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Solutions de viscosité et contrôle Optimal Stochastique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

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Dlmocratique

et

populaire

i

IWi ni

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*

*

lli."

iu'

i#';f,.

Scientifique

Universitd

g

Mai

lg45 _ Guelma

Far:ulltd

de

Mathdmatiques

et de

I'Informatique

et

Sciences

de

la

Matidre

Ddpartement

de

Mathdmatiques

Mdmoire

de

Fin

d'Etude

Master

Acad6mique

en

Mathdmatiques

Option

:

probabilit6s

et

applications

THIIl\4tE

Pr6senti!

par

:

FAGHI Abdellah.

Jury

:

Mr. KERBOUA.

M

Mr.

BENCHaaBAI.IE a.

tvft.

BOUIIADJAR.

S. P16sident Rapporteur Examinateur ZtiElrt,'l

ir|clt

i'**-lliJt

siolutions

de

viscosit6

et

contrdle

Optimal

Stochastique

(2)

I

1'1

'l

Uniru

(E'

MaL 45

Guelma

F.

MISM

D6partenent

de

Math6matiques

i

1fl

I

ll

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s"r"tiry*#,YHff3fi*f;h$3l

tr61e

M6moire

de

Master

en

Math6rnatiques

Par : FAGHI

Abdellah

Dirig6 par

:

Mr'

BENCHAABAIiIE

Abbes

^lnnde

universitaire 2012'

(3)

s

La

rdussite

: "99o/ode

transpiration'

1olo

d'iinnovation'"

Fernand

Petd -

SP6l6ologue

(4)

WMRemerciements

Ce

mirnoire

n'aurait

vu

k

jour

sans fes

geru qui nt'entourent et qui

tn'ottt

encowagi

d. fe rnencr d. son terme. fufes

prenitrs

remerciernents,

t*

phu

rtifs, aont

d. mon

encafreur,

fiv{r.

BENCT{AABWE

A66es

qui rn'o

q{comPagnd

tout

au

tang de cette

i.nautigation

et

qu i.[

trouoe

eryrinie

i.ci, ma

profon[e

gratitudc

et

fiur. recontlaissance.

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remzrcier, en

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:

Mr.

IGKtsOUA.

ivt'. et

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matfis et

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Je

garde

toujows

fe mei[teur

soartenir

fu

totx

mu

co{{iguu

de

['uniaersitd

de

08

gyl:ai

45.

Merci

d.

mu

coffigues

[e promation

de

probabilit&

pou.r {'arn6in'n'ce

cfra-[etrreuse d. ta4ueffe

i{s

contrihuent. Qye

soicnt,

enfn,

remerciles toutes

[es

per'

sannes

quine

trow)erlt pas

ktr

rlofii sur

cette page,

nnis

qui

lnt

aitr6, et

concouru

d.,rnriafkation

de ce

nimoire.

.s"6d4{a[1.

(5)

EffiilTabte

des matidres

'fable

des matiEres

lintroduction

.

Contr6le optimal stochastique

1.1

Equations

diff6rentielles

stochastiques

1.2

Contr6le

de processus de

diffusion

.

'

'

1,.2.I

Principe

de la

programmation

dytu*tqte

'

!.2.2

Equation d'Hamilton-Jacobi-Bellman

'

'

L.2.3

D6rivation formelle

de FIJB

t.2.4

Th6orEme de

v6rification

.

7.2.5

Un

problEme de contrOle

optimal

stochastique avec

fonction

va-leur

non-lisse (non r6guliEre)

Solutions

de

viscosit6

2.L

Pr6sentation et

ddfinitions

1 3 5 5 7

I

9

I

11 72 15 15

2.2

Solutions de viscosit€ et d6riv6es g6n6ralis6es

'

'

16

2.3

Existence

d'une solution

par la m6thode de

Perron

19

2.3.1.

La mdthode d'e

Perron

-

.

-

19

2.3.2

Existence d,une

solution

de viscosit6

continue

. .

.

.

.

27

I

f

.

Bbusflo[

':'&':

..1

*orobi[it&

et

app[tuatin*'l

-. -t

(6)

,*z

TABLE

DES

MATIENNS

2.4

2.5

2.6

Principe

de comParaison

Preuve

du principe

de comparaison Pour le second

ordre

la

programmation

dyr*iqre

et les

solutions

de viscosite

23 24 28 30 31 31 34 34 36 37 39 47

2.6.1

ProPridtd de viscositd

2.7

ExemPle d'aPP1ication

2.7.L

Calcul du

coOt de

surr€plication

3;

y'\nnexe

3.1

Calcul

stochastique

3t.2

Formule dTtd .

:i.3

AnalYse

convexe

-31.4 Mesure et

int6gration

Iiibliographie

I

f

,

gburtte!

,J':

.-,1

*or*i[it(s

et

oppntoru*'-l

^?

(7)

WffiilIntroduction

()ns

nrobldmes de contr6le optimal stochastique ont un grand nombre d'applications

{z

dans les domaines de I'dconomie et

i

la finance,

poufiant

le contrdle optimal

strochastique repose totalement sur la mdthode de la programmation dynamique via

I'diquation d'Hamilton -Jacobi-Bellman

fUA

[ehaO7] qui est en gdndrale une dquation aux

d(lrivSes partielles non lindaire. Cependant, cette mdthode suppose

i

priori

que la

fonctjion valeur soit rdgulidre, ce qui n'est pas ndcessairement le cas m€me pour des cas

uEs simples.

Sln.*

surmonter cette

difficulti,

Crandall et Lions ont

introduit

dans les anndes 80

\V

t"

notion de solution de viscositd

[Uoeg]

pour les dquations du premier ordre. Cette

thdorie a dtd ensuite gdndralisde aux iquations du second ordre. Ce concept

fournit

un

moyen uds puissant pour dtudier en toute gdndralitd les probldmes de contr6le

stochastique et permet de donner une formulation rigoureuse

i

I'dquation d'HJB pour des fonctiions supposdes seulement localement borndes.

()'ewression

"th6orie" des solutions de viscositd peut preter

)

sourire car, pour I'instant

4r

du moins. |'utilisation de cette notion de solution se heurte

i

la

difficultd

suivante :

sauf

quelqu.,

"u,

bien rdpertorids comme

ltquation

d'Hamilton-Jacobi-Bellman, par

exemple, I'dquation

)

laquelle on s'intdresse ne satisfait qu'exceptionnellement les

hlpothdses des rdsultats classiques de la thdorie.

r

(8)

Intro'duction

J"4

Nous passons maintenant

i

la description prdcise du plan de ce mdmoire, ce mdmoire est comprq5{ cle deux parties principales.

,/'

'."*"

Chapitre

1. Dans le premier chapitre nous rappellerons quelques notions

concernant le contr6le optimal stochastique cotnme par exemple la notion d'une EDS,

ainsi nous prdsenterons le conuOle des processus et leurs propridtds, et nous terminerons

ce chapitre par donner un exemple qui montre bien pourquoi la notion de solution de

viscositd

i

dtd introduite.

."1

"i'**"

Ghapitre 2. Dans le deuxidme chapitre on

difinira

ce qui est une solution de

viscolsitd et donner quelques propri6t6s concernant cette notion et nous donnerons

e)iactement un rdsultat trds important qui est I'existence et I'unicitd d'une solution au sens de viricosit"d, par la mdthode de Ferron pour I'existence, et le principe de comparaison

pour l'unicitd. Et aprds nous donnerons une approche de la relation entre les solutions de viscolsitd et le principe de la programmation dynamique, et

finir

par un exemple

d'application de cette notion.

I

-t

.0

I

(9)

Cfinpitre

1-lru

Contrdle

optimal

stochastique

1..1

Equations

diff6rentielles

stochastiques

Le concept d'dquation diffdrentielle stochastique gdniralise celui d'dquation diffdrentielle

ordilaire

aux processus stochastiques. La formalisation th€orique de ce problAme

i

elle

seule a posd

problime

aux math€maticiens, et

il

a

fallu

attendre les anndes 40 et les

n:avurux du mathdmaticien japonais

It6

Kiyoshi pour la ddfinition de I'intdgrale

stoc6astique.

Il

s'agit d'dtendre la notion dtntdgrale de Lebesgue atu( processus

stoclastiques selon un mouvement brorarnien. On construira cette intdgfale, et on donnera

un sens

i

I'eripression

f

,

I

f

(",

a)dBu

of

f

(u,.)

est un processus

,ro.t urriqolmuni

de propridtds de rdgularitd suffisantes.

ir partir

de la thdorie de I'intdgration, on construit la thdorie des dquations diffdrentielles

stochastiques EDS

[Pro05]

.

(10)

1.1

Elquations

diff6rentielles stochastiques

a7''

6

Soit

(O,9,IF

=

(9r)ret..rt,P)

un espace de

probabiliti filud

satisfaisant les conditions

habituelles 1, et soit

(Br),

un 9,-mouvement brorrvnien d valeurs dans lR. On se donne des

fonctions

b(t,x,ar)

et

o(t,x,al)

ddfinies sur [O,

f]

x

R

x

O

i

valeurs dans IR. On suppose

que pour

tout

@, les fonctions b(., ., <rr) et

o(-,

-,ar) sont bordliennes sur [0,

T]

x

IR et pour

to,ut :r e lR., les processus

b(-,x,.)

et

o(.,

x, .), notds parfois pour sirnplifier b(.,

x)

et

o(.,r:)

sont progressifs. On considdre alors fEDS

)

valeurs dans lR :

dXr-

b(t,xr)d.t +

o(t,xr)dB,

(1.1)

Les c,cefficients b(t, x, @) et

o(t,x,al)

sont de la

forrre

b(t,x,ar(o)), 6(t,x,cr(al))

oir

6,,

6

sont des fonctions ddterministes bordliennes sur

[q

T] x

lR x A" A sous ensemble de

lR, et

c

:

((If )f€lo,rl est un processus progressif

i

valeurs dans

A

Une solution de (1.1) porte le nom

de'di:ffusion'.

Ces dquations perrnettent de construire la plupart des modtles d'actifs utiles en finances, aussi bien lorsque

fon

cherche iL

modrlliser des actifs des taux

dlntdr€t.

Bidcisons, ce que I'on entend p:u une solution forte de I'EDS

(1-1)-Dfrnvrrror

1.1.1 (Solution forte d'EDS), Une solutionforte de\EDS

(L.I)

partant d

ll,nstunt

t

est unprocesflts

(Xr),

progressif tel

quel'on

ait

f'

r'

I

latu,x,)ldu+

|

lotu,x,)l'du(

*oo,

ps.,vt

(

s

[0,

r]

J,

Jt

et:

quela

relotion

Xr=X,

o(u,Xr)dBu,

(7.2)

soitvraie p.s.

Notons qu'une solution forte de IEDS (1.1) est un processus continu 2.

Ll'exfutence et I'unicit€ d'une solution forte

i

IEDS (1.1) est assurde par les conditions de

LipschiU et croissance lindaire suivantes :

il

existe une constante finie

K

tels que pour

tous

f

[0,

T],

ar € O,

x,

y

€lR

lb{t,x,co)-b(t,y,o)l+

lo(t,x,a)-

o(t,y,<o)l

S

Klx-

yl

(1.:1

f

b(t,x,

c,r)l+

lo(t,x,o)l

<

rc(r

+

lxl)

(1.4)

c-i-d que la filtration F = (%t)t.rcIl est continue iL droite et compldte.

Ses trajectoires sont p.s.

continue-+

lr'

utu,x,ror*

l,

1. 2.

:f

.lTbneIlo[

.*i-

..,!

*ornbilitis

et

app{batio*-

|

li

(11)

L.2

(lontr6le

de processus de

diffusion

,;f-

I

Tntcrntun 1.1.1.

Sous les conditions

(1.3),

(1.4),

il

esciste pour tout

t

[0,

Tf,

une solution

fctrte d.I'EDS

(1.1)

Partant d l'instant

t.

De plus, pour tout

{

%r-mesurable d valeurs dcns IR, te:l qtrc

E(16'l)

( *€,

il

y a

unicit6, il'une solutian forte

X

partont d l'rnstant

t

de €, i.e.

X,

:

6.

Ilunicitd est trajectorielle (ou indistinguable3). De plus cette solunan est ile carrd

irtdgrable

etvdifie

:

pour tout T

>

t, il

ercrste une constante C7 tel que:

E( sup

l&l')

<

cr(1 + E(lE'l)).

t<s<T

'/.,.2

Contr6le

de

processus de

diffusion

On considdre un moddle de contr6le

of lttat

du systlme est gouvernd par I'dquation

diffdrentielle stochastique EDS

i

valeurs dans lR."

dX,:

b(X'ar)ds

+o(X,,%)dB.

(1.5)

orh

(Itr),

est un mouvement brownien d-dimensionnel sur un espace de probabilitd

filtr€

(17, 9r,

(9

r) r>o, P) satisfaisant les conditions habituelles.

On note par

.4

fensemble des conu6les admissibles

c,

tel que

d:

(d")" est un processus p:rog:essif (par rapport

i

(4),>o).

Les firnctions mesurables

:

b : lR.n

xA

--

IRo et

o

: IRn

xA

-{

lRnxd sadsfont une condition

dre Lipschiu uniforme

enA

et une condition de croissance lindaire,

c-i-d

:

f,K

):0, Vx,y

€Rn,

Va e A,

lb(x,a)

-

b(y,a)l

+

lo(x ,a)

-

o(y,a)l

<

Klr

-

yl.

(1.6)

lb(x,

a)l

*

lo(x, a)l

<

K(1

+

lrl)

(r.7)

Critbre de

minimisation

Srrient

f

: lO,

T]

x

IRn

x

A---+ 1R. et

g

: IR'

-r

lR des fonctions mesurables. On suppose que :

(i)

g est

i

croissance quadratique

:

lg(x)l <

C(1*

lxl'),

Vx

€ JR",

(ii)

Jr est

)

coissance quadratique

: lf

G,x,o)l

<

C(1

*

lxl'),

Vx

€ IR.n,

3. Signifie que si (Xr), et (Yt)t sont deux telles solutions fortes, on a P(X,

-

y", Vf < s e [0, T]) =

t

(12)

1.2 Contrdle

de processus de

diffusion

J'g

pour une constante C inddpendante de

x.

C,Btt€:

derniire

condition garantit l'existence et I'unicitd d'un processus conff61d pour

chague dtat

initial

donnd et pour un tel contrdle, sous la condition de Lipschitz uniforme pour les coefficients b et

o.

C'est une cons€quence d'existence Pour des dquations

stochLastiques avec des coefficiens aldatoires

voir

[Pro05].

On peut alors ddfinir sous

(i)

et

(ii)

la fonction de

cotit

:

f

r'

^

I

J(t,x,")

:

E

|

|

j[(s,X"''*,cr,)ds+

g(XiL-)

l,

LJ,

J

pour

tout (t,

x)

e

[0,

f]

x

lR." et a

e

-d

.Iiobjectif

dtant de minimiser cette fonction de

corig on

introduit

la fonction valeur :

v(t,x):

Hl(t,x,d\

(1.8)

Four un dtat

initial

(t,x)

e

[0,

f

[xR",

on

dit

que

d e

-d

estun contr6le optimal si

v(t,:r)

-

J(t,x,d.).

1.2.1

Principe

de

la Programmation

dynamique

Le principe de la programmation dynamique (PPD) 4 est un principe fondamental pour la

tftdo:rie du contrdle stochastique [I(rySO], [FS06]. Dans le contexte de contrdle de

procrsssus de diffrrsion

dicrit

au paragraphe pr€cddent, et m€me plus g€ndralement pour

des contr6les de processus de Markovs,

il

s'dnonce ainsi :

TnfontMe

1.2.1 (Principe de la programmation dynamique). Soif

(t,x)

[0,

T]

x

lR'o.

A.lors on a

f

re

I

v(t,x)

-

-

qrf.

-i"J

E

|

|

/(s,X,t'*,cr,)ds

+v(e,x!'-)

l ae-4

0esr,7

LJ,

J

f

ro

I

:

ill;Y,'t

lJ,

ru't;r'c')ds+v(o'xel')l

'

oi 9\1

estl'ensemble des temps il'arr€ts dvaleurs dans

[t,

T]-4. Ce principe est initid dans les annde 50 par Bellman.

5. Un processus de Markov est un processus stochastique jouissant de la propridtd de Markov, c-d-d : "ce

qui se pasie dans le futur d€pend seulement de

fitat

pr€sent et ne ddpend pas du parcours de

(13)

1-.,2

Contr6le

de processus de

di{fusion

J^'

g

Rnuangun 1.2.1. Le pincipe de

la

programmatian dynamique 6nonc€ ci-dessus peut se

fo'rmlrler de maniire dquivalente :

G) R;ur tout a

e

.4

et

0

e

9r,,

:

f

ro

I

v(t,x)s"

I

I

f(s,x;*,%)ds+v(o,xj'.)

|

.

LJ'

I

(ti)

P,our tout

6 >

0,

il

aciste a

,4

tel que pour tout 0 e

9r,,

:

f

re

I

v(t,x)+5 >E

|

|

;F(s,X"t'*,a")ds+v(O,Xjr)

|

.

LJ'

I

C"est une version plus

forte

que laversion traditionnelle du principe ile

la

programmation

$matnique:

f

r'

I

v(t,x):gtE

|

|

f(s,X,t,',a,)ds+v(0,x';\1

,

(1.9)

aed

LJ,

J

pour tout temps d'arr€t

0

e 9r-r.

t,,z.iZ

Equation

d'Hamilton-|acobi-Bellman

L'tiquiation d'Hamilton-Jacobi-Bellman FIIB est la version infinitdsimale du principe de la proSlammation dynamique : elle ddcrit le comportement local de la fonction valeur

v(t,r')

lorsqu'on

fait

tendre le temps d'arr€t

g

dans (1.9) vers r.

Dans ce paragraphe, nous ddrivons formellement fdquation d'FUB en supposant que la

fonction valeur v

est

suffsamment

rdgulibre

lYon00], [phaOZ].

l.,z.il

Ddrivation forurelle

de

HIB

Considirons le temps

0:

t

*h

et un contr6le constant

d":

e, avec

c

arbitraire dans, ,

on a d'aprds la relation de la programmation dynamique :

I

pt+tr

I

v(t,x)sE |

LJ,

| f(r,x,''',c)ds*v(r*h,x:fh)1.

(1.10)

I

Err supposant que v est suffisamment rdgulidre, on a par la formule dTt66

ente t

et f

*h

:

6. tbur appliquer la fomrule d1t6, il faut que v soit une fois ddrivable par rapport

i

f et deux fois d€rivable par fappoft

i

x

(suffisamment rdgulidre).

(14)

1.2 Contr6le

de processus de

diffusion

;F

ro

v(r*

h,x:';)=v(t,r)+

f

'*

(

{*e"v)(s,xt')ds*

l'*o

*rr,x:,,)itB,.

J, ot

J, 0x"

s

'--

:

oi

2?" est I'opdrateur associd

i

la diffusion (1.5) pour le contr6le constant

c

et d€fini par :

gov

:

b(x,a)D,v+

ltr(o(x

,a)o,(x,a)D1u).

2

En substituant dans (1.L0), on obtient alors :

I

r'*o.au

I

0 S

E

|

|

(

*

*

g"v)(s,Xt*)+/(s,X"'.*,c)ds

|

.

LJ, vL

J

(on

l;ait que le Processus

lr'*o

#t

,*,t*)d4

est une martingale locale alors que

"

(/,'*u

fr{r,x;')a4)

:0

voir

remafque 3-1.1. dans annexe).

Err divisant par h et en faisant tendre h vers 0, on a :

Av

o

<

U;G,x)+

-v"v(t,x)*/(t,x,e).

Ceci rltant valable pour tour

a

€A, on a

ltndgalitd

:

0v

-

TG,x)+sg[-9"v(t,x)-

f

(t,x,c)]

<

0.

(1.11)

D'autre part, supposons que d* est un contr6le optimal. Alors dans (1.9), on a :

v(t,

x)

=

E

I

f

'*0,

u,";,

al)ds

*

v(r +

h,q*o)l

,

LJt

J

oti

X*

est l'6tat du qntdme solution de (1.5) partant de

x

en

t

avec le controle d*. Far un

argunlent similaire et avec des conditions de rdgularit€s sur y, on obtient :

0v

ilG,x)-

9"iv(t,x)

-f

(t,x,c])

=

o,

ce qui combind avec (1.11) suggEre que v

doit

satisfaite :

-#U,x)

uL

*

sup[-

Eov(t,x)- f

(t,x,a)]

=

O

V(r,x)

e

[0, T[xlRo,

aeA

si Ie supremum ci-dessus en

c

est

fini. on rdicrit

souvent cette EDp sous la forme :

0v

- ;

ot

*Il(r,

x,D*v(t,x),Dlv(t,x)):

e

V(r,x)

e

[0,

T[xR.",

(L.L2)

.,T

(15)

oir po,ur

(t,x,p,M)

[0,

r]

x

IRN

x

IR.N

x

s"

(s"

est l'ensemble des matrices n

x

n symdmiques) :

'l

H(t,x,p,M):

sup[-b(x,a).p

-

,tr(oo'(x,a)M)- f

(t,x,c)].

Cette fonction

H

est appelde Hamiltonien du probldme de contrdle considdrd. Cette

iquation

(1.12) est appel6e

iquation

de la programmation dynamique ou dquation de

Hami:tton-Jacobi-Bellman FLIB. A cette dquation aux ddrivdes partielles,

il faut

ajouter la

condi'rion terminale :

v(4x):

g(x),

Vx

e tR".

P*

optrsrrrox

I .2-

l .

Soit

/

(., .,

a)

une fonction continue por rapport (t ,

x)

pour tout contr6|e

a eAt

et soit

H

continue. Supposons quelafonctionvaleur

v

est ile clcsse

gt,,(l0,Tl,R').

On

a

trlors

pour

tout

(t,

x)

[0,

f]

x

IRn

.-0v

VG,x)

*

H(r,

x, v(r, x),

D*v(t,

x),

D]v(t,

x))

:

o.

l|:2.4.

Th6or&me

de

v6rification

Lttapr:

la plus importante dans la prograrnmation dynamique consiste

i

montrer,

itant

do:nnde une solution rdgulidre

i

I'dquation d'[UB, sous des conditions suffisantes, coincide

avec la fonction valeur. Ce rdsultat est appeld

thdorime

de vdrification et permet aussi

d'o'btenir un contrdle optimal.

Il

repose essentiellement sur la formule

d'Itd

[yon00].

Tufon:tMe

1.2.2.

soit

w e

cr'z(lo,r[xRI)

n co([O,

T]

x

IR{) d. croksance quailratique,

i.e.

il

existe une constante C telle que :

lw(t,x)l

<

c(1*

lrl'),

V(t,x)

[0,

r]

x

IRN.

(i)

Suptposorrs que:

0w

-

At

+sup[-.9"w(r,r)

-

f

(t,x,d)]

S

o,

(t,x)

e

[0,

r[xRN,

w(T,x)<g(x),

xelRN.

oi,l'op'6rateur

9o

associ4

d.la

diffusion (L.5)

pourle

mntrilIe

a

est

dffinipar

:

(16)

1[-2

Contr6le

de processus de

diffusion

,ryq.

y"

12

-g

o w

:

b (x,

a).D,w

+

lrtr

(o (x, a)o, (x,

o)Dlw).

Alors

w

Sv

sur

[e

T]

x

lRN.

(iii) L'e pfus supposons que

w(7.)

:

g, et

pour

tout(r,

x) e

[o

r[xRN,

il

acbte d,(t,

x)

m:.esurable d va.leurs dans

Atel

que :

0w

-i(r,x)+sg[-

g"w(t,x)-f

(t,x,d)f

:

-ffft,x)-ga$.x)w(t,x)_f

(t,x,d.(t,x))

=

0, I'E:P5, dX,

=

b(X ", A(s, X,))ds

+

CI

(X,d(s,

X,))dB"

sd;mette une solution, not6e

x!*,

dtant donn*e

une

condition

initiale

x,

-

x,

et {d(s,Jrj,*),

r

< s

<

Tl

-d.

Alors

w=v

et

ii

es,t

un

contrile optimal morkovien.

sur

[0,I]

x

lRil,

f

i!'5

un problime

de

contrdle

optimal

stochastique

avec

fonction

valeur non-Iisse (non r6gutibre)

Dans crstte partie, nous allons donner un exemple

de conu6le de processus on suppose au

ddbut que la fonction valeur soit suffisamment

rigulidre

et on arrive a la

fin

que cefte fonctiorn ne peut 0ue pas rdgulidre.

soitA

== lR, et soit le processus contr6rd

y

-

(y,z)dans

rR2, ddfini par les dynamiques :

dY,

=

Zr"fran!

et

ilZ,

=

vtdt

+

,ndB?,

ori 8l'

=

1tr.l'Bf) est un mouvement brownien

standard

i

valeurs dans IR.2.

soit g

une

foncrionL non-ndgative semi-continue infdrieur

dans IR, et soit le probldme de controle

stochastique ddfini par :

v(t,

x)

:

t:3

E ,*

[s(rr)].

On raiso,nne par l,absurde,

o'

si

y

e

81'2{o,r],R2}

alors d'aprds la proposition (1.2.1.)

v

satisfait :

av av ,7rv

a2v

-

at

-u6-z'e7-E>o

VueJR,

f

.9bur:tlaf=ixL

--l

*orobiritis

et

appficatio*-.1

t lt

(17)

:aSS"aI.

d.

e*"""r",

a.

er pour

tout t

e

[0,

f],

x

=

(y,z)e

lR2.

:,H::*itraire'

il

ddcoule que la fonction valeur

v

est inddpendante

de la variable z,

av. ,

^02v

-

illr,y)-

"'G(t,y)

>

o

Va e

JR,

(r.13)

et porur

tout

(t,y)

[0,

r]

x

R-

Fosons

z:

anous voyons alors que

V(.,y)

est ddcroissanre pour tout

y

e

lR.

G.14)

Arrssi, lorsque on tendre z vers

l,infini,

il

convient :

V(t,.)

est concave pour

tout r e

[0,

f].

(1.15)

O. Delpuis

g

est positive,

il

est facile d,obtenir

:

V(T-,y)

-WV(t,y,z)>

g(y)

V(y,z)e

tR2.

(1.16) c'est une consdquence du lemme de Fatau, du

semi continuitd infdrieur de g, et de la conLtinuitd de y,' en son dtat

initial

y.

Majlntenant, de (1.14J

et

(1.16), on a

v(t,y,z)= v(r,y)

>

v(T-,yl

>

g(y)

v(t,y,z)€

[0,

r]

x

rR2.

Utilisons (1.1S), on obtient alors

v(t,y,z):v(t,y)

2

g"o".(y)

7

v(t,y,z)

[0,

T]

x

lR2.

G.17)

O.

tltillsons

ltnigalitd

de Jensen, et la donner que g S

g,on ,utilis6115 aussi la propridtd

de martingale sur

y,

on obtient alors :

V (t, y,

z)

:

sup

4.*

[S(yr)]

yed

<

supE,,,[g'on'(yr)]

v€d

s

j:jg'"".(E,,[(yr)])

=

g.on.(y).

on

a prouvd que, lorsque on combine cette

dernidre indgalitd

et

(1.17)

v

e

vr,z(Lo,

rl,

R2)

a*jil,tt#jj::1".*"

concave de g' i'e' Ia plus petite fonction concave dont re sraphe se ,,ouve

(18)

+V(t,y,z)=

g,o",(y)

y(t,y,z)

[0,

T]

x

JR2.

Rapprelons exactement que cette implication se tient pour la fonction semi-continue

inrfdrrieur non-ndgative arbitraire

g.

Que nous obtenons alors une contradiction que la

fcrnction g"o'" n'est pas V2(JR).

Rr

consdquent:

g'on'

#.d'{R)

--t

V

e

vt'r(f1,r],

R2).

l.flboelIaD

,a':

."-l

*oro*o*

(19)

Cfrapitre

2

lEf

solutions

de

viscositd

Dan:s ce chapitre' on va

dtudier la notion de solutions de viscositd dans un

cadre

g6n6ral,

dansrun premier temps on va donner deux

ddfinitions dquivalentes de cette

notion, ainsi la

re'lati'n

entre les solutions de visocsitd et le contrdle

optimal stochastique

[uos3].

Nous;teruninerons ce chapitre par un exemple d,application.

2.7

.Prdsentation et

d€finitions

on

s'iintdresse

ici

i

une dquation

elliptique, c,est-i-dire

i

une dquation de la

forme :

H(x,u(x),Du(x),D2u(r)):O

xee

(Z.I)

of

O rest un ouvert de lRr donnd

et

I{

: O

x

lR

x lRr

x Srv

*

lR. Dans toute

la suite on

supposeril que

H est'blliptique",

c,est-i-dire

que

Ir

est d6croissante par rapport

i

ra

dernii:re r,rariable :

H(x"s,,t,x))Ir(x,s,

p,Y)

siX<

y

v{x,s,p,X,r)

€n

xlR

xlRN

xs"

xs"

(2.2) (lindgalitr!

x <y

dtant comprise

au sens des matrices symcuiques).

f

.9,bor'rto[

".*"-

-.!

*ouor*r*

(20)

lglgg1*lt1gsitd

et d6riv6es

D'frnvruor

2.1-1

{solution

de viscosit.-ddfinition par les

fonctions-test).

on

dit

qu,une

fo,nct,bn u : O

-r

lR est sous_s olution deviscosit|, de

(2.1)si

a esf semi_continue

s,pdrieurement (s-c.s) dans dt

et

si"

pour

toutefonction-test

s

e

v2(n)

terle que u

_

Q a un

mwdrnum local en

un

point xo

e

e

on a

fr(xo,

u(xo), D

S(x),

Dt 6

Ui) .

o.

symatiquement'

an

ilit qufunefanction

u:

o

--+ lR esf surso

lution

d.eviscositr] iLe (2.1) si u

est senni-continue infdtieurement (s'c-i)

darc dl

et

si,

pour

tautefonction test

S e

vz{n)

telte que

u.- 6

u un minimum

local en

un

point x6

dl" on a

H (xo,

u(x),

D S

(x),

nz

Q

ki) I

O.

EnJin' iu : f,l --+ lR est soluao n

de viscositdl de

(2.r)

si u est sou'-

et

sursolution de (2.1).

z.tz

solutions

de

viscositd

et

d6riv6es

g6n6ralis6es

Nours alllons donner dans ce paragraphe une

ddfinition dquivalente de la notion de

solution de viscositd qui s'appuie sur la

notion de sur- et sous-diffdrentiels

dbrdre

2 d,une

fonction'

L'i*tdrdt

de cette

difinition

dquivalente est trds

rimiti

pour

les dquations du

prennie' ordre mais elle joue au contraire un r6le

fondamentar pour les iquations

du deurriinre ordre.

DfprNrtron 2.2.1(Sous-diffdrentiel d,ordre

2). Saitu

: O _+ lR (s.c.r).

Le

sous_diff?rentiel

D2'-tt(x,r) d'ordre 2 de u

il

xoe

f,r esf tensembre

da

coupra

@,x)e

IRo

x

s"

ters que,

pour

tout .r

e

dl,

u(x) >

u(xs)*

1

p,x-ro

) *I.x(x_

xo),x_xo

)

+o(x

_

xol\.

Renenguu

2'2'l'

i)

Trornu

un sous-diff*rantiel

dbrdre

2

consiste donc d mettre, d

une

et,eur d'ttrdre

supdieur

pris, une parobalesous

le graphe de u,

porabole

qui. colle au graphe

en xo.

ii)

De la m€me manidre, pour une fonction (s.c.s), on itefinit Ie

suriliff|rmtiel

d,ordre Zu nat6

D2'+ u(x q'.1, en inv ersant

lln1gatitd-iii)

si

u e;t

niguriire

alors

D2'-u(x):

{(vu(xo

),x),x

e

s*

tere que

X

<

D2u(x)r.

on

a ailons une nouvelle ddfinition

des solutions de viscositd, dquivalente

i

la prdc6dente

:

1' srruligrons que, par ddfinition, orr.

*lurio'est

toujours une fonction continue.

li.ghut;IsbA

-

l

*orobititis

et

appfitatio*=

!

(21)

2.2

fiolutions

de

viscosit€

et d€riv€es g6n€ralis6es

J"

17

DfrrNrrroN

2.2.2 (solution

de viscositd-d€finition par les sous- et surdiff€rentiels d'ordre

2.). Soit

{l

un owtert de Rtr, et soit u : O

-

&

i)

On dit que

u

est une sous-solution de viscosit{, de (2.1) si u est (s.as) et si" pour

tout

x,o

Q et tout

(p,X)

e Da+u(xo),

on

aff(xo,u(xs),p,X) <

0.

it)

Dez m€me, u ?st une sursolution deviscositd de (2.1) si u est (s-c.i) et si, pour tout

ro e

O

el.tolrt

(p,X)

e D2'-u(xo), on

aH(xo,u(xo),p,X)

Z

O.

ii;i) u est une solution de viscositd de (2.1)

si

elle

st

ufte sur ef sous-solution deviscositd de

(:2.1).

Orn va donner maintenant la

dimonstration

de

ltquivalence

entre les deux ddfinitions (la

d,dfinition par les fonctions-tests et la ddfinition par les sous- et surdiffdrentiels d'ordre 2),

mais avant de ga, on a besoin d'un lemme :

Leuuu 2.2.L.

Si

ftt,X)

e

D\+u(xo)

il

anste unefonction

$

de clcsse

€2

telle que

pr{(:r6)

-p,

D'Q(xo):X

ettelle

queu-

Q ounmacimumlom.len

xo.

Drfuronsrnarron

(dquivalence)

ern va faire la preuve dans le cas'3ous-solution" seulemeng (indiquons que les cas

"r;ursolution" et osolution" sont prouvds de m€me maniEre).

rsr D"une

paft,

si

d

une fonction-test de dasse

32,

alors on peut dcrire

$

comme suit :

d(x)

-

d(xo)+

<

Dd(xo),x

-

xo

, *;<

o'd(to)(x

-

xo),x

-

xo

)

+o(lx

-

rol')-et si xo un point de maximum local de u

-

d,

ott a alors,

u(x)

-

u(xo)

S

d(x)

-

d(to)'

En crcmbinant ces deux derniers

rdfliltats,

on obtient :

u{x)

-

u(xo)-

<

Dd(xo),r

-

ro, -;<

p'd(*o)(x

-

xo),x

-

rcg

><

o(lx

-

xol'),

d'oir

(D{(xo),D2{(xo))

e Dz,+u(ro). (Daprds la ddfinition de sous-diffdrentiel d'ordre 2).

16r Et

d'autre

parg Soit x0

O et soit

(p,X)

e Da+u(x6) sous laquelle on a

.EI(x6,u(xs),p,X) <

O (c'est-d-dire u est une sous-solution de viscositd par la deuxidme

d.dfirrition), alors d'aprds le lemme prdcddeng

il

existe une fonction

$

de classe

g2

telle

q.ue

D{(xo)

=p, D'd(to) =X

et telle que

u-

$

a un maximum local en

ro.h

r,emplagant dans Fr(xo,

u(xo),p,X)

S O

p

par

D{(xo)

et

X

par

D2$(xs)

et le r€sultat a 6td

o,btenu.

E

l{ous allons montrer que ces ddfinitions ont bien un sens lorsque u est de classe 7!2 ; on

remarquera dans la preuve que la condition

d'ellipticitd

sur

rl

est cruciale pour cela.

:

:f

.tilburttstJ

w

-,.1

*oroblfrtds

et

app[icatio*--!

-d

(22)

2.2

liolutions

de

viscosit6

et ddriv€es g6ndralisdes

f'

1g

pnoposrflor 2.2.1.

Soit u de classe

g2

ilons O. Alors u est sous-s olutisn de vucositd si et seule,mmt

siuvffifie

H(x,u{x),Du(x),D2u(x))<O

xeO.

(2.3)

Rnunnguu

2.2.2. Onvffifieimmddiatement

queles ossertions

symffiques

sont d,galement

vrsies pour

la

sursolutiotu et pour

la

solutions-Dtftltrcxstnettorrl

La condition est ndcessaire, car, si u est une sous-solution de viscositd, et si I'on prend

clcnune fonction-test la fonction

lf

-

u, alors

u-u

admet un maximum local en tout

point

x

!),

et donc (2.3) doit €tre

virifid.

La condition est €galement suffisante. En effet, si u

vdrifie

(2.3), alors pour toute

foncldon-test

d

A'(n)

telle que

u-

$

a un maximum local en un point xse on a, d'aprBs

les conditions ndcessaires d'optimalitd,

Du(xo)-D{(xo)-6 et

D2u(xo)-D2'd(x0)<0.

Ciomme

H(x6,u(x6),Du(xo),D2u(xo)) <

0 par hypothdse et comme

H

est elliptique

(,c'est-i-dire vdrifie

(2.2)),

on en ddduit que

H(xs, u(x6),

D{(ro), D'd(*o))

< I{(xs,

u(x6), Du(xo), D2u(xo)) S 0

a

L,Erulur

2.2.2.

On wppose ici que

H

at

continue dans toutes ses vsri%bla- Soit u une

sous-soluti on ile vkcasitf, de

(2.L)

udmettant un darcloppement limit6' d'ordre 2 en un

point

x.

Atlors

H (x,

u(x), Du(x),D2u(x)) <

0.

llsMeneun

2.2.3.

Par

*u

ailmet

un

darcloppemmtlimitd il'ordre 2

m

unpoint

x"

nous

voulons dire

quil

atbte un vecteurp € RN et une matriceX e

S"

tels que

u(y)

-

u(x)+

<

p,y-

x >

*f,.

xbt

-

x),y

-x

>

+llv

-

xll2e(v

-

x).

I?ar nbus

ile

notation" nous noterons

Du(x)

:

p

et

(23)

Existence

d,une

solution

la

mdthode

de

perron

Dfurousrnerron

(Lemme)

Itixons e

>

0. Alors, comme u admet un DL d'ordre 2 en

x,la

fonction

Jr

+ u(y)-

[u(r)+ <Du(x),y

-x

>

+i(.

(D2u(x)*er,v)(y_x),y_x >]

possdde

un

nnaximum local en

x.

Donc

H(x, u(x), Du(x),D2u(x) +

elrv) S 0. On obtient le rdsultat

dldsn.d en laissant tendre e vers 0.

2!.3

Existence

d'une solution

par

ra

mdthode

de

perron

Nlous e:rpliquons dans cette partie comment construire une solution de viscositd d,une

drquation lorsque I'on en connait une sous- et une sursolution et que l,on sait que

ll5quation possdde

un'lrincipe

de comp?rais911,. Cette mdthode

est connue sous le nom

dre mdthode de Perron.

En

faig

le procddd trds gdndral ddcrit ici permeq pratiquement sans hypothdse, de

consruire

des solutions "trds

faible'

: des solutions dites discontinues. On s'intdresse

)

nouveau d 1'6quation

H (x,

u(x), Du(x),

D2u(x))

-

O

xef,l

(2.4)

oii,

dans toute cette partie, f,l un ouvert de IRN et

r{

:

o

x

rR

x

rRil

x

srv

-

lR est supposde

elliptique et continue.

D6rrutron

2.3.!.

On

dit qu'unefonctionu:

f,l --+ lR est une solution deviscositd ilkcontinue

de (2.4) si u* est une sous-solution de

(2.4)

tandis que

u*

est sursolutian ile cette |quation.

Rruangut 2.3.1.

Ilne

manque ilonc d une solution discontinue quela continuitd pour Atre urrc solution continue!

2.,3.I

La

mdthode

de

Penon

Nrrus ddcrivons maintenant la mdthode de

krron.

Bien plus que le r€sultat -qui est assez

formel-,

il

convient de retenir de cette partie la technique de construction d'une solution, erpliqude au ddbut de la preuve.

Soit (uo)orr une tamille localement majorde de fonctions de O dans lR. Posons

u(x):

suPu"(x).

deA

!

j'.(tbutf{b-&

..1

*oroilititfs

et

apptiratio*-,1

lt

(24)

Existence

d,une

solution

la

m6thode

de

perron

'Lrrunrn

2'3'1'

supposotu que, pour tout

ae,4

(u")*

est unesous-solutro n de l,7quation t(2.a0. Alors u* est encore une sous_solution de

{2.4).

1lsdoniun 2.3.1.

On suppose que

u:

O

-r

]R est une sous_so

lution

ile

(2.4)

tandis que

rr : f,) -+ IIR esf une sursorution de cette dquation.

on

suppose i.e plusu

s

v dans

o.

Alors

iI

euaite une solution de viscasit{, discontinue

w :f,I _,

lR.

telle

que u

1w

1

v.

Dfuomsrnarrow

Sloit

E

=

{z : {-l '-+ JR la* est une sous-solution de (2.4) et u

(

z

<

vI.

lrlotcrns que

d

I

0 puisqu e u

e

E.posons

w(x):

supz(x)

ze8

Ntour; allons montrer que

w

est bien la solution cherchde

Remirrquons d'abord que

il/

e E puisque u

1w

1

v

etw*

est une sous-solution de (2.4)

grdce au lemme (2.3.1). Reste

i

prouver que w* est une sursolution de

t2.4).pour

cela on

raisonne par I'absurde en supposant

qu'il

existe un point xo

f,l et une fonction-test

6

e'8'tels

que

w*-

6

a un minimum local strict en x0 et

Fl(xo, w *{xo), D

$(ro),

prd

(xo)) <

O. (2.s)

Quitte

i

remplacer

d

par

d

-

d(xo)

*w*(xo),

on peut supposer que

{(xo):

w*(ro).

M.ontrons d'abord que w*(xo)

< v(rg).

En effet, sinon, comme

w

sv,cela

impliquerait

que

uu*(xo):

?(xo) et donc que v

- {

possdderait un minimum local en xo. Mais alors

(21.5) conuedirait lhypothdse que

v

est une sursolution de (2.4). Donc

w*(xo)

<

v(xo).

Choisiissons maintenant

r

>

0 et e

)

0 tels qu"

ffiJ

c fi

et

o

Htix,

d(x)

+

e,

D$(x),

D2{(x))

<

o Vx e

B.(xo)

(ce qui est possible d'aprds (2.5) et par continuitd de

H)

O

(w'*

-

dXr)

>

e

Vx e dB.(xo)

(ce qui est possible car w*

-,f

possdde un minimum local strict en x0 et

d(xo) =

w*(xo))

g d(x)<v(x)-e

Vxe

B.(x6)

(ce qui est possible puisque

v

est (s-c.i) et ,f (xo)

:

u/*(r')

<

v(xo))

Vx€O.

a

(25)

lt_Ia

On pose

{ ,,

z(x):

ltt'l

sixeo\'.(xo)

Imax{w(x),6&)+

el

si

x

e

B,'(ro)

On

:rffrme

que z

e

E - F.neffet, d'aprB

s @,

z(

v. De plus, u

1 w

1a,

et donc u <

z 1

v.

llvlonLtrons que z* est une sous-solution

de

(2.4).Soit

rir une fonction_test telle

que z*

_

4)

possdde un maximum local en

un point -r1 € f,). si

z"(xr)

=

w*(xr),

alors

w*_

{

possEde aussi un maximum local en

xl,

et donc.Fl(x,

,z*(x1),Dls(x),D2$(xr))

<

O puisque w*

est une sous-solution.

supposons maintenant que

z*(xr) > w*(xr).

Alors, d,aprds la ddfinition de z, on a

r,

effi).

Norons que,

dansBm,

z*:max.,w*,0*e}.

Donc

z*(xr)=

d(xr)*e,

et

@ implique que

x,

B_(xo).

mr

consdquen

\

+ +

e

_

lt

possdde un maximum

local en

xl,

ce quLi entraine que

DiQ)

-

Dth{l)

et

Dzg(xr)

<

or.h@).

D'aprds O et

I'ellipticitd

de

If,

on a alors

0

>

H(x1,

d(xr)

*

e, DS(x

t),DrQ(xr))

>

Il(xr,z*(xr), D*(xr),

pr{("r)).

Nous avons donc prouvd que z*

est'ne

sous-solution de

(2.4),et

que z e E.

Prrruvons finalement que z

t'

w.

soit(xo),,

une suite qui converge vers .r0

et

tele

que

w(x,)

tend vers w*(xa)-Alors

z(x,) 2

6k)*

e. De plus (@(x,)

+

e) converge vers

d(xo)

*

e, avec

d(xo)

*

e

)

w.(xo)-

Dong pour n

assez

gran4 z(x^) >

w(x).Nous

avons donc prouvd que z

eE,zlw

etz*w.ceci

esten contradiction avec la

constn[cdon m6me

dew.

Lhlpothdse

de ddpart (2.S) est donc impossible. Ceci

montre

que

w

est une sursolution, et donc une solution, de

(2.4)-a

2.3i.2

Existence

d'une

solution

de

viscositd

continue

Afinr de rdcupdrer la continuitd de la solution,

nous allons supposer que l,cquation vdrifie

un princrpe de compa1ai.ss11 ;

Dtrnrrrr:rom

2'3'2'

on

dit que I'lquation (2.4)

vdrtfie

un

principe

de

comparaison dans

o

si

pour totfte sous-solutron u et pour toute

sursorution v de

{2.4),sf

u

<

v

dons ldto alorsu

s

v

dcru; Q.

f

.gtbnelrslA

-.!

*ouobi{itas

et

app[b,atio*-.

!

(26)

Existence

d'une

solution

'RurmnQun

2.3-2-

Dans toutera suite,I'in6gatitd,u

(

u

dans

oQ

signiftepar

abus de

toottttian:

Iimsup

u(x')

<

liminf

u(x,)

Vx e

de.

a'+a,x/€f,I t'-r,x'€O

Itlous dtudions maintenant le probldme de Dirichlet pour

ltquation

(2.4).soit g

:

dfl.+

lR

rme fonction continue.

conorrarRr 2'3'1-

supposons que

l'lquation

(2.4) vdrifie

un

principe

de

comparaison dans

f). supposons 4galement qu'ir aciste iteuc opptimtrons u et

v

terlu

que

r,

uesf une sous-solution de (2.4) et

*,jlp.nu(x'):

g(x)

Vx e

?o

r

v r5t une sursolution de (2.4) et

*,-{*,.no(x')

- g(x)

vx

e

6Q

'r{lors

il

existe une unique solution de viscositi

w

de l'ftquation

(2.4)

telle que w --

g

dans 0

n.

Auffrsment

dit,

le probldme de

Dirichlet

(2.6)

prossdde une unique solution de viscositd.

Dftuolstnetron

Rr

lir m€thode de Ferron, on construit une solution discontinue w telle que u

I

w

1v.

Mlonlrons d'abord que w+

:1ry*:

g

sur le bord de

f].

En effet, pour tout

x

do,

on a

s(x)

-,,_,*.nu(x')

<

_Hif"r(x')

<

w*(x) < w*(x)

=,H:E

w(x')S

*,S.nv(x')

-

g(x).

Dbt

w*

-

w* sur dO.

Cromrne w* est une sursolution tandis que

w"

est une sous-solution, et comme 1,r/* :14,,* sur

d0,

le principe de comparaison affirme que

rr*

)

w*. Ilindgalit6 inverse dtant toujours

vl'aie., cela prouve que u/*

=

11y*, et donc que w est en

fait

une solution de viscositd

continue.

Lhnicitd

est une consdquence directe du principe de comparaison car, si

wl

er w2 sonr

deux solutions du probldme de Dirictrlet, alors

wr=wzsur

le bord de O, et comme u/1 est

une sous-solution etw2 est une sursolution, on a

wt

Swz- Llndgalitd inverse est obtenue

err int.ervertissant les r6les de

w,

etwz.

t

I

n(*,u(x),Du(x),D2u(x))-

g

x

€O

I

I

I

u-s

x€4CI

E

!

(27)

2.4

Principe

de

comparaison

On

dit

que I'on a un principe de comparaison

fort

(pour les solutions discontinues) pour

I'EDP (2"1) dans le cas d'un ouveft

f)

bornd si

ltnoncd

suivant est

wai

:

lsi u est une sous-solution de viscositd de (2.1) et

v

est une sursolution

de

viscositi

de

(2.1) tel que u*

(

y* sur

7dl

alors

n*

1y*

sur

d.

Ilruaneun 2.4.1.

Dansle cas il,uneEDp elliptique

(2.1)

dans toutl,espacee

_ lR1

on c

i'o

=

A et

i|faut

raiouter des conditions de croissance

d

I'infiw sur u et

v,

comme

par

exentple une croissance quadratique. De m€me, ilans

le

cas il'une EDp parabolique

sur Ie

olomaine

o

:

[0,

T[xRn'

on

u

ldt-

{T}

x

R1

et ilfaudra

aussirajouter

des conditions ile

croissonce

d.ltnfini

sur u et v.

xl'ruenQuE 2-4-2- Leprincipe de comparaison seformule aussi demaniire 6,quivalente: Si u

est une sous-solution (s.c.s) de viscasitri ite

t2.1)

et

v

est une sursolution (s.c.i)

ile

viscosit1 ile

(2.1) tel que u*

(

y* sur

7dl

alors

uSv

surd.

otn donne ci-dessous quelques exemples de fonctions

Ir

pour lesquels

il y

a un principe de

comparaison

fort.

Des rdsultats gdndraux avec leurs preuves peuvent €tre trouvds

dans

Crandall, Ishii et P.L.Lions

[epl92]

ou Barles

[narlS].

r

on

considire d'abord le cas

oi

o

est un ouvert

borni

de IRN.

otH('x,s,p,x)=

pr*F(x,p)-)v1oo'(x)x)

avec

p

)

0,

o:

o--rlRN*d

Lipschitziennne

et

F

: f,)

x

RN

-'

lR. vdrifiant ltrypothdse suivante :

(l\1)

lF(x,

p)

-

F(y,p)l

< m(lx

-

yl(1

+

lpl)),

of

m(z) tend vers zdro quand

s

rend vers z(!ro.

o r{(x,s,p,x)

=

F(x,p)

avec

F

:

o

x

IRN

-

lR

vdrifiant

(Al}

et les hlpothdses

suLppldmentaires :

(A2)

F(x,p)

est convexe en

p,

pour

tout

r

{-l

(riS) Il

existe une fonction

g e

cl(n),

continue sur

d,

et

d >

0 telle que

F(.x,Dtp(t:))

<

-5

sur O.

(28)

2.5

Preuve

du

de com

le second

ordre

€-

26

D'aprds le lemme

(2'5'5),

pour

tout

e

>

0 suffisamment

petit

ma6*dw.

est strictement positif et

il

existe

g

>

0

(inddpendant de e) tel que, pour tout point

de maximum {x",

y,)

de

w.,

on a

d.un(x)

>

g

et

dni(srr)

>

0.

Apartir

de maintenant, on fixe un tel e

>

0. Inuoduisons une nouvene

rigurarisation

: pour

tout

c >

0, on pose

w,.o(x,y)=

u"(r)

-

v"(y)

-

J,,"

-

yll2,

o'li ud et vd sont respectivement les sup- et inf-convolutions de u

et

y

dans

n.

Alors,

d'aprds le lemme (2.5.3), w€,a est semi-convexe dans

o

x o.

D,aprds le lemme (2.5-4)

wr,o2w,

et

^lTrrp

w,,o(xo,!o)

-

w.(x,y).

(l-U',Xd-X,!td-y

Enfin, le lemme (2.s.6) implique que, si

(xo,yo)est

un point de maximum de wuo dans

nix

il,

alors

(xo,yo)

est proche d'un point de maximum

(x.,y.)

de

w"pourvu

que

c

>

o

soit sufflsamment petit. En paniculie4 d7n(xo)

>

0

/z

et

dun(y)

>

e

/zpour

tout c

>

0

suffisamment petit. De plus,

"S.-"pA"

=Hffr. r

o.

Montrons maintenant que

(u"(xo))

et

(v"(y"))

sont bornds inddpendamment de a

*

o+.

crlmme u est s.c.s- dans

o

et

v

s.c.i. dans

G

il

existe une constante Mo telle que u

<

Mo et

v

1-Modans

d.

Alors uo

l

Moet vo

)

-Mo

dans

d.

Comme,

poffi a

>

0 suffisamment

petit,

uo{xo)

-v'tyo)-

}l*" -

y,.ll':

S4}w.,,

)

0,

on

a

u"(ro) > -Mo

et

v"(y")

1Mo,

ce qui prouve

(u"(x"))

et

(v,(y"))

sont bornd

inddpendamment de

c

---' 0+. Donc, pour

a

assez

petit,

xo appartient

i

0" =

{x

e

nlu"(x)

> -Moet

drn{r)

>

(2Woa)iy

tandis eue

/c

appartient d

Oo

=

U

e Olvofu)

)

Moet dBn(y)

>

(2Moc;i

y.

Par consdquent nous venons de montrer que, pour

a >

0 :rssez petit, la fonction w.,o possdde un maximum strictement positif dans

l'ouvett

0"

x

Oo.

Apartir

de maintenant, on fixe un tel

a >

o et on note Crc,D un tel point de maximum. comme w€,d est

semi-convexe, le corollaire (2.5.2) affirme

qu'il

existe une suite

((r,,y"))

qui converge

vers

(f,/)

et telle que w€,d possdde un DL

dbrdre

2 en

(xo,y,,),

avec

Dwr,o(xo,yn)

- 0

et D2wr,o(xn,!n)

-+A

(

0

(29)

'tA

s*'

Notons que, vu ra strucfure

d,

*,,o,

na

etvoont

dgarement un DL

dbrdre

2

respectivement en xn et

en yn avec

Dw,,o(xn,!o)

=

(Du"(xnl

-

3O, -

y,)

-

Dv,(y)*

3(*" -

y,))

et

Dzw",o(xn,!n)=

(D2u"(x^) o

\

\ o

-D,,o(yn))

-

3(ji

,j')

comme

Dw".o(xo,!n)

tend

vers 0 quand 4 -+

*oo,

Duo(xo)

et

Dvo(yr)tendent vers

3A

-7).

O.

plus, comm e D2w,,o(xn,y*)

tend versA quand n _r

*oo,

les

matices

Dttu"(xn) et

D2vo{y)

convergerrt

respe.tivement vers

'ne

matricex

et

y

avec

o=(I

o)-,(,*

-r"J=o

\o

_YJ

Ft_r"

rNJ

cela implique en particulier que

x

s

Y

(le rrerifier en testantA contre

des vecteurs de ra

forme (z,z')).

D'aprds le lemme

(2-s-s),uc

est une sous-solution

de

(2.7)

darrs

oo.comme

uo possdde un DL d'ordre 2

en

xnqui apparti ent d. CIa,le lemme

(2.1.f)

donne que

H (u" (x

),

Du" (xn),

D2u"(ro))

<

0. Lonsque n

-'

+oo cela implique que

2.5

Preuve

du

pourle

second

ordre

H(uo@),

je

-D,x)

<

o.

De rn€me, vo dtant une sursolution de

(2.7)

dans

Oo, H (v

o(y,),

Dv

o(!,),

Dru

o(y))

Z

O, ce qui implique, lorsque n _a

*oo,

que

H(voO),

je

-V),y)>

o.

€'

2T

(2.e)

t2.to)

calcrrlons la diffdrence enffe (2-9) et

(2-10),on

obtient, en tenant compte de

lhlpothdse

(2.8) et du

fait

que

X

5 y,

f.GlnoettsD

.+:

-.,i

*oro*r*

et

oppfuatiotu.-l

,i*;-

Figure

TABLE  DES  MATIENNS ,*z

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