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Cotte chaniuintc mascotte de « L'Harmonie » de la ville de Bulle participait au cortège de la fète

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Jibliothèque cantonale, Fribourg

No 120 J.A. 11m* année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 c»s OCTOBRE 1956

En ouverture de saison, les Grands Magasins «Aux Trois Tours» ont présenté leur traditionnel défilé de mode.

Cotte chaniuintc mascotte de « L'Harmonie » de la ville de Bulle participait au cortège de la fète. des patois romands.

Cette coiffure à. la mode a été présentée au défilé organisé par la Maison

KNOPF à la Grenette. La journée en l'honneur du cheval et le concours hippique de la Sarlne ont eu un vif succès à l're'/.-vors-Noréa/..

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2 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Octobre 1956

H. Jean Tomasini

Malade depuis plusieurs mois, M. Toma¬

sini avait du subir à l'Hôpital de Riaz une intervention chirurgicale qui ne réus¬

sit point à lui redonner la santé et sa

* robuste constitution ne résista point à la maladie. Entrepreneur à Bulle, il était fort connu dans le chef-lieu de la Gruyère où il était arrivé d'Italie à l'âge de 12 ans. Il y retourna pour servir son pays pendant la guerre de 1914 à 1918.

Fait prisonnier, il ne revint qu'au bout de 7 ans. Il se remit à l'ouvrage, et bien des bâtiments de la Gruyère sont son œuvre. C'était un homme exemplaire et le chef d'une belle famille qui lui fait honneur. Il avait 67 ans.

M. Aloys Dupasquier

Fermier, depuis 22 ans, de la famille de M. Pierre de Week, ancien procureur général, M. Aloys Dupasquier habitait aux Granges, hameau de la commune de La Tour-de-Trême, dont il était bour¬

geois et dont il fut membre du conseil communal. Paysan connaissant tous les secrets de sa profession, de l'élevage â la fromagerie, il était aussi très attaché à sa terre et aux coutumes gruériennes : il était fondateur et membre d'honneur de la Société des armaillis de la Gruyère.

Il est mort à 53 ans alors que son foyer venait de s'enrichir d'un nouvel enfant.

Mme Lucie Jaccottet

Domiciliée à Botterens Mme Joseph Jaccottet fut pendant longtemps em¬

ployée de la chocolaterie de Broc où elle remplissait les fonctions d'infirmière avant qu'un service social n'y soit créé, se rendant à pied à son travail, d'Echar- lens puis de Botterens. De grosses épreu¬

ves fondirent sur elle : devenue veuve, cette personne .dévouée qui soignait les autres fut successivement atteinte de cécité et de surdité presque totales.

Elle supporta avec courage l'adversité et s'est éteinte à l'âge de 70 ans, entou¬

rée de l'affection des siens.

H. l'abbé Léon Gapany

Né en 1884 M. l'abbé Gapany avait été ordonné prêtre en 1910 et dans son ministère ne quitta jamais sa Gruyère.

Vicaire à Bulle de 1910 à 1913, il fut ensuite curé de Sorens jusqu'en 1919 et vint alors à Vuippens où il se consacra à la paroisse jusqu'en 1953. Il donna alors sa démission, vu son état de santé défaillant, pour se retirer à la maison de retraite de Montagny-la-Ville. Ses paroissiens avaient pour lui une pro¬

fonde estime et une vénération affec¬

tueuse. S'il fit du bien sans bruit, il était par contre connu dans de larges milieux comme un apiculteur réputé que la Société d'apiculture de la Gruyère nom¬

ma président d'honneur. (Photo Glasson )

M. Max Droux

Marié et père d'une famille de 7 enfants, M. Droux a trouvé une mort solitaire sur la route de Sàles à Vaulruz, à la croisée de Maules. Le défunt qui habi¬

tait Sales travaillait comme manœuvre à l'entreprise Grisoni-Zaugg S.A. à Bulle et rentrait de son travail à vélo. C'est à la fin d'une journée bien remplie que cet homme travailleur, sérieux et mo¬

deste trouva une fin brusque. Il était estimé tant de ses employeurs que de ses collègues et de ses connaissances.

Mme Marie-Joséphine Hayoz Mme Albertine Roubaty M. André Magnin M. Eugène Ayer

Tombée malade en Suisse orientale où malgré son grand âge de 87 ans, elle avait entrepris un voyage Mme Joseph Hayoz, née Marie-Joséphine Hayoz fut ramenée à Fribourg où elle s'est éteinte quelques jours plus tard, entre son fils et sa fille avec lesquels elle vivait heu¬

reusement et qui l'entouraient de leur affection et de leurs soins. Femme pieuse et bonne, très intelligente, elle avait transmis à ses enfants, dont l'un fut M. Henri Hayoz, ancien directeur de la succursale de Fribourg de la Banque Populaire Suisse, les qualités et la droi¬

ture qui marquèrent toute sa vie.

(Photo Rast)

Veuve depuis bien des années, Madame Albertine Roubaty, habitait Villars-sur- Glàne où vivent également plusieurs de ses enfants et petits-enfants. Elle tra¬

vailla jusqu'à ces derniers temps à la ferme du Pré Neuf, s'occupant à la fois du ménage et du train de campagne avec une ardeur jamais démentie. Une courte maladie l'a ravie à l'affection des siens, à l'âge de 72 ans. Elle leur laisse l'exemple d'une chrétienne pieuse et charitable, en tertiaire de St-François qu'elle était, d'une excellente mère de famille, d'une personne modeste et laborieuse. (Photo Macherel)

Un tragique accident, survenu à Carouge.

a coûté la vie à un jeune homme de 18 ans, qui décéda à Lausanne des suites de ses blessures. M. André Magnin, fils de M. Louis Magnin. cordonnier, qui habite Fribourg, était étudiant à l'Ecole des Missions, au Bouveret où il se pré¬

parait à la rude vocation de Père mis¬

sionnaire. Il avait terminé son gymnase et. après deux ans de philosophie, devait commencer ses études théologiques. Le don total qu'il avait fait de sa vie a déjà été accepté de façon définitive^

Décédé à l'âge de 73 ans après une lon¬

gue maladie courageusement supportée, M. Ayer était une personnalité connue de Romont. Il y joua en effet un rôle en vue dans les organisations agricoles du chef-lieu de la Glàne. Il présida entre autres pendant de nombreuses années la Société de Laiterie de Romont et avait été promu membre d'honneur du syndicat romontois d'élevage de la race pie noire après 20 ans d'activité à la tête de son secrétariat où il s'est dé¬

pensé sans compter à sa tâche.

EMPÇfl

Mme Olga Kneuss

Née en 1930, Mme Olga Kneuss, fille de M. Gustave Brodard du Vègre. à La Roche, n'était mariée que depuis le 23 juin et c'est après 10 jours de vie conjugale qu'elle vit la paralysie la gagner. Pendant un mois et demi elle resta sans connaissance — ou presque — n'ayant que de rares et faibles réactions.

La mort vint mettre fin à ces douloureu¬

ses semaines privant un époux et des parents d'une femme pleine de cœur et de générosité qui avait su faire rayon¬

ner le bonheur autour d'elle.

M. Louis Gachoud

M. Louis-Georges Gachoud. fils do feu M. Maurice Gachoud caporal de gendar¬

merie avait suivi les traces de son père et était cantonné, depuis quelques mois, à F.stavayer-le-Lac. C'est en voulant dé¬

passer,, sur la route de Font, deux autres cyclistes qui roulaient de front qu'il trouva, à l'âge de 26 ans, une mort tragique, décédant quelques heures après l'accident sans avoir repris connaissance.

Ce jeune agent, qui avait la confiance de ses chefs et travaillait avec intelligence nvnit supporté avec courage les épreuves qui ne l'avaient pas épargné.

(Photo Lorson)

M. Joseph Audriaz

§3

Mme Marie-Louise Monney Mme Marie Waser

m

Celui que tous ses cnmnrades appelaient familièrement Seppeli a été victime d'un accident de la circulation à Moudon, à l'âge de 22 ans. Il avait terminé son apprentissage de carreleur chez M. Rez¬

zonico à Fribourg. et perfectionnait sa formation professionnelle à Genève où il restait un soutien pour sa famille. Il était bien connu dans les bas-quartiers de Fribourg où il vivait et où il comptait de nombreux amis que'sa fin tragique a plongés, comme sa parenté, dans la consternation.

Mme Louis Monney. née Marie-Louise Gremnud, était fille de M. Jules Gro- maud, autrefois photographe à Bulle.

Après des études en Suisse allemande elle apprit le métier de fleuriste où elle travaillait avec art et minutie. Epouse de feu M. Louis Monney. instituteur elle collabora avec lui à la Mutualité scolaire et se retira à Magnedens lors¬

que M. Monney prit sa retraite après 35 ans d'activité. Dévouée à sa famille, douce et simple avec un cœur d'or elle était d'une piété exemplaire et fut jus¬

qu'à sa mort entourée affectueusement par ses fils et sa sœur, Mlle Gremaud, dentelière.

Tenancière, depuis 25 ans, du Café Suisse, à Bulle. Mme Waser avait perdu, il y a 30 ans. son mari, tué dans une ascension des Gastlosen. Elle exploita avec sagesse le restaurant qu'elle avait repris de ses beaux-parents et que, l'an dernier, elle avait restauré avec goût.

Chérie de sa fille et de ses deux petits- enfants, elle était estimée de sa clientèle qui appréciait son caractère affable.

Membre d'honneur de la Société des cafetiers de la Gruyère elle avait égale¬

ment reçu le titre de membre honoraire de la section de Bulle de la S.F.G. et celui de membre bienfaitrice et d'hon¬

neur du F.C. Bulle.

M. Jean Dafflon

La mort do M. Jean Dafflon, qui avait atteint le bel âge de 83 ans, prive le vil¬

lage de Neyruz d'une figure aimée et respectée. Celui que les « anciens » ap¬

pelaient « le petit Jean » joua un grand rôl? dans sa commune dont il dirigea longtemps les destinées et dans le dis¬

trict comme député au Grand Conseil.

Il s'occupa également des affaires paroissiales comme président de parois¬

se. Mais il était avant tout paysan atta¬

ché à la terre qu'il travaillait avec ardeur et père d'une famille de 12 enfants qu'il éleva dans la foi profonde et agissante qui le guidait.

M. Henri Humbert M. Louis Sauterel Mme Séraphine Bossy M. Werner Staudenmann M. Etienne Lauper

i

Buraliste p-ostal de Rosé, où il avait pris la succession de son père en 1923, M.

Humbert avait fêté, l'an dernier, le cin¬

quantenaire de son entrée aux P.T.T. et chacun s'y était associé de grand cœur.

En effet il ne se contentait pas de distri¬

buer lettres et paquets, d'y ajouter en cachette des friandises pour les enfants, il tenait aussi à distribuer le bonheur et était devenu ainsi le confident discret de tous. Il fut pendant 16 ans conseil¬

ler communal d'Avry-sur-Rosé et de¬

meura jusqu'à sa mort le gérant expéri¬

menté de la Société d'agriculture de la rive gauche de la Sarine où il rendit de très précieux services. (Photo Rast)

Décédé, à l'âge de 65 ans. à l'hôpital de Riaz où il était en traitement depuis quatre mois. M. Louis Sauterel habitait le village de Vaulruz où il exerçait la profession de cordonnier. Célibataire, il vivait une vie paisible, à l'écart du monde, ne se confiant pas volontiers et tenant à son indépendance. Mais son atelier était bien achalandé car il était bon artisan et avait la pleine confiance de sa clientèle. Malade depuis près d'une année il n'en continua pas moins son travail et s'occupa de ses abeilles jus¬

qu'à l'extrême limite de ses forces.

Née Corboz. Mme Bossy avait passé presque toute sa vie à La Tour-de-Trèmc où elle s'était fait remarquer par son intelligence, ja compréhension et sa générosité. Son foyer étant devenu vide par le départ de ses filles, dont l'une est mariée, elle se retira au Foyer de Notre-Dame auxiliatrice à Sivirie2. C'est là qu'en se penchant d'une fenêtre du premier étage, elle bascula et tomba, dans le vide, sur la chaussée où elle fut tuée sur le coup. Elle était âgée de 79 ans et originaire d'Avry-sur-Matran.

D'origine bernoise mais né au Mouret, M. Staudenmann se consacra à la Tui¬

lerie du Mouret qu'exploitait déjà son père dont il devint co-directeur et qu'il devait reprendre à son propre compte.

Il s'intéressa aux sociétés locales, fai¬

sant partie du comité de la Société de tir et étant membre honoraire du Club sportif. Pendant 8 ans il fut membre du Grand Conseil où i) faisait partie du groupe radical. Il est mort à l'âge de 54 ans après une année de maladie pénible, la veille du jour où il devait reprendre à son compte la Tuilerie du Mouret.

Chacun se souvient, à Fribourg, de cette figure populaire, que l'on voyait toujours avec plaisir. C'était tantôt dans les cafés qu'on le rencontrait car son mé¬

tier l'y appelait pour le nettoyage des appareils à bière. Une fois son travail terminé, il s'arrêtait un instant racon¬

tant < sur le pouce > une de ces bonnes histoires dont il avait le secret. Doyen de « La Concordia > il avait reçu, à la dernière fête cantonale la médaille d'or qui récompense cinquante ans d'activité dans la Société fédérale de musique et il apportait à sa Société l'exemple de l'ardeur, de l'amitié, de la fidélité et son concours d'excellent bassiste.

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Octobre 1956 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 3

EVITEZ FRIBOURG Le pont du Gottéron ou le mort ressuscité

On s'en souvient, le concours ouvert en vue de remplacer ce cher vieux pont du Gottéron se ter¬

mina en queue de poisson. Toutes les solutions, y compris les primées, étaient écartées. On ne rete¬

nait que celle « hors concours » d'un arc métalli¬

que... à quoi on opposa le projet post-fabriqué d'un pont-voûte en béton armé.

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Quand le Grand Conseil en discuta, en février dernier, le pont du Gottéron faisait le gros dos sous la bise. En même temps, le pays commençait à retentir des disputes sur l'opportunité des auto¬

routes et leurs tracés. Tant et si bien que nos hautes autorités aboutirent à des conclusions contradictoires :

1. — Le remplacement du pont suspendu, d'inté¬

rêt local, a fort peu à voir avec le problème des autoroutes et il y a lieu de passer à l'exécution sans tarder. Telle était la posi¬

tion du Conseil d'Etat.

2. — Il faut d'abord connaître le tracé de l'auto¬

route et jeter ensuite un pont sur le Gotté¬

ron en tenant compte de ce tracé. Ce fut la position du Grand Conseil.

Résultat : Tout fut bloqué. Aussi, l'été venu, s'est-on mis à remplacer les planches pourries et à repeindre les garde-fous. Et, depuis, le pont du Gottéron continue à osciller en craquant au gré des vents et des transports plus ou moins lourds. Le condamné à mort va-t-il connaître de nouveaux printemps ?

Mais tout cela n'est que hors-d'œuvre annon¬

çant le plat de résistance : La question des auto¬

routes et autres voies nationales.

D'un tracé « fédéral » et de deux autres

La « Commission du Département fédéral de l'intérieur pour l'étude du plan d'ensemble du réseau des routes principales» (ouf!) a enfin présenté son rapport. Elle projette, pour ce qui nous touche, de faire passer l'autoroute Genève- Zurich par Yverdon - CHEYRES - ESTAVAYER - RUEYRES-LES-PRÉS-MORAT - ULMIZ - Berne.

Le public en est informé. Mais, ce qu'il sait moins, c'est qu'à aucun moment nous n'avons été en mesure, en tant que canton, d'influencer ce tracé non fribourgeois. Fribourg demande un tracé fri- bourgeois, touchant la capitale au nord (dans la région de Granges-Paccots), jalonné par Yver¬

don - ESTAVAYER - PAYERNE -LECHELLES - FRIBOURG-GUIN-Berne ou la réalisation de la Route du Soleil (Berne - Fribourg - Bulle - Oron - Lausanne), proposée par- Fribourg-IUustré (voir No 107). Celle-ci traverse le canton dans toute sa longueur avec triple échappée, à Bulle : 1) sur l'Oberland bernois par Bellegarde et le col du Brougg (ou à travers le Baederhorn) ; 2) sur le Pays d'Enhaut par Montbovon, et vers Sion par le Sanetsch ; 3) sur Châtel-St-Denis, la Riviera vaudoise et le Grand-St-Bernard.

Constatation inattendue, entre les trois tracés, le «fédéral » et les deux fribourgeois, la diffé¬

rence en kilomètres entre Genève et Berne n'at¬

teint jamais dix. Sans doute, la Route du soleil ou le tracé par Fribourg-Nord nécessitent-ils des travaux d'art plus importants sans que, d'ail¬

leurs, la dépense ne sorte de l'ordre de grandeur de cette entreprise gigantesque.

Il ne faut pas perdre de vue que la route est un capital : sa construction constitue une formidable occasion de travail. Et ce qui était vrai pour les chemins de fer, lors de la bataille longue et âpre qui détermina le tracé à travers notre can¬

ton, vaut aussi pour l'autoroute. Trop souvent, les Fribourgeois ont insisté sur les désavantages de son passage chez eux. Nos voisins, eux fai¬

saient le contraire. On s'est complu à imaginer le touriste-automobiliste qui cueille la fleurette dans nos campagnes et choisit, entre deux par¬

cours, le plus pittoresque, c'est-à-dire la route étroite et sinueuse. Demandez donc leur avis aux automobilistes ! Et faut-il rappeler que, en fait de tourisme, malgré ses trésors et ses beautés, notre canton se situe bon dernier en Suisse romande, en Suisse tout court ?

Il y a plus sérieux. Une artère principale active toute la vie du pays qu'elle traverse. Uri et le Tessin, si pauvres, ont été multipliés, économi¬

quement parlant, par la ligne du Gotthard. Il faut se dégager du fatalisme scandaleux qui fait de Fribourg, canton de haute natalité, celui dont la population augmente le plus lentement. Ce ne sont pas seulement les manœuvres (yji s'en vont, mais les cadres techniques et universitaires pour la formation desquels nous ne cessons de consen¬

tir des sacrifices se chiffrant par millions. Or, suivant que les futures voies de communications s'infléchiront ou non vers le centre du canton, notamment vers ce nœud routier naturel et splendide de Bulle, ce sera la prospérité ou l'ané¬

mie. Plus il y aura de transit à travers notre can-

Intersection d'autoroutes dans la banlieue new-yorkaise. Les Etats-Unis com¬

blent leur retard à un rythme élevé. L'Allemagne, L'Italie, sont parmi les mieux équipés. La France a commencé. Et nous ?

ton, plus nombreux seront ceux qui le connaî¬

tront et s'y arrêteront. Le problème dss grandes voies de communication se pose en ce moment.

C'est donc par les routes qu'il faut commencer.

Les occasions manquées ne se représentent jamais.

« Gouverner, ce n'est pas attendre que les événe¬

ments vous montrent la route, pas plus que gui¬

der un aveugle ne consiste à fermer les yeux avec lui.» (Edmond Jaloux).

Il est clair que l'autoroute doit passer aux abords immédiats de la ville de Fribourg. Elle est le centre industriel le plus important entre Berne et Lausanne, le point de convergence de trois voies ferrées et de dix lignes d'autobus. Des experts, hautement qualifiés et indépendants malgré leurs fonctions, pensent ainsi. Notre con¬

ception fribourgeoise plaque d'ailleurs comme un gant avec les intérêts réels de Lausanne, de la région montreusienne et du Valais, de Berne également. La manière plus que cavalière dont on a traité Fribourg, ne lui accordant en fait aucune possibilité sérieuse de faire valoir ses intérêts légitimes et sa conception générale des intérêts du pays, appelle un redressement. La première manche est perdue. A la seconde !

Notre pays est encore à nous. Qui oserait y implanter la moindre borne en béton sans notre assentiment ? Et comment accepter un tracé

< fédéral » d'autoroute sans avantages économi¬

ques correspondant, ne faisant que dévorer les terres les plus riches du Lac et de la Broyé ? La nationale Berne - Fribourg- - Bulle - Ch&tel

Jamais nous n'accepterons la solution fédérale ne touchant le canton que par sa frange Nord.

Ou bien l'on réalise la route du Soleil sous forme d'autoroute, ou bien l'on choisit le tracé Léchel- les - Fribourg - Guin en le complétant par une route nationale Berne - Fribourg (Sud) - Bulle - Châtel-St-Denis.

Pour celle-ci, le profil en travers est ramené à 12 mètres de large, au lieu de 24 pour l'auto¬

route, avec 4 pistes parallèles de 3 m. chacune, mais sans banquette intermédiaire. L'autorité fédérale vient de sortir une étude à ce sujet.

Mais, si sa variante I nous conduit sur Bulle et Montbovon (pas sur Châtel), la variante II laissa le canton de Fribourg totalement (le côté. On s'effraye à l'idée qu'une telle conception puisse non seulement effleurer un cerveau, mais être doctement proposée comme l'une des solutions nationales. On va finir par se demander ce que nous faisons dans la Confédération.

Pliynances ! Phynances !

Le kilomètre d'autoroute revient à 3 millions de francs, soit 3 000 fr. le mètre-courant. Le km de tunnel coûte approximativement le double (6 millions) et le km de pont, le quadruple (12

millions). Autrement dit, le tunnel devient écono¬

mique dès qu'il raccourcit un trajet routier de moitié et le pont dès qu'il permet d'éviter un grand contour. A titre de repère, disons que nos routes cantonales reviennent à 300 Fr. le mètre et nos chemins de dévestiture à 30 Fr.

La Confédération manifeste l'intention de pren¬

dre entièrement à sa charge et les autoroutes et les routes nationales. Mais non sans demander aux cantons de renoncer à leur part sur la ben¬

zine. D'où résistance à l'apparente générosité fédérale. Car, ne l'oublions pas, les cantons de¬

vront toujours perfectionner les réseaux secon¬

daires et transformer de fond en comble le réseau très étendu de leurs routes communales, ne serait-ce que pour les adapter au « tonnage » des poids lourds qui seront admis sur l'autoroute et qui n'y resteront pas leur vie durant ! C'est là une tâche énorme pour laquelle nous aurons besoin, longtemps encore, de notre part sur la benzine.

Nos moyens d'action

Nous avons tiré la courte bûche. Il est tard.

Mais un rapport, émanât-il de l'autorité la plus solennelle qui soit, n'est qu'un rapport. La com¬

mission fédérale pour les routes n'est pas dissoute.

Fribourg doit exiger d'y être présent en perma¬

nence et y envoyer une personnalité compétente et énergique.

Le Département fédéral de l'intérieur dont dépend ladite commission, le Département fédé¬

ral des CFF et autres communications, le Dépar¬

tement fédéral de l'Economie publique, ont pour titulaires des conseillers fédéraux qui font profes¬

sion d'un attachement particulier et profond à l'égard de Fribourg. Le moment est venu qu'ils s'en souviennent, non pour nous flatter, ce qui ne nous fait aucun bien, mais pour redresser une situation devenue intolérable. Qu'ils administrent la preuve d'un dévouement réel et, disons-le car nous ne sommes pas des mendiants, d'une justice qui ne consiste pas toujours à combler le puissant et à diminuer la part du pauvre.

Nous ne nous résignons aucunement à notre sort de « canton économiquement faible », alias de « pays sous-développé », alias de « région agri¬

cole colonisable ». Le rouge nous monte au front lorsqu'il faut faire état de tels arguments pour obtenir de maigres péréquations. Pour en sortir, il faut compter avec le temps. Mais le problème fondamental et actuel est celui du renforcement de notre colonne vertébrale routière.

Que ce qui nous menace ne devienne pas une réalité : « Evitez Fribourg ! » On a l'âge de ses artères, au propre comme au figuré. Puisque, ma¬

nifestement, nos voisins n'ont cure de nos inté¬

rêts — Et qui leur en ferait grief quand nous- mêmes restons si mous devant l'événement ? — prenons-les en mains vigoureusement. Il n'est jamais trop tard.

EJTAVAyiR yVEROON

ÄM0RAT ULMïL • PHOUOi

CHATE L- VEVEy-GRD- ST-BE R# A RD

Si vous tirez la droite Lausanne-Berne, elle passe par Fribourg. Il y a deux solutions fribourgeoises : 1- — La route du Soleil, tracé le plus court : —.—.—.—.

2. L'autoroute Estavayer-Fribourg-Berne complétée par une nationale à 4 pistes Berne-Fribourg-Bulle-Vevev La solution « fédérale » n'est pas fribourgeoise :

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Au cours d'une brève récep¬

tion à l'Hôtel Ratzé, l'am¬

bassadeur des Etats-Unis à Berne, Mrs France Willis, a eu d'aimables paroles à l'égard du canton de Fri- bourg. Elle dit la difficulté pour un diplomate en Suisse de connaître vraiment le pays car il ne suffit pas d'en savoir l'histoire en général, mais celle de chaque canton en particulier. Chez nous, il faut connaître plusieurs lan¬

gues qui ont cours officiel, les coutumes et les mœurs de chaque région, si l'on veut vraiment comprendre notre peuple, compréhension qui est à la base de toute action diplomatique. Mais il ne suffit pas d'entretenir de bonnes relations avec le gouvernement central afin que l'action d'un ambassa¬

deur soit fructueuse et c'est le signe d'une véritable dé¬

mocratie. C'est pourquoi Mrs Willis s'est rendue dans notre canton afin d'avoir le contact le moins officiel pos¬

sible avec lui ...tout en res¬

tant officiel.

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Photo de gauche : M. le curé Fragnlère, et M. GœliUln en contemplation devant l'une des mille merveilles du Comptoir.

Ci-dessus : M. am Rhyn (à, p.) déclare le comptoir ouvert. A sa gauche, MM. Spicher, Suter

et Bllat.

Photo ii droite : M. Ingltn, des Freiburger Nachrichten, prend plaisir à la démonstration d'une

poupée mécanique.

Sous le signe de la « clef des bonnes affaires », le deuxième Comptoir de Pérolles a pris une extension enviable. L'essai de l'an passé, malgré l'espace restreint qu'offrait la grande salle des Charmettes, fut un succès. Aussi fut-il décidé que la seconde édition aurait lieu au large et sous tente. Afin de la soustraire complètement aux influences atmosphériques, on déversa des ca¬

mions de gravier sur la voie d'accès et l'on eut recours à un vaste plancher. Le développement pris par le comptoir obligea l'Association des Commerçants et Artisans de Pérolles, l'ACAIP, de constituer un comité ad hoc qui, sous la direc¬

tion de M. am Rhyn, a fourni un travail remar¬

quable. Car il fallait tout tirer de rien. En effet, et c'est le premier trait sympathique de cette manifestation, on n'eut pas recours aux deniers publics et l'on décida de se débrouiller tout seuls.

C'est pourquoi l'on vit nombre de commerçants se muer en décorateurs, manier panneaux pré¬

fabriqués et rouleaux à peinture. Cette action en commun ne manqua pas de créer un esprit d'équi¬

pe qui se traduisit par une chaleureuse réception.

Dès l'entrée, le visiteur était accueilli par un restaurant sympathique et un snack-bar. Après cette anti-chambre rafraîchissante ou réchauf¬

fante suivant l'humeur du temps, il pénétrait au pays des merveilles où était exposée la riche palette des activités de Pérolles. Sa promenade était agréablement coupée par un arrêt désalté¬

rant sous la chope géante de la brasserie Cardinal.

Puis la visite continuait, toujours accompagnée par la musique diffusée impeccablement grâce au bon travail de sonorisation fait par M. Jean Stucky, Radio-Secours. En fin de parcours, le restaurant et le bar vous accueillaient à nouveau et vous redescendiez Pérolles en regardant les vitrines et en vous disant : C'est bien dommage que le Comptoir ferme bientôt mais, heureuse¬

ment, Pérolles, lui, ne ferme jamais.

Gageons que, l'année prochaine, il faudra agran¬

dir encore et qu'il faudra, comme au Comptoir Suisse, ouvrir un pavillon réservé aux « étran¬

gère ». Car « cela fait comme une traînée »... et tout le monde voudra en être.

(Suite en pages 6 et 7.)

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intéressèrent vivement le public

M. Zendali (à fauche), de la Brasserie Cardinal, en aimable conversation avec M. am Rhyn, président du

Comptoir.

L

T

M. Arsène Folly reçoit à son stand M. Jean Plancherel, journaliste.

«

L'Office du Tourisme a toujours besoin de bonnes photos. Voici M. Repond au stand de M. Hans Schmid,

photographe.

FRIBOURG-ILLUSTRÊ

Devant l'écran de Chasset (à droite) d'Estavayer,

istallé par M. Marcel rédacteur du Journal par le spectacle.

Vu à l iuration

(omptoi Pérolles

L'objectif a rP:

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Fontana devant le les E.E.F.

M. Eugène Spicher, président de l'ACAIP, dit son plai¬

sir de recevoir les invités.

M. Déealllet, chef de vente à la Frégate, vient de faire déguster un bon verre du meilleur vaudois iV M. le con¬

seiller d'Etat Glasson.

Le représentant de MARTINI, M. Ilenseler, s'est trans¬

formé en barman pour la circonstance.

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Octobre 1956 FRIBOURG-ILLTj'STRÊ 9 A LA GRENETTE

Défilé de mode de la Maison

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Vrai, la double salle de la Grenette se prêtait admirablement à ce défilé auquel le public était accouru en nombre, à telle enseigne que les seules places libres étaient les places debout.

Comme fond de teint, un petit orchestre donnait la mesure aux mannequins tandis que, en gros plan, la voix du présentateur détaillait les caractéristiques de chaque modèle.

La maison KNOPF avait bien fait les choses. La piste était agréablement éclairée par des projecteurs à lumière orientée faisant le bonheur des photo¬

graphes. Elle était recouverte d'une collection de splendide tapis qui se continuait sur les murs par une expo¬

sition de chefs-d'œuvre orientaux.

Mais tout l'art fut certainement de montrer, comme modèles mis en ven¬

te par la maison, une gamme éblouis¬

sante signée des plus grands coutu¬

rière. Et si, aux « séries noires » qui restent les classiques du jour, se mêlaient quelques mauves à la mode, des couleurs électriques ou de pro¬

fonds écossais, la femme fut heu¬

reuse de constater que sa silhouette ne serait pas révolutionnaire cet hiver. En effet, sous le signe de Chanel, on voit le tailleur remonter à l'affiche tandis que Lanvin, par exemple, cintre la taille de ses robes sans ceintures avec, comme variante, une martingale haute. Celle-ci indi¬

que déjà que le buste sera court, qu'il peut être démarqué, comme chez Patou, par une ceinture de satin nouée très haut. Le jupon américain apporte la ressource de son bouffant aux robes les plus amples que lon¬

gues dont certaines portent la griffe de Dior. Quant à la ligne de Fath, le regretté couturier-poète, elle

continue à émerveiller un public qui doit être reconnaissant à sa femme d'avoir su maintenir si haut le génie de sa maison. Et que dire de la col¬

lection Weill dont la maison KNOI'F s'est assuré l'exclusivité à Fribourg, sinon que l'enchantement des specta¬

trices augurait bien de l'accueil que lui ferait le public. La maison Dos- senbach était chargée de chausser les mannequins en tenant compte de chaque modèle. Elle le fit avec la distinction qui lui est coutumière, qu'il sagit du sport, de la tenue de ville, du cocktail ou du bal.

En bref, un défilé qui fit envie à toutes d'acquérir chaque ensemble.

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Architectes :

MM. DIÎBEY et SURCHAT, rue Vogt 3, Fribourg.

Ingénieur :

M. Pierre BRASEY, avenue de la Gare 5, Fribourg.

Maçonnerie :

Entreprise ("OTTING,

Planche Supérieure 209, Fribourg.

Revêtements :

Entreprise GOTTING, BAY & Cie, Planche Supérieure 209, Fribourg.

Menuiserie et charpente :

Léon KOI.LE, Farvagny-le-Petit.

Couverture :

Roger MEIJWLY, Beauregard 28, Fribourg.

Gypserie et peinture :

Ls GANTNKR, rte de Villars 9, Fribourg.

Installations sanitaires : S. BIANCHI & fils,

route de la Carrière 6, Fribourg.

Serrurerie et portes basculantes :

.Joseph SPICHER, rue Louis Chollet 2, Fribourg.

Vitrerie :

ZOSSO-SAIJTEREL, rue des Epouses 139, Fribourg.

Electricité :

Paul SCIIOENENWEID, rue de Lausanne 44, Fribourg.

Installations téléphoniques :

."Marcel CIIASSET, radio-télévision, Pérolles 21, Fribourg.

Agencement de bureau :

Georges BISE S.A., Grand'Rue, Fribourg.

Monte-charges :

A. GENDRE, constructeur, avenue du Midi, Fribourg.

Installations frigorifiques : I'KIGOKEX S.A., Lucerne.

Balances :

BERKEL S.A., Zurich.

Gabriel THI'RLER. Pérolles 65, Fribourg.

Aux Entrepôts de la Maison PAUL ELTSCHINGER

Entrepôt principal.

■ On ne fait pas du neuf avec du vieux », cette vérité s'applique tout particulièrement bien lors¬

qu'il s'agit de primeurs. Afin de livrer au bon moment sur le marché des produits de première fraîcheur, il faut des entrepôts modernes, large¬

ment dimensionnés. Il faut aussi une cave frigo¬

rifique de grande capacité. La maison Paul Eltschinger l'a compris et la réalisation de ses nouveaux locaux, dus aux plans de MM. Dubey et Surchat, architectes, et situés judicieusement entre la rue de l'Industrie et la voie industrielle, couronne les efforts courageux de son chef pour donner à Fribourg et à une vaste région l'occasion de s'approvisionner chei. un grossiste dont les ins¬

tallations garantissent une qualité irréprochable.

Côté voie industrielle, les entrepôts disposent d'un quai de chargement sur lequel donnent les portes basculantes du local principal. En annexe à celui-ci, face à l'est, le garage abrite un parc de véhicules à moteur bien étoffé. C'est aussi la place de trafic pour la clientèle car, du 5 tonnes à la camionnette, les véhicules de la maison ne chôment pas et l'espace reste libre afin de per¬

mettre aux acheteurs de parquer et de charger rapidement.

Au sous-sol, est aménagée une chambre frigo¬

rifique d'une capacité de 10 wagons et il est prévu d'installer le solde des caves en chambres pour la garde et le mûrissement des bananes. Un monte- charges facilitant la manutention relie tous les étages et le sous-sol. Sur la rue de l'Industrie s'ouvre une entrée pour camions avec quai.

Ce qui frappe dès le premier abord, c'est la netteté, qu'il s'agisse des bureaux clairs et. ordrés, des entrepôts ou des installations annexes telles que compresseur ou station de pompage d'essence.

Le soin donné à chaque détail assure au client une livraison rapide de produits de qualité excellente.

Le choix de ceux-ci est varié et l'on trouve tous les fruits et légumes du jour.

Seul grossiste de la branche à Fribourg, la maison Paul Eltschinger mérite vraiment la con¬

fiance des détaillants et du public. Elle s'est assu¬

rée, pour la construction de ses nouveaux locaux, les services d'excellents maîtres d'état qui ont travaillé à l'entière satisfaction de la maison Eltschinger et de sa clientèle.

Vue partielle de la chambre frigorifique. Ces tomates sont un bel exemple des produits mis en vente par la maison.

lieux camions sont déjà en course. Los autres véhicules attendent l'ordre

do départ. Ce compresseur de 3 CV dessert la chambre frigorifique.

(10)

FRIBOUKG-ILLTJSTRÊ Octobre 1956

A Prez-vers-Noréaz

Journée du cheval ê

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M. Marcel Porchet avait organisé le cortège.

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Le Lt. Kliiy, officier du train du Bat. 1», commandait la sec¬

tion du train qui, dans le cortège, rappela que l'armée avait toujours besoin de chevaux.

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M. Repond semble (lire : « I'our nos chevaux, notre sauf; ! » tandis que son fils défile fièrement sur un ponney.

Les organisateurs de la journée du cheval et du concours hip¬

pique de la Sarine ont pris l'heureuse initiative de grouper les deux manifestations en une seule. Sur les parcours d'obstacles, nos dragons firent preuve d'un excellent niveau et si, dans ce genre de courses, la chance et l'humeur du jour ont toujours leur im¬

portance, ce furent toutefois les mieux entrainés qui montèrent en tête de liste, sous l'œil vigilant d'un jury présidé élégamment par le cap. Luigi Musy. Les courses furent interrompues pour faire place à un cortège bien au point qui montra, avec toute la fantaisie dont on sait faire preuve chez nous, le cheval, compa¬

gnon intime de l'homme. Quant à la démonstration du Sgt. Cham- martin, elle fut digne de sa classe de champion olympique et elle laisse de cette journée le souvenir lumineux de ce que l'hom¬

me et le cheval peuvent réaliser en commun.

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I At cheval, compagnon (le tous les jours, fut présenté aussi bien comme camarade (le travail que comme ami (le fête.

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(De g. à (lr.) M. Gouglcr a le sourire tandis que M. Crotti, chef (lu service automobile, et M. le curé (le Ville von (1er

Weid suivent les opérations (le lavage.

Du nouveau

au Garage du Bourg Le Garage du Bourg vient de faire peau neuve. Son organisation interne a été entièrement revue et une installation de lavage rapide a été mise en service. Afin de gagner de l'espace, une dalle sépare désormais l'atelier du faite de l'édifice et la place d'accès a été recouverte d'un tapis. Il est à noter que ces rénovations ou innova¬

tions ont été réalisées grâce à l'esprit d'entreprise des locataires qui n'ont pas hésité à couvrir eux-mêmes les frais.

Lors de la visite inaugurale, ce fut la station de lavage rapide qui retint tout spécialement l'attention puisqu'une voiture est prête en un quart d'heure, ce qui économise le temps du chauffeur mais aussi celui du personnel. Avec toutes ses installations, le Garage du Bourg est une adresse à retenir. Son nouvel aspect fait partie des efforts du quartier du Bourg pour maintenir et développer son activité.

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M. Freiburghaus reçoit aimablement la clientèle.

(11)

Octobre 1956

FRIBOUHG ILLUSTRE Octobre 1956

Supplément

Ci-dessous : I>es Grenadiers de Fribourg ouvraient le cortège au rou¬

lement de leurs propres tambours.

Bulle, capitale des patois

Les récentes assises des pa- toisans romands à Bulle et à Gruyères viennent de donner la preuve que nos patois sont des langues vivantes, en pleine expansion, puisque le nombre de ceux qui les pratiquent aug¬

mente à nouveau et que leurs littératures prospèrent. Le culte du patois fait certaine¬

ment partie d'une défense au¬

thentique de notre raison d'êtie à savoir nos différences. Car, dans un monde qui tend à la tourmilière et à l'anonymat, rien ne maintient mieux les va¬

leurs humaines que les langues.

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notre clientèle.

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Le d/.aquillon et le patois sont les attributs authen¬

tiques de la beauté gniyérlonne.

car elles sont l'expression d'utir- certaine façon de penser et d'agir. Si elles tolèrent les ex¬

pressions étrangères, elles finis¬

sent toujours par leur donner une sonorité et un sens local, l.es manifestations de Huile étaient rehaussées par la pré¬

sence du groupe Provence et Combat » qui vint donner l'as¬

surance aux Romands qu'ils étaient sur la bonne voie et leur apporter une bouffée d'air du Midi.

Manifestation populaire par excellence, la fête de Bulle ne vit pas seulement l'estrade ré¬

servée aux groupes folkloriques mais aussi au public, pourvu qu'il parlât patois. Le sermon lui-même, de la messe dite sur la place du Cabalet, fut donné dans notre véritable langue nationale par M. le doyen Per- rin. Quant aux concours ou¬

verts par la Bal-èthêla, ils ré¬

vélèrent combien nombreux sont ceux qui mettent leur temps et leur plume à son ser¬

vice. Un cortège se devait de mettre le point d'orgue à ce rassemblement qui fit de Bulle la capitale éphémère de la Romandie et du beau parler.

Dès que l'on pense au patois, surgit devant les yeux le visage de l'un de ces armaillis en bred/.on qui parlent si bien eette

langue dont l'école est celle de ln vie. Le «taureau de Bulle», conduit par deux armaillis.

L'Harmonie (le ln ville de Rulle se prépare avant le cortège. Ce groupe provençal recueillit un beau succès.

(12)

Octobre 1956 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 11

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£$£. p-0ec/_ (Liuxss fjX. fTiutt-j jts&vy

Fribour^-Illiistré a le privilège do présenter Teddy Aeby pour la pre¬

mière fois dans ses colonnes. Imagi¬

nez une tète tirée d'une botte de paille, étonnée pas plus qu'il ne faut de se trouver sur terre avec quatre sous de rire à la place des yeux, une souplesse de félin alliée à une nature de troglodyte, et vous comprendrez qu'il puisse en sortir une histoirfc des Theodores. Ceux qui connaissent Teddy pensent même que cette his¬

toire ne pouvait sortir que de là. A vrai dire, personne ne s'y attendait, et lui non plus. Vous apprendrez donc, au gré de votre ignorance et de la sienne, ce qu'est un véritable Théodore et, le cas échéant d'une rencontre fortuite, comment il con¬

vient de se comporter à son égard.

Et, comme il n'y a pas de temps à perdre lorsqu'il s'agit de bien faire, la première leçon commence aujourd'hui.

Contrairement aux historiens qui ne possèdent ni le portrait du pre¬

mier homme de l'âge de la pierre, ni celui du premier homme tout court, parce qu'ils ne se trouvent pas dans les archives, par sa méthode toute personnelle et intuitive, Teddy Aeby a réalisé l'authentique version du premier Théodore. Cette pièce est si rare que nous n'avons pas hésité à lui donner une large place dans ce numéro, au détriment du programme qui, de mois en mois, vous initiera aux prouesses théodoriennes.

lMioto i\ droite : Le responsable sur¬

pris devnnt l'une de ses eréalures.

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(13)

I.a coiffure des mannequins était harmonisée, au cours du lié! i lé, par les soins de M allume l'iiiicliaiul, coiffeuse diplômée, Place de la Gare 35, qui sut créer des exemples parfaits.

Madame retrouvera avec plaisir des tissus qui s'allient par¬

ticulièrement bien avec la fluidité de la mode actuelle, du tweed épais à la mousseline, par le jersey, les velours et le crêpe. Elle saura que le noir caractérise toutes les heures de la journée mais que les violets sont très prisés. La vivacité des teintes acides ou métalliques est à l'ordre du jour et la tendance de l'ourlet est de se rapprocher du sol.

La solution de la femme élégante sera, sans doute, recher¬

chée dans une ligne que l'on peut nommer, en définitive, d'orientale.

Le défilé se déroula dans une ambiance d'admiration très favorable et l'on y vit avec plaisir des fillettes présenter la haute couture pom- enfants. Ceux-ci seront habillés de robes et d'ensembles sj>ort de leur âge, à l'allure souriante. L'avant- ski. le ski et l'après-ski se partagèrent une collection riche de détails et d'innovations où l'utile ne le cède en rien a l'agré¬

ment des yeux.

Et le véritable défilé commence, celui des élégantes qui vont prendre conseil et s'habiller aux Trois Tours avant de prêter à nos rues et à nos salons le charme de leur bon goût.

Références

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