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Variation avec la température des propriétés thermoélectriques des solutions solides Bi2Te3/Sb2Te 3

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236324

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236324

Submitted on 1 Jan 1960

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Variation avec la température des propriétés

thermoélectriques des solutions solides Bi2Te3/Sb2Te 3

H. Rodot, G. Weill

To cite this version:

H. Rodot, G. Weill. Variation avec la température des propriétés thermoélectriques des solu-

tions solides Bi2Te3/Sb2Te 3. J. Phys. Radium, 1960, 21 (5), pp.502-503. �10.1051/jphys-

rad:01960002105050200�. �jpa-00236324�

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502.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADÏUM TOME 21, MAI 1960,

VARIATION AVEC LA TEMPÉRATURE

DES PROPRIÉTÉS THERMOÉLECTRIQUES

DES SOLUTIONS SOLIDES Bi2Te3/Sb2Te3

Par Mme H. RODOT et M. G. WEILL

Laboratoire de Magnétisme et de Physique du Solide

Bellevue (S.-et-O.)

Parmi les thermo-éléments semiconducteurs de

type p, les solutions solides de tellurure de bismuth et de tellurure d’antimoine (Bi2Te./Sb2Te,) ont fait l’objet de plusieurs investigations [1], [2]. La réfé-

rence [2] cite de façon plus étendue ces travaux.

FiG. 1.

Nous avons indiqué, dans une puhlication anté-

rieure [1], que la solution 30 % Bi.Te3/70 % Sb2Te3 (proportions en poids) présente des caractéristiques

intéressantes.

Plus récemment, Smirous et Stourac [2] ont étudié

une solution de composition très voisine (25 %/75 %

en proportions moléculaires), mais contenant par ailleurs un excès de tellure de 4 % (en poids) par rap- port à la teneur stoechiométrique.

Nous avons étudié des solutions solides 30/70 (en poids), contenant un défaut de tellure pouvant aller jusqu’à 4 % ou un excès de tellure pouvant aller jusqu’à 4 %. (Une seconde phase n’apparaît qu’au delà

de ces limites.) Nous décrirons, en particulier, la va-

riation des propriétés électriques en fonction de la

température dans le domaine 300-800 OK.

Les résultats présentés ci-après concernent quatre compositions dont l’écart stoechiométrique en tellure

FIG. 2.

est respectivement de - 4 %, -1 %, + 1 %,

+ 4 %. La concentration en porteurs libres (trous)

des échantillons à la température ordinaire est sensi-

blement la même : 3 . 1019 cm-3.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105050200

(3)

503 La figure 1 représente la variation avec la tempé-

rature, de oc et oe2a (a : pouvoir thermoélectrique ; a :

conductivité électrique).

La figure 2 représente dans un diagramme à deux

échelles logarithmiques la variation relative de p (résis-

tivité électrique) en fonction de la température absolue.

Nous remarquons sur ces courbes que :

10 la résistivité augmente d’abord avec la tempé- rature, puis passe par un maximum pour’une tempé-

rature Ti, variable d’une composition à l’autre.

Lorsque l’écart stoechiométrique en tellure croît

de

-

4 % à + 4 %, la température Ti décroît de 780 °K à 580 °K.

2° La variation de log p vis-à-vis de log T est li-

néaire jusqu’à une température un peu inférieure à Ti.

Nous pouvons en conclure que, dans ce domaine, la

concentration en trous libres est constante et seule la mobilité de ces trous varie. La température Ti est

liée à l’apparition de porteurs de charge intrinsèques.

La pente des parties rectilignes des courbes de la

figure 2 traduit une variation de la mobilité (.t en fonc-

tion de la température, de la forme y oc T-l’5. Cette loi peut être interprétée comme signifiant que la mobi- lité est limitée par l’interaction des porteurs avec les vibrations du réseau.

3° Le déplacement de Ti avec l’écart stoechiomé-

trique en tellure implique vraisemblablement qu’un

excès de tellure diminue la largeur de la bande inter- dite de la solution solide (et inversement un défaut de tellure l’augmente).

En conclusion, nous retiendrons qu’un excès de tel- lure dans la solution solide déplace vers les basses tem-

pératures le point de fonctionnement optimum du

thermoélément. Le rendement d’un thermoélément fonctionnant entre T o et T 1 peut être apprécié, en première approximation, d’après la valeur moyenne de x2 /I dans l’intervalle (To, T1) si la conductivité

thermique des électrons Kel domine largement celle

des phonons Kph, ou d’après la valeur moyenne de oe2aTi dans le cas contraire (s étant un nombre com- pris entre 0 et 1, dépendant de la variation de Kph

avec T). On peut alors juger de l’efficacité relative de différents thermoéléments en comparant les courbes des figures la et 1b respectivement. La situation

réelle est intermédiaire entre ces deux cas extrêmes.

L’élément à 4 % de tellure en excès est certainement

préférable pour la construction d’un réfrigérateur

à effet Peltier, alors que, pour construire une thermo-

pile fonctionnant entre 50 et 300 oC, l’écart stoechio- métrique en tellure est moins critique ; la connaissance de K( T) serait nécessaire pour faire un choix entre les diverses compositions dont les performances ne de-

vraient pas être très différentes.

Lettre reçue le 7 mai 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] RODOT (H.), BENEL (H.), Solid State Physics Sympo- sium, Brussels, 1958, Ac. Press., Londres.

[2] SMIROUS (K.), STOURAC (L.), Z. Naturforsch., 1959, 14a, 9, 848/849.

CORRECTIF A UN ARTICLE SUR LA MÉCANIQUE STATISTIQUE

DES MACROMOLÉCULES EN CHAINES DANS UN CHAMP DE VITESSES Par Ryuzo KOYAMA et Roger CERF,

Centre d’Études des Télécommunications, Tokyo

et

Centre de Recherches sur les Macromolécules, Strasbourg.

Nous désirons corriger une erreur contenue dans un

article publié par l’un de nous [1] dans ce Journal. Pour

désigner les équations de ce mémoire, on conservera

leur numérotage initial. Les équations corrigées ou

nouvelles seront affectées d’un signe prime et numéro-

tées à partir de (1’).

Il s’agissait d’étudier le comportement dans un

écoulement à gradient de vitesse constant G d’une solu- tion de macromolécules en chaînes, en tenant compte

de leur viscosité interne. L’erreur concerne le cas

particulier la viscosité interne est très grande ; on

se rappelle que les molécules se comportent alors

comme si elles étaient rigides et que le phénomène se

réduit à un effet d’orientation par le champ de vitesses,

sans déformation des molécules.

L’équation de diffusion (46) doit être remplacée par la suivante :

où Dp est l’opérateur différentiel.

Les autres notations sont celles du mémoire cité. La solution de l’équation de diffusion qui était antérieu-

rement donnée par (47) est maintenant :

Elle obéit aux conditions de normation

où dT est l’élément de volume de l’espace de configu- ration, ainsi qu’aux conditions

où 0 représente un angle fixant l’orientation de la

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