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LOUIS BELL. — On the discrepancy between grating and interference measurement (Sur les différences entre les mesures à l'aide des réseaux ou des interférences). — Astroph. Journ., p. 157-172; avril 1902

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240686

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240686

Submitted on 1 Jan 1902

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LOUIS BELL. - On the discrepancy between grating and interference measurement (Sur les différences entre les

mesures à l’aide des réseaux ou des interférences). - Astroph. Journ., p. 157-172; avril 1902

J. Baillaud

To cite this version:

J. Baillaud. LOUIS BELL. - On the discrepancy between grating and interference measurement (Sur les différences entre les mesures à l’aide des réseaux ou des interférences). - Astroph. Journ., p. 157- 172; avril 1902. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.752-752. �10.1051/jphystap:019020010075200�.

�jpa-00240686�

(2)

752

LOUIS BELL. 2014 On the discrepancy between grating and interference measu- rement (Sur les différences entre les mesures à l’aide des réseaux ou des

interférences). 2014 Astroph. Journ., p. 157-172; avril 1902.

La comparaison entre les résultats de Rowland et ceux de Micliel-

son est difficile, car ces physiciens n’ont pas fait de mesures absolues pour les mêmes radiations, et ils ont opéré à des températures diffé-

rentes. En réduisant les longueurs d’onde des raies-types de Rowland,

à 15° C. et 760 millimètres, on trouve, pour la longueur d’onde de D, d’après les mesures de Rowland (réseaux), ~8~)G,13; d’après celles de

Michelson (interférences), ~89a,9 ~ ; d’où une différence de 0,19 unités

d’Angstrüm.

La discussion des résultats de Michelson et de Pérot et Fabry

conduira l’auteur à admettre que leurs mesures ne doivent pas être

en erreur de plus de 1 ou 2 centièmes de U. A. Il est loin d’en être de même pour les mesures absolues faites avec les réseaux. Si, en effet, les déterminations angulaires sont très exactes, la distance

entre les raies terminales est difficile à évaluer et les irrégularités

du tracé rendent les mesures absolues bien peu précises. Les erreurs périodiques provenant de l’excentricité de la tête de vis troublent peu la définition, si la largeur de la surface rayée est formée d’un

nombre entier de périodes. Une erreur plus importante est l’erreur

linéaire provenant d’uii changement de température; sa valeur peut atteindre 0>,45 sur une longueur de 10 centimètres. Elle affecte rare- ment la surface réglée tout entière, et donne naissance à des raies

fausses que l’on peut éliminer en recouvrant une partie du réseau.

Les erreurs les plus graves sont celles qui se présentent irréguliè-

rement et qui ne peuvent que très difficilement être mises en évi- dence. Elles sont produites par une rayure sur la vis, par un grain

de poussière sur l’écrou, etc. Certains groupes de lignes ont alors

un espacement anormal et l’erreur peut atteindie 2~,5 sur un inter- valle moindre que 100 traits. C’est à cette cause que sont dues sans

doute les grandes différences (0[1’,02) entre les diverses détermina- tions absolues avec les réseaux.

Aussi l’auteur conclut-il que les réseaux ne peuvent servir pour les mesures absolues ; pour les mesures relatives, au contraire, ils

sont équivalents aux appareils interférentiels, et ils donnent une

définition meilleure. J. BAILLAUD.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010075200

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