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Discrétisations spatiales de systèmes dynamiques génériques

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Academic year: 2022

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(1)

Discrétisations spatiales de systèmes dynamiques génériques

Pierre-Antoine Guihéneuf

Orsay 26 juin 2015

(2)

Motivations

Système physique autonome évoluant dans le temps, évolution donnée par une équation différentielle.

Exemples : système solaire, pendule double, particules en interaction. . .

Réduction pour obtenir un système à temps discret, par exemple par discrétisation du temps.

On obtient un système (X,f), oùX est l’espace des phases et f :XX la loi d’évolution.

Pour cet exposé,X =T2 le tore, et f est un homéomorphisme conservatif (Aire(f(A)) = Aire(A)).

(3)

Motivations

Système physique autonome évoluant dans le temps, évolution donnée par une équation différentielle.

Exemples : système solaire, pendule double, particules en interaction. . .

Réduction pour obtenir un système à temps discret, par exemple par discrétisation du temps.

On obtient un système (X,f), oùX est l’espace des phases et f :XX la loi d’évolution.

Pour cet exposé,X =T2 le tore, et f est un homéomorphisme conservatif (Aire(f(A)) = Aire(A)).

(4)

Motivations

Système physique autonome évoluant dans le temps, évolution donnée par une équation différentielle.

Exemples : système solaire, pendule double, particules en interaction. . .

Réduction pour obtenir un système à temps discret, par exemple par discrétisation du temps.

On obtient un système (X,f), oùX est l’espace des phases et f :XX la loi d’évolution.

Pour cet exposé,X =T2 le tore, et f est un homéomorphisme conservatif (Aire(f(A)) = Aire(A)).

(5)

Problème

On calcule l’orbite d’un point par la dynamique f : x,f(x),f2(x),f3(x)· · ·= (fk(x))k≥0.

Un ordinateur travail à précision numérique fixée : il fait des erreurs d’arrondi.

Ces erreurs d’arrondi peuvent s’accumuler : l’orbite calculée peut s’éloigner de la vraie orbite.

Question

Peut-on lire la dynamique d’une application sur ses simulations numériques ?

(6)

Problème

On calcule l’orbite d’un point par la dynamique f : x,f(x),f2(x),f3(x)· · ·= (fk(x))k≥0.

Un ordinateur travail à précision numérique fixée : il fait des erreurs d’arrondi.

Ces erreurs d’arrondi peuvent s’accumuler : l’orbite calculée peut s’éloigner de la vraie orbite.

Question

Peut-on lire la dynamique d’une application sur ses simulations numériques ?

(7)

Problème

On calcule l’orbite d’un point par la dynamique f : x,f(x),f2(x),f3(x)· · ·= (fk(x))k≥0.

Un ordinateur travail à précision numérique fixée : il fait des erreurs d’arrondi.

Ces erreurs d’arrondi peuvent s’accumuler : l’orbite calculée peut s’éloigner de la vraie orbite.

Question

Peut-on lire la dynamique d’une application sur ses simulations numériques ?

(8)

Cadre

Le tore T2=R2/Z2 '[0,1[2 est muni degrilles de discrétisation : EN =

i 2N, j

2N

0≤i,j ≤2N−1

. ProjectionPN =T2EN sur le point de EN le plus proche.

Ladiscrétisation def :T2T2 est fN =PNf|EN :ENEN.

(9)

GrilleE1

(10)

GrilleE2

(11)

GrilleE3

(12)

GrilleE4

(13)

Un premier exemple

A= 2 1 1 1

!

N= 610

(14)

Un premier exemple

t=0

(15)

Un premier exemple

t=1

(16)

Un premier exemple

t=2

(17)

Un premier exemple

t=3

(18)

Un premier exemple

t=4

(19)

Un premier exemple

t=5

(20)

Un premier exemple

t=6

(21)

Un premier exemple

t=7

(22)

Un premier exemple

t=8

(23)

Un premier exemple

t=9

(24)

Un premier exemple

t=10

(25)

Un premier exemple

t=11

(26)

Un premier exemple

t=12

(27)

Un premier exemple

t=13

(28)

Un premier exemple

t=14

(29)

Un premier exemple

t=15

(30)

Un premier exemple

t=16

(31)

Un premier exemple

t=17

(32)

Un premier exemple

t=18

(33)

Un premier exemple

t=19

(34)

Un premier exemple

t=20

(35)

Un premier exemple

t=21

(36)

Un premier exemple

t=22

(37)

Un premier exemple

t=23

(38)

Un premier exemple

t=24

(39)

Un premier exemple

t=25

(40)

Un premier exemple

t=26

(41)

Un premier exemple

t=27

(42)

Un premier exemple

t=28

(43)

Un premier exemple

t=29

(44)

Un premier exemple

t=30

(45)

Un premier exemple

Deux miracles :

A610 est une bijection.

Récurrence rapide.

(46)

Un premier exemple

Deux miracles :

A610 est une bijection.

Récurrence rapide.

(47)

Généricité

Dans l’exemple, on a des phénomènes de résonance entre la grille et l’application (Ghys, Dyson/Falk).

Pour éviter ces cas particuliers on étudie des systèmes dynamiques génériques.

Définition

Une propriété sur un espace topologique est dite générique(au sens de Baire) si elle est vérifiée sur une intersection dénombrable d’ouverts denses (Gδ dense).

On regarde des homéomorphismes et desC1-difféomorphismes génériques (espaces munis de la topologie usuelle).

(48)

Généricité

Dans l’exemple, on a des phénomènes de résonance entre la grille et l’application (Ghys, Dyson/Falk).

Pour éviter ces cas particuliers on étudie des systèmes dynamiques génériques.

Définition

Une propriété sur un espace topologique est dite générique(au sens de Baire) si elle est vérifiée sur une intersection dénombrable d’ouverts denses (Gδ dense).

On regarde des homéomorphismes et desC1-difféomorphismes génériques (espaces munis de la topologie usuelle).

(49)

Dynamique finie

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

L’applicationfN :ENEN est finie. Sa dynamique est donc pré-périodique.

On s’intéresse donc à des quantités comme le nombre d’orbites périodiques defN, leurs longueurs. . .

Définition

Le degré de récurrence defN, notéD(fN) est le rapport du cardinal de l’union des orbites périodiques defN sur le cardinal deEN.

(50)

Dynamique finie

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

L’applicationfN :ENEN est finie. Sa dynamique est donc pré-périodique.

On s’intéresse donc à des quantités comme le nombre d’orbites périodiques defN, leurs longueurs. . .

Définition

Le degré de récurrence defN, notéD(fN) est le rapport du cardinal de l’union des orbites périodiques defN sur le cardinal deEN.

(51)

Dynamique finie

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

×

L’applicationfN :ENEN est finie. Sa dynamique est donc pré-périodique.

On s’intéresse donc à des quantités comme le nombre d’orbites périodiques defN, leurs longueurs. . .

Définition

Le degré de récurrence defN, notéD(fN) est le rapport du cardinal de l’union des orbites périodiques defN sur le cardinal deEN.

(52)

Le problème (2)

Question (Ghys, 94’)

Soit f un homéomorphismeconservatif (i.e. préservant Lebesgue) générique de T2, quel est le comportement de la suite des degrés de récurrence D(fN) ?

(53)

Homéomorphismes conservatifs génériques

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, la suite (D(fN))N s’accumule sur tout le segment [0,1].

(54)

Homéomorphismes conservatifs génériques

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, la suite (D(fN))N s’accumule sur tout le segment [0,1].

1 est point d’accumulation : dû à T. Miernowski.

(55)

Homéomorphismes conservatifs génériques

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, la suite (D(fN))N s’accumule sur tout le segment [0,1].

Théorème (Lax, Alpern)

Tout homéomorphisme conservatif est approché par des permutations cycliques des grilles EN.

(56)

Bilan

Théorème un peu décevant : la dynamique des discrétisations dépend beaucoup de l’ordre de discrétisation et pas de la dynamique de départ.

Meilleur comportement en régularité plus grande ? On étudie les C1-difféomorphismes conservatifs génériques.

Avant de s’attaquer au casC1, il faut comprendre le cas linéaire.

(57)

Discrétisation des applications linéaires

Question

Comment faire tourner une image numérique ?

(58)

Discrétisation des applications linéaires

Image initiale Image tournée 5 fois

(59)

Discrétisation des applications linéaires

Image initiale Image tournée 10 fois

(60)

Discrétisation des applications linéaires

Image initiale Image tournée 15 fois

(61)

Discrétisation des applications linéaires

Image initiale Image tournée 20 fois

(62)

Discrétisation des applications linéaires

Image initiale Image tournée 25 fois

(63)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2 :Z2Z2 ladiscrétisation de la matrice A.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

(64)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

(65)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

A=Rπ/4.

(66)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

A=Rπ/4.

(67)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

+ + + + + + +

A=Rπ/4.

(68)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=1

(69)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=2

(70)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=3

(71)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=4

(72)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=5

(73)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=6

(74)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=7

(75)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=8

(76)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=9

(77)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=10

(78)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=11

(79)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=12

(80)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=13

(81)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=14

(82)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=15

(83)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=16

(84)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=17

(85)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=18

(86)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=19

(87)

Discrétisation des applications linéaires

On note P :R2Z2 une projection sur le point entier le plus proche.

Pour ASl2(R), on note ˆA=PA|Z2:Z2Z2 ladiscrétisation de la matriceA.

On se donne une suite (Ak)k et regarde les ensembles images ( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1)(Z2).

Temps=20

(88)

Discrétisation des applications linéaires

Théorème

Pour toute suite(Ai)iSl2(R)N et tout kN, la limite suivante est bien définie et appelée taux d’injectivité :

τk A1,· · · ,Ak

= lim

R→+∞

Card( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1) Z2B(0,R) Card Z2B(0,R) .

τk mesure la perte d’information en temps k.

Preuve : propriété de presque-périodicité des ensembles images : Γ presque-périodique =⇒ A(Γ) presque-périodique.ˆ

(89)

Discrétisation des applications linéaires

Théorème

Pour toute suite(Ai)iSl2(R)N et tout kN, la limite suivante est bien définie et appelée taux d’injectivité :

τk A1,· · · ,Ak

= lim

R→+∞

Card( ˆAk ◦ · · · ◦Aˆ1) Z2B(0,R) Card Z2B(0,R) . τk mesure la perte d’information en temps k.

Preuve : propriété de presque-périodicité des ensembles images : Γ presque-périodique =⇒ A(Γ) presque-périodique.ˆ

(90)

Discrétisation des applications linéaires

Moyenne du taux d’injectivité sur 50 tirages en fonction du temps.

(91)

Discrétisation des applications linéaires

Rappel : τk(A1,· · · ,Ak) = limR→+∞

Card ( ˆAk◦···◦Aˆ1)(Z2∩B(0,R))

Card Z2∩B(0,R) . Théorème

Pour une suite générique (Ai)i`(Sl2(R)), on a

k→+∞lim τk A1,· · · ,Ak

= 0.

Marche aussi pour des suites génériques de rotations.

(92)

Discrétisation des applications linéaires

Rappel : τk(A1,· · · ,Ak) = limR→+∞

Card ( ˆAk◦···◦Aˆ1)(Z2∩B(0,R))

Card Z2∩B(0,R) . Théorème

Pour une suite générique (Ai)i`(Sl2(R)), on a

k→+∞lim τk A1,· · · ,Ak

= 0.

Marche aussi pour des suites génériques de rotations.

(93)

Discrétisation des applications linéaires

τ1 n’est pas continu : considérer

1

2 −1

1

2 1

! .

Sur des ouverts de suites de matrices, (τk)k n’est pas strictement décroissant :

A1 =diag(100,1/100) et A2=diag(1/10,10) Aˆ2A1(Z2)) = (10Z)×(10Z)

(94)

Discrétisation des applications linéaires

τ1 n’est pas continu : considérer

1

2 −1

1

2 1

! .

Sur des ouverts de suites de matrices, (τk)k n’est pas strictement décroissant :

A1 =diag(100,1/100) et A2=diag(1/10,10) Aˆ2A1(Z2)) = (10Z)×(10Z)

(95)

Discrétisation des applications linéaires

Idée

Moyenner les comportements locaux, et remplacer l’itération par un passage en grande dimension.

(96)

(97)
(98)

Difféomorphismes conservatifs génériques

Rappel : D(fN) = limt→+∞Card(fNt(EN))

Card(EN) ∈[0,1].

Théorème

Pour un C1-difféomorphisme conservatif générique f deT2,

N→+∞lim D(fN) = 0.

Perte totale d’information, perte du caractère conservatif.

(99)

Difféomorphismes conservatifs génériques

τNk(f) = Card(fNk(EN)) Card(EN) . Théorème (Formule local-global)

Pour un Cr-difféomorphisme conservatif générique (r ≥1), pour tout kN,

N→+∞lim τNk(f) = Z

T2

τk(dfx,· · · ,dffk−1(x))dx.

(100)

Difféomorphismes conservatifs génériques

Linéarisation locale

(101)

Propriétés ergodiques

Question

Peut-on retrouver certaines mesures de proba invariantes de f à partir des mesures invariantes de fN?

(102)

Mesures physiques

S(f,M,x) = 1 M

M−1

X

m=0

δfm(x) B(µ) =x |S(f,M,x) −→

M→+∞µ Une mesure µest physique pourf si

Leb B(µ)>0.

Oxtoby-Ulam =⇒ un homéo conservatif générique n’a qu’une seule mesure physique : Leb.

Conjecture : c’est aussi vrai pour les C1-difféomorphismes conservatifs génériques.

(103)

Mesures physiques

S(f,M,x) = 1 M

M−1

X

m=0

δfm(x) B(µ) =x |S(f,M,x) −→

M→+∞µ Une mesure µest physique pourf si

Leb B(µ)>0.

Oxtoby-Ulam =⇒ un homéo conservatif générique n’a qu’une seule mesure physique : Leb.

Conjecture : c’est aussi vrai pour les C1-difféomorphismes conservatifs génériques.

(104)

Énoncés

On définitµfxN = limM→+∞ 1 M

PM−1

m=0(fNm)δx = limM→+∞S(fN,M,x).

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, pour toute mesure µinvariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que fNk possède une unique mesure invariante µk, avecµk −→

k→+∞µ. En particulier, pour tout xT2, µfxNk −→

k→+∞µ.

Théorème

Pour tout sous-ensemble fini DT2, pour f ∈Diff1(T2,Leb) générique, pour toute mesureµ invariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que pour tout xD,

µfxNk −→

k→+∞µ.

(105)

Énoncés

On définitµfxN = limM→+∞ 1 M

PM−1

m=0(fNm)δx = limM→+∞S(fN,M,x).

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, pour toute mesure µinvariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que fNk possède une unique mesure invariante µk, avecµk −→

k→+∞µ. En particulier, pour tout xT2, µfxNk −→

k→+∞µ.

Théorème

Pour tout sous-ensemble fini DT2, pour f ∈Diff1(T2,Leb) générique, pour toute mesureµ invariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que pour tout xD,

µfxNk −→

k→+∞µ.

(106)

Simulations de µfxN sur EN, avecN = 223. f difféo C1-proche de l’identité.

(107)

Énoncés (rappel)

On définitµfxN = limM→+∞ 1 M

PM−1

m=0(fNm)δx = limM→+∞S(fN,M,x).

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, pour toute mesure µinvariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que fNk possède une unique mesure invariante µk, avecµk −→

k→+∞µ. En particulier, pour tout xT2, µfxNk −→

k→+∞µ.

Théorème

Pour tout sous-ensemble fini DT2, pour f ∈Diff1(T2,Leb) générique, pour toute mesureµ invariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que pour tout xD,

µfxNk −→

k→+∞µ.

(108)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

f homéo C0-proche de l’identité.

(109)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20000.

f homéo C0-proche de l’identité.

(110)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20001.

f homéo C0-proche de l’identité.

(111)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20002.

f homéo C0-proche de l’identité.

(112)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20003.

f homéo C0-proche de l’identité.

(113)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20004.

f homéo C0-proche de l’identité.

(114)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20005.

f homéo C0-proche de l’identité.

(115)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20006.

f homéo C0-proche de l’identité.

(116)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20007.

f homéo C0-proche de l’identité.

(117)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20008.

f homéo C0-proche de l’identité.

(118)

On définitµfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations deµfTN2 surEN, avecN=20009.

f homéo C0-proche de l’identité.

(119)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 210. f difféo C1-proche de l’identité.

(120)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 211. f difféo C1-proche de l’identité.

(121)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 212. f difféo C1-proche de l’identité.

(122)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 213. f difféo C1-proche de l’identité.

(123)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 214. f difféo C1-proche de l’identité.

(124)

Rappel : µfTN2 = Card(E1

N)

P

x∈ENµfxN.

Simulations de µfTN2 sur EN, avecN = 215. f difféo C1-proche de l’identité.

(125)

Difféomorphismes conservatifs génériques

Théorème

Pour f ∈Homeo(T2,Leb) générique, pour toute mesure µinvariante par f , il existe une sous suite(fNk)k telle que fNk possède une unique mesure invariante µk, avecµk −→

k→+∞µ.

(126)

Difféomorphismes conservatifs génériques

Théorème

Pour tout sous-ensemble fini DT2, pour f ∈Diff1(T2,Leb) générique, pour toute mesure de proba µinvariante par f , il existe une sous suite (fNk)k telle que pour tout xD,

µfxNk −→

k→+∞µ.

(127)

Références

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