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16 17. 4. 2013

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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 591

Révision de la loi sur les produits thérapeutiques:

la transparence est le meilleur remède

FMH 593

Le carnet de vaccination électronique suisse:

www.mesvaccins.ch

SwissFamilyDocs Conference 604

Clairvoyance dans le système complexe de la médecine de famille

Tribune 626

Genetische Labordiagnostik – heute und morgen?

Horizons – Portrait 633

Mit geschärftem Blick und spitzer Feder Rätseln der menschlichen Seele auf der Spur

«Et encore…» par Jean Martin 638

Vérités diverses et diversité des pratiques de communication

16

17. 4. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

591 Révision de la loi sur les produits thérapeutiques: la transparence est le meilleur remède

Jürg Schlup Prévention

593 www.mesvaccins.ch Iris Leu, Ueli Grüninger

Le carnet de vaccination élec­

tronique suisse est désormais disponible. Il doit permettre aux patients et aux profes­

sionnels de la santé de mieux gérer les vaccins.

595 Concours pour arrêter de fumer:

haut taux d’abstinence Nicolas Broccard, Verena El Fehri

Les résultats du dernier concours national pour arrêter de fumer ont été publiés et montrent que six mois plus tard, un tiers des participants sont tou­

jours abstinents. C’est de bon augure pour le concours de cette année qui espère le soutien des médecins.

Questions tarifaires

596 Journée des délégués tarifaires de la FMH Médecine étatique versus

autonomie tarifaire

L’article propose des informations et photos de la dernière rencontre des 80 délégués tarifaires et de leurs invités.

Droit

599 Révision de la loi sur les produits thérapeu- tiques – Aperçu des propositions de la FMH Gert Printzen, Hanspeter Kuhn

Le Parlement révise actuellement la loi sur les produits thérapeutiques. Vous trouverez dans cet article les prin­

cipales revendications de la FMH.

601 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical GAeSO

602 Wirksame Hintergrundarbeit im Dienste von Patienten und Ärzteschaft

Benjamin Fässler

Quel est le rôle d’un médiateur? Benjamin Fässler est un spécialiste de la question puisqu’il a assumé cette fonc­

Autres groupements et institutions SwissFamilyDocs Conference 2013

604 Clairvoyance dans le système complexe de la médecine de famille

Winfried Suske

A l’occasion de la prochaine SwissFamilyDocs Confer­

ence, un interview avec Mireille Schaufelberger du Berner Institut für Hausarztmedizin et présidente du co­

mité d’organisation, ainsi que le Dr François­Gérard Héri­

tier, président de la Société suisse de médecine générale.

Tous deux soulignent le rapport avec la pratique et le ca­

ractère interdisciplinaire des thèmes de médecine interne et de médecine de famille abordés lors du congrès.

607 Une médecine pour les personnes en bonne ASSM santé? Conclusions et recommandations du groupe de travail «Human Enhancement»

Groupe de travail «Human Enhancement»

La médecine ne devrait pas se faire le complice de normes sociales douteuses. Voici l’une des nombreuses recommandations contenues dans le présent article qui clôt également la série d’articles consacrés au «Human Enhancement».

Courrier / Communications

612 Courrier au BMS

614 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

615 Assurance complète pour votre cabinet FMH Insurance Services

616 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

626 Genetische Labordiagnostik – heute und morgen?

Hansjakob Müller

Les deux articles ci­

après abordent des questions d’actualité in­

suffisamment traitées à une large échelle jusqu’à présent par le

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S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Dr Jean Martin, p.-d.

lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Pr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Economie

lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Tribune

Point de vue

629 Gentests in der Schweiz:

Es herrscht Handlungsbedarf Felix Gutzwiller, Patricia R. Blank

La médecine personnalisée doit permettre d’améliorer l’efficience et l’efficacité des traitements dans l’espoir de réduire leurs effets secondaires et les coûts. Cela est­il vraiment justifié? Et quel sera le rôle des tests géné­

tiques?

632 Spectrum

Horizons Portrait

633 Mit geschärftem Blick und

spitzer Feder Rätseln der menschlichen Seele auf der Spur

Isabel Zwyssig

Esther Pauchard est psychiatre et auteure de romans policiers. Son but est de donner aux lecteurs non­initiés un aperçu réaliste de la psychiatrie, tout en garantissant le suspens.

Exposition

636 Der Weg der Drucklettern Erhard Taverna

Au­dessus du cloître de la basilique San Lorenzo de Flo­

rence, Michel­Ange a conçu la première bibliothèque publique européenne ou l’on peut actuellement admirer une exposition consacrée aux écritures arabes, syriennes et perses imprimées sur les presses de Rome et de Flo­

rence 100 ans après la naissance de Gutenberg.

Horizons

Notes de lecture 637 Lupinenmehl

Erhard Taverna

Et encore…

638 Vérités diverses et diversité des pratiques de communication

Jean Martin

En communication, beaucoup de choses peuvent aller de travers, comme cela arrive souvent entre Suisses et Allemands. Qu’en est­il des Romands et des Français? Et que dit­on et pense­t­on à ce propos dans d’autres pays?

Anna

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E d i t o r i a l

F M H

Le Conseil national devrait commencer à examiner la ré- vision de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) lors de la session de juin. Cette révi- sion poursuit notamment les objectifs suivants: promouvoir les médicaments pédiatriques, simplifier la mise sur le marché des médicaments de la méde- cine complémentaire, amélio- rer l’information sur les médi- caments et accroître la transparence de ce que l’on nomme les

«avantages matériels», c’est-à-dire les bonus et les rabais que les fabricants accordent aux cabinets médicaux, hôpitaux et pharmacies.

La limitation, voire la suppression, de la propharmacie n’est plus à l’ordre du jour et sera traitée ultérieurement. En revanche, la remise, par les pharmaciens, de certains médica- ments soumis à ordonnance sans prescription médicale est maintenue, en dépit des réserves émises notamment par la FMH.

La FMH juge la révision de la LPTh essentiellement posi- tive et salue la volonté d’améliorer la sécurité des patients lors de l’administration de médicaments. Les améliorations pro- posées dans le domaine de l’information sur les médicaments revêtent également une importance majeure pour la FMH. La disparition de la version imprimée du Compendium des médi- caments, au profit d’une version électronique, a en effet pour conséquence une perte d’informations qui peut et qui doit

être corrigée dans le cadre de la LPTh. Par ailleurs, la FMH est favorable à l’introduction d’études et à la création d’une banque de données pour les médicaments pédiatriques, et propose d’introduire une réglementation analogue pour l’ad- ministration de médicaments chez les personnes âgées. Les médecins disposent en effet de trop peu d’informations étayées par des études pour ce groupe de population en constante pro- gression.

La FMH approuve également l’obligation de signaler les intérêts pour les participations économiques dans des entre- prises fabriquant ou mettant sur le marché des produits thé- rapeutiques. La transparence est pour nous une évidence.

Quiconque occupe une fonction au sein d’un organe de direc- tion ou de surveillance ou qui exerce une fonction de conseil ou d’expert doit le déclarer. Il en va de même pour toute per- sonne qui bénéficie de rabais lors de l’achat de produits théra- peutiques, qui doit l’indiquer de manière transparente dans ses comptes. Le manque de transparence dans un domaine aussi sensible peut déboucher sur des conflits d’intérêts sus- ceptibles de nuire à une utilisation sûre des médicaments et de compromettre la confiance entre médecin et patient et par là même la crédibilité de l’ensemble de notre profession.

Nous devons également faire preuve de transparence dans notre façon de gérer les avantages. Dans ce domaine, il convient de clarifier ouvertement le rôle et les intérêts de cha- cun: assureurs, patients, médecins, hôpitaux et industrie. La FMH est prête à relever ce défi.

Dr Jürg Schlup, président de la FMH

Révision de la loi sur les produits thérapeutiques:

la transparence est le meilleur remède

Les études sur les médicaments pédiatriques et sur l’administration de médicaments chez les personnes âgées doivent être encouragées.

Révision de la LPTh: la FMH

soutient l’exigence d’une plus grande

transparence.

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Editores Medicorum Helveticorum

593

P r é ve n t i o n

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

Le carnet de vaccination électronique suisse

www.mesvaccins.ch

Le carnet de vaccination électronique suisse sera pré- senté dans le cadre de la semaine européenne de la vaccination 2013 (cf. encadré à la page suivante). Il permettra aux personnes spécialisées et aux patients de mieux gérer les vaccins. La plateforme développée par la Prof. Claire-Anne Siegrist (Université et Hôpi- taux Universitaires de Genève) est accessible en quatre langues et propose toutes les recommanda- tions actuelles en matière de vaccination [1]. Lancée sur la Toile en avril 2011, elle est officiellement soute- nue par l’Office fédéral de la santé public, la Com- mission fédérale pour les vaccinations, l’Association des médecins cantonaux de Suisse, la Société suisse de pédiatrie, pharmaSuisse et InfoVac. La poursuite de son développement et son exploitation sont par- faitement indépendantes de l’industrie pharmaceu- tique.

Le personnel médical spécialisé peut

– enregistrer les vaccins des patients dans un car- net de vaccination électronique,

– vérifier et valider les données saisies par les patients,

– imprimer des carnets de vaccination officiels aussi souvent que souhaité,

– identifier les vaccinations incomplètes, y compris les vaccins recommandés ou contre-indiqués en raison de facteurs de risques ou de choix person- nels.

Les patients peuvent

– saisir eux-mêmes leurs données et leurs vaccins selon leur carnet de vaccination usuel ou selon les données reçues lors de la vaccination, – accorder l’accès à leurs données aux médecins de

leur choix, s’ils le souhaitent, – consulter des informations utiles et

– programmer un message par e-mail ou par SMS pour ne pas oublier les vaccinations à venir.

Le carnet de vaccination électronique présente divers avantages aussi bien pour les médecins que pour les Iris Leu a, Ueli Grüninger b

a Collaboratrice scientifique, département Promotion de la santé et prévention de la FMH b Directeur du Collège de

médecine de premier recours

Correspondance:

Iris Leu

Secrétariat générale de la FMH Promotion de la santé et prévention

Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 061 359 11 12

iris.leu[at]fmh.ch Les patients peuvent accorder l’accès à leurs données aux médecins de leur choix.

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P r é ve n t i o n

F M H

patients. Il offre une vue d’ensemble au médecin lors de la saisie des vaccins du patient. Comme les don- nées sont sauvegardées, si elles sont perdues, elles peuvent être reconstituées sans difficulté, à l’inverse de ce qui était le cas jusqu’à présent. Par ailleurs, le carnet de vaccination électronique permet d’iden- tifier instantanément les vaccinations manquantes.

Lorsqu’un patient est occasionnellement traité par un autre soignant, en cas d’urgence, lors d’un voyage ou après un déménagement par exemple, ses

vaccins ne sont pas nécessairement connus et doivent être refaits alors que c’est souvent inutile. Grâce au carnet de vaccination électronique, le soignant peut immédiatement vérifier si un patient est à jour avec ses vaccinations.

L’enregistrement des vaccins sur le site internet www.mesvaccins.ch permet de dresser une liste al- phabétique et de l’imprimer, et ainsi d’éviter des er- reurs de saisie ou d’empêcher la création de faux car- nets de vaccination. Toutefois, le format de la liste ne correspond pas à celui du carnet de vaccination offi-

Les patients peuvent également consulter ce service sur leur smartphone avec l’application myViavac.

ciel. Dès lors, les patients sont invités à accorder un droit d’accès à leur médecin ou à leur pharmacien pour qu’ils puissent créer un carnet de vaccination au format officiel. Cela les autorisera à consulter les dos- siers de vaccination de leurs patients, à les compléter ou à les corriger, et enfin à les valider. Cette valida- tion permet d’établir un carnet de vaccination officiel qui, par la suite, pourra être imprimé aussi souvent que nécessaire par le patient ou le soignant. Ce car- net de vaccination a la même valeur légale que le car- net «bleu et blanc» de l’Office fédéral de la santé pu- blique.

Pour utiliser le site www.mesvaccins.ch, les pro- fessionnels de la santé doivent ouvrir un compte pro- fessionnel sécurisé et s’authentifier avec leur numéro EAN/GLN.

Informations

Chacun est libre d’utiliser www.mesvaccins.ch. Ceux qui le désirent peuvent donc lui préférer la version classique du carnet de vaccination. L’accès à la plate- forme est gratuit tout au long de l’année 2013: les comptes ouverts par des professionnels sur www.

mesvaccins.ch se basent sur le même logiciel que le programme Viavac (vous en saurez plus à ce sujet sur www.viavac.ch ).

Pour de plus amples informations, rendez vous sur www.mesvaccins.ch, où vous pourrez également commander des dépliants pour votre cabinet. Vous trouverez des informations complémentaires sur la semaine européenne de la vaccination sur le site de l’OMS: http://eiw.euro.who.int/.

1 Sur le site: www.mesvaccins.ch (pour médecins et patients). Smartphone: les patients peuvent également consulter ce service sur leur smartphone (iPhone/

Android) avec l’application myViavac, à télécharger dans l’App Store ou sur Google Play (taxe de protection 1 CHF).

Prévenir – protéger – immuniser: tel est le mot d’ordre de la semaine européenne de la vaccina- tion du 20 au 27 avril 2013. Coordonnée par l’OMS, cette semaine est une initiative régionale mise en œuvre par les pays membres de l’Union européenne dont l’objectif est d’améliorer la cou- verture vaccinale. Différentes activités doivent contribuer à atteindre cet objectif: cours pour les collaborateurs, distribution de matériel d’in- formation, ateliers, conférences de presse et dis- cussions publiques avec des décideurs poli- tiques. En outre, d’importants partenaires du programme de vaccination soutiennent cette initiative en offrant une aide aux pays lors de la mise en œuvre d’activités aux niveaux national ou régional.

Les patients sont invités à accorder un droit d’accès à

leur médecin pour qu’il puisse créer un carnet de

vaccination au format officiel.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

595

Désaccoutumance au tabac

Concours pour arrêter de fumer:

haut taux d’abstinence

L’évaluation du concours national pour arrêter de fumer montre que six mois après le concours un tiers des participantes et des participants sont toujours abstinents.

Le concours pour arrêter de fumer organisé pour la Journée mondiale sans tabac du 31 mai est une incitation au sevrage tabagique qui complète bien le conseil médical.

Lors de la dernière évaluation en janvier 2012, le Bureau d’études et de communication Hans Krebs à Zurich et l’Institut de recherche marketing et sociale LINK à Lucerne ont interrogé un échantillon repré- sentatif de 503 participantes et participants au concours 2011. Résultats:

– 61 pour cent ont respecté la pause sans tabac de quatre semaines.

– Sur ces 61 pour cent, 14 ont demandé des conseils à un(e) spécialiste (médecin, dentiste, pharma- cien). Cette proportion atteint même 20 pour cent parmi les personnes de plus de 45 ans et 19 pour cent parmi les personnes fortement dépen- dantes à la nicotine.

– Six mois après le concours, 32 pour cent avaient arrêté de fumer, 25 pour cent depuis plus de trois mois, 7 pour cent depuis moins de trois mois.

– Parmi ceux qui avaient arrêté, 67 pour cent avaient recouru à une aide au moins pour leur se- vrage tabagique, le plus souvent un médicament (27 pour cent des substituts nicotiniques, 8 pour cent de la varénicline et 2 pour cent du bupro- pion). Souvent, ces anciens fumeurs et fumeuses avaient aussi utilisé des ouvrages spécialisés, bro- chures et autre matériel d’information.

– Presque 70 pour cent de toutes les personnes interrogées ont déclaré qu’un concours mettant en jeu des prix en espèces accroissait leur motiva- tion à arrêter de fumer. Cette opinion est particu- lièrement répandue parmi les moins de 30 ans.

Concours pour arrêter de fumer

Le prix principal de 5000 francs et dix autres prix de 500 francs sont tirés au sort. Tous les fumeurs et toutes les fumeuses qui arrêtent de fumer du 3 juin au 1er juillet au moins peuvent participer au concours.

Il est possible de s’inscrire au concours tant en ligne sur www.at-suisse.ch (français, allemand, ita- lien, anglais, turc) que par écrit avec la carte d’inscrip- tion (français, allemand, italien, anglais, albanais, es- pagnol, portugais, serbe-croate-bosniaque, turc).

Pour commander gratuitement des cartes d’ins- cription et des affiches du concours, il suffit de s’adres- ser à l’Association suisse pour la prévention du tabagisme, soit en ligne sur www.at-suisse.ch, soit en appelant le 031 599 10 20. Le concours sera aussi présent dès mai 2013 sur Facebook et Twitter.

FMH: partenaire du concours

Le concours pour arrêter de fumer est une action du programme national d’arrêt du tabagisme organisée pour la Journée mondiale sans tabac du 31 mai. Les or- ganismes responsables du programme sont la Ligue suisse contre le cancer, la Fondation suisse de cardiolo- gie et l’Association suisse pour la prévention du taba- gisme. Financièrement, le programme est soutenu par le fonds de prévention du tabagisme. Les organisations partenaires du concours pour arrêter de fumer sont la Fédération des médecins suisses, la Société suisse d’odonto-stomatologie, l’Association suisse des infir- mières et infirmiers et Swiss Dental Hygienists.

Nicolas Broccard a, Verena El Fehri b

a Journaliste scientifique, Berne b Association suisse pour la

prévention du tabagisme, Berne

Correspondance:

Verena El Fehri Directrice

Association suisse pour la prévention du tabagisme Haslerstrasse 30

CH-3008 Berne Tél. 031 599 10 20 Fax 031 599 10 35 info[at]at-schweiz.ch www.at-suisse.ch

P r é ve n t i o n

F M H

Ligne stop-tabac

La ligne stop-tabac est un service téléphonique de conseils pour le sevrage tabagique. Les conseillères et les conseillers dûment formés de la ligne natio- nale stop-tabac connaissent notamment les di- verses méthodes pour arrêter de fumer qui ont fait leurs preuves au plan scientifique. Si vous man- quez de temps pendant vos consultations pour conduire un entretien détaillé avec vos patientes et patients fumeurs, vous pouvez les adresser à la ligne stop-tabac.

La ligne stop-tabac 0848 000 181 répond aux ap- pels de 11 heures à 19 heures du lundi au vendredi pour des conseils en français, en allemand ou en italien (8 centimes la minute sur le réseau fixe).

Un entretien spécialisé en albanais, en portugais, en serbe-croate-bosniaque, en espagnol et en turc est également possible, avec un numéro de télé- phone pour chacune de ces langues. Tous figurent sur la carte d’inscription. Une consultation en anglais est aussi possible sur demande.

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Journée des délégués tarifaires de la FMH – Médecine étatique versus autonomie tarifaire

En ce début de printemps (du moins du point de vue astronomique), plus de 80 délé- gués et invités se sont retrouvés à la Journée des délégués tarifaires de la FMH pour échanger et discuter de questions tarifaires actuelles. Le président de la FMH, le Dr Jürg Schlup, nous a fait le plaisir de sa présence en accueillant les participants par une brève allocution.

Pour cette rencontre, le domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse de la FMH a choisi comme thème principal «la médecine étatique versus l’autonomie tarifaire», que les délégués ont eu l’occasion d’approfondir grâce à des exposés et à des ateliers sur des questions en lien direct ou indirect avec ce sujet.

Pour fonctionner dans le domaine de la santé, l’autonomie tarifaire doit reposer sur des partenaires qui trouvent ensemble des solutions efficaces et répondre au principe de base suivant:

«Autant d’Etat que nécessaire, autant d’autonomie que possible.»

Les intervenants ont été invités à présenter leurs réflexions et à expliquer leur position en la matière.

La situation actuelle dans le domaine tarifaire:

Dr Ernst Gähler:

«La révision de la structure tarifaire TARMED progresse bien depuis le lancement en 2010 du projet ‹TARVISION› de la FMH et depuis 2012 grâce à la collaboration tripartite entre la FMH, H+ et la Commission pour les tarifs médicaux (CTM). La version 2.0 du TARMED devrait être prête d’ici l’automne 2013, indépendam- ment des décisions concernant le chapitre 40. Par ailleurs, la FMH a soumis une proposition à l’OFSP en faveur du laboratoire au cabinet médical correspondant aux exigences posées par le monitorage de l’OFSP. Les solutions avancées actuellement par l’OFSP et les experts de FAMH et de l’USLM compromettent l’existence des laboratoires au cabinet. Les négociations pour un modèle de rémunération exempt de marge sont momentané- ment suspendues.»

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

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Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

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Editores Medicorum Helveticorum

H+ soutient l’autonomie tarifaire: quels sont les préalables à une autonomie tarifaire fondée sur le partenariat qui fonctionne?

Dr Werner Kübler:

«Pour nous, autonomie tarifaire signifie en premier lieu respect mutuel entre les partenaires et volonté d’accepter des compromis pour trouver des solutions. Ce n’est que de cette manière que les structures tarifaires pourront être adaptées aux coûts et aux prestations actuelles de la médecine.

C’est la raison pour laquelle H+ plaide pour que les décisions soient prises à la majorité sans droit de veto. A long terme, des structures tarifaires qui n’évoluent pas pour cause de blocages réciproques sont beaucoup plus dommageables pour les partenaires tarifaires qu’une décision prise sans l’assentiment d’un des intéressés.»

Christine Egerszegi

La conseillère aux Etats Christine Egerszegi s’est penchée sur la perspective politique des questions posées par «la médecine étatique versus l’autonomie tarifaire».

En s’appuyant sur des exemples comme la caisse unique, l’initiative des médecins de famille et le gel des admissions, la conseillère aux Etats a discuté des exigences et des conséquences des mesures de régulation politique dans le domaine de la santé.

Lors de son exposé, elle a invité les médecins à rechercher le dialogue avec les autres acteurs de la santé et à défendre leurs propres idées dans cet échange collectif.

Pourquoi la «machine tarifaire» doit-elle mieux tourner?

Roger Scherrer:

«La FMH s’investit clairement en faveur du maintien de l’autono- mie tarifaire. Il est cependant indispensable que les partenaires proposent des solutions en matière de tarif qui leur permettent de réagir plus rapidement aux nouveaux enjeux à venir dans le quotidien médical. Pour cela, toute la ‹machine tarifaire› doit devenir plus efficace. La FMH apporte déjà une contribution importante dans ce sens avec son projet de révision interne TARVISION. Elle poursuit intensément la révision du TARMED avec ses partenaires H+ et la CTM.»

Atelier 1: Des soins 20% moins chers. Comment les médecins y contribuent-ils?

Selon la stratégie «Santé2020» publiée récemment, la Confédéra- tion souhaite une prise en charge médicale encore meilleure dans les prochaines années mais avec nettement moins d’argent.

Est-ce un objectif réalisable ?

Roger Scherrer, Dr Ernst Gähler, Anton Prantl:

«Selon ce rapport, des experts de la santé restés anonymes partent du principe que le potentiel de gain d’efficacité dans le domaine du financement se situe autour des 20%.

L’atelier a montré que les médecins contribuent déjà depuis des années dans l’ordre de grandeur exigé à ce que le système de santé reste finançable, et qu’ils apportent leur concours à la recherche de solutions durables.

Des interventions inadéquates dans les structures tarifaires et encore davantage de contrôles administratifs n’apportent pas de solutions durables aux problèmes, en revanche ils contredisent les disposi- tions légales ainsi que la transparence exigée en matière de coûts.»

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Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

Atelier 2: Perte de la parité des données – est-ce dangereux?

Pour pouvoir parler des coûts dans le domaine de la santé, il faut des données pertinentes des fournisseurs de soins. Comment les médecins peuvent-ils contribuer à ce que la qualité des données et leur quantité soient améliorées?

Dr Renato Laffranchi, Dr Urs Stoffel:

«Le corps médical doit pouvoir s’appuyer sur des données d’excellente qualité pour participer activement à la résolution des problèmes en suspens, et notamment à la négociation des nouveaux modèles tarifaires (LeiKoV), à la révision des structures tarifaires (TARVISION) et à une nouvelle base pour les procédures EAE.

Aujourd’hui, cette qualité est principalement liée au fait que tous les partenaires qui participent à la récolte de données au niveau national travaillent avec le même système. C’est un avantage décisif que nous devrions conserver à l’avenir. La quantité des données peut, quant à elle, être augmentée si davantage de médecins décident de participer à une telle collecte au niveau national et si, pour ce faire, ils s’adjoignent les services d’un TrustCenter.»

Atelier 3: Cas délicats dans le TARMED

Cet atelier sur les «cas délicats dans le TARMED» est désormais un incontournable de la Journée des délégués tarifaires. Pourquoi est-il si apprécié?

Dr Susanne Christen, Thomas Kessler:

«L’atelier s’adresse aux personnes qui appliquent le tarif et il vise à les aider à saisir les prestations de manière correcte et conforme aux enjeux économiques, et particulièrement lors de cas complexes pour lesquels l’application du tarif n’est pas toujours évidente. C’est précisément cet échange de connaissances et d’expériences que les participants apprécient beaucoup car il est extrêmement utile pour la pratique quotidienne.»

La Journée des délégués tarifaires est entre-temps devenue une date incontournable dans le calendrier des délégués qui profitent de ce forum pour s’informer, discuter et échanger. Le domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse de la FMH tient à remercier tous les intervenants et tous les participants pour leur soutien actif.

Vous trouverez tous les exposés et les publications sur notre site www.fmh.ch → TARMED → Publications → Journée des délégués tarifaires.

La prochaine Journée des délégués tarifaires aura lieu le mercredi 23 octobre 2013 à l’Hôtel Bern.

Correspondance: FMH, domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse, Froburgstrasse 15, CH-4600 Olten, tél. 031 359 12 30, tarife.ambulant[at]fmh.ch

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Editores Medicorum Helveticorum

599

D r o i t

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

Révision de la loi sur les produits thérapeutiques Aperçu des propositions de la FMH

Le Parlement révise actuellement la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh). Voici les principales proposi- tions de la FMH à cet égard:

La sécurité des patients suppose

un accès simple aux informations relatives aux médicaments

Le projet de révision ne prévoit qu’à titre facultatif que Swissmedic se charge de l’accès électronique aux informations sur les médicaments [1]. La FMH consi- dère que cette disposition est insuffisante. Pour que les médecins puissent traiter leurs patients de manière sûre, ils doivent pouvoir trouver ces informations de manière simple à un endroit unique, et être certains qu’elles soient exhaustives, à jour, et que leur qualité soit garantie. Ces informations doivent en outre être très bien structurées sous la forme d’une «base de connaissances» (drug dictionary) à proprement parler, afin d’être utilisables dans le cadre de l’e-médication.

L’extension du compassionate use est judicieuse

La FMH salue la simplification de l’autorisation d’uti- liser des médicaments pour traiter des maladies sus- ceptibles d’entraîner la mort ou une invalidité grave.

Elle se prononce également clairement en faveur de la simplification du compassionate use au profit d’un cercle déterminé de personnes, en dehors des essais cliniques, et de la mise sur le marché de médicaments autorisés à l’étranger en cas de rupture d’approvision- nement temporaire de médicaments identiques auto- risés en Suisse [2].

La promotion des médicaments à usage pédiatrique doit être encouragée, et les femmes enceintes et les seniors pris en compte

L’extension de la protection conférée par les brevets délivrés pour les médicaments à usage pédiatrique doit être encouragée. Par ailleurs, les déficits grevant la recherche affectent également d’autres groupes dignes de protection, par ex. les femmes enceintes et les seniors. Il convient là aussi de créer des incitatifs pour pouvoir faire bénéficier ces catégories de per- sonnes d’un plus grand nombre de médicaments [3].

Il en va de même en ce qui concerne l’intro- duction de plans d’investigation pédiatrique pour les nouveaux médicaments – là aussi, les femmes en- ceintes et les personnes âgées ne doivent pas être ou- bliées [4].

La remise de médicaments par les médecins relève de la compétence des cantons

Le Conseil fédéral propose de laisser aux cantons la compétence de réglementer la propharmacie. La FMH adhère à cette proposition, la réglementation au niveau cantonal ayant fait ses preuves. Ces dernières années, les citoyens de divers cantons se sont claire- ment prononcés en faveur de la propharmacie. Cela permet aux patients de choisir s’ils veulent se faire remettre leurs médicaments dans une pharmacie ou par leur médecin. Compte tenu de leur formation pré- graduée et postgraduée, les médecins sont en mesure de gérer la remise des médicaments dans les règles de l’art et le respect des critères commerciaux. Par ail- leurs, la compliance des patients se trouve renforcée par le fait que le médecin leur remet directement les médicaments accompagnés des instructions corres- pondantes pendant ou après la consultation. L’âge ou la maladie diminuent la mobilité de nombreux pa- tients; c’est pour eux un grand soulagement que d’ob- tenir les médicaments nécessaires de manière directe et sans détours.

Droit des pharmaciens de remettre des médicaments – un assouplissement problématique

Le projet législatif prévoit que les pharmaciens sont habilités à remettre sans ordonnance médicale cer- tains médicaments spécifiquement désignés de la catégorie de médicaments soumis à ordonnance, et ceci en dehors des cas d’urgence [5]. La FMH consi- dère qu’une telle situation n’est envisageable que si la remise du médicament ne nécessite pas de diagnostic médical de la maladie, si le médicament n’est pas dan- gereux et si le pharmacien en informe sans délai le médecin traitant.

Pharmaciens et médecins doivent conserver la possibilité de préparer les médicaments

Le Compendium des médicaments règle de manière appropriée la préparation, à savoir la façon de mettre en place par le biais d’une dilution etc., un médica- ment déjà fabriqué en vue de l’administrer. Tant les pharmaciens que les médecins ont le droit de pro- céder à de telles préparations; celles-ci sont indispen- sables au quotidien dans de nombreuses spécialités médicales telles que l’oncologie, l’anesthésie, la méde- cine intensive et la dermatologie. La nouvelle formu- lation de l’art. 7 relatif à la fabrication de médica- Gert Printzena,

Hanspeter Kuhnb

a Membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Informatique médicale et eHealth b Avocat, responsable du

service juridique de la FMH, secrétaire général adjoint de la FMH

Correspondance:

Service juridique de la FMH Elfenstrasse 18

CH-3000 Berne 15 lex[at]fmh.ch

(12)

D r o i t

F M H

ments ne doit rien changer au droit des pharmaciens et des médecins en la matière.

L’assurance-qualité doit englober l’ensemble du processus

Le projet de révision ne prévoit de système d’assu- rance-qualité qu’en rapport avec la remise de médi- caments [6]. Du point de vue de la FMH, une assu- rance-qualité aussi étroitement limitée n’aurait que peu de sens, car des incidents dus à l’échange de médi- caments ou à de faux dosages peuvent survenir du moment de l’établissement de l’ordonnance jusqu’à celui de la prise du médicament; c’est l’ensemble du processus qui est décisif pour la sécurité.

Les médicaments de la médecine complé- mentaire doivent être remis conformément aux règles qui les régissent

Il doit être possible de remettre des médicaments de la médecine complémentaire si les principes de la thé- rapie spéciale concernée sont respectés. Le projet de révision actuel ne le permet pas, puisqu’il exige égale- ment l’observation des «règles reconnues des sciences pharmaceutiques et médicales» [7].

Il n’appartient pas au Conseil fédéral de définir les règles de l’art médical

Les règles généralement reconnues des sciences et de la pratique médicales ne sont arrêtées ni par le Conseil fédéral, ni par la jurisprudence. Il doit en être ainsi, dans la mesure où ces derniers se fondent sur l’état général des connaissances professionnelles, lequel change dans le temps au gré de l’accroissement des connaissances. Compte tenu du fait qu’il en va de même pour ce qui concerne les sciences médicales et pharmaceutiques, il serait dénué de sens de vouloir les définir dans une ordonnance.

La répercussion des avantages doit être convenue avec les assureurs

La possibilité que les fournisseurs de prestations conviennent avec les assureurs ou les patients d’une répercussion au pro rata des avantages qui favorise de la manière la plus efficace un approvisionnement des patients en médicaments à prix avantageux [8]

doit être encouragée. La FMH approuve l’indication, de manière transparente, des éventuels avantages dans les comptes [9].

Une transparence pertinente en ce

qui concerne les mandats d’administrateurs et les participations au sein des entreprises La FMH considère pertinente la nouvelle obligation prévue par le projet d’informer les patients, sous une

forme appropriée, d’éventuels mandats d’administra- teurs et fonctions d’experts pour le compte d’entre- prises fabriquant ou mettant sur le marché des pro- duits thérapeutiques, ou encore des participations financières importantes à de telles entreprises [10].

Les brevets délivrés pour de simples dosages exigent l’introduction de nouvelles dispositions de protection dans la loi sur les brevets

Depuis 2010, il est possible de délivrer en Europe des brevets pour de nouveaux dosages sans pour autant que le principe actif ou l’indication ne change. Afin que les médecins puissent continuer à doser et à pré- parer les médicaments conformément à l’état actuel des connaissances et sans craindre d’être poursuivis pour violation de brevet, il convient d’introduire de nouvelles dispositions protégeant le personnel médi- cal dans la loi sur les brevets [11].

Références

1 L’art. 67 al. 1bis du projet de révision stipule que l’institut «peut publier, aux frais du titulaire de l’autorisation, sous forme de liste électronique, les informations destinées aux professionnels et aux patients (informations sur le médicament).»

2 Les art. 9a et 9b, en relation avec l’art. 14 al. 1, prévoient une autorisation simplifiée si cette mesure est compatible avec la protection de la santé, si un grand bénéfice thérapeutique est escompté, et s’il n’existe pas de médicament de substitution et équivalent autorisé en Suisse.

3 Art. 11b al. 4.

4 Art. 54.

5 Art. 24 al. 1bis.

6 Art. 30 al. 2 7 Art. 26 al. 1.

8 Art. 57a.

9 Art. 57c al. 1 10 Art. 57c al. 2.

11 L’art. 9 de la loi sur les brevets, relatif aux «exceptions aux effets du brevet», doit être complété dans ce sens.

Le Tribunal fédéral a relevé cette problématique en 2011 (ATF 137 III 170 4A_435-2010 du 4 mars 2011 Merck c. Mepha).

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

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F M H

Personalien

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Ulrike Götsch, Fachärztin für Chirurgie, ab 1.9.2013: Hirslanden Klinik St. Anna, St. Anna- Str. 32, 6006 Luzern

Cornelia Schnüriger, Fachärztin für Innere Medi- zin FMH, ab 1.6.2013: Hausarztzentrum Gersag, Rüeggisingerstr. 29, 6020 Emmenbrücke Christian Wenk, Facharzt für Innere Medizin FMH, Notfallzentrum Hirslanden Klinik St. Anna, St. Anna-Str. 32, 6006 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Oliver Mark Afchani, Facharzt für Radiologie FMH, Buckhauserstrasse 1, 8048 Zürich. RODIAG Fürstenland/Linth AG, Kobibodenstrasse 57, 8840 Einsiedeln

Marija Prtilo-Bogdan, Fachärztin für Gynäkolo- gie und Geburtshilfe FMH, Churerstrasse 92i, 8808 Pfäffikon SZ. Praxiseröffnung Ende Okto- ber 2013 in Pfäffikon SZ

Einsprache gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.

Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich angemeldet:

Birgitt Wais, Facharzt Allgemeine Innere Medi- zin FMH, Gotthardlistrasse 32c, 6372 Ennet- moos

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden- tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft zu richten.

Todesfälle / Décès / Decessi Christian Georg Müller (1921), † 29.3.2013, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 3011 Bern

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Bernard Gall,

Spécialiste en gynécologie et obstétrique, 18, chemin Rieu, 1208 Genève

NE

Laura Boroleanu,

Spécialiste en dermatologie et vénéréologie, 11, rue J.-J.-Lallemand, 2000 Neuchâtel

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Jerzy Jan Rosmus, Facharzt für Innere Medizin und Kardiologie, Bundesplatz 4, 6300 Zug (Praxis übernahme Dr. Hansruedi Walder) Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentli- chung schriftlich und begründet beim Sekre- tariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einspra- chefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Preis / Prix

Julius-Springer-Preis für Pneumologie Für den Beitrag «Dyspnoe. Objektivierung des Subjektiven oder die Quadratur des Zirkels» in der Zeitschrift «Der Pneumologe» wurde Prof.

Dr. Rudolf Speich mit dem erstmals vergebenen Julius-Springer-Preis für Pneumologie ausge- zeichnet. Rudolf Speich ist Leitender Arzt der Klinik und Poliklinik für Innere Medizin am UniversitätsSpital Zürich.

F M H

Nouvelles du corps médical

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G A e S O

O R G A N I S AT I O N E N D E R Ä R Z T E S C H A F T

Bilanz des zurückgetretenen Ombudsmanns der GAeSo

Wirksame Hintergrundarbeit im Dienste von Patienten und Ärzteschaft

Zu Ehren unseres scheidenden Ombudsmannes Benjamin Fässler und zur Illustration seiner wichtigen Tätigkeit möchten wir wesentliche Teile des Abschlussreferats, das er an der Herbstversammlung der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn (GAeSO) gehalten hat, der gesamten Ärzteschaft unseres Landes zugäng- lich machen.

Vorstand der GAeSO

«7 Jahre Ombudsmann». Das Referat soll einerseits ein Rechenschaftsbericht meiner 7 Jahre als Ombuds- mann sein. Andererseits möchte ich Sie auf die wich- tige Institution des Ombudsmannes hinweisen. Seine Arbeit geschieht zwar im Hintergrund, wirkt aber der gängigen Meinung entgegen, dass man gegen Ärzte ohnehin nichts unternehmen könne und dass eine Krähe keiner anderen ein Auge auskratze. Vor allem aber ist es wichtig, dass es eine ärztliche Institution gibt, die die Sorgen und Probleme von Patienten und Patientinnen ernst nimmt und ihnen zuhört. Das kann für das Image der Ärzteschaft sehr wertvoll sein.

Was ist eigentlich die Aufgabe des Ombudsmannes?

Kurz gesagt ist es vor allem Vermittlung, und zwar in erster Linie zwischen Patientinnen und Patienten auf der einen Seite und ärztlichen Personen, Spitä- lern oder Krankenkassen auf der anderen Seite. Der Ombudsmann hat weder eine gerichtliche Funktion noch hat er die Kompetenz, Sanktionen zu ergreifen.

Bei Fällen, bei denen er gravierende Verstösse gegen die Standesordnung sieht, kann er die Angelegenheit vor die Standeskommission bringen. Sobald es sich um finanzielle Entschädigungen oder strafrechtliche Belange handelt, ist die Arbeit des Ombudsmannes beendet. Dann fängt der juristische, eventuell gericht- liche Weg an, und dazu muss sich der Patient einen Anwalt nehmen. Der Ombudsmann kann in solchen Fällen nur noch beraten, wie der Patient vorgehen kann – allenfalls kann er noch erklären, wie ein Ge- such um ein FMH-Gutachten gestellt wird. Nicht zu

vergessen ist, dass der Ombudsmann auch bei Pro- blemen zwischen ärztlichen Personen als Vermittler angerufen werden kann.

Wie kommen die Fälle zum Ombudsmann? In der Regel geschieht dies über das Sekretariat der GAeSO, an die sich die Patientinnen und Patienten wenden.

Gelegentlich werden sie auch von einem Kollegen auf den Ombudsmann aufmerksam gemacht.

Wie läuft das ombudsmännische Prozedere? Zu- erst findet ein persönliches Gespräch statt, was inso- fern sehr wichtig ist, als den Patienten jemand zu- hört und ihr Problem ernst nimmt. Und es soll ein Gespräch von Angesicht zu Angesicht sein – nur sel- ten genügt ein telefonisches Gespräch. Dann schreibt der Ombudsmann dem beschuldigten Arzt resp. der Institution und bittet um eine Stellungnahme. Je nachdem, wie diese ausfällt, kann der Fall abgeschlos- sen werden (z. B. wenn der Arzt eine Korrektur der Rechnung macht), oder es folgen weitere Gespräche mit den Patienten und allenfalls weitere Briefe an den Arzt oder die Ärztin. Unter Umständen findet ein per- sönliches Gespräch zwischen den Patienten und der beschuldigten Person im Beisein des Ombudsmanns als Mediator statt.

In den 7 Jahren sind – hochgerechnet bis Ende Jahr – etwa 110 Fälle bearbeitet worden, also durch- schnittlich 15–16 Fälle pro Jahr. Der Zeitaufwand war höchst unterschiedlich: von einem einzigen Telefon- gespräch von 20 Minuten bis zu über 80 Stunden bei insgesamt 10 Beschwerden gegen einen einzigen Arzt.

Welcher Art waren die Inhalte der Beschwerden?

Die Beschwerden waren verschiedenen Kategorien zuzuordnen, die zum Teil in Komibination vorlagen.

Die meisten Beschwerden richteten sich gegen prak- tizierende ärztliche Personen – nur wenige gegen Spi- täler und Krankenkassen. Der weitaus häufigste Be- schwerdegrund war das Verhalten des Arztes oder der Ärztin, etwa unhöfliches, respektloses Benehmen Benjamin Fässler

Ombudsmann der GAeSO 2007–2013

Korrespondenz:

Dr. med. Florian Leupold Ollenweg 40

CH-4226 Breitenbach gaeso[at]gaeso.ch

Der weitaus häufigste Beschwerdegrund war das Verhalten des Arztes, etwa unhöfliches, respektloses Benehmen oder das Nicht-Eingehen auf den Patienten.

G A e S O

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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G A e S O

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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Editores Medicorum Helveticorum

oder das Nicht-Eingehen auf den Patienten – und relativ häufig Verweigerung oder Verzögerung der Aktenherausgabe. Bei etwa einem Viertel handelte es sich um Vorwürfe angeblicher medizinischer Fehler.

Bei etwa einem Fünftel der Fälle wurde die Rechnung des Arztes beanstandet. Meistens wurde die Rechnung dann korrigiert, womit der Fall erledigt war.

Wie war der Verlauf der ombudsmännischen Tätigkeit – wie häufig war sie erfolgreich?

Auffallend häufig, etwa bei 40 %, wurde das Verfah- ren von den Patienten abgebrochen, zum Teil schon vor einem ersten Gespräch. Und oft hat man einfach nichts mehr von den Patienten gehört, oder sie haben keine Antwort auf Briefe gegeben. Einige Fälle wur- den vom Ombudsmann selber abgebrochen, sei es, dass die Anschuldigungen absurd waren oder dass keinerlei Chance auf eine erfolgreiche Vermittlung bestand.

Einige Patienten haben den Rechtsweg beschrit- ten. resp. einen solchen angekündigt. Ob diese Ab- sicht dann auch umgesetzt wurde, ist mir nicht be- kannt, weil in solchen Fällen der Ombudsmann aus dem Spiel ist.

Insgesamt 22 Beschwerdefälle, die drei ärztliche Personen betrafen, waren dermassen gravierend, dass Anklage vor der Standeskommission erhoben wurde.

Alle drei ärztlichen Personen wurden von der Standes- kommission verurteilt. Zu den zeitlich sehr aufwen- digen Fällen gehören auch zwei Fälle mit Problemen zwischen Ärztinnen und Ärzten. Leider haben wir bei beiden keinen Erfolg erzielen können.

Immerhin aber konnte etwa ein gutes Drittel der Fälle mit befriedigendem bis vollem Erfolg abge- schlossen werden. Das scheint auf den ersten Blick ein etwas mageres Resultat zu sein. Aber dabei muss man wissen, dass viele Patientinnen und Patienten, auch wenn ihre Anliegen nicht zu voller Befriedigung gelöst werden konnten, dankbar waren für die Ge- spräche, dankbar dafür, dass ein Arzt ihnen zuhörte und sie ernst nahm. Nicht wenige sagten, dass ihnen das genüge und dass sie jetzt nichts weiter unterneh- men wollen.

Fallbeispiele

Im Folgenden seine noch einige Fallbeispiele geschil- dert. Zuerst negative. Der aufwendigste Fall umfasste 10 Klagen gegen einen einzigen Arzt. Dieser wurde

dann wegen gravierender Verstösse gegen die Stan- desordnung von der Standeskommission verurteilt und aus der GAeSO ausgeschlossen. Er nahm sich einen Anwalt und reichte einen Rekurs vor der FMH- Standeskommission ein. Es folgte ein über 2 Jahre lang dauerndes juristischer Hin undHer, bis das Ur- teil der Standeskommission der GAeSO schliesslich von der FMH-Standeskommission bestätigt wurde.

Wichtig ist, festzuhalten, dass der Kontakt mit den sogenannt beschuldigten Kolleginnen und Kol- legen praktisch immer gut war und dass in der Regel eine gute Kooperation herrschte. Mit zwei grossen Ausnahmen: Ein Kollege gab auf wiederholte Briefe des Ombudsmanns bezüglich Beschwerden von meh- reren Patienten einfach keine Antwort. Er wurde letzt- lich von der Standeskommission zu einer Busse ver- urteilt.

Zum Glück gab es aber viele Fälle, die mit Erfolg abgeschlossen werden konnten. Mein Highlight war der Fall eines Mannes, der nach einem schweren Unfall invalid geworden war. Ein MEDAS-Arzt stellte bei ihm in einem Gutachten völlig unberechtigt die Diagnose «Alkoholismus» – und das bei einem Mann, dessen Vater ein schwerer Alkoholiker gewesen war, der sich im Rausch das Leben genommen hatte. Es braucht nicht viel Fantasie, um zu erkennen, dass diese Diagnose für den Patienten eine schwere Krän- kung war. Umso dankbarer war er, als es gelang, eine Korrektur des Gutachtens zu erreichen.

Fazit

Wie ist das Fazit dieser 7 Jahre als Ombudsmann?

Wenn es auch immer wieder eher frustrierende Er- fahrungen gab, waren es doch insgesamt positive Jahre mit vielen interessanten Begegnungen und vor allem auch viel Neuem, das ich gelernt habe. nicht zuletzt über juristische Probleme. Mehrmals hatte ich auch fast im Stil eines Staatsanwalts vor einem Gericht aufzutreten.

Zum Schluss möchte ich Sie auffordern: Nutzen Sie die Dienste des Ombudsmannes, wenn sich Kla- gen von Patienten gegen einen Kollegen oder sogar gegen Sie selber richten. Denn der Ombudsmann ist eine wichtige Institution: Es können immer wieder Probleme gelöst oder wenigstens entschärft werden, und es gibt jemanden, der die Probleme der Patien- tinnen und Patienten ernst nimmt und der ihnen zu- hört. Und das bedeutet nicht zuletzt auch eine Stär- kung des Images der Ärzteschaft.

Und zuallerletzt: Greifen Sie auch bei Problemen zwischen Ihnen und anderen Kolleginnen und Kol- legen auf den Ombudsmann zurück! Vielleicht kann ein Vermittlungsgespräch helfen. Es ist nicht nur un- angenehm für Sie, wenn Sie Probleme miteinander haben – wer schliesslich am meisten darunter leidet, sind die Patientinnen und Patienten.

Nutzen Sie die Dienste des Ombudsmannes, wenn sich

Klagen von Patienten gegen einen Kollegen oder sogar

gegen Sie selber richten.

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Interview à propos de la SwissFamilyDocs Conference 2013, 29–30 août 2013, BERNEXPO, Berne

Clairvoyance dans le système complexe de la médecine de famille

La formation continue en mutation, nouveau titre de spé- cialiste en médecine interne générale… Comment la SwissFamilyDocs Conference, avec sa nouvelle approche, satisfait-elle aux nouvelles exigences envers la formation continue dans le domaine des soins de base / de la méde- cine de famille?

Mireille Schaufelberger (MS): Les limites entre

« Médecine interne» et «Médecine interne générale»

ne s’estompent pas seulement depuis l’introduction du nouveau titre de spécialiste en médecine interne générale; la médecine interne a toujours été la disci­

pline centrale de la médecine de famille. La Swiss­

FamilyDocs Conference offre aux participants une possibilité de se perfectionner non seulement en ce qui concerne des questions spécifiques issues de la médecine interne générale, mais aussi des questions touchant d’autres domaines médicaux, et ce à un haut niveau et de manière très compacte, soit en l’es­

pace de deux jours récompensés par de nombreux crédits. Le congrès propose en outre un large éventail de connaissances spécifiques axées sur la pratique médicale – allant de l’apprentissage et du perfection­

nement d’aptitudes pratiques pour des tâches médi­

cales élargies, les conséquences du nouveau «skill mix» sur la pratique, en passant par de nouveaux modèles de soins et d’organisation de cabinet jusqu’à la compétence croissante dans le domaine de la ges­

tion. En ce faisant, la SFD Conference met les collè­

gues travaillant dans les soins médicaux de base en position de mieux réagir aux nouveaux défis dans le système de santé.

François-Gérard Héritier (FGH): En fait, cette large palette de formation continue s’inscrit dans un continuum cohérent avec la formation pré­ puis post grade qui identifie les rôles du médecin non seu­

lement comme expert dans sa spécialité, mais aussi comme un professionnel de la communication, un manager collaborant, un promoteur et un ensei­

gnant de la santé.

La SFD Conference est donc une manifestation de forma- tion continue et dans le domaine interniste et dans celui de la médecine de famille? En tant que telle, qu’est-ce qui la rend attractive?

FGH: Lors de la SFD Conference, toute la diversité des tableaux cliniques que nous rencontrons dans le ca­

binet de médecine de famille et qui rend notre pro­

fession tellement passionnante sera évoquée. Outre les sujets internistes, il s’agit également de problèmes chirurgicaux, orthopédiques, gynécologiques et pé­

diatriques. Les nombreux conférenciers de renom, dont des spécialistes travaillant en cabinet ou en hô­

pital provenant de la Suisse et d’ailleurs, promettent un programme scientifique de haute qualité, qui sera commenté et complété du point de vue de la méde­

cine de famille.

La combinaison décrite auparavant de sujets tou­

chant la médecine interne et la médecine de famille ainsi que les conférences souvent présentées par des équipes de deux reflètent également la coopération interdisciplinaire tellement importante dans la mé­

decine de famille. L’interdisciplinarité vécue lors de la SFD Conference rend attractif non seulement le congrès, mais surtout la profession de médecin de famille.

Qui sont les personnes qui profitent d’une participation à la SwissFamilyDocs et pourquoi?

MS: La SFD Conference s’adresse en premier lieu à tous les médecins de famille ainsi qu’à toute per­

Interview: Winfried Suske

Correspondance:

Dr Winfried Suske Healthworld (Schweiz) AG Sennweidstrasse 46 CH­6312 Steinhausen

winfried.suske[at]healthworld.ch

Dr Mireille Schaufelberger (MS) Directrice de l’institut et de l’enseignement, Institut bernois de médecine de premier recours BIHAM et présidente du Comité de congrès de la SwissFamily­

Docs Conference 2013

Dr François-Gérard Héritier (FGH)

Président de la Société Suisse de Médecine Générale SSMG et président du Comité de congrès de la SwissFamilyDocs Confer­

ence 2013

S w i s s Fa m i l y D o c s C o n f e r e n c e

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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S w i s s Fa m i l y D o c s C o n f e r e n c e

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 16

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Editores Medicorum Helveticorum

sonne souhaitant le devenir. Ces derniers sont d’une part les médecins­assistants avec comme objectif de formation la médecine de premier recours, mais d’autre part aussi les médecins­assistants n’ayant pas encore déterminé leur futur champ d’activité et hési­

tant entre différentes spécialités. De plus, les chefs de clinique et les étudiants bénéficient également d’une participation, la SwissFamilyDocs Conference leur permettant de se faire une image complète et animée de la médecine de famille!

FGH: Aussi les chefs de clinique – internistes ou re­

présentants d’une discipline spécialisée – pensant s’établir prochainement en cabinet, peuvent ap­

prendre quelque chose à la SwissFamilyDocs Confer­

ence. Pourquoi? Parce que le congrès est axé sur la pratique, également en ce qui concerne le côté ad ministratif ou entrepreneurial de la profession de médecin. De plus, les rencontres avec les pra­

ticiens en cabinet médical peuvent apporter des réponses concrètes aux questions d’installation.

A cet égard, les étudiants sont bien évidemment aussi cordialement invités à visiter la SFD Confer­

ence.

Lorsqu’il est question de la pensée interdisciplinaire dans l’environnement hospitalier ou au sein des autres disci- plines spécialisées, accorde-t-on à la médecine de famille l’importance qu’elle mérite? Qu’est-ce que la SFD Confer- ence apporte à ce sujet?

FGH: Un congrès pour des médecins de famille avec la participation active de toutes sortes de spécialistes est une excellente opportunité de collaboration et d’amélioration de l’interdisciplinarité.

MS: Un nombre de plus en plus élevé d’interfaces est observable dans le domaine des soins médicaux de base – non seulement entre les secteurs ambulatoire et hospitalier, mais aussi entre la médecine de pre­

mier recours et les autres disciplines spécialisées. Il est donc souhaitable que nous nous échangions davantage avec nos interlocuteurs en cabinet ou à l’hôpital, et ce au­delà de l’organisation optimale des soins interdisciplinaires. La SwissFamilyDocs Confer­

ence donne à tout le monde un bon aperçu du champ de travail et des exigences de la médecine de famille. Ainsi, le programme du congrès fournit éga­

lement des arguments pertinents pour intégrer, à l’avenir, la médecine de famille dans l’enseignement de tous les futurs médecins.

Qu’est-ce qui rend particulièrement attrayant le pro- gramme du congrès 2013?

MS: Sous la direction des JHaS, nous proposons pour la première fois un programme spécialement conçu pour médecins­assistants ainsi que pour étudiants intéressés à la médecine de famille (le jeudi, resp.

vendredi après­midi). Egalement pour la première fois, les cinq instituts universitaires de médecine de premier recours contribueront tous à la réussite du congrès avec leurs propres manifestations. Ainsi, la recherche de/dans le cabinet de médecine de famille et l’enseignement dans la médecine de premier recours – mot­clé Teachers Teaching – trouveront égale ment leur place dans le programme.

FGH: Un autre plus consiste, comme mentionné au­

paravant, dans la grande variété médicale des mani­

festations proposées. Pour la première fois, le Skill Lab «Motivational Interviewing» donnera la pos­

sibilité de s’exercer à un entretien avec un patient acteur. Les Skill Labs sur l’ultrasonographie (pour débutants et experts) ainsi que sur l’exploration fonctionnelle pulmonaire sont également très pro­

metteurs.

Que se cache-t-il derrière la devise du congrès «Retour vers le futur»? Que pouvons-nous apprendre du passé qui nous aide à faire avancer la médecine de premier recours?

Quelle est la stratégie avec laquelle assurer l’avenir de la médecine de famille?

MS: Si nous voulons retrouver le chemin vers une médecine de famille forte et nous imposer dans l’ave­

nir, nous devons de nouveau prendre conscience de nos compétences et les défendre avec assurance. Ce retour est facilité par les 30 ans d’existence de la mé­

decine de premier recours universitaire à Berne, que nous fêterons entre autres à l’occasion du congrès 2013. Le pont vers le futur, quant à lui, sera établi par l’implication active, déjà mentionnée, de médecins­

assistants et d’étudiants dans l’élaboration du pro­

gramme ainsi que par l’invitation de la jeune généra­

tion au congrès – une contribution à l’encourage­

ment de la relève. En tant que conférenciers, les futurs médecins de famille disposant de premières expériences pratiques se trouvent dans une position solide pour convaincre leurs collègues de l’attracti­

vité de leur profession. Nous tenons également beau­

coup à soigner le contact avec la jeune génération de médecin de famille et à lui donner tout l’appui pos­

sible – si elle le souhaite.

Le congrès est axé sur la pratique, également en ce qui

concerne le côté administratif ou entrepreneurial de la

profession de médecin.

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