Résumé CONSEIL D’ÉTABLISSEMENT
Mardi 16 février 2021
Adoption de l’ordre du jour - pas de changement - 19 votants - unanimité
1. APPROBATION DES PROCES-VERBAUX DES CE DU 19/11/2020 ET DU 11/12/2020 Le PV du Conseil d’Établissement (CE) du 11/12/2020 n'est pas présenté pour validation.
Le Proviseur a intégré un certain nombre de modifications qui avaient été demandées.
Avec d’autres demandes qui avaient été faites le Proviseur n’est pas d’accord.
Représentants des Enseignants : Concernant la composition de la CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail), le nombre de participants n’avait pas été défini avant le vote, ce point n’était pas à l’ordre du jour du CE du 19 novembre, donc en vue de la proportion entre les enseignants du premier degré et ceux du second degré, les représentants des Enseignants demandent qu’il y ait un membre de plus à cette CHSCT, de façon à intégrer un représentant élu du SNES (Syndicat National des Enseignants du Second degré) pour le Secondaire.
Réponse du Proviseur : Il avait déjà expliqué que c’était à l’ordre du jour puisque les listes des compositions de toutes les Commissions avaient été diffusées préalablement. Il y a 2 CHS au niveau de l’établissement, celle des personnels et des usagers et celle des personnels. Il y a 8 représentants à celle des personnels et on ne peut pas augmenter ce nombre.
Les représentants du CHSCT des personnels sont enfin désignés, ce qui sera validé lors du prochain Conseil d’Établissement.
Représentants APE : Il n’y a pas de représentants des personnels titulaires au CVL (Conseil de Vie Lycéenne). Est-ce que ça va rester comme ça toute l’année ?
Réponse des Représentants des Enseignants : les personnels qui siègent à cette instance ne sont pas des élus mais des volontaires. Pour la première fois cette année il n’y a pas de professeurs qui se sont proposés.
Représentants des Enseignants : concernant le vote du budget, ils ne sont pas d’accord sur le nombre de votes. Ils ont tous noté qu’il y avait 12 contre, 1 abstention et 6 pour.
Réponse du Proviseur : les votations sont plus compliquées en visioconférence ; normalement il compte les contre et les abstentions, et il déduit les pour. Il y avait 21 présents au début, mais finalement il n’y a eu que 19 votes donc il faut corriger les chiffres, bien que le résultat reste le même.
Donc il y aura un CE extraordinaire lundi 22, juste pour valider la composition du CHSCT et adopter le PV du CE du 11 décembre.
2. COMPTE-RENDU DU CONSEIL D’ÉCOLE DU 2 FEVRIER 2021
Représentants des Enseignants : à propos des effectifs annoncés en CE1 (4 classe à 28 élèves), ça va rester comme ça ou est-il prévu l’ouverture d’une nouvelle classe si les effectifs augmentent ?
Réponse du Proviseur : il est trop tôt pour savoir quelle sera la structure définitive.
Représentants des Enseignants : il n’y avait pas de cosecrétaire au Conseil d’École.
Réponse du Proviseur : oui, il y avait un secrétaire et un cosecrétaire, ils avaient été indiqués au début du Conseil même s’ils n’apparaissent pas à la fin.
3. CALENDRIER PREVISIONNEL DES 2ÈME ET 3ÈME TRIMESTRES 2020-2021
Proviseur : il y a des remarques qui ont été soulevées lors du Conseil du Second Degré :
Les devoirs sur table, pour remplacer les épreuves de spécialité au moi de mars. Il rappelle le texte du ministre qui dit qu’on doit continuer à évaluer les élèves dans des conditions de type examen, même si ce ne seront pas des épreuves qui vont compter pour le Bac et en utilisant des sujets de la banque nationale des examens. D’où le positionnement sur les dates à peu près au même endroit du Bac tel qu’il aurait dû se passer.
Les évaluations des élèves de 1ère après les épreuves du Bac de Français en juin, par des épreuves sur les deux spécialités gardées. L’objectif est de préparer les élèves. Si les épreuves de Français finissent le 18 juin, il y a du temps jusqu’au 30 pour faire passer les épreuves, corriger et rendre les travaux aux élèves.
Représentants des Enseignants : les épreuves de Français finissent le 23 (les oraux sont du 18 au 23 mais c’est un calendrier prévisionnel), donc il ne reste plus que 2 jours pour ces épreuves et 24 heures pour corriger des devoirs de 3 heures, ce qui est impossible. En ce qui concerne les élèves, ils viendront de passer les examens de Français, ils auront arrêté les cours début juin, donc ils n’auront pas vu ces matières depuis un mois. Les professeurs ne trouvent pas cette option très pédagogique. Il y d’autres façons d’évaluer les élèves : évaluation continue, des épreuves en Terminale...
Réponse du Proviseur : ce qui est important c’est de préparer les élèves pour les épreuves longues, donc la date n’est pas un problème et peut être changée. Les professeurs avaient signalé qu’ils préféraient réserver ces derniers jours de juin pour renforcer les apprentissages des élèves sur les épreuves de spécialité. Il propose d’ajuster les dates de ces épreuves en Conseil Pédagogique, mais souhaite connaître l’avis des parents par rapport à la nécessité de faire ces épreuves d’entrainement.
Représentants GPI : il est nécessaire de préparer les élèves mais le calendrier peut être adapté. Il ne faut pas non plus stresser les élèves avec plus d’examens.
Représentants APE : d’accord pour préparer les élèves mais les dates ne sont pas les meilleures. D’autre part, c’est important pour les parents que les élèves puissent avoir cours jusqu’à la fin juin. Ces derniers jours pourraient être destinés à préparer ces matières de spécialité.
Conseiller Culturel Adjoint : après le bac de Français les élèves ont l’impression que leur année est terminée, donc leur imposer des devoirs sur table fin juin n’est peut être pas la meilleure option. Par contre essayer de les faire travailler le plus longtemps possible et les entraîner aux épreuves longues c’est bien. Le problème est de trouver le meilleur moment et décider si le devoir sur table est la meilleure façon de le faire.
En fait le propos du ministre par rapport aux Terminales est que les moyennes de spécialité doivent s’appuyer sur des devoirs sur table mais aussi sur le contrôle continu : on doit tenir compte des progrès de l’élève, de son engagement, de ses connaissances...
Proviseur : si le Bac de Français finit le 18, il y aura 12 jours donc c’est complètement différent. De plus, il y a la reconquête du mois de juin, qui était intenable.
Représentants APE : le Conseiller Culturel Adjoint a parlé de la progression de l’élève, comment cela se tient en compte dans notre lycée ?
Conseiller Culturel Adjoint : vu les conditions exceptionnelles, le contrôle continu remplace une épreuve d’examen. Mais puisqu’après ils vont aller à la faculté, il faut quand même confronter les élèves à une épreuve type Bac.
Représentants des Personnels : ils insistent toujours sur le fait que des devoirs sur table fin juin ne sont pas désirables. Ils proposent d’utiliser ces derniers jours pour faire une remise à niveau ou de l’approfondissement pour les élèves qui en auront besoin ou envie.
Conseiller Culturel Adjoint : Puisqu’ils auront laissé une de leurs EDS et n’en auront plus que deux, il propose de commencer à travailler sur un thème qui sera pris pour le Grand Oral de l’année suivante.
Représentants des élèves : ils sont d’accord qu’il faut s’entraîner mais ils vont faire beaucoup d’épreuves pendant l’année ; et la fin de l’année n’est pas un bon moment. De plus, s’il n’y a pas de note, comme il a été proposé, les élèves ne vont pas s’investir.
Représentants APE : question sur les Concours Généraux et processus de sélection des élèves.
Proviseur : d’abord il y a une pré-détection par les enseignants des élèves qui pourraient atteindre le niveau d’excellence demandé pour pouvoir passer le Concours. Ensuite les élèves sont invités à se présenter.
Représentants des Enseignants : ils demandent que ce soit une politique d’établissement afin de préparer ces épreuves depuis la 6ème. Ceci pourrait faire partie de la politique de recherche de l’excellence et prévoir l’intégration dans le Projet d’établissement.
Proviseur : accompagner les élèves vers l’excellence oui, mais dans le cadre de la préparation depuis la 6ème c’est un peu compliqué.
Conseiller Culturel Adjoint : Le Concours Général c’est pour les élèves vraiment exceptionnels, hors du commun. En 6ème, 5ème et 4ème l’idée est que tout le monde progresse et pas simplement l’élève de la classe qui aurait une chance de pouvoir passer le Concours. Ce n’est que 0,01% de la population qui y arrive. Il faut veiller à faire un parcours d’excellence mais le Concours Général n’est peut-être pas le meilleur moyen.
Représentants APE : question sur les devoirs sur table de spécialité pendant la semaine de fallas.
Proviseur : à voir en Conseil Pédagogique mais l’objectif est d’avoir une épreuve d’évaluation type Bac qui sera prise en compte dans le contrôle continu. Et cela aussi pour être en capacité à pondérer le devoir blanc qui a eu lieu et qui compte aussi pour le 2ème trimestre.
Représentants APE : question sur les stages de 2nde et 3ème.
Proviseur : si les conditions sanitaires le permettent on les fera. En 3ème c'est le stage obligatoire habituel. Pour les 2nde c'est nouveau, suite à une demande formulée en CVL et qui entre dans le cadre de la réforme du Bac et des heures dédiées à l'orientation.
Représentants GPI : ils demandent si le LFVAL mettra en place un appui institutionnel pour la recherche d’entreprise pour le stage.
Proviseur : c’est aux élèves de rechercher le stage, le Lycée est en capacité d’accompagner quelques élèves qui seraient en difficulté mais pas 250.
Représentants APE : question sur l'harmonisation des notes et la prise en compte d'éléments comme la progression des élèves.
Représentants des Personnels : il y des devoirs sur table, plus ou moins longs, on interroge oralement en classe, parfois ils doivent refaire les devoirs qu’ils ont raté, ce qui leur permet de réétudier et voir s’ils ont progressé sur ce domaine. Chaque enseignant a sa façon de travailler.
Proviseur : pour toutes les disciplines de l’enseignement de spécialité de 1ère et Terminale, ils ont regardé les résultats par classe, afin de détecter certaines problématiques, ce qui a permis à chaque enseignant de se repositionner et voir s’il y avait un problème d’évaluation. Ça sera refait le trimestre prochain.
4. PROTOCOLE EPS-BAC
Le protocole proposé par l’équipe EPS a été validé par le service des examens de l'AEFE.
5. CALENDRIER SCOLAIRE PRÉVISIONNEL 2021-22
Représentants des Enseignants : ils voudraient rajouter un jour de vacances supplémentaire, le lundi 14 mars (vacances de Fallas : mardi 15 à dimanche 20). Nous sommes le seul établissement qui n’a pas 6 semaines complètes de vacances. En plus les bus peuvent avoir des problèmes de circulation.
Représentants APE : Les bus n’ont pas des problèmes de circulation. Des ajustements doivent être faits dès le 1er mars puisqu’il y a des ‘mascletas’, mais l’APE n’a aucun problème à gérer ça. Ça ne veut pas dire qu’on ne soit pas favorables aux vacances de Fallas mais le transport scolaire ne doit pas être pris comme argument pour justifier une semaine de vacances.
Proviseur : pour l’instant on est sur le nombre de jours qui nous est accordé ; probablement le SCAC (Service de Coopération et d’Actions Culturelles, organisme rattaché au consulat de France) ne va pas l’accorder. Il propose par contre d’ajouter le lundi 14 mars mais supprimer en échange le pont du lundi 11 octobre.
Représentants APE : Nous ne comprenons pas pourquoi le jeudi 14 avril (Jeudi Saint) est un jour de vacances alors que ce n’est pas un jour férié sur le calendrier de travail.
Proviseur : les propositions suivantes sont soumises au vote (la Direction ne participe pas à la votation) :
-supprimer le pont du lundi 11 octobre et rajouter le lundi 14 mars : 6 pour -supprimer le jeudi 14 avril et rajouter le lundi 14 mars : 7 pour
-rajouter un jour de vacances supplémentaire, le 14 mars : 10 pour
Représentants APE : Nous voudrions savoir le nombre total de jours de classe et d’heures de classe comme sollicité lors du Conseil d’École.
Proviseur : 176 jours et 912,50 heures travaillées, pour le Primaire.
6. PRESENTATION DU COMPTE FINANCIER 2020 ET BUDGET 2021 Directeur Administratif et Financier (DAF)
1ère partie : recettes
Recettes propres (frais de scolarité, frais de demi-pension, droits d’inscription et droits d’examens) : environ 9,5 millions d’euros.
Subventions (AEFE, bourses, charges syndicales, projets d’établissement) : environ 0,5 millions d’euros.
Autres recettes (locations diverses, caisse de solidarité…) : environ 300.000 euros.
TOTAL : environ 10,4 millions d’euros.
Ce montant a été comparé à celui des années précédentes : on peut constater que les recettes propres ont diminué en 2020 car il y a eu une baisse d’effectifs, la demi-pension n’a pas fonctionné depuis le mois de mars. Quant aux frais de scolarité, malgré l’augmentation de 1%, cette augmentation n’a pas permis de compenser la baisse des effectifs.
2ème partie : dépenses
Excellence éducative (frais de restauration, masse salariale des recrutés locaux, dépenses pédagogiques) : environ 6 millions d’euros.
Accompagner et faire vivre le réseau (participations payées par le lycée et versées à l’AEFE, participation à la rémunération des résidents, bourses scolaires, caisse de solidarité): environ 4 millions d’euros.
Modernisation (support et mobilier) : environ 760.000 euros TOTAL : environ 10,8 millions d’euros.
Ce montant a été comparé aux dépenses des années précédentes et on peut constater en 2020 une baisse.
Résultat patrimonial recettes-dépenses 2020 : négatif, environ 210.000 euros.
Depuis 2016 le fond de roulement (traduit la marge de manœuvre dont dispose l’établissement sur les éléments à caractère durable de son patrimoine) est en diminution constante.
Conclusion:
Les dépenses de fonctionnement sont maîtrisées : c’est un exercice moins pessimiste que l’on ne pensait. La situation financière du LFVAL est stable et saine.
La masse ressources humaines doit faire l'objet d'une attention particulière.
Le plan d'investissement des 5 prochaines années impliquera des efforts financiers importants.
Questions :
Représentants GPI : presque 80% de notre budget est consacré au salaire des personnels (contrats locaux ou postes de résidents). Dans ce budget il manque l’effort fait par les parents au 3ème trimestre puisque tout a été pris sur notre budget et que nous n’avons eu aucune subvention de l’AEFE.
Proviseur : dans les établissements publics c’est aussi environ 80%.
Directeur Administratif et Financier (DAF) : quant aux bourses, il n’y a pas eu de demi-pension ni transport au 3ème trimestre, donc c’est normal que ce montant ait diminué. D’autre part il y a eu un changement de comptabilité de l’AEFE qui a produit un retard de paiement.
Représentants des Enseignants : ils veulent faire noter l’effort du personnel local qui pour la 5ème année ont les salaires gelés, effort fait en considération de la situation économique.
Proviseur : il y a eu une augmentation de 1% justement à cause de ce gel des salaires pendant 5 ans. Mais la situation économique est toujours fragile et la crise à venir due au Covid ne va pas aider.
Représentants des Enseignants : quel est le montant des impayés en ce moment ?
Proviseur : il a y a environ 150.000 euros qui correspondent au montant des impayés dus aux parents qui ont refusé de payer le 3ème trimestre. La majorité de ces parents, plus des 2/3, ont gardé leurs enfants scolarisés au Lycée. C’est une vraie problématique car s’il suivait les demandes des autres établissements gérés directement par l’AEFE (établissements EGD) il ne devrait pas autoriser l’accès à ces élèves depuis le 1er septembre.
Soumission à l’avis du budget : 0 contre, 11 abstentions, 9 pour
7. QUESTIONS DIVERSES QUESTIONS APE
1. Quelle organisation est prévue pour le brevet 2021? Organisation normale sauf changements dus au contexte sanitaire.
2. Evaluation de l’enseignement à distance : Comment sont testés les élèves confinés ? Comment sont évalués ces contrôles faits en distanciel ?
Proviseur : Les enseignants évaluent les élèves au même titre que s’ils étaient en présentiel, par le travail régulier qui est fourni, par les devoirs en temps limité, par les devoirs à la maison.
3. Taxes des Examens de Terminale : Cette année plus de la moitié des épreuves écrites en Terminale ont été annulées. En ce moment, une seule épreuve est programmée, celle de Philosophie. En conséquence, serait-il possible d’envisager une réduction des frais d’inscription aux examens ?
Proviseur : il ne peut pas répondre officiellement car cela ne dépend pas du Lycée mais de l’AEFE, qui est en train d’étudier cette question.
4. Accueil matinal pour les jeunes collégiens : Le Lycée peut-il proposer une solution de
"garderie"/ surveillance pour les élèves à partir de la 6ème le matin? Soit autoriser l'IDEF à les accueillir aussi, soit à travers des surveillants du Lycée.
Proviseur : c’est compliqué en ce moment car il faudrait prévoir un espace supplémentaire.
Donc pour le moment il préfère rester prudent et ne pas mélanger des élèves d’âges différents, du primaire et du secondaire. Dans une situation non covid cela serait tout à fait envisageable.
5. Appui psychologique aux élèves du lycée : Vue la situation particulière de cette année et le stress continu auquel sont soumis les élèves avec les changements constants qui affectent l'organisation des différentes épreuves (brevet, bac, oraux, spécialités…) est-ce que les élèves reçoivent le soutien psychologique nécessaire pour gérer cette situation? Serait-il possible que la psychologue scolaire intervienne auprès d'eux, étant donné les circonstances particulières que nous vivons ?
Proviseur : Lors des conseils de classe il a été constaté qu’effectivement certains élèves de Terminale ont eu besoin de cet appui de la psychologue scolaire. De façon généralisée ce n’est pas possible, mais pour répondre à quelques situations clairement identifiées, le Lycée est en capacité de pouvoir accompagner les élèves. La priorité du travail de la psychologue ce sont les élèves de l’école élémentaire. Le travail à faire avec les élèves du secondaire c’est un accompagnement pour leur apprendre à gérer le stress, la pression de l’évaluation continue et des examens, pour obtenir les meilleurs résultats en ayant un travail régulier et constant.
Cette année des entretiens individuels des professeurs principaux vont permettre de mieux voir où en est l’élève dans sa situation personnelle.
Représentants des Enseignants : Ils sont d’accord avec cette nécessité d’appui que propose l’APE.
6. Enseignements de spécialité :
Ceux-ci devaient faire l'objet d'une note d’homologation pour l'accès à l'université, évitant ainsi aux élèves de passer des PCE (Pruebas de Competencias Específicas) supplémentaires. Cependant, un des critères exigés par les autorités espagnoles est que la note soit issue d'un examen final. Cet examen final a été annulé pour les enseignements de spécialité (EDS) cette année, et de nouveau selon le SCAC des démarches doivent être désormais réalisées afin que, comme l'année précédente pour les notes du bac, le contrôle continu des enseignements de spécialité soit reconnu et validé pour l'accès à l'université. Les familles et les élèves se retrouvent donc, une fois de plus, dans une situation d'incertitude grandissante. Quel est le plan B du Lycée dans le cas où les autorités espagnoles refuseraient d’accepter les notes de contrôle continu pour homologuer les enseignements de spécialité?
Proviseur : Le Lycée a fait un grand effort pour mettre en place la préparation des PCE ce qui est effectivement indispensable, mais il remarque le grand nombre d’élèves qui ne s’étaient pas investis dans les examens des PCE. Actuellement il y a eu des lettres de rappel, des recadrages d’élèves, pour qu’ils soient en pleine capacité de réussir ces examens PCE qui représentent 30% de la note finale pour l’accès à l’université.
Directrice Technique des Études Espagnoles : On explique aux élèves dès la fin de la Seconde l’importance de ces matières là. À la fin de la 1ère ils ont un bulletin annexe avec les résultats et les appréciations des professeurs. Ils renvoient aux élèves tous les programmes avant l’été pour que tous ceux qui n’ont pas travaillé suffisamment pendant l’année puissent se mettre à niveau. À partir de septembre on organise des examens exclusivement sur ce qu’ils ont appris en 1ère. Les parents sont mis au courant des résultats. Et on leur rappelle l’importance de ces matières puisque malheureusement chaque année les universités communiquent très tard si elles acceptent ou pas les matières des systèmes éducatifs étrangers au même titre que ces matières espagnoles, pour pouvoir augmenter la note d’accès à l’université. Donc les élèves ont su qu’ils devaient travailler régulièrement ces matières. En Janvier il y a eu des réunions des professeurs de PCE pour que les parents puissent s’entretenir avec eux. Aujourd’hui il y a encore des parents qui n’ont pas contacté les professeurs. Ils ont reçu un mail pour leur conseiller de le faire car certains pouvaient avoir des problèmes pour accéder à l’université choisie. Donc le suivi est fait mais pas tous les élèves s’investissent comme il le faut. Les négociations entre les autorités françaises et le ministère d’éducation espagnol ne dépendent pas du LFVAL, mais en aucun cas un élève ne pourra gagner 4 points comme il peut le faire avec les PCE sur une conversion possible. Le Lycée peut donner la meilleure formation possible mais l’élève doit faire un travail régulier et constant.
Pour l’instant ce qui est sûr à 100% sont les PCE. Aujourd’hui par rapport à la suppression des examens des EDS français, le Lycée ne peut pas assurer que ces matières serviront au même titre que les PCE. Cela ne dépend pas du Lycée. Si plus tard les négociations entre autorités françaises et espagnoles établissent que les élèves peuvent utiliser les matières qui ont été reconnues par l’UNED (SVT et Mathématiques), c’est un plus pour les élèves. Les parents de Terminale savent que les autres matières pourraient ne pas être homologuées.
Afin que le LFVAL soit un établissement d'excellence, et compte tenu du haut pourcentage d'élèves qui choisissent une carrière universitaire d'ingénierie, et le fait que la UPV soit une des meilleures universités polytechniques d'Espagne, est-il enfin envisagé d'ouvrir la spécialité "sciences de l'ingénieur" et "sciences numériques" au LFVAL ?
Proviseur : Il serait favorable mais c’est très compliqué ; cela demanderait d’avoir des compétences, des équipements et un volume important d’élèves en Terminale.
PROVISEUR : Dès cette année, proposition de certification, selon le niveau de l’élève B1, B2, C1 :
- en anglais (examen Cambridge), frais d’inscription à l’examen, 50% le Lycée, 50% les familles.
- en français (DELF), frais d’inscription à l’examen 100% le Lycée.
- en espagnol (DELE examen Instituto Cervantes)
QUESTIONS GPI
1. Demande que toutes les réunions de toutes les instances du Lycée, après validation si nécessaire, soient publiées sur son site web, pour donner visibilité et transparence au travail fait par toute la communauté éducative ; en particulier, diffusion du compte rendu de la Commission Restauration à tous les parents.
Proviseur : Il faudrait voir car les procès-verbaux ne sont pas publiables. Mais d’accord pour communiquer.
Enseignants : jusqu’à présent tous les p-v sont ont été publiés sur le site web du Lycée.
2. Est-ce qu’on pourrait recevoir le calendrier des prochains conseils de classe ? Proviseur : Il va être bientôt envoyé.
3. Situation covid : ils demandent information et rappel à l’ensemble des personnes qui travaillent au sein de l’établissement de la nécessité de bienveillance et pédagogie envers les enfants.
4. Certifications : combien de professeurs sont habilités pour les certifications ? Proviseur : normalement on fait appel à des personnes extérieures à l’établissement.
5. Est-ce qu’il est envisagé un parcours langues sans le valencien ? Proviseur : non, c’est une imposition des autorités valenciennes.
6. Est-ce qu’on peut avoir le plan d’investissements du Lycée pour les 5 prochaines années ? Proviseur : deux gros chapitres
- Investissements immobiliers : petits entretiens et travaux de réhabilitation sur 5 ans.
- Investissements pédagogiques : qui permettront de réfléchir sur le montant des frais de scolarité pour pouvoir financer cela.
QUESTIONS REPRÉSENTANTS DES ENSEIGNANTS
1. Salle d’Arts Plastiques : des mesures de CO2 allaient être faites.
Proviseur : elles ne sont pas faites car l’appareil n’est pas arrivé, mais ça ne va pas tarder.
2. Nouveaux contrats : le lycée propose maintenant des contrats de « obras y servicios » alors qu’avant, ceux qui avaient un contrat de « relevo » avaient ensuite un CDI (contrat à durée indéterminée). Ces collègues sont très déçus de ne pas avoir eu un CDI.
Proviseur : pour l’instant il ne veut pas engager des dépenses dans la durée, au cas où le lycée perdrait des élèves. L’objectif est de garder les personnes qui travaillent dans le lycée, mais il faut qu’il y ait des élèves et donc des familles pour financer. S’il n’y a pas d’élèves, il y aura des postes en moins dans l’établissement. Et le problème est qu’il y a une diminution d’effectifs dans le secondaire. Donc effectivement, ces personnes pourraient continuer avec un CDD (contrat à durée déterminée) pendant 2 ou 3 ans, pendant toute la durée de la crise sanitaire.
Enseignants : on risque, comme c’est déjà arrivé, que ces professeurs, qui sont d’excellents enseignants et qui se sont énormément engagé dans l’établissement, aillent chercher du travail ailleurs. Pour économiser pas grand chose on peut perdre beaucoup.
3. Cas particulier : une élève qui revient en milieu d’année car à cause de la situation covid elle n’avait pas pu s’inscrire en septembre dans l’établissement, et il y a le brevet en fin d’année.
Comment va-t-on aider ces élèves qui n’ont pas suivi le système français pendant la moitié de l’année et dont la moitié du programme leur manque ? Il pourrait y avoir d’autres cas. Un protocole devrait être mis en place, car les professeurs n’étaient pas informés.
Proviseur : l’expertise des enseignants devrait permettre à l’élève de rattraper le retard.
QUESTIONS REPRÉSENTANTS DES ÉLÈVES
1. Groupes des EDS : les élèves voudraient que les groupes de classe des EDS ne changent pas entre la 1ère et la Terminale, pour éviter un changement de professeur et donc de méthode qui pourrait perturber les élèves.
Proviseur : ce ne sont pas les mêmes professeurs mais normalement les regroupements des EDS ne devraient pas changer beaucoup. Cependant les regroupements des classes sont complètement différents. De plus on passe de trois EDS à deux.
2. Date des devoirs communs : est-ce que ceci pourrait être traité en présence des représentants d’élèves ?
Proviseur : d’une part il y a l’expertise des enseignants et d’autre part les élèves sont pris en compte dans le cadre du CVL (conseil de vie lycéenne).
