Jeudi 18 Février 1897.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Douzième Année.— N

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P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 18 Février 1897.

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La banque d'Etat en Suisse jugée à l'étranger

La Renie, économique et financière

publie l'article suivant.

Le peuple suisse est appelé pour le 28 février à se p r o n o n c e r en dernier ressort sur un projet de loi voté par l'Assemblée fédérale, relatif à la création d'une Banque d'Etat avec le monopole de l'émission de billets de b a n q u e en Suisse.

On discute chez n o s voisins à perle de vue dans les journaux, dans des assemblées populaires, dans des con- férences savantes le pour et le contre de ce projet.

A l'étranger, et notamment dans les pays qui environnent la Suisse et qui prennent un certain intérêt à ce qui s'y passe, l'étonnemenl est grand en voyant les pouvoirs exécutif et législatif, com- posés de personnes réputées prudentes et pratiques, se lancer dans u n e entre-

prise que si elle ne succombe p a s avant Ia consultation populaire, jettera sens dessus dessous tout le régime fiduciaire actuel de la Suisse.

D'une liberté peut-être trop large en matière de banques d'émission on veut passer au système d'une banque unique, fondée par l'Etat, dirigée par l'Etat, garantie par l'Etat. Un bouleversement b r u s q u e , p o u r ne pas dire brutal, un régime bureaucratique fortement cen- tralisé, le crédit de l'Etal engagé dans les affaires de la Banque, celle-ci exploitée comme un instrument d'influences poli- tiques au gré des partis dirigeants, voilà la belle perspective qui s'ouvre à l'avenir économique de nos voisins.

En théorie le principe d'une Banque d'Etat est déjà très contestable, mais l'appliquer à un pays qui doit son pro- digieux développement à sa décentrali- sation politique et économique, c'est

aller à l'encontre de ses meilleures tra- ditions et de ses intérêts les plus vitaux.

Ajoutons encore q u ' u n projet de Banque Centrale privée avait élé présenté aux pouvoirs publics p a r un groupe impor- tant de b a n q u e s d'émission.

Ce projet comportait non seulement l'engagement de souscrire tout le capital nécessaire, de doter le pays d'un réseau complet de succursales et d'agences, mais encore de se contenter d'un divi- dende modeste en abandonnant à l'Etat le gros du surplus et en lui accordant une inlluence prépondérante sur la ges- tion des affaires. L'intérêt de l'Etat et l'intérêt écomique du pays étaient ainsi conciliés et chacun d'eux était sauve- gardé. Mais rien n ' y a fait, la majorité de l'Assemblée fédérale s'est ralliée q u a n d même au projet de la B a n q u e d'Etat.

Une attitude pareille serait inexplicable si la question avait élé jugée p a r elle- même et pour elle-même. Malheureuse- ment la question, qui était d'ordre éco- nomique et qui aurait dû le rester, a été transformée en u n e question politique.

Une Banque d'Etal avec la faculté in- suffisamment limitée de fabriquer des billets, avec un grand étal-major de fonctionnaires peut devenir entre les mains d u parti qui tient le manche un instrument d'action très précieux. Or, depuis quelque temps le peuple suisse avait fait la sourde oreille à une multi- tude de projets tendant à renforcer politiquement et financièrement le pou- voir central, et à favoriser la réalisation d'entreprises sociales, ou plutôt socia- listes.

Une fois la Banque d'Etat mise s u r pied et organisée au gré des politiciens, le pouvoir central aura entre ses mains le moyen de taire au prolits de ses amis, flatteurs et partisans, et pour Ia plus grande gloire d u socialisme d'Etat bien

des choses que sans cela le « référendum»

aurait écartées d'emblée.

Cette tactique quelque habile qu'elle puisse paraître à ses promoteurs ne nous semble pas l'être assez p o u r échapper à la perspicacité d u peuple suisse qui généralement sait voir clair dans ses affaires, et agit en conséquence sans avoir cure des arguments spécieux des politiciens plus o u moins intéressés.

Règlement turc sur les passeports.

Il résulte d'une communication faite der- nièrement à la chancellerie fédérale que le réglemeut turc sur les passeports referme les dispositions essentielles suivantes: «Aujour- d'hui encore, il est nécessaire d'être muni d'un passeport pour pénétrer en Turquie, et les passeports doivent être revêtus du visa d'un représentant diplomatique ou consulaire de l'Empire ottoman dans le pays où le passeport à élé dressé, c'est-à-dire, d'où est parti l'inté- ressé. En général, le visa n'est valable que pour un seul voyage et coûte '20 piastres turques, soit cinq francs. Si le voyageur vient d'un pays dans lequel la Turquie n'a pas de représentant, et que, dans son voyage, il.

ne fasse que toucher un Etat dans lequel il s'en trouve un, il n'a plus besoin, comme

auparavant, de faire viser son passeport par le représentant turc en résidence dans ce dernier pays : il suffit que ce passeport ait été dressé, en bonne et due forme, par l'autorité compétente de sonpqys d'origine.

Si le visa manque contrairement aux pres- criptions ci-dessus, le voyageur devra payer une double taxe de 40 piastres ou dix francs.

S'il n'a point de passeport, il reste sous la surveillance de la police et est tenu de s'en procurer un ou tout autre pièce officielle en tenant lieu, dans les 48 heures, chez le consul de son pays d'origine : à défaut de quoi, il lui est interdit de pénétrer sur le territoire ottoman.

En outre, il est passible de la double taxe du

visa. Le voyageur doit, des son arrivée,

remettre son passeport entre les mains de

l'autorité compétente.

monte à 1 million '/* de m a r k : mais le com- merce et la navigation perdent probablement OO millions de m a r k . On se rappelle que Ia grève a duré jusqu'à la défaite entière des grévistes parce que les patrons refusaient tout a r r a n g e m e n t , par arbitrage ou autrement, avant que la grève fut entièrement terminée.

Celle manière d*agir était fort opposée à celle des patrons de Londres en 1889: mais il est vrai qu'une raison des grèves à H a m b o u r g et ailleurs a été que les a r m a t e u r s anglais re- prirent, par la suite, quelques-unes de leurs concessions; les ouvriers comprirent que pour vaincre il leur fallait étendre leur activité à d'autres pays.

L e s d é p ô t s d e s o u v r i e r s a m é r i c a i n s d a n s l e s b a n q u e s ont été, en 1894-95, pour 4,87(5,000 personnes, de 9 millions de francs.

Ces dépôts ont été placés de la manière s u i - v a n t e :

Obligations des Etals-Unis . . . 123,197,000 Obligations de comtés el de pe-

tites communes 544,000,000 Obligations de Chemins de 1er

hypothécaires 792,845,000 Obligations des écoles et établis-

sements d'eau 242,752,000 Emprunts a u x banques . . . . 82,244,000

Actions de banque 44,052,000 On voit quel intérêt réel la classe ouvrière,

dans un pays comme les Etals-Unis, possède dans les affaires capitalistes.

L ' h é s i t a t i o n d u S é n a t a m é r i c a i n à a d o p t e r le t r a i t é d ' a r b i t r a g e a v e c l'An- g l e t e r r e , (il votera des clauses restrictives qui le rendent sans valeur doit, dans une certaine mesure, causer une satisfaction pour lord Salisbury, car il avait déclaré directement et par voie du Times, dès le premier abord, qu'il ne croyait guère à la possibilité d'obtenir un résultat pratique. Les sénateurs el notam- ment les démocrates argentistes ou populistes agissent probablement surtout par animosilé contre M. Cleveland. Le peuple est favorable au traité et voudrait même qu'on s'entendit, de la même façon, avec d'autres Etats, a commencer par la F r a n c e .

N o t r e p o l i t i q u e é c o n o m i q u e , dit.M. Yves Guyol, consiste à vouloir protéger les situa- tions acquises, a nous défendre contre les progrès du dehors, à éviter la concurrence du monde, à restreindre notre activité aux 552.000 kilomètres carrés que nous occupons el aux 3S millions de nos compatriotes. Instinctive- ment, pères et mères restreignent leurs familles d'après l'étroitesse de cet horizon.

Recroquevillés sur eux-mêmes, ils recroque- villent leur famille. La population subit une dépression, parce que beaucoup de nos com- patriotes ont un idéal dépressif. P a s flatteur pour la F r a n c e .

Transport sur les chemins de fer. —

O n t a d h é r é , avec l ' a s s e n t i m e n t des gouver- n e m e n t s i n t é r e s s é s , a u x a r r a n g e m e n t s con- clus à Berne, en mai I88(i. au sujet d e la fermeture des w a g o n s d e v a n t p a s s e r en d o u a n e d a n s h· trafic i n t e r n a t i o n a l . Ie Dane- m a r k ( p a r n o t e du 10 a v r i l 1890). le Luxem- b o u r g ( p a r note du 20 avril 18!Hi) el la Suède

•l N o r v è g e ( p a r note du 19 juillet 1890).

O u t r e la S u i s s e l'ont donc· a u j o u r d ' h u i p a r t i e de l ' u n i o n : Γ Allemagne. Γ Autriche-Hongrie, la Belgique, la Bulgarie, le D a n e m a r k , la F r a n c e , la Grèce. 1 Italie, le L u x e m b o u r g , les P a y s - B a s . Ia R o u m a n i e , la S e r b i e et la S u è d e et N o r v è g e .

Augmentation de l'armement en Angleterre

La décision prise par l'Angleterre d'aug- menter, elle aussi, ses armements, est un signe de la déplorable siluation internationale actuelle. Le gouvernement anglais a u r a , celte année, comme dépense extraordinaire pour son armée, 3 millions de livres sterling, soit une somme supérieure à celle dépensée l'année passée à ce but. On suppose d'emprunter pour des constructions militaires permanentes 5 millions V2 de livres sterling remboursables en trente a n s . On destine '1,120,000 livres, ou '/< de cet emprunt, à mettre en état de défense complète les ports militaires de P o r s m o u t h , de Plymoutli, de Cork et, en dehors du Royaume-Uni, de Gibraltar, ainsi que les stations contenant des dépôts de charbon dans plusieurs parties du monde. On veut compléter la protection des g r a n d s ports qui deviendront militaires, Lough Swilly dans le nord de l'Irlande, Bereliaven dans le sud, Falmouth dans le sud-ouest de l'Angle- terre, et les îles Scilly. Le Statist pense que le pays devrait employer pour la défense des sommes plus considérables, et donner moins d'argent aux écoles populaires ! On rappelle que Napoléon Ier, lors de la bataille de Tra- falgar, avait, essayé d'éloigner la Hotte an- glaise de l'Anglelerre pour favoriser le pas- sage de la Manche à l'armée française. L'An- gleterre esl encore assez riche pour exciler le désir de la piller. Le ministre de la Guerre demande 2 millions pour le casernement des soldats en Angleterre ou au dehors, et 1,100,000 livres pour acheter et organiser un immense terrain de m a n œ u v r e de 40,000 acres dans la plaine de Salisbury. Le Statist admet la possibilité d'une guerre contre une alliance de la Russie, de la France el de !"Allemagne.

Société allemande d'exportation

Nous recevons l'information suivante du comité de cette société. Le comité de la société allemande d'exportation a pris, dans sa der- nière séance, présidée par M. Moritz Rosenow, propriétaire de fabriques l'importante résolu- tion d'instituer, à Berlin, de grandes exposi- tions d'industries spéciales et de commencer en 1897 déjà avec deux branches importantes pour l'exportation.

Comme le comité est pris dans les premiers cercles industriels de cetle ville, il doit être attribué une grande importance à celle décision.

Berlin, comme siège du commerce d'expor- tation allemand aussi bien que d'une industrie propre, voit augmenter son importance sur le marché du monde.

Lesexpositions partielles ont pour l'acheteur d'outre-mer une grande valeur, en ce sens qu'elles lui donnent mieux que par tout autre moyen, l'occasion de se renseigner sur l'état des b r a n d i e s spéciales d'industrie d'un pays et sur la possibilité de les concurrencer.

La question importante pour de telles entre- prises, — la question de local, — peut èlre considérée comme étant dès aujourd'hui résolue. Le lierliner Messpalast est un em- placement tout trouvé et comme créé spécia- lement pour des entreprises de ce genre. La société de construction du Messpalast est prête à céder ses vastes locaux pour des expositions au dit comité, contre un dédom- magement modéré, en dehors de toute spécu- lation. Comme les membres de la société allemande d'exportation sont eux mêmes, pour la plupart exposants, el que l'accession à cette société est libre à chaque producteur, l'utilité publique de l'entreprise est bien garantie.

Les organisateurs ne joignent aucun but pécuniaire au succès de l'entreprise, celle-ci

ne devant être consacrée qu'au développement de l'exportation allemande. Les expositions offriront aussi au laïque, l'occasion d'intéres- santes observations sur la marche des indus- tries qui feront l'objet de ces exploitations.

On cherchera, par des prix d'entrée modérés, p a r l a distribution de billets d'ouvriers à des prix minimes, à éveiller particulièrement l'intérêt de tous les cercles pour cetle sorte d'expositions successives.

Les initiateurs espèrent ainsi arriver à ce qu'un grand courant d'affaires s'établisse entre l'étranger et Berlin.

Berlin, le 12 février 1897.

Le Président, Moritz Rosenow.

Le Secrétaire, I)'' Sackur.

Nouvelles diverses

L'exploitation de Cuba par l'Espagne

continuera même après l'application des ré- formes, car l'autonomie qu'on veut donner à la reine des Antilles ne fera pas supprimer la différence des droits de douane entre l'Espa- gne et les autres pays.

A présent, presque tout Cuba est un désert.

Et, dans les villes, ou les Espagnols ont forcé les habitants qui n'ont pas pris part à l'insur- rection, à se concentrer, il règne la plus grande misère. Même l'armée espagnole est presque sans approvisionnements, et c'est à la mauvaise administration que l'armée doit la mortalité considérable qui sévit dans ses r a n g s . En effet, elle est plus que décimée par la corruption et par suite de toutes les autres fautes que commet l'administration espagnole elle-même.

U n e a u g m e n t a t i o n d u n o m b r e d e s f o n c t i o n n a i r e s e n F r a n c e , telle sera la conséquence du vole du Parlement, qui, dans l'intérêt des cultivateurs, a décidé l'emploi, dès le i'"r septembre, dans toutes les fabriques de sucre de betteraves, de balances avec re- gistre automatique, déduisant les matières étrangères qui accompagnent les betteraves, indiquant la richesse en sucre el contrôlées par des fonctionnaires.

L e s g a i e t é s d u P a r l e m e n t . — Messieurs les députés anglais n'étant pas rétribués, ils ont bien le droit de se distraire.

Ils viennent de voter, en deuxième lecture, un Bill accordant le droit de suffrage aux femmes. Le bill est restreint et, s'il devenait loi, il ne ferait bénéficier de leur droit électo- ral qu'environ 500,000 femmes, ce qui est déjà quelque chose dans un pays ou il y a 1,000,000 plus de femmes que d'iiommes.

Il est certain que le bill restera en panne à moins que le gouvernement ne profite de l'effervescence nationale produite par les fêtes organisées en l'honneur de la reine Victoria pour faire une petite manifestation féministe qui du reste, profiterait au parti conservateur puisque, pour être électrice, il faudra posséder une certaine fortune, ce qui rend éminemment conservateur.

La c r i s e é c o n o m i q u e d u J a p o n qui a été la conséquence forcée du progrés indus- triel trop précipité, et de la constitution de milliers de sociétés par actions semble heu- reusement être déjà passée. On a su mettre des bornes au crédit et il parait que le progrés pourra continuer à se développer sans aucun trouble. Heureusement que cette crise parti- culière au Japon est arrivée dans un moment qui a plutôt été une. période d'expansion géné- rale du monde.

L e s r é s u l t a t s f i n a n c i e r s d e la g r a n d e g r è v e d u p o r t d e H a m b o u r g , actuelle- ment terminée, se traduisent par les chiffres s u i v a n t s : la somme fournie aux grévistes pour les rembourser en partie de leurs pertes

L'Exposition de 1900

Deux grandes commissions sont en ce mo- ment en formation par les soins du commis- sariat général : elles auront pour mission

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

⁷⁷

l'organisation des expositions rétrospectives des œuvres d'art et des objets d'art.

Voici sur quoi, d'une façon sommaire, por- teront leurs t r a v a u x :

1" Une exposition rétrospective des objets d'art embrassera toutes les manifestations de ce genre, de l'art français, depuis les origines j u s q u ' à nos jours. On cherchera une disposi-

tion matérielle, plus ou moins analogue a celle qui avait été adoptée en 18(57 pour l'en- semble des produits et permettant d'examiner.

a u gré du visiteur, ou tous les objets d'une même section, ou toutes les manifestations artistiques de la même époque.

2" Une exposition rétrospective des œuvres d'art doit être, en principe, la reconstitution exact de l'art français de 1800 à 1890. Le cadre sera le résumé des salons annuels. P a r période de quatre ou cinq ans et par ordre chronologique, on réunira les œuvres princi- pales ayant figuré dans ces salons (peinture, sculpture, g r a v u r e , etc.). En parcourant suc- cessivemement les salles, le visiteur verrait donc se développer matériellement devant lui l'histoire de la production artistique de la F r a n c e , pendant le siècle.

Coussinets en verre

D'après Y Américain Machinist, le verre serait actuellement assez employé dans la construction des machines comme supports d'arbres légers tournant rapidement. Voici comment on procède :

Le plus souvent, on substitue simplement le verre au bronze dans la constitution du coussinet en coulant le verre dans l'espace vide entre le palier en fonte et l'arbre, après

avoir eu la précaution d'insérer deux plaques de tôle mince pour séparer le coussinet en deux parties.

Lorsque le verre commence à s e s o l i d e r , on fait tourner l'arbre pour l'empêcher d'adhérer au verre. Des coussinets ainsi faits portant un arbre de 50 m/m de diamètre, tournant à 180 tours par minute et transmettant un travail de 5 Cv, ont fonctionné plusieurs mois avec une dépense de graissage insignifiante, sans don- ner d'échauffement et sans trace d'usure.

On peut employer d'autres dispositions : une des plus simples consiste à avoir quatre pla- ques de verre encadrant les tourillons de l'arbre : ces plaques sont prises dans des cavités convenablement disposés du palier, et sont pressées contre l'arbre par des vis. On peut encore simplifier celte disposition en employant trois plaques seulement disposées en triangle. Le journal américain en vantant l'emploi du verre pour les mouvements légers ajoute que le moment ne paraît pas encore venu de le voir adopter pour les grosses ma- chines.

Archives de l'Horlogerie

partie Marques éditées p a r l'Office Polytechnique d'Edition et de Publi.

cite à Berne.

La 5,nc livraison de celte œ u v r e si utile vient de paraître.

La publication des premières livraisons est forcément ralentie par les difficultés de toute sorte qu'entraîne la recherche des anciens clichés. Ceux-ci sont souvent hors d'usage où les maisons à qui ils appartiennent n'existent plus.

Comme cependant un ouvrage semblable ne

peut être réellement sur qu'à condition d'être complet, les éditeurs ne se sont laissé arrêter par aucun obstacle ni aucun sacrifice et ont pris leurs mesures pour qu'aucune marque ne manque à l'appel.

Il est bon, à cette occasion, de rappeler la décision qui a été prise en novembre 1 8 9 4 p a r la société intercantonale des industrie du, Jura.

« E t a n t donné le caractère intéressant et utile de celle publication, elle est recommandée a u x sections pour souscription, soit comme telles, soit parmi les membres. »

L'entreprise mérite donc à tous égards d'être soutenue par le monde horloger.

AVIS

Nous prions les personnes qui nous transmettent des offres ou des demandes de renseignements se rapportant à des annonces de bien vouloir répéter exactement le numéro de l'annonce et de joindre un timbre de 10 cts ou une carte postale pour la réponse.

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