• Aucun résultat trouvé

Mesure par corrélation des durées de vie des niveaux isomères

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Mesure par corrélation des durées de vie des niveaux isomères"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00243173

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243173

Submitted on 1 Jan 1969

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Mesure par corrélation des durées de vie des niveaux isomères

D. Favret, R. Chéry

To cite this version:

D. Favret, R. Chéry. Mesure par corrélation des durées de vie des niveaux isomères. Re- vue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (2), pp.121-122.

�10.1051/rphysap:0196900402012100�. �jpa-00243173�

(2)

121.

MESURE PAR CORRÉLATION DES DURÉES DE VIE DES NIVEAUX ISOMÈRES

D. FAVRET et R. CHÉRY,

Institut de Physique Nucléaire, 69-Lyon.

Résumé. - La mesure du coefficient de corrélation d’une fonction aléatoire associée à

un

processus de Poisson à filiation permet

une

estimation plus précise

ou

plus rapide des durées

de vie des niveaux isomères (10-2 ~ >, » 10-s s) que la méthode des coïncidences retardées.

Un corrélateur multivoies est présenté.

Abstract.

-

The correlation function measurement of

a

random function associated with

a

Poisson relation process allows

one

to estimate in

a

more accurate and faster way the half- life times of metastable levels. A 16 channel correlator is used.

REVUE DE PHYSIQUE APPI,IQU~~ TOÜ~ 4, J1JIX 1969;

1. La mesure des durées de vie par corrélation peu

développée jusqu’ici [1, 2, 3, 4] présente l’intérêt de s’affranchir des difficultés résultant des coïncidences fortuites et permet, par rapport à la méthode des coïncidences retardées, de réduire le temps de mesure

ou d’augmenter la précision. Elle est particulièrement

intéressante dans le cas des niveaux isomères. Ces

méthodes reposent

sur

la mesure du coefficient de corrélation C(ih) = E ~ X (t ) X (t -)- ih) ~ d’un pro-

cessus aléatoire associé au phénomène étudié.

Dans un processus de Poisson à filiation, il est com- mode, comme l’a proposé Landaud, de définir

un

processus aléatoire X(t) = =:1= 1 à l’aide d’une bascule

électronique qui réduit la mesure de E ~ X (t ) X (t -f - ih) 1

FIG. 1.

-

Corrélateur de polarité à 16 voies : G, générateur d’impulsions périodiques; D ~, diviseur par k, 1 ~ k ~ 15 ; D2o’ diviseur par 20 ; Bi, bascule ; Po, P, portes ; B, bascule de commande de P ; MFR-, mise

en

forme rapide ;

MFL, mise

en

forme lente ; n, échelle de comptage ; N, échelle totale (nombre de tests).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402012100

(3)

122

au dénombrement de coïncidences de polarité. Le

coefficient de corrélation a pour expression :

p étant la densité totale des particules détectées, h l’in-

crément de retard et A l’efficacité de détection de la fi- liation radioactive égale à (po densité de

. ’" ...,..

production des noyaux pères détectés avec l’efficacité

oc

et les noyaux fils avec l’efficacité ~3, p’ étant la densité des événements parasites) et h la vie moyenne du niveau.

II. On effectue simultanément la mesure de C(ih)

pour 16 valeurs du retard ih (1 i 16) à l’aide d’un

corrélateur multivoies ( fig. 1) dont le principe est le

suivant : la sortie de D.., après mise en forme rapide,

fournit un signal permettant d’éprouver l’état de la

fonction aléatoire X (t ) === ± 1, délivrée par la bas- cule Bi en réponse

aux

impulsions issues de la chaîne de détection. Si X(t) _ -1, l’impulsion de test

n’est pas transmise, la porte P, demeure bloquée.

Si Jazz) == + 1, Po transmet l’impulsion à la bascule B qui mémorise l’état X(t) = + 1 ouvrant la porte P.

Les impulsions périodiques (période h) issues de l’étalon

de temps (G + D~) franchissent la porte P pour exciter le registre séquentiel à 16 voies rappelant aux temps t + ih l’existence de l’état X(t) = + 1. Après

mise en forme rapide, les impulsions attaquent le circuit (ET)2 qui reçoit par ailleurs l’état de la fonction

X(t + ih). Chaque fois que l’on a X(t) = + 1 et X(t + ih)

_

+ 1, on recueille une impulsion de

comptage qui est stockée dans le compteur ni. En fin de séquence, une impulsion de RAZ ramène B à son

état initial pour l’essai suivant. Le coefficient de corrélation est donné par p C ih ( )

-

2013 2013 1 (ni, nombre

N (

z

de coïncidences dans la voie 1; N, nombre d’essais).

Les retards ih sont définis avec une précision élevée

en raison d’une part du synchronisme des impulsions

d’essais (D2o) et des impulsions excitatrices du re-

gistre (G + Dk) et, d’autre part, de la faible valeur du temps de résolution de la coïncidence (15 ns) par rapport à h obtenu par les mises en forme rapides.

L’ensemble a été réalisé en circuits intégrés Texas (série 54-74, logique saturée 15 Mcs). Le registre séquentiel est un diviseur synchrone par 16 composé

de 4 bascules J-K complétées par

un

décodage matriciel

à diodes. La variance expérimentale de C(ih) est :

III. Pour comparer l’intérêt des deux méthodes par corrélation et par coïncidences retardées, on sup- pose que les conditions de détection des noyaux pères

et fils sont identiques dans les deux méthodes. Soient ml et m2 le rapport du nombre total des événements

comptés dans les deux voies à ceux appartenant à la filiation, et soit ih 4~, l’étendue des retards utilisés;

le nombre de fortuites étant inférieur

ou

égal

au

nombre

des coïncidences vraies, on montre [3] par une analyse

de moindres carrés que la précision de la méthode des coïncidences retardées s’exprime par :

7~. ~ étant la durée de la mesure; dans les mêmes conditions et pour

un

taux de comptage total tel que la précision de la méthode par corrélation vaut :

Pour une même précision, les durées de mesure des

deux méthodes sont dans le rapport :

soit pour oc -- ~, ml -- m2’ 7B~ ~ 10 r~.

Remarquons que le rapport des durées est grossiè-

rement indépendant des conditions de détection.

L’équation (1) montre que A ne doit pas être trop faible (A > 5 % ) pour obtenir une précision suffisante

sur le terme en h. Pour les vies moyennes inférieures à 10-5 s, le temps mort ’T de la chaîne de détection doit être pris en compte (~, ->;~ + r) à condition que

pz # 2 X 10-2. Pour des vies moyennes supérieures

à 10-2 s, la limitation provient du bruit de fond qui,

en raison de la condition 4pX

=

1, réduit A. Néan- moins ces limites sont moins sévères que pour la méthode des coïncidences retardées.

Ces conditions ont été éprouvées sur divers niveaux

isomères parmi lesquels nous citerons le niveau 615 keV de 181Ta pour lequel une mesure à 1 % de

la période a pu être obtenue en 100 s (Tl/2

=

16,32

:Í= 0,16 ~is), et le niveau 304 keV de 75As pour lequel

une mesure à 4 % de la période T 1/2

=

16,2 = 0,1’l ms

a

été obtenue en 12 h. Par la méthode des coïncidences

retardées, il eût fallu une durée de mesure d’une centaine d’heures.

BIBLIOGRAPHIE

[1] GOLDANSKI et PODGORETSKI, Dokl. Akad. Nauk SSSR, 1955, 100, 237.

[2] PETROFF et DOGETT, Rev. Sci. Instr., 1956, 27, 838.

[3] LANDAUD (G.), Nucl. Instr. Methods,1964, 26,117-122 ; Thèse Doctorat, Caen, 1962.

[4] BLANC-LAPIERRE (A.), Mod. stat. Étude des phéno-

mènes de fluctuation, Masson, 1963.

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Le transfert est dit par relaxation croisée, lorsqu’à la fin du transfert, les électrons de l’ion donneur se trouvent non pas sur le niveau fondamental mais sur un

La deuxième zone d’ombre concerne le point suivant. Si l’inégalité mondiale des niveaux de vie doit poursuivre sa diminution, il faudra empêcher les inégalités nationales de

Colorier une partie du cochon qui porte le même résultat.. Le joueur qui a entièrement colorié son cochon en premier

Complète les carrés magiques pour que toutes les lignes, toutes les colonnes et toutes les diagonales obtiennent la

[r]

[r]