DÉTERMINATION DE LA TENEUR
EN CIRE MICROCRISTALLINE DES MÉLANGES
DE CIRE D’ABEILLE ET DE CIRES MICROCRISTALLINES
Ph. VERGERON
Station de RecheYi’hes sur l’Abeille et les Insectes social/x,
l3uyes-srer-I’vette
(.Seirae-et-OiseJ.
SOMMAIRE
Les méthodes utilisées actuellement pour
l’analyse
desmélanges
de cire d’abeille et de cires microcristallines sontcompliquées
et assez peu satisfaisantes. Une nouvelle méthode est proposéeElle consiste à établir le rapport
hydrocarbures/alcools
gras du mélange à étudier. Le pourcentage des microcristallines est alors déterminé en se référant à une courbethéorique
vérifiéeexpérimen-
talement. I,es
hydrocarbures
et les alcools gras sont isolés par la méthode de :1. LEYS(I9I!).
INTRODUCTION
A l’heure
actuelle,
la cire d’abeille estparfois remplacée
par des succédanés moins coûteux obtenus au cours des différentesopérations
deraffinage
des huiles lu- brifiantes depétrole.
Desmélanges
de cire d’abeille et de cire depétrole
ont été cou-ramment mis en vente dans le commerce,
parfois
du reste sousdes appellations
nefaisant état que du
premier composant.
C’estpourquoi
nous avonsessayé,
au coursde ces derniers
mois,
de mettre aupoint
une méthoded’analyse simple
etrapide.
assurant un contrôle facile des
produits
considérés et donnant des résultats relati- vementprécis.
Ceci était d’autantplus
nécessaire que les méthodes utiliséesjus- qu’alors
étaientlongues,
peuprécises
et souvent infidèles(en particulier
la détermi-nation de l’indice
d’hydroxyle). Reprenant
destechniques analytiques
d’Alexandre LEYSune méthode
plus
convenable aété
mise aupoint:
W
Composition
des microcyistalLines.I,es
pétroles
sont relativement riches enproduits paraffineux.
Ceux duMoyen-
Orient du
type Aramco,
courants en France il y aquelques années,
en contiennentbruts 3,5 p. cent
(:B1. C H :iuvlx, I g 5 5 ) .
Ces substances1 >araHineuses
donnent naissance à diversproduits
commerciaux connus sous les noms deparaffines,
microcristallines etpétrolatum.
Les méthodesclassiques
de !! presse » et de « ressuage » donnent des ciresparaflineuses
raides et cassantes. Trèsemployées
ces dernières années par lesapiculteurs,
les cires microcristallines sontisolées
au cours de la fabrication des huiles lubrifiantes raffinées et de lapurification
de certainsproduits
résiduaires voisins desasphaltes (M.
CHAUVIN,iyj 5 ).
Leurorigine étant variable,
lacomposition
de ces cires l’est
également.
Lesspécialistes
des industriespétrolières
n’essaientguère
d’obtenir descomposés chimiquement
définis mais des fractions surtout carac-térisées par des tests
physiques
et industriels. L’industrie américaine définit les mi- crocristallines non par desdosages chimiques
mais seulement à l’aide de testsphy- siques (K ANE , 10 6 0 ).
Ces cires microcristallines sont
composées d’hydrocarbures
à l’état presque pur. Ce sont desparaffines
ou desisoparaffines, parfois
même descycloparaf-
fines
comportant généralement
de 23 à 28 atomes de carbone. Deschaînes,
linéairesou non, de 18 à 21 atomes de carbone d’une
part
et de 30 à 43d’autrepart
ontparfois
été décelées(h,r,i,is, y 45 ).
Ce sont lesrapports
liant ces différents compo- sésqui
sontresponsables
despropriétés
relativement variées desproduits (TuRX K K
et
coll.,
1055 ; MAZEE,i 949 ).
A côté descomposants principaux (hydrocarbures),
setrouvent des
impuretés qui peuvent cependant
atteindre desproportions
relativementimportantes.
I,es cérésines contiendraient desnaphtènes (ELUS, s y 45 ).
I)eplus,
lescires microcristallines étant obtenues en
grande partie
au cours duraffinage
deshuiles,
un contenu huileux subsiste avec leshydrocarbures.
Peuimportant
pour lesparaffines (nous
avons vérifiéqu’il
étaittoujours
voisin de i p. cent comme laplupart
des auteurs
l’indiquent)
il existe enproportions plus
fortes dans les microcristal- lines.Cependant,
l’industrie tente actuellement de limiter cephénomène qui
cor-respond
pour elle à uneperte
d’huile lubrifiantequi
est unproduit
cher. Alorsqu’il
y a
quelques
années, le contenu huileuxpouvait
atteindreplus
de 3o p. cent(I,t!mcr!
et IVANOVSXKYL,
195 8),
il semblequ’il
se limite maintenant à des taux inférieurs.Aucun autre
composant
n’estgénéralement indiqué.
I>e très faiblesquantités
d’esters ont été rarement décelées. Il semble
cependant qu’il
nes’agisse
que d’im-puretés
accidentelles dues à certains traitementsparticuliers (GnusE
etSm.vt;:!s, i o6o).
Le commerce
offre,
à l’heureactuelle,
destypes
de cires microcristallines va- riéesrépondant
à des besoins divers. L’industriepapetière
consomme degrandes quantités
de dérivés cireux dupétrole
ainsi <lue l’industrie descosmétiques
et dupetit
matérielélectrique. L’apiculture
n’estqu’un
débouché mineur pour les cires microcristallines. Elle n’en utilise que certainesqualités possédant
lespropriétés indispensables
à la fabrication de la ciregaufrée.
Lesplus
couramment utilisées sont :les cires microcristallines laminées blanches et
jaunes
les cires Micro A 75 et M
85
la cire microcristalline n° 5 à la cérésine la cire Warco i8o raffinée
Tous ces
produits
ont étéanalysés
au laboratoire. Nous avons étudié compa- rativement desparaffines susceptibles
d’êtreégalement
utilisées :paraffines
raffinées5 0/52
et58/6 0
paraffines
« écaille» 4 8 15 6
et56/6 0
,2
° J1éthodes de
dosage
actuellemeut utiliséesPour
le contrôle de la cire !’«&!7/g.- - Méthode
classique
dedosage :
L’insaponifiable
est extrait de l’échantillon de cire auKumagawa,
Sur cet in-sa.ponifiable recueilli,
on détermine l’indiced’hydroxyle
selon les indications de DRLABV et PEIGNOT
( 194 8) (iBI,U.1.).
L’indiced’hydroxyle
estcaractéristique
desalcools non estérifiés de la cire d’abeille. Or, la
présence
de ces substancesdépend
de la
quantité
d’acides gras dansl’échantillon, quantité qui
elle-même est assezvariable
(l’étendue
de cette variation atteint 20 p. cent de la valeurmoyenne).
Il est difficile de vérifier que l’extraction au
Kumagawa
est bien totale. Deplus,
l’utilisation de
l’insaponifiable
extrait est assezpeu’commode.
Latechnique
de dé-termination de l’indice
d’hydroxyle
estcompliquée
et deplus
donne des résultatspeu fidèles sur la cire d’abeille.
Enfin,
la variation du taux d’alcools non estérifiés rend difficile une conclusion nette etprécise.
- Autres méthodes :
De nombreuses autres méthodes
peuvent
êtreproposées.
Celle des filtrations àtempérature
fixe de Gnsc.!Rn et DAMOY serait trèsvalable,
mais elle estlongue
et délicate. L’indice de
saponification
a servi à établir d’autres méthodes. Celle de PARKER est très
subjective
et nepermet
de détecter que laprésence
ou l’absencede
produit
d’addition. Celle de SPENGLER et WEBER al’avantage
de considérer laquantité
totale deparaffine
mais cettequantité
est elle-mêmerapportée
à l’indicede
saponification
ou à l’indice d’esterqui
sont très variables(Brssow
etcoll., 1940 ).
l;nfin,
ces dernierstemps,
WHITE et coll.( 19 6 0 )
enAmérique
etFucas
etJoxG (
1954
)
enAllemagne
ont utilisé la méthode dechromatographie
sur colonne. Maisles
hydrocarbures
isolés nepeuvent
êtrepris
en considération seuls comme le fait remarquer BVHITE. Deplus,
la mesure dupoint
de fusion deshydrocarbures préco-
nisée par cet auteur est de toute
façon
influencée par la variation du taux de cette famille de corps dans lesproduits
considérés et demandebeaucoup trop
de soinspour la
précision qu’elle apporte.
MÉTHODE PROPOSEE 1) : ¡; ..
dh l .
I.——7!)!!M)t!M!a!O!< :
Les
hydrocarbures (h)
constituent les seules substances communes aux compo- sitions de la cire d’abeille et des ciresmicrocristallines ;
il est donc intéressant de les considérer. Non moins intéressants sont,d’après
nous, les alcools gras(a) qui repré-
sentent un constituant constant et, dans le cas
présent, spécifique
de la cire d’abeille.En
effet,
lepourcentage
d’alcools gras dans celle-ci estbeaucoup plus
constant.Nous sommes arrivés à des chiffres
toujours compris
entre3 8
et 39,5, valeurs re- trouvées à peuprès partout
dans les travaux antérieurs. Donc ce taux d’alcools gras de la cire d’abeille semble à peuprès
fixe.Nous avons
essayé
au laboratoire de détecter laprésence possible
d’alcoolsgras dans les cires microcristallines. Sur tous les échantillons
étudiés,
aucunproduit
ne s’est
comporté
comme tel. Seul le n° 5 à la cérésine a donné naissance à unetrès faible
pellicule
au moment de l’isolement des alcools. Dans les autres cas, nous avonstoujours
obtenu un résultatnégatif.
Deplus,
aucun travailantérieur à notre connaissance ne
parle
de telscomposants.
Nous sommes doncpratiquement
certain que les alcools gras ne sont, dans desmélanges
avec de lacire
d’abeille, apportés
que par cette dernière(tabl. i).
Le
rapport
la il doitpouvoir
donner une idée assez fidèle de laproportion
decires microcristallines dans un
mélange.
Deplus,
il al’avantage
de considérer deux familles de corps existant dans cesproduits,
cequi
donneplus
de sécurité àl’emploi
de la méthode que nous proposons.
2
. -
PréParation
des échantillons.Ils sont lavés à l’eau chaude
( 7° 0 environ)
etrefroidis ;
legâteau
cireux récu-péré
est dissous dans du benzène chaud. La solution obtenue est alors filtrée à chaudsur
papier.
Lesparticules
non cireuses sont retenues. Leslavages
à l’alcooléthylique
ont été abandonnés à cause du passage en solution d’une
partie
de la fractionhydro- xylée
de la cire d’abeille.3. -
Technique analytique.
La
technique analytique
utilisée est celle d’Alexandre LEYS( 1913 ).
L’échan-tillon de cire est dissous à chaud dans du benzène
( 10
g dans 50ml)
etsaponifié
sousreflux par 25 ce de
potasse alcoolique pendant
3 heures minimum. Letemps
de sa-ponification indiqué
par I,!1-s(i h)
est ainsiaugmenté.
Lapotasse alcoolique
con-tient I 50g
litre
depotasse
enpastille.
Cettequantité
élevée depotasse
et lechauffage prolongé permettent
unesaponification complète
des acides gras de la cire d’abeille.La
saponification
est menée dans uneampoule
à décantation chaude décrite par LEYS(voir fig. 2 ).
Ils’agit
d’unrécipient
de 45o cecomportant
latéralement à lapartie supérieure
une ouverture rodéepouvant
êtreadaptée
à un bouchon deverre ou au
réfrigérant
à reflux et latéralement un robinet. Pendant lasaponifi- cation,
le robinet latéral est fermé. A la fin de lasaponification,
leréfrigérant
estôté et 50 ml d’eau chaude sont
ajoutés
aumélange.
Leréfrigérant adapté
de nouveau,le
chauffage
est maintenu 10 minutes.Par la
suite,
leréfrigérant
est définitivementôté,
lerécipient
bouché subit unerotation de
9° 0
de tellefaçon
que le robinet se trouve à lapartie inférieure, l’appa-
reil constituant alors une
ampoule
à décanter. Leliquide
sesépare
en deuxcouches ;
une
inférieure, correspondant
à la solution savonneuse des acidesqui
estjetée
une
supérieure, benzénique,
contenantl’insaponifiable qui
est recueilli dans unecapsule
deporcelaine.
Cet
insaponifiable
est dissous dans 100 ml d’alcoolamylique
de lafaçon
sui-vante : la
capsule
étantdisposée
sur uneplatine chauffante,
on verse les ioo ml d’alcoolamylique
parfractions,
en ayant soin d’éliminer au fur et à mesurechaque
fraction dans un
erlemneyer
de 5oo ce àlarge
col.L’opération
terminée, 100 mld’acide
chlorhydrique
pur sontajoutés prudemment
aumélange.
Toutes cesopéra-
tions se font sur une
platine
chauffante. Cette dernièreéteinte,
leliquide
se refroiditdoucement et les
hydrocarbures surnagent.
Il est alors facile de lesséparer
à l’aided’une
spatule
de la bouillie cristalline d’alcools grassous-jacente.
Les alcools gras sont réchauffés avec un excès d’eau et ils surnagent à leur tour, constituant ungâ-
teau à la surface d’une solution
chlorhv drique.
Lesproduits
obtenus doivent être lavés au benzène et chauffésjusqu’à disparition
de toute odeuramylique.
On obtientdonc,
en peu detemps
et peud’opérations,
leshydrocarbures
et les alcools gras.La
pesée
de ces deux substancescomplexes
ainsi obtenuespermet
d’établir le/< .,
d’fi’
rapport - a ci-dessus
défini.4
. -
Établissemeiit de
la courbe. ’Il nous a donc été
possible
de construire une courbeportant
en abscisse la teneuren microcristallines et en ordonnées les différentes valeurs
correspondantes de z .
Pour calculer ces différentes
valeurs,
il a été nécessaire de fixer des valeurs arbitrairesprobables.
La teneur moyenne en
hydrocarbures
de la cire d’abeille est très discutée.L
EYS
indiquait
avec la méthode dont nous avonsparlé,
de Io ,4 à i3,o3 p. cent(ce qui
semble un peu
faible),
WnRTa de 13 à yp. cent, WHITE et coll. de 12,j à y,! p. cent CAL-LOWyp. cent. Un
fait,
les chiffres nettementsupérieurs
à I 5 p . cent nous semblent dusà des méthodes peu au
point,
à des accidents ou desinterférences dues aux colorants de la cirequi passent
laplupart
dutemps
avec leshydrocarbures (J!Lrs!RT,
Ig2 c;Brssow et
coll., zg 4 o),
colorants liés à lapropolis
etqui
forment souvent unepartie
importante
et variable de la cire d’abeille brute. Leslavages
effectués au labora-toire semblent minimiser ces interférences. Nous avons trouvé des chiffres
toujours
voisins
de
z3,5 p. cent. Nous considérons que lavaleur
r3 p. cent est laplus probable.
Le taux en
hydrocarbures
des microcristallines estégalement
variable.Ainsi WARTH
( 19 6 0 ) indique
un taux d’huile de 5 à 133 p. cent et WHITE de 9 à 20p.cent (moyenne 15 p.
cent),
lepremier grâce
à desméthodes physiques,
lesecondpar chromatographie
sur colonne. Aulaboratoire,
nous avons nous-même obtenu des résultats allant de I2,} p. cent(laminée blanche)
à 7,4 p. cent(micro
A75).
Ilnous semble donc bien que ce taux d’huile oscille autour de 10 p. cent
(tabl. i).
Enfin,
nous avonsdéjà
vu que le taux en alcools gras de la cire d’abeille oscille autour de3 8
p. cent Undéfinitive,
nous avons construit une courbe en nous servant des chiffres suivants :Taux en
hydrocarbures
de la cire d’abeille z3 p. 100 Taux en alcools gras de la cire d’abeille3 8
p. 100 Taux enhydrocarbures
des microcristallines 90 p. 100Il a été construit évidemment deux courbes limites tenant
compte
des variationspossibles
de ces chiffres.Ainsi l’utilisation des trois courbes construites
permet
de connaître une valeur moyenne et _ deux valeurs limites sans autres calculs que celuidu rapport hA
Cette courbe a été vérifiée
expérimentalement
en effectuant au laboratoire desmélanges
de cire d’abeille et de cire microcrisalline decomposition
connue. Letableau 2 donne une idée des résultats obtenus. La cire d’abeille utilisée avait la
composition
suivante :,
DISCUSSION
Quelques objections peuvent
êtreopposées
à latechnique proposée.
I?,neffet,
le
rapport déterminé expérimentalement
n’est traduit enpourcentage
de micro-cristallines que
grâce
à des considérationsthéoriques.
Mais cela nepeut
pas être évité. Lesproduits
étudiés ont unecomposition
variable et des chiffres de base hautementprobables
sont nécessaires. Par lasuite,
la considération des variationspossibles
estindispensable ; c’est
pour celaqu’à
la courbe moyenne nousajoutons
deux courbes limites
permettant
deprévoir
un intervalle de confiance raisonnable.Cet intervalle n’excède
jamais
3à
4 p, cent cequi,
pour undosage
decontrôle,
est lar- gement suffisant.Lorsque
les ordonnées croissent trèsrapidement
pour des teneursen microcristallines
élevées, l’imprécision
relativeaugmente.
Par contre, nous iso- lons directement par cette méthode deux familles de corps, cequi permet
d’obtenir des résultatsplus
nets que pardosage
des fonctionschimiques, qui
sur des corps aussicomplexes,
peu réactifs et peu connus, n’ont que peu designification (Brssow
etcoll., 1940).
Enfin,
en cas delégères pertes
au cours desopérations analytiques,
enparti-
culier au moment de l’extraction de
l’insaponifiable,
les résultats sont peumodifiés ;
en
effet,
seul lerapport
entrehydrocarbures
et alcools gras entre enjeu.
La méthode ainsi
exposée
semble donner une solution auproblème
du contrôledes
produits
vendus sousl’appelation
« cire d’abeille » etsusceptibles
d’être fraudéspar des cires microcristallines. Un
dosage peut
facilement être réalisé en une demi-journée.
Laprécision
de 3à
4 p. centsemble,
dans l’état actuel deschoses,
suffisantepour le contrôle des
produits
actuellement commercialisés.Il est à noter que la méthode
proposée
n’est valable que pour unmélange
de cire d’abeille et de cire microcristalline. Eneffet,
si une troisième substanceapporte
soit des alcools gras, soit deshydrocarbures,
il devientimpossible
de tracer lacourbe. De toute
façon,
il esttoujours indiqué
de considérer enplus
durapport
lasomme h -!- a afin de vérifier la vraissemblance de la solution
proposée.
Enfin,
notons que l’addition de cire de Carnauba(très
riche en alcoolgras)
en-traînerait une diminution du
rapport de la cire d’abeille. 3lais ce cas n’a pas été étudié ici.
Reçu pour
pitblicalioiz en jmirz
196-)..SUMMARY
DETERMINATION OF TIIE CONTENT OF MICROCRYSTALLINE WAX IN NIXTURES OF BEESWAX ABD 1!ICROCRYSTALLI:BE WAXES
A
comparative study
of the chemicalcomposition
of beeswax andmicrocrystalline
waxes showsthat
fatty
alcohols are presentonly
in the former. A more detailedchemical study
ofmicrocry stalline
waxes leads to the conclusion that the average content of
hydrocarbons
in these materials is al!,ut qo p. 100. The ratio :content of
hydrocarbons _
hcontent of alcohols a a
of a mixture can therefore
give
an idea of theproportions
ofmicrocrystalline
waxes and beeswax.These contents are obtained
by
the method of A. LEys(z 9 i 3 ) :
the fatty alcohols and thehy-dro-
carbons in the unsaponifiable matter are
separated by
theamyl alcohol/hydrochloric
acid mixture.A theoretical curve
(and
twolimiting
curves) can beplotted
to show the variations of the ratio defined above as a function of the amount ofmicrocrystalline
waxes added to beeswax. This curvehas been verified
by experiment.
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