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Utopie d'une ville parfaite., David Auguste Mercury

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Academic year: 2021

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Le meilleur moyen de lire une âme est de regarder dans l’art de celui qui l’héberge. Je voudrais vivre dans une ville où le seul moyen de communication serait l’art. De sorte que personne ne pourrait plus cacher ses peurs ou ses sentiments et l’hypocrisie n’aurait plus de place.

Si seulement une note de musique ou une couleur pouvait nous permettre d’exprimer une multitude de pensées. Certains choisiraient des lettres tandis que d’autres laisseraient la musique siffler des mots aux oreilles de ceux qui voudraient bien l’entendre.

On verrait de véritables manoirs, quintessence du style gothique où habiteraient des gens de tous âges vêtus de noir, de clous, et de sangles. Ils seraient voisins de yourtes, ou encore de reproduction miniatures de temples grecs…

J’aimerais un jour pouvoir parcourir des rues où la grisaille des murs aurait laissé place à des couleurs gaies, du verre, du papier, du sable. D’ailleurs ils n’y auraient plus de rues ! Pourquoi devrait-il y avoir une hiérarchie jusque dans les maisons et leur disposition ? Non chacun établirait son chez soi (à condition qu’il en veuille) là où bon lui semble !

Je me vois déjà arpenter cette ville tapissée de photos, de peintures, de collages, de graffitis (et oui pourquoi pas). En fermant les yeux je me laisserais guider par la musique qui me «parle» le plus. Dans cette totale liberté je croiserais des gens d’origines innombrables aux styles plus uniques les uns que les autres. Il n’y aurait que des visages souriants même rayonnants ! En marchant je n’aurais pas le souci de la chaleur ou du froid, il ferait simplement bon et le soleil ne diffuserait que de doux rayons agréables. Les rues seraient pavées de la même façon que les murs seraient décorés, pas de goudron, que des œuvres… Je m’imagine tellement pouvoir respirer un air frais et pur, n’avoir qu’à penser et profiter de ma journée, ce serait le lot de tout le monde.

Il est vrai qu’hormis cet aspect gnangnan il faut aussi penser à la forme réelle qu’aurait cette ville, à l’espace qu’elle occuperait, à la hauteur des bâtiments, à sa manière de tourner sans polluer et j’en passe et des meilleures. Mais il n’est pas envisageable pour moi de le faire puisque cette ville serait un lieu de constantes découvertes et la voir dans son ensemble la priverait de tout mystère. Alors j’ai juste cette vision globale d’une ville colorée, joyeuse, ses formes seraient infinies et nous n’aurions plus à combattre chaque jour le malheur.

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