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'FSSMEWMSS
S B « S 9 S Ê V B
A a
1 8 N O V E I O S S 1 9 « «
ce « palace » commercial 21.000 tonnes
d ’acier.
, Deux vastes restaurants et un jardin
d ’été planté sur la toiture en terrasse
de la construction vraiment
giganiicqui
va
émerveiller bientôt tout Londres et
son afflux constant d’étrangers, permet
tront aux clients de passer agréablement
le temps qu’ils ne consacreront pas aux
achats.
Il y aura de plus un café à la viennoise
et un terrain de jeux pour les enfants, que
les nurses promèneront à travers quilles
et boules, cependant que les marnas fe
ront leurs emplettes.
Il y aura deux salons de lecture, une
bibliothèque, une agence de renseigne
ments gratuits pour les visiteurs. On n’y
a
pas prévu un hamman, mais ça vien
dra; l’architecte y songe.
RU SSIE
— Une réclamation contre Tolstoï.
Le drame posthume trouvé dans les
papiers de Tolstoï et représenté derniè
rement à Moscou a une étrange fortune :
il est contesté de diverses parti?.
D ’abord ce furent les amis intimes de
Léon qui ont accusé sa famille de n’avoir
pas donné au théâtre l’œuvre véritable,
mais une pièce fort différente du manus
crit que Tolstoï leur avait montré.
Aujourd’hui, autre protestation plus
surprenante encore.
Un écrivain russe d’un certain renom,
’M. Alexandre Solovief, vient d’écrire
au comité Tolstoï, de Moscou, en préten
dant que le Cadavre vivant ne serait qu’une
copie un peu modifiée d’une pièce de lui,
le Mort vivant, composé en 1898. M. Solo
vief déclare que, par respect pour la
mémoire de Tolstoï, il ne voudrait pas
saisir les tribunaux de sa revendication,
mais il demande que les dix mille rou
bles payés par le théâtre Artistique pour
le droit de représentation soient versés
à des œuvres de charité et que les droits
sur les recettes soient attribués à lui-
même.
P ■ INDES AN GLAISES
— Le nouveau recensement.
L’Inde anglaise a une population de
315.132.537 âmos, dont 161.326.110 hom-
mos et 153.806.427 femmos.
Dans les quclquse villes qui sont restées
possessions françaises, on compte 282.379
habitants; dans les établissements por
tugais, 604.930.
La péninsulo entière, y compris la Bir
manie, est habitée par 316.019.846 âmos,
contré 295.166.039, il y a dix ans, ce qui
donno un accroissement annuel moyon
de 0.7 pour cent.
ETATS UNIS — La cigarette féminine. .
Le projet du conseil des échevins de
New-York, interdisant aux femmes de
fumer en public, ayant été déclaré illé
gal, plusieurs grands hôtels et restau
rants à la modo ont décidé do ne plus
intordire désormais la cigarette fémi
nine dans leurs établissements.
— Les libéralités de M. Carnegie.
M. Carnegie vient de donner encore
'25.000.000 de dollars pour la diffusion
de l’instruction et de l’éducation dans
le peuple dés Etats-Unis.
M. Carnegie est âgé de 77 ans. Lors
qu’il commença à répandre ses bienfaits,
il répétait souvent: « C’est un crime
que de mourir riche. » Il est cependant
probable qu’il ne mourra pas pauvre.
Depuis qu’il est entré en compétition,
comme philanthrope, avec M. Eocke-
feller, il a donné 220.800.000 dollars
(plus d’un milliard). Mais sa fortune
ayant été évaluée, il y a quelque années,
à 350.000.000 de dollars, il lui reste 650
millions de francs pour vivre. Ce n’est
pas encore la misère.
i — Le testament de NI. Pulitzer.
M.. Pulitzor, le grand journaliste amé
ricain qui vient de mourir et à qui son
génie de publiciste valut une énorme for
tune, a légué ses deux puissants journaux
représentant une valeur de 60 millions
do fiancs, le
Worlddo New-York et le
Post D is p a tc hdo Saint-Louis, on trust,
à sos fils : Ralph, marié à une Vandor-
bilt; Joseph ot Herbert. Ce dornier, âgé
de quinze ans,recevra la plus grosse part,
Bix dixièmes: Ralph, doux dixièmes;
Joseph, un dixième. Le dixième restant
sera distribué par les
tru stéesou fidéi-
commissaires, à leur discrétion, parmi les
E
rincipaux rédactours et administrateurs.
>e trust esj composé de personnalités
éminentes de la magistrature ou dos
universités. M. Ralph Pulitzer en fait
partie, MM. Joseph et Herbert Pulitzer
n’y entreront qu’à trente ans.
Comme on le voit, M. Pulitzer a pris
ses précautions pour que ses deux gran
des créations journalistiques ne tombent
tout à fait dans les mains de ses enfants
que quand ils auront la maturité et l’ex
périence voulues. Il a favorisé particuliè
rement son plus jeune fils, qu’il n’avait
jamais vu, étant aveugle, et qu’il aimait
passionnément.
En plus do ces deux journaux qui re
s s e n t a i e n t la plus grosso part de sa for-
fiîiie, M. Pulitzor a laissé quarante-cinq
millions de francs on espèces et valeurs,
sur lesquols il a légué 12.500.000 francs à
sa veuve. Il laisse sept millions et demi de
francs à ses deux filles. Il lèguo cinq mil
lions à l’école du journalisme qu’il avait
fondée ot déjà dotée d’uno pareille somme ;
1.250.000 francs à la Columbia Univor-
sity, pour la fondation do boursos, et
2.500.000 francs à la Société philanthro
pique do Now-York. 8 millions seront af
fectés à dos prix divers, pour encourager
lo journalisme, la littérature et l’art dra
matique, sans préjudice de doux prix
annuels, l’un do 2.500 francs, pour Io
meillour article éditorial,ot l’autro de 3.000
francs pour le meillour reportago.
Ses principaux rédacteurs et sos secré
taires roçoivont chacun 500.000 francs,
ainsi quo son fidèle valot de chambre
anglais Jabez Dunningham.
Enfin, il laisse 100.000 francs pour une
Btatuo de Thomas Jofferson,EDISON
et la cuisine française
Edison, à pojne de retour en Amérique,
a
été pris d ’assaut par les reporters
très désireux de connaître ses impres
sions sur la Franco.
Los voici tollos qu’un journal améri
cain les publie.
«Los maisons françaises sont abo
minables. Elles sont bâties comme on
bâtissait il y a plusieurs siècles. On n ’a
pas la moindre considération pour le
confort dss gens. Jamais nous autres
Américains, nous no pourrions vivre
là-dodans. Croirez-vous que j ’ai ou tou
tes los poines du monde à trouver en
Franco une véranda...
» Nous sommes terriblement on
a-
vanco.
» Par contre, si l’architecture est la
mentable, la vicinalité est excellente.
Los routes de France sont les meilleures
d ’Europe et même du monde. El'es sont
infinimont supérieures à toutes les rou-
tos quo nous avons en Amérique. Los
ingénieurs auxquels la France doit sos
routos méritent d ’être mis hors de pair.
Là, los ingénieurs dos autres pays peu
vent prendre do rudos leçons.
» Enfin la France a également une
supériorité sur tout le monde, c’est la
cuisine. La cuisine française est incon
testablement la meilleure qui existe sur
terre — ot je ne parle pas seulemont
des plats qu’on sert dans la capitale et
dans les grandes villes, mais aussi de
coux que l’on apprête dans les plus petits
villages. C’est sans douto à cause do cette
excellente cuisine quo la France est un
pays qui respire la santé, la "bonne hu
meur et la prospérité... Là enooro, nous
pourrons prondre des leçons... Jo suis sûr
que si on introduisait chez nous los excel
lents procédés culinaires qu’il y a en
Franco, nous aurions beaucoup moins
do divorces... »
Telles sont, brièvement condensées,
les choses qui on6 fait la plus vive im
pression sur Edison... Co grand savant
doit être un grand gourmand.
LA VIE GENEVOISE
DANS LES SOCIÉTÉS I N o u v e lle s r e lig ie u se s
MENUS PROPOS
Un souvenir
M. de Wyzewa étudie dans
de Millet
la
Revue des Deux Mondes
l’autobiographie,
récem
ment publiée, de M. Frédéric Harrison.
Cet adepte convaincu de la religion posi
tiviste a souvent résidé en France, où il
a oonnu, non seulement son maître Auguste
Comte,mais la plupart des notabilités lit
téraires ou artistiques de la seconde moitié
du dix-neuvième siècle. Pendant un 6éjour
àFontainebleau, il poussa
juBqu’à Bar-bizon, désireux de connaître MiHet, pour
lequel^ il sentait une sympathie profonde.
On lui dit que le peintre ne tolérait jamais
une visite dans son atelier. «Bah ! s’écria
Harrison, l’Anglais excentrique est capable
rl"tout. » E t hardiment, il affronta le
Vfeux-Bellettrlens
Jeu d i soir d e très nom breux V ieux assis ta ien t à l’H ô tel d e l’Arquebuse à l ’assem blée générale annuelle de leur société. U n exce- len t repas fort bien servi par les aim ables te nanciers d u restaurant, MM. Cohannier et F lam m an d, a v a it préparé les v o ies à une so i rée pleine d ’in tim ité, d ’entrain aussi.
L a séan ce e st o u verte par la lecture du procès verb al présenté par M. B alavoine, se crétaire, puis l’on entend l’intéressant rap p ort ann uel du président, M. Lander. Celui-ci passe en revu e tous les évén em ents qui «o so n t produits ta n t au sein de la société des V ieu x quo dan s cello des jeunes. 11 adreese aussi un sou ven ir ém u au x disparus : les Lacour, les M onnier, les N a e . eli.
C’e s t e n su ite au trésorier, M. Mercier- Odier, do présenter de façon spirituelle l’éta t de sa caisse. E lle solde hélas par un p etit d éficit qui n ’a tou tefois rien d ’alarm ant. On passe en su ite a u x élections. S on t nom m és MM. Feh r, président; J . Copponex, vice-pré sid e n t; E . M ercier-Odier, caissier; Arthur B o v e t, secrétaire; D enkinger, vice-secrétaire.
A u cours d e la séance une lettre des jeunes b ellettriens fa it connaître la com position d u n ou veeu com ité de leur société.S on t n om m és : MM. Cornu président; B u d ry, vice- président; P erréaid, caissier; Silvestre, se crétaire; B au m au n , ca n tu s m agister.
L’instruction mutuelle
L ’annonco des séances exceptionn elles de dam es e t m essieurs que c ette société or ganise d epuis plusieurs ann ées dans la grande sallo de l'A th én ée e st tou jou rs accueillie avec la p lu s v iv e sa tisfa c tio n par le p u b lic.
La prem ière des séances de c et hiver aura lieu le m ercredi 2 2 courant, à 8 h. % pré cises. L e program me, com posé avec soin com prend d es récitations e t des m onologues d its par M. L . Sandoz, H . L élisaz, G. Schlae- lin, H . F le u te t, E . P érillat, A. H erm ann, L. Munier e t A lb. Challier.
L a so ciété s ’e st on outre assurée le b ien v e illa n t concours de M. M. Monnier, baryton, qui se fera entendre dan s plusieurs chansons.
Cartes à 6 0 cen tim es en v e n te chez MM. Forestier e t Cio, couteliers en l’île ,e t le soir à l ’entrée.
s amu- dans la
CE QU’ON DIT DU CONGO
M. Augourd, évêquo du Congo, a été
roçu, à Paris, mercredi, par lo ministre
dos colonies. Il a déclaré entre autres
que les Allemands s’apercevraient bion
tôt quo les toritoires qu’ils vionnent d’ac
quérir au Congo sont inutilisables pour
lo commerce, dévastés qu’ils sont par
do continuelles inondations. Ils n’auraient
du reste rion à dire car en abondonnant
le Boc de canard. l’Allemagne no cédait
i laFrance que des marais empestés.
de _
v ieu x m aître. Mm© M illet, uue robuste paysanne, fa isa it sa lessive d ev a n t la porte e t des en fan ts au x joues rouges " Baient à confectionner des
boue. a E ntrez e t regardez, vo ici m on atelier ! nous d it le tranquille vieillard, v otre présence n e m e dérangera pas ! » Après quoi il ae rem it à peindre. P eu à peu, il d ev in t to u t à fa it affable e t sortit une douzaine de toileB qu’il « n e s ’é ta it ja mais sen ti en hum eur d e fin ir». P en dant une couple d’heure8, il m e parla d e sa vie e t de son art, avec un e sim plicité e t une franchise absolues. N on , il n ’a v a it jam ais vu aucune autre peinture que les tableaux du Louvre, e t il ignorait to u t des sty les, des écoles e t d e la technique ! N ou s connais sions déjà la m anière d o n t il a v a it refusé la m ain de sa fille à un jeune gentilhom m e assez riche, ju sq u ’au jour où l ’am oureux a v a it consenti à apprendre e t à exercer le m étier d’im primeur. « Mais oui ! » nous d it le v ieu x peintre. Lui-m êm e, à présent, se trouvait to u t à fa it à son aise, heureux de pouvoir travailler librem ent. L a dam e qui m ’acoom pagnait lui dem anda s ’il éta it vrai qu il eû t un traité régulier aveo des marchands, ceu x-ci lui p ayan t u n s pension annuelle en échange de to u t ce qu’il pour rait peindre. — « Oui, cela e s t parfaitem ent vrai ! rn u s d it-il. On m e donne 1000 fr. par m ois, ce qui m e su ffit largem ent. — «M ais ces gens-là ven d en t un e seule de v o s peintures 50.000 fr. ! » — « Cela, c’est leur affaire ! »répliqua-t-il. P ourvu que j ’aie to u t ce d o n t j ’ai besoin, e t que je puisse peindre ce qui m e plaît, e t com m e il m e plaît, peu im porte l ’argent qu’ils tiren t de mon œ uvre ! »,
***
Le paysan U n paysan prudent s ’éta it et l ’assurance laissé aller, sur les in s
tances d'un a g en t d ’a ssu rances, à assurer ses biens contre l’incendie. I l a v a it consenti au ssi à assurer la vie de sa femm e.
T o u t alla it bien e t le paysan p a y a it ré gulièrem ent ses prim es. ...
U n jour, le feu p rit à une vieille grange de peu do valeur. Le paysan m alin dem anda à la com pagnie d ’assurances un prix trop exagéré pour cette construction.
Ses exigences é ta ie n t telles que la com pa gnie préféra la lu i faire construire à ses frais, ce qui revin t beaucoup m oins cher.
Le paysan n ’é ta it pas co n ten t. I l laissa faire le travail, m ais celui-ci achové, il se rendit à la com pagnie :
J e vien s,d it-il, pour supprim er l’a s suran ce sur la v ie de m a fem m e.
— D e quoi avez-vou s donc à vous p la in dre î dem anda le directeur.
— D e rien, fit le paysan; m ais jo connais v os ficelles, m aintenant. Si m a fem m e v e n a it à m ourir, au lieu do me verser de l’ar gent, v o u s me donneriez une autre fem m e.
E t l’on ne pu t l ’en faire démordro. **#
N aissances N ou s av o n s annoncé qu’une d'îles île nouvelle v ien t do surgir des flots dan s le d étroit qui sépare le Venezuela de l’île de la Trinité, On signale un cas analogue qui s ’e s t produit à l’île Maurice.
E n 1873, après un fort raz de m arée, les h ab itan ts de Port-L ou is, la capitale de l ’a n cienne Ile-de-France, furent fort surpris de voir dans la rade, à sep t ou h u it cen t m ètres d e la côte, une île nouvelle qui fu t baptisée îlot B arkly, d ’après lo nom du gouverneur alors en fonctions, sir H enry B arkly. C ette torre n ou velle, si l’on peut ainsi dire, car l’îlot é ta it entièrem ent formé de coraux et d e coquillages, fu t pendant quelques mois explorée par des conohyliologistes ' ' qui y découvrirent certaines coquilles ju s qu’alors com plètem en t inconnues; ils les vendiren t fort cher au x m usées e t aux col leetionneurs, et réalisèrent de ce fait des for tunes assez coquettes
Or, moins de v in g t ans après, en 1892, un Français, que ses affaires avaien t rap pelé à Maurice, con stata à son grand é to n nem ent, que l’îlot Barkly é ta it devenu une presqu’île : p etit à p etit, le jeu des marées l’a vait relié à la terro ferme. Le v e n t y a v a it am assé des poussières, les oiseaux l’avaien t fertilisé et ensem encé, e t une forêt vierge en m iniature le couvrait de ram eaux ver d oyan ts.
II en sera de m ême sans doute de la n ou velle île américaine. E t dans quelques années sans dou te, les Am éricains e t les A nglais, à qui app artient la Trinité, e’en disputeront là propriété.
LES SOIRÉES
l a Veillée
N o u s rappelons l ’intéressante m anifesta tion théâtrale d e ce soir auCasino de St-Pierre à 8 h. % précises.
On débu tera par Le C om m issaire est bon enfant.
M u sotte la p ièce d e résistance, prom et un vrai régal littéraire e t artistiq ue. L a charm an te pièce d e G u y d e M aupassant e st au poin t; elle e s t d ’ailleura jouée par les m eilleurs a c teurs d e la V eillée, qu’on eu t déjà l’occasion de voir à l’œ u vre.
On p eu t encore se procurer dca cartes (à l’avan ce 1 fr., à l’entrée 1 fr. 50) chez MM. J. B eglinger, rue d u M arché, 3 ; Léo D u p on t, rue d u R h ône, 28 ; P icco fils, quai des B ergues, 25 ; C harcuterie Chouet, C outance; G. T rey- vau d , rue des P âq u is, 8;C olonnaz, co u telle rie, Corraterie ; P. Annen « A u P etit-L ou vre », rue d e Carouge; Mme B ond anini, m ercredi place d es E au x-V ives, 9 ; Mlle E . B o m e t, L on gem alle, 4 Photo-M arché, C h antepou let, 11 ; Brasserie d e Sain t-Jean e t le soir à l’entrée.
L e b a l de trad ition clôturera gaîm en t c ette prem ière soirée.
Gymnastique Genève-Bourgeolse S am ed i 11 courant, d ès 9 h; d u soir, un nom b reux public se p ressait dans les salons de la Source, où cette socité d on nait sa pror m ière soirée annuelle. La com m ission char gée d e l ’organisation a v a it élaboré un pro gram m e choisi. E n dehors des pyram ides, prestem ent enlevées par la classe des oxter- nes e t des exercices a u x barres parallèles par les m em bres a ctifs, plusieurs am ateu rs se firen t entendre. A citer Mlle L ucy e t M. Mar cel G uignard, dan s d eu x ouvertures pour p ia no e t violon celle; MM. P oggi e t M achet, té n ors; Aug. Perrenoud, baryton ; Charvier ot B ergerat, com iques m ilitaires, e t Georges Jocco, e x ce llen t diseur.Pou r chacun d ’eu x lo sucoès fu t très v if.
L e R a p p o rt, gaudriole m ilitaire, jouéo avec finesse par MM. Guignard e t D u com m u n,ter m in ait le program me, e t jusqu a u x prem iè res lueurs d u jour, l’orchestre Id éal con d u isit le b al qui fu t des plus anim és. L es in v ité s no se séparèrent q u ’à regret on so d on n an t ron- dez-vous pour la prochaine soirée do 1912,
Audax italo-genevois
L a va illa n te société sp ortive les A udax italo-genevois organise pour le sam edi 2 d é cem b re d a n s la salle de l’E co le des P âqu is rue du M ôle, u n e grande soirée m usicale, lit téraire e t dan san te à l’occasion du tirage do la tom b ola e t d e la d istribu tion des prix des cham pionn ats e t Coupes A u dax. On p eu t pré v oir q u e c e tte soiréo réunira un e nom breuse p articip ation e t laissera le m eilleur souvenir à chacun.
Cercle dé l’Espérance
L a S ection littéraire donnera dim anche 19, s a prem ière soiréo. On jouera une pièce à grand effet, en 5 actes e t 9 tableaux, Les E n fa n ts d u ca pitain e Grant.
L a m ise en scène do c ette œ uvre extraite d u rom an si connu de Ju les Verne a nécessité u n tra v a il d e longue haleine e t la confection de n o u v ea u x e t superbes décors.
P o rtes à 7 h.15. B id ea u à 7 h. 45.
Soirée récréative
D im anche soir 19 à 8 h. 15 aura lieu à la salle centrale, la soirée récréative, que le co m ité de l’E vangélisation populaire organise chaque m ois. Pour diverses raisons, cette séance a lieu exceptionnellem ent le troisiè me dim anche du mois an lieu du quatrièm e. L e programme comprendra outre une allo cution de M. le pasteu r Sauvin, dos morceaux de piano e t violon , récitations, lectures e t chants pour lesquels Mlles Le F o rt, de B ea u m ont e t Barrol on t promis leur concours.
Communauté luthérienne L ’E glise luthérienne allem ande a vendu à la S ociété im m obilière de la Cour Saint- Pierre, la parcelle 4947, feuille 22, de la Ville de G enève, con tenan t 4 ares 27 m ètres, 40 décim ètres, p ortant lieu d it Cour Saint-Pierre 6 e t 4, e t rue d u Soleil-L evant, 3, les b âti m ents K 425, logem ent en m açonnerie, et K 420, dépendance en maçonnerie.
P rix : 90.000 fr. ‘
Paroisse catholique du Petit-Lancy-St-Georgse D im anche 19, aura lieu, dans la salle des œ uvres, une m atinée donnée par les jeunes gens du cercle Saint-G eorges. A u programme : L e dîner de Pantalon, com édie en un acte, L 'E x p ia tio n , drame en trois actes. P ortes à 3 h. rideau à 3 h. y , . In v ita tio n cordiale à tous.
B e a u x - A r t s
Dons à la Ville de Genève
D an s sa séance do vendredi, le Conseil ad m in istratif a accepté avec une v iv e re connaissance les dons su iv a n ts : 1. do M. le D r Arnold V allette, au nom des héritiers do M. Gaspard V allette, les œ u vres ci-après : une étu de pour l ’E uryth m ie, (huile) de Ferd. H odler; E n fa n t endorm i (huile), de P. Perrelet; B assin a u x Tuileries (ou à V er sailles) (huile) de H ugon net; P aysage de T oscane, pastel de Cingria; P aysage, fusain e t sanguine, do D u voisin . .
Ces tab leau x so n t d estinés à figurer au M usée des B eaux-A rts. D ’autre part, lo Con seil adm inistratif a é té particulièrem ent heureux d ’accepter le portrait de Gaspard V a llette, par Giron, qui trouvera sa place so it dan s la salle L ullm , so it dans la grande salle do lecture de la B ibliothèq ue publique e t universitaire.
2. d e M. Jean B artholoni :
L es beau x tableaux de Calame e td e D id a y , • La D en t d u M idi « e t le « Golfe de Coudrée », pour être classés dans les collections m unici pales au Muséo d ’A rt e t d ’histoire.
3. do M. A lbert D u n an t, les tab leau x su iv a n ts :
« L ’A u tom n e» e t le « P rin te m p s» par P inchard, « U n e barque sur le lac », par A l b ert G os, « Les dragons », de Verschurr e t une aquarelle de Castres, d estin és, égalem ent, à figu ier parmi les collections m unicipales.
Exposition Duvoisin.
On nous inform e que l ’ex p o sitio n du peintre H . D u voisin , à l ’A th énée, sera pro longée ju sq u ’à la fin d u m ois.
L E S CO NFÉRENCES
A l’Athénée ,
M. G aston Cahen, professeur à l’Académ ie de N a n cy , a don n é vendredi soir, sa seconde conférence sur « les sty les, les costum es et les m odes en F ran ce, du 16m e siècle à nos jours. »
M. G. Cahen a é té fort intéressant, et ses su perb es projections (Maison B enzoni) ne le furen t pas m oins.
L e conférencier a par'é des goû ts e t l'es m od es so u s H en ri I I e t ses successeurs, des p alais e t d e leur am eublem ent.
L es ch â tea u x de Chambord, de Chenon- ceau , d e C h antilly, de F tn ta in eb lea u , l’h ô te l C attella d e T oulouse on t défilé sur l’écran pour le plus grand plaisir des auditeurs e t auditrices, ces dernières en chapeaux, hélas.
L a parole claire, élégante d e M. Cahen a considérablem ent contribué à la com préhen sion plu s in tim e de ces m erveilles d'archi tecture.
On a pu admirer de m agnifiques éch antil lons d e céram iques, de chenêts, de broderies et d e panneaux de ce prestigieux stylo de Fran çois I , fortem ent im prégné encore de la pensée gréco-rom aine.
Vendredi prochain, 24 novem bre, M. Cahen parlera du sty le L ouis X I I I .
Tolstoi
Mlle B éa trix R od és, si avantageusem ent connue dan s*le m onde des lettres, donnera les mercredis à 5 h ., à partir du 29 novem bre (Cour St-P ierre, 7) un cours de six confé rences sur c Le m ysticism e de T o slo ï à tra vers son œ u vre littéraire. »
T o u t porte à croire que ce su jet si intéres sa n t sera su périeurem ent tra ité par l’auteur de L ’Am e des C athédrales, livre m ystiq u e s ’il en fû t.
On s ’inscrit à la librairie E ggim ann rue d u M arché, 48.
T H E A T R E S ' E T CONCERTS
Opéra. Grand Théâtre.Ce soir, à 8 h. Ij4, en représentation p op u laire, L a F ille de M adam e Angot, opéra- bouffe d e Lecoq (A nge P ito u , M. M aury; Clairette, M lle R ichard; Lange,. Mlle D a- m our; P om p on n et, M. R oussel; Larivaudière, M. D eheselle; A m aranthe, Mme Mico).
D im anche en m atinée Lakm é, lo soir Werther e t la Pcrichole.
Lundi relâche.
Mardi, première de T ieflan d de d’Albert. Mlle K ossa n’é ta n t pas encore suffisam m en t rétablie, Mme D a ffety e reprend son rôle.
Mercredi, le Goût d u vice, tournée B aret. • **
A la Comédie.
Co soir, sam edi, relâche.
D im anche, «m atinée à 2 h. l/ 2 e t soirée à 8 h. i/-., e t lundi, à 8 h. y 2, dernières de N otre Jeunesse.
Mardi, Le Testam ent de César Girodot, pièce gaie, e t Sévérité.
* * * Apollo.
A 8 h. 1[2, sp ectacle.1 * * * Au C asino-Théâtre.
Sacré Léonce, d o n t les rep résentations on t d û être prolongées à cause du grand nom bre do protestation s que l'annonce de la dernière a sou levées, ne sera plus joué qu e ju sq u ’à lundi soir.
Ce sera donc dem ain dim anche la dernière fois que ce d ésop ilan t va u d ev ille sera donné en m atinée.
Los retardataires devron t prendre bonne n ote quo les dernières de Sacré Léonce so n t irrévocablem en t fixées à Ge soir, sam edi, dem ain dim anche en m atin ée e t en soirée e t lundi.
M ardi, prem ière de O ccupe-toi.d’A m élie. On fera bien de retenir ses places pour ces rep résentations. Bureau d e location de 10 h. à 8 h. T éléph one N o 2 0 .3 7 . _
***
American Skating. L a fête des ch rysan .
thèm es. _
Co sera ce soir sam edi, à l’Am erican S k a tin g , la prem ière soirée d ite d es ch rysan
thèm es. ,
L a v a ste salle du boulevard du P o n t-d ’A r v e sera m erveilleusem ent décorée, o beaux spécim ens de chrysanthèm es, prim és à la ré cen te exposition, orneront les couloirs d es lo- gettes.
U n éclairage féerique com plétera la d éco
ration. ,
Passons à la partje récréative. R ien n ’a été négligé non plus dans ce dom aine, car de 8 heures et dem ie à 11 heures, on patinera : de 11 heures e t dem ie à 5 heures ce sera la danse, agrém entée d ’une bataille de con fettis et ser pentins.
L e buffet sera pourvu de m ets froids. D im anche ce sera le retour de c ette fête e t l’on dansera aussi.
A noter que le prix d ’entrée hab itu el est m aintenu, m ais que seules les cartes perm a n entes seront valables, ainsi que les billets do réduction sur entrée et patins seulem ent.
Comme nous l’avons dit, l’établissem ent se ra fermé to u te la journée d ’aujourd’hui sa m edi, pour s ’ouvrir à 8 heures et dem io bien
décoré. ,
D im anche, ouverture com m e d ’habitude.
' ***
R oyal Biograph 11, rue du Marché. D epuis hier Noces d'Or, un film artistique sensationnel. , *
" *** A l’O lv m p a . ■'
Les débu ts de M odanel ont été un vérita ble succès Salle absolum ent com ble et depuis 8 h. }/2 en é ta it obligé de refuser des billets. Modanel a été absolum ent stu péfian t dans ses diverses transform ations fém inines : L a Belle Otéro, la princesse de Chiiney, Eugénie B u ffet (chanteuse des rues de Paris) qui sont m erveilleuses, aussi la salle entière l’a-t-elle chaleureusem ent applaudi. Les G iovannoni so n t des parod:stes excentriques excellents qui m etten t to u te la sallo en gaîté. M. Gros un baryton, possède une v o ix rem arquable; les « ’i iennots » acrobates de mâchoire son t surprenants. Ces artistes ne v o n t pas m anquer d ’obtenir chaque soir un énorm e succès.
Au Cinéma : D eu x M ondes, roman sen sa tionnel en 2 actes, a v ivem en t intéressé de m êm e que La jeune écuyère de Cirque, les Courses de C hevaux d e Londres etc.
***
Taverne
du Crocodile.T ous les soirs couoert. . , ***
AU Casino de St-Pierre, le M a n a g t de l' Assesseur est ''encore annoncé pour d i m anche 19 courant, à 8 h. Il4, Location librairie Atar, Corraterie, e t au Casino de St-Pierre.
***
Concert sym phonique à la R éform ation N ous rappelons à nos lecteurs le concert sym phonique populaire donné par l’orchestre de Lausanne, à la salle de la R eform ation, le sam edi 18 novem bre à 8 h. 1 avec le concours de M. Max B ehrens, pianiste au Conservatoire. N ou s en avons publié le pro gram me qui perm ettra d’entendre des œ u vres des plus intéressantes. Certainement, tous nos am ateurs de m usique voudront y
assister. ‘
• • ***
R appelons les autres concerts annoncés. Ce soir, sam edi :
— A 8 h. 15, au Conservatoire, concert de M. Merrick H ildebrandt, violoniste, avec le concours de M. de F lagnv, pianiste.
— A 8 h. 1|4, grande salle do l’Union chrétienne, concert B eethoven , de l E eole populaire de m usique.
. ***
Concerts de la Madeleine.
Lo huitièm e concert aura hou lundi 20 novem bre, avec le gracieux concours de Mme Poulin-W isard, soprano, professeur au C onservatoire, Mlle Marthe D edie, mezzo soprano, et M. W illy P erret, violon iste (élè v e de M. L ouis R ey).
A u program me de chan t :
Air de la P a ssion , de H aen d el; Résurrec tion de L azare, do Pugno e t d eu x m élodies m o dernes en première aud ition , de J . Béesau, organiste à R enn es (Mme Poulin-W isard) Air d'Iole, ex tra it d 'Héraclès, de H aendel e t Air de R uth , de César F ranck (Mlle D edie). V iolon : A ria , do Goldmark, Concerto (Lento) de B ach e t M éditation , de G lazounow (M. P erret).
A l’orgue, M. W end jouera la S u ite Gothi que, do
Boëllmann,
un A dagio, de Barblan, Allegro, de M endelssohn, Offertoire su r des N oêls, de G uilm ant.E ntrée à 1 fr. a u bénéfice des D iacon ies L e concert com m encera à 8 h. 1[4 précises.
* * * Concerts annoncés :
— D im anche, V ictoria-H all, à 2 b. >/2, concert de l ’H arm onie N au tiq u e de G enève, sous la direction de M. A u guste P ieyre, professeur au Conservatoire, avec le gracieux concours d e M. C lossct, violon iste; Mlle V uilleum ier, violon iste, élèv e d e M. C losset; Mlle T estuz, cantatrioe; M lle Perrenoud, pian iste.
— S alle Caecilia, rue Carteret (S e r v ette l, dim anche à 8 h. 15, chœ ur m ixte d e S t-A n to i ne, avec le gracieux concours de Mme K u n d ig-Becherat, soprano; Mlle L. B osch, har p iste; M. M illoud, pianiste; M. Ch. F aller or ganiste, M. W . P erret, violon iste, élèv e de M. le professeur L ouis R e y , e t M lle J. Bruel, ipaniste.
— Lundi, à 8 h. V2, salle C entrale de la M adeleine, concert organisé par F A rt Social, e t consacré au x œ uvres de J . S. B ach.
Causerie par M. Josep h Lau ber, professeur au C onservatoire. (Chœur paroissial de Plain- palais, sous la d irection de M. P och on ; à l’orgue, M. le professeur F aller; a u piano, M. Lauber: so listes ; M mes Streit-Ceuppens e t Barbey-M ayer, MM. H in den e t Kursner e t Mlle M aggy-B reittm aver. - .
— Mercredi, 22, au Conservatoire, ré cital Lucien d e F la g n y , pianiste.
*** K ursaal de Lausanne.
Ce soir, Joséphine vendue ■ p a r S'S sœ vrs, opérette en trois actes, d e V ictor Ro^er.
Dim anche 19, un e seule m atinée avec J o séphine vendue par s .s 8z u r 8.
»**
L 'I r is do M ascagni v ien t d ’êtro créé en français à Marseille.
Le libretto de L uigi Illica e s t fan tastiq ue e t se déroule en Extrêm e-O rient. Iris, jeune fille sou tien de son père aveugle, e st aim ée par le brillant Osaka, jeune hom m e riche qui l’a fa it enlever par le propriétaire d ’une m aiso‘,1 de thé. Iris ne v e u t p oin t céder à ses dem andes pressantes e t le tenancier K ioto la livre à la vue du public qui devien t am oureax d ’iris. Osaka devant/ ce m ouve m en t général v e u t reprendre • ses droits, m ais Iris com prenant le péril qui la m enace se précipite d ’un balcon dans un ravin de la ville, en l’occurence une vallée déserte où grouille une foule d e chiffonniers qui dépouillen t Iris. A la cantonade on entend les chants des bourreaux d ’ir is, son père aveugle regrette de l’avoir m audite, Osaka se repen t de son am our égoïste tan d is que le v ieu x forban de K ioto trouve en son âm e un sem b lan t de remords.
Sur c ette donnée, où so greffe quelques scènes fort pittoresques, le m aître italien a écrit une m usique qui nous change agréable m ent de ses précédentes productions. C’est une nou velle manière, où ne prepd plus place le classique m orceau détaché à sucoès mais bien une fa ço n de com m enter l’a c tio n e t d ’en développer les situ ation s tour à tour joyeuses, dram atiques ou désespérées.
Les chanteurs no prennent plus la place prépondérante, la tâche qui leur incom be est plus savan te e t plus conforme au x idées m usicales modernes. M ascagni paraît avoir voulu s ’élever vers un idéal artistiq ue que no laissait nu llem en t prévoir Cavalleria R nsticana ou m êm e Y A m i F ritz. I l a voulu faire d e la m usique philosophique, pourrait- on dire, m ontrant qu’une âm e fière préfère la m ort à la souillure; il restait au m etteur en soène de réaliser c ette conception parti culièrem ent délicate à traiter. ■
SI. A. S au gev a réalisé des prodiges d ’art, pour établir cette m ise en scène inégalable. Il s ’e st fait le brillant collaborateur du poète e t d u m usicien; il fu t associé à leurs succès.
L ’in terp rétation réunissait les m eilleures unités de la troupe. Mlle Suzanne Cesbron, une Iris délicieusem en t ingénu e; Mlle Ista , artiste accom plie, dans un rôle de second plan; M. N uibo, qui incarnait à m erveille le sém illant O saka; M. B oyer, u n K io to de la m eilleure com position; e t dans le rôle du père aveugle M. D elp an y. excellen t com é dien e t chanteur accom pli.
***
Lo num éro du 15 novem bre de Comœdia illustré, em prunte un intérêt to u t particulier au x im portantes reprises e t créations d on t il parle : Potiche à la Com édie-Française; le Bonheur, l’A m ou r défendu, Iv a n le T errible, le C anard jaune, etc.
D es illustrations très nombreuses ornent ce num éro. (Paris, 32, rue Louis-le-Grand.
Une affaire brillante, .et malheureuse On parle encore, e t on parlera longtem ps, d u m atch Y oung Josephs-Carpentier.
Ce fu t au poin t de vue sportif, une adm i rable affaire, m ais il n ’en fu t pas de m êm e, mal heureusement; au point d e vue financier.
16.000 fr., telle fu t la to ta lité de la recette ! E n France, on aurait fait le double. Le plus navrant, c’est que les frais dépassaient 30.000 fr.
Mais ce qui e st plus navrant encore, c’est que les boxeurs n’on t pas été payés.
Le pauvre Y oung Josephs a com battu pour le roi de Prusse !
C-arpentier, plus heureux, a été réglé par un e tierce personne; c’e st une chance inespérée pour lui, e t j’ose espérer que la généreuse personne en question parviendra à se faire rembourser.
CYCLISME
LES SPORTS
LA BOXE
Le champion d’Europe Carpentier II é ta it à peu près décidé que le jeune cham pion d ’Europe Carpentier d ev a it ren contrer H arrv L ew is. Mais ce dernier n’est pas enthousiasm é à l’idée de se battre avec le jeune F ran çais; pour l’in sta n t il rtfase.
R esté donc W illie L ew is: de ce côté il sem ble que to u t m arche à souhait. 11 est possible môme que Carpentier so it opposé à Marcel Moreau, ce qui constituerait le véritable cham pionnat do France poids m oyens, m ais Carpentier ne v e u t rencontrer Moreau qu’après L ew is e t pour cela il d e m ande une bourse p lu tôt coauettè.
Nouveaux records à motocyclette L ’A u to Cycle U n ion public, à la d ate du 15 novem bre, les chiffres officiels des records établis hier soir, à Brooklands, par H asw ell, sur m o to cy clette Trium ph 3 H P V2. L es voici : quatre heures, 334 kil. 800; cinq heures, 426 kil. 190; six heures, 514 kil. 600. Les 250 m illes en 4 h. 42 m .; les 300 m illes, en 5 h. 38 m. 56 s.
Ces records b a tten t les records du m onde établis en Amérique par Spencer et G ustafson
CLUB GENEVOIS DES AMATEURS DE BILLARD
Match défi
Le C. G. A B . a reçu il y a quelques jours de M. R . C astellaccio un défi lancé à M. Pierre P ic te t, le fam eu x joueur genevois pour le titre de Ire catégorie. Jeu di le C. G. A . B . recevait de M. P ic tet un e lettre par laquelle il relève le défi en question laisant le c h oix de la d a te de la rencontre à M. Castellaccio.
C ette d a te a été fix ée à dim anche après- m idi 19 courant, à 2 h ., à l’Académ ie de billard. Les parties se joueront en 300 points au cadre à d eu x coups.
L ’Académ ie sera trop p etite dim anche pour contenir les nom b reux am ateurs de ce b eau sp ort, e t ceu x qui y vien dront ne seront pas d éçu s, car ils assisteront à une partie deB plus intéressantes. M. Castellaccio v ien t de passer en Ire catégorie il y à peine un m ois, ce qui e s t surprenant.
Qu’on se donne rendez-vous dim anche à FA cadém ie de billard, 12, Croix d ’Or, on ne le regrettera pas.
C O ^ T V O C A T I O I V S SA M E D I
M usée Rath. — 10 h., à m id i o t 1 t .
y2
à 6 h., exp o sitio n d e la S ociété su isse des fem m es peintres e t sculpteurs. — E x p o sitio n d e la Société do l’A rt dom estiqu e. — E x p o sitio n Pahnké.Athénée. — 10 h. à m idi e t 2 h. à 5 h ., e x p osition H . D u voisin .
Salle T avel. — 9 h. à m idi e t 2 h. à 6 h., 6, rue du P u its St-Pierre, e xp osition e t vente de tab leau x e t d essin s de l’E cole genevoise, gravures anciennes de G enève. E ntrée libre.
U nion chrétienne de jeunes gens. — 9 h ., 3, rue Général D u four, réunion de prière,
Gjrand Conseil. — 9 h., m. e t 3 h ., après- m idi, séances.
Société littéraire du P etit-Saconnex. — 8 h. e t dem ie, salle dos Crêts, soirée.
M usique de Landwehr. -— 8 h. s , au local, B âtim en t électoral, ban qu et d e Sainte-Cé- cile.
P ro -P a tria , — 8
h
. %,hôtel du Léman,
banquet.
_
Soirée.— 8 h. 15, salle des A m is de l'in s truction , soirée de la Ire classique du Collège. L e Rhododendron. — 8 h. sa lle com m u nale de Plainpalais, soirée.
L ’E tude. — 8 h. %, salle de l_a Com édie, 2m e rep résentation de Le.s A ffaire a sontles A ffaires.
R éunion. — 8 li.
y2,
café du R h ône, assem blée des directeurs de m usique.D IM A N C H E
M u sée R ath. — 10 h.
à
m idi e t 1 h.y2
à
6 h ., ex p o sitio n de la Société su isse des fem m es peintres e t sculpteurs. E xp o sitio n de la Société do l ’A rt d om estiqu e. E x p o s itio n PalrnkeAthénée. — 10 h.
à
m idi et 2 h.à
5 h ., e x p o sitio n H . D u v o isin .Salle T avel. — 10 h.
à
m idi, 6 , rue du P u its- St-P ierre, exp o sitio n e t v e n te de tafc’ea u x e t dessins de l'E cole genevoise, gravures a n . ciennes de G enève. E ntrée libre.Evangélisation populaire. — g h . 15, 45, boulevard Carl-Vogt (MM. E d. T h o u v en o t e t Graff); 3, rue M asbou (MM. E. F avre e t H of- fer); réunions publiques. — g h. 15, salle cen trale, M adeleine, soirée récréative : m usique, récitation s, allocu tion s de MM. S au vin et A . de M euron. — 4 h., ch alet d e la T our,
à
B essinges (M. E d . T h ou ven ot), réunion re ligieuse.U nion chrétienne de jeunes gens. — 8 h. 15 3, rue G énéral-D ufour, causerie de M. le prof. Ch. Pahon sur « Pierre e t Thérèse », un rom an sain de Marcel P révost. — 2 h. 15, chapelle do la S ervette, assem blée annuelle.
A rm ée du Salut. — 10 h. m. e t 8 h. y 2, 5, rue Chausse-Coq ; le brigadier Jeanm onod.
Soirée récréative. — 8 h. %,
Oratoire, rue
T abazan :
musique instrumentale, soli, ré
citations, allocution
de M.lo pasteur
Ch. D u b ois.Sa lle d u dimanche. — 3 h.
à
4 h ., casino de S t-P ierre, bib liothèqu e, leçon de diction . — 4 h., leçon d e d essin . — 6 h. conférence do M. F ran k Lom bard : « E xcursion a u Salève ». A m is d u flobert. — 1 h. à la n u it, sta n d du Grand Saconnex, tir.Conscrits français, classe 1911. — 2 h.
à
7 h. ot 8 h.à
m inu it, sallo des fêtes, Carouge, bals. U n ion des A m is chanteurs. — 2 h ., cours de R iv e , d épart pour la Palenterie.Conférence. — 5 h. église de S t-Josep h, conférence de M. le professeur B ettozzi,d e Turin.
Alpenrose. — 8 h ., salle Fröhlich, soirée. Soirée récréatire. — Oratoire, rue T aba zan, 8 h.
y2.
M usique instrum entale, soli, récitations. A llocution do M. le pasteur Ch. D u bois. E ntrée libre.LISTE DES SERVICES RELIGIEUX
Dimanche 19 Novembre
E g lise un Ci » m ile p ro te sta n t«E n l a n g u e f r a n ç a i s e
Cliants : P sa u m e , 127. — C an tiq u e, 100. S a in t-P ie rre . — 8 h . 3/4. (A uditoire). M .F u iliq u e t.
S erv ice p o u r la je u n e sse .
— 10 h. M. H . B orguer. C o n sécratio n au S a in t-M inistère.
— 11 h. (G ra n d ’H ue, 25). M. G am p ert. C até chism e.
S ain t-G erv ais. — 8 h. 3/4. M. D en k in g er. Service p o u r la je u n e sse .
— 10 h . M. C ouguard. S erm on. — 11 li. 1/4. M. S eo rétan . C atéchism e. — 11 h . 1/4. (Cropettes). M. L. M aystre. C até
chism e.
— 6 h. soir. M. Segond. L'Apôtre Pierre. L
S u r le lac de Gcnésareth.
F u ste iio . — Services tran sférés à la M adeleine. M adeleine. — 9 h. M. G a illa rd . Servico p o u r la
jounosse.
— 10 ii. M. G oth. S erm on. — 11 h . 1/1. M .G o tb . Catéchism e. — 13 li. M. Cougnard. Service do baptêm es. — 6 h. soir. Service du soir.
Pâquis. — 10 h. M. V incent. Serm on. — 11 h. 1/4. M. V incent. C atéch isait. — 6 h. b. M. V incent.
Carouge. — 10 h. M. B a rd . Serm on. — I l h. 1/4. M. B a rd . C atéchism e.
P la in p a la is. — 9 h . M. C henevière. Service p o u r l a jeu n esse.
— 10 h. M. M o ttu . Serm on. — I l h. 1/4. M. C hoisy. Catéchism e.
— 11 h: 1/4. (Boul. St-Georges). M. E . R o c h at. C atéchism e.
— 0 li. e. M. E .Ito c lia t. ‘
Le Trousseau
Appliquez le m êm e soin
q u evous donnez au choix et à
laconfection des étoffes du
trousseau, au choix du savon
avec lequel vous laverez ce
trousseau. Il ne faut em T
ployer pour ce travail qu’un
savon pur.
Le savon Sun
light est garanti pur et en
nettoyant vos étoffes à fond
avec le savon Sunlight, aussi
les tissus les plus délicats ne
souffriront pas.
j*
Kanx-Vivei. — 0 h. M. Ferri.r. Serriot p e u 1a
jen n esse. ; — 10 h. M. F e r rie r . S erm o n . :
— 11 h . 1/4MM. J . M a rtin e t M ottu. C a té c h is m e — 6 h . soir. M. J . M a rtin .
Services de /• cam pagnê Anièro*. — P a s do service. A vully. — 10 h. M. B aeliofen. B ernex. — 2 h . 1/2. M. M njal. C a rtig n y . - 10 h. M. M ajal. C éligny. — 10 h. M. O livet. C hancy.— 10 h. M. S egond. C hêne. — 10 h . M. H oux. Collex. — 2 h . 1/2. M. G. B e rguer. Cologny. — 10 h . M. G enequand. D ardagny. — 11 h . M. D . B e lé tra . G enthm i. — 10 h . M. G. B erguer. G y. — 9 h . M. B a g n io n , Ancien p a s te u r k l ’Isle* Jn ssy . — 11 h. M. B u gnion.
G rand-L ai)ey. — 10 h . M. D iick ert. . » O nex. — 10 h. M. V erm oil,
Pregny-G d-S aconnex.— 10 h. M. Ch. D elôtr». R ussin. — Ö h. M. D. D e lé tra .
Saconnex. —■ 10 h* M. M etzger. i / \ S e rre tta (Ch*pelU). — 9 h . II. W e b e r. — S e r r i » ,
p o u r la je u n e sse . t
S a tig n y . — 10 h. In s ta lla tio n de M. H èo ler, / V andosuvres. — 10 h . M. B ret.
V e rn ie r.— 10 h . M. D en k in g er. V er*uix.'—• 10 h. M. E m . C hristen . V ésenaz. — 10 h. M .Dexnole.
E n la n g u e a ll e m a n d »
A u d ito ire . — 10 h. M. M eyer. Serm on.
— 11 h . 1/4. C atéchism e. . P â q u is (Salle p aro issiale, ru e d e l'E co le, 32). — j — 6 h. s. C ulte org an isé aveo le concours d#
rE jjIise évangélique allem ande). IL
E g lis e c a th o liq u e elirétleiin e Messes et p ré d ica tio n *
N o tre -D a m e .— 10 h . M. P iste u r.
— 11 h . R é u n io n dea A n cien s cathécqxh&nes. . S ain t-G e rm a in . — B h . 1/4. S ervice a llem an d . -
M. R ic h te r id i.
C arouge. — 10 h . M. Ja c q u e m in . C hône-B ourg.— 10 h . M. S teig er. L anoy. — 10 h . M. C h rétien .
A u t r e s S e r v i c e s
E n la n g u e f r a n ç a is e
UNION N A T IO N A LE E V A N G EU Q U B B u e V a llin , 12, a u 1er, V endredi 8 h . so ir. — H .
D en k in g er. * E tu d e fa m iliè re s u r le s prophètes.
S e rv e tte . — 10 h . Al. G rosclaude. S erv ette. — 6 h. s. M. G rosclaude. C ulte à C ham bésy. — 10 h. M. P o u lin .
É U U S E Â V A N G É rayU Jt I.LORB S am edi, 8 h . soir, ré u n io n de p rières. O rato ire <rue Tabar-an). — 9 b . 1/2. If. DuboÎÂ
— b h . C ulte p o u r personnes en service. — 8 h . 1/2 s. S oirée p o p u laire. A th é n é e (No,4). — 11 h . C atéchism e.
R ive d ro ite (rue L év rier, B). — 9 h . Catéclii&ineu — 10 h , 1/2. M. R eym ond. Cène.
S alle de l a P ra irie . — 9 h. C atéchism e. — 8 h . 1/4 s. MM. E . L e n o ir e t Reymo^itL. C hapelle des B u is (Pâquis). — 9 h- Catëchism ii
— 10 h . 1/4. M. K rafft.
Car ou ko (ruo.T.-Dalphin). — 10 b . M. Décomba»*
— 11 lx . C a t é c b i s x n o .
— 8 h . B. E tu d e biblique. P e tit-L a n c y . — 10 h. M. E m ile L enoir.
S alle de la C oncorde (Bd Carl-Vogt, 45). — 11 h, C atéchism e.
ASSOCIATION C H R ÉT IEN N E É V A N G ËL IQ U J R u e Cttlvin, P. — 9 h. Service p o u r la je u n e s s e M. F . T hom as. P a re n ts adm is. ‘ Y ic to rio -H a ll. — 9 h . E cole du d im anche, M. Ai D a rtig u e . " — 10 h. P ré d ic a tio n de M. F . T hom as. *
Sujet : Q uestion Bociale : Q ue to n n om soit
sanctifié.
C a n tiq u es : 212, 172, 153.
R ue C alvin, 9.—S. A. C. à 8 h . 1/4 e t à 11 h . 1/4. j S alle C e n tra le , à 5 h . 1/4 d u so ir.— R é u n io n m ea/
ßuelle de l ’A C E . avec Cène.
ÉV A N G ÉLISA TIO N PO PU LA IH E -î S alle C e n trale (10, M adeleine). — 9 b . 1/2. C ulte f(
s a in te Cène. i — 11 h . E cole d u dim an ch e. M. T h o u v e n o t. ^ — 4 h . P ré d ic a tio n p a r M. E . S auvin. -3 S alle d u P t-d ’A rve (20, Bd P r-d’A rve). - 11 h . |
E co le d u d im an ch e. M. C h â te la in . ' ” É G L IS E C H R ÉT IEN N E B A PT IST E
9, ru e de l'H ß tel-d e-Y ille (en face la T aconnerie).
9 h. 8 m . C ulte. M. O riol. . — S b 1/4 s. R é u n io n d*évangélisation, « j M. O rioL y
M ercredi soir, 8 h . 1 /4. E tu d e b ib liq u e. M. OrieJ*
E n la n g u e a ll e m a n d e •
E G M S K ÉV A N G K IilQ U E ALLEM AND!! Casino de S ain t-P ierre, 1er étage. — 10 11. ^
M. F . H a h n . S erm o n . — I l h . U . F . H a h n . C a té o h u m e .
MISSION IN T É R IE U R E : R u e V allin , 12, 8 h. e. — B ibelstunde.
É G L IS E LU TH É R IEN N E
R a e V erd ain e, 38.— 10h. S erm on. M. M a r q u a i t . — 11 h. 1/ 1. ('atio h iam s. î t . M arquoidt.
E G L IS E M ETH O D ISTE ALLEM A N D E 12, ru e C alvin. — 10 h . P ré d ic a tio n . I l h . 1/1, E cole de d im a n c h e . 8 h . C o n c ert d u c h œ u r e t soli. 8 h. 1/4, E v an g élisatio n . V endredi, 8 U. l / t . E tu d e b iblique. E n la n g u e it a l i e n n e E G L IS E EV A N G ELIQ U E IT A L IE N N E R ue A m i-I.ullin, B. —H. A. C arm egnol», paeteur;
— 9 li. E cole d u d im an ch e. — 10 h . Serm on. — 8 h. 1 /4 s. Conférence. J e u d i soir, 8 h . 1/2. E tu d e biblique. E n la n g u e a n g la is e CHURCH O F ENGLAND C liaplain, Eev. D r A rth . G rouper. R ue d u M ont-B lanc. — 8 h. 80. C o m m u nion.
_ — io h . 3ü. M o m in g se rv ic e .
_ _ 6 h . — E r e n in g S e r v ic e .
AMERICAN CHURCH | V Bue A llred -V in ce n t. — Rev. "W illiam Ç. NJei H ecto r.— H o ly C om m union, B.30, e* cep t flrsl S u n d ay o f th e m o n th . M o m in g service, 1QU a . m . E v en in g servioe, 4.30 p. m . f t j
E G L IS E M ETHODISTE EPISC O PA LB ; ■ R u du M arché, e n tré e p a r le T e rra ille t, 1, a i l u
— M. le p a ste u r Ja c q u e s C h u rbonnier. Dj m an ch e, 10 U., aorm on ; 11 b., 4ooli i f Ç m a n c h e ; 8 h . E v an g élisatio n . ~ J e u d i, 8 h . E van g élisatio n .
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