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50 11.12. 2013

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(1)

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 1889

Celui qui ne sait pas où il veut aller ne doit pas s’étonner d’arriver ailleurs

(Mark Twain)

FMH/Département Données, démographie et qualité 1891

Taux d’occupation des médecins en Suisse

Tribune 1922

Des pharmas éthiques? Responsabilité et contrôles lors d’essais cliniques

Horizons 1927

Die Struldbrugs

«Et encore…» par Jean Martin 1928

Quand une haute personnalité politique s’engage pour la «new public health»

50

11.12. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1889 Celui qui ne sait pas où il veut aller ne doit pas s’étonner d’arriver ailleurs Christoph Bosshard

1891 Taux d’occupation des médecins DDQ en Suisse

Stefanie Hostettler, Renato Laffranchi, Esther Kraft

Le corps médical est en pleine mutation: pénurie de mé- decins, répartition selon les sexes. Dans ce contexte, la FMH estime qu’il est nécessaire d’analyser et de docu- menter non seulement l’évolution démographique, mais aussi le taux d’occupation des médecins. Les premiers ré- sultats donnent des indications par discipline, par région et par secteur d’activité.

Nécrologie

1896 In memoriam Richard Gitzelmann Beat Steinmann

1897 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

SSMUS

1899 Collaboration transnationale en méde- cine d’urgence

Ulrich Bürgi, Michael Christ, Barbara Hogan, Wilhelm Behringer, Christoph Dodt

L’augmentation du nombre de patients dans les services d’urgence représente une charge pour le personnel et les hôpitaux. Etant donné que ce problème n’existe pas qu’en Suisse, mais également en Allemagne et en Au- triche, les sociétés de médecine d’urgence de ces trois pays se sont regroupées pour élaborer cinq thèses afin de continuer à développer la médecine d’urgence.

Autres groupements et institutions

1901 Directives de l’ASSM «Distinction entre ASSM thérapie standard et thérapie expérimen- tale»

Académie Suisse des Sciences Médicales

Ces nouvelles directives ont été rédigées suite à la de- mande de la Fondation pour la sécurité des patients de réglementer les «essais thérapeutiques» dans la nouvelle loi relative à la recherche sur l’être humain. Les per- sonnes et organisations intéressées sont invitées à prendre position à ce sujet.

Forum Medizin und Energie

1902 Kinderleukämie und Kernkraftwerke: neue Studien mit widersprüchlichen Ergebnissen Jürg Schädelin

Y a-t-il véritablement plus de cas de leucémie chez les en- fants vivant à proximité des centrales nucléaires? Deux nouvelles études, française et anglaise, aboutissent à des conclusions différentes. Selon l’auteur, le risque peut être considéré comme n’étant pas sensiblement plus élevé.

Courrier / Communications

1903 Courrier au BMS

1907 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services 1909 Seminare 2014

FMH Services

1913 Zahlungseingang pünktlich FMH Factoring Services

1914 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1922 Des pharmas éthiques? Responsabilité et contrôles lors d’essais cliniques

Jacques Schiltknecht

Un reproche: de plus en plus d’études cliniques sont ef- fectuées dans des pays pauvres et/ou qui ne respectent pas les droits humains. Une exigence: Swissmedic se doit de vérifier le respect des principes éthiques au sens de la Déclaration d’Helsinki avant d’autoriser la mise sur le marché d’un médicament. Une prise de position des in- dustries pharmaceutiques pratiquant la recherche sera publiée dans le prochain numéro du BMS.

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

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Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

I M P R E S S U M

Tribune

Point de vue

1924 Der Nutzen wird nicht quantifiziert Jürg Nadig, Thomas Kroner

Voici un commentaire à l’article de Beat Seiler sur MediScore et l’évaluation de l’utilité des médicaments publié dans le n° 44 du Bulletin des médecins suisses.

Les auteurs y critiquent surtout le fait que le modèle MediScore ne permet pas d’établir clairement une cor- rélation entre rémunération et utilité d’un médicament.

1925 Noch viele Missverständnisse Beat Seiler

Beat Seiler répond aux critiques envers le modèle MediScore et constate qu’il a eu des malentendus qu’il souhaite clarifier.

1926 Spectrum

Horizons

Sous un autre angle

1927 Die Struldbrugs Erhard Taverna

Ce peuple au nom étrange figure dans l’histoire des voyages de Gulliver. On ne

peut qu’envier les struldbrugs pour leur éternelle jeu- nesse, leur santé et leur énergie intarissable. Or Gulliver constate aussi qu’il ne s’agit que d’une bande d’idiots in- supportables, avares et narcissiques. L’article évoque également d’autres problèmes liés à l’immortalité.

Et encore…

1928 Quand une haute personnalité politique s’engage pour la «new public health»

Jean Martin

Cette haute personnalité n’est autre que Michael Bloom- berg, maire de New York. Pour l’auteur, Il est bien encourageant de voir un généraliste de la politique de très haut niveau – et qui n’est certainement pas de gauche – s’engager carrément pour que les intérêts de santé prévalent sur les gains commerciaux à court terme.

Anna

Terabass/wikipedia

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E d i t o r i a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

1889

Jour après jour, nous consta- tons combien notre monde actuel est différent de celui d’hier. Mais à son tour, le monde d’aujourd’hui devien- dra le «bon vieux temps» de demain car nous avons ten- dance à idéaliser ce qui n’est plus. Les jeunes en savent quelque chose: il y a deux mille ans, Socrate se plaignait déjà de la jeunesse de l’époque. Nous le savons, pour ne pas répéter les erreurs d’hier, il faut aller de l’avant, conscients de ce qui a été sans pour autant se laisser figer dans le passé.

En quoi le monde d’aujourd’hui et celui de demain sont- ils si différents? Pourquoi devient-il toujours plus difficile de trouver le praticien adéquat pour reprendre un cabinet, et ceci non plus seulement dans les régions périphériques? Pour quelle raison dans les hôpitaux les postes vacants ne se li- mitent-ils plus aux postes de médecins-assistants, mais concernent aussi les cadres? Et pourquoi des spécialistes, au terme de leur longue formation, se détournent-ils de leur acti- vité première, les soins aux patients, pour aller travailler dans l’administration, l’industrie ou les assurances?

Si nous voulons apporter une réponse à la pénurie de pro- fessionnels qualifiés, nous ne pouvons pas nous contenter d’augmenter le nombre de places d’études en médecine sans prendre le risque d’exacerber les nombreuses résistances au système. L’heure est à la réflexion et à l’analyse.

Pour maîtriser la pénurie de spécialistes, nous devons connaître les attentes des générations à venir et en tenir compte. La réponse ne résiderait-elle pas dans la création de postes à temps partiel permettant un meilleur équilibre pro- fessionnel et familial? Compte tenu du niveau élevé de for- mation dans nos sociétés, avec tout l’investissement que cela suppose, il serait regrettable de devoir renoncer à l’apport de ces forces vives sur le marché du travail. Lorsque dans un couple, les deux conjoints travaillent, leur volonté de passer du temps ensemble peut revêtir davantage d’importance et

susciter, chez l’un et l’autre, le désir d’une activité à temps partiel. A partir du moment où des enfants – piliers de l’ave- nir de notre société – sont en jeu, il faut assurer non seule- ment de bonnes conditions de travail pour les deux parte- naires, mais aussi des temps de déplacement raisonnables et un environnement propice en termes de prise en charge externe des enfants, de jardins d’enfants et d’écoles.

Qu’on le veuille ou non, pour pourvoir un poste équiva- lent plein temps, il faut aujourd’hui former non plus un seul, mais plusieurs médecins. Par conséquent, nous devons nous demander ce que signifie exactement «équivalent plein temps». Au cours de sa vie professionnelle, le médecin va être confronté à une répartition très inégale du travail, tant au niveau de la charge que celui-ci représente que de son contenu. Mais comment cette répartition s’opère-t-elle et comment réagissons-nous? Nous l’avons déjà évoqué dans ces colonnes l’été dernier, l’étude sur les revenus n’est plus re- conduite. Mais cela n’empêchera pas l’apparition de chiffres à ce sujet. Il s’agira de les mettre en relation avec la charge de travail globale, et donc pas simplement avec le nombre d’heures hebdomadaires de travail. Ce dont nous parlons ici relève de thématiques plus générales comme la durée de la vie active et celle de l’exercice d’une activité lucrative.

Dans l’intérêt de ses membres et avec leur appui, la FMH conduit différents travaux de recherche sur les soins, néces- saires pour répondre à ces questions cruciales. Il s’agit pour nous de savoir où nous allons pour être certains d’arriver là où nous le souhaitons. J’adresse ici de vifs remerciements à celles et ceux qui ont apporté leur part à ce travail en mettant régulièrement leurs données à jour sur myFMH. Parallèle- ment, j’adresse un appel à l’ensemble des collègues hésitants à franchir le pas: ce petit effort demandé à chacun s’avère au final extrêmement précieux pour nous toutes et tous.

Dr Christoph Bosshard, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Données, démographie et qualité

* Mark Twain

Celui qui ne sait pas où il veut aller ne doit pas s’étonner d’arriver ailleurs*

Pour contrer la pénurie de spécialistes, augmenter le nombre des étudiantes et étudiants ne suffit pas.

Un solide travail de recherche s’avère

nécessaire pour trouver des réponses

aux défis à venir dans le domaine

de la santé.

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D D Q

F M H

Données et démographie – informatif et passionnant

Taux d’occupation des médecins en Suisse

Voilà plusieurs décennies que la FMH tient une statistique médicale. Ces données sont utiles aux sociétés de discipline médicale, aux sociétés cantonales de méde- cine, aux médecins ainsi qu’à différentes organisations pour les prises de position politiques, les argumentaires, la planification des besoins et les enquêtes. Le dépar- tement Données, démographie et qualité (DDQ) publie régulièrement des articles à ce sujet dans le Bulletin des médecins suisses.

Introduction

Depuis la révision de la statistique médicale de la FMH en 2008, les médecins peuvent déclarer, actualiser et vérifier les données concernant leur activité profes- sionnelle, et désormais aussi leur taux d’occupation, sur le portail des membres www.myfmh.ch. De 2008 à 2012, le taux de participation n’a cessé d’augmen- ter et atteint désormais plus de 5500 médecins. Grâce à cette base de données importante et fiable, la FMH dispose d’arguments solides à faire valoir dans les discussions de politique de santé et peut ainsi dé- fendre au mieux les intérêts des médecins. Les éva- luations relatives aux volumes de travail des méde- cins en fonction du taux d’occupation revêtent beau- coup d’importance notamment dans le but de prévoir les futurs modèles de soins.

Le présent rapport entend clarifier les questions ayant trait au taux d’occupation des médecins et livrer des faits. Il a pour but de montrer le taux d’oc- cupation moyen des médecins et son évolution au cours des cinq dernières années tout en établissant des parallèles entre taux d’occupation, sexe, disci- pline médicale ou situation géographique par exemple.

La FMH remercie chaleureusement les médecins pour leur collaboration; sans eux, de telles analyses ne seraient tout simplement pas possibles. Elle invite ceux qui n’ont pas encore participé à le faire, car ils contribuent ainsi à l’établissement d’une statistique médicale solide et fiable.

Données utilisées

Les données de la statistique médicale servent à ana- lyser le taux d’occupation des médecins. Les données disponibles concernent les années 2008 à 2012 et se basent sur les auto-déclarations des médecins. Afin d’analyser et d’évaluer la fiabilité des données de la FMH, les indications concernant le taux d’occupation ont été comparées à celles de la facturation. La per- tinence de l’échantillon obtenu a ensuite été contrô- lée.

Plausibilisation

Afin que les évaluations et les déclarations présentées ici reposent sur un socle de données solide, la FMH a, grâce au soutien de NewIndex (www.newindex.ch), vérifié la plausibilité des données obtenues par auto- déclaration. Ces données, fournies par 700 médecins libres praticiens, ont ensuite été harmonisées et com- parées avec les prestations facturées dans le TARMED et les minutages correspondants. Toutes ces évalua- tions ont eu lieu de manière anonymisée afin qu’on ne puisse pas remonter à une personne particulière.

Etant donné que les médecins ne peuvent pas facturer toutes leurs activités au moyen du TARMED, les mi- nutages ont été rehaussés de 10 % [1] au moment de traiter les données (ce qui correspond à un demi-jour de travail pour un poste à plein temps). Le taux d’oc- cupation moyen par semaine en fonction des minu- tages et des données auto-déclarées est respective- ment de 34,5 et de 35,5 heures de travail hebdoma- daires et permet un bon recoupement des deux sources de données.

Taille de l’échantillon

La taille de l’échantillon (n = 5567) permet d’étendre les résultats de l’évaluation à l’ensemble du corps médical, dans la mesure où aucun biais statistique ne résulte de la sélection de certains groupes de méde- cins. Les indications quant à une sous- ou sur-repré- sentation de certaines caractéristiques dans l’échan- tillon (ou dans les groupes d’échantillons) en com- paraison avec l’ensemble du corps médical ont été vérifiées selon le sexe, le secteur d’activité et les disci- plines médicales. Dans l’ensemble, on peut dire que la fréquence des facteurs susmentionnés est compa- rable à celle de la population globale. Là où les écarts entre l’échantillon et l’ensemble de la population est Stefanie Hostettler a,

Renato Laffranchi b, Esther Kraft c

a Dr sc., EPF Zurich, départe- ment Données, démographie et qualité (DDQ)

b Dr, General Manager NewIndex

c lic. rer. oec., responsable du département Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH

Correspondance:

FMH/Département DDQ Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 ddq[at]fmh.ch

Le département DDQ se tient à votre disposition pour de plus amples informations et des évalua- tions approfondies: ddq[at]fmh.ch / 031 359 11 11.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

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Editores Medicorum Helveticorum

supérieur à 10 %, une pondération a été effectuée (sec- teurs/femmes dans le domaine hospitalier). Toutes les évaluations ont été effectuées sur la base d’un échantillon d’au moins n = 30.

Les calculs portant sur les échantillons du sec- teur ambulatoire n = 3758 et hospitalier n = 1670 et sur l’ensemble des évaluations ont donné une erreur aléatoire (avec un taux de fiabilité de 99 %: t = 2,58, pour une valeur attestée de 50 %) de +/–2% pour le secteur ambulatoire et de +/–3 % pour le secteur hos- pitalier. L’analyse effectuée montre que le contenu et les caractéristiques des données de la FMH permettent de tirer des conclusions solides et fiables applicables à l’ensemble de la population médicale.

Taux d’occupation des médecins en exercice Quel est le taux d’occupation moyen

des médecins en exercice?

En 2012, les médecins ont travaillé en moyenne 8,8 demi-journées1 (tabl. 1) par semaine. Dans le sec- teur ambulatoire, le taux d’occupation moyen était de 8,3 demi-journées, autrement dit, un demi-jour de moins que dans le secteur hospitalier (9,7 demi-jour- nées). Le taux d’occupation moyen des femmes méde- cins (secteur ambulatoire: 6,9; hospitalier: 8,9) est inférieur à celui de leurs collègues masculins (secteur ambulatoire: 8,9; hospitalier: 10,1). Ce modèle de ré- partition n’a guère changé au cours des cinq der- nières années.

Alors que dans le secteur hospitalier, la majorité des médecins (77 %) travaille à temps plein, ce taux

s’élève à 58 %, à savoir 20 % de moins, dans le secteur ambulatoire. La figure 1 montre que cet écart entre les deux secteurs est principalement lié au sexe. Alors que 32 % des hommes travaillent à temps partiel dans le secteur ambulatoire, ce chiffre atteint 71 % chez les femmes médecins. Celles-ci optent principalement pour des taux d’occupation allant de 60 % à 80 %.

Dans le domaine hospitalier, la majorité des méde- cins femmes (51 %) et hommes (78 %) travaillent à plein temps. Cela est probablement dû au fait que la formation postgraduée des médecins se déroule principalement dans le secteur hospitalier et que du- rant cette étape de leur carrière, les médecins ont plus de difficultés à réduire leur temps de travail.

Taux d’occupation et fonction

Une évaluation selon la fonction confirme l’hypo- thèse que peu de médecins travaillent à temps partiel au cours de leur formation postgraduée (tabl. 2) et que durant cette phase de leur carrière, la différence entre les sexes est minime. En revanche, au niveau des chefs de clinique et des médecins adjoints le taux d’occupation est plus bas chez les femmes. Ces résul- tats laissent supposer que durant cette étape de leur carrière, les femmes réduisent leur temps de travail notamment pour des raisons familiales. Bien que depuis de nombreuses années, plus de femmes que d’hommes terminent leurs études de médecine (2012: 55,6 %), le nombre de femmes médecins dans les hôpitaux diminue plus le niveau hiérarchique est élevé. En effet, seuls 9 % de femmes occupent par ex.

un poste de médecin-chef. Cet écart est probablement

Figure 1

Taux d’occupation en fonction du sexe et du secteur en 2012 (n = 5428).

1 Une demi-journée correspond à un volume de travail de 4 à 6 heures.

Tableau 1

Evolution du taux d’occupation de 2008 à 2012.

2008

n = 1581 2009

n = 3009 2010

n = 3902 2011

n = 4753 2012 n = 5567

Secteur ambulatoire 8,7 8,6 8,4 8,4 8,3

Secteur hospitalier 9,9 9,8 9,8 9,7 9,7

Total 9,0 8,9 8,9 8,8 8,8

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dû à la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale à ce niveau de responsabilité. Afin de limiter la perte de personnel qualifié et de maintenir les op- portunités de carrière pour les femmes malgré les im- pératifs familiaux, il est nécessaire de mettre en place des modèles flexibles de temps de travail dans les hô- pitaux, et ce indépendamment du niveau hiérar- chique [2, 3].

Tableau 2

Taux d’occupation selon la fonction dans le secteur hospitalier en 2012 (n = 1247).

Femmes Hommes Total

Médecin-chef 10,0 10,7 10,6

Médecin adjoint 8,9 10,3 10,0 Chef de clinique 8,3 9,8 9,3 Assistants

en formation 10,0 10,2 10,1

Temps de travail inversement proportionnel à la taille du cabinet médical

Les chiffres du tableau 3 montrent que le taux d’occu- pation varie en fonction de la taille du cabinet, c’est- à-dire que plus le cabinet est grand, plus le taux d’oc- cupation diminue. Il est par ailleurs intéressant de noter qu’il est tout à fait possible de diriger un cabi- net individuel à temps partiel (7,5 demi-journées) à l’exemple des femmes dans le tableau ci-dessous.

tTableau 3

Taux d’occupation selon la structure du cabinet dans le secteur ambulatoire en 2012 (n = 3696).

Femmes Hommes Total Cabinet individuel 7,5 9,1 8,7 Cabinet à deux médecins6,5 8,8 8,0 Cabinet de groupe 3–5 6,0 8,5 7,7 Cabinet de groupe >5 6,1 8,0 7,3

Taux d’occupation et discipline médicale

Le taux d’occupation à temps partiel est – toutes dis- ciplines confondues – plus fréquent dans le secteur

ambulatoire et chez les femmes médecins que dans le secteur hospitalier et chez les hommes. Avec 0,7 demi-journée (secteur ambulatoire) et 1,1 demi- journée (secteur hospitalier), les différences sont faibles entre les disciplines, qu’elles soient exercées dans l’un ou l’autre secteur. Les résultats de l’analyse montrent que le travail à temps partiel est particu- lièrement prisé en psychiatrie probablement en rai- son du nombre relativement élevé de femmes tra- vaillant en psychiatrie et psychothérapie ainsi qu’en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adoles- cents (41 % et 63%, contre 15% en chirurgie par exemple) [4].

C’est en Suisse orientale que le taux d’occupation moyen est le plus élevé

La figure 2 montre le taux d’occupation des méde- cins par secteur et par grandes régions. La plupart des grandes régions affichent un taux d’occupation infé- rieur dans le secteur ambulatoire par rapport au sec- teur hospitalier. Dans ces deux secteurs, la Suisse orientale caracole en tête en ce qui concerne le taux d’occupation le plus élevé. Comparé à la densité mé- dicale, dans les grandes régions à forte densité médi- cale (Arc lémanique, Espace Mittelland, Suisse du Nord-Ouest et Zurich) le taux d’occupation moyen est plus bas que dans les grandes régions plutôt rurales de Suisse orientale et centrale ainsi que du Tessin [5]. La comparaison entre cantons universitaires (secteur ambulatoire: 8,1 demi-journées; secteur hospitalier:

9,4) versus cantons non universitaires (secteur am- bulatoire: 8,4; secteur hospitalier: 9,8) ne montre pas de différence notoire quant au taux d’occupation.

Conclusions

Le corps médical suisse se trouve en pleine mutation (pénurie de médecins, répartition des sexes, etc.).

Dans ce contexte, il est important d’analyser et de documenter non seulement le développement dé- mographique, mais aussi l’évolution du taux d’occu- pation des médecins. Les enquêtes effectuées ont en effet montré que de plus en plus de médecins (hommes et femmes) souhaitent travailler à temps partiel [3, 6]. Afin de rendre cela possible, il convient de créer les conditions nécessaires à la promotion de Tableau 4

Taux d’occupation par discipline 2 en 2012 (n = 5428).

Ambulatoire Hospitalier

Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total

Médecins de premier recours 6,7 9,2 8,5 8,7 9,9 9,5

Gynécologie et obstétrique 7,2 8,8 7,9 8,3 10,1 9,2

Psychiatrie 7,0 8,3 7,8 7,8 9,4 8,9

Discipline spécialisée

sans activité chirurgicale 7,6 8,7 8,5 9,0 10,1 9,9

Discipline spécialisée

avec activité chirurgicale 7,0 8,4 8,1 8,7 10,3 10,0

Autres disciplines 7,1 8,7 8,2 9,1 9,9 9,7

2 La répartition par discipline figure dans l’annexe.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

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modèles de travail à temps partiel, qui auraient non seulement des répercussions positives sur la satisfac- tion au travail mais indirectement aussi sur la qualité des traitements [7]. De plus, il ne faut pas oublier que le travail à temps partiel aggrave la pénurie de méde- cins puisqu’il faut plus de médecins pour un équiva- lent plein temps, ce qui rend encore plus urgente l’exigence d’augmenter le nombre de places de for- mation pré- et postgraduée et de proposer des modèles de travail qui tiennent compte des nouveaux projets de vie. En effet, ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de faire bénéficier le plus largement possible les patients des moyens investis dans la formation.

Pour garantir que le système de santé helvétique

3 Les détails de la répartition selon les grandes régions figurent dans l’annexe.

La statistique médicale: une contribution simple aux effets multiples Quel est le taux d’occupation des médecins en

exercice? Le travail à temps partiel a-t-il aug- menté? Si oui, dans quelles disciplines? Existe-t-il des différences quant à l’âge et au sexe? De telles évaluations sont précieuses pour anticiper les défis et les changements futurs dans le domaine de la santé.

Pour que la statistique médicale puisse à nouveau se fonder sur des données solides et fiables en

2013, nous avons besoin de votre soutien. Nous vous serions reconnaissants de déclarer, actuali- ser ou contrôler vos données sur le portail des membres myFMH. En agissant ainsi, vous nous aidez à rendre la statistique médicale de la FMH encore plus pertinente!

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puisse continuer à fonctionner, la recherche de solu- tions devra de plus en plus se discuter au niveau poli- tique.

Le présent rapport donne un aperçu du taux d’oc- cupation et pourra servir de base à d’autres études qui permettront une analyse détaillée et de mettre en lumière d’importants aspects liés au taux d’occupa- tion. Par ailleurs, la saisie des heures de travail accom- plies en fonction du type d’activité, l’offre et la de- mande de postes à temps partiel ou les effets du tra- vail à temps partiel sur la structure et l’organisation d’un cabinet médical permettraient de réunir des informations importantes. La FMH a demandé aux organisations qui lui sont affiliées quels étaient les Figure 2

Taux d’occupation par grandes régions en 20123 (n = 5428).

Secteur ambulatoire Secteur hospitalier

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besoins en matière de structure de cabinet et d’offres à temps partiel. Les résultats de cette enquête sont en cours d’évaluation et des idées pour des projets concrets sont actuellement discutées et développées.

Références

1 Kraft E, Napierala C. Validation des données en vue de la recherche sur la fourniture des soins. Bull Méd Suisses. 2010;91(3):64–6.

2 Kraft E, Hersperger M. Le corps médical en Suisse: la féminisation de la médecine. Bull Méd Suisses. 2009;

90(47):1823–5.

3. www.aargauerzeitung.ch/schweiz/steigender- aerztemangel-junge-mediziner-wollen-nur-noch- teilzeit-arbeiten-127271657

4. www.fmh.ch/fr/services/statistique/statistique_

medicale.html

5. Kraft E, Hersperger M. Le sexe et la région jouent un rôle dans la répartition des médecins. Bull Méd Suisses.

2011;92(48):1854–6.

6. www.beobachter.ch/leben-gesundheit/

medizin-krankheit/artikel/spitalaerzte_arbeiten- bis-zum-umfallen/

7. Hostettler S, Hersperger M, Herren D. Le bien-être du médecin influe sur la qualité du traitement. Bull Méd Suisses. 2012;93(18):655–9.

Annexe

Répartition des disciplines médicales

Spécialités médicales sans activité chirurgicale:

Allergologie/immunologie, angiologie, endocrinolo- gie/diabétologie, gastroentérologie, hématologie, in-

fectiologie, cardiologie, oncologie médicale, néphro- logie, neurologie, médecine physique et réadapta- tion, pneumologie, rhumatologie.

Spécialités médicales avec activité chirurgicale:

Anesthésiologie, chirurgie, chirurgie de la main, chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique, chirur- gie pédiatrique, chirurgie maxillo-faciale, neurochi- rurgie, ophtalmologie, ORL, chirurgie orthopédique, chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, urologie.

Autres disciplines:

Médecine du travail, dermatologie et vénéréologie, médecine intensive, pharmacologie et toxicologie cliniques, génétique médicale, médecine nucléaire, pathologie, médecine pharmaceutique, prévention et santé publique, radiologie, radio-oncologie/radio- thérapie, médecine légale, médecine tropicale et des voyages.

Grandes régions

Arc lémanique: GE, VD, VS

Espace Mittelland: BE, FR, JU, NE, SO Suisse du Nord-Ouest: AG, BL, BS Zurich: ZH

Suisse orientale: AI, AR, GL, GR, SG, SH, TG Suisse centrale: LU, NW, OW, SZ, UR, ZG Tessin: TI

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous! Dans la rubrique forum, nous présentons régulièrement des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé. Donnez votre avis ou com- mentez les affirmations de vos confrères. Pour accé- der au forum: www.bullmed.ch/forum/

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Editores Medicorum Helveticorum

1896

N é c r o l o g i e

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

In memoriam Richard Gitzelmann

Am 31. Oktober 2013 verstarb in seinem 84. Lebens- jahr Richard Gitzelmann, ein internationaler Pionier für vererbte Stoffwechselkrankheiten und Promotor des Neugeborenen-Screenings in der Schweiz. Er reiht sich in den Kreis bedeutender Pädiater ein, die die Ent- wicklung der Kinder- und Jugendmedizin während der 2. Hälfte des letzten Jahrhunderts hierzulande prägten und die hohe internationale Wertschätzung der Schweizer Pädiatrie mitbegründeten.

Richard Gitzelmann studierte in Zürich und legte dort 1955 das Staatsexamen ab. Schon seine Disserta- tion 1956 mit dem Titel «Glukagonprobleme bei den Glykogenspeicherkrankheiten» wies auf eines seiner späteren Arbeitsgebiete hin. Von 1957 bis 1960 erwarb Gitzelmann das allgemeinpädiatrische Rüstzeug als Assistenzarzt an der Universitätskinderklinik Zürich, die damals noch unter der Leitung von Prof. Guido Fanconi stand. Mit seiner Spezialausbildung in den USA von 1960 bis 1963 traf er die für seine weitere Lauf- bahn richtungweisende Entscheidung, vorerst als Research Fellow im Department of Pediatrics am Johns Hopkins Hospital in Baltimore, dann als Fellow an der Clinical Research Unit, Duke University, Durham.

Nach der Rückkehr ans Zürcher Kinderspital konnte Richard Gitzelmann 1963 ein eigenes Stoff- wechsel-Labor betreiben. 1965 definierte er bei einem von Prof. Guido Fanconi beschriebenen Patienten mit atypischer Galaktosämie einen bisher nicht beschrie- benen Stoffwechselblock, den Galaktokinasemangel.

Die damalige Arbeit mit dem Titel «Deficiency of ery- throcyte galactokinase in a patient with galactose diabe- tes» erschien im Lancet und machte ihn in Fachkreisen beinahe über Nacht bekannt. Mit seiner 1967 in der ersten Nummer der neuen Zeitschrift Pediatric Research erschienenen Folgearbeit habilitierte sich Richard Gitzelmann. (Diese Arbeit wurde 1987 zum Citation Classics in Curren Content.) 1976 wurde Richard Gitzelmann Extraordinarius und Leiter der neuge- gründeten Stoffwechsel-Abteilung, die er bis zu seiner Emeritierung 1997 leitete.

Richard Gitzelmann war ein Experte für vererbte Stoffwechselkrankheiten im Galaktose-, Fruktose- und Glykogenstoffwechsel und später auch der lysosoma- len Krankheiten. Seine zahlreichen Arbeiten blieben nicht nur akademisch wertvoll, sie waren nicht bloss

«l'art pour l'art». Nach einem jahrelangen Kreuzzug ge- gen die Nahrungsmittelindustrie gelang es ihm, zu- sammen mit den Kollegen R. Froesch, K. Baerlocher und P. Dangel, Fruktose und Sorbit aus Infusions- lösungen zu verbannen, ein Sieg, dem etliche ah- nungslose Patienten mit Fruktoseintoleranz ihr Über- leben verdanken dürften. Ab 1965 war Richard Gitzel- mann massgeblich an der Einführung und dem

Ausbau des Neugeborenen-Screenings in der Schweiz beteiligt, dies natürlich mit der für ihn legendären Kampfeslust. Dank rechtzeitiger Behandlung konnten und können nun viele Kinder mit genetischen Stoff- wechselkrankheiten vor Invalidität oder gar frühem Tod bewahrt werden.

Richard Gitzelmann war Kliniker par excellence:

ein scharfer, disziplinierter Beobachter, der seine Fest- stellungen prägnant und anschaulich festhielt. Mit seinen Resultaten ging er gnadenlos ins Gericht, die Schlussfolgerungen konfrontierte er fast zwanghaft perfektionistisch mit den klinischen Beobachtungen.

Genügten sie seinem Anspruch nicht, so lautete seine Devise «Die Natur machts schon recht» – und zurück zum Start. Quasi als Konsiliarius am Tierspital gelang ihm dank seiner klinischen Spürnase sogar die Erst- beschreibung der Mucolipidose, einer genetisch be- dingten Speicherkrankheit bei der kurzhaarigen Haus- katze. Als Allround-Pädiater war er zudem Vertreter von Prof. Andreas Fanconi, dem damaligen Direktor der Medizinischen Klinik.

Richard Gitzelmann war aber auch ein umsichtiger Berater von jungen Kollegen für die akademische Lauf- bahn. Sein unermüdlicher Einsatz und sein Engage- ment in den Studentenkursen und Hauptvorlesungen waren legendär – nur über strickende Studentinnen war er not amused. Bereits 1971 gehörte Richard Gitzel- mann einer der ersten Reformkommissionen des Sena- tes der Universität Zürich an. Er war in der Forschungs- kommission der Universität Zürich von 1977 bis 1985 tätig, ab 1980 im Patronatskomitee des Postgraduate Kurses und in den 70-Jahren in der interdisziplinären Studiengruppe über ethische Fragen der Schwanger- schaftsunterbrechung aus genetischer Indikation.

Nach seiner Emeritierung zog sich Ricco Gitzel- mann von der Medizin zurück. Vermehrt widmete er sich nun als Künstler dem Zeichnen und Aquarellie- ren, auch hier immer unerbittlich mit sich selbst. Sei- ner ehemaligen Abteilung blieb Ricco treu. Er nahm regelmässig an Ausflügen teil – stets stehend, nie sit- zend, so wie er es am Stehpult in seinem Büro und auch bei den Fakultätssitzungen jahrelang getan hatte. Als er wegen seines Parkinsonleidens das Haus nicht mehr verlassen konnte, empfing er seine Be- suche gerne bei sich zu Hause. Beklagt über seinen Gesundheitszustand hat sich Ricco nie.

Ob als bedeutender Kinderarzt, engagierter Lehrer, kreativer Forscher, Humanist mit Schlagfertigkeit und Witz – Ricco Gitzelmann bleibt uns in dankbarer Erin- nerung.

Prof. em. Dr. Beat Steinmann, Universitäts-Kinderkliniken Zürich Prof. Dr. med.

Richard Gitzelmann (23. 2. 1930 –31. 10. 2013) Pädiater, Pionier für vererbte Stoffwechselkrankheiten und Promotor des Neuge borenen-Screenings

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F M H

Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

José Luiz Gaglianone,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 5, avenue du Mail, 1205 Genève

Mohamed Guiren,

Médecin praticien, 21, rue de Chantepoulet, 1201 Genève

Semia Sadfi Charbonnier,

Spécialiste en Médecine interne générale, 17, avenue De-Luserna, 1203 Genève TG

Sebastian Tomi Nordwig,

Facharzt für Dermatologie und Venerologie, Bernerhaus, Marktplatz 3, 8570 Weinfelden ZH

Christian-Ivan Buchwald, Facharzt für Urologie, UROVIVA -

Urologie Zürcher Unterland, Zürichstrasse 5, 8180 Bülach

Todesfälle / Décès / Decessi Milton R. Büzberger (1927), † 4. 10. 2013, Facharzt für Nuklearmedizin und Facharzt für Radiologie, 8702 Zollikon

Werner Borter (1917), † 3. 11. 2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3012 Bern

Budak Demiral (1923), † 14. 11. 2013, 8262 Ramsen

Arnold Ernests Berzins (1925), † 15. 11. 2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6006 Luzern

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Bernd Achilles, 8003 Zürich, Facharzt für Psych- iatrie und Psychotherapie, Praxiseröffnung in Windisch per 1. Oktober 2013

Erik Hartenburg, D-79541 Lörrach, Facharzt für Innere Medizin, Praxiseröffnung in Mettau per 1. Januar 2014

David Kabashi, 5621 Zufikon, Facharzt für Psych iatrie und Psychotherapie, FMH, Praxis- eröffnung in Bremgarten per 1. Februar 2014 Carsten Meyer, 4600 Olten, Facharzt für Ophthal- mologie, Praxiseröffnung in Aarau per 1. Dezem- ber 2013

Karin Reichel, 5707 Seengen, Praxiseröffnung in Seon per 6. Januar 2014

Wosciech Tyblewski, 5412 Gebenstorf, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxiser- öffnung in Lupfig per 1. Januar 2014

Tilmann Wolter, 5400 Baden, Facharzt für Radio- logie, Praxiseröffnung in Baden per 1. Oktober 2013

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärztever- bandes veröffentlicht. Einsprachen müssen in- nert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schrift- lich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht wer- den. Nach Ablauf der Einsprachefrist entschei- det die Geschäftsleitung über Gesuche und all- fällige Einsprachen.

F M H

Nouvelles du corps médical

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

1898

Editores Medicorum Helveticorum

N o u ve l l e s d u c o r p s m é d i c a l F M H

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Matthias Anderegg, Facharzt für Kardiologie und Allgemeine Innere Medizin, FMH, Talgutzen- trum 5, 3063 Ittigen

Verena Blatter Arifi, Fachärztin für Neurologie FMH, Monbijoustrasse 73, 3007 Bern

Marc Hirschberg, Facharzt für Anästhesiologie FMH, Klinik Sonnenhof, Buchserstrasse 30, 3006 Bern

Isabel Ittig-Boo, Fachärztin für Allgemeinmedi- zin FMH, Schweizerisches Rotes Kreuz, Werk- strasse 16, 3084 Wabern

Gul Pari-Eqballudin, Praktische Ärztin FMH, San- témed Gesundheitszentrum, Schwanengasse 10, 3011 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft hat sich für die Sektion Gäu gemeldet:

Johannes Haupt, Facharzt für Ophthalmologie, Augenzentrum Willisau, Ettiswilerstrasse 12/14, 6130 Willisau

Zur Aufnahme für die Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Ursula Gansser-Kälin, Fachärztin für Dermato- logie & Venerologie, FMH, c/o U. Bösch, Huob- mattstrasse 9, 6045 Meggen

Jens Harder, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Sanacare Gruppenpraxis, Löwencenter, Zürichstrasse 9, 6004 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan- tons Schwyz haben sich angemeldet:

Patrick Messing, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Am Gulmenbach 3, 8820 Wädenswil.

Tätigkeit in Praxis von Alfred Frei in Wilen bei Wollerau

Daniela Metzger, Fachärztin für Oto-Rhino- Laryngologie, FMH. Tätigkeit in Praxis Manfred Birchler in 8853 Lachen

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärztegesell- schaft hat sich angemeldet:

Katalin Romancuk-Kóródi, Psychiatrie und Psy- chotherapie, FMH, Dorfstrasse 1a, 6375 Becken- ried

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden- tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Bettina Mende, Sarnerstrasse 3, 6064 Kerns, zu richten.

Preise / Prix / Prezzi Otto Bergsmann Preis

Prof. Dr. med. Lorenz Fischer, Dozent für Neural- therapie am IKOM der Universität Bern, wurde für seine Arbeiten der Otto Bergsmann Preis 2013 verliehen. Er vergleicht darin ein neural- therapeutisches Verfahren mit einer für das Krankheitsbild etablierten Methode. Der Preis zeichnet Prof. Fischer ebenfalls aus für seine vorklinischen Arbeiten aus der Grundlagenfor- schung, die neuraltherapeutische und regula- tionsmedizinische Methoden zum Gegenstand haben. Der mit 7000 Euro dotierte Otto Bergs- mann Preis wird alle 3 Jahre von der Österrei- chischen Medizinischen Gesellschaft für Neural- therapie und Regulationsforschung vergeben.

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Collaboration transnationale en médecine d’urgence

Introduction

On estime à 1,5 millions le nombre des patients qui ont été soignés dans les services d’urgence suisses en 2012. Depuis près de 20 ans, le nombre des admis- sions aux urgences n’a cessé d’augmenter en Suisse et cette hausse se poursuivra ces prochaines années.

Les causes en sont multifactorielles et diffèrent selon les régions et le mandat hospitalier: changements démographiques (croissance, pyramide des âges, groupes ethniques minoritaires), recul de la méde- cine de premier recours (en particulier dans les zones urbaines), conscience plus élevée de la population en matière de santé et accès facilité aux prestations de santé dans les permanences et les cabinets d’urgence en dehors des heures d’exploitation normales. Les services d’urgence suisses sont surchargés par l’aug- mentation constante des admissions de patients et fournissent les prestations nécessaires 24 heures sur 24 au prix d’efforts intenses du personnel.

La Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage (SSMUS) travaille depuis plus de 20 ans à l’obtention d’améliorations techniques et structu- relles dans les services d’urgence suisses. Dans notre pays, les problèmes sont les mêmes qu’en Allemagne et en Autriche. C’est pourquoi, la SSMUS a décidé de collaborer plus étroitement avec la Deutsche Ge- sellschaft für Interdisziplinäre Notfall- und Akutme- dizin (DGINA) et l’Austrian Association of Emergency Medicine (AAEM) afin d’élaborer des mesures tech- niques et structurelles dans des concepts et pro- grammes communs.

Cinq thèses pour le développement de la médecine d’urgence en Allemagne, en Autriche et en Suisse

Situation initiale

La prise en charge urgente 24 heures sur 24 de patients présentant des troubles de santé aigus est un service médical indispensable pour la population. Au cours des dernières années, le nombre de patients qui ont eu recours à des soins de médecine d’urgence dans un hôpital a énormément augmenté. A l’heure ac- tuelle, entre l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, ce sont près de 25 millions de personnes (20 % de la po- pulation) qui reçoivent des soins de médecine d’ur- gence dans les hôpitaux. Les patients concernés ont droit à des soins rapides, adaptés aux risques et de grande qualité pour les troubles de santé ressentis comme une menace. Les conditions-cadres en ma-

tière de politique sanitaire et d’économie exigent en plus une prise charge médicale d’urgence efficiente et efficace.

Le changement sociodémographique mène chez de nombreux patients en détresse à une augmentation de la multimorbidité et de la complexité médicale, ce qui représente un défi interdisciplinaire particulier qui ne peut être relevé par la médecine hautement spécialisée et sa segmentation croissante ainsi que sa répartition des tâches. Le défi d’une pratique liée aux symptômes et holistique dans le diagnostic et la thé- rapie exige des structures et des formes d’organisation spéciales ainsi qu’une formation spécifique en méde- cine d’urgence. C’est pourquoi, dans la plupart des pays du monde, la médecine d’urgence est depuis Ulrich Bürgi a,

Michael Christ b, Barbara Hogan c, Wilhelm Behringer d, Christoph Dodt e

a Président de la Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage (SSMUS), Aarau b 2e président de la Deutsche

Gesellschaft für Interdiszi- plinäre Notfall- und Akutmedizin (DGINA), Nuremberg

c Présidente de l’European Society of Emergency Medicine (EuSEM), Hambourg

d Président de l’Austrian Association of Emergency Medicine (AAEM), Vienne e Président de la Deutsche

Gesellschaft für Interdiszi- plinäre Notfall- und Akutmedizin (DGINA), Munich

Correspondance:

Dr Ulrich Bürgi

Chef du service d’urgence interdisciplinaire Hôpital cantonal CH-5001 Aarau Tél. 062 838 54 28 ulrich.buergi[at]ksa.ch

Résumé

D’année en année, le nombre croissant de patients dans les services d’urgence suisses représente une charge de plus en plus grande pour leurs collabora­

teurs et l’infrastructure des hôpitaux. La Société suisse de médecine d’urgence et de sauvetage (SSMUS) travaille depuis plus de 20 ans à l’obtention d’améliorations techniques et structurelles en méde­

cine d’urgence et de sauvetage. Comme les pro­

blèmes sont similaires dans les pays voisins, notam­

ment en Allemagne et en Autriche, les sociétés de médecine d’urgence des 3 pays (DGINA, AAEM et SSMUS) ont décidé de collaborer plus étroitement.

Elles présentent, dans cet article, 5 thèses sur le dé­

veloppement de la médecine d’urgence. L’occasion est également saisie pour préciser les définitions de

«cas d’urgence» et de «médecine d’urgence».

Dans notre pays, les problèmes sont les mêmes qu’en Allemagne et en Autriche.

S S M U S

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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S S M U S

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

1900

Editores Medicorum Helveticorum

des années une spécialité à part entière. La médecine d’urgence est une réalité de fait.

Les sociétés de médecine d’urgence d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse (DGINA, AAEM, SSMUS) publient les 5 thèses suivantes:

1. Le développement de la médecine d’urgence au niveau clinique et structurel ainsi que dans la for- mation postgraduée et continue, en tant que spé- cialité à part entière avec ses propres structures et formes d’organisation, est une condition préa- lable à une excellente prise en charge médicale d’urgence.

2. Introduction du titre de spécialiste en médecine d’urgence avec une formation postgraduée de cinq ans.

3. Recommandation des sociétés que les infirmiers spécialisés en médecine d’urgence fassent au plus tôt partie intégrante de l’équipe soignante dans toutes les admissions ou services d’urgence, en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

4. L’AAEM, la DGINA et la SSMUS visent à introduire ces prochaines années la saisie et l’analyse des pa- ramètres de qualité de la médecine d’urgence.

5. Etablissement et encouragement de la recherche universitaire et de l’enseignement pour la branche médecine d’urgence.

En outre, la mise en application de ces thèses garan- tira, en Allemagne, en Autriche et en Suisse, une ex- cellente prise en charge médicale d’urgence selon des standards internationaux, malgré les restrictions économiques. Du même coup, il sera également pos- sible d’appliquer la déclaration de politique générale de «l’Union Européenne des Médecins Spécialistes»

(UEMS), dans la version du 20 avril 2013, dans les pays germanophones (voir sous www.dgina.de/

media/nachricht/2013_policy_statement_UEMS.

pdf).

Définition

Cas d’urgence médicale

Par cas d’urgence médicale ou patient en détresse, on entend toute personne présentant des modifications physiques ou mentales dans son état de santé pour lesquelles le patient ou une personne tierce consi- dère comme indispensable une prise en charge mé- dicale et sanitaire immédiate.

La spécialité de la médecine d’urgence

La médecine d’urgence est une spécialité qui re- groupe les connaissances et les aptitudes pratiques permettant de prévenir ou de diagnostiquer et traiter des maladies aiguës et des blessures nécessitant des soins urgents. La spécialité traite d’un large éventail de troubles physiques et comportementaux de pa- tients en détresse. La médecine d’urgence n’est pas définie par le lieu de l’intervention médicale d’ur- gence mais par le contenu spécialisé «médecine d’ur- gence» et comprend donc les situations d’urgence préhospitalières et hospitalières.

En médecine d’urgence, la rapidité de la prise en charge est d’une importance cruciale. La pratique hospitalière de la médecine d’urgence comprend le triage préhospitalier et hospitalier, la première éva- luation, la stabilisation aiguë des patients concernés et la gestion des cas urgents et critiques jusqu’à leur départ vers les soins ambulatoires ou au transfert vers un autre médecin, une institution ambulatoire ou stationnaire ou d’autres collaborateurs du sys- tème de santé. La spécialité comprend aussi la parti- cipation au développement des systèmes d’urgence préhospitaliers et la gestion des afflux massifs de blessés ou de malades.

Comité de la SSMUS

Dr Mathias Zürcher, p.-d., vice-président, Bâle; Prof.

François Sarasin, vice-président, Genève; Prof. Roland Bin- gisser, Bâle; Dr Ünal Can, Zurich; Dr Adam-Scott Feiner, Lausanne; Dr Walter Hanhart, Neuchâtel; Gabriela Kauf- mann, Berne; Prof. Dagmar Keller, Zurich; Dr Beat Leh- mann, Berne; Dr Stefan Müller, Zurich; Dr Peter Rupp, Spiez; Dr Barbara Schild, Bellinzona; Dr Robert Sieber, St-Gall; Dr Simon Sulser, Winterthour.

La prise en charge urgente 24 heures sur 24 de patients présentant des troubles de santé aigus est un service médical indispensable pour la population.

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Procédure de consultation

Directives de l’ASSM «Distinction entre

thérapie standard et thérapie expérimentale»

Une sous-commission de la Commission Centrale d’Ethique de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) a élaboré des directives et recommandations médico-éthiques concernant la distinction entre thé- rapie standard et thérapie expérimentale. L’élabora- tion de directives sur ce thème fait suite à la reven- dication de l’Organisation suisse des patients (OSP) concernant la réglementation des «essais thérapeu- tiques» dans la nouvelle loi fédérale relative à la re- cherche sur l’être humain (LRH). Cette proposition n’a pas été retenue dans la LRH. Toutefois, le Parle- ment a déposé une motion pour charger le Conseil fédéral de présenter des «propositions visant à com- pléter de manière idoine les dispositions en vigueur dans le domaine des essais thérapeutiques (ordon- nances, directives, instructions ou révision de la loi sur les produits thérapeutiques)».

A la base, la sous-commission était chargée d’établir une délimitation entre recherche et non-re- cherche; toutefois, au cours de l’élaboration des di- rectives, il s’est avéré que l’enjeu consistait plutôt à définir les critères permettant de qualifier une thé- rapie de standard ou d’expérimentale. Dès lors, les recherches expérimentales ne doivent pas être dis- sociées des thérapies standard, au contraire, elles peuvent représenter une dimension complémentaire tant pour le traitement standard que pour le traite- ment expérimental. Pour la distinction entre théra- pie standard et thérapie expérimentale, les directives se basent sur les recommandations professionnelles et non pas directement sur l’évidence médicale d’une thérapie. De même, les décisions réglementaires (auto- risation par Swissmedic, inscription dans le catalogue des prestations LAMal) ou le standard de la qualité d’application sont tout aussi peu significatifs pour qualifier une thérapie d’expérimentale. Une thérapie peut être qualifiée de standard quand elle est conforme aux recommandations actuellement en vigueur et re- connues par les milieux spécialisés. En revanche, elle devient expérimentale lorsqu’elle diverge fortement des recommandations professionnelles en vigueur.

Basées sur ce contexte, les directives récapitulent les obligations du médecin et les droits des patients lors de l’application de thérapies expérimentales.

En annexe, des recommandations sont formu- lées à l’attention des différents destinataires qui sou-

tiennent la mise en œuvre des directives. Les recom- mandations adressées aux décisionnaires politiques comprennent notamment des propositions de solu- tions concernant les problèmes de financement et d’autorisation des thérapies dans le domaine de l’«off-label use». Conformément à la distinction pro- posée dans les directives, dans les cas d’utilisation off-label et unlicensed de médicaments, il ne s’agit pas a priori de thérapie expérimentale. Un traitement basé sur des recommandations reconnues par les ex- perts est un traitement standard, même si son utili- sation sous cette forme n’est pas autorisée par Swiss- medic. En conséquence, les sociétés de discipline médicale sont invitées à actualiser régulièrement leurs recommandations professionnelles, de façon à décrire le plus clairement et le plus complètement possible le cadre des thérapies standard en vigueur.

Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)

Correspondance:

Académie des Sciences Médicales (ASSM)

Petersplatz 13 CH-4051 Bâle m.salathe[at]samw.ch

Sous-commission responsable

Prof. Dr méd. Dieter Conen, médecine interne, Aarau (Président)

Prof. Dr méd. Nicolas Demartines, chirurgie, Lausanne Prof. Dr méd. Richard Herrmann, oncologie, Riehen Prof. Dr méd. Irene Hösli, obstétrique, Bâle

Prof. Dr méd. Christian Kern, anesthésiologie, Lausanne Margrit Kessler, Fondation OSP Organisation des pa- tients, Zurich

Prof. Dr méd. Christian Kind, Président CCE, pédiatrie, St-Gall

lic. iur. Michelle Salathé, SAMW, droit, Bâle

Elisabeth Spichiger, PhD, RN, sciences infirmières, Berne Dr iur. Franziska Sprecher, droit, Zoug

Prof. Dr iur. utr. Brigitte Tag, droit, Zurich

lic. iur. Barbara Züst, Fondation OSP Organisation des patients, Winterthour

Jeudi, 28 novembre 2013, le Sénat de l’ASSM a approuvé le projet de directives pour la procé- dure de consultation. La consultation dure jusqu’à fin février 2014; les personnes et les or- ganisations intéressées sont invitées à faire part de leurs remarques et suggestions. Les directives peuvent dès à présent être consultées sur le site de l’ASSM: www.samw.ch/fr/Ethique/Directives/

en-consultation.html

A S S M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 50

1902

Kinderleukämie und Kernkraftwerke:

neue Studien mit widersprüchlichen Ergebnissen

Eine französische und eine neue englische Studie kommen zu scheinbar unter- schiedlichen Resultaten bei der Frage, ob es in der Umgebung von Kernkraft werken mehr Fälle von Kinderleukämie gibt. Die Epidemiologie stösst an ihre Grenzen, zeigt aber, dass das Risiko nicht als relevant erhöht betrachtet werden muss.

Es gibt wissenschaftliche Auseinandersetzungen, die sich über Jahrzehnte hinziehen, ohne zu einer all­

gemein akzeptierten Entscheidung zu kommen. Die Vermutung, dass in der Umgebung von Kernkraft­

werken eine erhöhte Inzidenz von Kinderleukämien zu beobachten sei, gehört seit einer englischen Fern­

sehsendung anno 1983 zu dieser Kategorie. Eine bahnbrechende Studie aus Deutschland, die ein er­

höhtes Risiko in der unmittelbaren Umgebung be­

legte [1], hat dieser Kontroverse neuen Auftrieb gege­

ben. Die Verfügbarkeit datenbankgestützter geogra­

phischer Ortungssysteme erlaubt solche Studien mit vertretbarem Aufwand. So sind neulich aus Frank­

reich [2] und Grossbritannien [3] analoge Unter­

suchungen publiziert worden, die diese Debatte wei­

ter am Leben erhalten.

Zeitweise erhöhtes Risiko versus …

Forscher des französischen INSERM verglichen ins­

gesamt 2753 pädiatrische Patienten aus den Jahren 2002 bis 2007 mit zufällig ausgewählten 30 000 Kin­

dern aus den Einwohnerregistern. Für jedes Kind wurde der Abstand der Wohnung vom nächsten Kernkraftwerk auf ca. 100 m genau bestimmt und als Risikofaktor in eine Regressionsrechnung ein­

geschlossen. Dabei zeigte sich eine statistisch signi­

fikant erhöhte Odds­Ratio von 1,9 für eine Distanz unter 5 km, grössere Abstände waren mit keinem erhöhten Risiko verbunden. Korrekturfaktoren, wel­

che die bekannten Risikofaktoren für Kinderleukä­

mie repräsentierten (soziale Schicht, Familiengrösse, rurale Wohnumgebung und Distanz zu Hochspan­

nungsleitungen) zeigten keinen Einfluss. Zum Ver­

gleich mit früheren Untersuchungen wurde auch die populationsbasierte «Standard Incidence Ratio» auf der Gemeindeebene berechnet, wobei die Distanz des Rathauses als bestimmend gewählt wurde. Für den Zeitraum von 2002–2007 ergab sich ein gleich stark erhöhtes Risiko für den Nahbereich unter 5 km, die analog berechnete Zahl für den Zeitraum 1990–

2001 sowie die gepoolten Daten über beide Zeitpe­

rioden liessen hingegen kein erhöhtes Risiko mehr erkennen. Schliesslich wurde noch eine Modellbe­

rechnung für die geschätzte Knochenmarksdosis, basierend auf Emission gasförmiger Nuklide, vor­

herrschender Windrichtung und Abstand, als Risi­

kofaktor bewertet, die aber keine Korrelation mit der Leukämieinzidenz zeigte.

… geringeres Risiko

Jüngst ist eine ähnliche Fallkontrollstudie aus Gross­

britannien publiziert worden [3], die ein Krebsregis­

ter aus den Jahren 1962–2007 auswertete. Für jedes Kind unter 5 Jahren mit akuter Leukämie oder Non­

Hodgkin Lymphom wurde eine in Geschlecht und Geburtsdatum entsprechende Kontrolle aus den Ge­

burtsregistern bestimmt, die alle über diesen Zeit­

raum kein Malignom entwickelt hatten. Der paar­

weise Vergleich der beiden Gruppen bestätigte die bekannte Abhängigkeit des Leukämierisikos von der sozialen Klasse der Eltern. Für die Nähe des Ge­

burtsorts zu einem Kernkraftwerk errechneten sie die Odds­Ratio des Risikos auf 0,86 für die Alters­

gruppe 0–5 Jahre, die höheren Altersgruppen lagen über 1,0, waren aber wegen der geringeren Zahlen nicht signifikant verschieden von den Kontrollen.

Auch eine Auswertung nach Wohnort zur Zeit der Diagnose der Leukämie ergab keine signifikante Risi­

koerhöhung.

Kritische Distanz hilfreich

Diese beiden neueren Arbeiten mit ihren wider­

sprüchlichen Resultaten werden die Polemik um das Leukämierisiko in der Umgebung von Kernkraftwer­

ken nicht beenden. Sie vermöchten es, wenn sie mit der gleichen kritischen Distanz gelesen würden, mit der wir therapeutische Studien beurteilen sollten:

Eine statistische Signifikanz lässt sich durch Auswei­

tung der Patientenpopulation und repetierte Studien fast immer erreichen, für eine Beurteilung sollte die

«Number needed to treat» herangezogen werden.

Die französische Studie geht mit den deutschen Erfahrungen in einer Untergruppe von gerade 6 er­

krankten Kindern kongruent. Trotz Einschluss der Erfahrungen von 40 Jahren in der englischen Arbeit bleiben die Resultate widersprüchlich. Es bestätigt sich, dass die Epidemiologie diese Frage nicht klären kann, aber unterstreicht, dass das Ausmass des Risi­

kos nicht als relevant erhöht betrachtet werden muss.

Jürg Schädelin

Forum Medizin und Energie

Literatur

1 Kaatsch P et al. Childhood Leukemia in the Vicinity of Nuclear Power Plants in Germany. Int. J. of Cancer.

2008;(122):721–6.

2 Sermage­Faure et al.

Childhood leukemia around French nuclear power plants – the Geocap study, 2002–2007.

Int. J. of Cancer. 2012(131):E 769–80.

3 Bithell J. et al. Leukaemia in young children in the vicinity of British nuclear power plants: a case­control study. Brit. J. of Cancer.

2013;560.

Korrespondenz:

Dr. med. Jürg Schädelin Forum Medizin und Energie Postfach

CH­8040 Zürich kontakt[at]fme.ch

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