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Sur les points singuliers d'une fonction définie par une série de Taylor et sur certaines propriétés des fonctions analytiques au voisinage d'un point singulier

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(1)

A NNALES SCIENTIFIQUES DE L ’É.N.S.

S OULA

Sur les points singuliers d’une fonction définie par une série de Taylor et sur certaines propriétés des fonctions analytiques au voisinage d’un point singulier

Annales scientifiques de l’É.N.S. 3e série, tome 44 (1927), p. 97-151

<http://www.numdam.org/item?id=ASENS_1927_3_44__97_0>

© Gauthier-Villars (Éditions scientifiques et médicales Elsevier), 1927, tous droits réservés.

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(2)

SUR

LES

PAR UNE SÉRIE DE TAYLOR ET

SUR CERTAINES PROPRIÉTÉS DES FONCTIONS ANALYTIQUES

AU V O I S I N A G E D'UN POINT S I N G U L I E R

PAU M:. SOULA.

On trouvera dans ce travail, une série de propositions relatives à des relations entre les coefficients a,, d'une série de Taylor f{^) = ïûn^1 et les points singuliers de la fonction analytique que cette série déter- mine.

Je traite, en p a r t i c u l i e r , le cas où il existe des suites de coefficients nuls et le cas où certains coefficients sont bornés alors que les autres ne le sont pas; je rencontre des théorèmes bien connus de MM'. Hada- mard et Fabry ( ' ) . U n e seule méthode est employée ici, : c'est celle qui a d o n n é à M. Carison (2) des résultats intéressants; elle consiste dans l'emploi cTune fonction analytique G ( r ) telle que G(/?) == a^

Je n'étudie la fonction G ( r ) que dans un angle ayant pour bissec- trice l'axe réel et d o n t l'ouverture est inférieure à T;; les propositions qui en résultent ne peuvent concerner que le cercle de convergence de/(.).

Dans le C h a p i t r e I , j e compare les façons de croître d'une fonction

(1) HAÛAMAÏU», Essai sur les fondions données par le développement, de Taylor {Journal de Mathématique.^ 4e série, t. VHI, 189^); La série de Taylor (Collection Scientia). "-— FABRY, Sur les points singuliers d'une fonction (Annales de l'École Normale^ 3e série, t. X f î l , 1896).

(2) CARLSON, Thèse, Upsal, 1 9 1 4 ; Ueber potenzreihen (Mathematische Ânnalen^

Band 79, 1 9 1 9 ) .

Ann. Ec. Norw., ( 3 ) , XLIV. — AVRIL 1927. Io

(3)

q8 SOULA.

holomorphe dans u n an^le de sommet 0' sur les divers rayons issus de 0, et cela pour des f o n c t i o n s qui croissent m o i n s vite que ^7 i l ] l.

Le Chapitre II contient l'étude des racines réelles de ces fonc- t i o n s G(r); les Chapitres III et ÏVl'appliealion des propriétés obtenues a u x séries de Taylor.

Voici des notations que je conserverai constamment :

J'étudierai s i m u l t a n é m e n t une fonction G(^) de la variable ^ == tc^

et la fonction n ' ( n } = G ( - ") dé la variable u -= ^- Le module de // sera^ \ / \^ ^ j y désigné par /• et celui de ^ par t. Le champ de variation de // sera un secteur circulaire de sommet Oy il sera désigné par AOB ou par Sy.

( S% ) — a <i argumen l u •< 4- ^ ; /' •< /*o ;

a sera, en général, compris entre o et ^? r^ est u n uornhre positif.

Le champ de variation de i1 sera

(^a) — a << argament p <<-4-a; t =='| î-» | "> — • -^'o

CUAPITBË 1

1. J'aurai besoin du théorème s u i v a n t dû à MM. Nevanlinna et qlïe j'énonc'e dans un cas particulier ( ' ) : « Soit une fonction ^'(^) de la variable u•==.x-Jr-iy, holomorphe à l'intérieur d'un domaine G sim- plement connexe et dont le contour comprend deux arcs OEP, OFP.

Un suppose qu'au voisinage d'un point u^ quelconque dû contour on a

1 &'( u) ! '<- fn 4~ £ sl uo est sur OEF-*, i g{ u) | < M -4- £ si UQ est sur OFP, 1 ^'C^) 1 < A si u^ est 0 ou P,

s étant arbitrairement petit; A, m^ M sont des constantes ; on a m <; M.

Soit X un nombre compris entre o et ï , soit À ^ ( / / ) là fonction liar-

(1) F. et R. NEVANLINNA, Acta societatisfennicœ, t. ^ô, n0 5, § à.

(4)

POINTS SINGULIERS D ' U N E FONCTION DÉFINIE PAR (UNE SÉRIE DE T A Y L O B . QC)

m o n i q u e des deux variables réelles x et y qui est nulle sur OFP et égale à ï sur OEP. On sait que la courbe G, définie par-l,(^) == A j o i n t les points 0 et P et partage G en deux régions. Dans la région com- prise e n t r e OEP et Cy on a

| ,^'( ïf) ] < m\IVÎ'~\

et cette inégalité est valable sur G), où elle peut toutefois être rem- placée par u n e égalité d a n s un cas p a r t i c u l i e r . »

Je prends pour OEP un segment de droite, pour OFP u n arc de cercle; l'angle de Parc et de la d r o i t e sera. désigné p a r a . On a alors

a n g - l e O D P — ( 7 : - a ) A. ( // ) :::.:: ——————^——————,

.1.) étant le p o i n t d^aflixe // == .r •4-rr. .le poserai ? = = = ? : — ODP; donc

a-f-i ^

(i) ^ \^(u)^^//f'm^~MX.

Soit un d e u x i è m e p o i n t ï)' (faflïxe //' i n t é r i e u r au triangle ODP;

on a

id? ^ "

( î ' ) \ff(.u/)\<m' a Ms-

2. Soit u n e fonction ff(u) h o l o m o r p h e et de rnodule borné (.laris le secteur circulaire AOB dont l'angle d'ouverture AO.B a pour mesure a.

Là f o n c t i o n est aussi supposée holomorphe en tout p o i n t du c o n t o u r de ce secteur autre que le sommet 0 (1) . On sait q u e si ^'(^) tend vers zéro avec / • = = [ / / sur le rayon OA, la fonction tend vers zéro s u r tout rayon OC i n t é r i e u r au secteur. Ce théorème est dû à M. Monte!; il a été généralisé de diverses façons.

Je dois m'attacher ici à comparer )a décroissance de \^{u) sur jes divers rayons in!.érie?irs au secteur. Dans ce h i j t , je me d o n n e r a i u n e fonction réelle V(/') telle q u e Fon ait

k(^)l:;v(^

(1; On pourrait, supposer que y( u") est conlimie mais non holomorphe eu tout point de OA ei OB autre que 0.

(5)

100 SOULA,

sur le rayon OA, On supposera que V(r) est une fonction positive non décroissante, et qu'elle tend vers zéro avec/1. Je me propose de cher- cher une inégalité analogue valable sur le rayon OC qui fait Fangle ç avecOA. Je traite la question en supposant d'abord a <^ r..

Je choisis un p o i n t P sur OA et je trace l'arc de cercle OFP qui admet OB pour tangente. Soit D un p o i n t situé sur la droite OC et intérieur au d o m a i n e G l i m i t é par le segment OP et l'arc de cercle. Je puis laisser OC fixe et faire varier P et D de telle façon q u e le triangle OPD reste toujours semblable à lui-même. Pour préciser cette correspondance, je choisis l'angle OPD = r. — ? et je prends ^ compris entre ç et a. I L étant toujours l'affixe de D, je pose

OD = | u = r ; a == ———np——. J'ai OP -= ar.

s i n ( @ — c p )

Je désigne par M la borne donnée de [^•(//)]. D'après (i), j'ai

q-fi ?

(2) k^Ql^v^/-)]

a

M^

dès que r est assez petit pour que l'arc OFP soit intérieur au sec- teur AOB. C'est là l'inégalité annoncée; on p e u t supposer p arbitraire- ment voisin de ç et supérieur à ç. Si, par exemple, on a ç < ^ , gÇu) décroît comme [V(ar)j21.

On peut montrer que §-(u)tend vers zéro d'une manière uniforme dans le secteur

o < argument u < ©o < a ;

(6)

POîiNTS SINGULIERS Ï) UNR FONCTION DÉFINIE PAR UNE SÉRIE DE TA'YLOR. I O Ï

il suffit de remarquer que M ne dépend pas de <?, de choisir ? supé- rieur à (po et d'écrire l'inégalité

i^K;^,')!^ 111

qui est valable dans ce secteur.

Il nous reste à étendre ces inégalités au. cas où .Fan^le a est supé- rieur à Ti. Je suppose que OA soit l'axe réel et que le domaine où ^'(^) nous est donné s'obtienne en faisant tourner un rayon dans le sens

a

positif de OA vers OB d ' u n angle a. Je pose ^ == y/27^ les arguments de z et de // é t a n t nuls s i m u l t a n é m e n t sur OA. Je pose encore

G(. / ^X .TC

^) = ^ ^ ) , \z\ == p, M :^ r. J'ai p == ^a.

Sur OA on a par hypothèse

/ ^ a .

i^mvAp-;.

Comme le d o m a i n e où G(^) est d é f i n i est un secteur d'ouverture -,»

on a sur un rayon d'argument a/ (ç'<^ 7 )

•/ ^..M Er /

2 a

^.M"^"

^)\^\G(z)\^m-[v{a^p-)^ ^ ;

[y est un angle corr|pris entre 9' et ^ et a représente ••-—^^^ » On peut encore écrire

ET / ^ \ 1 î ~ [^(iz)!^.0^!^7^7 7/'^ 2 .

L'argument de // est ç === -1- y7 ; soit p === —: p'. On a

JT g r / s a Y'ï aïn?

( 3 ) j ^ ^ ^ j r - M ^ ^ l v l a ^ ^ J

(7)

102 SOULA,

clés que r e s f c assez petit; fJ est un argument quelconque compris entre

. r^ .. / , sin —

l'argument o de ^ et a; a représente — — — / p _ .\ ' sin1'- ( r—^ )

2 ^ 2 /

On généraliserait de même la formule (2') dans le cas a^>T.. Il en résulte que^'(^) tend uniformément vers zéro dans tout secteur inté- rieur au secteur d o n n é AQB.

3. Soit u n e fonction f ( ( i ) holomorphe d a n s le secteur AQB et s u r O A e t O B .

Nous admettrons que lorsque // tend vers zéro sur un rayon inté- rieur au secteur, |/(^)[ croisse constamment et i n d é f i n i m e n t , et cela d'une façon u n i f o r m e . L'inégalité (2) appliquée a —— nous d o n n e une propriété de cette fonction : si deux rayons OC et OD sont inté- rieurs au secteur et ont pour argument, 0; et 0^, on a

/ ( r e ^ ] " | / ( W ^ ) | ?

b et n étant des nombres positifs et ne d é p e n d a n t que de la figure for- mée par les droites OA, OB, OC, OD. Nous adniettrons, de plus, qu'à tout nombre a compris entre o et i on peut faire correspondre A lel que

\f(au} ï\f{u^.

Servons-nous de f{u) pour étudier u n e autre fonction ^'(//) holo- morphe d^ps le secteur et dont le module n'est pas borné. Admettons qu'il existe des nombres réels b et // tels que | ^ ( < / ) | \f(u)\ ^ est borné dans tout le secteur et que \gÇi() \ \fÇïi)[11' n'est pas borné sur un rayon d é t e r m i n é OD d'argument (L. .le dis qu'à tout ravon OC d'ar- gument 0 ^ , intérieiïr au secteur, on peut faire correspondre un nombre A tel que ^(//) [ \f{u) ^ ne soit pas borné sur OC.

S'il en était autrement, \ g ' ( u ) [ [ / ( / / ) "t serait borné sur OC pour si grand-que soit le nombre positif/^. Considérons la fonction

ëi(^^[g{u)][f(u)Y-^

(8)

POINTS SINGULIERS D ' U N E FONCTION DÉFINIE PAR U N E SÉRIE DE T A Y L O R . ï b 3

dont le'module est borné. En désignant par K. une constante, on aurait

\^(u)\<K[f(u)\-h-^ sur OC.

Appliquons l'inégalité ( 2 ) à ^', ( u . ) et au secteur COA (en supposant, par exemple, 0.1) entre OC el OA) et en p r e n a n t

V ( 7 • ) ^ K | / ( r e/ e- ) | -/- — . On a

| ffi(re^) | < M \f{c&re'^) |-i^-^l\

[j-, a, M étant des constantes positives, p- et a ne dépendant que de la figure formée par OA, OB, OC, OD.-

En u t i l i s a n t les propriétés indiquées d e / ( / / ) , on a des inégalités telles que

\^{re'^) \ < M \/{abre1^} ( (Ài-/^^^< M \f(re^) \--^'^\^\

On en d é d u i t que l'on a sur OD

\^(u)\<M\f(u)[•~i^^^^^

|^(«)l<M|/(^)l~"a"<

Les q u a n t i t é s ^ A',7i n^ dépendent que de la forme du secteur de la position de OC et 0.1,) ou de la fonction / ( / / ) ; elles ne dépendent pas de^'(/./). Si /// peut être choisi arbitrairement grand, ^"(^)[ sera.

inférieur à n ' i m p o r t e quelle puissance négative de (./(^)| sur OD, ce qui est contraire à notre hypothèse.

Cela poséy on démontrera aisément qu'à chaque rayon OD du secteur correspond un n o m b r e ;x positif, négatif ou nul tel que ^'00 [./'(^y)11"5 soit borné et que A> >(U)L/0/) P''2! ne ^ ^it pas.

4. 11 est facile d'adapter le théorème précédent à la fonction

G(.)=^

définie par le domaine -^y.? ( ^ ' < ? ) - •le fais intervenir F(^) = = = / ( - ) qui est holomorphe dans Sy. et dont le module supérieur ou égal. à l'unité croît sur chaque rayon de I^a avec le module t de v et croît indé- f i n i m e n t ; soit, d'autre part, G(i') holomorphe dansHa* S'il existe deux

(9)

I04 SOULA.

nombres réels b et // tels que | ^(^[F^')]^ soit borné dans Sa et que I G C ^ F C ^ r i ne soit pas borné sur u n rayon d é t e r m i n e r a chaque ravon de Sa on peut faire correspondre un nombre ;J- tel que

soit borné et que

| G ( F ) [ F ( ^ ) | - - ^ - [G(^[F(^);|-^

ne le soit pas.

A Faide du principe de Phragmen et de Lindelôf, on peut démontrer quelque chose de plus sur ce n o m b r e ;j, : s'il est au plus égal à ;j.o s u r deux rayons OC et OC', il est au plus égal à ;j.o sur tout rayon de l'angle COCY. La d é m o n s t r a t i o n est une conséquence immédiate du principe ( ' ) (p. 382).

Nous aurons à nous occuper du cas où

F ( r ) = r

- F ( t < ) :=^'.

: <;, j e dirai que G ( ^ ) est de degré et du cas où

Si ?((') == <;, je dirai que G(^) est de degré fini dans Sa; [ G(r) | est comparable à ^ Çt désigne le module r); je dirai que ;x est le degré de G(i') sur le rayon considéré. Il résulte de l'inégalité ( 2 ) que l'on a

.(^>.(^)+ (g - el)[ ^-^ gl)]

p o u r ô ^ O ^ O a . On peut déduire de là que [j.(0) est u n e fonction con- tinue, résultat dû à Phragmen et Lindelôf (^ ) (p. 4o4).

5. Dans le cas où F(c)=^' je dirai que G(<1) est d'ordre i et de type moyen dansS^. Sur un rayon d'argument 9, [ G ( ^ ) ^ ~( / 4 £ l /1 estborné et |G(<')^^-£ K[ ne l'est pas; je dirai que ce nombre \ est le type de G^); comme |G(c')[ peut être borné. Je modifie u n peu le sens habituel de ces façons de parler. Le type A est une fonction c o n t i n u e de 9; ses propriétés ont été données par Phragmen et Lindelôf. Nous utiliserons tout particulièrement la propriété suivante : soient A, et /^

(1) PHRAGMEN et LINDELÔF, Sur une extension d'un principe classique (Âcta mathemafica, t. 31).

(10)

POÏNTS SINGULIERS D'UNIE FONCTION Î)2<;FIN!E PAH UNE SÉSUE DE TAYLOR. lo5

des n o m b r e s égaux ou supérieurs à A sur deux ravons d'argument 0., et 9^ ; soient deux nombres a et b tels que

/.i -= asinQi -4--1 b eosO^

À 2 :::=: a sin ^ 4- <^ cos @y ;

pour 0 compris o u t r e 0^ et 0.^ on a.

À ^ a s i n ^ - 4 - ^ cos0,

sous la conditiorî, que nous avons acceptée p l u s liaut, que a soit infé- n e u r a - -, TT

9.

Pour la d é m o n s t r a t i o n , je considère GY^V''"^'z ~H n {' qui est encore une fonction d'ordre i et de type moyen, s é t a n t nu nombre positit.

quelconque.

On r e c o n n a î t que cette f o n c t i o n a son module borné pour 0 •=- 0^ et 0 == (L ; F a n g l e formé par ces deux. rayons est i n f é r i e u r à T.; un théo- rème souvent u t i l i s é montre qu'elle est de m o d u l e borné dans cet angle, ce qui é t a b l i t ; la p r o p o s i t i o n .

On a, de plus, uniformémeni:, pour

| G ( c ) [ < ^s i n e ^'''<•<>l'0 t e ' /

Ôi < 0 < 6L

CHAPITRE II

F). Je m'occupe d ' u n e f o n c t i o n ( ^ ( e ^ h o l o m ô r p h e dans le d o m a i n e Sa ( o <^ a <^ fn ) et je cherche des c o n d i t i o n s ' q u e vérifie G-(e) dans ce

\ ^ /

secteur quand elle admet certaines racines réelles. Pour m o n t r e r la m et,l,i ode, je traite le cas où ces racines sont les entiers positifs i, 2, ..., //,, .... .le suppose d'abord (j'(vî, ..., //,, .... je suppose u aDoru. | u\v71) | borné et je pose

r i ^ G^f)

G i ( r ) = = -—— •

S 1 Î 1 7 T C

Ânit. Éc\ Nurm^ (3), XLIV. •— AVHIL i[):^. ^ 4

(11)

106 • . SOULA.

On a

• 2 | G O ' )

|GiOQ

ce qui montre que G, (<') [ est borné sur les rayons (Targun-ient 0 -— ±- a.

Sur la droite : partie réelle r == // + ^ 0, ( c ) a u n e borne i n d é p e n d a n t e de n, car on a

si n TT ( ^ -(- - -4- iy M > ï ;

G , ( r ) ] est donc borné dans ^ la fonction G i ( r ) tend vers zéro pour 6 ^ o, donc aussi pour 0 == o.

Si la fonction G(^) est, d'ordre i et du type moyen au sens du n0 ^, on peut préciser sa décroissance : le type de G^ (c) est au, plus — r. sm a sur lesravons d'argument -4- a et — a; il sera donc au plus

—Tîtan^'a cos^

d'après le théorème donné au n0 5. Le type de G ( r ) sera donc au plus é^al à T . [ s i n 0 — r.tanga cosO, c'est-à-dire —^î^—^jL. Cette"

quantité est négative et G(v1) tend rapidement vers zéro dans Sy..

Si G(^) n'est pas d'ordre T. et de type moyen, sa décroissance est encore plus rapide.

.le ne suppose plus | G ( r ) | borné, mais j'admets que l'on a

I G ^ ^ A e0! ^0!7

dans ^y., A étant u n e constante. Je pose

G,OQ -: G^Qe-1"^"^, <roù | Gr^} | < A ^ l ^ " ^ t^'saco.o^

J G ^ ( ^ ) est donc borné dans ïy.. Si G ( ^ ) est d'ordre ï et de type

. , i n / \ i ' c^ • ' s i ï i ( a — l ^ j )

moyen, le type de G a ( r ) est i n t é r i e u r a — T. —————-"•

Le type de G (r) est donc an plus égal îi

s i n ( ^ — | @ | ) S i S t a n f f a c o s y — T T — — — — — • — — '

0 ces.a

Cette expression est préférable à celle qui nous est donnée : il \ sin 0 |, si Û < T:.

(12)

POINTS S I N G U L I E R S D ' U N E FONCTION D E F I N I E PAR U N E SÉRIE DE TAYLOH. 107

Dans ce cas, en effet, on voit (/ne le type est négatif poiir^ == o et pour \ 6 j suffisarninent petil.

7. Je m.e propose de généraliser ce qui précède en supposant tou- jours les zéros de G("r) réels. Il me suffira d'adopter une distribution de ces zéros telle qu'il existe (ine fonction entière admettant ces zéros . et possédant des propriétés analogues à sin7u\ .l'étudié d'abord,de

telles fonctions.

Pour commencer, je me donne un nombre positif A et une suite de nombres positifs C , , C^ ..., C//, - . . tels que

e t j ^ é t u d i e

nl'^ G ^ < (n -+- i ) / .

a;

< ! ? { F ) = Î ^ T j

C1

. J e vais démontrer les trois propriétés suivantes :

<l>(.,r)^ est, borné par a; réel elj')ositif;

2° Soil, .r la. partie réelle de r, si elle est positive et si l'on désigne par in l'entier tel. que C,^.^ < C^..i, le quotient

( x — C/^i K^ —^ ) ( -. . „ ,^^.^.-r •"• ^^-t-i ) (•ï ~~ c//'+2 ) 1

est b o r n é ;

• n : ( s m 0 f /

3° Sur un, rayon (F a r g u m e n t 0, dan te de /, ( 0 ^ o).

4>(,P)

admet une borne indépen-

1° Soit m tel q u e C,^^<C/^ ; ^us supposons d'abord .v àÏÏÏé- rent d e / . ( / / / 4 - ï ) .

SoientC le p o i n t d'affixe.z12, M un point variable sur l'axe réel positif;

le rapport MG décroît si M: se déplace vers la droite en restant entre 0 et C et il croît si M va de C à l'infini. Cela permet d'évaluer le module d'un facteur du produil: <I>(,:r) :

Si n^m,

(n ==:i, 2, . . ., w);

X-

Œ

x-

Wn^

(13)

io8

Si n ^>w,

S OU LÀ.

<•</

< '-^(Tr+iir-

( /l == /?Z 4- 1 , W 4- 2, .

Je multiplie ces inégalités membre à membre. On aperçoit le produit

sin ——'KX

représentant —— auquel il manque un facteur. Donc

7:X

(Ï>(.r) X ' ' <

. Tr.r sin ——

À ' K X

À

/ ^ ( m 4 ~ i )2 A 2 ( ^ + j ) 2 ^ 2

On a d'abord

À ( /n -4- i ) 4- x

D'autre part, on peut écrire

sin -y- = \x— {m " + " i ) À ] ^ c o s 2 \ (m 4- î ) " A 4- 0[,y — ( m 4 - ï ) Â " ] j,

0 étant compris entre o et i. Donc

. 7T X

sin --::—

A 7T

Finalement .2'' — ( m ~\~ i ) /.

[ <l)(^).r-4 /. ( w -4- i )

Or ce dernier rapport tend vers i lorsque x croît i n d é f i n i m e n t . La démonstration est faite en supposant q n e ^ n'est pas égal à un e n t i e r m 4" i. Mais si (^(.z^.r-'11 prenait une suite de valeurs croissant i n d é - finiment pour des valeurs de x .de la forme A y , , Xy^ ..., les 7, étant entiers, cette fonction croîtrait aussi i n d é f î n i m e n t pour des valeurs de .r voisines des précédentes et qui ne seraient pas de même forme.

2° Soit x entier et positif; je cherche une borne inférieure de|(l>(^)[.

(14)

POINTS SINGULIERS D U N E FONCTION DEFINIE SUi'i UNE SÉIUE DE TAYLOR. 109

Ce qui. précède permet d'écrire, si n <^ m — i ,

T'1

( / i = : î , 2, .. ., - W — 2 ) ,

^(n + 1 ) '

si n> /^ 4- ^,

(n == w -+-3, . ..).

• Je multiplie membre à membre en mettant en évidence s i n — a u deuxième membre :

slrl À | G- - ^ II C- - .z'2 ] | G2 , - x - 1 1 C-L,. - ^- 1<1>(,^)|>^

^ ^•2"m i \ C '-î

^w-n

x A2 w2 | [ /s ( m -4- ï )2 [ I A2 ( m -(- 2 ) "

À2 — .^ ] | À2 w2 — ,:/••' 1 1 À2 ( m -+- î )2 — .r" | | À2 ( m -h 2 )2 — .r2

<S)(^) I .,

C/,^, •— ..r ) ( G,/, — x ) ( 0^4,1 — .r ) ( G/» ..,,,2 — ^ ) . 'rc/r

s i n —-

(A- — A W ) | .^ "— À ( ///. 4- I ) ] 1 ' X — À ( m -+- 2 ) |

^l^zl^" <r^c//^:t„î:Ll(^ xY^m^h^fn -l- i)2/2^ + a)2.^4/-1

's | %..-1 G?/, G;,,.,,, G;;,,.., ( /. w + x ) [ 'A ( m ^Yy^-^

X

JI est facile d.e démonirer que le j)remier fadeur

. TT ,V .SI M -.--- /.

( x — "A /n ) [ .:^ — ). ( m 4- i ) | [ ,;r — 7, ( rn -4- a ) "|

admet une borne inférieure pour x compris entre Xw et \(rn 4- a).

Pour évaluer le d e u x i è m e f a c t e u r , je remarque que X///, X(/7/4-1)5 À ( m 4 - 2 ) , C^, C m , i » sont supérieurs à À/// et inférieurs à Â ( / / / +- 3 ) . Ce deuxième fadeur est supérieur à

( Â / n )1 0. : ^ "

TT 9? [ À ( m 4- ^ )J1 1 x 1 .r2— À21

r, y 3

quanti lé qui lend vers — -

La d é m o n s t r a t i o n est donc faite, en supposant x réel.

(15)

Î Ï O SOOLA.

Je pose r = = . r - + - n ' et je dis que Von a j ^ i ' ) |^$(.r'); i! suffit de comparer les deux facteurs

|C.^||C.-^|

c

2 et | G ^ — ^ | | G ; , 4 - ^ G?,

On a évidemment

| G^— c | ï ] G,, -— x \, \C^-\~ c [ r: j C,, -h .'r

On a aussi [ i''1 [ > Lz'4 , d'où le résultat.

0 Soit i ' ^ / ' ^ ^ j e vais démontrer que I^O')! croît i n d é f i n i m e n t avec t pour 6 72^ o et | 0 | <^ --; je considère 0 comme fixe et je le sup- pose d'abord inférieur à ^

Soient G le point d^ffixe ^\ A le point de l'axe réel et positif tel

/ /2

que OCA soit un angle droit { O A = = ~—jA; soit M an point variable de l'axe réel positif, le rapport ^ -- ^^^g décroît pour OM: < OA et croît pour OM > OA lorsque OM croît.

Soit m le nombre entier tel que

C^OA<Gi^

Si

/ i < m , n-^m, [ i — — ^ | > [ i —

G- '^(n-hir f«. ::=i, • ? , . , . , m — i ) ; si

n > m -4-1, //. 7^ m 4- i , , i — /,-:,- > i — , ( /i ^-r: m -4- ^, . . , ) , y.^2

On tire de là

<î>(tQ

(^

>

sin —-. T T Î ^TTi-'T' A2 / ^ ( m + i )2

} . â ^ , 2 ^ ( ^ ^ ^ a ^ . (,2

'-'?.11 ,

J'écrirai

l.i)(^l> irsin^-^-2L(^±^_f,_^

' _ îî ?. ^~(•s! P ( m + i )1- ^ V C2,^

cl

(16)

•POINTS SINGULIERS D'UNE FONCTION DÉFÎNÎE . PAH UNE SÉRÎE DE TAYLOR. I I Ï

Dans le cas actuel

C2. / - ( W ^ - - l )2

t e n d e n t vers cos20, si j r ) croît i n d é f i n i m e n t . Il existe d o n c une cons- tante A, d é p e n d a n t de 0 et telle que l'on ait

< ! ) ( ^ ) | > A s i n — | ,

dès que j i ' j est assez grand. On voit donc q u e ^^01 fc donc qne

<I>(r) est borné s u r • le rayon d'argument 0, pour | 0 | < ï . La b o r n e croît si 0 tend vers zéro.

Je suppose m a i n l e n a n t |0|^ Le p o i n t C d'affixe r2 est à gauche de Faxe des. imaginaires ou s u r cet axe; le rapport Mc décroît

, . l l MO

lorsque OM. croît. On a

> i

^ ( / l - f - Ï)^

et l'on o b t i e n t

l < I > f p ) 1 „ . 7^ ___^

On achève aisément.

<S. Je considère m a n U e n a n t u n e suite de n o m b r e s p o s i t i f s telle q u e le n o m b r e de ceux q u i sont compris entre ni el ( / ? - + - I ) A soit égal a a, A étant u n nombre positif et ^ un entier positif. Je p u i s désigner ces nombres par C^ C^ ;.., (^ de t e l l e f a ç o n q u e l'on a i t,----.,..,., ^^ ,,,^y ^,^ . . ., v.,^ U.X.; i.,r.

fù. C^ <€;;... < q t < ( ^ -t-i)7..

Je forme les fonctions e n t i è r e s

•'••'-'nh^i

^ • ( t1) - ^ ^ et j'étudie

< Î » ( P ) ^ : ^ ( ^ ( Î ) , ( P ) . . . ^ ( , > ) . .

(17)

Î I 2 . . SOULA.

Par application de ce qui précède, on o b t i e n t immédiatement : i° | <Ï>(^).c~-^ | est borné pour x positif;

2° Si x désigne la partie réelle de ^ si elle est comprise entre C^.

et CL,,

i=.\L

J^{x ~ C^)(^- C^(^—C^)(.r - G;,.,,)

< & ( r )

admet u n e borne indépendante des entiers n, et i;

^ I s i n Ô K 6' Â

3° Sur un rayon d'argument 0, —p—— admet une borne indé- pendante de t.

9. Je dois généraliser encore. Je considère u n e série de nombres positifs 6,, Z^, b^ ..., q u i font partie de la suite C^ que je viens d'étudier au n0 8. Je désigne par ^ , , <%, .. ^ r^ ... CCUK des n o m b r e s de la suite des C^ qui ne font pas partie de la suite & , , /^, .. *, b^ .... et je suppose que -~p croisse indéfiniment avec p .

Je dirai que la suite des b^ a une densité ég'ale à ^ ' Je pose

w(^) == ('^'•ri'i •-^ n(-->.

J'ai

""••'-^-

Je vais démontrer les trois propriétés suivantes :

1° Pour^ réel et positif, W(x)e~"^' est borné pour si petit que S 0 i t £ , ( £ > o ) .

2° x étant la partie réelle de ^ supposée comprise e n t r e C^. et C^,,

» E^

H (^— G^)(^ - C^)(.y - C;^.0 {x - C;/^,.,) ] (-^ ¥((.'}

est borné pour si petit que soit s.

(18)

POINTS SÏNCx'ULIE'RS D ^ U N E FONCTION DÉFINIE PÂH UNE SÉRIE DE TAYLOR. I I 3

3° Sur le rayon d'argument 6, le rapport

^ I s i n Q l /

| e^WÇt- |

admet une borne indépendante de t pour si petit que soit £.

i° Pour démontrer la première propriété, je désigne par d^ d^, ...

les zéros positifs de ^(V), c'est-à-dire les nombres C^ rangés en ordre croissant.

Soient/.» le n o m b r e des e, inférieurs à d,^ y le nombre des bi infé- rieurs à df,. On a p -+- y == ^. Comme -^ tend vers zéro et comme e^d,,,

•4- tend vers zéro. Or r/,,est comparable à —'-yefl p tend vers zéro et ç tend

d^ r p. n n

vers i.

On a évidemment

, , . h,, d,, h,, - d, < ^y< ^, — < — , — > i ;

d,, ci,, dy

c— tend vers i comme ^; — tend donc aussi vers i. Nous poserons

^ q d^ jr

b^= d^\ t 4 - $ ( < 7 ) ] .

£( y) est u n e f o n c t i o n positive q u i tend vers zéro avec - et cela nous permettra de comparer ^"(V) et ^ l ' t e n suivant une méthode employée par M. Carison (1) .

Soit

r :-= /e^, -y ?

4

ô ^ 0.

On a

^W,-d^

W^^}'

d\ — c2 "> cl';, si 1 1 2 '9 et ^zz^

^ [ l + £ ( n ) ]2

: 2 £ ( / / / ) .

(1 ) CAB.LSON, Math. Annale/t, Band 79, 1 9 1 9 , p. '239.

Ann. Éc. Norm., ( 3 ) , XLIV. — AVRIL 1927.

(19)

I I 4 SOULA.

On a donc

.., ^

1 - i.

2 2 ( / n ^ ./--- i i • ' ,-—' î -j

"-^ l r" .., :"1"1 /•, <--^ •î "r M;, sin 2 U

•î^cÇn}

K.^sin?^

car dn est supérieur à Kn, K étant Un nombre positif convenablement choisi.

£ ( / / ) tendant vers zéro est Inférieur à un n o r n b r e ^ p o s i t i f arbitrai- rement petit o dès que ^ ^ ^ o .

M u l t i p l i o n s membre à membre les inégalités que l'on vient d ^ o b t e n i r en donnant bn toutes les valeurs entières. Pour /^'//n nous m e t t r o n s ^ à. la place de £(^). On obtient

TT/' 2 ^ 5 ( / A ) \ T~r

^ I V ^ K - ^ s i n ^ j l l W

< î > ( ^ <

Le deuxième membre est égal à

2 ^ 0 K,2/^:;sin2/9

2^z(n) \ . / /—^ë~ \

l t ï ( ^i/i7T~———û\ y lésina y ) 7T

S l t ï ( ^

K^/i'^sinaÔ a z2^ \

n(-

==:H(0

n

'2^0 I ^ / ^ s i n ^ / ? / . / 2 ?

^^VK^Ï.

20

^"sîn"^

î +K ' / ^ s i n a S /

I l ( / ) étant u n e fraction rationnelle. L'ordre de grandeur du deuxième

A / •2Q

.membre est celui de ^ V i^sinae.

O r $ ( < ' ) et ^(V) sont évidemment des f o n c t i o n s entières d'ordre î et du type moyen puisque l'on a, par exemple,

sin —. il

i^^Kn^K^)-

îv

Sur le rayon d^argument 0 le type de ^'(V) ne/ dépasse pas celui de <l>(r) d ' u n e quantité supérieure à î x i /7 <îû ^ Cette q u a n t i t é est arbitrairement petite à cause de la présence de o au n u m é r a t e u r : le type de T^7} ne dépasse pas celui de ^ ( ^ } pour 9 différent de zéro.

Comme le type est une fonction c o n t i n u e de l'argument 0, comme

(20)

POÎNTS SINGULIERS D'UNE FONCTION DÉFINIE PAR UNE SÉPJE DE TAYLOR. 1 .15

celui de ^(^) est n u l pour 0 == o, celui de W{^) est. nul aussi p o u r 6 == o.

.2° et 3° J'évalue la croissance de Q(V). On a ('î

eï,

^

si. n est assez grand, ^>/?A, A étant un nombre positif arbitraire- ment grand.

On a, dans ces conditions,

i-'-

e'i A2/ /2

et l'on en d é d u i r a , par u n calcul analogue au précédent,

| Q ( , > ) [ < ^ s i n ^ | H , ( / ) | ,

11, (/) étant une certaine fraction r a t i o n n e l l e .

T:/

On aperçoit que Q^)e A' est borné si A' est u n nombre quel- conque1 inférieur à A ; comme A et A/ sont arbitrairement grands, on peut dire que |Q(v')^ 5 /) est borné pour si petit que soit s positif. Les propositions 2° et 3° résultent immédiatement de là et des propriétés analogues de <î>(i').

10. Nous pouvons m a i n t e n a n t généraliser la proposition du n° 6.

Soit une (onction G ( ^ ) holomorphe d a n s - ^ et admettant les racines b^ b^, . . ., /^ d o n t la densité, est ^ au sens du n ° 9 ; on forme

À

u n e telle suite en p r e n a n t e nombres p o s i t i f s entre p\ et (p + i ) A , puis en supprimant les n o m b r e s <^, <^, . . ., ^,, . . . de cette suite, la suite ^ étant telie que el croisse i n d é f i n i m e n t . Nous suppose- rons G(<'') d'ordre ï et du type moyen.

Supposons d'abord | G ( ^ ) | borné et spit G i ( ^ ) = 1 ^ ^ ^ étant un nombre positif très petit.

| G i ( ^ ) j est borné dans Sy, : il admet;; en iifïet, u n e borne sur les rayons d'argument 6 pour 9 =^= o et en particulier pour 9 ==== ± a et il

(21)

I ï 6 . SOTJLA.

est b o r n é sur une infinité de droites perpendiculaires à l'axe réel : on s'en rend compte immédiatement en utilisant les propriétés 3° et 2°

de y^). La propriété 3° de ^'(i7) montre que Gi(<-') tend vers zéro sur le rayon d'argument 9 et que cette décroissance est comparable à celle d'une fonction d'ordre i et de type — ^ j s i n 9 [ pour 6 -^ o; en particulier pour 6 === rfc a, le type est — — j s i n a j . Appliquons le théorème du n° 5 entre 9 == a et 9 = — a : si G| (^) est d'ordre i et de type moyen, son type est — î t a n g a c o s 9 au p l u s ; si G, (v) n'est pas d'ordre i et de type moyen, c'esl que sa décroissance est plus rapide encore, et cela sur tous les rayons puisque | G i | est borné.

Il résulte de là que le type de G ( v ' ) est au plus— îtang'apour 9 -=== o;

il est au plus zéro pour 9 •==. ± a. Le m ê m e théorème du n° 5 a p p l i q u é entre 9 = o et 9 === — a, puis entre 9 =^o et 9 == -+- a, montre q u e le

, i /-i /• \ , i W. s i n ( a ' — 0 | ) i A i /

type de i v ( ^ ) est au p l u s — -*' J- —-————1- pour 9 [ " y , .

1 ^ ' i A r.ns/yA cosa A" 1 | =:

Supposons m a i n t e n a n t que |G(V) ne soit pas b o r n é , mais que son type soit au plus égal à Û | s i n 9 J pour u n e valeur positive de 0.

J'étudie GaO5) = G^)^^^ en p r e n a n t iî,>0.

| G 2 ( ^ ) | e s t borné, et par suite tend vers zéro sur tout rayon pour lequel [ 9 j < ^ a , e t cette décroissance est comparable à celle d'une f o n c t i o n d'ordre i et de type — ^'^'"A^Lrd—U. Le type de G ( ^ ) est

/. cosa

TTp. s i n ( a — | ^ | ) A cosa

donc au plus égal à ûtang'acos9 ~ î^ smia—LJL? puisque û^ est arbitrairement voisin de Û.

Si (1 <^-—? G(c) tend vers zéro pour 9 = o et pour 9 voisin de zéro, el le type est négatif pour ces valeurs de 9.

C'est la le résultat que nous utiliserons au troisième chapitre.

11. Je vais indiquer une méthode élémentaire qui donne des résul- tats analogues aux précédents. Je reviens aux notations du début et J'étudie une fonction g-Çu) homolorphe dans S^. Je supposerai,

m a i n t e n a n t , le module de ^(^) borné dans Sa.

(22)

POINTS STNf,m.JERS D'UNE FONCTION DÉFTNÎE PAR [JNÉ SÉRIE DE T A V L O R . 117

Soient x, x ' , r, des nombres réels positifs tels que

û < J ^ < ^ < r,< /^.

Je vais démontrer le l e m m e suivant : le produit

^-^\^^_^^^

admet une borne i n d é p e n d a n t e de x et de x ' .

On, peut, dans le cas actuel, a p p l i q u e r la f o r m u l e de Cauchv de la façon suivante, bien q u e la fonction g ( u ) ne soit pas p a r t o u t holo- morphe sur le c o n t o u r a du secteur S^

,..(,,, -,w = j^,(,) [_ ^-j „,

^ [.,(„,) -,f,,.)]- ^^,(.) ^_^_^.

On peut décomposer cette d e r n i è r e intégrale en trois parties ; chaque partie est relative à F u n des trois côtés du contour; démon- trons que c h a q u e partie est de m o d u l e borné. Le résultat est i m m é d i a t en ce qui concerne Pintégrale sur Parc de cercle. L'intégrale s u r le segment de droite d'argument a a son m o d u l e inférieur à

•r x' r ' ' " \di

~^j, \tei^-x\\te^~xl\ E^ est la borne de | ^ ( s ) | ] .

Utilisons l'inéffalité — <" -i- -4- -i,

D ab ' a'^ ô2

i " ^ r r °

"" 27r | J,, ^

di

2- 4 - ^î î— ïtxwa J, ^ ^ _ ^ / 2 _ . ^ ^ / c o s a

-4- r di 1

Pour évaluer la première intégrale, on peut poser 1=7.^; elle devient

L f"^ ^

•^Ju J -+- '^—2'}, cosa5

elle est inférieure à la même intégrale prise entre les limites o et

(23)

i i 8 ' spru.

l'infini. On voit donc q u e Fori a

L<.B,^' -i + -L <2-B .z- .r-

( B est u n e constante positive).

Comme on aurait u n résultat analogue pour la troisième intégrale à évaluer, le théorème est établi.

Cela posé, je garde toutes les hypothèses précédentes relatives à g-{u) et je suppose de plus que cette fonction s ' a n n u l e pour les valeurs réelles de // — , — , . . . , I , . . . , les G, croissant i n d é f i n i m e n i

•" ' " Oi tja U ^

avec // de telle façon que 7—"- tende vers i.G

^n-i

Soit x un n o m b r e positif inférieur à î\. Il existe // tel que (:/,-,, "I J "" G

D'après le lemme, il existe u n n o m b r e positif A tel que

ï i ' r

•^ ~ TT" 7 ^ " "1" " " " ( " ^ " " / n ^

, . , . v^/ - A ^-^-l ^r' \ [ •-'"

' ^ ( x ) < A. ———— < A —————— — A 7"

1 ""? L/ 1 -L \^-..

G^ Gfi

^•(.r) tend donc vers zéro sur l'axe réel. D'après les théorèmes du Chapitre I, g(u) tend uniformément vers zéro d a n s tout secteur inté- rieur à Sa-

.Fajoute u n e hypothèse de p l u s : j'admets que —— tend vers r avec assez de rapidité pour qu'il existe des nombres posilifs B et y tels que

• ^Cn . B

C.: _ j ^ .

Je vais d é m o n t r e r que, dans ces conditions, g { u ) tend vers zéro dans le secteur-avec le degré i n f i n i (c'est-à-dire que e^-i e^t hon'ié q'pel que soit 'm positif).

x étant réel et compris entre 7-^— et jr •> on a m a i n t e n a n t

^n-ï, ^ ' '

A P

1 0' ( T \ \ •--"' 1-___ ^ A \\ T^

\ ^ \ X ) -^, ,..., - . . ^ A D ^ ^ . L^'7

(24)

POINTS SINGULIERS I/UNE FONCTION DÉFINIE PAR UNE SÉRIE DE TAYLOR. Î I 9

g(u) est donc de degré q sur taxé réel. II résulte des propriétés du degré établies âîi h° 4 que l'on peut trouver un secteur Sa'(^<^ -) où le degré est q" La fonction g{u} a ^ ^ ( u ) est de module borné^î dans ce secteur et elle a les mêmes racines que g{u). -En lu.! appli- quant la proposition qui vient d'être obtenue, on voit que \g\(ll')u~q\ est borné sur l'axe réel, d/où il résulte que g^ Çu)u^1 2 est borné dans un secteur Sa'^a^^ ^}; il revient au même de dire que g'Çu)u . est borné dans.So/.

.- Il

Je pose g ' î ( u ) = g ' ( u ) u 2 ; cette fonction de module borné a les mêmes racines q u e ^ ( / / ) ; \ g ' i ( u } u ^ \ est donc borné sur l'axe réel. On

1 - ïl

en conclut que ^(u)u ^ = g ' ( u ) u î est borné dans un sec- teur Sa"s . . . . On peut continuer i n d é f i n i m e n t . Il existe donc an âec-

^/

leur S^. où g'{u)u î est borné et cela quel que soit l'entier p.

y ( u ) est donc de degré i n f i n i sur l'axe réel, donc aussi sur tout rayon intérieur à Sa.

Nous avons donc l'énoncé s u i v a n t :

Lu fonction. ^( [ i ) étant holomorphe ci de module borne dans Sa, ^ eMe admet comme racine les /loïnbres —j G// pon£if croisant indéfiniment

"^/t wec n.

i» Si c^- tend vers i, g'Çu} tend vers zéro sur chaque rayon intérieur

C/7,,-1

au secteur.

2° 'Si (^(^- — ï\ reste borné pour une valeur positive de n, y(u)

. // \^n..--î /

est de degré infini.

Ce théorème n'est pas p l u s général que celui du n° 10; on peut, au contraire, l'en déduire par des changements de variable. J'ai préféré, cependant, d o n n e r la méthode précédente qui permet de démontrer

des propositions q u e j ' u t i l i s e au Chapitre I V .

Je signale u n e conséquence directe du lemme : \g'(u)\ étant borné dans Sa, | a g ' ^1) \ ^t borné sur l'axe réel.

(25)

120 ! • SOULA.

En modifiant légèrement la démonstration du lemme, on démon- trera sans difficulté que ^(/^l est borné dans tout secteur de sommet 0 et intérieur à Sy..

CHAPITRE III 12. Soit

/(3)^^,-

une fonction de la variable ^ = c e " " dont le rayon de convergence est l ' u n i t é . Nous désignerons dans ce q u i s u i t par G un contour s i m p l e e n t o u r a n t l'origine telle q u ' u n e demi-droite issue de l'origine ne le coupe q u ' e n un seul point. S i y ( j ) e s ( holomorphe sur ce c o n t o u r et à l'intérieur,

»-/^.

^c

Posons avec M. Carison

(4) G((Q^ —: f/(^-^1^.

-^ v i'- f ' i '

La fonction G ( ^ ) dépend de la d é t e r m i n a t i o n choisie pour •?' ' 'r l ) et aussi du contour C. Pour la déterminer, je supposerai toujours l'argu- m e n t (o de -? compris entre — î et + tn- et je p r e n d r a i les notations

'2 2s l

suivantes :

.3 =: oe1^, v = te1^, • z " ~ (y+l) =: c-1 ^-(i"gp-i- "<•)) (cos0-i- /'sinO'.^

On reconnaitra que G ( ^ ) dépend du p o i n t où C coupe l'axe réel du côté négatif et que, ce p o i n t restant fixe, une modification de C ne change pas G ( ^ ) . Il a été d é m o n t r é , de p l u s , par divers procédés, q u e G ( c) e s t fo n et i o n a n a ly ti q u e d e c ; c ' e s t m ê rn e u n e fo n c t i o n e n t i è r e.

Si/(^) n'est pas holomorphe sur C, m a i s l'est à l ' i n t é r i e n r et tend vers une fonction limite c o n t i n u e lorsque ^ tend vers un p o i n t de C, ce qui précède s'applique sans c h a n g e m e n t .

Il est facile de voir que G ( ^ ) est d'ordre i et du type moyen dans

(26)

P O I N T S S I N G U L I E R S 1) U N E F O N C T I O N D E F Î N Î E PAR U N E SEPJE DE T A Y L O R . • ï 2 ï

t o u t d o m a i n e 1^ et: m ê m e d a n s tout, le p l a n . On a, en e.lïefc, sur C

j ^ -r [ —^ ^t(— Iug'p<-t>.s0-4-f»)siii0i ^- ^kt

h é t a n t / l a borne s u p é r i c î j r e de l o g o j 4- co j q u a n d ^ parcourt C.

D'autre part, la p l u s g r a n d e des l i m i t e s de '^\(j{n)\ est égale à i; il en résulte que G f i ' ) ^ n'est pas .borné sur l'axe réel pour si petit, que soit £, elles d e u x c o n d i t i o n s pour q u ' u n e f o n c t i o n soit d'ordre i et de type moyen sont b i e n r e m p l i e s .

Nous s u p p o s e r o n s q u e le p o i n t j .=== — i n'est pas p o i n t s i n g u l i e r d e f ( ^ ) . I l est dès lors p o s s i b l e d'ad.mettre que le c o n t o u r C coupe l'axe réel, du côté n é g a t i f , en ' u n . p o i n t e x t é r i e u r au cercle | ^ [ < ^ i . Dans tout ce q u i s u i t , i l est s o u s - e n t e n d u que C est choisi de cette f a ç o n .

Je dis que, dans ces c o n d i t i o n s , le type de G ( r ) est n u l pour ^ réel positif.

Soit — c<,, ( ' ? ( » >•'!), Paffixe d u p o i n t ou C c o u p e l ' a x e ' r é e l du côté n é g a t i f ; on p e u t , en l a i s s a n t ce p o i n t f i x e , tracer le c o n î o u r G e x t é r i e u r au cercle de rayon r ' " ^ et de centre 0, e é t a n t un n o m b r e positif qu^on fera t e n d r e vers zéro. Sur G, on a, pour r réel,

[ .3"-" | ;^ e-^0^^ e^\

On e n . d é d u i t a i s é m e n t u n e i n é g a l i t é t e l l e que . G ( e ) < A ^ \

et comme c est a r b i t r a i r e m e n t petit le type de G('c') ne p e u t être supé- r i e u r a zéro. G o m m e y'\ a,, \ a p o u r p i n s grande des l i m i t e s i, ce type ne p e u t être i n f é r i e u r à zéro; il est d o n c n u l .

13. Je vais é t a b l i r le théorème s u i v a n t :

Pour f/uf' In se r i e /'( z } -=--= 'La,^" do fil le ravon (le convergence est ï représente une j'onclion lioloinorylte sur l'arc AB du cercle de convergence d e / i n i par

AB, £ 2 ^ H g 7 r , p-:i,

il l ' d u i (1 ) ei su f fil, ( ] i i i l existe une fonclloii H ( <7) liolornorplie, d'ordre i

f1) Ce théorème est, dû à M. CAUL.SON, /oc. c i t .

Anit. Êc. Norm., ( 3 ) , X L I V . — AVHÏL i<p7. I^

(27)

Î 2 2 SOULA.

et de type moyen (/ans un domaine S^ pour une. valeur clé a comprise entre zéro et ^"> telle que ll(n)==^ et dont le type T ( O ) sur le rayon d\ir aliment Ô renfle

T ( Q ) == o, T ( a ) •< i"2 sin a, T ( -— a ) •< il s i n a..

.le remarque d'abord que ces trois conditions imposées du type sont e n t i è r e m e n t é q u i v a l e n t e s à l'inégalité

- ( 'f) ) < ^ | s i n Ô | pour [ 5 [ ^ a ;

il n'y a, pour s'en convaincre, qu'à a p p l i q u e r le théorème du n° F) aux intervalles (o, a') et (-" a, o ) .

. l e v a i s d'abord d é m o n t r e r que la condition est nécessaire; la fonc- t i o n l l ( r ) de l'énoncé sera la f o n c t i o n G( r ) du n° 12 qui correspond à un contour C c o n v e n a b l e m e n t c o n s t r u i t . Pour o b t e n i r ce contour G, je commence par marquer deux p o i n t s A| et. B, dont les affixes sont r-1"'12. tels que il, <; il et q u e j\z) soit holomorphe sur l'arc A, B^ ce qui est possible. Je considère ensuite l'angle A, Oli, défini par <o [ >• Û, et u n

• arc de courbe A i P B , i n t é r i e u r à cet angle et e x t é r i e u r au cercle de convergence de / ' ( ^ ) ; je supposerai q u e cet arc est assez v o i s i n d u cercle de convergence pour que f(:' )soit holomorphe sur l'arc el d a n s la région comprise e n t r e le cercle de convergence et de l'arc. On p e u t démontrer sans d i f f i c u l t é ( ^ e t j e n'insiste pas sur les d é m o n s t r a t i o n s ) que l'arc A , P B i peut être choisi de façon à posséder les propriétés s u i v a n t e s : cet arc est s y m é t r i q u e par rapport à l'axe réel; un rayon issu de 0 et i n t é r i e u r à l'angle A ( O B i ne le r e n c o n t r e qu'en u n p o i n t ; le rayon vecteur est u n e fonction c o n t i n u e de l ' a r g u m e n t du rayon, L'arc A ^ P B , a d o n c une é q u a t i o n de la forme

0 = ^ ((,)), ( à, ^ ^ < 7T, — 7T ^ 0) < --.-. ^, ),

^ ( ( o ) étant une fonction c o n t i n u e ; comme d e r n i è r e propriété de l'arc, cette fonction peut être supposée croissante lorsque co varie de û a r..

Je considérerai d'abord le contour F formé de l'arc A ^ P B ^ situé a gauche de la corde A, B, et de l'arc de cercle A , B, q u i fait partie d u cercle-de convergence et qui est situé a d r o i t e de la corde A < B , . Le c o n t o u r tout entier a u r a u n e é q u a t i o n que je représenterai encore

(28)

POINTS S I N G U L I E R S D ' U N E FONCTION OEFIlNiE PAFÎ. U N E SÉRIE DE TÂVLOR. 123

par p = <t>('cu1); j'étends ainsi l'intervalle de définition de <Ï>(co') en adoptant la convention que ^((u ) est é^al à i pour. — Û^ <; oj <; i 2 ^ . Le contour F é t a n t a i n s i choisi, le contour C sera un contour i n t é r i e u r à F et représenté par les équations

^ p •==: ^—^o'^i-i"^ pour o ^ G.) ^7:, / p -=r ^-rt^-^iiinsa pour — 71 < <x) ^ 0 ;

a et a sont deux nombres positifs que nous allons choisir; a sera

• c. • , 7 ! :

intérieur a — • 2

Pour que C soit i n t é r i e u r à F , il suffira que l'on a i t ( 5 ) ••— a 4- ro lan^'a << lo^^ ( ex) ) poo r o •^ &) '^ TT.

Il est clair que cette inégalité est véritiée pour o <^ ^ ^ £ 2 si l'on a.

ci = Î2 lan^-a:

elle sera véritiée pour r. ^> oj^il, si a est donné par

iog<l»(i2) lan^a:=:^^.^,

puisque < I > ( o j ) est une ( o n c t i o n croissante et que le premier membre de l'inégalité ( 5 ) devient

^—^-îog(l>(^)<log<î>(12).

Les deux équations obtenues déterminent n et a et par la suite le contour C i n t é r i e u r a 1\

Le c o n t o u r é t a n t ainsi choisi, on a .^"l^-"0!/

(6) .) ^"-lp | == e^c(>so< e • cos a pour ^ < G.) < 7:,

donc.

| .s""" | ^ <?"(>os 0/ si — a ^ 6/ < a.

On a u n résultat analogue pour — T . <^ co <^ o et l'expression (4) de G-(^) m o n t r e que le type de G(c) est au, plus <7cos0, c'est- à-dire Q t a n ^ a c o s O ; en particulier, pour 0 == :± a, le type est U s i n a comme l ' i n d i q u e renoncé. On a déjà vu que le type de G(^) est n u l

(29)

124 • ' S O U L A .

pour 0 = = o , de sorte que la première partie de la démonstration est achevée. N o t o n s que, puisque û peut être remplacé par un n o m b r e légèrement supérieur, on a G(c) [ < ^! s i n o l / pour cassez grande).'

Passons à la réciproque et commençons par admettre que la fonc- tion de r qui n o u s est d o n n é e soit de m o d u l e b o r n é d a n s ^a; "n théorème dû à M. Fabry { '2) résout alors'la question. Je l'ai démontré sous la forme s u i v a n t e (\) :

Si H i ( ^ ) est u n e f o n c t i o n holomorphe et de module b o r n é dans I;a?

la f o n c t i o n ÏH, (//)^ est holomorphe a l'intérieur du d o m a i n e J^ inté- rieur au contour Ça d é f i n i par

i p :=<?o)l;ll^a SI 0,,C.)^7:,

"'a / o = e-^11^ si — r: :: h) ^ o ( y. < - ) •

G

f ' • \ ^ 7

Je reviens a la fonction II(v) définie dans l'énoncé et je pose

lii(t-') ^ ^ ( F ) ^ -1'1^1' '1" ^7- -4-2 1.

Paiti

| H ( r ) | << e^ ^sil1 o f ~"l<Ttly a c < t s 0)/,

| H i ( r ) | e s t b o r n é sur les rayons d/argument + a et — a; c o m m e la fonction est d'ordre i et de type moyen dans I^., comme a est infé- rieur à •it? le p r i n c i p e de Phragmen et de L i n d e l ô f montre que | l l i (c)|

estborn-é dans S^, d'après le théorème précédent SH^^)^""'^1"21""^""2^"

est donc holomorphe dans Aa. On en d é d u i t que SIIC//);^ est holo- morphe dans le domaine d é d u i t de Aa en m u l t i p l i a n t l'affîxe de chaque point par ^-l^t;^liîaT-5>; 3 étant a r b i t r a i r e m e n t petit, ÏII(/^.)^/ / est liolo-

(i) Si ['on lient compte de la remarque placée à la fm du 11° 5, on verra^ de plus, que cette inégalité est vérifiée d'une façon uniforme quel que soit 0 sous !a condi- tion o < Oo< |( j 1 < a- Si l'on veut une inégalité valable dans Sy., il faut ck'rire

j.Gfp}!^^^!''"1 0^-4'3'' ( s positif, t a ssey, grand).

(î) FABIÏY, Sur les points siftg'LcIiers d'une série de Taylor (Journal clé Math. y y série, t. IV/ îSgS).

(3) SOULA, Sur la recherche des points singuliers de certaines fonctions {Journal de Math., 8e série, t. IV, 1 9 2 1 ) .

(30)

POINTS S I N G U L I E R S 1) UNE FONCTION D E F I N I E PAR U N E 'SÉRIE DE T A V L O R . 1-25

morphe clans le d o m a i n e l i m i t é par la courbe

p == e-^^s^e^^^ ( o ^ y ê TT ), p == e-^111"^ e^5"^ ( — 71 5 ûû 5 o ).

Cette courbe comprend à son i n t é r i e u r l'arc du cercle de rayon i pour lequel on a [ co | > 0.

Comme j'ai accepté, dans l'énoncé, les inégalités T('-±: y.) <; u s i n a (les égalités é t a n t exclues), je puis remplacer 0 par u n e quantité u n peu inférieure, ce qui. m o n t r e quey'(.^) est holomorphe SUT l'arc | co ] ^ Q ( e x t r é m i t é s comprises).

14. Voici u n n o u v e a u t h é o r è m e u n peu p l u s particulier que le précédent :

S o î t y \ J ) •-= ^ / / / / ^/ / h o l o m o r p h e d a n s le cercle de rayon i. Suppo- sons que cette f o n c t i o n soit h o l o m o r p h e sur l'arc (extrémités A et B non comprises) d u cercle de convergence défini par | co (<; û. Sup- posons de p l u s que/Ï;?) soit holomorphe et de module borné à l'inté- r i e u r du d o m a i n e A^ défini par

,U ( P < <o-L21'ltffa e^'^ ( o < ûo < TT ),

a ( P < ^-"^t[T116•ae-"cntln^a ( — — .7T < OJ < 0 ).

Il existe u n e f o n c t i o n Cx(<') holomorphe dans Z^, d o n t l'ordre de crois- sance est i et de type moyen et d o n t le type r ( 0 ) vérifie

ï(o) = '9, ' ï ( a ) <: f 2 s i î i a , -(— a) <; i2sina.

R é c i p r o q u e m e n t , si (-x-(i') possède ces propriétés, ^G(/?)^" est holo- morphe à l ' i n t é r i e u r de A^2.

La d é m o n s t r a t i o n est presque i d e n t i q u e à celle du théorème du n° 13.

i."). Les théorèmes des .n0^ 1.3 et M. r a m è n e n t l'étude'du.prolongement a n a l y t i q u e des séries de Taylor sur leur cercle de convergence à celle des v a r i a t i o n s d u type des f o n c t i o n s G(c) d ' o r d r e î et de type m o y e n . Soit la fonction yï^) == -S^//^' d o n t le rayon de convergence est égal à i et pour laquelle le point — i est un p o i n t régulier- Nous lui ferons t o u j o u r s correspondre u n e fonction G(c) q u i correspond

(31)

112.6 S O U L A .

elle-même a un contour C qui coupe l^axe réel du côté négatif en un point extérieur au cercle de convergence; le type est inférieur à Q s i n 6 pour | 0 < a, û et a étant positifs et û inférieur à T.. Deux telles f o n c t i o n s G ( i ' ) ont leur différence nulle pour r e n t i e r positif;

d'après le théorème du n° 6, cette différence tend rapidement vers zéro: elle décroît comme ^^''^(^ positif) p o u r 0| assez petit. Cette différence est négligeable pour notre étude; la fonction G ( v ' ) choisie comme je viens de l'indiquer pourra donc être regardée comme bien

déterminée.

Commençons par retrouver les théorèmes sur les lacunes. Suppo- sons que certarns coefficients a,, soient n u l s et que leur densité soit égale à ^ ( a u sens d u n° 10); désignons par Û un nombre positif tel q u e / ( ^ ) soit holomorphe sur l'arc | co >JÎ du cercle de convergence.

On a. vu que le type de G(i') sur l'axe réel est f û — ^ j t a n g a ; ce type ne peut être négatif puisque y | G ( / / ) a pour plus grandes des limites i ; on a donc Q ^> •J--

Comme tout point du cercle de convergence peut être amené au point — ï par le changement de ^ en z e ' ^ ^ on peut énoncer.

AÏ la <( densité » des coefficients nuls de la série f(s)'==^La^z"' de\'ienl^

pour n assez grand y égale à ^ ? la fonction f(^) tic peut être holomorphe sur un arc du cercle de convergence supérieur a '2T.( ï — L: ) en parties au rayon.

Supposons que Ç soit égal à ï ; le cercle de convergence est cou- pure. Ce cas est celui où les coefficients non n u l s f o r m e n t une suite dont les indices sont <^, ^, . . . , ^ / / , . . . , tels que -n- croisse indéfini- ment. C'est là Je théorème des lacunes de iM.. Fahry ou plutôt le cas particulier le plus connu de ce théorème.

K). On peut obtenir aussi des théorèmes sur le signe de la partie réelle de a,,. Soit Un ,== a/,+ ^/<; si S ^ a ^ s '1' est holomorphe en un point, Sa/^ resfc aussi; je n'insiste pas sur la démonstration très simple de

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