• Aucun résultat trouvé

Développement de la statistique et la planification: note préparée par le Secrétariat

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Développement de la statistique et la planification: note préparée par le Secrétariat"

Copied!
44
0
0

Texte intégral

(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE

|T SOCIAL

Distr. ■

LIMITEE

E/CH".14/CAS.4/STAT/3

9 octo"bre 1964 FRANCOIS

Original ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIOUE POUR L'AFRIQUE Reunion des chefs des "bureaux de statistique de l'Afrique de 1'ouest Niamey, 19 - 23 octobre 1.364

Conference des. planificateurs africains Premiere session

Dakar, 16 - 27 novemtire 1964

DEVELOPPEMEM1 DE LA STATISTIQUE ET LA PLANIFICATION

(Note preparee par le secretariat)

Introdiact-ion - ■ ■' . ' ■. ■ .-■;■.■

1 . ...

1. Un des principaux points examines a la troisieme Conference des

statisticiens africains, qui s'est tenue a Addis-Abeba en octobre I963, etait le developpement des programmes de statistiq.ues3 en ce qui concerne en particulier les reneei^nements requis aux fins de la planification economique et sociale. La: Conference a emis le voeu que ce sujet fasse 1'objet d'un des projets de haute priorite du programme de developpement des stctistiques du secretariat de la CEA et a fixe les grandee li&nes de la realisation de ce projet* Le secretariat de la CEA a done, a I1intention d'un groupe de travail compose de statisticiens et de plani ficateurs qui doit i-;e reunir au debut de 1965, prepare un document trai- tant en detail du developpement des statistiques en Afrique.

2. Auparavantj a 1'occasion de la reunion en I964 de la Conference des planificateurs africains et de la Reunion des chefs dee bureaux de sta- tistique de l'Afrique de I1Guest, on peut faire les quelques observa tions preliminaires oi-apres sur certains des points1 dont traite le document precite. Les participants a la Conference des planificateurs africains voudront peut-etre examiner dans quelle mesure les principes generaux et les dispositions generales qui sont exposes pouxrai.e^t s'appliquer a, l'Afrique.

64-3369

(2)

e/ck . 14/cas . 4/stat/3

Page 2. -r!>.

3. Dans les pays africains, il conviendrait que les statistiques

tendent a I1etablissement d'un compte fortement inta"gre faisant apparaitre y?

' •'■ ■ ' ■■»■

les ressources, la structure, et les activites economiques, pour que, dans la mesure du possible, il nfy ait de concentration des travaux

statistiqueB sur des matieres isolees. Apres une rScapitualtion des progres realises dans le developpement des activites -statistiques-, viennent un expose des rensei&nements necessaires et quelques consi derations pratiques relatives a I1organisation des travaux. La der- niere partie du present document traite du developpement des elements

pris isolement du programme de statistique. Etant donne l'ampleur du sujet, le present document sera, par la force des choses, necessaire-

ment incomplet."

realises dans le developpement des activites statistiques 4. Si la creation dans toute l'Afrique de services s^tiBjiq^

sants ne peut ,etre qu'une operation longue et difficile, 1'entreprise, d'ores et deja, "beneficie d'un avantage en ce sens.qu' elle est considered par les pays africains comme etant dans une large mesure une entreprise

collective.

L'etablissement entre les pays d'une liaison etroite en matiere de statietiques- contribuera^eaucoup a assurer la normalisation et la com- parabilite Internationale des statistiques et les ^changes de renseife-ne- mente sur les-activites en cours faciliteront beaucoup l'utilisation la plus large possible de I1experience acquise dans I1adaptationrdes

met-'Odes aux dqniitions propres a l'Afrique.

5. Etant donne les conditions qui e'iiataient avant I1 independance et

an momentde 1'accession'a 1'independence,.1'etendue des .activites sta

tistiques variaient considexabXement d'un p^s al'autre. Dans certains

des fondations suffisant.es avaient deja, ete ppsees avant 1,'independance

et les transformations politiques n'ont^ ese^ee aucune influence sur l'eta-

bliseement de eervices staU.feUq.ue.s,,,,;Dans ^'autres,. la situation a ete moins

favorable en raison du peu d'importance des actiyites statistiques avant

1(independance. ou du depart, rapide dee cadres. ,tfeanmoins, dans l'eneemble,

(3)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Page 3

la situation'est maintenant "beaucoup plus encourageante car on s1ac

cord© a reconnaitre 1'importance que revetent de bonnes statistiques et dans presque tous les pays onenregistre des progres.

6. Un ceroain nombre de facteurs conditionnent le rythme du deve-

loppement des statistiques, les plus importants etant peut-e*tre la

deihande dont font 1'ob.jet les renseignements necessaires a la planifi-

cation economique et sociale, et l'existence d'un personnel. Bhe qu'un pays entreprend serieusement de proceder aux operations techniques

qu»implique la planification, son service statistique doit s'^toffercon-

siderablement, le recrutement du personnel se place alors en general au premier rang de l'ordre d'urgence. II a ete demontre que, les con

ditions s'y pretantj les statistiques peuvent se developper tres rapi- de-a©Ht. Ici. intervient un element important, a savoir les .besc-ins de

la-( planification? quioffrent aux activites statistiques un champ

beaucoup plus large tout en leur faisant perdre leur monotoni.e. et en imposant une certaine organisation dans le rassemblement des donnees etatistiques en vue de donner de 1'economie une image relativement satis-

faisante et complete.

Besoins en statistiques

7.. La planification econoraique est le principal moteur du de"yeloppement

des statistiques 3 raais on doit admettre qu'.un service de statistique doit egalement fournir des renseignements aux entreprises commerciales, aux organisraes offioiels et etrangers. Dans 1'etablissement de son pro gramme de travailj on doit done tenir compte des besoins de ceux qui utili&eront les renseigneraents3 mais au debut il faudra probablement accorFder la priorite aux besoins de la planification.

8. En matiere de donnees statistiques, les besoins des economies plani-

fiees et des economies de marche, sont a peu pres les raemes, bien que

les conceptions et les applications puissent differer dans une certaine

mesure. Dans tous les payss le gouvernement doit etre bien au courant de

la situation ~'- Strc or. rnesur^ d^ prevoir loe incidences generales

(4)

Page 4 '

probables des changements resultant des activites axees sur le deve-.

loppe.raenti .&es autres facteurs--influant sur 1' equilibre economique et social. Sous cet angle, lea conditions statistiques requises pour la plan^f-ication .peuvent etre definies en termes tres generaux comme etant l'etablissement d'un etat quantitatif faisant apparaitre la structure e.t. l,es, activates economises d'un.pays, presentees de telle maniere que des,.projections soient possibles. Les raethodes de projection uti- lisees. en Afrique doivent presenter un caractere plutot empirique et soup^e^pQur que l'on..puisse utiliser au maximum les statistiquea dis-

poni.bles, dont certaines peuvent etre approximatives.

-9.. :Dans l'expose..qui-suit on supposera'qu'un. service national de . . statistique sVoccupe principalement des rensei^nements requis pom*.les analyses ^lo^ales et sectorielles, alors que les rensei^nements relatifs aux projets incomberont aux divers orgaaismea Gompetents. Cependant., il ne fautpas perdre de vue-que, da;.:si ■ oertcinr donaines, il pourra. S^xe

n^cessaire de ne .par.;,c:en tenir a cette repartition, , ...

;l0. Pour etiidieries besoins en statistiques, il est utile, tout d1 abord, d1examiner la comptabilite nationale en tant que facteur de coordina

tion du programme de travail puisque cette comptabilite est un des rares moyens imaeinee ^v-t^^'- V°^t reunir de^ ^formations relatives a un

:':ferknd'nbmbre d'activites differentes. La question a ete examinee a-la tro'isieme Conference des statisticiens africainss au cours de laquelle on a critiqui 1' utilisation d3 la comptabilite nationale comme une^ base de I1 etablissement des progr^-33 de statistiquen. II est-certain que-la comptabilite nationale n'embrasse pas tous les besoins de statistique, mai's' elle constitue cependant un point de depart commode pour I'examen des divers elements d'un programme d1ensemble. II convient ici de men- tionner le systeme de comptabilite nationale mis au point par I1Organi sation des Nation* On?.03 (SCIfV nui apune nn -ertain nombre de defini- tians admises dans le mond- sntier, et de fairs observer qu'on prpcede

■ actuellement a une refonte de ce .systeme. . .

(5)

E/CH.14/CAS.4/STAT/3

Page 5

11. Le SCN est destine a donner un tableau de la structure d'ensemble de l'economie d'un pays fonde sur les flux de paiements observes a l'interieur du pays et entre le pays et le reste du raonde. II donne un certain nombre d'agregats tres utiles qui servent d1indicateure de la conjoncture economi- que et lorsqu1il comprend une ventilation du revenu national et du produit

interieur par branche d'a.ctivite il indique I1 importance relative des

diverses branches de l'activite productive. Cependant, sous sa forme normalised, il n1est pas destine a servir a I1analyse de la productions et, en particulier, il ne tient aucun compte des produits intermediaires.

12. Quoi qu'il en soit, les comptes types du SCN ne forraent nullement un ensemble rigide; ils peuvent etre adaptes aux besoins de certains pays sans qu'il soit necessaire de modifier les definitions des flux de paiements aui sont internstionalement admises. Pour que le SCN puisse permettre une analyse satisfaisante de la production, il faudrait avant tout ajouter les transactions concernant les produits intermediaires. II

n'est pas possible, aux premiers stades du developpement des s'tatisti-

quesj de proceder a une analyse approfondie des tableaux entrees - sorties.

Auesi pourrait-on> a titre provisoire? utiliser un systeme raodifie dans lequel on procederait a I1evaluation de la consommation et de la produc tion de produits interraediaires, par branche d'tactivite, sans donner de details sur les transactions intervenant entre branches d'activite.

13. L1Annexe I donne un exemple de ce genre. Le compte "revenu na tional" du SCN a ete remplace par un compte "production", dans lequel entrees principales et valeur ajoutee sont egales a la production brute calculee d!apres les prix a la production, Le compte "produit interieur"

a ete modifie pour qu'il mesure 1'offre et la demande totales. Pour simplifier les operations et aussi en raison de 1'insuffisance de donnees statistiques satisfaisantcc dans la plupart des pays, le compte "Ajuste- ment de capital" et le compte "Formation interieure de capital" du SCN ont ete supprimes et les postes relatifs au capital ont ete transferee a, un compte epargne - investissement. Si l'on excepte les transactions relatives aux produits intermediaires, les flux particuliers sorit les

(6)

'^'"**^

E/CH.14/CAS.4/STAT/3 Page 6

memes que dans le SCI? et les principaux agregats du SOT peuvent aisement Stre extraits du tableau. Cependant, pour certains pays, il pourrait etire necessaire de proceder a d'autres rearrangements ou simplifications.

Le principal avantage de ce genre de tableau est que, dans les conditions

africaines, il s'est revele capable de donner une representation assez

de"taillee des activites economiques courantes, utile pour coordonner les

divers aspects de la planification du developpement. C'est un arrange

ment elar&i de ce &enre qu'il faut envisage!1 pour examiner les comptes

nationaux sous l'an^le des programmes de developpement des statistiques.

14. Si l'on examine une serie de comptes modifiee comme il est propose

ci-dessus, on verra qu'elle comprend toutes les activites des secteurs de la production, de la distribution et des services selon l'optique des

paiements, les transactions monetaires et non monetaires des menages,

les finances publiques, la formation de capital, la balance des paie ments et le commerce exterieur. Naturellement, le nombre des details figurant dans les comptes depend des besoins particuliers et de 1'exis tence de renseignements. Cependant? il est evident que les comptes, a vrai dire, englobent une assez grande partie des besoins statistiques

essentiels.

15. Les postes qui n'apparaissent pas directement dans les comptes sont les ressources humaines et les conditions de vie, les ressources ma/fce-

rielles et le volume de la production et de la distribution courantese

En ce qui concerne ces daux derniers points, on n1ignore pas que les statistiques de la comptabilite nationale a prix constants donnent en fait les variations de volume? ce qui ne supprime pas la necessite de

donnees de base a ce sujet, II convient egalement de noter que pour cer-

taines utilisations les comptes doivent etre considerablement decouples et que des renseignements supplementaires sont necessaires sur les finances, en particulier pour determiner l'origine des fonds allant a la formation de capital et pour evaluer la situation financiers generale du pays.. Si on veut des statistiques detaillees on a besoin* en plus des renseignements

fburnis par la comptabilite nationaler de donnees supplementaires au

sujet de toutes ces questions.

(7)

E/CH.14/CAS♦4/STAT/3

Page 7

16. II s1ensuit ,que. les statistiques neceBsaires peuvent etre groupees; sous- les ■ rubriques suivantes s " -'

1) Ressources humaines 1 population, main-d'oeuvre,. conditions de vie.

2) Ressources materielles°3 inventaire dee ressources essentielles.,

structure de la production. ;

3) Production et consommation courantes (y compris le secteur de la distribution et les services) : Valeur et eventuelleinent

: quantites sur lesquelles portent les transactions relatives

-aux produite intermediaires et finaux.

4) Finances publiques.

5) Autres transactions financieres.

: 6) Balance des paiements et commerce exterieur.

17. Les deux premiers groupes de cette liste se rapportent a. la struc-

; tura. economiq,ue et sociale servant de cadre aux activates du pays5 mais il faut noter que l'anventaire des reesouxoes essentielles n'incombe pas a I1office central de statistique. Quant aux quatre derniers groupess ils se rapportent a la valeur des transactions courantes et le-~cas-■- echeant a leur volume. Les groupes ne s'excluent pas 1'un l'autre. Pa_- exemplei les conditions de vie dependent de la repartition des revenus, de lastructure de la consommation et des conditions sociales, qui sont etroitement liees a la production courante et a, certains postes des finances'publiques et du commerce exterieur.

18. II ressort de ces considerations que l'essentiel est I1existence d'un lien tres etroit entre tous les aspects des statistiques econo.miquGC et socialess il est necessaire par consequent de ne pas perdre de vue 1*ensemble dans la collecte et 1'analyse des donnees statistiques. II importe d'eviter dans les travaux statistiques le compartimenta^-e 9 puisqu1il peut amener un desequilibre du programme de developpement des statistiques et ne donner qu'une connaissance insuffisante de 1'inter—

(8)

B/CN.H/CAS.4/STAT/3

Page 8

dependence des divers secteurs, Surtout aux premiere stadeB du deve- loppement des statistiques:, il importe que I1 on ait toujours une vue d1ensemble car on peut alors utiliser au mieux les donnees statistiques incompletes et on peut proceder a toutes sortes de verifications de la concordance interne et d1ajustements. Bien entendu5 il n*en demeure pas moins que l'objectif principal est I1amelioration constante de la t±ualite

des statistiques.

Organisation des travaux statistigues

19. La recapitulation ^enerale ci-deseus des besoins en renseignements avait pour objet de fournir une base pour .1'examen du contenu et du developpement des programmes statistiques. Cependant, avant de proceder a cet examen? il convient de s'arrSter a certains des aspects pratiques relatifs a la nature et a la structure de 1'organisation qui sera char&ee des travaux statistiques, II s'agit des principes ^eneraux, du recru- tement et de la formation du personnel, des services generaux necessaires

aux operations statistiques, de I1organisation des uctivites essentielles

et de I1importance des services. Chacun de ces points appellent un

examen attentif mais le present document se limitera a une simple enu meration des points principaux.

Frincipes fl-eneraux

1) Pour assurer le caractere objectif des statistiques il faut que les

services statistiques soient independants tout en maintenant- des^--^

relations de travail etroites avec les services du plan. Les solu tions adoptees a cet effet varient? mais parmi les meilleures figure probablement la creation d'un comite de coordination.

2) Dans certaines limitess il convient durant les premiers stades du

developpement de centraliser les activites statistiques afin d'uti

liser le plus avantageusement possible le personnel qualifie dont

on dispose et de faciliter la coordination des travaux.

(9)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Pa&e 9

3) La structure interne de I1organisation doit etre assez souple pour pouvoir itre modifiee au cas ou un chan^ement dans 1'ordre d'urgence ou 1'extension des activites I1exigeraient.

4) Les attributions des services statistiques doivent §tre fixees par une loi qui confere un caractere confidential aux statistiques raettant en jeu des personnes civiles ou morales, etc. et donne a ces services le pouvoir d'obliger les recenses a fournir les ren- seignements demandes. Naturellement, 1'obligation le^ale est une possibility dont il convient de ne pas abuser.

Recrutement et formation du personnel

5) Les dispositions a prendre en raatiere de recrutement du personnel doivent tendre a 1'africanisation r^pide des cadres. Les conditions

•?... d'.emploi- doivent etre suffisamment avanta^euses pour eviter toute perte excessive de personnel, notamment au niveau des cadres et du personnel de direction, II importe avant tout de creer des insti tutions de formation suffisantes de tous les niveaux, cette forma tion etant donnee soit a plein temps, soit en cours d'emploi. II

convient de noter qu'il peut. suffire de donner aux cadres des echelons

subaltemes et aux autres membres du personnel une formation dans cer tains domainesj assez nettement deliraites., des methodes statistiques.

Par contres il faut donner aux fonctionnaires des cadres superieurs une formation beaucoup plus etendue qui comprenne notamment l'econo- mie politique et les principes de la planification. II faut en outre utiliser au maximum les diverses formes de 1'assistance technique si l'on entend obtenir un daveloppement assez rapide des services de statistiques.

Les services collectife dans I1organisation des statistiques

6) L'organisation rationnelle des activites des cadres est indispensable si on veut faire le meilleur usa^e possible de ressources limitees.

Cet objectif peut etre atteint si on forme avec les elements les

plus qualifies un petit groupe affecte a un service de la planification

(10)

E/CH. 14/CiiS. 4/STAT/3

Pa^e 10

des statistiques qui s'occuperait uniquement des questions techniques.

Cela faciliterait la normalisation des definitions et la coordina

tion dee travaux. . , _ .

7) II convient de creer des l'abord vn or^anisme exterieur permanent

qui ulterieureraent sera place sous 1'autorite des "bureaux regionaux . du service, de statistiques, Cet or^anisibe exterieur est indispensa

ble car une &rande partie des renseignements necessaires a l'eta- . blissement d'un programme d'ensem"ble_ dee activit^s statistiques

doivent etre obtenus sur place.

8) Une installation satisfaisante pour le traiteraent des donnees sta

tistiques est indispensable et il do-it' Stre- choisi avec .un.."SO.In....V;..;.

: ' particulier. ' ■ . ■

9) II faut monter une "bonne bibliotheque de documents de reference, ce qui peut etre realise en partie grace a des accords d'echanges avec

d'autres organisations, Le service de statistique a generalement

besoin d'une machine a imprimer d'utilisation aisee pour la prompte reproduction de ses propres publications et formulaires« ■

OrAs-nisatiori des activite_s_ essentielle^ . . ■ . . ■ ■ > ■ - ■

10) Aux tout premiers "stades du de"vel'oppement des statistiques, les ac- tivitCs io 'liiiitont a ua petit nontre de docaines importants, dont

les suivants %

: -. Donnees statistiques provenant des services administratifs et preparation d.'un bulletin d! information statistique.

- Comptabilite nationale. - ■ . Comptes publics.

- Commerce exterieur. ■ : . _ .

- Btatistiques des ^randes entreprises.. ....

- Statistiques des menaces, indices des prixde detail, etc.

(11)

e/cn,14/cAS.4/STAT/3

Pa^e 11

Les recensements de population doivent etre organises en premier lieu., inais ils ne sont pas prevus sur cette liste car ils incorrfbent a, une organisation speciale et distincte placee sous 1'autorite des services statistiques.

ll) II faut etendre le champ des statistiques le plus rapidewent possible

■ ' pour organiser ulterieurement les activites essentielles des services de statistique^ ce qui dependra d'une part de la nature des questions traitees et d1 autre part des methodes de xassenitlenient des donnees.

L1organisation deS activites essentielles- pcurrait se faire sur la

"base des groupements suivants %

Statistiques gendralee economiques ot financiSree - ComptaMlite nationale

Formation de capital ... :.:._

: - 'Finances publiques - Balance des paiements

- Questions monetaires et laancaires

- Assurances et affaires immolDilieres

- Flux et "bilans financiers

Statistiques demo^raphiques et sociales

- Population '"- "Fjnploi

~: Ensei^nement

-"■' Lo^ement

Sante publi^ue

- - - Autres statistiques sociales

(12)

E/CN.14/CAS.4/STaT/3

Pa^e 12

Statistiques des entreprises, des menaces, du commerce exterieur

et des prix

- Entreprises du secteur organise Agriculture, sylviculture et pecke Industries extractives

Industries manufacturings, construction, electricite, eau, etc.

Transports et communications Distribution et services

Statistiques des menaces (activites propres aux menaces et ac~

tivites de la nature de celles des

entreprises)

■ Commerce -exterie-Ui1 - . ■ ■■■.-:

Prix de ^ros et de detail

Importance des services

12) On pourrait commencer par creer un petit service comptant trois ou quatre statisticiens et une vingtaine d'employes de bureau dont l'effectif pourrait ulterieurement Stre porte a vingt statieticiens au moins et environ 500'employes d'execution et employes de bureau, dont la raoitie travaillerait en permanence a 1'exterieur.

Programme de travail

20. Les notes suikntes sont disposees dans le meme ordre que celui de la liste de l'alinea 11 du para^raphe 19. Cette disposition differe quelque peu de celle qui est adoptee dans les S*ri«b atatistiques pouvant

eu develops, Serie h. Ko 31. du Bureau de statistique dee Nations Uniea, mais elle entlobe a peu pres les memes sujets et ne s*ecarte pas fondamentalement des recommandations admises internationale- ment qui ont trait .ux definitions et aux methodes. Comme on l'a explique precedemment, cette difference vient de ce qu'on s'est efforce de tenir

oompte des methodeB de"rassembXement comme aussi de la nature des sujets.

On a groupe les divers postes pour obtenir que leur disposition corresponde

approximativement a celle qu'un bureau de statistique pourrait adopter.

(13)

e/cn. h/cas .4/STAT/3

Page 13

Statistigues economiques et financleres generales Comptabilite nationale

21. II y aurait lieu de mettre au point un systeme elar^i de corapta- bilite nationale pour en faire un instrument important de la planifica-

tion. II conviendrait d(entreprendre les travaux a cette fin des le

debut du developpement des statistiques? mSme en I1absence de renseigne-

ments satisfaisants, car des coraptes approximatifs peuvent etre utiles a la comprehension de l'economie. En outre, les operations de preparation

de ces comptes approximatifs fournissent des indications intereseantfes sur les secteurs des statistiques dont le developpement est le plus urgent.

22. La disposition utilisee pour I1elar^issement de la comptabilite"

serait subordonnee aux conditions particulieres des divers pays, mais, dans de nomtxreux cass la premiere etape a considerer pourrait etre celle que mentionnent les paraferaphes de 10 a 13. Toutefoiss pour ce q.ui est

des flux particuliers, il serait souhaitable de conserver les definitions

Internationales pour que les elements d1information soierit comparables.

Cette Condition est particulierement importante si un pays espere assurer

son developperaent en collaboration avec ses voisins. Les definitions sont donnees dans la publication intitules Systems de comptabilite nationale et

tableaux connexes, Serie Fs No 2, Rev.l.

Formation de capital

23. .La formation de capital se rattache de tres pres a la comptabilite nationale et certains de ses agre^ats constituent une partie importante des comptes, Les statisti^ues du commerce exterieur et les renseifenements

sur la production interieure de biens d'equipement peuvent etre les prin-

cipales sources d1information aux etapes du debut. Par la.suites il est

possible d'obtenir des estimations au inoyen d'enquetes directes portant

sur les diVers secteurs de l'economie? il en est question d'une maniere

plus precise dans la suite du texte, Les reponses aux questionnaires ne

sont pas tbujours exactes au sujet de la formation de capital^ il est done

(14)

e/ck:14/cas.4/stat/3

Page 14 "

souhaitable d'utilisei--.dahs::.ia £lus large,mesure possible les

directes et les sources indirectes de renseigneraents.

FinanOes publiques ■ ■ ■- -■" ■ ■•■.■.,'-.

24. Les finances publiques revetent une importance primordiale pout

,1a planification economique. II y a done lieu de commenced par deve*-

lopper les. statistiques s'y rapportant. Dans la plupart des pays3

il existe des renseignements detailles sur les finances publiquee. *'Le probleme" consiste a les recueillir et a i'es analyser dans dee oon-' " ' ditions satisfaisantes. Les deux genres de rensei^neraents que peuverit fournir les budgets et les comptes publics sont^ premierement> les etats des recettes et des depenses etablis selon les notions util'isees

dans^les1 comptes propreraent dite'et, deuxieraement> les chiffres re- .

1 6iaes6s'-belon les" categories fonctionnelles et ecpnomiques-.du document

■''de8:"H*ati6ns"ftnies- intitule" Manuel de classification economique et ;.

fonctionnelle des operations de 1^-Etat, S/-TAj:7m.12.

25, Le regroupement est un travail minutieux^ qui ne donne lieu

neanmoins a aucune difficult6 particuliere. La plupart des pays^tifen-

dront pro.bablement a commencer par les comptes de I1 administration cen-

.. traleb pour ensuite etendre les operations aux administrations locales

™Fa^'6f^an:ismes^ et'societes^publics/ L'objectif doit §tre d'obtfenir une couverture complete aussi rapidement que possible, meme si.J.tanalyse

doit etre limitee dtns les details. II est dangereux de trop se con-

centrer sur les secteurs presentant un interet particulier pour les

besoins du developpement, car on risque alors de perdre de vue 1'ensemble

des activates,

■' ,26. . Les periodes d'etablissement du budget de l'Etat.et la presentation des comptes de base.peuvent poser des problemes. II pourra etre neces- saire.jde reviser dans une certaine mesure. ces operations avant que I1 on -. ■ puisse en entreprendre efficacement.1'analyse. Meme si I1on a arrgte

, des methodes d'analvse satisfaisantes, il reste indispensable de mettre

au point,des procedes perijiettant d'pbt.cnir des. renseignements sur les

depenses effectives, assee rapidement pour qu'ils soient utiles. On

(15)

e/cn.14/cAS.4/STAT/3

Page 15

obtiendra les renseignements sur les entreprises publiques de la mSme maniere que sur les autres entreprises* corame on 1'indique plus loin,

mais il conviendra de les presenter separement.

Balance des paiements

27. Dans la plupart des pays, la balance des paiements avec le reste

du monde est un des elements qui presentent un interSt primordial pen

dant les etapes initiales du developpement On pourra souvent utiliser

les chiffres relatifs aux variations des avoirs en or et en devises

e"tran&eres comiae moyen de mesurer l'excedent ou le deficit global, mais

il importe de disposer des le debut d'un etat complet dee transactions.

28. Dans la plupart des pays africainss le developpement des statis- tiques de la balance des paiements a donne lieu a des progres notables 5 les renseignements chiffres sont presque complets pour ce qui est des

paiements dont la comptabilisation est aisee. Cependant, certaineB

difficult6s surgissent quand il s'afeit des postes dits "invisibles",

tels que ceux des transactions se rapportant aux transports marxtimes

et les gtins emportes a l'etranger par les travailleurs migrants-;- De

mgme, dans le cas des p^ys possedant de lon^ues frontieres terrestree?

les mouvements de marchandises non enregietrees posent un problSme. Les recommandations internationales sur ces sujets figurent dans le Manuel

de la balance des paiements du FMI.

Questions monetaires et banoaires, etc,

29. Les statistiques relatives &ux questions monetaires et aux opera

tions bancaires peuvent s'obtenir facilementj mais ce n'est que depuis

la creation de bc.nq.ues centrales qu1 on s'est efforce de grouper les

rensei^nements s'y rapportant sous une forme facileraent comprehensible.

Quand il s'agit de faire la distinction entre les capitaux extraafricains

et les autres des entreprises commercialesy des difficultes surgissent>

mais, duns de nombreux cas, des renseignements plus complets sont main-

tenant dieponibles en tant que "sous-produits" des operations du contr61e

dee changes. : Ces questions, bien entendu> interessent aussi les statis tiques de la balance des paiements.

(16)

E/CK.14/CAS.4/STAT/3

Page 16

30. II y a lieu d'inteferer les chiffres concern&nt la monnaie et. les operations bancaires dans la coroptabilite nationale en utilis.ant les renseignements fouxnis par les bilans des diverses categories d1 insti tutions de credit. Les variations qu1accusent leur actif et leur passif doivent etre associees dans la mesure du possible a I.1 epar^ne du secteur des menaces^ de celui de l'Etat et de celui de la production. 11 con- vient de signaler qu'on pourra grouper oes renseignements extraits des

"bilans pour en faire un Mian du systeme monetaire duns son ensemble.

31. Les statistiques des assurancess jointes a celles qui concernent les fonds de pension, correspondent a un domaine assez specialise. Elles n'ont pas encore pris une grande importance en Afrique. Les donn6es

peuvent etre obtenues aupres des services adrainistratifs s c'.est-a-dire Sans ferande difficulty. Les statistiques des biens immobiliers n1exis tent pas dans la plupart des pays africains^ il faudra s'en tenir a la me.thode actuelle des estimations specifies faites aux fins de la compta-

bilite nationale. . .

Flux et bilans financiers

32. Les rensei^nements concernant les bilans et flux financiers sont difficiles a obteniro D'ailleurs? presque partout dans le monde* les travaux relatifs a ce domaine sont relativement peu developpeso . II est necessaize neanmoins de disposer aussi rapidement que possible de quelques indications sur l'origine des capitaux allant a 1'investissement interieur et sur l£- situation financiere generale de chacun des secteurs pr^ncipaux.

II faudra pi'Obablement considerer comrae un pro jet pour l'avenir l'etablis-

sement de comptes et de -bilans plus complets0 Les renseicnements perti nents concernent particuliereraent, Men entendu, les quatre derniers sujets

inentionnes ci-dessus.

Statistiques demoferaphiquee et sociales

Population

33. Les ressources humaines sont un des elements principaux auxquels est

subordonne le developpement et le bien-etre des individus est un des

(17)

( . E/CN ,14/CivS .4/STAT/3 ' Pa^e 17 ■'

principaux oDjectifs des efforts de ;developpemento II convient 4onc de cqnsiderer les rensei&nements de base relatifs a la population comrne etant au norabre des plus importants. en statistique^.a vrai dire > cette maniere de voir est adoptee dans la plus ^rande partie de 1! Afrique» . Les .princ'ipales operations relatives aux statistiques demographiques sont les

recensements et 1'enre^istrement des evenements de 1'etat civil,,mais la.migration et les questions dG main-d1oeuvre participent aussi de ce

domaine.

34» La plupart des pays africains bn't procede assez recenunent a- des recenseinents demo^raphiques; mais certaines differences sont a rioter dans les methodes comme dans la qualite'des resultats.- Les methodes vont du recensement "administratifrl , qui implique 1 '• addition d'estima- tions pour les petits secteurs aux operations considerablement plus compliquees fondees sur le denombrement complet et etayees par des en- quetes par sonda^e,, Certains pays ont rencontre des difficultes du fait qu1ils avaient associes trop etroitement leurs operations de recen sement a. des considerations politiques^ telles que la delimitation des cijconscriptions electorales v m^is j, dans la plupart des cas = l'otgectif principal avait ete une antlyse economique et sociale. lueme si certains des rensei£,nements recueillis sont tres approximatifs / ils se sont

reveles extremement utilcs quand il s'est ati de comprendre la structure sociale et economique des paysy ce qui revet une importance toute parti- culie±-e ■, etant donne qu' il est souvent necessaire de modifier quelque peu cette structure pour creer les conditions propices au developperoent,

35- Parmi les "sous-produits" des.recensements demo^raphiques^ lTun des plus utiles est 1!etablissement d'une base dfechantillonna^e utilisable pour un certain nombre de categories differentes d'enqueteso t ce.t e^ard? une condition essentielle est requise <, a savoir que les zones de recensement fassent 1'objet de cartes convenables et qu1elles soient facilement reperables sur le terrain, i^uand ce stade est atteint, les pays peuvent souhaiter examiner si/pouj.1 recueillir les statistiques demographiques, le meilleur moyen est de recou/ir a la methcde tradition- nelle du recensement coiuplet ou si le sonda^e leur permet d'obtenir des rensei^nements plus complets et plus exacts.

(18)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Page 18

36. Pour ce qui est de 1'enregistrement des evenements de l'etat

civil, la situation n'est pas aussi satisfaisante, bien que de nombreux pays se soient bornes a des programmes de portee limitee. II faudra un certain nombre d'annees encore pour etablir un systeme d1enregistrement complete maiss en attendant, deux methodes existent que 1'on peut uti- liser pour pallier le manque de renseignementso La premiere methode consiste a se concentrer sur un echantillon de secteurs dronregistrement et d'augmenter la taille de 1'echantillon progressivement jusqu1a la couverture totale0 Ce systeme permet de deployer des efforts plus grands dans le sens d'un enregistrement complet dans les secteurs choi- sis? il fournit en outre des resultats statistiquement utilisables des les. premieres etapes. La deuxieme methode, qui est souvent corabinee a la premiere dans la pratique, implique le recours a des enquetes par sondage retrospectives, lesquelles se fondent sur le souvenir des eve nements qui se sont produits pendant une periode donnee anterieure a l'enquete.

37. Les sources nozmales des statistiques des migrations sont les archives des ports et des aeroports, comme aussi des postes etablis sur les frontieres terrestres, Les renseignements sont toutefois incomplets car noiobre de mouvemenuB a travers les frontieres terrestres ne sont pas en:-egistres. On peut eztraire parfois quelques rensei^^enients

complementaires des resultats des recensements deir.o^raphiques s En outre s il est possible d'obtenir des renseignements a 1'occasion d1autres en quetes. Ces sources fournissent aussi une indication sur les mouvements mi^ratoires internes, Quoi qu'il en soit, il n'est generalement pas

possible de proceder a des enquetes speciales sur la migrations qui soient suffisamment etendues pour etre utiles.

38. Tres rares sont les pays qui or.^nisent ret-ulierement des enquetes sur la main-d1oeuvre, II semble assez peu probable qu'il y en ait beaucoup qui soient en caesura de le faire dans le proche aveniro En consequence, le recensement demographique oa les enquetes par sonda^e?

restent done les principles souices de renseignements relatifs a It- main- d'oeuvre. bi leurs ressources le leur permettent,, les pays pourraient envisa^er d'entreprendre des enquetes sut la main-d1oeuvre au milieu des intervalles entre les recensements.

(19)

e/cf.14/CAS.4/STAT/3

Pa^e 19

Emploi ' ■ " : " ■ . ■

39* 'En oe <iui concerns les statistiques de 1' emploi , la condition pre&lable requise'est 1'existence' de series in.diq.uant I'emploi, les

remunerations et la duvee du travail. Les statistiques des remunera tions, par branchc d1 ..otivite et selon 1'importance des etablissements}

sont necessaires poui- 1'elaboration des politxques de salaires, alors que les rensei^nements sur la duree du travail representent' un indica- teur utile, en meme temps qu'ils servent de "base aux estimations de la productivity. Les rensei^nements supplestntaires necessaires a l'etablis- sement des politicoes des sclaires et de la main-d'oeuvre> dee program mes de securite suciale., etc, ,t sont les baremes des salaires, les avan- ta^es supplementaires et les indications connexes? de meme qu'un classe- ment de tous les rensei^nements selon la prufession, le sexe, le niveau de qualification pour toutes les branches d'activite.

40. Les rensei^neLients mentionnes ci-dessus sont ijnpo7tants pour I1analyse economiquev outre qu1ils servent de base a la politique du travailo Les paiements correspondant 1. I1emploi de la main-d1oeuvre constituent une fraction importante de 1&, valeur ajoutoe g;lo"bale, alors que les g,ains et leur repartition interessent le secteur des menaces et la demande ^lobi>le de bienp et services. Une ^rande partie des autres indications relatives a 1'eraploij, auxquelles s'ajoutent les ren- sei^nements complementaires concernant les etablissements et les entre- prises ;, constituent le cadre d'vne analyse plus detaillee de la produc tion. II y a done lieu de veiller a co que les statistiques de -I1emploi soient rattachees aux indications pert:.nentes relevant des autres

domaines statistiques,

41. Les rensei^nements de base affe. ents a 1'emploi sont recueillis habituellement au moyen de questionnaires envoyes o.ux etablissements5

le probleme principal est celui de la couverture. Tant qu'on n'aura

pas entrepris un recensement convenable des etablissementst il sera tres difficile d'upprecier le champ des statistiques. On revi.ndra sur cetto question a. propos des statistiques des entreprises du secteur organise*

(20)

E/CN. 14/CAS .4/STAT/3

Pa&e 20

42. II convient de noter aussi que les methodes a utiliser pour

recueillir les statistiques de 1'eiaploi sont tres semblables a cellee dont on se sert pour les enquetes industrielles. II y aurait done lieu, semble-t-il, d'envisa^er la possibility de combiner les deux operations.

Sans perdre de vue les difficulties qui en decouleraient, il est pro bable que les entreprises accepteraient d'y collaburers car le nombre des questionnaires qu1elles auraient a remplir serait beaucoup raoins

grand.

Enseignement

43. II est possible de recueillir assez facilement les rensei^nements relatifs a I1ensei&nement, qu1il s'a^isse des etablissements piives ou publics. II est surtout necessaire en lfoccurrence de dormer aux don- nees une forme qui permette d'apprecier 1'efficacite du systeme d'en-

seitnoment et ses resultats di.ns le domaine particulier de la formation

de la main-d'oeuvre.

44. Ces renseignements sont ^.eneraleraent suffisantss sauf dans deux cas0 En ce qui concerne 1'enseibnemcnt superieur? les elements d1infor mation font souvent dsfaut, en particulier au sujet des nationaux etu-

dUnts a l'etran^er et aussi de 1( ensei^neiuent technique ne relevant pas directement de l'Etat, qui souvent n1est pas connu ou nfest pas observe statistiquement. Des ameliorations notables sont indispensables

dans ces domaines.

45. II y a lieu de signaler que certwins pays etudient la possibilite d'etablir des re^istres poux le personnel de niveau supei'ieur, re^istres ou seraient inscrites toutes les personnes justifiant d'un de^re d1ins truction sanctionne par un certificat d1etudes sec.ndaires ou superieures et celles qui possedent des qualifications techniques speciales. Ces refcistres seraient e,-:tremeinent utiles en ce sens qu'ils garantiraient la meilleure utilisation possible de la main-d'oeuvre des diverses cate

gories.

(21)

E/CN.14/CAS..4/STAT/3

Page 21 .

46; Lee depenses consacrees a 1'enseignement eont considerees comme . des depenses courantes dans les compt.ee nationaux-, ce qui se justifie dans-les puys industrialises ou 1'enseignement ne modifie guere "la', reserve"- de personnes instruites. En Afrique, la situation.est asse.&

differente et ilpourrait etre plus judicieux de voir dt.ns I1enseignement une sorte de formation de capital. Cette situation exerce une certaine influence sur le cadre general des programmes de developpement s qui cohtinuent d'etre axe" dans une certaine mesure sur la formation de capital.

47. La situation ^enerale du lo^ement en Afrique est caracterisee par le..:nsurpeuplement" des lo^ements urbains, le delatrement d'un grand nombre de constructions urtaines et rurales alors que. 1'acceleration du rythme d1urbanisation tend a de^rader davanta^e la situation, II importe done .qu'une place soit reservee au lo^ement dLns tous les plc.ns de de- veloppements ne serait-ce que pour attenuer les effets des caiises prin- cipal.es de deces ,et 16, frequence des maladies conta^ieuses. .._.-■

48. Les elements statistiques de base, indiepensables a une bonne pla- nification des programmes de lo^ement sont tires des enquetes perio- diques our la situation ^enerale du logement ou sont les donnees-^e--'- base servant a la determination.des besoins ou les statistiques :couEantes concernant la construction et le vieillissement des habitationss les—

quelles indiquent la mesure de.ns laque.lle les besoins sont satisfaits..

Les definitions admises internationalement sont donnees dans le manuel des Nations Unies intitule Principes &enex&ux d'un recensement.de 1'habi

tation, (ST/bT^T/oEE.m/28) mais I1utilisation de ces definitions donne

lieu a des difficultes dans les conditions propres a. l'Afrique. Des recherches plus approfondies seraient necessaires.

49* kes renseignements destines aux enquetes periodiques sur le logement sont habituellement recueillies a I1occasion des recensements demogra- phiques et d'autres enquetes, Eares sont les pays qui sont en mesure de proceder a des enquetes specifies sux- le logement. Les donnees de base

(22)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Page 22 .

servant a la determination des besoins en logements sont les st^tis- txques et les projections deraographiques destinees particulierement a, faxre ressortir I1augmentation provable■du nombre des menaces dans les differentes parties d'un p«ys et specialement dans les zones urbaines.

II n'y a aucune difficulty purticuliere a recueillir les renseignements courants concernant les logeinents construits a, l'uide de capitaux fournis par 1'Btat, les administrations locales et les entreprises commerciales.

Quant aux lo&ements construits par des particuliers dans les zones ur- baines^ les renseignements sont fournis par les periais de construire . delivres par les administrations locales et par les dossiers des construc tions achevees. Les memes sources peuvent aussi procurer certains, ren seignements 3 souvent moins complets sur le vieillisseraent.

50. Du point de vue statisti'que, on accorde generaleraent a l'iiabitation ruraleune importance moins grande dans l'ordre d'urgence. car le probleme est assez different de celui des villes. Les maisons d'habitation' sont construites selon un modele traditionnel et les ohangements eventuels

sont motives surtout- par des considerations socialeso A noter qusf de

meilleuxes installations sanitaires et d1adduction d'eau notamment,

peuvent etre plus importantes que 1'amelioration des lo&ements. eux-mqmes.

Sante

51. Les statistiques de la sante publique peuvent se ranger en quatre categories po.ur les besoins de la classification des donnees. Ce sont : la mortalitsj. la morbidity le personnel et les institutions et les ope rations des services sanitaireso La morbidite et les operations des -ser vices de .sante sont etroiteiaent associees en ce sens que ce sont ces operations qui fournissent les renseignements sur la morbidite. Un des traits .les plus importants des statistiques sanitaires en general est

lie i~u recul des maladies contagieuses; de celles de 1'enfance en parti-

culier.

(23)

E/CN. 14/CAS. 4/STAT/3

P 23

52. Les renseifcnements efcs relatifs aux causes de daces se limitent aotuellement, dans une large aeSure, aux deoes survenus dans les hopi- taux. Dependant, il est possible d'obtenir des renseignements simpli fies grace au developpeuent des services de 1'etat civil. Les statis tic de morbxdite v.ennent surtout des archives des hopitaux et des centres sanitaires. De plU3, oo-*i=<-3 ;,.; .-.,3 doirc,t fair3 ^objot d'une declaration. Les archives administratives des accidents de la rcute, des accidents du travail, etc. constituent d'autres -sources uti lities. LorB des recensements demographiques des questions' sur

1'invalidity sent parfois prevues, mais on ne Peut guere les considerer

comme une source satisfaisante de renselfcnements ooncernant la sante.

Les enquetes sur les Maladies et les diagnostics sont importantes, ,nuib

leur champ est limite.

53. Les rensei£nements relatifs au personnel, aux institutions et aux

operations des services de sante foment la base de la planification

dans le define de la s.nte public. r,n s^ppuyant sur la constitution du Para£raphe 46, on pourrait sans doute proposer que les defenses oon-

sacxees aux services de sante ooient considerees oomme un moyen de

conservation du capital.

et des

dispositions P«n^aleB^onoera£atJLe_ra8^mbleae^^

54. A propos de V elaboration d^un proeramme de statistique, on a es-

saye de olasser les divers el2ments d'une maniere commode pour un bureau

de statistic. Co« on I', dit, on doit pour cela tenir co.pte I la

fois de la nature des fcudets et des methodes de rasse^blement des ele

ments d.information. Pour les questions examinees Jusqu-ici> la nature

deo sujets a ete le critere princip,!, mais la E1tuation est quelque peu

dxfferente pour ce qui est des statistiques des entreprises. Le point

essentiel est la difference entre los enquetes dont les questionnaire

peuvent etre remplis en fer.nde partie par les .ecenses, les operations

oonfxees au personnel .xtexieur -ant ,lor; tres limitees, et les enquetes

(24)

E/CK.14/CAS.4/STAT/3

Page 24

dont les bulletins doivent etre 6tablis en details par les enqueteurs.

.55* Pour des raisons pratiques, il est necessaire de repartir la

production, la distribution et les services aelon qu'il s'agit des ac- . tivites du secteur organise qu'il est relativement aise d'observer*

ou des activates des menses, des travailleurs independants ■, etc., qu'il est plus difficile de saisir d'une maniere suffisamment complete.

Dans les conditions propres I l'Afrique, la plupart des entreprises

tres petites font partie integrante des menaces ou encore sont associees

tres etroitement aux menages par I1intermediaire des membres des menaces

q.ui les <_erento II semble done possible de subdiviser l'ensemble des entreprisee en deux groupes simples qui> pour des raisons de coramodite, peuvent etre appeles "entreprises or^anisees" et "entreprises familiales"

II est evident qu'il n'y pas de demarcation tres nette entre ces deux groupes, en sorte que toute subdivision est forcement arbitraire, mais il y a lieu de signaler qu'on a deja recours a des criteres arbitraire- ment choisis^ tels que le nonibre des personnes occupeeSj pour determiner le champ des statistiques indastrielles actuelles.

56, Du point de vue technique;, il importe peu que les entreprises soient classees comme entreprises du secteur organise ou entreprises du secteur

des menaces; si I1on peut assurer une couverture suffisante des. deux categories,- Pour la commodite du rasseniblement des elements dT infor mation, il est preferable d'inclure le plus grand nombre possible d'entreprises tres petites dans la cate^orie des entreprises

familiales$ il restera alors un nombre de grandes entrepiises qui ne sera pas trop eleve.pour un traitement au moyen des methodes admiees inter- nationalement.

57. A I1 Annexe II, on a ventile les elements de l'exeiaple utilise p-e-

cedemment de la maniere indiquee ci-dessuso La ventilation par branches d'activite est bien entendu, possible pour les entreprises organisees et pour les autres, mais, pour des raisons de simplicity, on ne 1'a.pas

operee.

(25)

Page 25

58. On a inclus dans cette Subdivisionles Ltatistiques du commerce

exterieur et des p.:ix, car elles sont plus etroitenient associees aux activites des entrep,ises .ue celles des autres elements du programme

de

Entreprises orh,anisees

59. II y a lieu de truiter les entreprises or^anisees selon les branches de la Glassif^-c^tion Internationale type,, par industxie, de toutes les

"branches d'aotivite economique.. a. savcir %

0) Agriculture, sylviculture, chasse et peche 1) Industries extractives

2-3) Industries uic-nufacturieres 4) BStiments et travaux publics

5) Electricity ^az; eau et services sanitaires

6) Commerce

7) Tr. nsports, entrep8ts et coram.mications.

60. Ces branches en^lobent des aotivites nombreuses differentes, raais il

eet necessaire que la comptabilisation des operations des diverses cate

gories d'entrepiises se fas&e dans la rnesure du possible selon un de-

coupa^e normalise pour servir lux fins de 1'aru.lyse detaillee. Le de-

couPafee est indxque par les flux dans le systeme eUr£i de comptabilite

nationde presente a 1'annexe II et il concorde avec les rubriques prevues

dans la. publication des Nations Lnies intitulee Becomm.ndations Inter

nationales relatives au p.o^ramme mondial d'enauetes industrielles de b^se

de 1^ (berie H. Ho 17, Rev.i). Compte tenu des conditions a remplir en

matiere de comptabilite nationale et aussi des recommandations Interna

tionales, on peut admettre que les rensei^nements ieneraux courants a

obtenir aupres des etablisLements organises sont les suivants t

(26)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Page. 26

Caracteristiques de l'etablissement £. une date donnee.

Branche d'activite (repartition entre Etat et secteur prive)

Forme de l'organisation juridique ou economique Nornbre d'employes

Capacite des machines et de 1'equipement (puissance -, etc.)

Rensei^nements relatifs a I1etablissement pendant.la periode de reference et le cas echeant, donnees sur les quantites et les valeurs.

Facteur:. de production-essentiels ...

Facteurs de.production importes (compte tenu des droits de douanes)

Facteuvs de production essentiels locaux, 1'electricite? les K '"

transports et les autres postes impovtants etant pi-esentes separeraent. En' outrev classification facultative des facteurs . de production locaux selon les "branches d'activite qui les

produisent quand 1'analyse des entrees-sorties est requise.

Maries de distribution (quand la valeur des facteurs de produc

tion est donnee en piix ca-f et aux prix a la production)

Valeur ajoutee

Traitements et salaires payes aux employes et heures-homme de

travail■ . .

Autres formes de revenu personnel (entrepiises non constituees en societes)

Paiements currespondants aux revenus des particuliers et des

"'ihstrtutions "a"but"non" iucratif"au"'titre des avoirs financiers, des terres et des immeubles

des societes

Imp5ts directs sur les societes (moins) interets recus au titre de la dette publique et de la dette des consommateurs (moins)

revenus de facteurs rejus du reste du monde

(27)

E/C2J.14/CAS.4/STAT/3

Page 27

Provisions pour consommation de capital fixe interieur

Composition de 1'offre

Produit "brut (facteurs de production essentiels plus valaur ajoutee)

Produits finaux importes (uniquement pour les etablissements specialises dans la distribution)

Marges de distribution

Impots indirects

(Moins) subventions

Composition de la demande

Ventes de biens et de services intermedicii-jes aux autres sec- teurs de 1'economie„ En outre, classification facultative selon la branche utilisatrice quand 1'analyse des entrees-sorties est requise.

Ventes pour la consommation interieure (Etat et secteur prive)

Ventes de "biens d1equipement fixes aux autres secteurs de l'eco

nomie (Stat et secteur prive) et utilisation interieure de biens

d1equipement produits par I1etablissement

Accroissement des stocks

Tixportations d'e "biens et de services

Ventilation de la formation de capital, etc. (epar^ne plus amtir-

tissement)

Biens d*equipement achetes

Accroissement des stocks :

Variations des avoirs liquides

(28)

E/CK.14/CAS.4/STAT/3

Page 28

61. On constatera que les postes afferenta aux operations des entre- prises or^anisees ont ete disposes sous la forme d'uh compte equilibre*

ce qui est important pour que I1on puisee proceder a des verifications -internes des resultats obtenus. On a presents les operations confor-

mement aux definitions utilisees en comptabilite nationale, mais deux postes reclament stns doute un complement d'exumen. II s'a^it de

l'epar^ne et des impots directs, qui ne sont prevus que pour les seules societes, bien qu'il seinble plus app-oprie de les etendre a toutes les entreprises orfcaniseea. On admet que, certains uutres postes de la liste ne s'appliqueraient pas a toutes les branches d1activity il y aurait done lieu de ne pas les faire figurer duns lee questionnaires se rapportant aux branches d'aotivite conside.ees. Cette liste doit seulement servir de feuide general et doit etre modifiee on fonction des conditions par- ticulieres, mais sans que le caractere exclusif du compte soit change.

62. Outre les donnees mentionnees ,ci-dessus? des donnees courantes Bp6cial.es &ont necessaires dans le cas de certaines branches d'activite.

S'abissant de I1agriculture, par exemple, des elements d1information cour,.nts sont necessaires sur les superficies semees et recoltees., sur les rendements, sur la production des terres principales et des cultures arboricoles; de meme que sur les abattat.es de betail. Cans le cas des

transports, on a besoin de rensei^nements sur le mouvemont des voya^eurs

et des marchtndises. II y a lieu d'ajouter tcus ces rensei^nements aux questionnaires velatifs &ux "branches d'activite particulieres. Les postes prevus sont indiques duns la publication Series statistiques i:ouvant

aer-vir aux pays yeu developpes dans leurs prof.rammes de developpement eoonomique et social (Serie M, No 3l).

63. Un autre point est a considerer ; le rassemblement des statistiques de l'emploi, dont il a ete question au para^raphe 4'2. ■ La liste des

postes beneraux mentionnee ci-dessus contient deja quelques renseignements

sur 1'emploij on aurait interet a se servir des enquetes industrielles

pour recueillir toutes les statistiques fondamentales de l'emploi.

(29)

E/CH. 14/CAS. 4/STA0?/3

Page 29

64. .L'es renseignements- courants sur les entrep:;. ises ore,anisees sont normalemen-t requis sur Line "base annuellei; on les obtient au moyen de questionnaires envoyes lux entreprises et a leuis etablisseraents. En regie generale. les pays commencent par recueillir les renseignements relatifs aux grands etablissements et ils cherchent ensuite a elargir progressivement le champ de leurs statistiques. Cette methode permet>

certes. d1 obtenir des renseignements utiles, mais elle presente un inconvenient majeuxv car la couverture effective d'une "periode" q,uel- conque de 1'enquete n'est pas connue o On ne pourra resoudre ce probleme qu1apres avoir effectue le recensement complet des etablisseraehts des entreprises oiganisees.' II s'agirait normalement d'une operation decennale^ ce qui revient a. dire qu1il serait necessaire de mettre au point un moyen de tenir a jour la'listV des etablisseraents entre deux

recensementso A cette fin5 les enqueteurs appartenant au persbrinel1

e.cterieiir pourraient proceder a une observation ininterrompue a. 1'oc casion des autres operations qui leur sont confieesj on pourrait aussi utiliser les rapports de 1'inspection du travail. L*enregistrement des entreprises pourrait devenir ulterieurement plus utile' L cet egardj les progres da.ns ce doniuine ne sont pas encore suffisants.

65* II y aurait lieu de limiter 1^ recensement decennal a l'obtention de renseignements tres simples permettant 1'etablissement d'une list© des etablissements classes par branche d'activite et par importance. Cependant, dans le cas de certaines. branches, comme 1 'agriculture, il peut etre'

necessaire de saisiir I1 occasion pour recueillir certains renseignements complementaires concernant la structure,. La principale raison d'etre de cette liste des. etablissements est de servir de base d'echantillonnage pour les enquetes couraintes.

66, On peut prevoir que tous les grands etablissements devront eHre inclus dans les enquetes aunuelles, alors que pour les autres etablis sements on aura recours a une enquete par sondage faiaant intervenir des fractions soudees plus petites. La couverture des enquetes et la taille des echantillons sont subordonnees dans une large mesure eaxz. possibilit^s

(30)

E/CH .14/CAS, 4/STAT/3

Page 30 ,:..

qu'a le service statistique en cause de mener a bien les operations, .

a eritreprendre' apres le retour des questionnaires. Quand les ressources sbnt mb'destes, il est souvent necessaire de recourir a des enquetes s"pe"'cTales: peu freqiientes pour les petits ■ etablissements^ quant aux branches du secteur de la distribution, elles viennent habituellement tree loin" dans l'ordre d'urgence. " ■ " ' '.

67. En plus des statistiques annuelles, on a besoin ae renseigneraents plus frequents sur un certain nombre d'autres branches'd'activite,

renseignements servant par exeraple a faire apparaitre les variations du niveau de l'activite pour ce qui est de l'industrie manufacturiere et

de la construction et a etablir les previsions de recoltes pour I1agri

culture. Dans ces enquetes pour etablir Iog etais, il vaut mieiat partir dos, differences par rapport aux reeultats de l'enquete annUelle pfeo^dente,

que .d'e.ssayer d'obtenir des estimations directes des agregats. A cette fin, il importe que les etats soient rapportes a un sous-echantillon

d1etablissements defini lors de l'enquete annuelle. Dans le cas des

previsions de recoltes, la situation est quelque peu differente, etant

donne que les etats doivent se fonder sur la recolte probable eu egard

a la recolte reelle de 1'annee precedente.

■ ., ..;■ ..■■■;.■" .-•■■■. - - " ' ■ . - ."■ ■ ■ - . l" .i. : Statistiques des menaces

r!$&*:■, Dans-rle tableau de ..l'^innexe II, les .menages. font partie integrante d'un^systerne elargi de.oomptabil3.t6 nationale, mais leurs fonctions sont

.eepareesde celles des aut res branches de 1'econoinie. Ces fonctions.

.:Sont'.au norabre de deux. Preraiereiuent.j^les menages sont a 1'origi.ne de

toutes les entreprises ne -relevant; pas du secteur des entreprises organiseess ces entreprises font l'objet de la.colonne intitulee

"Sntreprises des menages".. Deuxiemement, les menages sont les unites

dont font partie les consommateurs prives et leurs activites lie consom- mation figurent dans la colonne intitulee "Menages, etc.". II y a lieu .de signaler que, conformement a la methode du SON, le compte afferent a

ce. .secteur comprend aussi les institutions a but non lucratif. II

serait oertainement preferable que cellcs-ci soient traitees separ6men*».

(31)

E/CN.-14/CAS. 4/STAT/3

Page 31

69* Dans 1'exemple, il n'y a aucun chiffre concernant l'epargne et les acortissen:ents des entreprises familiales, car ces postes ne sauraient trouver place facilement sous les rubriques actuelles de la comptabilite

nationale (flux 2-4 et 1.2 du SCM"). L'epargne de ces entreprises figure done comrae un element de l'e"pargne des menages (flux 4-6 du SCH). H y a la un probllme assez analogue a celui que roentionne le paragraphe 61.

70. Les observations precedentes et l'exemple peuvent servir a donner une indication de la place et des fonctions des menages dans le cadre d'une economie. Dans tous les pays du monde, les menages revetent une importance primordiale en tant que consommateurs prives et producteurs de travail, mais en Afrique, comme dans les regions analogues, il y a lieu d'accorder une attention special© a leurs fonctions qui sont de la nature de celles des entreprises. Cette situation changera a la suite de la creation d'entreprises organisees, mais, pour le moment, il faut encore adapter les enquetes statistiques auz conditions du moment. A cet egard, le tableau de 1'Annexe II est interessant en ce sens que la serie se rapportant aux entreprises organieees et aux entreprises familiales fournit une "bonne indication du passage d'une categorie a l'autre,

71. Un certain nombre de sujets qui s'inscrivent normalement sous la rubrique des statistiques des menages ont ete examines precedemoent. Les renseignements concernant la population, les migrations et la main-

d'oeuvre et les donnees sociales d'ordre general viennent des recensements demographiques ou des enquetes par sondage; ce sont des enqu^tes plus specialisees qui procurent les renseignements relatifs aux naissances, aux deces et a certains aspects de la sante. II ne sera pas question de ces sujets ici, mais il convient de noter que les enqueues sur les menages d'un caractere economique general font intervenir tres souvent un tres large recensement des menages servant a definir les bases d'echantillonnage au deuxieme degre. Ces operations offrent un moyen

commode..de reouoiilir--d.es renseignements demographiques et sociaux

complementaires.

(32)

E/CN.14/CAS.4/STAT/3

Page 32

72. Les autres postes a considerer dans la presente etude sont done

les suivants :

1) Renseignements sur la structure des entreprises fantiliales 2) Renseignements courants sur les transactions des menaces

relevant aussi tier, des fonctions de l'entreprise que des activites domestiques. Us doivent comprendre des indica tions sur lee quantites ou volumes correspondants, sur les avoirs, les dettes, etc. Tous ces renseignements sont neces- saires non seulement pour 1'estimation des agregats, mais aussi pour la connaissance de la repartition des revenus, des activites etc.

3) Etats distincts des entreprises des menages, donnant notamment

les supervicies et les rendements mesures, les previsions de recoltes.

73.. Les renseignements sur la structure des entreprises des menages se

rattachent aux recensements des branches du secteur organise,en ce sens

qu'ils fournissent des indications de "base sur le nombre et lrimportance

des entreprises ou etablissements dans les divers branches d'activite.

Ces renseignements sont tree importants pour la planification du de-

veloppement, mais il y a lieu de signaler que les enqugtes effectuees dans oe domaine ne sont pas destinees a fournir d'evaluations directes

de la production. De meme, elles ne constituent pas la base a partir de

laquelle on pourrait etablir la listedes entreprises a utiliser ulte- rieurement pour le rassemblement des statistiques courantes, Les unites sont trop petites et elles changent trop rapidement pour que cette methode soit efficace. II n'y a guere qu'une operation iraportante dans ce do- maine g le recensement de 1'agriculture. En effets en Afrique, e'est de I1agriculture que relevent la majeure partie des activites des menages.

iiabituellement, les pays s'efforcent de proceder a des recensements tous les dix ans au moins. Les recommandations 4 ce sujet figurent dans le Programme de la FaO pour le recensement mondial de 1'agriculture en 1970.

II serait possible d'effectuer des enquetes analogues sur la structure des entreprises familiales quand celles-ci sont assez importantes pour les Justifier.

(33)

E/CN. 14/CAS. 4/3TAT/3

Page 33

74. II est commode de considerer les statistiques courantes des menaces sous 1'angle princip^lement des transactions. Comme on l'a indique precedemment, ces transactions doivent en^lober les activites des entre- prises comme les activites des menaces et les chiffresr doivent faire ap- paraitre, selon le cas, les valeurs et les quantity. Comme la plupart des menages ne font, eoonomiquement parlant, auoune distinction entre les divers types de transactions, il est necessaire que la comptabili- sation soit faite sous la forme d'un compte unique qui s'equilibre. Les principal postes a considerer sent indiques dans la liste suivante, qui repond aux tesoins de la comptattlite nationale. Cette liste n'a

d'autre but que de servir. de ^uide et. que. certains postes. devront etre elar£;is ou modifies eu e^ard aux besoins particuliers.

Eensei^nements sur les menaces pendant' la periode de reference, .SelOn le ca?V.indi°ation.des,<iuantites et des.. valeurs.

Recettes

Ventes de biens et de services par les entrepriees fami- iiales et production familiale consommee, classees par tranche d'activite.

Revenu provenant de l'emploi et autres revenus, par branche

d'activite. »*-...

Revenus de la propriety.

Autres. recettes venant de l'Etat (subventions a 1'agricul

ture , etc.). .

.. Ventes do biens? claasees selon 1'usa^e (familial ou par

branche d'activite).

Emprunts des ment.ges et emprunts rembourses par d'autres.

Divers envois de fonds en provenance de sources nationales

et etrangeres.

Paiements

Depenses de fonctionnement des entreprises des menaces, olassees par branche d1activity.

Achat de biens locaux et de biens importes pour transfor mation et revente, avec indication de la branche d(activate

d'ongine.

(34)

14/CAS.4/STAT/3

Page 34

Location tie batiments et de materiel.

Emploi de main-d1oeuvre.

Autres depenses de fonctionnement.

Depenses familiales

Biens de consommation et biens durables . achetes ou -

echanges contre la production familiale, par "branche d'ac- tivite d'ori^ine.

Taxes et . impSts.

Loyers.

Interet de la dette des consommateurs

Prets et reraboursements des emprunts . . . .

Achat ou reparation de "biens., classes selon 1" usage (familial ou par tranche d'activite)

Envois de fonds divers dans le pays ou a l'etranger

Note s Les encaissements moins les paieinents egalent 1'accroissement des stocks et des avoirs liquides. La comptaMlisation de

ces deux postes separement peut ne pas etre possible.

75. Dans les zones rurales, les statistiques generales des menages

mentionnees prece'derament peuvent etre normalement recueillies au moyen

d'un echantillon "etalonne" pour permettre une couverture geoferapb.ig.ue

assez large. Une longue periode d1enregistrement est habituellement necessaire pour cheque menage et il faut une stratification au deuxieme degre du sondage. L1 enregistreinent de la production, des ventes et des autres transactions se fait t 1'occasion de visites hebdomadaires ou bimensuelles a tous les menages de 1'echantillon. Four les sous-echan-

tillons "changeants" les visites sont quotidiennes pendant des periodes

plus courtes, Elles permettent de recueillir des renseigneinents sur la consonmiation relevant du systeue de subsistance, des indications comple- mentaires notamment sur les achats des menages et de verifier et, le cas echeant, corriger les resultats fournis par 1'echantillon principal.

Références

Documents relatifs

- Août 2020 : début de mise en œuvre des activités dans le cadre de la collaboration avec ORN et DRAEP Sud- Est (Distribution d’aliments fortifiés pour les ménages

La gouvernance envisagée pour l’eurozone la place sur une trajectoire de collision frontale avec le modèle social. En fait sans véritable solidarité financière, budgétaire, sociale

II 'eat evident que la formatW%tatistique doit etre proprement coordonee, et que la facdn la plus efficace d'atteindre ce but sur le plan national et regional,est d'etablir un

Ce tableau est par ailleurs trop simplifie poiir que 1'ensemble de compt-cs qu'il edmporte ,soit utile. Sn particulier, - la ventilation par branches d'aotivite est-

II ne fait pas de doute que les .transports routiers modernes oouent un role essentiel dans la mise en, valeur d'un pays, et de nombreux exemples demontrent que la construction

Plus il y en a, plus les solutions sont ”proches” des coefficients et moins nous aurons besoin d’op´ erations pour les trouver, donc plus grande sera la chance que les solutions

L’OMD 8, relatif à l’établissement d’un partenariat mondial pour le développement, visait à recueillir l’appui des pays riches en faveur du développement par le

Ainsi, la nouvelle Constitution prévoit dans son article 2 non seulement que l’Islam est la religion de l’État, mais encore, pour la première fois, que « les principes de