• Aucun résultat trouvé

CI Int 01 8 : A 61 K 8/96 ( ), A 61 Q 19/02

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "CI Int 01 8 : A 61 K 8/96 ( ), A 61 Q 19/02"

Copied!
30
0
0

Texte intégral

(1)

0 Date de dépôt : 02.12.10.

0

Priorité :

0

Date de mise à la disposition du public de la demande : 08.06.12 Bulletin 12/23.

0 Date de la mise à disposition du public du brevet d'invention : 12.07.13 Bulletin 13/28.

MT

0

Liste des documents cités dans le rapport de recherche :

C\1 CO

(D Se reporter à la fin du présent fascicule O)

0

Références à d'autres documents nationaux apparentés :

0

Demandeur(s) : L'OREAL Société anonyme FR.

Inventeur(s) : AMIOT-PEYROT PEGGY.

0 Titulaire(s) : L'OREAL Société anonyme.

0

Mandataire(s) : L'OREAL Société anonyme.

C\I

u-

1 9 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 0 N ° de publication :

2 968 211

(à n'utiliser que pour les commandes de reproduction)

N ° d'enregistrement national :

10 60031

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

PARIS

CI

Int 01 8 : A 61 K 8/96 (2013.01), A 61 Q 19/02

BREVET D'INVENTION B1

0 UTILISATION D'EXTRAIT DE LEVURE DU GENRE SACCHAROMYCES POUR AMELIORER L'ECLAT DU TEINT ET COMPOSITION COMPRENANT AU MOINS CET EXTRAIT ET UN AGENT DEPIGMENTANT.

111111111111111111111111111111111111111111111

(2)

La présente invention est dans le domaine du soin de la peau et plus précisément dans celui de l'amélioration du teint de la peau.

L'éclat du teint traduit l'état de bonne santé de la peau, notamment des peaux 5 jeunes.

De nombreux facteurs extérieurs ou internes peuvent affecter l'éclat du teint de la peau. Parmi les facteurs extrinsèques, on peut citer l'exposition aux variations de températures et d'humidité ou l'exposition aux polluants. Parmi les facteurs 10 intrinsèques affectant l'éclat du teint de la peau, on peut citer le stress, la fatigue,

des changements hormonaux, une déshydratation de l'épiderme ou une altération de la fonction barrière de la peau, voire le vieillissement chronologique. Ces facteurs extrinsèques et intrinsèques tendent à brouiller le teint, à le rendre inhomogène, terne, cireux, voire maladif, et à favoriser voire aggraver la présence 15 d'imperfections cutanées.

Ces altérations du teint, souvent d'origine multifactorielle, sont une cause de plus en plus fréquente de consultations auprès de centres de soins esthétiques ou de cabinets dermatologiques. Elles concernent presque chaque individu, et leur 20 fréquence est maximale à l'âge de la puberté. Toutefois, elles peuvent se manifester dès l'âge de 7 à 9 ans et perdurer jusqu'à des âges dépassant 40 ans, et notamment aller au-delà de 60 ans. Ainsi, il est fréquent d'avoir des imperfections au niveau de la peau, notamment du visage, le teint brouillé, terne et/ou inhomogène encore après 25 ans.

25

Il existe donc un réel besoin d'être en mesure de prévenir, de réduire ou de traiter ces altérations du teint de la peau.

Il est important de bien différencier les problématiques de couleur de peau et 30 celles d'éclat du teint, dans la mesure où une peau peut être plus ou moins

éclatante quelque soit sa carnation.

La couleur de la peau ou carnation est fonction de différents facteurs et notamment de l'hérédité et de l'ensoleillement. Elle est déterminée par les 35 pigments contenus dans la peau :

- la nature, la concentration et la répartition de la mélanine produite par les mélanocytes.

- l'irrigation sanguine et la vascularisation des tissus (hémoglobine).

- les apports en caroténoïdes voire en polyphénols colorés via l'alimentation.

40

(3)

L'éclat de la peau, en revanche, est une composante multifactorielle. Un teint terne, sans éclat, manque de luminosité (la peau réfléchit moins bien la lumière) ; ceci se révèle par une opacité, un manque de transparence. Ce manque de transparence crée un teint exsangue, livide, voire légèrement olivâtre. La perte de 5 luminosité et d'éclat est directement liée à l'apparition d'un teint blafard et

hétérogène et est considérée comme un signe de fatigue cutané.

L'évaluation de l'éclat du teint pourra se faire par toute méthode connue dans l'art antérieur. On pourra par exemple utiliser un appareil tel que celui décrit dans le 10 brevet EP 0 655 221, des dispositifs tels que ceux décrits dans les brevets EP

1 277 436 et EP 1 277 437 ou la méthode décrite dans le brevet FR 2 897 768.

La combinaison d'une première donnée relative au niveau de saturation de la teinte de la peau et d'une deuxième donnée relative à au moins une 15 caractéristique non tinctoriale de la peau, avantageusement choisie parmi la transparence, la luminosité, l'homogénéité et la texture de la peau, peut renseigner sur l'éclat du teint.

La Demanderesse s'est intéressée aux mécanismes de détoxification cellulaire 20 (protéasome, dégradation lysosomale...) de la peau puisqu'en cas de défaillance de ces systèmes, la peau est comme « étouffée » par ses propres constituants superflus ou altérés qui s'accumulent dans les cellules. Ceci se traduit en surface par une altération de l'aspect de la peau qui perd de sa luminosité ou de sa transparence ce qui laisse apparaitre des signes de fatigue comme le teint terne.

25

De manière surprenante, il a été mis en évidence l'effet d'un extrait de levure de l'espèce Saccharomyces cerevisiae sur la formation des lysosomes dans les kératinocytes et sur la capacité de phagocytose de ces cellules. Par l'intermédiaire de ces mécanismes, l'extrait de levure permet l'amélioration de 30 l'éclat du teint de la peau par l'élimination des constituants superflus ou altérés

qui se sont accumulés dans les cellules.

C'est pourquoi, la présente invention a pour objet l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces, comme agent pour 35 améliorer l'éclat du teint et/ou la transparence et/ou la luminosité du teint de la

peau d'un individu.

La phagocytose est un processus cellulaire qui permet une internalisation de particules. Ce processus est généralement associé à des cellules du type 40 phagocytes ou macrophages ayant pour fonction d'éliminer des agents infectieux ou des débris cellulaires. Mais les kératinocytes ont aussi la capacité de

(4)

phagocyter et de dégrader des protéines de faible poids moléculaire (ex : fibrine dans des processus de cicatrisation) (Takashima et Grinnell, J. Invest. Dermatol., 1985, 85: 304-308). Ces éléments phagocytés peuvent ensuite être dégradés par les lysosomes au sein de ces cellules.

5

En améliorant l'éclat du teint, on n'agit pas sur la mélanogénèse donc ni sur des mécanismes d'inhibition de la tyrosinase, ni sur le traitement de taches pigmentaires, ni sur le blanchiment de la peau.

10 De façon courante, des agents dépigmentants sont utilisés pour blanchir la peau.

Ces agents agissent en modifiant l'activité biologique des mélanocytes et en limitant la pigmentation due à la formation de mélanine. Il en résulte que leurs effets n'apparaissent que lentement après les avoir utilisés de façon itérative et prolongée. Il est également fréquent de voir les personnes, désirant éclaircir la 15 couleur de leur peau ou atténuer des dyschromies, utiliser des compositions cosmétiques uniformisant le teint de la peau en lui conférant un aspect blanc immédiat. Ces compositions contiennent des pigments blancs diffusants, leur assurant l'opacité et la couvrance nécessaires pour obtenir l'effet recherché.

Toutefois, ce pouvoir couvrant crée une opacité qui fait perdre à la peau ainsi 20 maquillée son aspect naturel, sa transparence et sa clarté. Il génère notamment

un effet grisâtre et terne. Par ailleurs, les solutions techniques mettant en oeuvre des composés émissifs tels que des molécules ou matériaux organiques, semi- organiques ou inorganiques fluorescents dans des compositions cosmétiques sont limitées par plusieurs effets rendant l'éclaircissement de la couleur de peau 25 peu perceptible.

Les propriétés dépigmentantes d'extraits de levure, notamment Saccharomyces cerevisiae, sont connues dans l'état de l'art (KR 20090090608, JP 9124438).

30 Toutefois, l'effet d'un extrait de levure du genre Saccharomyces et notamment de l'espèce Saccaromyces cerevisiae n'a jamais été décrit que ce soit sur les mécanismes intracellulaires de dégradation lysosomale des kératinocytes, sur la capacité de phagocytose de ces cellules ou sur l'éclat du teint.

35 Par « améliorer», on entend à la fois, améliorer, augmenter, prévenir la perte de...

et lutter contre la perte de....

Au sens de l'invention, on entend désigner par « éclat de teint », une coloration de la peau différente de la pigmentation et en particulier la combinaison entre le 40 niveau de saturation de la teinte de la peau et au moins l'une des caractéristiques

(5)

non tinctoriales de la peau choisies parmi la luminosité, la transparence, l'homogénéité et la texture.

La teinte de la peau est notamment caractérisée par la valeur L* du système 5 colorimétrique L*, a* et b*. Il s'agit d'une méthode classique et bien connue de

l'homme du métier.

L* (généralement appelée clarté ou luminance) désigne un résultat de mesure qui permet une quantification du blanc au noir. La luminance est une unité visuelle qui 10 correspond au quotient de l'intensité lumineuse dans une direction donnée d'une surface par l'aire apparente de cette surface. Toute augmentation du paramètre L* signe un éclaircissement de la peau.

La saturation est définie comme l'intensité d'une teinte spécifique fondée sur la 15 pureté de la couleur. Une teinte hautement saturée a une couleur vive et intense alors qu'une teinte moins saturée parait plus fade et grise. La saturation d'une couleur est déterminée par une combinaison de son intensité lumineuse et de la distribution de ses différentes longueurs d'ondes dans le spectre des couleurs. La couleur la plus pure est obtenue en utilisant une seule longueur d'onde à très 20 haute intensité, comme avec un laser. Si l'intensité lumineuse diminue, la saturation aussi. Sans aucune saturation, une teinte devient un niveau de gris.

Ainsi une augmentation de saturation traduit une couleur plus saturée donc un effet anti-voile gris.

25 La luminosité est définie comme l'intensité des accroches de lumières sur les zones saillantes du visage telles que les pommettes, le front, le nez et le menton.

Elle peut être évaluée par au moins un expert entrainé ou par auto-évaluation ou par analyse d'image ou toute autre méthode instrumentale par exemple en quantifiant la réflexion spéculaire de la lumière sur certaines zones sur l'image.

30

La transparence est définie comme le fait de pouvoir apercevoir la lumière traverser la peau dans ses couches supérieures. Elle peut être mesurée sur des zones spécifiques du visage telles que le front, les tempes, la paupière inférieure et/ou l'ovale du visage. Cette transparence peut être évaluée par analyse 35 d'image, par au moins un expert entrainé ou par auto-évaluation.

L'homogénéité de la peau correspond à l'uniformité de couleur et de texture de la peau. Un teint de couleur homogène correspond à un teint ne présentant pas de zones plus rouges et/ou plus ternes que d'autres. Cela ne concerne pas l'absence 40 de taches pigmentaires. Cette absence de zones plus rouges et/ou plus ternes

que d'autres peut être évaluée par au moins un expert, par auto-évaluation ou par

(6)

analyse d'image, par exemple en analysant la distribution de l'intensité et de la couleur de la lumière réfléchie.

L'uniformité de texture correspond à un grain de peau régulier, à l'absence 5 d'imperfection ou de défaut de surface.

L'utilisation selon l'invention sera particulièrement efficace pour lutter contre les signes de fatigue et/ou du vieillissement chronologique, les signes de fatigue étant préférentiellement choisis parmi le teint terne, le teint exsangue, le teint 10 livide, le teint blafard et le teint hétérogène.

Préférentiellement, l'extrait de levure selon l'invention sera utilisé à une concentration de 0,01 à 5%, préférentiellement de 0,05 à 1% et encore plus préférentiellement de 0,1 à 1% par rapport au poids total de la composition en 15 contenant.

L'utilisation selon l'invention se fera, préférentiellement, par voie topique sur la peau.

20 Les levures peuvent être préparées par culture dans un milieu classique de culture de levure (extrait de levure : 10g/I, peptone pepsique: 7 g/I, glucose : 20 g/I, eau : QSP).

On choisira préférentiellement un extrait aqueux de levure c'est-à-dire un extrait 25 de levure qui, sous réserve des pertes inévitables selon les bonnes pratiques de

fabrication, contient tous les constituants solubles dans l'eau de levures après la lyse des levures et l'élimination par filtration de leurs débris de membranes. Cet extrait aqueux de levure sera préférentiellement remis en solution.

30 De préférence, l'extrait aqueux de levure du genre Saccharomyces selon l'invention sera préparé en solubilisant dans de l'eau (préférentiellement de l'eau distillée) des levures entières du genre Saccharomyces, en soumettant la suspension ainsi obtenue à d'une hydrolyse protéique, en séparant les phases soluble et insoluble de la solution obtenue suite à cette hydrolyse et en 35 soumettant la phase soluble, récupérée à l'issue de l'étape précédente, à une

stérilisation.

Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'extrait aqueux de levure ainsi obtenu peut être ensuite optionnellement séché et proposé sous forme de 40 poudre. L'extrait, de préférence sous forme de poudre, peut être aussi mis en

solution (on parlera alors d'extrait de levure en solution), en particulier une

(7)

solution hydroalcoolique et préférentiellement une solution hydroglycolique (par exemple une solution constituée d'un mélange d'eau et de pentylène glycol).

Dans cette solution, l'extrait aqueux de levure sera préférentiellement ajouté à une concentration entre 0,5 et 8%, préférentiellement entre 2 et 7%, encore plus 5 préférentiellement entre 3 et 5%.

L'extrait de levure, utilisé dans la présente invention, comprendra au final au moins 50%, préférentiellement au moins 60%, encore plus préférentiellement au moins 70% ou au moins 80% d'eau par rapport à son poids total.

10

Avantageusement, l'extrait de levure en solution, utilisable selon la présente invention, aura les caractéristiques suivantes :

- Il aura un pH compris entre 5 et 8, préférentiellement compris entre 6 et 7.

- Il comprendra entre 20 et 60 g de sucres par litre de solution (g/1), 15 préférentiellement entre 20 et 50 g/I et encore plus préférentiellement entre

25 et 35 g/I et/ou,

- Il aura une concentration en matières sèches comprise entre 10 et 60 g/I, préférentiellement comprise entre 20 et 50 g/I et encore plus préférentiellement comprise entre 37 et 47 g/I.

20

La population de levures entières utilisées pour préparer cet extrait aqueux de levures, c'est-à-dire avant hydrolyse et/ou stérilisation, sera préférentiellement de 10 E5 à 10 E 10 colonies formant unité par millilitre (ou cfu/ml) de solution aqueuse de levures, préférentiellement 10 E 6 à 10 E9 cfu/ml, encore plus préférentiellement 25 10 E6 à 10 E 8 /ml.

L'extrait aqueux de levure présentera préférentiellement les caractéristiques suivantes

- il aura un taux d'azote total (selon la méthode de Kjeldahl) de 5 à 15%, 30 préférentiellement de 6 à 12%, encore plus préférentiellement de 7 à 10 %

et/ou,

- il aura un taux d'acides aminés libres totaux (selon la méthode de Sôrensen) de 2 à 10 %, préférentiellement de 3 à 7%, encore plus préférentiellement de 4 à 6%, et/ou,

35 - il aura un rapport Azote aminé assimilable / Azote total de 0,4 à 0,7%, préférentiellement 0,4 à 0,6%, encore plus préférentiellement 0,5 à 0,6%.

L'hydrolyse protéique se fera préférentiellement par hydrolyse chimique ou acide ou par utilisation d'enzymes naturels de levures et elle sera préférentiellement 40 réalisée pour au moins 60%, préférentiellement au moins 80%, encore plus

(8)

préférentiellement au moins 90% de la totalité des protéines présentes dans la solution de levures après la lyse des levures.

La séparation des phases soluble et insoluble obtenue suite à l'hydrolyse des 5 protéines se fera par tout moyen connu de l'homme du métier en fonction de la

nature de l'extrait recherchée. Cette séparation de phases peut par exemple être réalisée par filtration, décantation ou centrifugation, la filtration étant le moyen préférentiel. Suite à cette séparation des phases soluble et insoluble, la phase soluble est récupérée.

10

La stérilisation pourra se faire par tout moyen connu de l'homme du métier et en particulier par filtration stérilisante. Cette dernière se fera préférentiellement par l'utilisation de filtre à membrane dont la taille des pores est choisie en fonction de la taille des éléments membranaires que l'on souhaite éliminer. Cette technique 15 est bien connue de l'homme du métier.

Suite à cette étape de stérilisation, l'extrait aqueux de levure obtenu peut être séché pour le proposer sous forme de poudre. Ce séchage pourra être réalisé également par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple par 20 évaporation, lyophilisation ou par atomisation.

Dans le genre Saccharomyces, peuvent être citées les espèces suivantes : Saccharomyces bailli, Saccharomyces carlsbergensis, Saccharomyces uvarum, Saccharomyces cerevisiae, Saccharomyces delbrueckii, Saccharomyces exiguus, 25 Saccharomyces fermentati, Saccharomyces florentinus, Saccharomyces fragilis

Saccharomyces fructuum, Saccharomyces heterogenicus, Saccharomyces oleaginosus, Saccharomyces rosei, Saccharomyces steineri, Saccharomyces boulardii, Saccharomyces kefir, Saccharomyces kluyveri.

30 Préférentiellement, on choisira une levure de l'espèce Saccharomyces cerevisiae.

De manière préférentielle, cet extrait ne comprend pas de levure vivante.

Un exemple d'extrait selon l'invention est commercialisé par la société SILAB 35 (B.P. 213, 19108 Brive Cedex France) sous le nom FIRMALIFT® GR. Il se présente sous forme d'une solution légèrement opalescente, de couleur jaune et qui renferme 32.0 g/I de sucres. Le numéro CAS de cet extrait est 8013-01-2. Son numéro EINECS/ELINCS est le numéro 232-387-9. Cet extrait est à une concentration de 4,2% dans une solution hydroglycolique comprenant 7,5% de 40 pentylene glycol et 88,3% d'eau.

(9)

Cette utilisation permet avantageusement d'augmenter la réflexion de la lumière par la peau et/ou d'améliorer l'homogénéité du teint.

L'utilisation selon l'invention est notamment efficace pour détoxifier les cellules de 5 la peau et/ou pour stimuler les mécanismes cellulaires de dégradation lysosomale

dans les kératinocytes et/ou pour orienter les constituants cellulaires superflus ou altérés vers la voie de dégradation lysosomale et/ou pour stimuler, dans les kératinocytes, la formation des lysosomes impliqués dans la dégradation des éléments cellulaires superflus ou altérés et/ou pour augmenter la capacité de 10 phagocytose des kératinocytes.

En stimulant les mécanismes employés par les kératinocytes pour éliminer leurs propres constituants superflus ou altérés ou pour internaliser puis dégrader ces éléments dans leur environnement, la peau se trouve nettoyée de ses déchets, de 15 ses impuretés. Cette détoxification des cellules de la peau permet ainsi

d'améliorer l'éclat, la transparence ou la luminosité du teint de la peau.

Il sera particulièrement avantageux d'associer l'extrait de levure à au moins un agent dépigmentant (appelés aussi agent blanchissant ou agent de blanchiment) 20 pour pouvoir, d'une part moduler la teinte de l'éclaircissement obtenu par l'agent dépigmentant et pour améliorer et/ou accélérer la visibilité de l'effet d'un agent dépigmentant et d'autre part pour rendre encore plus visible l'effet d'un extrait de levure sur l'éclat du teint.

25 II sera donc avantageux d'utiliser un extrait de levure selon l'invention en association avec au moins un agent dépigmentant.

Par « agent dépigmentant », on entend préférentiellement un composé agissant sur la coloration mélanique de la peau, directement sur la biosynthèse ou sur le 30 transfert de la mélanine dans l'épiderme.

Une substance est reconnue comme dépigmentante si elle agit directement sur la mélanine ou sur la mélanogénèse dans le sens d'une atténuation de la couleur résultante.

35

L'agent dépigmentant sera avantageusement choisi parmi : l'hydroquinone et ses dérivés, le résorcinol et ses dérivés, l'arbutine et ses dérivés, le lucinol et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés, l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine ainsi que ses sels ou esters, l'acide férulique et ses dérivés, l'acide 40 tranexamique et ses dérivés, l'acide gentisique, le méthyl gentisate ou l'homogentisate, l'acide dioique, l'acide lipoique, l'acide linoléique et ses dérivés,

(10)

l'acide ellagique et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, le D calcium panthéteine sulfonate, le magnolol, l'honokiol, le magnolignan, les céramides naturels ou de synthèse et leurs homologues, les extraits de fruits d'arbuste du genre Morus (par exemple le murier), de pétales de fleur d'arbuste du genre Rosa 5 (par exemple la rose ou Rosa centifolia), de feuilles de plante du genre Mentha (la menthe par exemple), de plante du genre Aloe (notamment de l'espèce vera, ferox ou bardensis), de fleur de plante du genre Chamaemelum (la camomille notamment), d'arbuste de l'espèce Arctostaphylos uva-ursi L. (par exemple la busserole), une eau de fruit d'espèces du genre Actinidia (par exemple une eau 10 de fruit d'Actinidia chinensis ou kiwi commercialisée par Gattefosse), un extrait de racine de Paeonia suffructicosa tel que celui commercialisé par exemple par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination Botanpi Liquid B®, un extrait de Ginkgo biloba, un extrait de Glycyrrhiza glabra (réglisse, liquorice ou licorice) et un extrait de scutellaire.

15

Par « dérivé de résorcinol », on entend par exemple un dérivé diphényl-méthane hydroxyle tel que ceux décrits dans la demande WO 2004/105736 comme le 441- phenylethyl)-1,3-benzenediol ou 4-(1-phenylethyl)-1,3-dihydroxybenzène ou autrement nommé phenyethyl resorcinol ou phenylethylbenzenediol ou 20 styrylresorcinol. Ce composé a un numéro CAS 85-27-8.

Par «dérivés de l'arbutine », on entend notamment ceux décrits dans les demandes EP 895779 et EP 524109 comme l'alpha et la béta arbutine.

25 Par «dérivés de la vitamine C», on entend notamment la vitamine CG, CP et la 3- O ethyl vitamine C.

Par « dérivés de l'acide ellagique », on entend ses sels, ses complexes métalliques, ses dérivés mono- ou polyéthers, ses dérivés mono- ou polyacylés, 30 ainsi que ses dérivés carbonates ou carbamates, dérivant des groupements

hydroxyles.

Par « dérivés de l'acide férulique », on entend notamment ses esters et/ou sels et/ou extraits végétaux en contenant. De préférence, on utilisera les esters.

35 Comme 'esters' d'acide férulique, on peut notamment citer les esters d'acide férulique et d'alcools en C1-C30, en particulier le methyl férulate, l'éthyl férulate, l'isopropyl férulate, l'octyl férulate et l'oryzanyl férulate. Comme 'sels' d'acide férulique, on peut notamment citer les sels organiques d'acide férulique, en particulier les sels de sodium (ex : sodium ferulate et sodium isoférulate). Comme 40 'extraits végétaux' contenant de l'acide férulique, on peut notamment citer le riz, le blé, l'orge, l'avoine, l'écorce des arbres, les bourgeons de peuplier, l'asperge, les

(11)

olives, les baies. De préférence, on utilisera la fraction du son de riz, blé, orge, ou avoine.

Selon la présente invention, on entend, par « composé de type céramide », les 5 céramides et/ou les glycocéramides et/ou les pseudocéramides et/ou les

néocéramides, naturelles ou synthétiques.

Des composés de type céramides sont par exemple décrits dans les demandes de brevet DE 4424530, DE 4424533, DE 4402929, DE 4420736, WO 95/23807, 10 WO 94/07844, EP 0 646 572, WO 95/16665, FR 2 673 179, EP 0 227 994 et WO 94/07844, WO 94/24097, WO 94/10131 dont les enseignements sont ici inclus à titre de référence.

Un exemple de céramide peut être un composé de formule (I) suivante : 15

R1-CHOH-CH(NH-COR2)(CH2OH) (I)

dans laquelle R1 désigne un radical alkyle en Cil à 021, R2 désigne un radical hydrocarboné en Ci l -019, linéaire, éventuellement hydroxylé et le groupe 20 hydroxyle étant en position alpha du carbonyle, et pouvant comporter une ou plusieurs insaturations éthyléniques, notamment une ou deux insaturations éthyléniques.

Pour les composés de formule (I), de préférence R1 désigne un radical 25 hydrocarboné en C13-019 ; R2 désigne un radical hydrocarboné en C13-019 linéaire, éventuellement hydroxylé, et pouvant comporter une ou plusieurs insaturations éthyléniques.

Préférentiellement, R1 désigne un radical hydrocarboné en C13-017 ; R2 désigne 30 un radical hydrocarboné en C13-019 linéaire, éventuellement hydroxylé, et

pouvant comporter une ou plusieurs insaturations éthyléniques.

Avantageusement, R1 désigne un radical hydrocarboné en C13-017 ; R2 désigne soit un radical hydrocarboné en C13-019 linéaire et pouvant comporter une ou 35 plusieurs insaturations éthyléniques, soit un radical hydrocarboné saturé en 013-

019 linéaire hydroxylé, le groupe hydroxyle étant en position alpha du carbonyle.

Comme composés de formule (I) particulièrement préférés, on peut utiliser la N- oléoyldihydrosphingosine et la N-2-hydroxypalmitoyldihydrosphingosine.

40

(12)

Les composés de formule (I) sont connus de l'état de la technique, notamment dans les demandes EP-A-500437 et EP-A-647617.

Par exemple, la société COSMOFERM commercialise le N-linoleoyl- 5 phytosphingosine sous le nom de Ceramide 1110 et qui est connu pour avoir une

action dépigmentante sur la peau.

Le terme alkyle, dans le cadre de la présente invention, signifie une chaîne hydrocarbonée saturée ou insaturée.

10

Comme agents dépigmentants préférentiels, on utilisera l'acide ellagique, les extraits de menthe et/ou de rose et/ou de Ginkgo biloba et/ou de Glycyrrhiza glabre (réglisse, liquorice ou licorice) décrits ci-dessus.

15 L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique pour améliorer l'éclat, la transparence et/ou la luminosité du teint de la peau d'un individu, caractérisé en ce qu'on applique sur la peau dudit individu au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces ou une composition comprenant au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces, dans un milieu 20 physiologiquement acceptable.

Le procédé sera avantageusement mis en oeuvre le matin et/ou le soir, tous les jours pendant une durée minimale d'un mois.

25 L'individu préférentiellement ciblé par l'utilisation ou le procédé selon l'invention sera une femme asiatique, âgée de 25 à 45 ans.

Une composition cosmétique, pour la mise en oeuvre de l'invention, comprend au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces, tel que défini 30 précédemment, et au moins un agent dépigmentant choisi parmi l'hydroquinone

et ses dérivés, le résorcinol et ses dérivés, l'arbutine et ses dérivés, le lucinol et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés, l'acide L-2-oxothiazolidine-4- carboxylique ou procystéine ainsi que ses sels ou esters, l'acide férulique et ses dérivés, l'acide tranexamique et ses dérivés, l'acide gentisique, le méthyl 35 gentisate ou l'homogentisate, l'acide dioique, l'acide lipoique, l'acide linoléique et

ses dérivés, l'acide ellagique et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, le D calcium panthéteine sulfonate, le magnolol, l'honokiol, le magnolignan, les céramides naturels ou de synthèse et leurs homologues, les extraits de fruits d'arbuste du genre Morus, de pétales de fleur d'arbuste du genre Rosa, de 40 feuilles de plante du genre Mentha, de plante du genre Aloe, de fleur de plante du genre Chamaemelum, d'arbuste de l'espèce Arctostaphylos uva-ursi L., une eau

(13)

de fruit d'espèces du genre Actinidia, un extrait de racine de Paeonia suffructicosa, un extrait de Ginkgo biloba, un extrait de Glycyrrhiza glabra et un extrait de scutellaire.

5 Selon un mode de réalisation avantageux, la composition selon l'invention comprend une concentration de 0,01 à 5%, préférentiellement de 0,05 à 1% et encore plus préférentiellement de 0,1 à 1% par rapport au poids total de la composition, d'au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces.

10 Dans un mode de réalisation préféré, cette composition selon l'invention, comprend en outre au moins un agent choisi parmi les agents desquamants et les agents apaisants.

Par "agent desquamant", on entend tout composé capable d'agir:

15

- soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tels que les beta- hydroxyacides (BHA), en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique autrement nommé acide capryloyl salicylique en nom INCI) ; les alpha-hydroxyacides (AHA), tels que les acides glycolique, citrique, 20 lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'acide 8-hexadécène-1,16-

dicarboxylique ou acide 9-octadécène dioïque ; l'urée et ses dérivés; l'acide gentisique et ses dérivés ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique.

25 - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzyme (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide 4-(2-hydroxyethyl)piperazine- 1-propanesulfonique (HEPES) ; l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique 30 (procystéine) et ses dérivés ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine

(tels que décrits dans EP-0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine.

35

Comme autres agents desquamants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer :

- les oligofructoses, l'EDTA et ses dérivés, les laminaria extract, le o-linoley1- 6D-glucose, l'acide (3-hydroxy-2pentylcyclopentyl) acétique, le trilactate de 40 glycérol, l'O-octanyl-6'-D-maltose, la S carboxyméthyl cystéine, les dérivés siliciés

de salicylate comme ceux décrits dans le brevet EP 0 796 861, les oligofucase

(14)

comme ceux décrits dans le brevet EP 0 218 200, les sels d'acide 5-acyl salicylique, des actifs ayant des effets sur la transglutaminase comme dans le brevet EP 0 899 330,

- l'extrait de fleur de Ficus opuntia indica comme l'Exfolactive® de Silab, 5 - l'acide 8-hexadécène 1,16-dicarboxylique,

- les esters de glucose et de vitamine F, et - leurs mélanges.

Comme agents desquamants préférés, on utilisera l'acide salicylique et ses 10 dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique autrement nommé acide capryloyl

salicylique en nom INCI).

On entend par « agent apaisant », un composé permettant de réduire la sensation de picotements, de démangeaisons ou de tiraillements de la peau.

15

Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer: les oligomères procyannidoliques, les vitamines E, C B5, B3, la caféine et ses dérivés, les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes les contenant, l'acide beta-glycyrrhétinique et ses sels ou dérivés (le stearyl glycyrrhetate, l'acide 20 3-stéaroyloxy glycyrrhétique, l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide) ainsi que les extraits de plantes en contenant (ex : Glycyrrhiza glabra), l'acide oléanolique et ses sels, l'acide ursolique et ses sels, l'acide boswellique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, un extrait de Paeonia suffruticosa et/ou lactiflora tel que celui commercialisé par la société Ichimaru Pharcos sous la dénomination 25 Botanpi Liquid B®; un extrait de Laminaria saccharina, les extraits de Centella

asiatica, l'huile de Canola, le bisabolol, le diesterphosphorique de vitamine E et C comme le Sepivital EPC® de Seppic, les extraits de camomille, l'allantoïne, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'Ecchium, de poisson, l'huile de calophilum, des extraits de plancton, la capryloyl 30 glycine, un mélange d'extrait de fleur de nénuphar et de palmitoylproline tel que

celui vendu sous la dénomination "Seppicalm VG®" par la société Seppic, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami tel que celui vendu sous la dénomination "Cehami PF®" par la société TRI-K Industries, un extrait de graines de tournesol en particulier l'Hélioxine® de Silab, un extrait de 35 graines de Linum usitatissimum comme la Sensiline® de Silab, les tocotriénols, le

piperonal, un extrait d'Epilobium angustifolium tel que celui vendu sous la dénomination "Canadian Willowherb Extract" par la société FYTOKEM PRODUCTS, l'Aloe vera, les phytostérols, l'eau de bleuet, l'eau de rose, un extrait de menthe, en particulier de feuilles de menthe comme le Calmiskin® de Silab, 40 les dérivés d'anis, les bactéries filamenteuse comme Vitreoscilla filiformis tel que

décrit dans le brevet EP 761 204 et commercialisé par Chimex sous la

(15)

dénomination Mexoryl SBG®, un extrait de pétales de rose comme le Rose Flower Herbasol® extract de la société Cosmetochem, le beurre de karité, un mélange de fraction de cire de graine d'orge obtenue par CO2 supercritique, de beurre de karité et d'huile d'argan comme le "Stimu-tex AS®" de Pentapharm, les 5 sels alcalino-terreux notamment le strontium, un extrait fermenté d'Alteromonas

commercialisé sous la dénomination ABYSSINE® par la société Atrium Biotechnologies ; les eaux thermales du bassin de Vichy, telles que les eaux provenant des sources Célestins, Chomel, Grande-Grille, Hôpital, Lucas et Parc, et de préférence l'eau de la source Lucas ; un extrait d'écorce d'Eperua falcata tel 10 que celui commercialisé par la société COGNIS sous la dénomination Eperuline®

; et leurs mélanges.

Comme agents apaisants préférés, on pourra citer les extraits de pétales de rose et de feuilles de menthe.

15

Certains composés cités précédemment peuvent apparaitre dans plusieurs catégories d'agents.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'agent dépigmentant sera 20 aussi un agent apaisant. Un extrait de menthe est un exemple d'un agent

dépigmentant et apaisant.

Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la composition, comprend, en association avec au moins un extrait de levure, un extrait de pétale de rose, un 25 extrait de feuille de menthe, un extrait de Gingko biloba, un extrait de Glycyrrhiza

glabra, de l'acide ellagique ou de ses dérivés et de l'acide salicylique ou de ses dérivés.

Les extraits de rose et de menthe seront utilisés dans la composition pour leurs 30 propriétés anti-inflammatoires (ils agissent respectivement sur PGE2 et IL-1 qui sont des neuromédiateurs connus pour jouer un rôle dans l'hyperpigmentation cutanée). L'acide ellagique aura comme rôle principal de réduire la synthèse de mélanine CGRP-induite. L'extrait de Ginkgo biloba inhibera la production de NO, messager stimulant la mélanogénèse et l'acide salicylique sera utilisé ici pour ses 35 propriétés exfoliantes. L'extrait de de Glycyrrhiza glabra sera, quant à lui, utilisé

pour son effet inhibiteur sur la tyrosinase.

Selon un mode de réalisation avantageux, la composition selon l'invention comprendra en plus d'au moins un extrait de levure (par rapport au poids total de 40 la composition) :

(16)

- entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,05 et 0,5% d'un extrait de pétales de rose et/ou

- entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,02 et 0,2% d'un extrait de feuille de menthe et/ou

5 - entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,1 et 0,8% d'acide ellagique et/ou

- entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,01 et 0,1% d'extrait de Ginkgo biloba et/ou

- entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,05 et 0,5% d'acide salicylique

10 et/ou

- Entre 0,01 et 1%, préférentiellement entre 0,05 et 0,5% d'extrait de Glycyrrhiza glabra.

Cette composition pourra être avantageusement utilisée pour améliorer l'éclat du 15 teint et/ou la transparence et/ou la luminosité et/ou l'homogénéité du teint de la peau d'un individu et/ou pour lutter contre les signes de fatigue (par exemple le teint terne, le teint exsangue, le teint livide, le teint blafard ou le teint hétérogène) et/ou pour lutter contre les signes du vieillissement chronologique et/ou pour détoxifier les cellules de la peau.

20

La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans les domaines cosmétique et dermatologique, et elle peut être notamment sous forme d'une solution aqueuse éventuellement gélifiée, d'une dispersion du type lotion éventuellement biphasée, 25 d'une émulsion obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou d'une émulsion triple (E/H/E ou H/E/H) ou d'une dispersion vésiculaire de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles.

30 Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, en particulier sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin et/ou 35 comme produit de maquillage pour la peau.

Le ou les autres actifs cosmétiques présents dans les compositions selon l'invention pourront être choisis parmi les agents hydratants, les agents améliorant la fonction barrière, les agents stimulant la synthèse de 40 macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des

(17)

kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents favorisant la maturation de l'enveloppe cornée, les agents stimulant le métabolisme énergétique des cellules, les agents tenseurs, les agents favorisant la microcirculation cutanée, les agents anti-irritants ou anti-séborrhéiques et les 5 agents anti-acné.

L'homme du métier choisira le ou lesdits actifs en fonction de l'effet recherché sur les matières kératiniques.

10 Pour le soin et/ou le maquillage des peaux âgées, il choisira de préférence au moins un actif choisi parmi les agents hydratants, les agents améliorant la fonction barrière, les agents dermodécontractants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des 15 kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents favorisant la maturation de l'enveloppe cornée, les inhibiteurs de NO-synthases, les agents stimulant le métabolisme énergétique des cellules, et les agents favorisant la microcirculation cutanée pour le contour des yeux.

20 Un "milieu physiologiquement acceptable" est, selon l'invention, un milieu cosmétiquement acceptable compatible avec la peau, les muqueuses, les ongles et/ou les cheveux.

Par « milieu cosmétiquement acceptable », on entend un milieu sans aspect 25 désagréable, et qui ne génère pas de picotement, de tiraillement ou de rougeur

inacceptable pour l'utilisateur.

Le milieu physiologiquement acceptable sera adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la 30 composition est destinée à être conditionnée, notamment solide ou fluide à

température ambiante et pression atmosphérique.

Légende de la figure :

35 Figure 1 : Résultats de spectrométrie: la flurorescence est exprimée en RFU (Relative Fluorescence Unit). YE représente la condition dans laquelle les cellules sont traitées avec un extrait de levure. C représente la condition contrôle témoin dans laquelle les cellules ne reçoivent pas de traitement.

40 Les exemples figurant ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention.

(18)

EXEMPLES

Exemple 1 : Mise en évidence de l'activité de l'extrait de Saccharomyces cerevisiae

5

1. Effet de l'extrait de Saccharomyces cerevisiae sur la phagocytose La capacité de kératinocytes à incorporer des billes de latex fluorescentes a été étudiée par spectrophotométrie et microscopie par fluorescence après 24 heures 10 de traitement avec l'extrait de levure, de façon à évaluer la capacité de

phagocytose de kératinocytes suite à ce traitement.

1.1. Protocole

15 Le test de phagocytose a été réalisé sur des kératinocytes NCTC-2544 (Interlab Cell Line Collection (ICLC), Genova, Italy) et à l'aide d'un kit de phagocytose (Cayman Chemical Company). Les cellules NCTC-2544 sont des cellules type bien connues de l'homme du métier (Neufhart et al. Arch Dermatol Res. 1976 Oct 27;256(3):255-60).

20

Chaque condition a été testée sur 3 échantillons.

Les cellules NCTC-2544 sont ensemencées sur des plaques 96 puits à TO dans un milieu de culture EMEM (Eagle's Minimum Essential Medium — Lonza France), 25 avec une densité de 0.5x104 cellules par puits.

Le jour suivant, les cellules sont traitées avec 100 pl d'une solution contenant l'extrait de levure à 0.42% dans du milieu de culture EMEM. La condition témoin est obtenue en ajoutant 100 pl de milieu de culture EMEM aux cellules.

30

Une solution contenant des billes de latex (dilution 1/10) est alors ajoutée dans chaque puits et les plaques sont incubées pendant 24 heures. Les billes de latex sont marquées avec des IgG fluorescents permettant leur identification.

35 Après 24 heures de traitement, le milieu de culture est éliminé et 50pL d'une solution de Bleu de Trypan sont ajoutés dans chaque puits. Les plaques sont alors incubées pendant 2 minutes. La solution est ensuite éliminée et les cellules rincées avec un tampon.

40 La quantification de l'intensité de fluorescence a été faite par 2 méthodes : - Spectrophotometrie

(19)

- Microscopie par fluorescence (LEICA DM IL LED FLUO avec un filtre FITC ; excitation à 484nm et émission à 535nm.)

1.2. Résultats 5

- Spectroscopie

La fluorescence, traduisant le phénomène de phagocytose, est exprimée en RFU (Relative Fluorescence Unit) et comparée à un contrôle témoin n'ayant pas reçu 10 de traitement).

Une augmentation significative de la fluorescence a été observée sur les cellules NCTC-2544 traitées pendant 24 heures avec l'extrait de levure sélectionné.

L'extrait de levure induit 2,5 fois plus de fluorescence que le contrôle témoin (Voir 15 Figure 1).

- Microscopie par Fluorescence

Les images obtenues avec l'extrait de levure sélectionné montrent que 20 comparativement au témoin, l'extrait augmente significativement la capacité des

cellules à ingérer des billes de latex, donc le mécanisme de phagocytose.

1.3. Conclusion

25 Le kit de phagocytose utilisé pour cette étude a permis de mettre en évidence l'effet de l'extrait de levure sélectionné (Firmalift®) sur la capacité des cellules à ingérer des billes de latex. L'extrait de levure a permis de multiplier par 2.5 les capacités de phagocytose des kératinocytes.

30 2. Effet de l'extrait de Saccharomyces cerevisiae sur la formation des I sosomes

Une étude (n=2) pour évaluer l'effet de l'extrait de levure sur la formation des lysosomes impliqués dans la dégradation des éléments cellulaires altérés a été 35 réalisée par marquage fluorescent à l'aide d'un fluorophore Lysotrackeur®

(Invitrogene, BP 96 - 95613 Cergy Pontoise Cedex France) sur des kératinocytes HaCat (CLS - Cell Lines Service - Hildastr. 21, 69214 Eppelheim Germany) en condition de stress (H202). Les cellules HaCat sont des cellules type bien connues de l'homme du métier (Boukamp P. et al., The Journal of Cell Biology, Volume 40 106, March 1988, 761-771).

(20)

2.1. Protocole:

A J1 a lieu l'ensemencement cellulaire : les kératinocytes HaCat sont ensemencés dans du milieu KSFM (Keratinocyte serum-free medium) complet (Invitrogen). Les cellules sont ensuite incubées à 37°C dans une atmosphère 5 contenant 5% de 002.

A J3, TO a lieu le prétraitement des cellules : le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu contenant ou non l'extrait de levure à 1% (V/V). Les cellules sont ensuite incubées pendant 3 heures à 37°C dans une atmosphère 10 contenant 5% de 002.

A J3, T3h a lieu l'induction de l'autophagie et un traitement des cellules : le milieu de culture est éliminé et remplacé par :

- une solution de H202 a 250pM 15 - un extrait de levure à 1% (V/V)

Les cellules sont ensuite incubées pendant 3 heures à 37°C dans une atmosphère contenant 5% de 002.

A J3, T6h a lieu un traitement des cellules : le milieu de culture est éliminé et 20 remplacé par du milieu contenant ou non l'extrait de levure à 1% (V/V). Les

cellules sont de nouveau incubées à 37°C pendant 15 heures.

A J4 a lieu le marquage des lysosomes : un marquage spécifique par fluorescence est réalisé par :

25 - Rinçage des lames dans un tampon PBS.

- Incubation dans une solution de Lysotrackeur Yellow (50nM) pendant une heure à 37°C.

- Rinçage dans un tampon PBS.

30 La lecture du marquage est réalisée sur microscope IX 70 (OLYMPUS - Japon) couplé à un système d'analyse d'images (logiciel NIS-Elements AR-NIKON).

L'intensité du marquage des lysosomes est proportionnelle à l'intensité de fluorescence jaune présente au niveau cytoplasmique des cellules. Plus la couleur jaune est importante, plus la formation de lysosomes est élevée.

35

2.2. Résultats :

Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous:

40

(21)

Formation des lysosomes Cellules en condition

normale (non stressées et n'ayant pas reçu de traitement) = C

+

Cellules en condition de stress mais ne recevant pas de traitement = CS

++

Cellules en condition de stress et traitées avec 1 % d'extrait de levure = CS + YE

+++

Sur les images que l'on obtient, on voit que l'ajout de H202 augmente la formation des lysosomes dans les kératinocytes. On voit aussi très nettement que lorsque l'on ajoute de l'extrait de levure, une fluorescence plus importante est visible dans 5 les cellules en condition de stress.

L'extrait de levure a ainsi démontré sa capacité à stimuler la formation, dans les kératinocytes, des lysosomes impliqués dans la dégradation des éléments cellulaires altérés et à augmenter ainsi le système de dégradation lysosomale de 10 la cellule initialement déclenché par un stress H202.

3. Conclusion

En favorisant les mécanismes de phagocytose et la formation des lysosomes, 15 l'extrait de levure oriente les constituants cellulaires altérés vers la voie de

dégradation lysosomale renforçant ainsi la détoxification cellulaire.

Exemple 2 : Composition cosmétique selon l'invention 20

Ingrédients Proportions

(en pourcentage par rapport au poids total de la composition) Extrait de levure de Saccharomyces

cerevisiae

0,1%

Extrait de Glycyrrhiza glabre 0,1`)/0

Acide ellagique 0,5%

Acide salicylique 0,1%

(22)

Gélifiants 0,2 à 0,8%

Huile de vaseline 5%

Silicones 3%

Glyceryl Stearate et PEG-100 stearate 1%

Conservateurs 0,8%

Eau Qsp 100%

L'extrait de levure est fourni sous forme d'extrait hydroglycolique dans un mélange eau et pentylène glycol.

5 Exemple 3: Mise en évidence in vivo de l'efficacité d'une composition contenant l'extrait de levure précédemment décrit en association avec des agents dépigmentants

Une étude clinique a été mise en place à Singapour sur 50 femmes âgées de 25 10 à 45 ans, présentant un teint terne au niveau du visage. Cette étude monocentrique randomisée a été réalisée en ouvert. Le produit testé a été appliqué 2 fois par jour pendant 8 semaines.

Des photos haute résolution du visage entier et de 3/4 (profil droit ou gauche) ont 15 été prises, en lumière polarisée croisée, sur 40 des sujets à TO, T4 et T8

semaines afin d'évaluer la luminosité du teint et la saturation de couleur entre 5 zones du visage (front, pommette, cerne, joue, menton). Ces photos ont été prises à l'aide d'un système permettant des conditions parfaitement reproductibles : un appareil photo Nikon D100 avec une haute résolution (10 20 millions de pixels), un système d'éclairage (Broncolor, France) composé d'un générateur et de 2 flashs disposés de chaque côté du sujet garantissant une lumière stable et un système de repositionnement spécifique des volontaires.

n=38 TO T4 semaines T8 semaines

56.332 ± 3.346

L* 55.859 ± Variation +1% 56.705 ± 2.965 (luminance) 3.103 significative

p=0.032 '

Variation +2%

significative ; p=0.002 38.401 ± 3.172

Saturation de 37.957 ± Variation +1% 38.083 ± 3.038 couleur 3.275 significative

p=0.022

; NS ; p=0.603

25

(23)

Les résultats mettent en évidence :

- Une augmentation statistiquement significative du paramètre L* de la peau traduisant une augmentation de la luminosité cutanée à T4 et T8 semaines.

- Une augmentation statistiquement significative des paramètres L* et 5 « saturation de couleur » de la peau montrant une amélioration de la qualité du

teint et un effet « anti-gris », donc un teint moins terne, après 4 semaines de traitement.

Les femmes ont également évalué elles-mêmes l'efficacité de la formule en 10 répondant à un questionnaire d'autoévaluations immédiatement après application

du soin et après 1, 4 et 8 semaines de traitement selon une échelle en 5 points : T4 semaines

(n=48)

T8 semaines (n=47) La peau paraît plus

lumineuse 79`)/0 94%

Le teint terne apparait

diminué 77% 85%

D'autre part, dans une seconde étude réalisée sur 41 femmes asiatiques, des 15 mesures du paramètre L* caractérisant la luminance cutanée ont été réalisées à l'aide d'un chromamètre 4 et 8 semaines après utilisation du produit. Les résultats obtenus, montrant une augmentation significative du paramètre L* à chacun des temps d'évaluations, confirment que l'utilisation de la composition selon l'invention a un effet positif sur l'éclat et la luminosité de la peau.

(24)

REVENDICATIONS

1. Utilisation cosmétique d'au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces, comme agent pour améliorer l'éclat du teint et/ou la 5 transparence et/ou la luminosité du teint de la peau d'un individu.

2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'on utilise un extrait de levure à une concentration de 0,01 à 5% par rapport au poids total de la composition en contenant.

10

3. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lutter contre les signes de fatigue et/ou du vieillissement chronologique.

4. Utilisation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que lesdits 15 signes de fatigue sont choisis parmi le teint terne, le teint exsangue, le teint livide,

le teint blafard et le teint hétérogène.

5. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour augmenter la réflexion de la lumière par la peau et/ou améliorer l'homogénéité du 20 teint.

6. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour détoxifier les cellules de la peau.

25 7. Utilisation selon la revendication précédente, pour stimuler les mécanismes cellulaires de dégradation lysosomale dans les kératinocytes.

8. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'on utilise un extrait de levure de l'espèce Saccharomyces 30 cerevisiae.

9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'on utilise un extrait aqueux de levure.

35 10. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'on utilise en outre au moins un agent dépigmentant.

11. Utilisation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'agent dépigmentant est choisi parmi : l'hydroquinone et ses dérivés, le résorcinol et ses 40 dérivés, l'arbutine et ses dérivés, le lucinol et ses dérivés, la vitamine C et ses

dérivés, l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine ainsi que ses

(25)

sels ou esters, l'acide férulique et ses dérivés, l'acide tranexamique et ses dérivés, l'acide gentisique, le méthyl gentisate ou l'homogentisate, l'acide dioique, l'acide lipoique, l'acide linoléique et ses dérivés, l'acide ellagique et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, le D calcium panthéteine sulfonate, le magnolol, 5 l'honokiol, le magnolignan, les céramides naturels ou de synthèse et leurs homologues, les extraits de fruits d'arbuste du genre Morus, de pétales de fleur d'arbuste du genre Rosa, de feuilles de plante du genre Mentha, de plante du genre Abe, de fleur de plante du genre Chamaemelum, d'arbuste de l'espèce Arctostaphylos uva-ursi L., une eau de fruit d'espèces du genre Actinidia, un 10 extrait de racine de Paeonia suffructicosa, un extrait de Ginkgo biloba, un extrait

de Glycyrrhiza glabra et un extrait de scutellaire.

12. Composition cosmétique comprenant au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces utile selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, et au 15 moins un agent dépigmentant choisi parmi l'hydroquinone et ses dérivés, le

résorcinol et ses dérivés, l'arbutine et ses dérivés, le lucinol et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés, l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine ainsi que ses sels ou esters, l'acide férulique et ses dérivés, l'acide tranexamique et ses dérivés, l'acide gentisique, le méthyl gentisate ou 20 l'homogentisate, l'acide dioique, l'acide lipoique, l'acide linoléique et ses dérivés,

l'acide ellagique et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, le D calcium panthéteine sulfonate, le magnolol, l'honokiol, le magnolignan, les céramides naturels ou de synthèse et leurs homologues, les extraits de fruits d'arbuste du genre Morus, de pétales de fleur d'arbuste du genre Rosa, de feuilles de plante 25 du genre Mentha, de plante du genre Abe, de fleur de plante du genre Chamaemelum, d'arbuste de l'espèce Arctostaphylos uva-ursi L., une eau de fruit d'espèces du genre Actinidia, un extrait de racine de Paeonia suffructicosa, un extrait de Ginkgo biloba, un extrait de Glycyrrhiza glabra et un extrait de scutellaire.

30

13. Composition selon la revendication précédente, comprenant en outre au moins un agent choisi parmi les agents desquamants et les agents apaisants.

14. Composition selon l'une quelconque des revendications 12 ou 13, 35 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un extrait de pétales de rose, un

extrait de feuille de menthe, un extrait de Gingko biloba, un extrait de Glycyrrhiza glabra, de l'acide ellagique ou de ses dérivés et de l'acide salicylique ou de ses dérivés.

40 15. Procédé de traitement cosmétique pour améliorer l'éclat, la transparence et/ou la luminosité du teint de la peau d'un individu, caractérisé en ce qu'on

(26)

applique sur la peau dudit individu au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces ou une composition comprenant au moins un extrait de levure du genre Saccharomyces, dans un milieu physiologiquement acceptable.

(27)

15000 u- tY

10000

Figure 1

(28)

RAPPORT DE RECHERCHE

articles L.612-14, L.612-17 et R.612-53 à 69 du code de la propriété intellectuelle

OBJET DU RAPPORT DE RECHERCHE

L'I.N.P.I. annexe à chaque brevet un "RAPPORT DE RECHERCHE" citant les éléments de l'état de la technique qui peuvent être pris en considération pour apprécier la brevetabilité de l'invention, au sens des articles L. 611-11 (nouveauté) et L. 611-14 (activité inventive) du code de la propriété intellectuelle. Ce rapport porte sur les revendications du brevet qui définissent l'objet de l'invention et délimitent l'étendue de la protection.

Après délivrance, l'I.N.P.I. peut, à la requête de toute personne intéressée, formuler un

"AVIS DOCUMENTAIRE" sur la base des documents cités dans ce rapport de recherche et de tout autre document que le requérant souhaite voir prendre en considération.

CONDITIONS D'ÉTABLISSEMENT DU PRÉSENT RAPPORT DE RECHERCHE

Le demandeur a présenté des observations en réponse au rapport de recherche préliminaire.

[si

Le demandeur a maintenu les revendications.

n Le demandeur a modifié les revendications.

n Le demandeur a modifié la description pour en éliminer les éléments qui n'étaient plus en concordance avec les nouvelles revendications.

n Les tiers ont présenté des observations après publication du rapport de recherche préliminaire.

n Un rapport de recherche préliminaire complémentaire a été établi.

DOCUMENTS CITÉS DANS LE PRÉSENT RAPPORT DE RECHERCHE

La répartition des documents entre les rubriques 1, 2 et 3 tient compte, le cas échéant, des revendications déposées en dernier lieu et/ou des observations présentées.

[El Les documents énumérés à la rubrique 1 ci-après sont susceptibles d'être pris en considération pour apprécier la brevetabilité de l'invention.

[ZI Les documents énumérés à la rubrique 2 ci-après illustrent l'arrière-plan technologique général.

n Les documents énumérés à la rubrique 3 ci-après ont été cités en cours de procédure, mais leur pertinence dépend de la validité des priorités revendiquées.

n Aucun document n'a été cité en cours de procédure.

(29)

1. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE SUSCEPTIBLES D'ETRE PRIS EN CONSIDERATION POUR APPRECIER LA BREVETABILITE DE L'INVENTION GASPAR L R ET AL: "Evaluation of dermatological effects of cosmetic formulations containing Saccharomyces cerevisiae extract and vitamins", FOOD AND CHEMICAL TOXICOLOGY,

PERGAMON, GB, vol. 46, no. 11, 1 novembre 2008 (2008-11-01), pages 3493-3500, XP025587818, ISSN: 0278-6915, D01:

10.1016/J.FCT.2008.08.028 [extrait le 2008-09-02]

FR 2 906 719 Al (LIMOUSINE D APPLIC BIOLOG DITE [FR]) 11 avril 2008 (2008-04-11)

FR 2 851 576 Al (SILAB SA [FR]) 27 août 2004 (2004-08-27) FR 1 548 652 A (BECKER, A.)

6 décembre 1968 (1968-12-06)

IHLBROCK D ET AL: "ZUR KOSMETISCHEN WIRKUNG EINES EXTRAKTES AUS DER HEFE SACCHAROMYCESCEREVISIAE", SOFW-JOURNAL SEIFEN, OELE, FETTE, WACHSE, VERLAG FUR CHEMISCHE INDUSTRIE, AUGSBURG, DE, vol. 123, no. 5, 1 janvier 1997 (1997-01-01), page

COMPLETE, XP000979043, ISSN: 0942-7694

WO 02/03943 Al (COGNIS FRANCE SA [FR]; PAULY GILLES [FR]; DANOUX LOUIS [FR]; CONTET AU)

17 janvier 2002 (2002-01-17)

PETIT L ET AL: "Skin-lightening products revisited", INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE, KLUWER ACADEMIC PUBLISHERS, DORDRECHT, NL, [Online] vol. 25, 1 janvier 2003 (2003-01-01), pages 169-181, XP002262230, ISSN: 0142-5463, D01:

10.1046/J.1467-2494.2003.00182.X Extrait de l'Internet: URL:http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/8 508/1/SKIN%2OLIGHTENING.pdf> [extrait le 2011-08-10]

SHOUKAT PARVEZ ET AL: "Survey and mechanism of skin depigmenting and lightening agents", PHYTOTHERAPY RESEARCH, vol. 20, no. 11, 1 novembre 2006 (2006-11-01), pages 921-934, XP55004431,

ISSN: 0951-418X, D01: 10.1002/ptr.1954

NICO SMIT ET AL.: "The Hunt for Natural Skin Whitening Agents", INTERNATIONAL JOURNAL OF MOLECULAR SCIENCES, 2009, pages 5326-5349, XP000002656718, ISSN: 1422-0067 Extrait de l'Internet: URL:http://www.mdpi.com/1422-0067/10/12/53

26/pdf [extrait le 2011-08-10]

2. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE ILLUSTRANT L'ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE GENERAL

C. MUSNIER ET AL: "Visual evaluation in vivo of 'complexion radiance' using the C.L.B.T.tm sensory methodology", SKIN RESEARCH AND TECHNOLOGY, vol. 10, no. 1, 1 février 2004 (2004-02-01), pages 50-56, XP55004440,

ISSN: 0909-752X, D01: 10.1111/j.1600-0846.2004.00053.x US 2011/129453 Al (HARRIPERSAD STEVE [US])

2 juin 2011 (2011-06-02)

(30)

2. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE ILLUSTRANT L'ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE GENERAL

3. ELEMENTS DE L'ETAT DE LA TECHNIQUE DONT LA PERTINENCE DEPEND DE LA VALIDITE DES PRIORITES

NEANT

Références

Documents relatifs

0IW &ERUYIW %XPERXMUYI IRVIKMWXVIRX UYERX k IPPIW YRI GVSMWWERGI WMKRM½GEXMZI de leur Produit Net Bancaire qui s’apprécie de 10% au titre du 1 er semestre 4SVXqI

Monsieur le rapporteur estconscient que cette décision risque d'être mal accueillie dans les milieux syndicaux mais, pour sa part, il n'hésite pas quant à la

Pile à combustible (1) à oxyde solide, comprenant un coeur de pile (2) et un échangeur thermique (4) apte à alimenter ledit coeur de pile (1) en un fluide à une température

individuels et des prothèses dentaires dans une zone sublinguale et la seconde rainure de 2,2 mm de large étant destinée à réaliser et à corriger les bords

[0062] De préférence, le produit de boulangerie industrielle selon l’invention, d’une part, comprend au moins un agent de charge choisi parmi les mono et/ou

Toutes les mesures sont faites sur cette même fraction, et on obtient ainsi un effet stroboscopique donnant une image figée du tissu à l'instant choisi du cycle

ses conditions d’utilisation pour obtenir une telle immobilisation chez quelques poissons d’aquariums : Xi!hophorus, Gambusia,

Mise en valeur du travail de création : Ronsard au gré des poèmes associe le mythe de Méduse à un autre mythe, complète et dépasse le mythe en attribuant à