A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
M ICHEL M ARKI ˇ C
Transformantes nouveau véhicule mathématique. Synthèse des triquaternions de Combebiac et du système géométrique de Grassmann. Calcul des quadriquaternions
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 1 (1937), p. 201-248
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1937_4_1__201_0>
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TRANSFORMANTES
NOUVEAU VÉHICULE MATHÉMATIQUE
SYNTHÈSE
DES TRIQUATERNIONS DE COMBEBIAC
ET DU
SYSTÈME GÉOMÉTRIQUE
DEGRASSMANN CALCUL DES QUADRIQUATERNIONS
MICHEL MARKI010C (Markitch)
Professeur émérite, Ljubljana (Yougoslavie).
(Suite.)
’CHAPITRE V
°
Synthèses.
’
§
23. - Lestriquaternions exprimés
par nossymboles.
Nous écrivons d’une
façon abrégée :
Pour les
opérateurs
deCombebiac,
il estpossible
d’obtenir deuxpropositions :
et par
échange
de 1 et p :202
Ce
procédé
d’écriture satisfait à la loi destriquaternions.
Nous retenons seule-ment le
premier (2,
pag.15) :
Au reste, les
opérateurs
sont commutatifs avec les vecteurs axiauxÀm.
En nos
symboles :
. Dans la forme des transformantes
isomorphes,
on a :Notons quelques
identitésemployées
souvent :- Si ~
= S ~~,
dénote :De plus :
§
24 -1/interprétation géométrique
des troissystèmes.
Gaston Combebiac a
exprimé (2,
pag.19) : a)
Lepoint
de coordonnées2014*-,
> ’Nous écrivons : :’
b)
Unplan d’équation
est
exprimé
parReprésentation plus brève,
si x =(x~,) :
.c)
De mêmes’exprime
une droite avecles coordonnées
linéairespar
sous la condition :
On
peut plus
brièvement écrire :Les
symboles
électifs desproduits
de cesgrandeurs
cc r » sont Gr == un nombreordinaire,
Lr pour unpoint
et une droite et Pr pour unplan.
Voir(2,
pag.22.)
Avant d’aller
plus
loin dans notredissertation,
nous devons établir notre propresystème
desquadriquaternions
ou le§
25. - Les formesgéométriques
dans notresystème.
Soient des vecteurs axiaux :
S==(r~
>~=(y~
~. ~
_(t ~)
~~
_(z ~)
. ’Alors
si mreprésente
unpoint, d
unedroite,
p unplan, ~~
unepartie d’espace,
on a :
Ainsi = mo, =
do’ ~.~
= p~ sont les formes fixesd’espace, qui
renfer-ment le
point origine; l03BE, ~, z0l
sont les formesvectorielles,
c’est-à-dire les formes mouvantes etréprésentent successivement
la différence de deuxpoints;
unparallé- logramme,
c’est la différence de deux droites limitées et la différence de deuxplans.
Ces
parties
vectoriellespermettent
des transformations conformes auxéquations :
Nos
symboles
électifs pour lesproduits
sont : ,Go
pour un nombre ordinaire,G{
pour unpoint fixe, G~
pour une droitefixe,
G~
pour unplan
fixe etG4
pour unepartie d’espace tridimensionel.
Donc
G~, G$, G3
sedécomposent
en deuxmembres,
un membre fixepassant
parle
point d’origine
et un membre vectoriel :G~
=Fn
+‘r?t
ouGn
=Gn,
+n =1, a, 3. Go
etG,
ne contiennentqu’un
seul membre.Tous ces
symboles
sont, commeS,
V pour Hamilton etG, L,
P chez ,Combe-biac,
transformantesélectives,
savoir :’
A cela :
En somme huit
symboles
électifsdifférents,
de sorte que deuxsymboles
multi-pliés
l’un par l’autre == o,excepté Fn Gn
= _‘r?t
..§
26. . - Lacomparaison
dessymboles
de Combebiac pour les formesd’espace
avec les nôtres.
.. Les
symboles
de Combebiacpermettent
deux différentesinterprétations.
Lemême terme
indique :
chez Combebiac un
point :
me’ dans notresystème :
mo + moo+ do’
, .» une droite :
d,
, » : d~ + +do,
, .» un
plan :
P e ’ , » : po + + m0p~;do,
Preprésentent
unpoint respectivement,
une droite et unplan passant
par lepoint origine, parties
fixes ; m~, d~, p~ sont lesparties vectorielles,
m0p~un solide
géométrique :
, , , .
De plus,
me et msont: 1) égaux
àl’égard
de lasituation,
.mais :
2) inégaux
àl’égard
de lacomposition.
’
Ils sont « non
isomorphes
», ou «hétéromorphes )).
Ensymboles :
Le même vaut pour d et pour Pc’ p.
La
multiplication
des uns ou des autresopérateurs
avec un nombre arbitraire(ordinaire
ouimaginaire)
nechange
pas leur situation :La
composition
des m,d,
p, formes purementgéométriques,
suit les lois deGrassmann;
lacomposition
des me’ pc estplutôt
celle desdynames
réfléchis.Voir
(2,
pag.r I 8, ~ ~ g. )
.Aussi dans les termes de Combebiac nous pouvons
distinguer
unepartie
fixe oufixée et une
partie
vectorielle : .On voit que dans et Pe’ p les
parties
fixes s’accordent et que lesparties
vectorielles se
correspondent.
Dans
de, d
les deuxparties échangent
leursrôles,
comme’
Ceci lié avec la différente
interprétation
desvecteurs
~~,premier
cas -~, ,~sont vecteurs axiaux
auxiliaires,
au deuxième cas ~, ,~ sontparallélogrammes.
~c ,~ o dans la
première, - ~,~ _ ~,1,~,
dans la deuxièmeéquation, indiquent
la direc-tion de la
droite; ~ ~~ et TI
déterminent la distance de la droite aupoint origine.
La preuve suit dans
le §
27, 1b).
03BE, lç,
sont trois vecteursdifférents : 03BE
est un vecteuraxial, l03BE
unvecteur
°
polaire; ~~~ _ (l ~ l~.)~
est, selon notreinterprétation, = l~ - ~,1~ = m~ - do, et do
serapportant
à la même direction. ChezStudy (6,
pag.27) _ ~" ~
G’ .Le même facteur «
(1
+u.) ))
convertit comme;1;
ainsi =~~’
dans~~~;
car
l(1+E~)=~~
et~’(1~~,)=~=~.~~3..
Selon la
conception
deCombebiac (
est un vecteur axialauxiliaire, li
n’existepas et est un vecteur
incompréhensible, polaire
etaxial,
comme~’a~ == V" wç.
Malgré
cette différence deconception,
onpeut
transformerde,
pc en lescorrespondantes
d, c A savoir :et vice versa
A
présent
le rôle double duapparaît
dansl’expression (V~ -~-
=cv ~ :
1 )
vecteurpolaire, 2)
vecteur axial.Au moyen de ces transformantes il est
possible
que tous les résultats du calcul destriquaternions
restent envigueur
etaprès
la transformationconcordent,
commenous le montrerons à propos du même
thème,
avec les résultats trouvésd’après
nospoints
de vue.§
27. - Produits.Nous mettons à l’avance la
comparaison
avec les formules de Combebiac(2,
pag.22).
,Le
signe
« + »signifie
« commutatif )). Lesigne
« - »signifie
lechangement
de
signe
lors du renversement des deux facteurs. Lesigne
« o » veut dire : le pro- duit estidentiquement égal
à zéro. Parexemple :
G0mm’
=Gom’m,
=G,rn’m
- o,G2mm’
, etc.,
j )
Produit de deuxpoints.
Discussion. -- Si
G0mm’
= o , on ac’est-à-dire que :
.Si le
point x’
estarrêté,
alors lespoints
x se trouvent dans unplan,
ils for-ment un
champ planaire
depoints.
Ceplan
est unpolaire
dupoint x’
en relationavec une
sphère Ko’
’c’est-à-dire unesphère
dont le centre est lepoint origine
etdont le rayon est
égal
àl’unité,
ou comme on dit encore : lespoints
x et x’(m
etm’)
sont dans ce cas «conjugués )).
Si o, le terme mérite un nom
spécial, peut-être
«excès polaire »
dedeux
points.
Si les
points coïncident,
alors l’excèspolaire
devient la upotence ))
d’un de cespoints
relativement à lasphère Ko .
d est un
segment
de la droitepassante
par in et m’ dans la direction m -+-m’,
comme chez Grassmann :
en
posant,
pour lasimplicité,
lespoids
despoints
xo etx’o
= 1 .Alors
Selon
Study (6,
pag.1 28) :
D’après
cela :Au
contraire;chez Combebiac,
on a :Tout différent est le résultat de
m~ .
Nous écrivons an lieu deG, L,
P :Co, C,
resp.C~ , C 3.
Alors si~=.c~+co~
,m~ = xô ~, ~ « ~’ ,
on avecteur tout comme le
produit
de deuxpoints
réfléchis.Il faut encore remarquer que dans les deux cas
G2
etC2,
si dans les termes~ - ~°~ et ~ + ~~ i, ~ et 3 ne sont pas mutuellement
perpendiculaires,
ilsrepré-
sentent un
complexe
linéaireéquivalent
à deuxsegments
linéairesgauchis.
En
général,
on peut dire quesi s est un nombre
pair
et n un nombreimpair;
» s ))
impair
z ))pair.
2)
Troispoints.
Ici p est un
plan passant
par lespoints
mi, m~, ma avec un tenseu.régal
à la*
double aire du
triangle
miLa
position positive
est mt - ms - ma - . .Ceci devient
évident,
si on fait attention audogme §
209(i,
pag.123) et §
101(i,
pag.55).
On obtient ce résultat
plus simplement
par le calcul de Grassmann. Nous sim-plifions
le calcul enposant
.Alors
D’autre
part,
on a :De même
Par
conséquent :
De
plus
La somme =
N. I~. - La somme des
quatre
vecteurs axiauxreprésentant
lesquatre
faces du tétraèdre estégale
àzéro,
car ils sontparallèlement
mobiles dansl’espace
entier. Cela ne vaut pas pour la somme de
quatre
faces mobiles seulement dansleurs
plans
fixes.Cf.
-Mais :
Si par
exemple
lepoint
mi se trouve sur la droiteG,ln’Jm3’
alors leproduit
= o, comme on obtient de
suite,
si onégalise
m, = + cama’ où c~ et c3 sontdes
nombres ordinaires.De nouveau une autre chose chez
Combebiac;
ici me etde
dansC3mcdc jouent
le même rôle
qu’un point
réfléchi etrespectivement
une droite réfléchissante pas-sant par ce
point
mc, parce que leurproduit
est pcperpendiculaire sur dc
aupoint
mc .et comme
De
plus
Ceci est :
. Le
point m‘a
est alors en relationnumérique
avec m,, m; et est dérivablenon
plus
que de ces troispoints;
alors lepoint
se trouve dans leplan
.
: On obtient par
échange
circulaire des indices :("f.
la formuleanalogue
de Hamilton(1,
pag.f,8, ~ go) :
La somme donne :
Comme les termes
soulignés s’annulent,
on a :Par
conséquent
lespoints m~, mi
et rn$,pareillement
m1, m,
» m3,m2, m3
>> m,se trouvent sur une droite
6).
Autres dérivations :
En considérant t
on obtien t finalemen t :
Cf.
la formuleanalogue
de Hamilton :Il suit de la formule ci-dessus que les
points
suivants sontplacés
sur uneligne droite,
de mêmequ’ils
sont dans une relationnumérique :
Nous
désignons Gtm2m3)
parm:.
Parconséquent
Plus
haut,
nous avons trouvé que, demême,
lespoints
suivants se trouvent sur. une droite : ;
De
l’équation :
il
résulte aussi que lespoints :
sont situés sur une droite
( fig. 7).
. FIG. ~. ,
.
Pour
désigner
lespoints
dans lafigure,
on aadopté
seulement les indices infé- rieu rs etsupérieurs.
Pour la
mnémotechnique :
dans une suitepositive
1,2 resp.2,3
et3,
i « m »sans retouche a le
premier indice,
les « m» avec une et deux retouches ont le deuxièmeindice;
ce sont les « m » situés sur une droite. Chacune desquatre
droitesdésignées
avec les traits continus renferme troispoints ;
chacune des trois droitesdésignées
avec traits mixtes renfermequatre points.
N. B. -
L’analogie
entre les formules de Hamilton et les nôtres n’est pas l’effet d’un hasard. Non seulement les deux formulessus-mentionnées,
mais toutes les autres formules de notresystème
se transforment immédiatement en formules deHamilton,
si on pose x0 = y0 = zo = o.3) Quatre points facteurs.
3
a)
=WS(-
z, rn’~3 f~‘ + zg~l~’~3’~~ - z3rn’~~’~, +FIG. 8.
D’après (1,
pag.54, 55, § ioo)
estégal
au volume duparallélépipède
dontles trois
arêtes.
= ce ,a,
y, ou ausextuple
volume de lapyramide,
dont les arêtes..
Si on
égalise z,
= zs = z3 = z~ = i et si onchange
la suite dequelques
on a :
Conclusion. - Si deux
points
coïncident ou si lesquatre points
sontplacés
dansun
plan,
alors : ’On
peut
le démontrer enposant
r,~ = 1,et z,
= z, ou d’une manièregénérale :
On a de
plus :
On
peut
le prouver enremarquant
queque
et en annulant les membres
identiquement égaux
à zéro.Premier
changement
de forme : Commeona(i,
pag.48, ~ 90),
on a aussiDeuxième
changement
de forme :puisque Gomp -
o.A cause de
il vient finalement :
Si les
quatre points
sont les sommets d’un tétraèdrepolaire,
comme c’est le caspour les
quatre
unitéscomplexes
de notresystème
Par
exemple :
Comme
G, .
=m’3,
unpoint,
alors leGo produit
dequatre points
seréduit dans le
Go produit
de deuxpoints.
Autre
changement
de. forme :car .
Par
conséquent
Pour il vient
Développant
V .d’après
la formule(1,
pag.I~g, ~ 92) :
et les vecteurs etc., selon
(1,
pag.48, § 90, 2),
en écrivant brièvement aulieu des
quantités
ordinaires = nous trouvons :De
plus
on doit avoirEn
développant
les]et comparant
avec les relations sus-nommées,
on trouve pour les cns lesexpressions :
et de cela :
~
De cette
formule,
on conclut de suite : Si lesquatre points
forment un tétraèdrepolaire,
alorsG$
m, = o,puisque
tous les rn8 = o .On
peut
facilement constater en écrivantdns
pourcar
La formule quaternionnienne analogue
se laisse directement dériver dececi,
sion pose z, = = o ; alors
Go
devientS, G0
devient V,G~
~! m~ ==
etc.
En effet
Car
(1,
pag.48) :
et (1,
pag.4g~ ~
92,4) :
Pareillement on trouve :
La condition que g, en
général
étant uncomplexe linéaire, représente
une.
droite,
est manifestementDénommant le coefficient de :
une
quantité ordinaire,
par s, et ainsi les autres coefficients de par sn, on a :et
après
réduction :4)
Autresproduits.
Des autres
produits,
nous mentionnons seulement Le terme nereprésente
pas, comme chezCombebiac,
laligne d’intersection,
mais lapolaire
decette
ligne.
Il faut doncmultiplier
leproduit par lIr
pour obtenir laligne
. d’intersection des deux
plans.
Car~ ~ 8.
- Le « facteurpolarisant »
:Par la
multiplication
avec unpoint
devient unplan,
une droite de nouveauune
droite,
unplan
unpoint ;
un nombre ordinaire devient un solide et un solide se transforme en un nombre ordinaire.A
savoir, multiplié
par W :Ainsi « ~’ o
joue
dansnotre système
le rôleégal
comme le « trait decomplé-
ment » chez Grassmann.
De même
p’, d’, m’,
aussi~~’,
- i sont formespolaires
dein , ,
d,
, p, , 1, ~’ relativement à lasphère Ko.
"
Comme
conséquence
il résulte une nouvelle notionparadoxale :
lapolaire
d’unnombre ordinaire est un solide et vice-versa. Il faut
naturellement;
dans cettenotion, distinguer :
A
présent
nous pouvons traiter l’excèspolaire
si est = o(§
27,1 a).
= o
d’après
notre méthode :Ceci est le volume = o, autrement dit m~ est « incident » avec le
plan
et vice-.versa : .,
.
On dit aussi que les deux
points
mt, rn$ sont «conjugués )).
.Tétraèdres
polaires,
aupremier
abord seulement àl’égard
de la situation desparties
constituantes destétraèdres,
non pas àl’égard
de leurs tenseurs.Relations .entre ces tenseurs ou
poids :
y, yyz, etc. SoitLes deux
plans
coïncidents ne diffèrent que par un nombre ordinaire commecoefficient. Nous écrivons :
de sorte que « n » et «
(n) »
forment unepermutation positive
des indices i, 2,3,
4.indices
rs(rs),
formant de même unepermutation positive.
Par contre :
Alors résultent les relations suivantes :
Ainsi tous les tenseurs se laissent
exprimer
parExemple
:1
Tétraèdre
polaire complet
dansl’espace
fini(ou infini). Complet
veut dire : .polaire
aussi àl’égard
des tenseurs, mais sanségard
pour lesigne.
de plus
Il y a là 16
équations
scalaires du troisièmedegré
avec 16 scalaires inconnus : Yn’n = ~, 2 , 3, o . Les y-tenseurs
= + r .Une solution par
exemple :
§
29. -Comparaison
avec l’étude de Grassmann «Ausdehnungslehre
M.I)
Leproduit
extérieur.Nous avons vu que le terme
correspond
auproduit
extérieur deGrassmann,
ce que nous voulons écrire : TntX rug
.Également
~ .Il faut que l’index de G soit
égal
au nombre des facteursponctuels.
Évidemment
une droiteéquivaut
à deux et unplan
à trois facteursponctuels.
En
plus
où s est un nombre scalaire.
Par contre, chez
Grassmann,
et si les facteurs sont unités
complexes :
. Pour
exprimer
ce terme avec nossymboles,
si leplus grand
nombre entierqui
se trouve dans la fraction
n
estdésigné
’ il faut poser :n = nombre des facteurs
ponctuels,
r= ( 2014~ ~
B4/ = 4Au lieu de
cela,
onpeut
directement substituer i pour1V; symbole
= 1 .Si la substitution doit être
répétée m fois,
ensymbole [~~]n‘
=[~’n‘],
alors al’effet
égal
à lamultiplication
avec(- W)m
=~’3~‘.
Donc :2)
Lamultiplication
intérieare.La
multiplication
intérieure estproprement
aussi unemultiplication extérieure,
à savoir unemultiplicatiou
extérieure dessymboles
de Grassmann etde
leurs sup-pléments.
Chez Grassmann lessymboles
sontsuppléés
àl’unité,
car il met àpriori
== ~ par
conséquent ~,t ~ ~" _ ~, n
= o, ~, 2, 3. Dans notresystème
lessymboles
sontsuppléés
à ~’ etpremièrement
lamultiplication
extérieure donne1, n = I, 2, 3, 4,
tandis quevn.1 Vn
= ~’’.Nous écrivons mieux, au lieu du trait de
supplément, 03A8
avec les indices dessymboles
suivants :La cause est que chez Grassmann les
symboles « 1»
ne sont pas en tous cas lesmêmes
grandeurs. Car
.Par contre
Tous les
symboles « 1»
nepeuvent
pas êtregrandeurs identiques;
eux-mêmesdépendent
dessymboles
adhérés.Le calcul montre que
Comme ,~~t
= + t,en général
=Pareillement :
b) Une expression
uniforme en tous cas pour« ~>
estpossible
seulement parune transformante.
Si nous écrivons :
alors,
A cela il est :
g~ =t~
+ ~,=~ 2014
l,premièrement
= + ~ .La relation
subsiste,
mais nonAvant de donner un
exemple,
nousstipulons
que :Il faut bien
distinguer 03A8
etPar contre on
peut
constater que :De
plus
permettent unetransposition,
comme ; c’est-à-dire~=j=/z;
pas 1.
Nous écrivons encore n
> = (n 4), le plus grand
nombre entier. En plus :
De cette manière selon
Exemple
:D’antre
part
s’accordant avec le résultat direct :
3)
Leproduit régressif
., Ces
produits
ne sontplus
associatifs comme lesproduits progressifs,
où n = 4.Seulement
en cas que les associationscomprennent
des facteursdifférents,
onpeut
les grouper etcomprendre
autrement de sorte que les nouvelles associations sont du même genre, c’est-à-dire renfermant tous les facteurs différents.. Comme
G~, G6,
..., n’ont aucun sens, les facteurs doivent êtrecompris
parGn
en associations renfermant seulement
quatre
facteurs ou moins. S’il résulte un éven- tuelGn
,n>4
, il faut le réduire selon larègle n"
= - 4n>)
. Mais« n » dans ~"$ n> ne
permet
aucuneréduction.
4)
LPS sommes chez Grassmann.On a
[cf
+/7t]
=d,
comme oo -~-1 == oo ; engénéral [p
+t] ] = p .
.. Nous y
ajoutons
le facteur depolarité
4’ , solidegéométrique, quoique
~~" chez Grassmann n’existe pas. Il doit être[W
+p]
== ~" . Nous avons enfin :Tous les résultats sont en accord avec le calcul sus-mentionné :
Nous avons montré que nous pouvons
représenter
lamultiplication
extérieure et.intérieure par nos
procédés. Nous
nous contentonsdes
constatations énoncées. Lamultiplication
intérieure dans notresystème
estcomplètement superflue,
comme .dans nos
quadriquaternions
nouspossédons
un moyende représenter
sans acces-soires les mêmes résultats que la
multiplication
intérieure. Lesproduits
de nossymboles,
deplus
quequatre facteurs,
sontrégressifs
par eux-mêmes. Ils formentun groupe limité. ’
Si Grassmann
parle
de deux différents genres demultiplication,
alors nous pou-vons
aussi,
avec lesG,~,
n = o, i, 2,3,
4, considérercinq
différents genres demultiplication.
Il y a donccinq multiplications spéciales, opposées
à lamultiplica-
tion
intégrale
G =Go
+G,
+G2 + Ga
+G,.
Les
produits
de la dernière sontassociatifs,
tandis que naturellement les assemblements desfacteurs,
parGn particuliers
engénéral,
nepeuvent
pas être associatifs.Pareilles
multiplications spéciales
sontjuste
lesmultiplications
extérieures et.intérieures chez
Grassmann,
lesproduits
vectoriels et scalaires chez Hamilton et lessymboles G, L,
P chez Combebiac.CHAPITRE VI .
Applications
diverses.§
30. - Exercices.i)
Exercicepremier.
- Il est donné deuxpoints
m et m’ et leurligne
deliaison d.
Trouver un
plan
pperpendiculaire
à la droite d en unpoint
de ladroite,
parexemple
n~ .1
a)
Première méthode :L’équation
duplan
recherché estLe nombre scalaire c est à rechercher. Il doit être :
1
b)
Deuxième méthode : Traduction des résultats du calcultriquaternionnien
dans notre
système (2, pag. I I g, I I ~) :
a)
Exercice deuxième. - On donne une droite d et unplan
pperpendiculaire
sur celle-ci : Trouver le
point
d’intersection.2
a)
On doit avoir : :G3m0d
= o etG4m0p
= o .N. B. - On a
S ~-’r, = o,
commer,1 ~ . S03BE~
= o s’ensuit aussi parS l -rj
= S +z0S03B6-1~.
3)
Exercice troisième. - On donne u~nplan
p et unpoint
rn situé dans celui-ci.Rechercher la
perpendiculaire
tombant en cepoint dt.
Comme
d
estperpendiculaire
sur p, on trouve alors sonéquation
r,, est à rechercher.
N. f~. - Comme
5~,~,
doit être = o ouxoSr~,~ + S(V~~.,~) = o;
donc
Sr,,~ = o,
commeplus
haut. ~ .~
Selon la
première
méthodeG3mdt
= o.Donc
En même
temps l’équation
= o est satisfaite. Onpeut
aussi vérifier qued,
est une
droite,
comme~,~
4)
Exercicequatrième.
- On donne une droite d et unpoint
rn au dehors. Ilfaut trouver un
plan
p~passant
par cepoint
et étantperpendiculaire
à la droite d.5)
Exercicecinquième.
-- On donne une droite d . Trouver unedroite do
perpen- diculaire à la droite d enpassant
par unpoint
m . ..do
est manifestement laligne
d’intersection de p~ et p : :6)
Exercice sixième. - On donne une droite d et unpoint
n2.~ Rechercher lepoint
de chute mo et lepoint
réfléchi sur la droite d(.fig. 9).
Delà :
Donc :
Pour que mQ, m, m’aient des
poids égaux,
nous mettonsxomô
= mo, Il vient, alorsPour [
= o on obtient :°
On a en mo’ me deux
points
de la droite d.7)
Exerciceseptième.
- On donne deux droitesd,
et Trouver laperpendicu-
laire commune d.
Évidemment 03B8=V03B8103B82, puisque
03B8 estperpendiculaire
sur l’une et l’autre-droite.
Pour trouver seulement ~~.
Or
d’après (i,
pag.4g) :
8)
Exercice huitième. - Il faut découvrir lepoint
d’intersection m~ de deux droites secoupant d
etdt.
’
La
multiplication de ;,
dansl’équation 8’)
avec donne De lamême manière la
multiplication de
dansl’équation 8")
avec ., donne Elles sont alors triviales.Pour cela nous
multiplions ;,
de lapremière équation
avec .,et ç.
de la deuxième
équation
avec et nous recevons :’
La condition pour que les deux droites d
et dt
secoupent,,
est§
31 - Réflexions.On a
u car :
m-~m’--__ ~m~.
N. B. - Si m et mo ont des
poids différents,
il faut les mettre surpoids égaux
par
multiplication
avec scalairesconvenables.
Cette relation a été trouvée en déterminant c de
l’équation
et le substituant dans
l’équation
m4 est le
point
de chute de m sur p.On obtient les mêmes résultats en utilisant le calcul des
triquaternions.
Dans tous
les
cas onobtient
=m’,
comme ci-dessus.Pour réfléchir des
plans
et desdroites,
on a besoin de réfléchir leschamps
depoints :
et de même les séries de
points :
On
réfléchit
3(resp. 2 points)
et on relie lespoints
réfléchis à desplans (resp.
droites).
§
32. - La réflexionreprésentée
par destransformantes.
On recherche les transformantes pour
C’est
L’opérande
est unpoint
ou unchamp
depoints,
resp. une série depoints.
Soient q et
q’ deux.quaternions :
Argument :
Argument :
Comme
(r,
+~u r,)
=r~~,
on obtient une deuxième forme des relations ci-dessus enamplifiant
la fraction avec r~C’est
Généralement :
Pareillement :
De
plus :
Voir la table III a) et
b),
§22.
~
.
Donc :
en concordance avec le résultat
antérieur § 3i, 1).
Voiraussi §
23.En effectuant les
opérations
on trouve le même résultat commeau § 3 1 , 2).
Decela suivent les identités :
Par contre : :
Àu. Ào
= o, etc.Les
opérations
effectuées le résultat est le même commeau § 3 l,
3. Il résulte :§
33. - Les transformantes : sd .Comme les transformantes sont des
opérations
associatives, on aDans l’un et l’autre cas on obtient :
1
a)
Les transformantes detranscription
sous conservation desrègles
de compo- sition.Si d’une manière
générale
on acette notation est
nécessaire
pour que les indices différant les uns desautres, après
la
transformation,
restent encore différents.Alors
Si on
désigne
lepoint d’origine
avec eo, alors il y a :par
conséquent :
Si l’on
accepte
encore :on trouve les transformantes
correspondantes :
Pareillement
D’oiv
en concordance
avec § 16,
I.Il résulte :
2
a) Transcription.
’
Au moyen de la même
transcription
N comme pour8mo
et.z; = = ce,, z3 = Xg
[c’est
que - z = h = (Xo’ comme nous avonsposé
’
p
= ~,~
+zl, qui
estégal
à~~ ~ (- z).(- l)]
’on trouve la même relationqu’au
~ 16,
III.Par le même
procédé
= ni’_ (~,1.
et l’on obtient :3
a) Transcription.
Comme nous sommespartis
del’équation de
=== 5" + ~~~ etplus
haut de,il est à poser :
Nous trouvons en
employant
N exactementl’équation
de la droiteréfléchissante,
- comme
au § 16,
II. ,§ 34.
. - Autres réflexions.Par la
multiplication
mutuelle de’~3~,q,
...,sPi’ ‘p$, ...,
..., , onpeut représenter
tous les mouvements(rotations, glissements, etc.)
depoints,
deséries de
points
et dechamps
depoints.
Il serait intéressant devoir
comment les’réflexions se forment à
partir
des autres formesgéométriques
comme éléments.Réflexion d’une droite
par
unpoint.
Nous écrivons pour brièvement n = r, 2, 3. Alors :
,
= s = un nombre scalaire.
’
Ou encore :
On trouve :
En effet : C’est que
Une transformante uniforme pour tons les
opérandes (point,
droite etplan)
estobtenue en
comprenant en = ent + ellt
+~,.
..Une
signification plus générale
est .§
35. - Transition vers les coordonnées ordinaires..~ ’
ia)
Unpoint
en coordonnéesponctuelles.
’
Ona:
Donc : .
Là encore :
comme à propos de
A).
.
i
b)
Une droite en coordonnéesponctuelles.
A)
Endéveloppant
ot et~‘ (3:
on obtient troiséquations :
Ce sont les
équations
desprojections
de la droite sur lesplans
coordonnés. Ellesne sont pas
indépendantes
les unes des autres.C’est
l’équation
pour leplan
renfermant la droite et lepoint origine.
En
multipliant
leséquations A)
successivement avec xi, .r., xz, on obtientAlors
B)
est contenu dansA).
1
c)
Unplan en
coordonnéesponctuelles.
ainsi donc
2
a)
Unpoint
en coordonnées linéaires.03BE
etV03B1~ développés
donnent :B)
et ~~~tenu dansA),
cariV. B. - Les coordonnées linéaires d’ailleurs
désignées
avec p"~,~ sont ici :~
b)
Une droite en coordonnées linéaires.2
c)
Unplan
en coordonnées linéaires.3
a)
Unpoint
encoordonnées planaires.
3
b)
Une droite en coordonnéesplanaires.
3 c)
Unplan
en coordonnéesplanaires.
A)
suit deB).
Il est à remarquer la
symétrie
des indices.Voir la liste suivante. Les deux
diagonales
sontsymétriques.
Les indices n
.~ 4, 5,
6 obéissent à larègle :
La
règle générale
pour tous lesindices,
aussi 2, 3 est. POSTFACE
Encore
quelques
mots sur le vastechamp
de travailqui
est ouvert à desapplica-
tions de nos transformantes.
On a
employé déjà fréquemment
lestransformantes,
mais d’unemanière
occa-sionnelle et sans
adopter
l’unification dessymboles;
sans cette unification on nepeut
pas embrasser laportée
de ce véhiculemathématique.
Ainsi les
symboles
desquaternions
de HamiltonS, V, K,
ainsi que les sym- boles destriquaternions
de CombebiacG, L,
P ne sont que des transformantes.électives.
’
Le trait de
supplément
de la doctrinede
Grassmann et lesquotients
descouples
de
points
sont aussi des
transformantes;
sanscompter
que parl’emploi
des transformantes la théorie des invariantsprend
une autre et nouvelle forme. Dansbeaucoup
d’autresdomaines on
peut employer
les transformantes avecavantage.
Ainsi par
exemple,
le termeappelé
« affinor »peut
êtrereprésenté
leplus simple--
ment par les transformantes. La
représentation
usuelle est la suivante :II n’est autre chose que notre transformante :
Ici ’1m’ sont des nombres ordinaires.
Il résulte de