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Le cancer du rein sporadique du sujet

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ARTICLE ORIGINAL

Le cancer du rein sporadique du sujet

jeune : étude des particularités cliniques et anatomopathologiques d’une cohorte

bicentrique

Sporadic kidney cancer of young subjects: Study of the clinical and pathological features of a bicentric cohort

J. Cohen

a,∗

, M.O. Timsit

b

, O.D. Zerbib

c,d

, M. Rouprêt

a

, V. Verkarre

e

, E. Comperat

f

, A. Mejean

b

, M.O. Bitker

a

aServiced’urologie,hôpitalPitié-Salpêtrière,83,boulevarddel’Hôpital,75013Paris,France

bServiced’urologie,hôpitaleuropéenGeorges-Pompidou,75015Paris,France

cDepartmentofFinance,TilburgSchoolofEconomicsandManagement,andCentER,Tilburg University,Warandelaan2,5037ABTilburg,Pays-Bas

dLaboratoireSAF,institutdesciencefinancièreetd’assurances,universitéLyon1,50, avenueTony-Garnier,69007Lyon,France

eServiced’anatomopathologie,hôpitalNecker,75015Paris,France

fServiced’anatomopathologie,hôpitalPitié-Salpêtrière,83,boulevarddel’Hôpital,75013 Paris,France

Rec¸ule14avril2017 ;acceptéle19octobre2017 DisponiblesurInternetle21novembre2017

MOTSCLÉS Rein;

Tumeursrénales sporadiques; Adultejeune; Épidémiologie; Histologie

Résumé

Introduction.—L’épidémiologieducancerdureinestenpleineévolutionavecuneaugmenta- tionnettedel’incidencedestumeursrénales,defac¸onglobale,etchezlessujetsjeunesen particulier.

Objectif.—Évaluer l’incidence et les particularités cliniques et anatomopathologiques des tumeursrénalessporadiqueschezlessujetsjeunesainsiqueleursfacteursderisque.

Matérieletméthode.—Étude rétrospectiveayant pourobjectif le recueil des informations cliniques,épidémiologiquesetanatomopathologiquesde118patientsâgésde18à40anspris enchargepourunetumeurdureinsporadiqueauseindedeuxcentreshospitalo-universitaires Parisiensentre2003et2013.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:jeremy.cohen@aphp.fr(J.Cohen).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2017.10.007

1166-7087/©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

(2)

Résultats.—Notreétudeamisenévidenceuneaugmentationtrèsnettementsignificativede l’incidencedunombredetumeursrénalesaucoursdenos11annéesderecul(p=6,1015).Le modededécouvertesembleégalementavoirévoluéavecunemajoritédetumeursdécouvertes fortuitement(67%),enrapportavecl’essordel’imagerieaucoursdesdernièresdécennies.

Nousavonségalementmisenévidenceunerépartitionanatomopathologiquedifférenteparrap- portauxdonnéesdelalittératureavecuneaugmentationsignificativedunombredetumeurs papillaires(16,9%)etdechromophobes(15,2%),parallèlementàunediminutiondunombre decarcinomesàcellulesclaires (43,2%)ainsiquel’apparitiond’unenouvelleentitéanato- mopathologiqued’uneparticulièresévéritéclinique:lecarcinomerénalliéàlatranslocation Xp11.2(15,3%)(p<105).Parmilesfacteursderisque,l’hypertensionartériellesembleêtre unfacteurderisquecertainalorsqueletabacetl’obésitén’ontpasd’influencesignificative.

Conclusion.—Notre étude a mis en évidence une nette augmentation de l’incidence des tumeursrénalesavecdesparticularitéscliniquesetépidémiologiquesspécifiquesàunepopu- lationdessujetsjeunes.Lerôleetl’importancedelapriseenchargeoncogénétiqueainsique l’étudedesfacteursenvironnementauxpourraientpermettrelamiseenévidencedenouveaux facteursderisqueetdefac¸oncorolairepermettreleurprévention.

Niveaudepreuve.— 4.

©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS Kidney;

Sporadicrenal tumors;

Youngadult;

Epidemiology;

Histology

Summary

Introduction.—Theepidemiologyofkidneycancerisevolvingwithanetincreaseintheinci- denceofrenaltumors,globally,andinyoungpeopleinparticular.

Objective.—Toevaluatetheincidenceandclinicalandpathologicalcharacteristicsofsporadic renaltumorsinyoungsubjectsandtheirriskfactors.

Materialandmethods.—Aretrospectivestudyaimedatcollectingclinical,epidemiologicaland anatomopathologicalinformationfromthe118patientsaged18to40treatedforasporadic kidneytumorintwoParisianuniversityhospitalcentersbetween2003and2013.

Results.—Ourstudyshowedaverysignificantincreaseintheincidenceofrenaltumorsinour 11 yearsofdecline(P=6.1015).The modeofdiscovery also seemstohaveevolvedwitha majorityoftumors(67%),duetotheconsiderablegrowthofimaginginrecentdecades.We alsoshowedadifferentpathologicaldistributioncomparedtotheliteraturewithasignificant increaseinthenumberofpapillarytumors(16.9%)andchromophobes(15.2%),inadditiontoa decreaseinthenumberofcarcinomas(43.2%)aswellastheappearanceofanewpathological entityofparticularclinicalseverity:renalcarcinomarelatedtotranslocationXp11.2(15.3%) (P<105).Amongtheriskfactors,hypertensionseemstobeadefiniteriskfactorwhiletobacco andobesitydonothaveasignificantinfluence.

Conclusion.—Ourstudyshowedamarkedincreaseintheincidenceofrenaltumorswithspecific clinicalandepidemiologicalfeaturesinapopulationofyoungsubjects.Theroleandimportance ofoncogeneticmanagementaswellasthestudy ofenvironmentalfactorscouldleadtothe identificationofnewriskfactorsandcorollarytotheirprevention.

Levelofevidence.—4.

©2017ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

L’incidence du cancer du rein est enaugmentation crois- santedans lespaysdéveloppésdepuisplusieurs décennies [1].Lecancerdureindureinreprésenteàl’heureactuelle environ2%del’ensembledescancersetseplaceen3eposi- tiondescancersurologiquesaprèslestumeursdelaprostate etdelavessie.

C’est,enincidence,le7ecancerchezl’hommeetle9e chezlafemme[2].

Mêmesilaprévalencedestumeursrénalesestetreste aujourd’huimaximale entrela 6e et la7e décennie,nous avonspuobserver quele nombrede cancer dureinavait certesaugmentédefac¸onglobale,maisdefac¸onplusspé- cifiquechezlessujetsjeunes[3].

L’étude des tumeurs rénales nécessite d’intégrer la notiond’héréditécarlesprogrèsdelagénétiqueontper- mis, entre autre, la caractérisation de certaines formes familiales héréditaires, particulièrement chez les sujets jeunes.

(3)

Nousavonscependantsouhaité,dansnotreétude,nous intéresseraux formes sporadiques des sujets jeunes dont ilest apparu,au cours denotre expérience clinique,que l’incidenceétaitensignificativeprogression.

Notre objectif est donc d’analyser une cohorte de patientsjeunesatteintsdetumeursrénalessporadiquesafin d’encaractériser lapopulation et demettre enévidence leurs spécificités cliniques, épidémiologiqueset anatomo- pathologiques.

Matériel et méthode

Nousavonsrecueillilesinformationscliniques,épidémiolo- giquesetanatomopathologiquesdespatientsprisencharge pourunetumeurdureinsporadiquechezlespatientsâgésde 18à40ansauseindedeuxcentreshospitalo-universitaires Parisiens:l’hôpitaldelaPitié-Salpêtrièreetlegroupehos- pitalierNecker/hôpitaleuropéenGeorges-Pompidousurune périodede11ans(du1erjanvier2003au31décembre2013).

Autotal,2863patientsontétéprisenchargeoutraités pourunetumeurdureinsurlesdeuxsiteshospitalierssur notrepérioded’étude.

Nousavonsexclul’ensembledes patientspourlesquels une forme génétique avait été diagnostiquée, pour les- quelsl’analyse anatomopathologique de la tumeur oude l’undeseséchantillonsmettait enévidenceuncaractère bénin,ainsiquelespatientsatteintsd’unemaladierénale chroniqueavancée et les patients receveurs d’une trans- plantationd’organe.

Comptetenudel’ensembledenoscritères,118patients ontétéinclusdansnotreétude.

Afin de pouvoir analyser le critère pronostic de ces tumeurs, nous avons comparé notre cohorte à un groupe témoinappariésurlestadedelamaladienéoplasiquerénale etdontlessujetsétaientâgésdeplus de40ans,avecles mêmecritèresd’exclusion.

L’ensemble des analyses statistiques a été effectué à l’aide du logiciel Microsoft® Excel® pour Mac 2011 ver- sion14.4.4.

Nousavons,pourlacomparaisondesdonnées,utiliséle teststatistiqueduChi2avecunrisque␣=0,05etletestde Fisheravecunrisque␣=0,05pourl’analysedecomparaison des groupes lorsqu’un des effectifs des échantillonsétait inférieurà5.

Résultats

Notrepopulation de118 patientsrépondantànoscritères d’inclusioncorrespondaità4,10%des2863patientsprisen chargedansles2centresaucoursdelapériodesélection- née.

Dans notre série, 61 sujets étaient de sexe masculin (51,7 %) et57 de sexe féminin(48,3 %). L’âge moyende notre populationétait de33,09 ansavecunemédianede 34ans(18ans—40ans).

Septpatients(6%)avaientunantécédentfamilialaupre- mierdegrédenéoplasie,touteslocalisationsconfondueset 2patients(1,7%)avaientunantécédentfamilialdetumeur dureinaupremierdegré(endehorsdesformes familiales connues).

Parmilesantécédentspersonnels notables,14 patients (12%)étaientsuivisoutraitéspourunehypertensionarté- rielleet21patients(20,8%)avaientdéclaréuntabagisme actifousevrélorsdeleurpriseencharge.

Au sein de notre population masculine, le BMI moyen était de 24,85kg/m2, avec une médiane de 25kg/m2 (19kg/m2—32kg/m2).

Dans la population féminine, le BMI moyen était de 24,95kg/m2, avec une médiane de 24kg/m2 (17kg/m2 à 35kg/m2).

Lamajoritédenotrepopulation(96patients—soit81%) était d’origine européenne, 11 patients (9,3 %) d’origine Nord Africaine, 9 patients (7,6 %) d’origine Africaine et 2patients(1,7%)d’origineAsiatique(Tableau1).

Nousavonsétabliunerépartitiondecespatientsenfonc- tiondel’âgeauquellespatientsétaientprisenchargepour leurtumeurrénale.

Deuxpatients étaientâgésdemoinsde20ans(1,7%), 9patientsétaientâgésde20à25ans(7,6%),17patients étaientâgésde25à30ans(14,4%),39patientsétaientâgés de30à35ans(33%)et51patientsétaitâgésde35à40ans (43,3%).

Cetterépartition en fonctiondel’âge des patients est fortementsignificative(p=6,1015)(Fig.1).

Nous avons également effectué une répartition des tumeursenfonctiondel’annéedepriseencharge.

En2003,3patients(2,5%)denotrecohorteâgésdemoins de40 ansavaientétépris encharge, en2004,6 patients (5%),en2005,10patient(8,5%),en2006,7patients(5,9%), en2007,7patients(5,9%),en2008,3patients(2,5%),en 2009,14patients(11,9%),en201017patients(14,4%),en 2011,12patients(10,2%),en2012,14patients(11,9%),et en2013,25patients(21,2%).

Cette répartition en fonction de la date de prise en charge est également fortement significative (p=910-6) (Fig.2).

Parmi les118 patients de notre cohorte, le diagnostic de la tumeur était fortuit chez 91 sujets (77 %) ; et 27 patients (23 %) ont présenté un point d’appel urologique avec une hématurie pour 14 d’entre eux (12 %) et une douleur lombaire et/ou abdominale chez 13patients(11%).

Latumeurétaitlocaliséeducôtédroitchez66patients (55%)etducôtégauchechez52patients(45%).

Concernant la prise en charge thérapeutique chirurgi- cale,54patientsontétéopérésd’unenéphrectomieélargie (45,7%),63d’unetumorectomieunique(53,3%)et1patient d’unetumorectomiemultiple(0,8%).

Lestumeurs caractériséesparl’analyseanatomopatho- logique avaient une taille moyenne de 4,5cm pour une médiane de 4cm, les tailles extrêmes allant de 0,3cm à 24cmpourlaplusvolumineuse.

Lacaractérisationdestypeshistologiquesselonlesdon- nées de l’Organisation mondiale de la santé de 2004 ont permisdemettreenévidence:

• cinquante-et-un carcinomes à cellules claires (43,2 %) dont41carcinomesconventionnelset10carcinomeskys- tiques;

• dix-huit carcinomes à translocation Xp 11.2 (TFE3) (15,3%);

• vingtpapillaires(16,9%)dont16detypeI,1detypeII, 3detypenonI;

(4)

Tableau1 Caractéristiquesdémographiquesdenotrepopulation.

Caractéristiques Données (%) Valeurdep

Patients

Nombredetumeursdureinopérées2003—2013

Pitié-Salpêtrière 1073

HEGP—Necker 1790

Total 2863

Nombredetumeursdureinopérées2003—2013chezpatients18—40ans

Pitié-Salpêtrière 37 3,45

HEGP—Necker 81 4,53

Total 118 4,10

Sexe

Homme 61 51,7 0,712

Femme 57 48,3

Âge(années)

Moyenne 33,09

Médiane 34

Max/Min 40/18

Nombredetumeursenfonctiondel’âge 6,1015

<20ans 2 1,7

20—25ans 9 7,6

25—30ans 17 14,4

30—35ans 39 33,0

35—40ans 51 43,3

Total 118 100,0

Nombredetumeursenfonctiondel’année 9,106

2003 3 2,5

2004 6 5,0

2005 10 8,5

2006 7 5,9

2007 7 5,9

2008 3 2,5

2009 14 11,9

2010 17 14,4

2011 12 10,2

2012 14 11,9

2013 25 21,3

Total 118 100,0

Antécédentsfamiliaux

Néoplasie 7 6,0

Cancerdurein1erdegré 2 1,7

Antécédentspersonnels

Hypertensionartérielle 14 12,0 1,3105

Vspopulationfranc¸aiseréférence 4,0

Tabagismeactifousevré 21 20,8 8105

VsBaromètreSantéINPE2010 40,0

BMI Homme

Moyenne 24,85

Médiane 25

Max/Min 32/19

Femme

Moyenne 24,95

Médiane 24

Max/Min 35/17

Origineéthnique

Européen 96 81,0

NordAfricain 11 9,3

(5)

Tableau1 (Suite)

Caractéristiques Données (%) Valeurdep

Africain 9 7,6

Asiatique 2 1,7

Total 118 100

Engrasetitalique:totauxourésultats.

• dix-huitchromophobes(15,2%);

• six tumeurs appartenant à d’autres types histologiques (Fig.5).

Concernant la classification en stades TNM (classifi- cation 2009) 94 tumeurs (79,7 %) étaient classées pT1, 14tumeurs(11,9%)pT2,9tumeurs(7,6%)pT3et1tumeur (0,8%)étaitclasséepT4.

Centquinzepatients(97,5%)avaientunstatutganglion- naire négatif (N0) lors de la prise en charge initiale et 3patients(2,5%) avaientunenvahissementganglionnaire lorsdudiagnostic(N1,N2).

Auniveaudustatutmétastatique,115patients(97,5%) neprésentaientpasdelocalisationàdistance(M0)deleur tumeurrénaleetunelocalisationsecondaire(M1)avaitété miseenévidencechez3patients(2,5%).

Autotal,94patients(79,7%)étaientclassésenstadeI, 13patients(11%)enstadeII,8patients(6,8%)enstadeIII et3patients(2,5%)enstadeIV.

Concernant l’analyse du grade nucléaire de Führman de ces tumeurs, 93 d’entre elles étaient renseignées sur

ce critère. Soixante-trois tumeurs étaient de Bas Grade (grade 1 chez 13 patients, soit 14 % ; grade 2 chez 50 patients, soit 53,8 %) et 30 tumeurs de haut grade (grade3chez27patients,soit29%;grade4chez3patients, soit3,2%).

L’analyse immuno-histochimique des tumeurs a permis demettreenévidenceunepositivitéCD10chez46patients (39%)etCK7chez38patients(32,2%).

Larecherched’unetranslocationXp11.2aétépositive chez18patients—soit15,5%denotre population—per- mettant ainsi de poser le diagnostic de carcinome rénal lié à la translocation Xp11.2 avec expression de TFE3 (Tableau2).

Lesuivimoyendenotrecohorteaétéde20mois,avec unemédianede12mois(1—92).

Quatre patients ont au cours de leur suivi été pris en chargepourunerécidive:

• deux patients ont été pris en charge par un trai- tement par anti-angiogénique pour une poursuite évolutive;

Figure1. Répartitiondestumeursenfonctiondesclassesd’âge.Ennoir:trendlinepourlesvaleursdonnées.TestduChi2risque,

=0,05.

(6)

Tableau2 Caractéristiquesdestumeursdansnotrecohortedesujetjeunes<40ans.

Caractéristiques Données (%)

Tumeur

Modededécouverte

Fortuite 91 77

Signeurologique 27 23

Hématurie 14 12

Douleurlombaire/abdominale 13 11

Latéralité

Droite 66 55

Gauche 52 45

Pièceopératoire

Néphrectomie 54 45,7

Tumorectomie 63 53,3

Tumorectomiemultiple 1 0,8

Tailledelatumeur

Taillemoyenne 4,5cm

Taillemédiane 4cm

Taillemaximale 24cm

Tailleminimale 0,3cm

Taille<4cm 57

4cm<Taille<7cm 43

Taille>7cm 18

Typehistologique

Carcinomescellulesclaires 51 43,2

Conventionnel 41

Kystique 10

CarcinomesàtranslocationXp11.2(TFE3) 18 15,3

Papillaires 20 16,9

DetypeI 16

DetypeII 1

DetypenonI 3

Chromophobes 18 15,2

Autres

Eosinophile 1 0,8

Stromaleiomyomateux 4 3,4

Carcinomefusiformeettubulairemucineux 4 3,4

Carcinomedehautgradepeudifférenciéaveccomposantesarcomatoïdeprédominante 2 1,7 pTstade

T1a 61 51,7

T1b 33 28,0

T2 14 11,9

T3 9 7,6

T4 1 0,8

pNstade

N0 115 97,5

N1,N2 3 2,5

pMstade

M0 115 97,5

M1 3 2,5

TNMstade

StadeI 94 79,7

StadeII 13 11,0

StadeIII 8 6,8

StadeIV 3 2,5

GradenucléairedeFürhman

Grade1 13 14,0

Grade2 50 53,8

Grade3 27 29,0

(7)

Tableau2 (Suite)

Caractéristiques Données (%)

Grade4 3 3,2

NA 25

Immunohistochimie

CD10+ 46 39,0

CK7+ 38 32,2

TFE3+ 18 15,5

Engrasetitalique:totauxourésultats.

• un patient a été pris en charge pour une récidive locorégionaletraitéeparchirurgie,radiothérapieetanti- angiogénique;

• unpatientaétéprisenchargepourrécidiveslocaleetà distanceavecmétastasesosseusestraitéesparchirurgie, radiothérapieetanti-angiogénique(Tableau3).

Au coursde notre suivie, 1seul patientest décédéau coursdesonsuivienraisond’unerécidivenéoplasique.

Nousavonscomparélesdonnéesdesuividenotrepopu- lationàunecohortede118patientsâgésdeplusde40ans issusdelamêmecohorteinitialeetprisenchargeaucours

delamêmepériode;enréalisantunappariementselonle stadedelamaladienéoplasiquerénale.

Cette cohorte composée de 118 patients d’âge moyen 63,4ans(40—81ans)dont63(53,4%)étaientdesexemas- culin,avaitunsuivimoyende26moisavecunemédianede 14,5mois(2—101).

NousavonsétablilescourbesdesurviedeKaplanMeier pourlasurviesansrécidive(Fig.3a)etlasurviespécifique (Fig.3b)denotrepopulationdesujetsjeunes.

Nousavons égalementcomparé la survie sans récidive (Fig.4a)etspécifique(Fig.4b)denotrepopulationd’intérêt ànotrecohortedesujetsdeplusde40ans.

Figure2. Nombredetumeursdureinchezlessujetsâgésdemoinsde40ansentre2003et2013.Ennoir:trendlinepourlesvaleurs données.TestdeFisherrisque,=0,05.

(8)

Tableau3 Caractéristiquesdelapriseenchargeetdel’évolution(suivi,récidive,décès)dansnotrecohortedesujet jeunes<40ans.

Caractéristiques Données

Priseenchargethérapeutique Traitementinitial

Néphrectomie 54 45,7%

Tumorectomieunique 63 53,3%

TumorectomieMultiple 1 0,8%

Traitementcomplémentaire

Antiangiogénique 4

Chirurgie

Récidive 4

M3:métaosseusestraitéesparchirurgie+radiothérapie+sutent Récidivelocorégionaletraitéeparchirurgie+radiothérapie+sutent Poursuiteévolutivetraitéeparsutent

Poursuiteévolutivetraitéeparafinitor

Survie 1

1décèsliéàlamaladie Suiviedespatients(mois)

Moyenne 20

Médiane 12

Maximum 1

Minimum 92

Engrasetitalique:totauxourésultats.

Cette analyse a permis de mettre en évidence une meilleure survie sans récidive (p=2,103) et spécifique (p=4,102) de notre cohorte de jeunes patients compa- rativement à notre population appariée de plus de 40ans.

Discussion

Une nouvelle tendance démographique

Nousavonspumettreenévidenceune réelleetsignifica- tiveaugmentationdunombredetumeurs rénaleschezles sujetsjeunesâgésdemoinsde40ans.Cesdonnéessonten concordance aveclesdonnées dela littérature. Eneffet, depuis le début des années 2000, l’analyse de la littéra- turenousapermisdemettreenévidencequedenombreux auteursfranc¸aisetinternationauxsesontintéressésàcette augmentationdel’incidenceducancerdurein,enparticu- lierchezlessujetsjeunes.Lobeletal.,en2003,ontmontré quelaproportiondesujetsjeunesd’âgeinférieurà40ans représentait 7,25 % de leur population [4]. Strope et al.

sesont euxintéressésspécifiquementàl’augmentationde l’incidencedu cancer rénalaux États-Unisenfonction de l’âgeavecunreculde30ans(1975—2006).Ilsontpumettre enévidence,d’unepart,uneaugmentationdel’incidence globaledunombredetumeursrénaleset,d’autrepart,une diminutionsignificativedel’âgemoyendespatientslorsdu diagnosticdestumeursrénalesetprincipalementdansleur sériedepatientsâgésdemoinsde40ans[5].

Ces données sont en concordance avec les résultats de l’analysede notre population et sont en faveurd’une modificationdeladistributiondémographiquedestumeurs

rénales avec une augmentation de l’incidence chez les sujetsjeunes.

La recherche d’éléments pouvant nous permettre de comprendrecettemutationdémographique nousa permis demettreenévidenceque latrès forte augmentationdu nombred’examensd’imagerieaucoursdesdernièresdécen- niessembleêtreunedesclésprincipalespouvantexpliquer cette tendance à l’augmentation du nombre de tumeurs chezlessujetsjeunes.Eneffet,grâce au développement età la généralisation denouvelles techniques d’imagerie commel’échotomographie, le scanner et l’IRM, une nou- velle entité clinique de cancer du rein est apparue : la tumeur de découverte fortuite. La fréquence des « inci- dentalomes»estenprogressionconstantedepuislafindes années1970. Ainsien1971,Skinner rapportaituntauxde tumeursincidentalesde7%alorsquedanslessérieslesplus récentes,cetauxestévaluéauxalentoursde60%[6].Frau- menietal.ontpublié plusrécemmentuneétudemettant enévidencequel’augmentationdeladétectiondestumeurs rénalesprésymptomatiquepouvaitenpartieêtreexpliquée parl’augmentationdunombred’examensd’imageriemédi- cauxsurles30dernièresannées[7].

Bien que cette tendance semble forte, la réalisation d’uneétudeépidémiologiquepluslargepourraitconfirmer cettetendanceen s’affranchissant d’unéventuelbiaisde recrutementdenosdeuxcentresd’étude.

Des tumeurs du « sujet jeune », des tumeurs

« différentes » ?

Nousavons,afindecomparernotresérie,établitune«popu- lation de référence » de 7839 patients en fusionnant et

(9)

Figure3. A.Courbedesurviesansrécidivedespatientssuivispouruncancerdureindiagnostiquéàunâge<40ans.B.Courbedesurvie spécifiquedespatientssuivispouruncancerdureindiagnostiquéàunâge<40ans.Duréeenmois,courbedeKaplan—Meier.

moyennant les données issues de l’analyse des popula- tions des séries de Gudbjartsson [8], de Ficarra [9], de Thiounn[10]etdeCarmignani[11].L’analysedelaréparti- tiondesdifférentstypeshistologiquesdestumeursapermis demettre en évidence une augmentation significativedu nombredetumeurschromophobesetpapillairesaudépend descarcinomesàcellulesclaires,etce,defac¸onsignifica- tive(p<105);ainsiquel’apparitiond’unenouvelleentité anatomopathologique:lecarcinomerénalliéàlatranslo- cationXp11.2avecsurexpressiondeTFE3(Fig.5et6).

Les résultats de cette comparaison effectuée à l’aide desérieseuropéennespeuventégalementêtreétendusaux

autrescontinents.Eneffet,Hollenbecketal.ont,en2006, publiédansleJournalofTheNationalCancerInstitute,une étudedeladémographieetdesdonnéespathologiquesde la SEER Data base entre 1983 et 2002. L’analyse de leur cohorte de 34 503 tumeurs du reins, tous âges et tous types histologiques confondus, retrouvait une différence dedistributionanatomopathologiqueencoreplusaccentuée avec près de 90 % de carcinome à cellules claires, 3 % de papillaires et 1 % de chromophobes pour les tumeurs malignes[1].

Danslasériefranc¸aiseduCHUdeRennespubliéeen2003, dansleurpopulationâgéedemoinsde40ans,lespourcen-

(10)

Figure4. A.Courbedesurviesansrécidivedespatientssuivispouruncancerdureindiagnostiquéàunâge<40anscomparéeànotre cohorteappariéedesujets>40ans.B.Courbedesurviespécifiquedespatientssuivispouruncancerdureindiagnostiquéàunâge<40ans comparéeànotrecohorteappariéedesujets>40ans.Duréeenmois,courbedeKaplan—Meier.

tagesdecarcinomesàcellulesclaires,dechromophobeset depapillairesétaientrespectivementde69%,14%et14% [4].

Touijer et al. ont également mis en évidence dans leur série du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center en 2008quelaproportiondetumeurschromophobesétaitplus importantedansleurpopulationdepatientsâgésdemoins de40ansparrapportàdessujetsplusâgés[12].

L’analyse des données anatomopathologiques retrouve que 18 patients, soit 15,3 % de notre population, ont un marquage immuno-histochimique positif pour l’anticorps anti-TFE3,permettantdeclasser la tumeurdans lecadre des carcinomesrénaux liés à latranslocation Xp11.2 cor- respondantàune surreprésentationdecarcinomesrénaux liésàlatranslocationXp11.2parrapportauxdonnéesdela littératuredeladernièredécennie[13].

(11)

Figure5. Répartitionenpourcentagedunombredetumeursenfonctiondestypesanatomopathologiques.

Et,alorsqu’ilestclassiquementdécritdanslalittérature quelestumeursrénaleschezlessujetsjeunessontengéné- ralde pluspetitetaille, demoindreagressivité, avecdes critèresmoinspéjoratifs etdoncune meilleuresurviepar rapportauxsujetsâgés[14,15],lescarcinomesrénauxliés àlatranslocationXp11.2ontquantàeuxétédécritscomme étantdestumeursagressives,d’évolutionrapideetavecun pronosticpluspéjoratif[16,17].

Lacomparaisondenotre populationglobale,toustypes histologiques confondus, avec une cohorte appariée de sujetsâgésdeplusde40ansestdoncenaccordavecces donnéesdelalittérature avecunemeilleure surviespéci- fiqueetsansrécidivedenotrepopulationdesujetsjeunes, plaidantpourunmeilleurpronosticglobaldeceslésions.

Enrevanche, l’analyse spécifique des taux de récidive danslapopulationdepatientsatteintsd’uncarcinomerénal àtranslocationcontrastentfortementavecletauxderéci- divedenotrepopulationglobale(p<106)etconcordeavec lesdonnéesdelalittératurecorrespondantaupronosticplus sévèredes patients jeunes atteintsde carcinomesrénaux liésàlatranslocationXp11.2.

Vers une étiologie ?

L’analysedesdonnéesdenotrepopulationnousapermisde mettreenévidenceunedifférencetrèsnettementsignifica- tiveconcernantl’hypertensionartérielle.Notrepopulation

apparaît donc comme étant trois fois plus hypertendue qu’unepopulationderéférencefranc¸aiseappariéesurl’âge etlesexe.Cettedifférenceapparaîtnettementsignificative (p=1,3105).

S’il est à l’heure actuelle clairement établi que l’hypertensionestunfacteurderisquedetumeurdurein, des étudesprospectives avecdelargescohortesdesujets hyper-tendusvsnormo-tenduspourraientpermettred’isoler ce facteuretdeconfirmersaplaceetson poids dansces modificationsdémographiques[18,19].

Concernant le tabac, l’analyse de notre population semblenousindiquerqu’ilyavaitdeuxfoismoinsdesujets fumeurs actifs ou sevrés dans notre population que dans unepopulationfranc¸aisederéférencecomparable(20,8% vs40%,p=8,105).Letabacsemblerait doncagircomme unfacteur«protecteur»dansnotrepopulationparrapport àlapopulation générale.Cette donnéesemblecependant alleràl’encontredesdonnéesdelalittératureàcesujet.En effet,plusieursétudesontmisenévidenceletabaccomme facteurderisquepourlecancerdurein[20].

Cettedifférencepourraitêtremiseenrelationavecun biais de recueil d’information concernant le statut taba- gique.Eneffet,40patientsdenotre populationn’étaient pasrenseignésconcernantcestatut.

L’obésitéquiestunfacteurreconnu commefacteurde risque des tumeurs rénales n’a pas puêtre mis en cause dansnotresérie,lamoyennedel’indicedemassecorporelle

(12)

Figure6. Répartitionenpourcentagedunombredetumeursen fonctiondusexe.

étant située dans les valeurs normales aussi bien dans la populationmasculinequeféminine[21].

Enfin,afindepouvoirêtreexhaustif,ilfaudraitpouvoir évoquerd’éventuellesmodificationsdesfacteursenvironne- mentauxcommefacteursdel’augmentationdel’incidence destumeurschezlessujetsjeunesetcommehypothèseàla modificationdelarépartitiondestypeshistologiques,même si la surreprésentation des carcinomesà translocation Xp 11.2pourraitsuggérerpeutêtreunimpactenvironnemental moinsmarquéchezcessujetsjeunes.

Conclusion

Nous avons pu montrer qu’il existait une augmentation fortementsignificativedel’incidencedes tumeursrénales sporadiquesaucoursdeladernièredécadechezlessujets jeunes.

Ces tumeurs semblent différentes, en particulier au regard de leurrépartition anatomopathologique avec une surexpressiondescarcinomesàtranslocationTFE3.

Lestumeursrénalesdessujetsjeunessemblentdefac¸on globale demeilleur pronostic, alorsque les carcinomes à translocationTFE3apparaissent,defac¸onspécifique,d’un pronosticplusdéfavorable.

Sil’essordel’imageriemédicalejoueunrôlecertaindans cetteaugmentation,nousavonspuretrouverl’HTAcomme facteurderisquesignificatif.

Lapoursuitedesrecherchesnotammentsurlesfacteurs environnementauxpourraitapporterdenouvellespistes.

Déclaration de liens d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

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