à Hollande-Sarkozy-Mélenchon, il devra manger halal, et payer à son corps défendant la dîme religieuse que la Révolution de 1789 avait supprimé ! Bref, la gauche, c’est plus que jamais « Vive la préférence immigrée », comme le titrait le journaliste du Nouvel Observateur Hervé Algalarrondo, vive le halal pour tous, et vive le droit de vote, même pour les prieurs musulmans de la rue Myrha, les polygames maliens et un Cohn Bendit, qui n’a même pas demandé la nationalité française ! Il est vrai que selon le gourou de l’UMP ou du PS Jacques Attali, la France doit devenir un hôtel !

Lucette Jeanpierre

PS : Ce samedi auront lieu, à Paris, espace Charenton, les Assises de la Nationalité, sur le thème « La France en danger » où interviendra, entre autres, Pierre Cassen. Venez nombreux.

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