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Examen et évaluation des progrès accomplis dans le sens des buts et objectifs de la deuxième décennie du développement

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NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Conference des ministres Deuxieme reunion

Accra, 19-23 fevrier 1973

Distr. >•••'(

LIMITEE

E /CN.14/L.4H

31 Janvier 1973

FRANCAIS

Original : ANGLAIS

EXAMEN ET EVALUATION DES PROGRES ACCOMPLIS DANS LE SENS DES BUTS ET OBJECTIFS DE LA DEUXIEME DECENNIE DU DEVELOPPEMENT

M7 3-2(51

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E/CN.14/L.4H

TABLE DES MATIERES

Page

I, Role des commissions regionales dans 1'operation d'examen

et d'evaluation - - - - - - - - . - - 1

Le mecanisme -• - - - -•- - - - - ' - 1

II, Le progres socio-economique en Afrique en 1971 et 1972 2 - 17 Le concept du developpement -^ - - - 2 Quelques realisations chiffrees - - - 3

Production de biens et de services - - • - 3 Alimentation et agriculture - - - 4

Epargne interieure - - - -.-..- -,- 4

Commerce exterieur - - - - 4

Population et developpement - - - * - 5 Problemes de 1'urbanisation et du chomage - 5 Education et formation *•- - t - - •,r -.,".. , .5

Logement — — — - — - — - ~ ~ -. ..>.b Participation de la population - - - 6 Une classification des pays africains selon la distance

qui les separe de la croissance economique moderne - • 7

Le probleme des pays les moins avances et des pays sans

littoral - - - - 7

Cooperation economique - - - - o

Le milieu exterieur - - - - 9

Problemes commerciaux et monetaires, problemes

des paiements - - - 9

Les problemes de l'aide etrangere et de la dette - 10 Le role des institutions Internationales - - H Stages de formation de la CEA et du Centre de la plani-

fication, des projections et des politiques relatives

au developpement - _ - - - - 11

Projets relatifs a 1'alimentation et a l'agriculture 12 Developpement industriel et formation professionnelle 12 Promotion du commerce - - - - 12 Mise en valeur des ressources humaines et administration 13 Transports et communications - - - 14 Sciences et techniques - - - 15 Problemes d'execution - - - - 17

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E/CN.14/L.4I1.

TABLE DES MATIERES (suite)

ANNEXES : Tableaux W O

1, Montant et taux de croissance du produit interieur brut en prix constants du marche de 1970 dans les pays drAfrique en voie de developpement - 1969-1971

2, Indices de la production alimentaire et agricole dans les pays d'Afrique en voie de developpement, 1969—1971

3, Principales productions agricoles "dans les pays d'Afrique en voie de developpement en 1969-1972

4* Quelques indicateurs economiques pour l1Afrique et les pays en voie de developpement, 1968 a 1971

5- Taux de croissance annuel moyen des exportations et des importations dans les pays africains en voie de developpement

6. Croissance de la population et PIB par habitant dans les pays africains en voie de developpement, 1969^1971

7. Indicateurs utilises pour determiner le degre de developpement des pays africains

8. Montant moyen,.des prets et dons par les pays africains (et pour- centage des dons), 1968-1970

9. Dette publique exterieure de 1'Afrique par pays et par type de crediteurs au 31 decembre 1970

10, Place du logement dans la. formation brute de capital fixe.

- l i

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E/CN.14./L-4H

EXAMEN ET EVALUATION DES PROGRES ACCOMPLIS DANS LE SENS DES BUTS

ST OBJECTIFS DE LA DEUXIEME DECENNIE DU DEVELOPPEMENT

I. RSle des commissions regionales dans_l_^pjration d'examen et d'evaluation- 1. Dans le cadre de I'examen et de devaluation prevus dans la Strategie Internationale du developpement et la Strategie de 1-Afrique pour le develop pement durant les annees 70, le secretariat devait se concentrer sur trois elements des buts et objectifs de la deuxieme Decennie du developpement : une analyse sur le plan regional des progres socio-economiques accomplis dans la region, fondee sur les rapports etablis par les Etats membres de la Commission et sur ceux des organismes internationaux portant sur des problemes relevant de leur competence; un examen des problemes particuliers des pays les moms avances et des pays sans littoral de la region; et une etude des progres, des problemes et des perspectives de la cooperation economique dans la region.

Dans chacun de ces domaines, le role des pays avances et des organisations ^

Internationales dons le processus d'execution est egalement examine. _Le pre

sent rapport recapitule les travaux accomplis, dans les limites imposees aux

differents niveaux de 1'elaboration des decisions-

2. Le Secretaire executif etait prie a cet egard d'engager des consultations avec des organismes regionaux et d'autres organismes des Nations Unies en vue de la mise en place d'un mecanisme d'examen et devaluation, et il convient de faire rapport sur le mecanisme etabli avant de passer a son fonctionnement.

Le mecanisme

3. La premiere occasion d'examiner avec les planificateurs africains les^

strategies prevues pour la deuxieme Decennie du developpement et leurs inci

dences sur les methodes de planification pratiquees dans la region a'ete off^e par la quatrieme session de leur Conference tenue a Addis-Abeba en octobre 1972.

.A cette reunion, a laquelle etaient represented les institutions specialises des Nations Unies, d'autres organismes internationaux et des donateurs d'aide bilaterale, il a ete convenu que le rapport sur I'examen et I'evaluation serait

etabli par le secretariat et presente en premier lieu pour discussion, commen- taires et suggestions a la Conference lors de sa reunion bisannuelle, Le pro-

jet de rapport, accompagne des commentaires et suggestions, serait ensuite sou-

mis a la Conference des ministres et au Conseil economique et social, <§tant

entendu que la Conference des ministres aurait le droit de presenter des com mentaires et deo suggestions au Conseil en vue de la modification du rapport.

4. Un autre aspect du mecanisme d'examen et devaluation tient au systeme des

•Nations Unies lui-meme. Le Comite administratif de coordination des Nations Unies a un sous-comite sur la deuxieme Decennie du developpement auquel toutes les institutions des Nations Unies sont representees et ou sont discutes l'avan- cement des travaux d'examen et d*evaluation et les mesures prises pour l'echange

d'informations et de documentation.

1/ Voir "Deuxieme Decennie des Nations Unies pour le developpement : un: systeme

d'examen et devaluation de l1ensemble des objectifs et des politiques de la Strategie Internationale du developpement", E/504O, p. 7-9-

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II. Le progres socio-economique en Afrique en 1971 et 1972

Le concept 'du deyelopjaement •

5. La caracteristique la plus marquante des strategies pour la deuxieme Decennie-du developpement est peut-etre 1'accent mis sur le concept elargi du developpement, selon lequel developpement ne signifie pas seulement accroisse- ment des capacites productives mais suppose egalement une transformation majeure

des structures economiques et sociaies, En particulier, les economies africaines

ayant un caractere heteroge-e, selon les termes de la Strategie de l'AfnqUe pour le developpement durant les annees 70, 1'"integration des economies ratio nales est hautement prioritaire, Elle presente des aspects physiques, structu

ral, economiques et socio-psychologiques, et exige un programme effectiyement coordonne, portant. sur 1'amenagement regional, le developpement rural mtegre,

la reforme des administrations locales, les politiques du revenu, les trans

ports et les communications, le bailment et les travaux publics", la restructu- ration des economies y compris la direction des echanges, le developpement de la science et de la technique, la mobilisation des ressources humaines et finan ciers pour le developpement et la participation effective a la production et a la propriete des faoteurs-de production. Pour proceder a I'examen et aJ eva luation, il fallait done avant tout voir dans quelle mesure ces principes etaient

incorpores aux plans de developpement africains.

6. II ressort d'un examen des plans de developpement des pays africains que les gouvernements sont deja convaincus, a des degres divers, que pour etre valable, le developpement doit porter sur les domaines economique, social,

culture! et meme politique. Cette prise de conscience se manifests dans le perfectionnement croissant de la preparation des plans et dans les mesures

prises pour atteindre. les objectifs fixes dans ces plans.

7. A oet egard, les activites se sont intensifies dans deux domaines parti- .culiers : la participation au processus de developpement, depuis la nationali

sation complete d'en^reprises etraugeres jusqu'a la constitution d'entreprises mixtes au moyen d'une detention majoritaire des actions, et le developpement rural integre qui, dans certains oas, a etc etendu a la prestation de services de sante et d'enseignement au titre de ce que l'on considererait normalement comme les activites economiques, A 7:appui de ces activites, des mesures parti- culieres ont ete prises pour creep les institutions appropnees, qui ont essen- tiellement pour fonction de financer et de gerer des projets de developpement

rural. Tous ce. efforts tendon* a relever lc niveau de 1'emploi, a assurer une

meilleure repartition du revenu et de la consommation des bienspublics, a

"reduire les disparity entreles sones urbaineset rurales et, eventuellement,

a. freiner la migration des campagnes vers les villes,

8. Mais les gouvernements n'ont p-is conscience que depuis peu des incidences sociaies du developpement et il est encore trop tot pour evaluer les repercus sions ae cette prise de conscience sur les conditions socio-economiques. De plus, certaines lacunes rendent asses difficiles I'examen et devaluation de l'efficacite de ces politiques. Les plus marquantes sont 1'imprecision de quel- ques-uns des concepts utilises et le manque de donnees sur la base de depart

permettant de mesurer les progres accomplis-

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9. Si la repartition equitable du revenu et 1'elimination de la misere gene ralised sont des objectifs universellement admis du developpement- il faut, pour apprecier convenablement 1'efficacite des mesures prises dan^ ce sens, savoir quelle etait l1ampleur de l'inegalite et de la misere au debut ue la periode du plan, de facon que les resultats puissent etre evalues a tout moment au cours de la periode. La plupart des plans de developpement examines jus- qu'ici n1offrent pas d'informations a ce sujet. De meme, on manque de renseigne- ments sur la situation socic-economique de certaines regions (a 1'inierieur des pays) et de certains groupes socio-economiques qui peuvent faire 1'objet de

mesures particulieres tendant a ameliorer leurs conditions de vie,

10, Une autre lacune constatee dans 1'elaboration des plans est 1'absence singuliere de plans de perspective sur lesquels se fonderaient les plans a.

moyen terme et a court terme. Un point se degage clairement des strategies pour les annees 70, a savoir que la plupart des buts et objectifs de la Decennie, tels que la diversification, 1'elimination de la misere et par consequent le relevement des niveaux de vie des populations.sont des objectifs a long terme dont la solution ne peut se trouver que dans le cadre de plans de perspective,

S^glques realisations chiffrees

Production- de biens et de services

11-. La Strategie internationale du developpement prevoit des objectifs quanti- tatifs minimaux qui doivent'etre atteints pour que le niveau de vie des pays en voie de developpement. puisse etre releve au cours des annees 70E Selon les donnees preliminaires qu'on possede, les pays africains ont attsintun ta.ux de croissance global de 3,0 p. 100 seulement en 1971> contre 5,2 p. lOO en 1970

(voir tableau 1 de 1'annexe) 2/. Ces taux sont au-dessous du minimum de 6 p.

100 propose pour la Decennie. Le taux global dissimule evidemment les diffe rences qui existent entre les jous-regions et les pays- qui les composent.*, C'est ainsi que I'Afrique de I'Ouest est parvenue en 1971 au PIB fixe comme objeotif pour la deuxieme Decennie: du developpement tandis que d'autres seus--r£gio:is n*y sont pas arrivees. En 1971» les taux de croissance du PIB en prix'constants du rric.-rche de 1970 etaient de 6,5 p* 100 pour I'Afrique de I'Ouest, 3,2 pD 100 pour I'Afrique de l'Est, 1,0 p. 100 pour I'Afrique du Nord et 0S 4 p, 100 pour I'Afri que du Centre (voir tableau 1 de 1'annexe).

12. En Afrique de I'Ouest, le Nigeria et la Sierra Leone ont atteint des taux de croissance de plus de 10 pn 100 en 1971 par suite de 1'accroissement rapide de la production petroliere dans 1'un et de la reprise economique dans 1*autre.

En Afrique de l'Est, le progres d'ensemble a ete assez faible bien quo quelques

pays aient accuse des taux de croissance eleves, Des taux tres faibles ont ete eni-egistres en Afrique du Nord et en Afrique du Centre en raison ^urcout du declin de la production petroliere en Libye et en Algerie et dc la .baisse du . cours du cuivre au Zaire. La conclusion est claire, A moins que des efforts renouveles soient deployes durant le reste de la Decennie, l'objectif de 6 p,

100 ne pourra pas etre atteint.

2/ Selon le rapport annuel de la Banque mondiale pour 1972, les taux de croissance

.du PIB en termes reels etaient de 4,6 en 1971 et de 7-4 en 197&

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Alimentation et agriculture

13. Dans le domaine de 1'agriculture, les resultats ont ete satisfaisants en 1971 puisque l'objectif de 4 P- 100 de la deuxieme Decennie du developpement a ete atteint : la production agricole totale, sans la peche et les produits forestiers, a augmente de 4,1 p. 100 et la production alimentaire a progreese de plus de 3 p. 100. Dans le groupe des denrees alimentaires de base, les cereales ont accuse un taux de croissance eleve de 7 p. 100. Les plantes- racines amylacees et les ISgumineuses, en revanche, n'ont pas marque de pro

gres sensibles (voir tableaux 2 et 3 de 1'annexe).

14- II ressort des donnees preliminairee qu'on possede pour 1972 que les pro

duits primaires d'exportation comme les denrees alimentaires de base n'ont

accuse qu'un faible accroissement, si bien que le taux de croissance de l1agri culture n'a meme pas atteint 2 p. 100 3/. La situation est particulierement

grave eu egard au niveau eleve du taux de croissance de la population et a

I'importance economique et sociale de l'agriculture en. Afrique.

Epargne interieure^/

15. La Strategie internationale du developpement stipule qu'un taux de crois sance minimum de 6 p. 100 du produit interieur brut exige une expansion annuelle

moyenne de "0,5 p. 100 pour le rapport de 1'epargne interieure brute au produit

brut, de facon que ce rapport atteigne environ 20_p. 100 d'ici a 1980".

16. Malheureusement, c'est la encore un domaine ou'il est difficile de se pro

curer des informations, en depit des efforts croissants que les gouvernements

africains deploient pour etablir des institutions d'epargne. Cependant, les

renseignements disponibles semblent indiquer quecet objectif n*est pas hors

de la portee des pays africains. En 1969 et .1970, les rapports de 1'epargne interieure au produit national brut ont ete en Afrique de 16,6 et 16,2 respecti- vement alors que l'objectif de 20 p. 100 en 1980 demande que le rapport qui devait etre de 16,7 en 1971 soit de 15,5 p. 100 seulement (voir tableau 4 de

1'annexe). On sait que ce resultat a ete du au petrole et autres mineraux.

Mais abstraction faite de ces sources de revenu, 1'evolution de ces statistiques

au cours des annees dependra done des efforts tendant a elargir l'assiette de l'impot, a ameliorer le systeme de perception ainsi qu'a, parvenir a une disci pline financiere rigoureuse dans la gestion des fonds publics.

Commerce exterieur

17- La situation de l'agriculture se manifeste en general dans le niveau des importations de denrees alimentaires, en provenance surtout de pays non afri

cains. Au cours des quatre dernieres annees, les importations de farine de ble,

de lait, de riz et de sucre. ont augmente, representant parfois jusqu'a 20 a 30 p. 100 des depenses d'importation de certains pays. En fait, compte tenu des depenses d'importation correspondant aux biens d'equipement, au materiel et aux

matieres premieres necessaires pour le remplacement des importations, l'objec

tif d'un peu moins de 7 p, 100 par an n'a pas ete atteint puisque les importations

ont augmente de 14,2 p. 100. De meme, le taux d'un peu plus de 7 p. 100 pour

les exportations n'a pas ete atteint puisque celles-ci n'ont augmente que de

4,8 p. 100 en 1971 (voir tableau 5 de 1'annexe).

3/ Selon State of Food and Agriculture, 1972. publie par la PA0, on estime qu'en 1972, la production agricole a augmente de 1 p. 100 environ dans I'Afrique en

voie de developpement (region de la FA0).

4/ Les renseignements contenus dans cette section sont tires en majeure partie

du rapport annuel de la Banque mondiale de 1972.

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Population et developpement

18. La population africaine a augmente de 2,7 p. 100 entre 1970 et 1971 alors que l'objectif de la Decennie etait de 2,5 p. 100, si bien que le revenu reel

par habitant a gagne moins de 1 p. 100, centre un objectif de 3,5 P- 100.

Parmi les sous-regions, seule I'Afrique de I'Ouest est parvenuea 1.objectif de la Decennie et I'Afrique de l'Est a enregistre un taux de croissance de moins de 1 p. 100. Cependant, en Afrique du Nord et en Afrique du Centre, le revenu reel par habitant a effectivement baisse en 1971 (voir tableau 6 de 1 annexe;.

Problemes' de 1'urbanisation et du chomage

19. Comme on l'a deja vu, le mediocre progres de l'agriculture en 1972est,

du fait de son importance economique et sociale, une source de grave preoccu

pation. Outre la penurie de denrees alimentaires et de matieres premieres, un faible niveau de production dans les zones rurales provoque une aggravation de 1'exode des campagnes vers les villes, en particulier parmi les jeunes sortant de I'ecole qui, depourvus de competences particulieres, ne peuvent pa's trouver

d'emploi dans les centres urbains.

20- L'intensification des activites.intervenue au cours des deux dernieres annees dans le domaine du developpement integre,montre bien que les gouverne ments ont conscience des problemes poses par la mediocrite de la productive agricole. II y a lieu d'esperer que ces efforts contribueront a freiner 1 exode de la campagne vers la ville en relevant le revenu de la population rurale, et a accroitre 1'offre de denrees alimentaires et de matieres premieres agncoles.

21. Un phenomene important qui agit depuis 20 a 25 ans sur la distribution de la population dans les pays africains est celui de la croissance rapide de la population urbaine. L'industrialisation se concentre sur quelques zones urbames

ou sont foumis des services tels qu'ecoles, services de sante et installations

culturelles. De plus, 1*expansion rapide des moyens d'education ne s'accompagne pas d'une orientation professionnelle, ce qui se traduit par une aggravation du

chomage urbain.

22. Dans un pays africain on a estime a 350 environ l'indice de la croissance urbaine entre 1961 et 1969. II est apparu que l'indice des demandes d emploi urbain durant la periode etait de 580 tandis que celui des demandes satisfaites n'etait que de 170. La plupart des demandes provenaient de jeunes qui n avaient encore jamais travaille, sortant pour la plupart de I'ecole primaire ou secon-

daire et depourvus de competences particulieres. Les conditions propres a ce

pays ne sont nullement uniques et elles posent le probleme de la croissance des

bidonvilles et des taudis. Aussi les problemes ruraux et urbains ne peuvent- ils etre abordes que dans le cadre d'une strategie du developpement national

integre embrassant la planification rurale et urbaine.

Education et formation

23. Les strategies du developpement font une place prepondSrante a d'autres objectifs sociaux tels que la sante, 1'education, la secunte sociale et la participation de la population. S'il est possible de proceder a certaines mesures en matiere de sante, d'education et de securite sociale, on peut encore difficilement definir des indicateurs acceptables en ce qui concerne la parti

cipation de la population. Dans un certain nombre de pays, trop rares, des

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donnees statistiques sur 1'education et la sante ont ete rassemblees. Les mesures de securite sociale sont rriniims et ne font pas en general 1'objet de rapports. Ces lacunes perme.tter.i d-^rMc-lement ic .mottle en tviitace les pro gres realises dans ces. domaines <,

'24* 'Ceperidant, de.-nomVr^ux plans de developpement iridiquent que les gouverne

ments africains sont ;cons.eients ..des'^r^blemes de la planiflcation de l'etluca*- tion et de la nain-dJ/OQuvre, En ce qui concerne le developpement de 1educa

tion, les problemes tiqnnen^ a trois .f&c^eurs : lraccroissement du nombre d'en-

fants scolarises et le maintier, du caractere selectif du systeme scolaire qui se traduit par un taux eleve d;abandons entre les stades "ioyen et superieur de

l'enseignement; la penurie d'enr.eighartts "due :au systeme -d'education qui met en

avant les autres professions et a la conception du programme d'etude national

qui ne correspond pas aux bcsoins de i'economie en personnel verse dans^les disciplines scientifiques et- matAematiques et apte a resoudre les problemes.

25'. Dans toute l'Afriquey.ces; problemes sont mis notamment en evidence par le

debat'en cours au Nigeria, -le rapport tres "complet recomment etabli pour •

l'Ethiopie ainsi que ler, deliberation c.iimees -ecenimeht engages par'le syndi- cat des professeurs de 1-enycigarment ^cjndair^ en Cote d'lvoi^-e a son deuxiSme congres national-tenu. en juillet I?7Si. Co sont la dea signe* ennourageants et on peut esperer que des nrrasu-es p^i-es ^™t prises pour'parvehir a quelques

resultats valables;

• Sante -• '

26. En matiere de politique Vrn^aire1/''ui.e act^n reste iEngager^encore que dans certains pays on signal r. ^-O-.v- ^ouv^3^r.ts. envisagent de prcoeder a la planification de la sante et.;'.o ^. famille Cns le cadre de xa planiflcation globale. Ces initiatives: Bqi,b oert*a opportune^ ex ponfoi-n-s au concept elargi

du developpement durant lep ar.r.ios 70..

Logement

27. De meme, on n'a pas encore a:;sez fait dans le domaine du logement. On salt pourtant que le problem asrt- nrt^mement aigu tant dans les zones urbaines que dans les zones rurales.. ,D*s statistics Pi*l«es sur le logement xnd.quent le

nombre de batiments, (resid^iels ou non residents) acneves ou les perms

de oonstruire deli-res par lee autorites. Mais ces s+r^stiques ne ^^rent que les oapitales et, <3m* -easterns oa* swilenent, les ;Tandes villes. En tout etat de cause, elles ne tx.,n,en,.,a, oom,be des batiments des zones -^les,

mais offrent simple-ant « indication de J.a repartition ^ ^ ^ n ^ taux

entre les locaux residential* ot. non resldentiels, et de revolution des taux

de construction au oourj &ez civic demises annees.

Participation de_la_£?_•."''-•; "> '•<-'

28. Dans le domaine du gouver^^t, thi rr.eoanisme de PlMi?ic*^J*^*£

et des organes provincial et .ue. , in eric t sont necessaxres pour la " ^ ™

et rerfcStion des plans, ^c^-e^ les representees "!%*^V°^a

de- la population peuvent par*i^ircr a la plaiiinca-ion da deforcement. Les

de la PopuJ-a-i n p v _ chambres de commerce sont con-

syndicats, les assocxaxoxns .a i.aub.i..«xJ ., * j o n „ i

suites pour l'exscution iea.-plana et le jpo.Aip.isation des ressources. Au lieu

(10)

•'L Page 7

d'en referer essentiellement aux organismes publics, on reconnait 1 existence

des entreprises-privees, tant locales qu'etrangeres, et on recherche leur avis, A 1'extreme, ce principe amene certains gouvernements a convertir des entre-

prises privees en entreprises mixtes.

Une classification des pays africains selon la distance qui les separe de la croissance economique moderne

29. On a utilise les indicateurs suivants pour classer les pays africains selon la distance qui les separe, economiquement parlant, des societes industrielles modernes : produit interieur brut par habitant, taux annuel de croissance du produit interieur brut en pourcentage, taux annuel de croissance de la popula tion en pourcentage, niveaux de la scolarisation pour l'enseignement du premier et du deuxieme degre, et pourcentage du produit interieur brut total revenant

a l'industrie manufacturiere. On a assigne un rang a chacun des 43 pays afn cains sous chacun de ces indicateurs. Sauf dans le cas de la.population, on a affecte un nombre inferieur aux pays ayant des niveaux ou des taux de crois sance eleves. On a procede inversement en ce qui concerne le taux de croissance de la population. Cette methode tient compte des valeurs subjectives qui lnspi-

rent la strategie pour la deuxieme Decennie du developpement (voir tableau 7

de 1'annexe).

30. Dans le classement general, la Tunisie apparait comme le pays le plus deve- loppe et I'Afrique du Sud vient au troisieme rang. Si l!.on avait retenu seule ment la part de l'industrie manufacturiere dans le produit interieur brut, I'Afrique du Sud aurait ete au premier rang et la Tunisie au sixieme. Dans ce classement general, la Libye se trouve vingt-septieme alors qu'elle vient en premier du point de vue du produit interieur brut par habitant. Dans des pays comme 1'Algerie, le Congo, 1*Egypte, le Gabon,. Maurice et la Tunisie,. les avan- tages du developpement sont mieux repartis que dans d'autres. Malheureusement, pour des indicateurs comme ceux de la participation, de 1'integration de la femme au developpement, des conditions de logement et des services de sante^et^

de protection sociale, la base statistique est en general faible. Si elle etait

amelioree, l'exercice de classement deviendrait plus interessant.

Le probleme des pays les. moins avances et des pays sans littoral

31. Si ce n'est une legere modification de la liste des indicateurs, le resultat de l'operation de classement n'a.guere ete different de celui qu'a obtenu le

Comite de la planification du developpement en designant les 16 pays d'Afrique appartenant au "noyau" des pays les moins avances..'A 1'exception du Botswana,

tous les pays identifies par le Comite viennent au bas de notre classement^ Et

le Botswana ne s'y trouve pas parce que les circonstances y ont change depuis

que le Comite a procede a son exercice. En effet, la decouyerte de diamants,

de cuivre et de nickel pourrait fort bien modifier sous peu et radicalement le

sort du Botswana.

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32. Les principales difficulty des pays les moins avances tiennent au manque de ressources haturelles connues et a 1'eloignement de la cote, qui se traduit

par des couts de transport et des redevances portuaires eleves. Une des conse quences de l'absence de ressources est que les elements jeunes et capables vont

travailler dans d'autres pays, si bien qu'il ne reste guere que la population

agricole agee.

33« .Ces problemes se trouvent encore compliques du fait que certains pays sans

littoral, en particulier ceux de I'Afrique de I'Ouest, se trouvent situes dans des zones semi-desertiques et souffrent en consequence du manque d'eau et de la frequence de certaines maladies affaiblissantes telles que I'ophtalmiedes rivieres

et la bilharziose,

34« II ressort des informations disponibles que des pays comme le Malawi, la Republique-Unie de Tanzanie et le Soudan pourraient disparaitre de la liste des pays les moins avances si leur agriculture etait convenablement developpee. En 1970, par exemple, les economies de la Republique-Unie de Tanzanie et du Soudan ont accuse une croissance de 6t6 et 5,1 p. 100 respectivement. De meme en 1971, les taux correspondants etaient de 4,6 et 5,8 p. 100, Durant les memes annees, le produit national du Malawi a augmente de 8,4 p. 100. De 1964 a 1971, sa croissance moyenne a ete d*environ 6 p. 100 par an.

35- On pent dire en general que ces pays doivent sans tarder. determiner l'eten- due de leurs ressources naturelles, tant humaines que materielles. Une fois ces ressources connues, ceux qui auront besoin d'une assistance pour renforcer leur

structure administrative trop faible pourront la recevoir grace a. un programme de formation realiste. Cependant, dans 1*ensemble, la cooperation economique est indispensable pour ces pays, surtout entre les pays sans littoral. Cette cooperation sera vraisemblablement plus efficace si elle est basee sur une

planification cbnjointe de la production au lieu de se fonder sur une simple

liberalisation des echanges.

Cooperation econojmcrue

36. La faible dimension de certains pays du point de vue du marche interieur et du revenu par habitant, et les avantages lies aux economies d'echelle et a la mise en commun des ressources sont les principales raisons pour lesquelles la cooperation economique a toujours ete recommandee pour les pays africains.

Aussi celle-ci a-t-elle fait l'objet d'institutions diverses : unions douanieres, zones de libre-echange et marches communs. Dans la region, malheureusement, la cooperation economique n'a pas ete sans connaitre des revers.

37» Tout d'abord, la plupart des institutions de cooperation economique etablies durant I'epoque coloniale ont disparu au moment de 1'independance, en particulier dans les pays anglophones d'Afrique de I'Ouest.

38. En second lieu, celles qui ont subsiste et d'autres etablies apres 1'inde pendance ont, a un moment ou a, l'autre, connu des difficultes intestines. La frequence avec laquelle elles ont ete dissoutes et reconstitutes en Afrique de I'Ouest demontre de facon convaincante a quel point il est difficile d'etablir et de maintenir des groupements economiques, mais aussi la conviction que la cooperation economique est la seule solution aux problemes de la region.

(12)

?age 9

39- Les faoteurs suivants ont ete terms pour responsables de la medl^r^ ^

rLultats du mouvement de cooperation economique en Afrique : manque de volonte Z succes, qui se manifeste habituellement dans des defections au moindre eigne

de disaccord politique; inegalite de la repartition des avantages et des us, en particulier dans le cas des zones de liDre-echange et des marches ccmmuns,

assujettissementexagere aux taxes sur ?e commerce exterieur qui *e™e* *^-

oilement le sacrifice de rec-ttes e.ige par une union douaniere. La conclusion

qui s'impose est que si les pays ne sent pas decides a assurer le succes de

l'entreprise, la cooperation economique restera un reve en Afrique. De plus, les membres les mieux places dans le cadre.de la cooperation doivent etre dis poses a consentir des sacrifices dans 1'interex des plus falbies.

40, Enfin, il y a tout lieu de croire que si la cooperation economique est fondee sur l'harmonisaxion des plans de developpement, e'est-a-dire la planifi cation conjointe de la production, la question du partage des avantages, les problemes commercial et monetaires ct les problemes de paiement seront vrai-

semblablement beaucoup ulus faciles a resoudre que de toute autre facon. Toute autre consideration mise a cart, une entreprise combine incite chaque membre a en assurer le succes. La nlanificaticn conjointe de la mise en valeur de bassms fluviaux est une formule excelienie, et cette forme de cooperation doit etre

etenduea, des projets industriels.

Le milieu exterieur

Problemes commP-roiaux et monetaires^ problemes des paiements

41. Alors que la Strategic internationale du developpement et la Strategie de I'Afrique pour le developpement durant les e.nnees 70 reconnaissent que le far-

deau du.developpement devra etre pris en charge par les pays en voie de deve

loppement eux-memes, elles reconnaissent aussi que ces pays cnt besoin.d'une assistance exterieure en personnel, en nateriaiu: ct en finance, besoin egalement

d'un milieu qui leur garantisse un apporc regulier de ressources etrangeres, des prix stables pour leurs produits et des recettes en clevises. Malheureuse-

ment, 1'experience des deux premieres annees de la Decennie du developpement a

montre que ces conditions pouvaient fort bien ne pas etre remplies.

42, L'annee 1971 a ete une annoe de crise pour la finance Internationale^et de

ralentissement de l'activite economique pour les. principaux pays developpes. ..

La situation inflationniste dans'ces pays, combinee a ces tendances, a dimmue

1'aptitude des pays en voie do developpement a financer leurs programmes, Le

debut de l'annee 1973 a ete marque par le flottement du Deutsche Mark et du florin neerlandais en mai. Ces mesures ont ete suivies en aout par la non- convertibilite du dollar en or ct par le flottement d'autres monnaies. L'annee

s'est achevee sur le realignment des monnaies importantes le 18 decembre 1971*

43. Le ralentissement a entraine le flechissement de la demande de matieres

premieres, alors que les pa:/s africains continuaient a importer des biens d'equipement, des matieres premieres et meme des produits alimentaires a des prix toujours en hausse, situation qui s'est traduite normalement par des. ter-

mes de l'echange defavorables- Les effets s'en sont manifestos dans les^mesures monetaires et fiscales prises par les gouvernements africains cherchant a pro-

teger leurs maigres reserves de devises- En outre, en raison de 1'incertitude engendree par le flottenent des monnaies, la planification est devenue extr§~

mement difficile. De meme, les dettes des pays africains exprimees dans ces

monnaies qui etaient evaluees par rapport au dollar ont augmente de pres de 5 P*

100.

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E/CN,1.4/L,/-1J

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44- Alors que les choses revenaient a la normale pendant quelque temps au

debut de 1972, le flottement de la livre sterling etait annonce le 23 juin 1972 c Cette mesure doit etre consideree en fonction du fait que la Grande-Bretagne est toujours le principal partenaire commercial des pays africains du Common wealth, En outre, le flottement d'une ponnaie, qui en fait signifie une deva luation, a pour effet normalement la hausse des prix a 1Texportation, du fait que les exportateurs tiennent a se premunir contre une reduction de leurs re- cettes« D'autre part, memo si les prix n'augmentent pas, les contrats en cours etablis auxprix d'avant la devaluation devront etre payes. En fait, a. la suite du flottement de la livre, la Conference maritime de I'Afrique de l'Est a aug mente ses taux de fret de 1C p. 100, alors que les compagnies d'assurance aug-

mentaient aussi leurs charges. Malheureusement, les effets complets de ces remous dans le monde moretaire et financier ne seront pas connus avant quelque temps.

Les problemes de I'aide etran,^ere et de la_dette_—'

45« La mesure la plus importante de I1aide financiere o.ccordee par les pays developpes aux pays en voie de developfement est le versement net de ce qu'on

appelle "1'assistance officielle au developpement" (AOD). Ces fonds sont

accordes par les gouverrements sous forme de dons ou de prets a des conditions de faveur; ils sont destines essentiellemert au developpement.

46, De 1967 a 1970, pendant quatre ans; le mentant de cette assistance est reste stationnaire, ce qui signifie que la valeur reelle a flechi du fait de la hausse des prix et des modifications des taux de change. Cependant, cet element de 1'assistance a augmente en 1971? en termes courants aussi bien qu'en term.es reels, Mais il ne depassait toujours pas la moitie de la proportion de 0,7 p. 100 du PNB ^uggeree dans la Strategie internationale du developpement.

En outre, l'element don a diminue. tombant de 65,2 p. 100 en 1970 a u~4s3 P« 100 en 1971« De meme le delai de grace a ete raccourci? passant de 7j3 a 6,4 ans en moyenne-j alors que le taux moyen d'interet diminuait, tombant de 2,8 a. 2,7

p, 100. Malheureusement, il n'y a pas de renseignements sur la ventilation par region, Mais 1'experience du passe n'encourage personne a croire que, pour les pays africains, les cbiffres pourraient etre differents des chiffres mondiaux0 47» Une chose est maintenant claiie, a savoir que i'aide fournie par les insti tutions benevoles et les organisations multilaterales augmente, encore qu'il ne s'agisse que d'une fraction encore minime de I'aide totale. L'investissement prive net a egalement augmente en 1971* Les credits a 1'exportation, qui

s'etaient situes deja. a. un niveau eleve et inattendu, pendant plusieurs annees, ont augmente encore de 20 p. 100 et e'est dans ce domaine que la possibilite de graves problemes de dette est a craindre- Dans 1'ensemble, les dettes dues par les pays africains aux creanciers exterieurs augmentent avec 1'expiration du delai de grace et avec l'accroissement des credits et des emprunts a court terme.

$J Voir le rapport annuel de la Banque mondiale pour 1972.

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48. II est tres difficile d'obtenir des renseignements sur le volume des sommes accordees au titre de I'aide par les pays socialistes et sur leurs con

ditions. Ces pays offrent toujours leur aide sur la base du "troc. Par exemple, I'aide de la Chine pour le chemin de fer Tanzanie-Zambie doit etre remboursee

en marchandises exportees par les deux pays.

49. Le systeme de preferences generalise a ete etabli en 1971- Malheureuse ment, en raison du niveau d'industrialisation tres bas-des pays africains et du fait que leurs produits ne peuvent soutenir la concurrence parce que leur qualite est inferieure et leurs prix eleves comme consequence d'une protection tres stricte, les pays de la region appeles a. beneficier de ce systeme ne sont

pas tres nombreux.

Le role des institutions internationales

50. La deuxieme Decennie du developpement fixe "des objectifs et des buts qui impliquent pour etre atteints une association entre trois groupes d'organisa tions : les pays en voie de developpement proprement dits, les pays developpes et le groupe des organisations internationales. Les efforts des pays developpes et des pays en voie de developpement ont ete examines ci-dessus sous reserve des sujetions qui se roanifestent a, ces deux niveaux. Le troisieme element com- prend les activites de la CEA tendant a favoriser la marche vers les objectifs et les buts des deux strategies.

51. Le secretariat a redige le premier rapport regional sur les progres reali ses sur la voie de ces objectifs. Les objectifs et les buts des deux strategies sont a la base du programme de travail des sept prochaines annees. A cet egard, on trouvera ci-apres quelques-uns des principaux projets d'execution dont le but est d'aider les pays membres dans les efforts qu'ils deploient pour atteindre leurs buts et leurs objectifs dans le cadre de la deuxieme Decennie du develop pement.

Stages de formation de la CEA et du Centre de la planification,

des projections et des politiques relatives au developpement

52. A titre de mesure complementaire dans les efforts tendant a etablir soli- dement le principe de la revision et de 1'appreciation critique a l'echelon des pays, le secretariat collabore avec le Centre de la planification, des projec tions et des politiques relatives au developpement pour les stages de formation envisages a I'intention du personnel de planification des echelons intermediaires des divers pays. Deux de ces stages de formation sont en cours de preparation au benefice de I'Afrique sous les auspices communs du Centre, du secretariat de la CEA et des institutions specialisees. Des fonctionnaires de la CEA et du Centre ont ete envoyes en mission dans trois pays membres de la Commission en septembre-octobre pour des entretiens sur les problemes qu*impliquent la revi sion et 1'appreciation critique avec leurs homologues nationaux, et afin de recueillir des elements pour la redaction des notes pedagogiques destinees aux stages envisages.

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-A,/C Page 12

Projets relatifs a 1'alimentation et a I'agriculture

53. En raison de 1'importance de.1'agriculture, la Division mixte CEA/FAQ de

l'agriculture a lance quatre importants projets pour faire face a de^ situations de disette de vivres : un programme tendant a favoriser les cooperations ct les echanges internationaux dans le domaine de l'agriculture; la creation d'une association de 14 pays de I'Afrique de I'Ouest qui, au titre d'un programme quinquennal, espere accroitre la production de riz gr?.ce a la cooperation pour les-recherches et a 1'utilisation de semences et de techniques.amelioreesj un programme regional de reserves alimentaires et une etude sur le developpe ment de l'elevage en collaboration avec la FAO, l'OUA et des experts detaches

par les pays pourvoyeurs d'aide au titre de conventions bilatcrales*

Developpement indastriel et formation professipnnelle

54° Selon la Strategie de I'Afrique pour le developpement durant les annees fO, 1'integration du secte.ur rural et du secteur urbain doit constituei1' la base d'une economie moderne. L'application de cette strategie impose des tache3 qui ont ete inscrites au programme de travail de la Commission, a savoir le developpement des competences techniques, la formation aux methodes d'stablis- sement et d'execution des projets, la mobilisation.de ressources financieres, des etudes de marches et la stimulation des exportationsc La Conference des ministres de l'industrie a-adopte une declaration,qui reprend ces elements de la strategie et lapce un appel pour la mobilisation des ressources interieures et pour 1'octroi d'une assistance exterieure au benefice.de 1'execuiion de ces taches, Une deuxieme conference est prevue pour octobre .1973* Le secretariat continue d'etablir des projets reclamant.1'utilisation des materiuux locaux. a presenter pour, examen aux divers gouvernements consideres isolement ou a des groupes de gouvernements, de meme qu'aux investisseurs possibles. Une autre tendance s'est manifestee qui prend la forme de visites au secretariat d'indus trials desireux d'avoir des renseignements sur les possibilites d'investissement dans les divers pays africains. --• - -~

Promotion du commerce

55» La restructuration du. commerce africain exige une politique commerciale bien planifioe et 1'intensification des" activites de propagande.. La creation au secretariat du Centre africain du commerce a pour oLjet de faciliter la marche vers, cet objectif; depuis sa mise en.place en 197,1? une serie de stages ont ete organises.a I'intention de ceux dont la fonction est de. st.imuler le commerce africain.* En dehors, du stage de formation annuel de la CEA, le Centre africain du commerce apporte son concours aux pays africains pour la planifica tion et 1'execution de programmes nationaux.de formation danb les domaines du commerce exterieur et de la stimulation des.exportations*' A cet egard, il importe de signaler qu'en 1972 une Association des organisations africaines de promotion du commerce a ete creee,

56. En outre, dans le cadre des efforts tendant a aider les pays africains a restructurer et a ameliorer leur commerce d'exportation, un seminaire de deux semaines sur le Systeme generalise de preferences a ete organise en decembre 1972 a Addis-Abeba sous les auspices de la CNUCED et de la CEA*

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'o. •:;•':

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57. Le secretariat a continue d'organiser son cours annuel sur la politique commerciale et la promotion du commerce. Pour la premiere fois depuis onze

ans qu'il existe, le cours en 1972, qui a eu lieu a Accra, a rassemble a la fois.,

des participants des pays anglophones-et des pays francophones. Le theme du cours etait "Politique commerciale et promotion du commerce pour les echanges^

intra-africains" et ses objectifs etaient d'orienter les participants de maniere

qu'ils soient capables dans de meilleUres conditions d'apprecier critiquement

et de lancer des politiques de commerce et de promotion des echanges propices a l'expansion des exportations et des echanges intra-africains, d'etablir des

•cadres legislatifs et institutionnels et des cadres relevant de 1'organisation pour faciliter la promotion des exportations, des accords de commerce appli- cables entre les pays africains en voie de developpement et des groupements

economiques regionaux efficaces.

58. De la meme maniere, la CEA continue a. dispenser des conseils techniques aux pays africains a 1'occasion de reunions ou des questions commercial e's et financieres sont etudiees. 11 en a ete ainsi a. la troisieme session de la .CNUCED a Santiago du Chili en avril/mai 1972; il en sera encore ainsi pour les pro-^

chaines negociations sur les problemes commerciaux et monetaires et les problemes de paiements. En outre, la CEA a ete invitee a apporter son concours pour les preparatifs des negociations relatives a. 1'association avec la CEE elargie.

Mise en valeur des ressources humaines et administration .'".'" !.

59. A la suite des decisions prises a la premiere Conference des ministres portaht sur la reorganisation du programme de travail concernant 1*administra tion publique, les activites de la CEA se fondent maintenarit sur le principe de 1'assistance au personnel des Etats membres dans les domaines de 1'adminis tration publique et de 1'entreprise privee, pour aider les fonctionnaires a agir efficacement dans le cadre de leurs systemes respectifs. Pour cette assistance, le secretariat reconnait les deux systemes traditionnels, le francais et

1'anglais.

60- Les projets d'utilisation et de formation du personnel entrepris par la Commission ont permis de constater qu'un des obstacles majeurs au developpement de I'Afrique apparait dans la penurie extreme de personnel forme techniquement et qualifie professionnellement. La Commission continue a, aider et a conseil- ler les Etats membres pour les projets portant, par exemple, sur des enquetes^

sur les besoins en personnel, la formation d'administrateurs des echelons supe- rieurs, l'etablissement de normes nationales de qualite dans les domaines de la comptabilite, des travaux de secretariat et des associations professionnelles appropriees, l'etablissement de conseils nationaux d'examen, la gestion des entreprises publiques et la creation de services d'amelioration de la gestion.

L'objectif du programme en cours est d'encourager les Etats membres a appliquer, par l'intermediaire de leurs propres institutions, un nouveau modele de forma tion professionnelle et de formation a la gestion specifiquement con9U en fonc- tion des besoins de I'Afrique et sanctionne par la delivrance d'un diplome de gestion ou d'administration ou d'un diplome ou certificat professional.

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61, En 1971-1972, des stages nationaux de formation aux methodes des achats publics et des systemes d'approvisionnement, d'une duree dedeux semaines, ont ete organises au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Lesotho, au Nigeria et au

Ghana.. Ces stages ont ete entrepris avec la collaboration pleine et entiere

des pouvoirs.publics et avec le concours de 1!Overseas Development Agency du

Royaume-Uni. lis etaient destines a. favoriser 1'amelioration du rendement du

personnel dans l'exercice de ses fonctions et a familiariser les participants

avec 1'organisation administrative et financiere, ainsi qu'avec les achats et les^approvisionnements publics, De 80 a 90 fonctionnaires des echelons interme-

diaires des services d'achat et d'approvisionnement ont participe a, ces stages.

62, Deux conseillers regionaux ont entrepris un certain nombre de missions au

Botswana, au Lesotho et au Malawi pour des consultations avec de hauts fonction naires et le personnel des etablissements de formation, ,Des missions ont ete envoyees egalement au Mali et au Gabon et des dispositions ont ete prises pour

que 1'Assistance, technique francaise,l'OCAM et la CEA organisent un stage de

formation^a l'lnstitut africain,des sciences de:1'information,:a.Libreville,

LaCEA a egalement. collabore avec l'UNITAR pour 1'organisation a Nairobi d'un seminaire regional UNITAR/SIDA .sur les achats internationaux0

63, Pour obtenir que tous les echelonsdu personnel aient la possibilite de s'acquitter efficacement de leurs responsabili.tes et .que leur formation corres- ponde aux besoins nationaux, le'secretariat'apporte son concours pour la deter mination des endroits, ou se trouvent les moyens de formation et les qualifica tions. Ce programme prend la forme de-.stages nationaux consacres aux divers aspects de 1'administration; ces stages sont organises a la demande des Etats :

membres.

64, Le secretariat a cree un service pour diriger des stages itinerants. Ce

programme ne dispose que de fondstres limites, en sorte que le financement des stages organises a la demande des gouvernements doit provenir entierement du

programme du PNUD pour le pays considere ou de3 fonds nationaux.

Transports, et communications

65, Avec^les transports et communications, les Etats membres se heurtent a. un

probleme a deux facettes particulierement difficile. Les ports sont les "noeuds"

des reseaux de transport africain, Rares sont les routes qui sont paralleles a la cote, en sorte que les liaisons entre Etats sont tres peu nombreuses; or les marches des Etats isoles sont tellement exigus, quels que soient les cri- teres appliques, que la cooperation economique est une necessite, Au cours de la decennie 1960-1969, la CEA.a commence a, preconiser la creation de liaisons entre Etats et une comprehension plus nette de la necessite d'un reseau routier africain integre appuye sur des gravies arteres telles que la route transsaha- rienne et la route transafricaine, Dans le rapport Philipj des recommandations sont formulees a ce sujet concernant la normalisation,, la technologic routiere, 1'administration des routes, les formalizes de douane et de transit, les regle- ments de la circulation; les mesures suivantes ont ete recommandees specifique-

ment :

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-n /r\-7 -\ * •'- 11 71 1 , .•.>! .- ' , '-• *'-r

'- "Organiser des groupes de travail et des comite, de coordin. ion composes notamment de planificateurs... d'lngemeurs e. decon mist s

• soecial^tes des transports ,t d'experts du oom.-ner.oe e„de .* ,-ooje ration economic^ qui cffeetueraient les travaux concernan, les nouvelles liaisons routines inter-Etats, assurant a.nsi 1 .cop,ion

d'une mtthode d'ayproche interdisciplmaire;

-"Transformer progressivement 1* Bureau de la ™*° ^!^^ ™

- un Bureau panafncaln des routes qui apporterait un ap.ux technique

•• '"ivers projets rcutiers, aiderait les Etats participants anago-

c^e/avec les donateurs -aide financiere -*^^° ^l^"

rale et mettrait a, point do, normos communes pourU °°'2"-™^£ t

1'entretien e-; les transports; il assumerait egalement le ^ecretana.

des conferences regionales et sou<.-regio.nales;

-."Etablir une cor.Vrence panafricaine des ministres dec transports qui survr^t les progres du developpement des transports intra-africains ct Soserait de nou.elies norm,, pour la legislation et les modalites

des transports„';

66.' La deuxieme'gageure que 183 S"™-"* ~ ^ limitations

T»b=ienc-e de routes ^nterieures e„ ds routes d'a^port ^enire i.b. -f-

l^tlollt +l™ marches), L'economie national, est fragmentee, oe qui se tra-

dSt par"d=s differences depri. dues aux situations, geographiq.es de meme que cherchent a obtenir une aide bilaterale ou 1'assistance da FMUDpo., attaqa-.

ces problemes, mais U est indispensable que les travaux realises a1echelon

national et sur le plar international soient etroitement coordonnes. On d.onne

stuventTlapri^/aux efforts d^tegrction rationale Av.o son programme,

la CEA s'efforce d-aider les-Etats membres a concilier ]es deux ,a.e.cries

d'efforts dans le oadre de la stimulation de la cooperation econcmiq.e m^~

africaine.

Sciences et techniques

67. Conferment a la reeolntion l717(LIIl) du Conseil -3°™°ai«T« et social et aux recommandations ou Comite oo^ul latif pour 1' application ^^-"enceet de la technique au developpement, le plan regional africain du Plan mondial

d'aeiion do it etre Eresente a la deuxier„3 session de la Conference ce.

68. Le Plan mondial d'action a ete etabli par le Comite eonsulta.if en appli cation de la resolution 1155(XLl) <*"• Conseil economique et socia et de la

• olutlL 2318{XX1I) do i^semblee generale, afin de mettre a a-spo^-n

des nations Unies et des organises q,i leur sont rattac^s et de.pay, ^

lopoes un cadre p3rtr."ttant action ei assistance pour la creation et le renters

menfde™. infrastructure indispensable aux pays en voie de developpement pour leur permettre d'utUiser la science et la technique plus efficacemen. au bene

fit du"rogres economique et social. Le Flan peat etre censure oomme^e offre de la part des rations Unies et de ses organes, S^f***^ l^ZHn

tance pour l'elargisseir.ent de 1'aptitude scientifiqua et technique ,e» pays ~n

voie de developpement a reconnaitre les domaines hautement pnonxaires.

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69. Le Plan de la region africaine traduit les propositions indicatives figu rant dans le Plan mondial en programmes d'action specifies de maniere plus concrete, choisis conformement aux besoins et a 1'ordre d'urgence de la region africaine pour l'elargissement progressif de son aptitude a. assimiler et a utiliser les technologies.

70* Comme aucun pays ne sera en mesure d'adopter la totalite des programmes proposes dans le Plan et n'estimera pas necessaire d'ailleurs de le faire, la mise en oeuvre du Plan regional africain coincidera avec la mesure dans laquelle les pays consideres isolement tireront parti du Plan en choisissant des projets particuliers dans le cadre des programmes appropries et en les incorporant dans leurs plans nationaux de developpement.

71. Le role de la Commission economique regionale dans 1'application du Plan mondial est d'aider les Etats membres a. retirer du Plan autant d'avantages que possible grace a des efforts tendant a. faire connaitre parfaitement les objec tifs et la substance du Plan, grace a, une collaboration avec les organes de planification des divers pays pour le choix des projets nationaux dans le cadre du Plan mondial et grace auneassistance pour la mobilisation des ressources en provenance de l'OMJ et des organes dispensateurs d'aide bilaterale pour l'exe- cution de ces projets. Les institutions specialisees des Nations Unies ont ete invitees par 1'Assemblee generale et le Conseil economique et social a accorder une assistance technique dans les domaines de leur competence pour les projets appeles a etre choisis en definitive pour etre executes au titre des plans

nationaux particuliers.

72. En ce qui concerne la CEA, notre programme de travail en liaison avec le Plan mondial comprendra pour l'avenir immediat les points suivants :

a) Paire connaitre dans des conditions meilleures et plus larges le Plan

mondial d'action dans les pays africains;

b) Travailler avec les pays consideres isolement a, la creation de comites

nationaux du Plan mondial et preter concours aux comites nationaux pour le choix et la definition de projets dans le cadre du Plan re

gional africain;

c) Travailler a faire comprendre le Plan regional africain dans les pays developpes et en particulier par les organismes dispensateurs d'aide des pays developpes, qu'ils soient publics ou non;

d) Collaborer avec les pays en voie de developpement et leur preter un concours pour la mobilisation de ressources destinees a 1'execution des projets, particulierement les ressources qui peuvent etre degagees convenablement dans le cadre de I'aide ou de la cooperation Interna

tionale.

73. La Commission regionale a ete chargee de coordonner 1'assistance de l'ONU pour la mise en oeuvre du Plan a 1'echelon regional et pour I'examen periodique des progres realises. Dans I'exercice de cette fonction, la CEA travaillera en collaboration avec les institutions specialisees et les autres organisations

rattachees aux Nations Unies.

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Problemes d'execution

74. Les strategies affirment qu'il faut prendre des dispositions appropriees pour soumettre a un examen systematique et continu les progres realises dans le sens des objectifs et des buts de la Decennie, pour determiner les insuffi-

sances des resultats atteints par rapport aux objectifs fixes et les causes de ces insuffisances et pour recommander des mesures de politique, generale, dont de nouv^aux buts et de nouveaux objectifs en cas de necessite. Dans ces

conditions, i'objet principal de la revision et de 1'appreciation critique est^

de preparer le terrain pour que les gouvernements puissent exercer leur volonte politique afin de deployer les efforts supplementaires qu'ils se sont engages

a. faire au cours de la Decennie.

75. Certains des facteurs que I'exercice de revision et d'appreciation a degages comme compromettant les efforts des gouvernements africains dans leur progression vers les objectifs et les buts de la Decennie se repartissent en deux groupes. Ceux du premier groupe sont independants de la volonte des gouver nements (catastrophes naturelles, fluctuations des cours des produits primaires, fluctuations monetaires, diminution de I'aide et conditions plus strictes, alourdissement du fardeau du service de la dette); les problemes correspondants ne peuvent etre resolus que par la negociation dans des assemblees internationales,

76. Dans l'autre groupe, il y a les facteurs qui sont le resultat direct de 1'inaction des gouvernements : 1'absence d'institutions capables de mobiliser les ressources interieures, 1'absence de participation locale (privee et publi

que) au capital social des entreprises dans les pays africains (ce qui se tra-

duit par la fuite des recettes du pays; les negociations en cours entre les pays africains et des entreprises etrangeres pourraient a, la longue contribuer a contenir cette fuite), faiblesses dans l'etablissement et 1'execution des plans de developpement, absence d'un systeme de mesures complementaires et de controle de l1execution du plan et absence d'un systeme efficace et integre d'information pouvant centraliser les renseignements sur les progres des projets de developpement pour des inspections et des examens critiques frequents. Pour toutes ces raisons, I'interet des plans en tant que moyens d'orientation stables

diminue vers la fin de 1'execution.

77. Pour qu'il soit possible d'atteindre les objectifs et les buts de la deu xieme Decennie, il y aurait lieu de preconiser que les gouvernements se concen- trent sur la mise en place de services efficaces de la fonction publique,

d'institutions permettant de creer des ressources interieures plus grandes au benefice du developpement, des pratiques financieres saines, 1'existence de statistiques de bonne qualite et 1'attachement a. l'execution d'un plan de deve loppement des qu'il a ete formule.

(21)

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Annexe

Tableau 1 : Montant et taux de croissance du produit interieur brut en orix constants du marche de 1970 dans les navs d'Afrique en voie de developpement a/ - 1969-1971

Pays

AFRIQUE DU NORD Algerie

Egypte ....

Libye

Maroc Soudan Tunisie

AFRIQUE DE L'OUEST

Montant en millions de dollars "

1969 1970 1971

4 109,6 4 253,6 4 141,2

7 094,8 7 2-95,3 •7 504,1 3 441,5 3 607,2 3 329,5 3 187,7 3 351,8 3 516,5 1 742,2 1 831,1 1 936,6 1 227,4 1 387,0 1 508,7 20 803,2 21 726,0 21 936,6

Taux annuels de crois sance en pourcentage

1969-7O

3,5

•2,8- 4,8 5,1 5,1 13,0

4,4

1970-71

-2,6 2,9 -7,7 4,9 5,8 8,8 1,0

Dahomey 226,0 253,4 276,5 12,1 9,1

Gamble 40,9 46,1 49,1 12,7 6,5

Ghana 2 371,6 2 519,6 2 530,8 6,2 0,4

Guinee 292,9 284,5 270,3 -2,9 -5,0

C6"te d!Ivoire 1 540,2 1 750,0 1 794,0 13,6 2,5

Liberia 399,7 -417*5 •436,7 4,5 4,6

Mali 251,4 267,4 277,2 6,4 3,7

Mauritanie 180,8 -187,2 192>4 3*5 2,8

Niger 355,8 363,3 345,3 2,1 -5,0

Nigeria 6 786,4 7 437,9 8 330,6 9,6 12,0

Senegal 767,7 796,7 736,8 3,8 -7,5

Sierra-Leone 474,6 436,1 498,9 ' -8,1 14,4

Togo 252,3 269,5 276,4 6,8 2,6

Haute-Volta 301,0 304,7 314,7 1,2 3,3

AFRIQUE DU CENTRE

Burundi Cameroun R.C.A.

Tchad

Congo RP

Gabon Rwanda Zaire

14 241,3 15 333,9 16 329,7 7,7 6,5

193,7 211,1 212,9 9,0 0,9

977,3 1 021,9 1 017,5 4,6 -0,4

193,5 194,1 192,1 0,3 -1,0

232,2 236,8 237,8 2,0 0,4

240,0 230,0 235,5 -4,2 2,4

330,7 335,2 352,0 1,4 5,0

194,4 215,7 221,2 11,0 2,5

869,6 2 050,8 2 043,8 9,7 -0,3

4 231,4 4 495,6 4 512,8 6,2 0,4

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