NATIONS UNIES
CONSEIL
ECONOMIOUE ET SOCIAL
COIvILISSION ECONOd
~UEPOUR L
I.AFRIQUE Conference des planificateurs africains
Troisieme sessionAddis-Abeba, 20-29 mai 1970
lililltr.
LIMITEE
E/CN.14/CAP.3!17 7 mai 1970
Original: FRJlICAIS
(--~-,~~~:~r ;f"I'l'"t'';1'~ ·-,·~r;--irC I
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ETUDE DE LA COOPERATION ECONOIHQUE POUR LE
DEVELOPP~"ENT
DE L'OUEST AFRICAIN
M7 0-966
~~---
• ETUDE DE LA COOPERATION ECONOMIQUE POUR L1':: DEVz:,OPPElvJENT DE L' OUEST AFRICAIN
,
A la suite de la Conference des Chefs d'Etat et de G.ouvernement de l'Ouest Africain reunt.s
a
Monrovia en avril 19'08, la Commission Econom:l.que pour l' Afrique et le Centre de la Planification, des Projections et des Politiques relatives , au Deve10ppeLlent ont orgaru.se conjointement une mission dIetudes sur la coope-ration econo~que pour Ie deve10ppement de l'Ouest Africain.
La mbsion sIest deroul.ee en
1968-1969
pendant neuf mots , Des specialistes de l ' economie, de l' agriculture, de1
'industrie, du commerce et des transports y ont participe pour toute ou une partie seulement de la periode.On trouvera ci-dessous le resume du rapport de la mission.
A - INTRODUCTTON
1. Pour atteindre les objectifs propoaes pour la deuxfeme decennie du deva1.oppement, les Etats de l'Ouest A1'ricain doivent souter-ir un vigoureux effort national de devel.oppemerrt , En effet, ~ains pays de la soua-z-egfon ont encore un taux de croissance inferieur
a
celui de la population etd'autre part 11. semble que la recherche d'une reduction des desequilibres
a
l'interieur de la acua-z-egLon suppose probablement un doublement au moins des taux de croissance actuels pour certains pays.
2. La pressnte etude mcntre que la cooreration economique entre pays de la sous-z-egfcn peut epporter une corrtc-Ibutaon importante awe effOrts faits par les pays pour atteindre les objectifs de la deuxt.sme decennie. De plus, cette CooPeration doit permettre de renverser la tendance actuelle au ren- forcement des desequilibres dans la croissance economique des differents pays. Enfin, elle apparalt comme une condition essentielle pour preparer un devel.oppemerrt eccncmi.que
a
un rythme sout.enuJ.'",.c,,:,a
des annecs1970,
grace
a
une diversification des activites econ0~iques combinee avec une specialisation dans certains domaines de chaque pays, que seule la COOpe- ration permettra de preparer.70-41694 . / ...
- 2 -
3.
Llexp~rience d~ja accumul~edans le domaine de la cooperation
econ~mique multinationale, dans les groupements
d~ja.existanw dans la scus- region comme a.
llext~rieur,montre quIll slagit d1une creation continue.
Les effets en sont ressentis a. plus oU moins long terme et sont souvent difficilement mesurables, car ils sont lies a des changements de structure••
Il
:i".u.<:',-a. «onetoujours se souvenir que larecherche d'une e..,aluation d'un
bUm,'. Gqullibre des avantages et des conts attendus de la cooperation pour che,qu':! pays sera toujours difficUe.
4.
Lapresente etude est done naturellement loin dlepuiser le sujet de la cooperation economique en Afrl q ti.e:·<1e
yl louest. Elle doit @tre un point de depart, mais deja elle pennet d'aboutir a un certain nombre de conclusions sur les objectifs et les moyens a mettre
enoeuvre, a de premieres recom- mandations pratiques ainsi qu'a des suggestions sur les domaines dans les-
q~ls
des etudes approfondies seront necessaires.
5. DaI1S cette
p~e:nierepartie serent decr1tes brievement
Leaprincipales
caracteristiQ~:es
de la situation et de ITevolution de la population et de l,ecor.cnic dans lao sous-region. Un resume des recommandations auxquelles
aabouti la Mission pourra alors @tre presente dans la partie C.
POPULATION
•
./ ...
6. L'Afrique de llOuest est un ensemble complexe de quatorze Etats
quipresentent entre eux de grandes differences du point de vue de la population et de sa densite, des ressources naturelles ou des niveaux de developpement.
Le Nigeria, represente a lui seul
60f;environ de la population totale de la sous-region, qui compte pres de cent millions d1habitants (cf. tableau 1).
A l'autre extr@me,la Gambie n'a que 330.000 habitants. Tous les autres pays ont entre un et huit millions d'habitants, un seul d
terrtre eux, Ie Ghana,depassant cinlJ. millions d'habitants. Cetta fragmentation est l1ee
a Ilhistoire de la sous-region.
•
- 3 -
. 7. La densit~ de la population est extr€!mement faible (moins de cinq au km2
) dans les trois pays: Mauritanie, Mali, Niger, qui bordeut au sud le
&lhe.m
et
couvrerrt chacun plus d'un million de km2 sur Les six millionsd.e ):1212 de la
sous-r~gion.
Par contre , le Nigeria, presque aurs Lva~r"e
queLes trois pays pr~cedents. a une densiM de
63
au km2 , ~galea
quatrre fois la d<:'!1s1te moyenne de la SOl.'os-region. Les autres pays ont des uensttes qui sIechelonnent autour de la moyeune ; de 10a
33 hab~.tants 0'1 kJnE (cr , Annexe 1).8.
cet.te premiere image doit etre corrig~e,:rourmr.eux apprecier la re- part!o tion de la population, par 1Iexamen d' une carte plus deta:l.l1ee des dE'nsHes. Il fait appa:ra:ttre deux zones d.e haute dens:l.t~ quf couvrerrt l'une
l~ sud des psys cotiers du Niger!a au sud-est de la Cote dlIvoire, avec en plus une p~.rtie de la Haute-Volta, et l'autre la zone qui va de la Sierra Leone
a
l'o~est uu S~negal. Deux bundes de denslt€ inf~rieurea
lamoycnne separentces zones.
9.
II Y a donc ~es zones de faible denslte dans les pays cotters (Lib~rla, nor-d et suc-oues'c de La Cote dIIvolre et !!auritanie) <;t, par ccrrtz-e , des zones de fcrte der,sit~, ju~q:lt'a 150 habitants au ~, dans un :rays de l':l.n- t{rie~,laHaute-Volta ou la quaiit~ et le volume des terres cultivables par habita.1t posent done des problemes difficiles, des malntenant et plusDe.ns les zones de foret, l ' existence simultanee des cul.tures vt;Yri (!,res et G.es cultu..--,es d'exportation c0mbin~e avec le systeme des cultures :tG1n~
ra;ltcs; laisse encore une marge possible
a
l'accroissement des densites, et l'~xiGtence de poss1bilitcs dlam~nag~mentdans certains pays au mvins est 1.L~ facteur favorable.10. L!evol'ltion de La population est caracteris~epar un taux moyen d'acc"'oisse-",ent naturel de 2.7 pour la periode
1960-65
(cf. Annexe1).
Mais, la aussd , une grande dispersion existe entre les pays:
- Les Q8UX pays les plus peupl~s et les plus denses ont les plus forts taux d'"C'croissement: 3.Cf1; pour Ni<;eria .. et Ghana.
./ ...
•
- 4 -
- Trois pays de faibledensit~ ont les taux dtaccroissement les plus bas:
Liberia 1.1, Mauritanie 1.2 et S~negal 1.6.
- Feuf' peys ont des taux tres co;"parables compris entre 2.0 et 2,4.
11. Un f'act.eur important dont depencl. le niveau actuel et 1levolution de ces taux est la bai.ase de la mortaUtG, liee e.Ll.e-meme au rdveau de vie e1. a son 61<';Ya<;1071, ainsi qura In densit~ de population et
eo
lr,~'ca:1isat:!.on.On prev01~ actuel1em~llt que ce taux d'accroissement <'.ev:..,,1t lceere:nent s ":lever dans Le futur, quel que so1t le pays de la sous-r{;g:ton car lea taux de feconuitc, pourtant parmi lesplus ~lev€sdIAf'rique,ne clf,;r:'?ient bafssez- que lCge?ement avec l 'urban1sation croissante, pendant que, ~araJ~element, l ' A."lelio:.-ation des conditicn3 sanitatres entrafnccra un M'cli:1 ra;,Jl'ie des taux d'e mOl't9.1:Lte. C'e'l; accrois£eioe:lt sera plus sensible dans Les pays au le
tm.J( d-'accroissement naturel est actuellement le plus bas. Dans ces condi- tj.on", la popuht:lon de la fi0us-:.-egion sleleverait a 146 millions d1habi- t<ir.t, en 1980 (del'site d.e 21;. habitants au km2 ).
Une
consequence importante de ces caracteristiques democraphiques est que Ie nfvec.u relativement faible de 113. populatio:1 d1aGe p,ctif' (]5a
60 ans ) qui est. <:1:; 5r:JJP environ actuellement devrait avoir t€D('.a.."'1Cea
bafs se r encore.12. Le niveau actuel d'grbe,nisation: 12.8% de la popul.at.f.on dans des
'filles de plus de 20.000 habitants (cr , Annexe 1) et 7.ff!, pour les villes de plu,,j de 1'J8.000 .':s.bitE.."lts, permet egale'llent de distingl.ler trois gz-oupe s e - Les troiz :nays d.e ]linterleur et La Mauritanie qui ont des taux ix:'e-
rieurs
a 5 st.
- Le S6,egal qUi a une prop':>rtion de population urbaine
24.6%
double de la IDOJcnne sous-rcgionale.- Les autres pays qui sont groupeS auteur de la moyenne avec des proportions de
8 a
15't.Les deux plus grandes villes (plus de 600.000 habita.nts) sont .au Nigeri~. V:Lennent ensuite Dakar, Accra, Abidjan •••
.1...
$
- 5 -
'1;.
Lea hypotM~!les faites actuellement amenenta
une estimationde
5.5'%(deux fols le taux dtaccroissement naturel) pour le taux dtaccroissement de ::'.s. popnlation urbaine qui atteindra:lt ainsi 19% de Ill. popu-lation to<:ale en 1980.
L'urbanisation croissante de ls. population repr6sente un fa~teur
econc:ni,,-"e 1.:nportant. En eftct, e Ll.e est souverrt li(;e
a
U1'1 c;:o,~ngc;nent de compor-temorrt du conaomma'ccur , non seul.enoirc pour Celt?' q'.li. accederrt ['1 d3CsA.l"'~'~E., eleves, mais aassl pour 1 t ensemble de la ropulaticn: les al1:nents trad1.tlonnels (tubercules, mil) tendent
a
@tre re.mplaces par des aliments plus ::G.c::'les et plus rapidesa
preparer: riZ, produits des ir.dustriesalimenta~l"es.
14. Aux 1!iigrati.ons du mil:!.0"..l rura: vers Le milieu urbain, stnjout,:;r..t de b-es importants couranta de !J!igra1<,::'::>ns inter-et..ats qui pe:rmettent
a
une fraction non negligeable des habitat1ts des trois pays de l'interietlr
(~bli, Nir,er, He:,"<~e-Volta) r~'aller trllvailler pour des periooes var'.a.bles (et quelqt.tefois (,letablir) dans les pays c8tiers, esscntiellement C6te dI Ivoire et Ghans, Ces migrations joucnt un rele ecc!lol!liq\le et sccial
15. ;:h:, St.t~. (~U nord, c:'-I1q .z.ones S'L:t;"3.t.~"g!l.~ couvrent la region: fo:"et hun,Ide, EP.vane ~ar:~time, savane humidc l savane Beene et zone steppique. La forme des frontieres, h~rit~es de la periode coloniale, emene la plupa~ des (;'"atG 11 pal't:l.c:l.per
a.
deux ou trois d t entre elles. Or,a
chaque zoneccrrcspond I'n ensemble different de speculations agr:l.coles dont la vari€t6 s'D,;>;oauvrit du sud au nord, aUGs1 bien POIU' les cul.cures vlvr:l.eres que pour les cultures dl exportation. Dans la zone de for@t humide, les principales cul.tuxes vivrieres sont: manioc, igname, banane , plantain, riz, maIs, alors que dans Le nord on trouve mil ou sorgho et niebe. Pour les cultures
d'expcrtation, la zone de fot'~·~ permet, les cultures de caf6, cacao, palmier
a
huile et c~eotier, hevea, bananes, tandis que l'arachide est,./ ...
•
- 6 -
avec Ie coton qui se developpe, la seule culture importante des zones de savane du nord de la sous-region. Parall~2ementla productivite est beaucoup plus :foFte en :for@t qut en savane , En compensation, ItHevuge
a
pe~ pres impossible en for@t prend une certaine place en savar.e maritime et hurdde et devient une res source osser,tielle en savane seche ,
n
resulte de ees donndes des poss;.bilites importar,tes (1.e com!?lemen- taTite nord-sud et des pro"oleJ1es de concur-rence possibJ.e pour- les e:,?orta··tlC'l.18 d2S ps.ys c6-t1e:::-s.
16. Exanlnons maillten9.nt,
a
partir des 'donnees rcurntea en Annexe 3,sur la st"·l.,"ctur~ du PIB 1965 dans La sous-region et d t une anal:;'se scemafre des plans actrueLs de develo:?:lement, 1'1 structure et llevolut::'on compar-eed~s diff6rerrts secteurs de lleconomie.
17. Quel que soit Le pays, Lo secteur primaire occupe une place importante,
si~on la premiero, daLns Iteconomie. Cependant, selon Ie pays, la part du PIB venant de 1Iagriculture var-te du si,mp1e au double: 3Cf'/o au Liberia,
5% au Hieer, alors que La proportion de la popu'l at.Lon vivant de 1 lagT:1culture est p'l.;:-COUt elevee (80); au Liberia). On peut disting:J.er troJ.G gr'oupes de pays:
- 1."" sp.cteur primaire ccntribue pOV:;" 1/3 environ au PIB: Lib erie" GUinee,
Sie~a Leone, S~neg.3.1"
-Un groupe ou cette propor-t.ton est de
40 a
5Cf'/o.- Un groupe ou cette proportion est superieure
a 5Cf'/o,
donca
la moye:me de la Bous-region: Haute-Volta, Gambie, Dahoney, Nigeria et Niger.18. A 11irr~erieur de ce sec-ceur, les places occupees respectivement par 1 1'1<;rlculture, lle1evage, la for@t et la p@che sont indiqu~es en Annexe 2.
LICleYa,ge occupe une place preponderanile dans un seul pays, ,:1e' Niger
(4o;!,).
Il occupe une plaee importante dans Lea (l,utres pays de llil;rf;erieur ou.aub- sQ.Qc.ricns (1/5
a
1/4):' dans 1Idrdl'e'd(lc:r6issnnt Mali,'Mauritan~.e, fla;lrte"-Volta.La p@che de mer ou de riviere est importante (de 11
a 7%)
pour cinq pays, dans 110rdre decroissant:Mauritanie, Liberia, Senegal, Dahomey, Mali../ ...
- 7 -
La for@t est importante en COted'Ivoire (18%), moins importante (8
a 9%)
pour Dahomey, Nigeria et Haute-Volta et faible ailleurs.19. Un fait important
a
ncter est, que 6a'/; environ de la prodJ.ct~.onest E,'Jcoeonsorcmee,ce
rapport etan'i; tOl1t'J:fO.ts t:ces var:.able erree le !Jc;j8(44% au S8n~gal, 84% en Hauteft~Volt.';i,S' )1c.!' exemp).e}, Sur 185 4c;G qu1. sont
cOlillIle:i'c:i.{'i~:_i:3609 la moiti~ C:1-:j con8tj:tut:~ par Les produits a.t~.1:'l,c;o:_f~S
e1r?ortes cuz- Le marche mcnd.:!£.lr et Les p:,ev:tslon.3 d:'t:"c~~:'.·c:~S3€rnen~ Q.J: ces e,h£c'lgGS sorrt feiblc". Ltevollit-J.on de la demande de produits agricoles comme;:eis.liGes depend done beaucoup de l ' urbanf.sa'tdon et done de Ia
eoore.:a.tie':1 Geonomiq'J.e dans La sous-region, car l(u!'banis~,"'.;l(':lest '.negale- merrt :::-cpari.l;Le, E.l~e extgern uno reconver-saon de l~e.g!'iC"U::::";urc (A.~.l.;.Q,l.'U€mt.e.t1on
de c.a rJr<:J"u;::tiv5.t.e et rev'.sion des .eil-euits co:nmereia'lx) ce.r ell». penr1'a represenGcr pour certains p~o~cuts, done pour eereaines zones, une augmenta-
ti~1 no~ablG deB quantit~s c~umercialisees.
20. Liaxamcn de la par;; du PIB Lssue du secceuz- secondar.s-c faj:!; e.P?I).1'!),ftre trois groupes:
trois pays sont auteur de la'/;: Gambie, Dahomey, Ni6crj
- S"p'G p"-:rs sont, de l~·
a. J.9%;
., P(l'.·,~ 'lllat.~a pays cetrce pa",: esti tres elevee, elle est conpr-Lse entre
25
et 4a'/;~ Guinee, ~"'.uritanie, Si.erra Leone(25 a
3a>P) et Li¥rla(38%).
L~ position de ces qu~~rc derniers pays est due
a
ITL~luenec eu secteurM!.:;.es qui en G'Jinoe repres,mce 11% du PIB et dans lee troip. a.rtr-es pays 19
a 2%
du PIB total. Mais on com:tate clal1.S la sous-·regicn que la presenced(~ctivi-:.esmL>11eres oriente Iteeonomie vel'S lfeJ:terieur et ntexerce que peu d'influence sur I Tactivite industrielle.
Les ~u~tre pays qui assurent
a
eux seuls8a>P
du produit eu secteur secondaire de la sous-region, dans l'ordre d'importance: NigerJ.a, Ghana, C8te <!TIvoire et senegal sont dans la classe moyenne ,./ ...
- 8 -
Pour les trois pays de ltinterieur:
Mali,
Haute-Volta et Niger, La part (15a.
laf,) relativement importante du PIB issu du secteur secondaire mon"':::-e lia place occupde par llart:tsaneo:t.21. Pour Itindu'3t.rie manuI'acturiere seul.e , la situation ,'les pa.~'G arparatt , beaucoup plus homogene:
red d P"B)
/;0 ..u ..I..
_. p,:)",;: d:.x pays, La par~ du PIB issue de It industrie eat comprf.oe entre
5
etlap
pouz deux pays Eenlement cette par-c 8!elf:,ve au a.P.8El1S de lC%: C6'~8 dIIvoire et Sen6'::!J.l.
22. Quel':illcs :la.its irtportA.n.ts sont
a
noter:P·i des Bpeciclisations ex1Btent, ellcs ont tenda':lce
a
~tre Les memes dans 1.e5 d5.ffhents pays et not.snmerrt dane les quatre pays qui contribuent pour La p.Iuc grande partie au PIB industriel de la sous-region. Cependant la aiver£,ification est plus grande au Ni,geria du fait de la t.aille du mar-che ,IlexiS~!te des marches et dTune concurrence possible sur les conditions dlinstallations dTindustries nouvelles.
2;. I~ur la moitie des pays, la part au PIB issue de ce secteur est inferieure,
n;~is a:\ pe',J.
a
Is. moyenne de:IF. ;:;ous-region:34%.
10e N1 eliria, avec Le pcurcerrtage Le plus faible, fait partie de ce GJ.'Ql}Jle.
1o'autre moi":.i'~ cDmprend des pays induetriels ou miniers (Senegal, C6te dTIvo:!.,'e, Guinee, Sier-.ca Leone) mais aussi la G8.!llbie, Ie Mali, Le Dahomey.
Pouz- 1'3 S~negal actuellement 5a(, du PIB natioral prov1.ent du seet.cur services.
24. Le pz-oduf.t interieur brut par habitant varie de 1
a 6
d tun paysa.
ITautre de la sous-region. Dans llordre decroissant, on trouve:
./ ...
'<
e.
- 9 -
PIB/habitant sup~rieur
a.
20b$ :
Lib~ria, Cote d'Ivoire, Ghana, S~n~gel;PIB/Habitant compris entre 100 et 200 : Sierra Leone, /A.a1.lI'itanie, Togo, G&i:ll>ie ;
P:::E/?':::itant inf'erie1.1r
a
100 G-Ilinee, Niger, Nlg~ria, Dc<.Lo!;ley, Vall, Haute·-Volta.Sn moyenne , pour
1966
0:1 trouveJ.l4 $
avec des ve,leur<> e,;:t::~"":; de291
et 1:.8.25. : l fall-G not.e r IFJ. forte d~pe,,_dpnce df"S economies de La r,,/?lon du
ccnmer-ce e'{",.cr:i.:ur, suri:,C'ut E!. 1: on tie:lt compte, corame i2 a (it§ note plus naut , (]u f.ol:l.blC' degre de mor.eQuitation de lQko,1omie.
26.
Le ccmner-ce non-enregj_st,~e et la contrebande sont importancs entre pays C2:.A.
sous-r0g1cn(> Le CO;:':l'J.,--r:e total errt est1m~a
c.eu:c -Po:i~ 1e comner-ce e~1C","glf;tre. Dar.s ces e2hs.C1C'-J intraregionaux, la part des pr,;d'lits agricoles e3t actuellemcnt des3/4
envlron.I..?") pays de 2liatS,de;:s~: Haute-Volta, Mali, Nieer, c~,'; nne pIus forte
pa.:ctlc:ipation au CODL"1lerCe ~_l:t::'aregion£.,l que les aut.rc.s , Ti.s ,zportent 4r:J{o d; commerce enregistre et exportent une grande part du commer-ce non-enregd.a-
t:':'~<J L~c princ:f.paux pays CXIX)rt~J.teurs sorrt cependarrt 2,a Cote d.rIvo:.re et 1(;: S~:/~,:"';c:l.. La (~Ote d':!:vc:;'re a une baLance fuvorable dans C~ conmer-ce intra- rC;(LCc2o._ (commerce'! total em"',;1stre ou non). Lt~volutiondeu !,oliti(J.ues dc.:oa:;:'.eres 6.epu.::'c IT:l.ndepend.ance rapproche petit
a
petit les c1tuations trese,"tf1'€,c~ntes, du point de vue du ntveau des taxes, qui regnaicr.t autrefois dans ~.es P2.~,~s
e.
systemes co'l orri.aux dl:fferents.27. Quelques faits meritent. dT!\tre notes, En dehors de la Jj.1l.ison routi~re;:
Ghane.-Ni<;zria. les pays cetie:cs communiquent, entre eux
a.
peu pres seulement par ncr. Le pays Ie plus 1£::>:13 par terre est la Guinee (liaisons saison- nt.ercs ); Parmi les pF.ya de l'interieur, seul Le Niger nt est pas n:t!-~'J!>T'-- 10 -
par une vole de transport Lourd sans rupture de charge
a
la mer, que ce soit vers le Dahomey au Ie Nig{,ria.r~,ctl'3.uen des l)"'c:;'ecti'1's f:!..~~(·.l"mt d":I.ns Lee pJ.:'l::H~ en coiu-s , j11:t.1recs;l:"lteG du potrrt de vue des :9l"'o'bl,::nes lle CG0J.;(i:i:'ation,et l'tvclLA,tion o.ctuellem.ent cons-
29.
GensIe
sccteur a~cic9J~, los plan~ en covrs vif8nt en g~n§~la
lafoi.s 10. c',,{:v8cp];enent d.::s ?rcduct·;0Il.;l e::ot.:.lee3 s.u- Le mar-cl...·~ mon:lio.l ou sur Le =.-lJ·ch.~:; ".-'3gi::·-;1-1.~_ et Loca.; eo;:' ce:'x:i des !il8.tiE~!"2:8 F'··cm";"cros J.ont J.!ut.ilise:t10.1.
es...\,> pO"""';...>~...0-"_"_1' . p"U1" 1'. t·· .....'_,_~d-·(;'t"\...I. ... _..,~l.t::-<;, 10 ... '::::. {cot.on._"""-10... u~,..;'-anne a' sucre), , , # .
Peur Les cl'l;~ures viv,,,' "_ces, Les plane prcvo:!-ent des ac'~~o:lS notamment
C',::~ ~.e r77. z dans rc"!. g:,"and n..t~~~:'e de pa:yc~ sur Le mars.
Pour- les l'i'.ys
a
cheval eLU' les zones de for@t at de savane , l'~5 plans chercherrt il exploi.ter La cJ!!'pl~",ente.ri'~e de ces deux zone-s 'm vise..rrt 1.\1'1meJJl-f=".i.:·~:- e;':il:tbr:~ dnns Leurs de7elopp-=ments rfl=pectif':>"
P"'YX 1: elevage, des actions sont pre'roes non seulemerrt dans lea pays oi; i l repr,~sen7,e c'~Ja une :-e("~01A:'ce essentielle, mai,c Russi dans ceri;3~_'1S Ft~.y~ ce'-;":5.c-;'~8 (Co tie dt I '{vire., Sierra Leone par exempie );
30. :·S,~.iC Lo sec-t.our- 1?1.0.uE·;'-·r~~1, l! o"bjectif' est part out La di'\··''3rs.''-:~J':.:~tion
dE: 18. pz-oduct.Lon Eais, caur peut-@tre au Nigeria, les ddmensi.ons du mar-che sont un obstacle. Pour le~ pays minters, "auf' au Llb1§ria, l..,~ taux de C:",:'OiSb;j.nC8 prevu.G du sect.eu- U!:!.tliel~ sorrt eleves. Ii en est lie m~lile dans cc s-:"ctell..-;:- au Nig0~::-1a, au 'I'cgo ct en C6te d1Ivof.r'e , De p.Lus des p08sibilites dJ€;x;]::;i.Jc:::t.~",ion exJ_£;t.c:.nt en Hg.·,l'te:.-Vol'te..
31. D~ns le sccteur des ~~~2~~~, il faut noter que crest le pays qui a aC't'J.elle:c.cr.:.t ce 5c~tcl.lr Le moi~g developpe (Mauritan~e) qui :9l-.4lTcie le taux de c~'"::'l.ssar.c818 1'<1:,;,,:, cleve" Dtune :fa~on generale" ]_es taux de croissance p::-e'v,,:,.3 pour Lea ,:c:r"'.~_(';CS sent ':
./.*.
-11-
l~gerementplus fe.1.blp.s CJ."e le taux de crcd scence de 1t~conomie dans les pays ou les previ~:2.·Jns <i1!i'101ution de ce taux sont faibles
- ;:..t:gere"leat plus fo:M;a que les taux de croissance de lf~conomied. les:
1'"8visioas pour cf,,'l:.u-ci sont ~lev~es.
32. L!eY:,:;~:~n -tans cueLques p,:"ans cl..es pr~S10!.l.S du montant d:'.3 l.nvest1.sse-
m':':"iGS p1'(-h''!JB :C'1j.~; ap2d.l"a1tl-(' :-Iron Geulem'~:nt UY"i.~; :>"PX'.:~e vart~t.:.on ti-:l n:i.veau dt";' cec ilt':'Cdti3se:nen!~n:par habit.?.:;:~·(.; mai8 aU6SJ. une gl':-:md-e elvers:,.",,;e dans lee; poss:.bi.lit"<;" :'.ntc.nas de financement de ces investissements. Ainsi
pour :'.e6 pays de lfint~r1eur l?f!, des investissements d~endentdesressources
1n··:e~"_~0Cr' 1'~ re::=~;;~ d. ,;idee \o:.;ti dle!~~_'~·F;t.·; ,,:·:c~~~~eurs: alorr. r}',) ;>'J~4.:r Le N1g~ria C'E'l:-, p~C'o~'.:.:.:-'t,:Lon~: corrt 3PPTC:~~;"1~t1'1 _'9'f..~n"t ir..Y~rs,5~";:;~0
33. Le ta'Jleau. ,\"nn'; en A" __z,ce 4 donne le ntveau des taux \te crof.seance
ce'dm~s Ectuel.:i.·"'.J:~nt
c..:...
1S 1"., diff~rentspays, en fonction des plans de d.{,·"lo,?peraent. On volt, que la :'los~.tio!1 relative dea pays !'''2St pas t,~"es di:~ :'-.'...rrte dtun ~ect~a
\'J'.:~;;"":;. T:...):ts grouficG de payl.. e.lJ;)8.re.~~sfJe:.:I~o]~Y..L
Ii.~ :_8~·".'r.:::.:t-a.. Dal:-_:::cney9 l·k'::.:" / Ge:ro1:..:!..e
S~n~b~l, LiO~r1a,
Ghana. Niger
actuelle de ,Population
16.3
Qb8~:r:'{at)£9,~~
Ta.1JX de CrOi8f:tlIJ:.e a'u::-,OUl'" de
2!fo.
~'al.lX de crcdssance ac'tut>ls in- f'erieurs
a
t~ux d.1acc;:-()~,ssementde la populat:l.(.".
Taux de crot ees.ice moyens.
Pays indust~k'Y,se:;au miniers, plus un pays <lc: l'jon~0rieur.
Nigf>1.a, G'..\lnee, Sie)..""'\ rlc~,,(.il'.~, 'Ibgop Cat", -:iIr'loire,
Mauri";anie
71.6
_ ... _-
Tamt de crot.aasr.ce a,;ves
(4 a
9%).
Trois pays min:l.ers sur quatre.
Deux pays industrialis~s.
, ' .
__ ._---
./ ...
'. a coo.oe1""(·-::v :,·:tt pe!,~l'f":'c-tre
il.
chaque pays dt~lever l',s taux decroissance, ]i-a~-~'''1; e:;;-cendu Gtant plus sensible sur les pays qui OElt actuel- lement les taux les plus faibles.
- 12 -
~4. Ainsi semit r~du1te 1a dispersion entre 1es taux de croissance prevus par 1es Plans en cours:
1'~~,~ !i0.!llb:ce de Days 'raux Nombre de,.I!ays
§4
2 ~8 1,5 3 (9
1.. 6
2 $-10 1~7 1
C. BESUM;;; DES CONCWSION8 DE LA MrSSION
~e Cadre de 1a Coop~ration
~5. Le ca~.re g80f\T?phigue. de la coop.n-ation peut d tabord ~tre pr~cis~.
La cooperat.Lon econc::Iique dOit @tre
a.
J.a fois progressive et soup.Le , Les di:"ferents dcmaf.ne a dans 1esque1s une cooperat.fon econolhiq-.le para!t souhaitab1e peuverrt €;~re abordee successivement. Les tendances natm.""lles Eo des gr"u:c'ements particuliers de pays, fOl1d~s sur des relations de "ccisinage,d()i-'/~l:<.t ~tre reconnues , Des groupes restreints de pavs peu"'!cct. ubout1.r dans de meil1eurs d~lais
a.
does ;olitiques communes au coordonneec et passer des pro,jetsa.
des accords concret.s , De te1s groupements, qui devn'.ent ~~,re I'~'ccises!'ur de" etudes plus E.pproi'ondie6, pour-rad.errc l!tre constlt1:eo(of, Annexe 5) par Les pays de ::"Entente et le Ghana dtune ::>art,
"7'"'
Jcs pays riverains du S~n~ga1 avec La Gambie, le Liberia et La Sierra ;"oO:ledt~utre pa~. Le Nigeria
a
lui seul con6titue un ensemble economique dont Le march~ permet d1enviop..ger un deve10ppeoent industrie1 harmcnt.eux, En g~nera1 uno formula souhaltab1e para1t @tre la conclusion dtac~~:ds l'lult.~la'Jeraux, ouver-tsa.
tout pays de 1a sous-z-egton qui justifierait de son :l.,r'.;erf;t. Enf'Ln , 1a coop~rationentre pays de 1a ecus-regton ne doit pas exc1ure 1a cooperation avec 11Afrique Centrale, qU'i1 slagisse de la recherche, des transports cotiers ou des actions qUi peuvent ~tre prevues pour cyeer U-'1 cadre f'avcrab.l,e au deve10ppement des echa11ge,3,./ ...
- 13 -
36.
Les institution~ n~cessaires (Secr~tar1at. Commissions spec1alis~es••• ) deivent @tre l~geres et ne doivent etre cr~6es que progressivement au fur eta.
mesure que de nouveaux doms,ines sont abord~s dans Ie cadre de 10. coopera-t~on. Les etudes n~cessaires doivent etre r€ulis~es dans les services des eta-ts avec, Le cas ~cheant, l 1a1de dlo~zo.niSllles internaUo:1£lux au eventuel- lerne-:!';; de bureaux dtetudes. La priorite doH etre constanment; dOL'1,§e
a.
1; elaboration de projet.s concrets de CO')jf~~,t1.on. M.ns! er.ga,c· seo, 10.
coopdzat.Lon pourra paaser- .par dj.f::,erents stades E:t'cccssifs: o:go.llls<lt1on de la speci3.li"ation et des echanges, 13.justement des politiques natlQnales de developpell'ent et ame!1agement ~conomique de l lensemble de lo. rligion.
Enfin, il faudra se scuveaf.r- que La realisat~.on des accords event1!!'ls roe deyen.ira pac toujours unt quemerrt des EtatE:, :'e cas
ed,e=t,
:'.1 sera c cnc necessaire de prevoir .Les moyens dlinciter les 1nvestissetirs priv~sa
respecter les accords intcrvcnus entre ~·tats.37.
Pour permet.tre,a.
part:tt· de 10. situation actuelle, un elarglsseroent de 1acOOP~~u~ion, il semble que ~~ premiere accords doivent @tre Tccherch~s re,r,ic;':'·:,cnt pour cr~er un cadr-e general et un climat peycho'logf.que favorables
a.
llaccro:t3semcnt des echan.e":,:s d~ bf.ens ,a
la c1:culat.:'.on ("LE..1 pez-sonnee etd.~~ 1:'~fo:in,9;~;,ioL,S.
38.
PO'))' les t5chang'.,s de :0>2\'&, les pr€Jllieres actionsa.
cntr('prcnd;~e potorre,ient porter sur :- 11:1::..rmom.sation des r~glementations,I! allegement des formajites:
- rn Fbaissement des droits de douane progressif, pour Les prcdui.tis d''.lIl in:cpr@1; part:l.culier pour la region.
Ceci devrait @tre preced~ dlune ~tude approfondie des produits
a.
prendre en compte, de lfaugmentation previsible des ~changes qui pourrait etre attainte et des repercussions fiscales possibles.
Pour la circulation des pers?~, 11 importance des courants actuels de m1g:i'ations legitime une simplification et une harminisation des r~glementations.
. / ...
- 14 -
39.
Dans Le domaine des 1.!lformat'QDB, deux domaines doivent @tre distingues:Informations techniques.: dans differents secteurs, les recherches entreprises par les pays Ie sont souvent sans coordination des progrelllliles et sans une diffusion suffisante des resultats. Comme on Ie verra plus en detail pour 1'agriculture et 1'industrie, un effort de programmation conmuu, un echange dIeo:perience et m@me de personnel pcurraft permettre de gagncr du t.emps ,et d'utiliser au mieux les r~ssourees dicpon1~les.
- Informations statist,ignes et <G,~'n"l",i!]",<"s: Le manque d'ho&logt'neite des in-
fo~ations statistiques et economiques est un des obstacles auxquels se heurtent toutes le~ etudes sur la cooperation entre pays de Ia sous-r6gion.
Or, il s1e.gi t pr'obat.Lemerrt de l' un des pl'emiers doma5.nes ell la cooperation peut l!ttc~'orge,niseedans Le cadz-e des recomrnandations et des tl'&.yat:x de la
CEA (Conference des S~atisticiensAfricains - Ccn~erence des P~inificatel~s Africains - Groupes de Travail Africains divers). Lrexperience montre
qut un ;:>etit groupe de pays j)eut fa:;'re des progres rapides dans La coordi- nacLc.n des stc+,istiques Ugricult'ctre - Industrie - Transpor;;s - Commer-ce Prix ... ) et des et.udes (Comptabilita natio;Ulle - Presentation des plans et des raopor-t.s economiqll€s ••• ). Ceci suppose s:Lmplement une harmcut.satdon des concepts, des notnenclr.tu-es , des tableaux de pr03entat'.on des do~,r,ees
qui peut aller assez loin dcms Ie detail au niveau d'un groupe restreint de
~ay~. Les decalages ord~na~re~~nt cons~ates d~s l~s tr~v~ux d'etu2cs E,,"·),tLJtiques et eCOnO,"liC!.'leS d"iln pays
a
l'autre (enqu@t,es, ",ecenscll1>:mts,j n.lit:0.8 <l • • ) dcivent perL:J.e-t;'Gl'e ll.C fructu~ux echanges dfsxp,5rience~ echange de documentation technique, crganisation de stages •••
A,-:!.!"lYulture, Indust.r~.es agrj coles at alimF.mtaireE'i/
40. Les£tJje-:tifs gene:-au::c qui dcaverrt @t",e recherches dans ce cloml-"ine, et q1\i c:.civellt s'e,ppuyer pour leur realisation sur une politi que ac·tivc de cooperation economique, sont les suivants:
Conser-ver- des taux convenables pour les migrations, du milieu rural vers Ie milieu urbain ou inter-etats.
Reduire
a
terme, et non augmenter comme l'impliquent l~s tendances actuelles, la dependance de l'exterieur pour l'ensemble de la sous-region en ce qui./ ...
.t $ &..4 ~"_J&, $
- 15 -
concerne les produits agricoles et alimentaires.
_ Permettre d'augmenter, lorsque cela est possible, l'approvisionnement en produits agricoles locaux de l'industrie (tabac, coton , •• ).
41.
La pr~sente ~tudepermet de
pr~cisersur quels points particuliers 10.
cooperation entre pays de 10. soua-r'egfon doit permettre de
re'.L1·o~ccrles moyens d1atteindre ces
obje~tifs:_ B!:cherche: il s '
agitnon de d5re5.nue:- les depenaes actuelles mats pl-,r+;6t de reduire l'augmentation de ces depenses, d10btenir des resultats plus rapides, d'accr01tre 11efficacite des recherches realisees. La coope- ration peut porter
I'al'"'ticuli~reJLentsur les points suiwmts:
- Types d1exploitation ameliores en zone de savane et plus generalement recherches sur les systemes de culture.
- Etude de 10. reforestation dans lea zones de
for~t.-
Exp":~ime;,t!l.tionde
vart~tesnouvelles (canne a sucre ... ). Ml.l1t1.pJ.ication
de
sen:e:n.ceSg
- Creation de stations de centrele pC.jrtosanitaires.
- Recher-ches t.echnol.ogf.ques (SUbstitution parttelle de 10. fariue de mil et de sorgho a
10.farina de
bl~irecherches sur les methodes permettant d
taugmerrt.er-10. consommation de prote:tnes a bas prix - leg'l111ineuses - en milieu urbain; r-echez-che de nouveaux
emp.Lcd.spour absor-ber'
LessurplUS
pTob~bles ce iaa!s).
- Rechezchee diverses concec-nanb l'elevage (protection slmitaire, mise en
va.Leur-
et oa1trise des eaux de surface et des eaux souterraines pour llutilisation optimale des terrains de parcours, etude du nomadisme pastoral et des ps't-..>rages naturels, etudes
S~1rles cultur."s i'currageres
a haut rendement et la ccnservatlen des fourrages,
~tucessur
l~spos- sibiliMs d'accro'Ltre la
p~'oductiviteponderale des anirnaux... ).
D'une
fa~on gen~rale,les recherches permettant d
'accro1tre
10.producti- vite ou d1augmenter les debouches (technologie alimentaire, etudes de marche) peuvent faire avec profit llobjet de cooperation
~conomique,notanw:ent slil SIr-C.lt de produft.s pour lesquels un accroissement des echanges sous-c-egf.onaux peut @tre prevu (par exemple, volailles ••• ).
./ ...
lu_a tact.
- 16 -
42. L'etude detaillee des ameliorations it apporter aux circuits de commer- cialisation pour les produits importants dans les echanges sous-regionaux doit etre egalement entreprise dans Le cadre de la cooperation afin de per- mettre aux pays prodllct€urs de re pondre dans des conditions favorables a l'accro;.ssement de la demands des pays clients qui sans ceIa seront amenes
a
s ' appr'ovl.s Ionne r de plus en plus hors de lasous-region.
43.
Des etudes de mar-che detaillees doivent permettre de prevof r des accords de ~ialisati.on qui permntt:reient en particulier aux pays de l'interieur, moyennant une um61ioration des conditions de production et de commercialisa- tion, de trouv~r une co~pensction a l'ouvert,~e de leur march6 a certains produits industriels elabores dans les pays cotiers.44.
En:ti.n, In coop4:ation pour-rai.t; trouver un domaf ne p!'ivilegie dans Laformo:tic;'l de sp6';ia:i.stes
a
diff,hents niveaux (animateurs, •••J.
Des echanges d'experience sur les t~chniques de vulgarisation pourrdient etre entrepris rapideffiGnt et 1''''.lr",;tivis dans l' aven Lr ,INDFSTRIE
45.
Les obje~:.!.'..fs gfneraux qui pouverrt etre recherches dans ce domaine sont encore plus etL"oiteo.ent dependants que pour l'agriculture, de l'accroissement de 1a c~operationeconomique :- Diversifier l'industrie, notamment la ou existe deja un certain develop- pemerrt, Lndust.r Le L,
- Perrnettre le developpement d'activites nouvelles pour creer les conditions d'un developpement plus autonome et equilibre.
- Aboutir
a
des prix competitifs qui peruettent de b8neficier du marche cree par ls cooperation sous-regionale sans penaliser les pays les mains indus- trialises et pour permettre le passage aux etapes ulterieures du develop- pement..] ...
, I
- 11 -
46.
La premi~rerecommandation porte sur l'util1s8.tion au maximum des
c8.pacit~sde production ex1stantell. Une
~tude pr~al8.bleapprofondie des
posBibllit~s r~e11eset des
prixposs1bles serait d'abord
n~cessa1re.Cette
~tudedoit
@tre
men~een liaison avec les producteurs eux-m@mes.
De m@me,
d~smaintenant, les .projets
d~ja envisag~sdans certains pays de
cr~ationd'industries nouvelles qui
ll~cessitentun march& l'\tendu, telles que:
sid~rurgie,engraf,s ch:l.mlques, doivent @tre
r~examin~sdens lloptique . nouvelle de
la cr~ationprogressive d'un
march~ sous-r~gional.Ce
probl~peut se poser aussi pour l'extension de certaines
activit~s,par exemple:
tl.brication de pneumatlques.
41. Une
~tude d~tallleedes
me,rch~set de leur d<'!veloppement possible devrait
pr~c~derla
mise au point d'accords de
SP~C1al1setlonet de r€!,IJ!Ution des '
march~s
pour la
sid~rurgie,lesmstaux non-ferreux, l'industrie chimlque, les industries mecanlques •••
Les
sp~clalisationsenvisagees devralent permettre de rechercher un equi-
libre entre:
- les pe<'s catiers qui peuvent se
r~partirune partie des productions nouvelles dont l' apparition serait pe:nnlse per Ill.
coop~rationi- Les pays de
1tint.~rieurqui dolvent pouvolr au moins rechercher en
priorit~la tr?nsformation des mati.eres premleres locales.
UI'." etude appr-of'ond'Le permettant d
I~valuerles effets pour chaque pays d
run ab,,-~ssementdes barr1eres douena.ez-es sur cer-taane prodUi ts dans Le contexte des specialisetions envisagees, sera necessaire.
48. Sans attendre la mise au polnt probablement longue des accords de spe- cialisation ci-dessus envisages, la
coop~r~tionentre pays de Ill.
sous-r~giondevralt permettre d'engager
d1fr~rentstravaux en matiere de normalisation industrielle;
-
d~finitiondes produits pour lesquels les
posslbilit~sde production dans la
sous-r~gion
peuvent @tre envisagees favorablement compte tenu des projections de la demande •••
j- actions a entreprendre pour aboutir pour ces prodUits en priorite a
lt~tablissement de standards communs ,
./ ...
./ ...
- 18 -
49.
Une ~tude d~ta1l1~e des possibilit~souvertes par une coop~ration ~ent'Uelle' dans le domatne de la formation de divers techniciens devrait permettre de~duire l'appel
a
l'~tranger.50. LEl. ::?:~'C;J).:!.~:,·e recol!llllaJ"Gn.tlcn qui r~sulte de la pr~sente etUde porte sur la .
n;lj~e1v.:~.t,e de l""evo:!.:r un proE\I'a.Irur.e de premiere u:'genc~ j?endant la duuxi~e
decenn:'." en ce qui concerzie le reseau de te].ecopm·.mic~Uon dans la sous;r~glon.
Ces tI'f'.'i'~U.X G,u:l s ':i.nr,~r€l1t dans la perspective du r~seau panafrlcain etudie par Le 1"lvnds Svec1al des N:..-~·:i.O:clS Urdt:$ pcur-raferrt fe.~.re 1tObjet, au moins en partie, dtun fir..ancemer.l-;; COlIl'!l~:L.~ des p..?,ys de la sous-reg:'o~.
51. En ce qui concerns 2.e rescau reutier, La lJiesion r:".i;g~,ra la realisation dtun "'o:ctain nomare d.e 2.ien3 entr'6;~ats c;:ui acbueLl.emerrc manquent completement ou ;~''''71~. se\.tl~,,:'n..:, i~:;tit:tcabJJ)8, ::;:;:;,.::.30nn:!.~:r·7Ule:""lt.
Ce p':'emi<,r p:cgrarr.:ne representeraitunc e'i;ape iri";'lOl'tn.'1te dans l' executdon des r~r:.,Jn.nar/!.0.t'·~0:":::: :--.J.{~.'.'yt~l3s en 1:161 par Ja Co:..1fe~""E'nce S()u:;-1~~z10nalede
M0l1rov5.a sus- J.J;,d '~~1 ~:':':pm,"t-':i""
52. En n:atterc de chemf.n de f€.~, Lcs rec=ar"~,9.ti<Jnsdo; l,r, mtssion portent snr In nCJ..1lla.l~"~";,,,,i:;.l').;,.~ Une ~1a:ru~(lr~.sa:t.iond.ss clocume:r:,~s utili8£.3 e-+.:. des
r~g1.eme.at3:tic:'lS do1.;~ ~"',re r~a.Jisee. D'au"tre part, une eGu().c approfondie rara!t neceSEi,~ir3 SUI' l'etabl1sGement dtune vo:!.e ferree W,gos (N1ge:,ia.) -
~[J;:orac'.::' (Ghana).
53. D3S m"L1·~cr.anb une p:>J.itique de coordination entre les pays c6tiers ::':ltereS&eS peut, permettre d'abaisser les coats du cabotage. L'aU8lllentation prevue du cabotage dans le cadre d'une cooperation economique ~largie neces- sitera des ~tudes detaillees permettant d'aboutir
a
une politi que commune dans ce domaine(y
compris avec les pays d'Afrique Centrale interesses): compagnie de cabotage commune ou agreee, harmonisation des facilites portuaires, taux de fret."
- 19 -
54. L'~tude d'une voie de transport lourd versla c6te pour Le Niger, seul pays qui en soit actuellement d~pourvu, est recommand~e. Elle devra permettre d'examiner avec les pays voisins les voies et moyensles plus avantageux et les d~la!.s dans lesquels de nouveaux investissements seront jur,ti:fi~s.
55.
Un orga~~sme destin~ a facl1iter les consultations dans Ie domaine des transpo:::-te en Sanersl et du cabotage en particul1er sera rapf.deaent, necessa1re.Les p:!'~olc;jes de coordination des transports ovo1.ueront avec l'accroissement des ech&>:;.,:~esat·tendu de la cooreration sous-r~gionale.
56.
Dans ce dorna1ne, 1I0bje.~tif acceptie en pnncipepar les pays est l'~tablis- sement d'une union do\Uu11e~e. S1 les premieres actions.~~s ce sens sontentre;;riees re.pid~ent, 11 semble que cet objectif pourrait @tre atteint ala fin d.e ladeuxibme 0.6cennie9
57.
Lee ~iffererrG8C mesures qui peuvent @tre envisag~es dDS maintenantsont Les suiya:rtes:- Les conditions actuellewent appliquees au commerce entre les pays de
l'UDEAO reuvent @tre IStendues, avec reciprocit6, aux autres pays de la sous- region. Cette procedure d'abord vaLabj.e pour les produ:tt.s agricoles locaux
p0urrait @'cre etendue ensuft.e par des negoci.ations produit par produit au doma1ne de l'industrie.
- Le syct.eme de tarif a deux colonnes deja pratique par ncmbre de pays de la SCOtis-region pourrait @tre adopte par tous •
... 1':.10 reunion des cowpagnies dtaasurance int~ress~espourrait proposer les mGclures de cooperation permettant de procurer les facilites d'assurance
n~cessaire
a
l'extension du commerce sous-~gional.- La
formation du personnel des douanes peut @tre poursuivie en commun •. / ...
- 20 -
58.
Diff~rentes ~tudes doivent @tre entreprisessoit 1rmn~iatement, soit par la suite:Etude dAS repercussions
a
terme Gur les revenus des gouvernements de diff~rentsniveaux de liberalisation des echangen. Lletude d'un systeme de compensation
finan,~1.crepour une periode limitee de transition devrait @"t,re menee paral- .
- E~cl']('3 des ocncnagemcnts
a
apportera
la protection actuellement accordee a.certatnes i.1dus·GrJes locales interessees par ITextcnsion du marche , - Etude ~pprofondiepar P~u1t des ressources et de la consommation.
- EtuGe rar les banqucs centrales des mesures
a
proposer pour aidera
r~soudre Les p~oblemes de f'inancf'oerlt du commer-ce ir.tra-sub-regional (reescompte) qut pourra;.ent appal.'a.1tre avec son expansion. L',~tud€ d'l'rl mccanisme de paiement po,~rait @tre en+.rcprise ensuite. Le bGso~~ dlune Ur.~on depaiem~rlts ntapparettra probablement pas avant 1980.
59.
·,1"i':I.n, 11 sera n6cessairG dIent.reprendz-e 11etude des dispositions de la Conven cLo-i de Yao'.:.n,,;,e pour que les accords ent.re 1& Communautie Economique Europeen."e et 1,,8 ,>,;,:,'8 9.ssocies ne contral'ient pas les eff-':.rt.s faits en vuedlabo~t::'r
a
u;':, ce,operatioll commerciale plus ~troite entre Lea pays de la sous-:t:eCion.60.
Pout- preparer La mise en oeuvre de la cooperation ne~essaire. il sera utile de creer:- Un Comite permanent; pour la ll"oeralisation du Commerce qu:t, a~,res examen des ir.plications des recanmandations faites, pr~pare les mesu~es
a
adopterpar les GOll"ernelllents.
- ~il CCillite inte~gou,ernemental responsable de la coordination d~s politiques
~ouanieresainsi que des procedures et formalit~s dans ce domaine.
!QBMATION
61. Le probleme a deja. et~ evoque ci-dessus
a
differentes reprises. Une etude detaillee des besoins de formation dans Les domainesou
11 semble qutunecooperation soit possible devrait @tre entreprise. Elle permettrait d1accroUre
./ ...
•
•
- 21 -
, les
possibilit~sde formation sur place, d'en
r~du1rele cont et de'reduire d'autre part llappel a des
sp~cialistes ~trangers•
'62. Le3 cl:,:'f('J:entes organisations internationales concernees pourront @tre appeleo3 a appo:M;(;r leur concours pour la mice e::l oeuvre de ces recommandations, et notar,.,'"mt pour La realisation de toutes Les etudes envisagees.
11 s
Iag:~t,en premier lieu, des organisations africaines, et d' autre part,
des Agences
Sp~claliseesdes Nations Und.es ou d'autres
org~,ismesintergou-
verr.emerrtaux,•
1&- 23 -
Annexe 2
fMl1'_DE L'AGRICU.~!tJRE, LI~LEY...A9~...1A.f.FpHE ET IA FORET DANS IA
~TION DU PIB POUR LE SECTEUR PRIMAIRE .
('1> du PIB du Secteur PriJnaire)
~
Agriculture E1evage
~Foret
. elite d' Ivoire 75,4 3,7 3,0 17,7
Dahomey 75,2 8,4 7,3 9,1
Ge.mbie 83,3 7,6 4,8 4,1
Ghana
...
~86,6
--~'!",1".,9 '. , 8 5 '\
\.":.Guin~e
811,4 --- 13,1 --- 2,4
Haute-Volta 72,3 18,8 0,5 8,4
LiMria 87,9 8,8 3,3
Mali 63,5 24,2 68 , 5,3
Mauritanie 67,- 19,- 11,- 3,'::
Niger 55,4 39,8 0,7 4,1
Nigeria 7'7,6 9,2 4,7 8,5
S~n~ga1
75,2 11,3 8,5 4,9
Sierra Leone 37,2 5,3 2,8 4,5
Togo 83,3 6,8 1,4 4,3
---
- 24 -
ill!!l.e~
IMP~CE
DE CHAQUE SECTEUR DANS LA FOllMATlmJ DU PIB. SEWN IE PAYS (PIB 1965. AUX PRIX DE 1960)
Secteur Tertiaire FIB
d'\L~secteur Secteur
Pri~airp.Niveau - - - -
PIBnational Agric.,Foret,
r~e~e---,_. -- - -_. --
Secteur Se~nnda~~e Mi~~S, I~dust~ie,
Co~etra~tior-
(dent industrie)
Services ...
Moins de 10%>
1Cf% a moins de 2ry,(.
2afo a moins de 30%>
Ge:nl ie 7,7
Ma".1rit.anie1,4
Dahomey
4,1
LiN§rla 5,1
Nige:;,"
5,7
GU:L!1~e
6,2
Nig~r:t..a
6,8 Sie:':':'a Leone 7,1
Q:~v!l'bie
7,7
l,t:.1i 7,7
Togo 8,5
Hau~e-Volta
9,2
Dahomey 10,- cet-a d' Ivoire 10,7 Niger 10,5 S<§ n2C::1 12,6
H2.,_~..te-V0.~:~a
1)+,7
liJfl,".i
15,).
Sb ..·..~~g'),l 16,2 G","llla
16,7 C60e d'!,oirc 16,8
Nig~ria
16,t
T:.)go
18,5
Liberia 29,6 Gcinee 25,8
M:.uritanie 29,2 Siena Leone 29,5
Nigeria Mauritanie
>
28,2 29,2
./ ...
Annexe 3 (suite)
FIB d'un secteur Sec·teur Primaire
N1
veau - - - - -
PIBnational - Ag!"ic. ,Foret, Peche
--- ---,
- 25 -
Sccteur Secondaire Mines, Industria
Construction (dent
in~ust!"ie). .
Secteur Tertiaire
Services •••cate dtlvoire 41,8 . Guinee 44,-
30% a moins de 4a;t.
40% a. moins de 50/0
50% a .mo1ns de 60/0
!""
Guinee
Sierra Leone .
S~n~ga1Cate dllvoire Mauritanie Mali
Ghana Togo
Ha"J.te-Volta Gambie Dahaney Nie§ria Niger
30,1 31,4 33,4
41 4 ,
41,6 46,9 48,5 49,8 52,5 52,7 53,- 55,'- 58,8
Liberia 37,9 Niger
'Togo Liberia Haute-Volta
Senegal
, .
30,6 Ghana 31,7 Dahaney 32,5
Mali32,7 Sierra
Leone Gambie
50,5
34,8 37,- 38,- 38,9 39,5
---_._---- ---
-26-
&u!exe 4
~~CROIS§ANCE MOYFl'lS POUR.LA RERIODE
1965-70
PAR SECTEUR E.'l.' PAR PAYS. ESTlME'S EN FONCTlOO DES TAU){ DE LA PERroDE 12.§.0::§2 (1)--_._._--~
--_
..._--
Ensemble de Agriculture. Industrie Construction Mines Services Niveau du tawe lleconomie
Fo~t.P@che Manufact.
_._----
Moins de 2!f, Uaute-Vol"ta H&ute-Volta He.ute-Volta Gambie Haute-Volta
Liberia Dahaney Dahomey
Dahomey Haute-Volta Mali
Senegal
2
a mains de
3',:Dahomey Gambie Haute-Volta Dahomey Mali Gambie
1(al1 Niger Dahomey Mali Ghana
Gambie
GhanaMali Gambie Senegal
tenegal Gambie Senegal Liberia
Liberia Niger
Ghana
~
a mains de 4% liiger Guinee Ghana Ghana Senegal
Sierra Leone Senegal Libcria
Togo Liberia Nig.;r
Nigeria Niger
4 a mains de 51> liigeria Ghana Nigeria
Guinee Liberia Guinee
fierra Leone Niger
5 a mains de
'j'joTogo Nigeria Niger:ta
(kj;'n~eGuinee Slerra Leone
(;ate d'Ivoire Guinec Gu1.ne"> Sierra Leone Nigeria 'fogo
!-'Jauritanie Sierra Leone
Sierr~ LeQneTogo Sierra Leone Cate d' !voire
Togo
TCeoNigeria Togo Mauritanie
Cote <l'Ivoire Cote dll>oire Cate dllvoire Co te d
rIvoire Mauritanie Mauritanie Mauritanie Mauritanie
---
(1) Les taux sont egawe awe "\;"ux constat.es pour la
I-er::'"J;'(~1960-65. a l' exceptdon des taux de croissance des pays suivants': Dahomey. Gambie. Mali. Haute-Volta. qui
outete legerement releves ju:;qu'au niveau du taux de croissance de La
pOlPulation.. .
'.
•
- 27-
Annexe 5
QUE:Q'JES CARACTERISTIQUES DES TROIS GROUPES DE PAYS Groupe 1
Gamble, GQtLee,
Libe-
ri,a, Mali, MalU'itan~.e
S6negal, Sierra Ler.~e
j,
Caract,eris+,ique
Nombre d", pays
Popula+'ion
(~.06 hah ) 1965
Pop. urbat.ue (lC;Oc hab )
1965
%
de pop. ~'~ine1965
PIB
1965 (100
U3 $)%
PIB de Ie. sous-z-egdon PIB/h~bg.i,nt 1955Densite au pouvoir d'achat (PIP/:(!>l2)
Part
deB diff(.Tents secteurs d~ns le PiB1965
(prix1960)
7 16,4
1,9 11,6 1.720
20,6 105 ..
0,6
Gro.lpe 2 Gr6'~I,e
3
Cote dtIvoire
Dahomey, Ghana Niger1a Haute-Volta,
Nig
er t..12ili!_ ---
6 1
23,8 57,5
2,3 8,3
9,5 14,5
2.763 3.877
33,1 46,3
116 86
1,2 4,2
EnsembJ
14 97, 12,
12,
8.15') , 100.
10'7
1
!I.:i.nes In;lustrie Construction
Total •• "•• ""••••••••••
35,1 48,1 55,0 liB,
10,-
2,·-: 1~,84
8,2 9,1 6,8 7.
4,8 4,7 5,2 4,
41,9 36,1
28,233
- - -