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LE PROFIL DE LA CLIENTÈLE DES SERVICES CORRECTIONNELS DU QUÉBEC

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Faits et Chiffres : Juin 1996

LE PROFIL DE LA CLIENTÈLE DES SERVICES CORRECTIONNELS DU QUÉBEC

Le présent bulletin a été documenté à partir de trois études réalisées par la Direction du partenariat et du conseil en services correctionnels de la Direction générale des services correctionnels. Ces études sont les suivantes: Portrait de la clientèle correctionnelle du Québec [1994], Le profil de la clientèle

correctionnelle du Québec en matière de santé mentale [1995] et Le profil de la clientèle correctionnelle du Québec en matière de consommation d'alcool et de drogues [1996].

Approche méthodologique et objectifs

Les données contenues et analysées au sein des trois études sont basées sur les informations recueillies auprès de 1685 probationnaires, prévenus et condamnés à une peine de détention étant sous la juridiction des Services correctionnels du Québec. Les entrevues ont été effectuées à l'aide d'un questionnaire

composé de 147 variables portant sur les domaines suivants: les caractéristiques socioculturelles, criminologiques, familiales, de santé, de consommation d'alcool et de drogues, de victimisation, de violence, de satisfaction des relations avec l'environnement immédiat ainsi que l'expression des besoins des personnes contrevenantes.

Les interviewers formés par les Services correctionnels recueillaient les réponses données par les personnes contrevenantes ayant été sélectionnées aléatoirement. Un pré-test effectué avant l'opération générale de cueillette d'information réalisée au cours de l'été 1993 permet d'affirmer que les informations données par les clientèles correctionnelles étaient correctes et exactes.

Enfin, les résultats présentés d'un point de vue global sont statistiquement fiables, la marge d'erreur échantillonnale s'établissant à 4 % et ce, 19 fois sur 20.

Les objectifs de ces recherches

Il y avait trois principaux objectifs à ces recherches :

1. parfaire la connaissance de la clientèle correctionnelle et poursuivre la démarche visant à mieux connaître ses besoins;

2. dénombrer et préciser les caractéristiques et les besoins afférents à la clientèle présentant des

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caractéristiques de maladie mentale;

3. définir et établir les profils de consommation rencontrés chez les personnes contrevenantes des Services correctionnels du Québec, dénombrer les divers profils de consommation ainsi

qu'identifier les caractéristiques et les besoins partagés et spécifiques à chacun de ces profils.

Une partie de la clientèle correctionnelle a une délinquance ancrée ainsi qu'une criminalité différente en fonction de son statut

Les données recueillies auprès de la population correctionnelle relativement aux caractéristiques criminologiques démontrent qu'il existe plus d'un type de délinquance aux Services correctionnels. En effet, 44 % de la population correctionnelle dit avoir des antécédents juvéniles; 77 % avoir des

antécédents judiciaires; 70 % des antécédents correctionnels provinciaux et 17 % des antécédents correctionnels fédéraux. En somme, une grande partie de la population correctionnelle a une feuille de route en matière d'antécédents.

On apprend également que le délit le plus grave pour lequel la clientèle condamnée a été sentencée concerne dans 34 % des cas, des crimes contre la propriété; dans 19 % des crimes reliés à la circulation;

dans 17 % d'autres crimes reliés au Code criminel; dans 16 % des crimes contre la personne; dans 10 % des crimes reliés aux statuts fédéraux et dans 4 % des offenses reliées aux lois québécoises, aux

règlements municipaux et aux crimes contre l'Etat.

Il est toutefois intéressant de souligner qu'il existe des différences significatives en matière de commission de délit pour lequel la clientèle a été condamnée en 1993. En effet, la clientèle en probation et la clientèle condamnée à une peine d'incarcération ne commettent pas les mêmes crimes dans les mêmes proportions (voir tableau 1).

Tableau 1

Répartition des délits pour les personnes condamnées à la probation et à la détention

Type de délit Probation Détention TOTAL

% Rang % Rang % Rang

Crimes contre la propriété 45 1 27 2 34 1

Crimes contre la personne 25 2 10 5 16 4

Autres infractions au Code criminel 17 3 17 3 17 3

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Crimes reliés aux statuts fédéraux 9 4 11 4 10 5

Crime reliés à la circulation 3 5 28 1 19 2

Autres1 1 6 8 6 4 6

1: Comprends les crimes contre l'État, les lois québécoises et les règlements municipaux

Il est également intéressant de constater le traitement pénal fait aux personnes contrevenantes. En effet, on retrouve en probation avec surveillance près de la moitié des personnes contrevenantes ayant commis des crimes contre la propriété et le quart ayant commis des crimes contre la personne. On incarcère, par contre, plus de la moitié des personnes contrevenantes pour des crimes reliés à la circulation et pour des crimes contre la propriété.

La clientèle correctionnelle et la population du Québec: deux groupes différents

Les caractéristiques socio-démographiques de la population correctionnelle sont très diversifiées et peu représentatives, dans certains cas, des caractéristiques rencontrées chez l'ensemble de la population du Québec. Ainsi:

92 % de la population correctionnelle est masculine;

l'âge moyen est de 31 ans;

85 % s'exprime usuellement en français, 13 % en anglais et 2 % dans une autre langue;

94 % est de nationalité canadienne;

58 % est célibataire;

28 % vit maritalement;

49 % a des enfants;

7 % est autochtone;

7 % est sans-abri.

En somme, une population majoritairement canadienne, francophone, de sexe masculin, où certains groupes minoritaires sont sur-représentés.

Une scolarisation faible pour plusieurs personnes faisant en sorte qu'elle influe sur l'expérience de travail et le type d'emploi occupé

La scolarité atteinte par la population correctionnelle est diversifiée comme le démontre la figure 1.

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Figure 1

Répartition de la clientèle selon le niveau de scolarité

En matière d'emploi, la population dans 92 % des cas, se dit apte au travail mais 21 % d'entre elle travaille de façon continue (100 % du temps disponible à l'emploi a été travaillé) et 29 % a une expérience de travail très fragmentaire (de 0 % à 50% du temps a été travaillé). Les raisons invoquées par les 79 % des personnes contrevenantes qui n'ont pas travaillé de façon continue se retrouvent à la figure 2.

Figure 2

Répartition des raisons pour ne pas travailler de façon continue

Les secteurs d'emploi occupés généralement par la population correctionnelle sont dans des domaines nécessitant peu de scolarité, comme le montre la figure 3. À leur arrivée aux Services correctionnels du Québec, 40% de la clientèle avait un emploi et ses sources de revenus étaient variées soit : 34 % avait des allocations d'aide sociale, 31 % avait un travail rémunéré, 10 % avait un travail illicite, 8 % avait un travail au noir, 5 % recevait des

allocations d'assurance-chômage et 12 % avait d'autres sources de revenus.

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En somme, 60 % de la population correctionnelle a complété une scolarité se situant entre le niveau primaire et secondaire IV. Cette réalité, jumelée au fait d'être judiciarisé, mal préparé à l'emploi et

également moins intéressé et peut-être désabusé des structures sociales plus normalisantes peut expliquer une partie des résultats obtenus en matière d'expérience d'emploi.

Figure 3

Principales professions et principaux métiers pratiqués par la clientèle correctionnelle

Les personnes contrevenantes ont eu à faire face à plusieurs phénomènes difficiles pendant l'adolescence

La population correctionnelle a compté sur des modèles d'identification familiaux diversifiés durant son adolescence. En outre, 58 % des personnes contrevenantes comptaient sur la présence de deux parents, 23

% d'un parent et 15 % n'en avaient pas.

De plus, 60 % de ces dernières ont connu une période de placement dont 20 % en famille et centre d'accueil. Il est bon aussi de rappeler que 44 % des personnes sondées déclarent avoir des antécédents judiciaires, ceci peut peut-être expliquer une partie du type de placement en centre d'accueil. Par ailleurs, 19 % de la clientèle a été victime de violence parentale alors qu'une très faible minorité (entre 1 % et 5 %) a elle-même fait preuve de violence envers des membres de cette famille. Au cours de leur vie, 18 % de la clientèle a été victime d'abus sexuels. Enfin, 70 % de lapopulation correctionnelle a connu le phénomène de décrochage scolaire dont 79 % des décrocheurs entre 14 et 18 ans.

Une partie de la population correctionnelle a connu la victimisation, a vécu dans la violence ainsi qu'intégré la violence dans sa vie

On se rappelle que 19 % de la population correctionnelle a été victime de violence parentale et qu'une faible minorité a, au cours de cette même période, fait preuve de violence envers sa famille. Toutefois, à l'âge adulte, 28 % de la clientèle dit avoir déjà violenté sa conjointe et 3 % ses enfants. Par contre, 18 % des personnes interrogées ont déjà été victimes d'abus sexuel.

Elles ont, par contre, pour 3 % d'entre elles, déjà abusé d'un enfant, pour 2 % abusé d'un adulte et moins

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de 1 % abusé de leurs enfants.

La population correctionnelle présente des dénominateurs communs en terme d'expression de besoins

Les besoins les plus souvent exprimés concernent les loisirs, le travail, la formation scolaire et la croissance personnelle. Entre 60 % à 77 % des personnes interrogées énoncent l'un ou l'autre de ces besoins.

Au second rang, viennent les besoins concernant la planification budgétaire, le goût d'avoir d'autres amis, l'amélioration des liens avec la famille d'origine et actuelle et la connaissance des ressources en

toxicomanie (entre 41 % et 55 %).

Au troisième rang, se retrouvent les besoins se rapportant à la santé mentale (bénévoles, connaissance des ressources) et au recours à des cures de désintoxication (de 31% à 36%).

En dernier lieu, 5 % de la clientèle interrogée apprécierait recevoir de l'aide et connaître les ressources spécifiques aux sans-abri.

Les proches et les amis sont identifiés par les personnes contrevenantes comme les mieux placés pour les aider

Les gens interrogés considèrent dans 55 % des cas que leurs proches sont capables de les aider. Les amis également sont pour 19 % d'entre eux identifiés comme aptes à pouvoir les supporter. Les réseaux plus structurés sont également identifiés mais ce, dans des proportions moins fortes, soit 13 % pour les ressources spécialisées, 5 % pour les groupes d'entraide et 3 % pour le personnel des Services

correctionnels du Québec bien que ce dernier pour 37% de la clientèle soit perçu comme aidant dans sa relation personnalisée.

Ces résultats indiquent qu'en matière de réinsertion sociale, la communauté, dont les aidants naturels, sont des atouts majeurs dans la réalisation de cet objectif et ce, du point de vue même de la population

contrevenante.

30 % de la population correctionnelle affiche des caractéristiques de troubles mentaux et compte des particularités

Quand on compare le groupe des personnes sondées présentant des problèmes de santé mentale à l'autre groupe où ces problèmes sont absents, des différences substantielles sont présentes.

L'analyse de certaines caractéristiques psychosociales démontrent que la clientèle présentant des problèmes de santé mentale éprouvent davantage de difficultés d'insertion (école, travail). On constate aussi la présence, au plan criminologique, d'une délinquance plus violente (crimes contre la personne).

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Au plan familial, on observe également l'absence plus forte de parents et une présence plus marquée du phénomène de placement. Au plan psychologique, ce même groupe semble plus fragile et vulnérable quand on relève le nombre de tentatives de suicide ainsi que la consommation de drogues et d'alcool.

Certains événements nous laissent également croire au chapitre de la violence et de la victimisation qu'ils sont porteurs de tensions durables. En matière d'expression de besoins, le premier groupe demande plus fortement des services reliés à la maladie mentale et à la toxicomanie. En ce sens, ces personnes ont davantage confiance aux ressources plus organisées. Les données du tableau 2 précise l'ensemble de ces divers constats.

Tableau 2

Diverses caractéristiques de la clientèle selon la présence ou l'absence de problèmes de santé mentale

Problèmes de santé mentale Problèmes de santé mentale

Absence Présence Absence Présence

Caractéristiques psychosociales Consommation d'alcool et de drogues

décrocheurs 74 % 68 % cons. quotidiens d'alcool 40 % 32 %

sans-abris 10 % 4 % cons. quotidiens de drogues 52 % 20 %

se dire inaptes au travail 15 % 7 % Victimisation et violence

travailleurs réguliers 41 % 55 % victime d'abus sexuel 38 % 13 %

assistés sociaux 44 % 35 % violence parentale 32 % 16 %

Caractéristiques criminologiques Besoins

antécédents judiciaires 79 % 69 % aide en santé mentale 48 % 18 % délits contre la personne 33 % 21 % cures de désintoxication 34 % 26 % délits de circulation 4 % 12 % croissance personnelle 67 % 54 %

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Famille d'origine Confiance

familles biparentales 55 % 61 % ressources spécialisées 22 % 9 % aucun parent 22 % 11 % intervenants correctionnels 12 % 4 %

placements 64 % 55 % proches 46 % 61 %

Santé

tentatives de suicide 52 % 20 %

En somme, la population correctionnelle présentant des problèmes de santé mentale semble avoir vécu avec plus d'acuité des difficultés durant son adolescence (présence moindre de parents, décrochage scolaire, placement, victimisation). À l'âge adulte, on remarque également que certains phénomènes sont davantage présents (non-emploi, inaptitude au travail, tentative de suicide, consommation de drogues ou d'alcool).

Une personnes contrevenantes sur deux est un consommateur lourd de drogues ou d'alcool et 13 % d'entre elles sont des polytoxicomanes ayant des caractéristiques propres et davantage problématiques

À partir de la constitution d'un indice de consommation posé essentiellement sur l'accoutumance, voici les particularités qui se dégagent.

La population correctionnelle compte quatre groupes de consommateurs qui se répartissent de la façon suivante :

38 % de consommateurs légers;

12 % de consommateurs moyens;

37 % de consommateurs lourds d'un toxique;

13 % de consommateurs lourds de deux toxiques.

Au chapitre des caractéristiques psychosociales, quand on compare les divers profils des consommateurs, les consommateurs lourds affichent des différences par rapport aux consommateurs légers.

Au chapitre des caractéristiques criminologiques: des antécédents en proportions plus grandes se

retrouvent chez les consommateurs lourds et des délits moins sérieux sont commis par les consommateurs

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lourds.

Au plan familial, les consommateurs lourds ont été davantage marqués (présence moins forte des parents, phénomène de placement plus fréquent) que les consommateurs légers. Au plan de la consommation, les consommateurs lourds ont des choix de consommation de drogues et d'alcool différents des

consommateurs légers.

En ce qui a trait à la victimisation et à la violence, ces phénomènes sont présents chez les consommateurs lourds et légers mais leurs poids sont différents.

Au chapitre des besoins, on constate que malgré la présence d'une consommation lourde de toxiques, les consommateurs lourds ont confiance en certaines structures d'aide. Les données du tableau 3 présente l'ensemble de ces données.

Tableau 3

Présentation des principales différences entre les groupes

«consommateurs lourds» et «consommateurs légers»

Consommateurs «Légers» «Lourds» Consommateurs «Légers» «Lourds»

Caractéristiques psychosociales Familles d'origine (suite) décrocheurs 77 % 62 % placements en

centre d'accueil

35 % 16 %

sans-abris 8 % 3 % Consommation d'alcool et de drogues travailleurs

réguliers

42 % 60 % cocaine 52 % 6 %

revenus

d'activités illicites

17 % 3 % délit afin de consommer

64 % 16 %

Caractéristiques criminologiques délit sous l'effet de toxiques

80 % 29 %

antécédents juvéniles

56 % 30 % Victimisation et violence

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antécédents judiciaires

85 % 60 % abus sexuel 24 % 19 %

antécédents correctionnels

76 % 68 % violence parentale

28 % 18 %

antécédents pénitentiaires

15 % 11 % violence conjugale

36 % 27 %

délits contre la personne

13 % 32 % Besoins

délits contre la propriété

52 % 40 % aide en toxicomanie

60 % 21 %

Famille d'origine cures de

désintoxication

53 % 14 %

aucun parent 22 % 11 % formation professionnelle

76 % 61 %

placements 66 % 51 % support des proches

77 % 62 %

En somme, les consommateurs lourds semblent moins bien équipés que les autres types de consommateurs.

Conclusion

Il ressort de ces trois études que la population correctionnelle est:

1. une clientèle qui présente des facteurs qui prédisposent à la délinquance (situation familiale difficile en raison de rapports affectifs déficients, difficultés d'adaptation scolaire et

professionnelle, difficultés d'intégration sociale, violence et victimisation, difficultés liées à la toxicomanie, vulnérabilité au plan psychologique)

2. mais également une clientèle capable d'envisager diverses solutions pour régler ses difficultés.

Source : Rédaction

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2000-09-22 16:54

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Réalisation Mise en garde

Faits et Chiffres se veut un organe privilégié de partage d'information sur diverses recherches touchant le domaine correctionnel. Les articles publiés dans ce bulletin n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs et ne traduisent pas nécessairement les opinions de la Direction générale des services correctionnels du Québec.

Conception du numéro: Nicole Soucy, agente de recherche Coordination et édition: Mario Montégiani, stat. ASSQ Distribution: Marc Cadoret

Traitement de texte: Francine Hardy Direction: Michel Roberge, Directeur

Direction du partenariat et du conseil en services correctionnels Direction générale des services correctionnels du Québec

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