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EVOLUTION DE LA MORPHOMETRIE DU PIED CHEZ LES MILITAIRES PARACHUTISTES AU BENIN

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SCIENTIFIQUE

*****

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI *****

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*****

DEPARTEMENT DES TECHNIQUES DE BIOLOGIE HUMAINE

*****

Option :

IMAGERIE MEDICALE

POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIEUR DES TRAVAUX (D.I.T)

THEME

Présenté et soutenu le 05 novembre 2003 par : Sous la Direction de :

⇐ RODRIGUE S. ALLODJI Dr Olivier BIAOU

Maître assistant de la Faculté des Sciences

⇐ Gabin Aristide S. TOHO de la Santé - Médecin Radiologue au CNHU &

Dr Soumaïla MADOUGOU

Médecin Colonel aux Forces Armées Béninoises Chirurgien Orthopédiste au CNHU

22ème Promotion

Année académique 2002-2003

EVOLUTION DE LA MORPHOMETRIE DU PIED CHEZ LES MILITAIRES PARACHUTISTES AU

BENIN

Jury

Président : Professeur agrégé Martin AVIMADJE

Membres :

Docteur Toussaint KPADONOU Docteur Olivier BIAOU

M. Servais GANDJI

(2)

*****

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*****

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*****

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

DIRECTEUR : Pr. Marc KPODEKON

DIRECTEUR ADJOINT : Dr. Daton MEDENOU

CHEF DU DEPARTEMENT DES TECHNIQUES

DE BIOLOGIE HUMAINE : Dr. Adolphe TOPANOU

CHEF DE L’OPTION IMAGERIE MEDICALE : Mr. Nicolas ATREVI

(3)

Liste des enseignants du département des Techniques de Biologie Humaine

Option : IMAGERIE MEDICALE Années Académiques : 1999-2003

I- ENSEIGNANTS PERMANENTS

Prénoms Nom Matières enseignées

Villévo ADANHOUNME Mathématiques

Eusèbe AGOUA Sciences Physiques

Cyrille ADISSODA Anglais II

Sylvère ANAGONOU Education Physique et Sportive I-II

Nicolas ATREVI Techniques Radiologiques I

Félicien AVLESSI Chimie Générale et organique

Héléna BACHABI Education Physique et Sportive

Sardelaire DAN Education Physique et Sportive

Noël DESSOUASSI Anatomie Générale

Julien DOSSOU Radiobiologie et Radioprotection

Servais GANDJI Techniques Radiologiques II

Bertin GBAGUIDI

Enregistrement d’Image et Anatomie Radiologique I -II

Hubert HOUNSOSSOU Anatomie Générale

Théodule KOUNDE Microbiologie Générale

Ligali A. MAMA TP Chimie

Daton MEDENOU Appareillage I- II et Physique Electronique

Gilbert NOUNAGNON Anglais I

Nestor SANTOS Physiologie I

Henri SOCLO Chimie Organique

Moïse SOGBOHOSSOU Mathématiques

Dominique SOHOUNHLOUE Chimie Générale

Roger SOSSOU Sémiologie Radiologique

Mohamed SOUMANOU Biochimie Générale

Adolphe TOPANOU Pharmacologie

Gabriel YANDJOU

Techniques d’Expression et Méthodes de communication

(4)

Prénoms Nom Matières enseignées

Gilles AGOSSOU Législation et Droit du Travail

Edouard AHO Planification et Estimation des Projets

Lucien AIHOUNZONON Sémiologie Médicale

Victorien AKOGBEKAN Sémiologie Médicale

Sébastien AKOGBETO Soins Infirmiers

Lydie APKLOGAN Législation et Droit du Travail

Marcellin AMOUSSOU-GUENOU Radioprotection

Mohamed BOUSSARI Sciences Physiques

Lazare DJOSSOU Initiation á l’Informatique

Lordson DOSSEVI Techniques Instrumentales et Physiologie II

Benjamin FAYOMI Santé Publique

Fernando ADETONA Economie et Gestion des Entreprises

Joseph FLENON Santé Publique

Léonard FOURN Santé Publique

Florentine GNANSSOUNOU Gestion de l’Entreprise

Dansou KOSSOU Biométrie

Raymond da MATHA Planification et Estimation des Projets Safiou YESSOUFOU Microbiologie Générale et Parasitologie

(5)

THEME :

EVOLUTION DE LA MORPHOMETRIE DU PIED CHEZ LES MILITAIRES PARACHUTISTES AU

BENIN

(6)

SOMMAIRE

(7)

INTRODUCTION

CHAPITRE I : GENERALITES

A- ANATOMIE GENERALE DU PIED

B- EVOLUTION DE LA MORPHOGENESE DU PIED C- RAPPEL DE L’ANATOMO-PHYSIOLOGIE DU PIED

D- MECANISMES DES ANOMALIES CONGENITALES DE L’ARCHE E- EXPLORATIONS DES DEVIATIONS ANGULAIRES DU PIED

CHAPITRE II : CADRES, MATERIELS ET METHODE DE TRAVAIL A- CADRES DE TRAVAIL

B- MATERIELS DE TRAVAIL C- METHODE

D- DIFFICULTES RENCONTREES

CHAPITRE III : RESULTATS

CHAPITRE IV : DISCUSSION

A- CARACTERISTIQUES STATISTIQUES DE L’ECHANTILLON

B- REPARTITION DES PIEDS CREUX ET PIEDS PLATS SUIVANTS LES DIFFERENTES CATEGORIES

C- INFLUENCE DU NOMBRE ET DE LA HAUTEUR DES SAUTS SUR LA VALEUR DE L’ARCHE INTERNE DU PIED

D- INFLUENCE DU POIDS, DE LA TAILLE, DU PERIMETRE THORACIQUE STATIQUE ET DE L’INDICE DE PIGNET SUR LA VALEUR DE

L’ARCHE INTERNE DU PIED L’ARCHE

E- ANTECEDENTS DES DOULEURS LIEES AUX SAUTS

CONCLUSION – SUGGESTIONS

(8)

.

(9)

Action de grâce

Ô bonne et tendre mère, vierge Marie

Refuge très sûr, asile de paix et de bonheur, A toi Marie , toujours présente dans nos difficultés,

L’occasion nous est donnée, De te glorifier et de te rendre grâce.

Ce travail est le fruit,

De tes bénédictions.

(10)

* A mon père et ma mère

Les mots me manquent pour vous dire toute ma reconnaissance.

Puisse l’éternel vous garder encore longtemps auprès de nous.

* A mon tuteur

,

révérend père Antoine Pardo

En témoignage du soutien que tu n’as cessé de m’apporter depuis l’âge de neuf ans et pour l’amour paternel que tu me portes, reçois par le biais de ce travail ma profonde et infinie gratitude.

* A mes sœurs Clarisse, Rita

et

Joëlle,

retrouvez ici l’expression de mon attachement et ma tendresse particulière.

* A mes grands frères Marcel, Charles

et

leurs épouses

, que Dieu vous garde et vous comble de bonheur.

* Au reste de la famille ALLODJI

fraternels sentiments et sincères remerciements.

* Aux cousins

et

cousines

, la grâce vous accompagnera toujours !

* A Elvire, Doris, Marie, Irène et Amélie

Spéciale dédicace à vous

* A Vincent, Justin, Louis, Franck, Kossi, Guézo, Guy, Marius…

Merci pour les moments inoubliables partagés.

* Aux

membres de la Police Universitaire

Je vous porte dans mon cœur.

Rodrigue S. ALLODJI

(11)

*

A mon père Théophile Toho

Les mots me manquent pour vous dire toute ma reconnaissance pour votre patience et les multiples sacrifices que vous avez toujours consentis pour moi.

Puisse l’Eternel vous gardez encore longtemps auprès de nous.

*

A ma mère Marthe Aïtchéou

Tu as tout mis en œuvre pour me soutenir ; trouve à travers ce travail l’expression de toute ma gratitude et le renouvellement de mon amour pour toi.

Que Dieu te garde encore longtemps parmi nous.

*

A ma belle mère

Reçois à travers ce travail ma profonde et infinie gratitude pour tes conseils riches d’enseignement.

Puisse le Seigneur te bénir et te garder encore longtemps parmi nous.

*

A mes frères Josué, Edgard et sœurs Félicia, Emeline, Rébecca

Pour l’amour qui nous unit, découvrez à travers ce travail la récompense de vos peines et contributions.

Puisse le Seigneur nous protéger et nous unir d’avantage.

(12)

*

A mes cousines, cousins, nièces et neveux.

Merci pour tout ce que vous avez été pour moi.

*

A mon feu oncle Aïtcheou Gilbert,

Hommage à toi.

*

A ma tante Séraphine Adjadohoun,

Merci pour tout ce que tu as été pour moi .

*

A mes tantes et oncles

Merci pour tout ce que vous avez été pour moi .

*

A toi Anick Fado

Merci pour ton soutien permanent, trouve à travers ce travail l’expression de mes profonds sentiments pour toi .

*

A tous mes amis,

Romuald, Paterne, Ghislain, Christian, Pedro, Nicolas, Arsène, Clément, Guy, Rodolphe, Wilfried, Dieudonné Maxime, Leneker, Arlette, Mathias

Je vous porte dans mon cœur

*

Aux familles

Toho, Aïtchéou, Biaou, Houessinon, Hessa, Agbo, Fado, Assogba, Bada, Ajibabi, Gbaguidi, Affin,

Recevez à travers ce travail l’expression de mon attachement pour vous.

Aristide Gabin Sèwanou Toho

Evolution de la morphométrie du pied chez les militaires parachutistes au Bénin IM /CPU-2003

(13)
(14)

Malgré vos multiples occupations, vous avez accepté spontanément de diriger ce travail et vous n’avez en aucun moment hésité à répondre à nos sollicitations au cours de sa réalisation.

La simplicité dans vos actes, l’humanisme qui vous caractérise, votre franc-parler, votre soif de recherche, de savoir et votre amour du travail bien accompli suscitent, de notre part, admiration et profond respect.

Soyez assuré de notre indéfectible attachement et affection.

A notre Co-Maître Médecin Colonel Soumaïla Madougou,

Daignez trouver ici l’expression de notre profonde gratitude, pour les précieux moments que vous avez consacrés à ce travail avant votre départ pour l’extérieur.

Votre rigueur nous a beaucoup impressionné et nous vous assurons de toujours nous en souvenir.

(15)

Au Ministre d’état chargé de la défense nationale : PIERRE OSHO

Pour avoir autorisé cette recherche au sein des Forces Armées Béninoises.

Vive gratitude

Au Colonel Soumanou Oké, Chef d’état major du Commandement des Armées de Terre (COMAT),

Pour avoir favorisé administrativement cette recherche.

Vive gratitude

Au Colonel DJINOU, Chef Cabinet du COMAT,

Pour le soutien que vous n’avez cessé de nous apporter et la compréhension dont vous avez fait preuve face aux difficultés que nous avons rencontrées.

Que Dieu vous comble de bonheur.

Au colonel DOSSOU-YOVO, Commandant des Forces Aériennes

Pour votre soutien matériel.

Soyez assuré que nous avons été sensibles à votre geste.

Au Capitaine de Frégate ALE. IBRAÏMA. AMIDOU, commandant des Forces Navales

Nous avons été séduits par votre goût pour la recherche et par votre simplicité.

Soyez assuré que nous avons été sensibles à votre geste.

Profonde déférence.

Au colonel GNAGNON, Directeur des Services de Santé des Armées,

Pour avoir favorisé administrativement la présente recherche.

(16)

A Monsieur Michel Koba ASSOGBA,

Pour votre soutien matériel et pour l’estime que vous nous portez.

Que le père Céleste vous comble de joie et de bonheur !

Aux responsables du Collège Polytechnique Universitaire à divers niveaux,

Vous avez donné le meilleur de vous-même pour faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Ce travail est le résultat de vos efforts.

Sincère reconnaissance.

A Monsieur Nicolas ATREVI,

En souvenir de vos conseils et de votre rigueur scientifique.

Sincères remerciements.

Au Dr Toussaint KPADONOU, Pour le soutien matériel.

Vive gratitude.

A Monsieur Romain ZOSSOUGBO, Pour tous ses apports

Sincère reconnaissance.

A tout le personnel du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga,

Vive gratitude.

(17)

A notre Président du jury : Pr. Martin Avimadjè

Nous vous remercions du très grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail et d’en présider le jury.

Nous espérons l’améliorer par vos critiques et suggestions

Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre profond respect et notre vive gratitude.

Aux membres du jury : Dr Toussaint Kpadonou, Mr Servais Gandji

Vous nous faites l’immense honneur d’accepter de juger ce travail.

Puisse votre participation apporter à ce mémoire la contribution nécessaire à sa mise à jour définitive.

Nous vous prions de croire à l’expression de nos hommages respectueux et de notre profonde reconnaissance.

A tous nos collègues de promotion,

Que l’entrée dans la vie active soit une réussite et que nous n’ayons une brillante carrière !

Au Dr Adjibabi Wassi, Dr Biotchané Imrane et tous leurs collègues de la Clinique Mutualiste de Cotonou

Sincères remerciements

A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail,

Sincères remerciements

(18)

Liste des signes et des abréviations

AP : Antéro-Postérieur

CAR : Centre Autonome de radiologie cm : Centimètre

CPU : Collège Polytechnique Universitaire

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga FAB : Forces Armées Béninoises

FSS : Faculté des Sciences de la Santé kg : kilogramme

m : mètre

PA : Postéro-Antérieur Post. : Postérieur

% : pourcentage

< : inférieur

> : Supérieur

° : degré

Po : mesure anglaise

(19)

Liste des tableaux

Tableau I : Répartition de l’échantillon en fonction des catégories.

Tableau II : Valeurs moyennes de l’âge (en année) des différentes catégories.

Tableau III : Valeurs moyennes de la mesure de l’arche interne du pied suivant les différentes catégories.

Tableau IV : Test de comparaison de la mesure de l’arche du pied entre les catégories différentes.

Tableau V : Distribution des valeurs de la mesure de l’arche interne du pied suivant les différentes catégories.

Tableau VI : Répartition des pieds creux et des pieds plats suivants les différentes catégories.

Tableau VII : Valeurs moyennes du nombre et de la hauteur des sauts dans les catégories de parachutistes en cours de carrière et de ceux en phase de retraite.

Tableau VIII : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des catégories de parachutistes en cours de carrière et de ceux en phase de retraite et le nombre de sauts.

Tableau IX : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des catégories de parachutistes en cours de carrière et de ceux en phase de retraite et la hauteur des sauts.

Tableau X : Valeurs moyennes du poids, de la taille et du périmètre thoracique suivant les différentes catégories.

Tableau XI : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des différentes catégories et le poids.

Tableau XII : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des différentes catégories et la taille.

Tableau XIII : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des différentes catégories et le périmètre thoracique statique.

Tableau XIV : Répartition différentes catégories suivant la constitution physique.

Tableau XV : Corrélation entre la valeur de la mesure de l’arche interne du pied des différentes catégories et l’indice de Pignet.

Tableau XVI : Antécédents des douleurs liées aux sauts.

(20)

INTRODUCTION

(21)

Servant de base à tout l’édifice du corps humain, le pied est d’une mécanique complexe. Il est capable de supporter et d’absorber le poids du corps, de servir de levier de propulsion et d’adapter le contact du corps avec le sol.

Pour répondre à ces fonctions sa représentation anatomique est complexe et s’organise autour de trois arches dont la principale est l’arche interne.

Le moindre défaut de la structure ou du développement du pied retentit sur les arches en particulier sur l’arche interne et aboutit à des déformations podales dont les plus importantes sont : le pied plat et le pied creux.

En Occident, la littérature est riche de publications sur les techniques radiologiques, sur les études statiques de la fréquence et des manifestations cliniques des déformations du pied chez les militaires.

En Afrique, en particulier au Bénin, le pied des soldats n’était encore exploré jusqu’à ce jour. Au vu de ce constat, nous avons entrepris un travail sur l’évolution de la morphométrie du pied chez les militaires parachutistes au Bénin.

L’objectif général est d’évaluer l’arche interne et d’apprécier son évolution chez les militaires parachutistes de différentes catégories.

Comme objectif spécifique, notre étude se propose de vérifier l’influence des paramètres physiques (âge, poids, taille, … etc.) et l’expérience professionnelle sur l’arche interne du pied.

Pour atteindre ces objectifs, nous adopterons le plan qui suit :

► I Généralités

► II Cadres, matériels et méthode de travail ► II Résultats

► IV Commentaires

Conclusion –Suggestions

(22)

Chapitre I :

GENERALITES

(23)

I-1- ANATOMIE GENERALE DU PIED [1, 2, 3]

Le pied est le segment distal du membre inférieur, il forme avec la jambe l’angle tibio-tarsien qui est d’environ 90°.

Le squelette du pied comprend d’arrière en avant trois séries d’os; ces os forment:

- le tarse - le métatarse - les phalanges

I-1-1- LE TARSE

Il est constitué de la moitié postérieure du pied et se divise en deux parties qui sont le tarse postérieur et le tarse antérieur.

I-1-1-1- LE TARSE POSTERIEUR Il est composé du talus et du calcanéus.

Le talus : C’est un os court grossièrement cubique articulé en haut avec la mortaise tibio-fibulaire, en bas avec le calcanéus et en avant avec l’os naviculaire. Il est formé d’un corps volumineux et postérieur, d’un segment rétrécis, le col et d’une partie antérieure, la tête.

► Sa face supérieure (figure 1) est occupée au niveau du corps par une surface articulaire en forme de trochlée possédant deux versants séparés par

une gorge. La face supérieure du col est traversée par une gouttière transversale, le collier talien qui reçoit le rebord antérieur du tibia en flexion dorsale.

► Sa face latérale (figure 2) est occupée par une surface articulaire triangulaire correspondant à la malléole latérale qui se poursuit en bas par le processus latéral du talus.

(24)

► Sa face médiale (figure 3) présente au niveau du corps une surface articulaire en forme de virgule qui correspond à la malléole médiale.

► Sa face postérieure (figure 4) est creusée d’une gouttière où passe le tendon du long fléchisseur propre de l’hallux. Elle est limitée latéralement par deux tubercules, l’un postéro-latéral (apophyse trigosse) et l’autre postéro médial.

► Sa face inférieure (figure 5) s’articule avec le calcanéus, elle présente deux facettes articulaires : l’une postérieure concave, l’autre antérieure convexe.

Une gouttière oblique (sillon talien séparant ces deux facettes).

► Sa face antérieure s’articule avec l’os naviculaire pour former l’interligne talo-naviculaire dont le point le plus bas constitue le sommet de l’arche interne du pied.

■ Le calcanéus : os court grossièrement parallélépipédique, il est situé sous le talus et forme la saillie du talon.

► Sa face supérieure (figure 6) présente deux parties, l’une postérieure libre, l’autre antérieure articulaire avec le talus par deux facettes :

⇑ Une facette postérieure vaste convexe (le talamus)

⇑ Une facette antéro-médiale concave.

Ces deux facettes sont séparées par une gouttière oblique : le sillon ou rainure calcanéenne qui forme avec son homologue talien le sinus du tarse. Le sinus du tarse est occupé par l’artère du sinus du tarse et par le ligament talo-calcanéen inter osseux (ligament haie)

► Sa face latérale (figure 7) est occupée dans sa partie médiale par un tubercule séparant les tendons des muscles courts et longs fibulaires: le tubercule des tendons fibulaires.

► Sa face postérieure (figure 8) donne insertion dans ces deux tiers

inférieurs au tendon calcanéen (tendon d’achille)

(25)

► Sa face médiale (figure 9) est occupée par une large gouttière : la gouttière calcanéenne, limitée en avant et en haut par une saillie volumineuse : le sustantaculum talis. En dessous de ce processus, passe la gouttière du fléchisseur propre de l’hallus.

► Sa face antérieure présente une facette antérieure avec l’os cuboïde.

► Sa face inférieure (figure 10) dont la partie postérieure constitue l’appui postérieur de l’os sur le sol. Elle présente en avant la tubérosité antérieure et en arrière la tubérosité latérale et la tubérosité médiale.

Le calcanéus intervient dans la constitution de l’arche interne du pied de par son point le plus bas.

I-1-1-2- LE TARSE ANTERIEUR [14]

Il comprend l’os naviculaire, les trois os cunéiformes et l’os cuboïde

■ L’os naviculaire, placé en dedans du cuboïde et en avant du talus, s’articule en arrière avec celui-ci, en avant avec les trois os cunéiformes et en dehors avec le cuboïde.

Il présente une saillie médiane, le tubercule de l’os naviculaire (saillie d’insertion du tendon tibial postérieur). (Figures 11,12)

L’os naviculaire s’articule avec la face antérieure du talus pour former l’interligne talo-naviculaire dont le point le plus bas constitue le sommet de l’arche interne du pied.

■ L’os cuboïde, placé en avant du calcanéus, s’articule en arrière avec celui-ci et, en avant, avec les quatrième et cinquième métatarsiens.

En dedans, il s’articule avec le troisième os cunéiforme et l’os naviculaire.

Il possède à sa face antérieure une gouttière oblique en avant et en dedans ou coulisse le tendon du long fléchisseur. (figure13, 14)

■ Les trois os cunéiformes (figure15), ce sont des os en coin dont le premier est le plus volumineux et le plus médial. Situés en avant de l’os

(26)

naviculaire, ils s’articulent avec celui-ci, les quatre premiers métatarsiens et ils s’articulent entre eux. Le troisième os cunéiforme s’articule avec le cuboïde.

I-1-2- LE METATARSE [2, 4]

Il est constitué de cinq métatarsiens (os longs) dont chacun possède une base, un corps et une tête.

Le premier métatarsien est le plus court et le plus épais des cinq métatarsiens. Sa base présente du coté plantaire, une éminence, le tubercule externe du premier métatarsien. Au niveau de cette tubérosité l’os s’articule en dehors avec la base du deuxième métatarsien et, en arrière par une surface articulaire concave avec le premier cunéiforme.

A l’extrémité antérieure, la tête présente à sa face plantaire une petite crête séparant deux petites dépressions dans lesquelles se trouvent deux os sésamoïdes constants.

Les deuxième, troisième et quatrième métatarsiens ont une forme élancée, leur base plus large du coté dorsale que du coté plantaire. Ils possèdent sur les cotés qui se correspondent des facettes articulaires pour les articulations qui les réunissent et, en arrière des facettes articulaires respectivement pour les deuxième et troisième cunéiforme et pour le cuboïde.

Le cinquième métatarsien se distingue par la présence sur sa face latérale du tubercule du cinquième métatarsien.

I-1-3- LES PHALANGES (figure 16)

Les phalanges des orteils sont moins développées que celles de la main.

Du deuxième au cinquième orteils, on a une première (phalange proximale), une deuxième (phalange intermédiaire) et une troisième (phalange distale) phalange alors que le premier ou gros orteil n’a que deux phalanges : les phalanges proximale et distale.

On reconnaît à chacune des phalanges une base, un corps et une tête.

(27)

I-1-4- LES OS SESAMOÏDES DU PREMIER METATARSIEN [1]

Au nombre de deux, les sésamoïdes sont des formations osseuses constituées d'os spongieux denses avec des corticales dures compactes et résistantes. Ils sont de forme ovoïde à grand axe longitudinal. Ils sont situés sur le plan horizontal l’un est médial et l’autre latéral.

Ces os sésamoïdes présentent chacun une face supérieure cartilagineuse répondant à la face inférieure du premier métatarsien, cette surface est concave longitudinalement, convexe transversalement, une face inférieure convexe, irrégulière ou s'insèrent les tendons des muscles intrinsèques plantaires médiaux.

Les os sésamoïdes sont constants au niveau de la tête du premier métatarsien.

Le sésamoïde médial intervient dans la constitution de l’arche interne du pied par le rebord de sa face inférieure.

(28)

[1,16] Légendes : 1 – poulie du talus ; 2 – bord médial ; 3 - bord latéral ; 4 – facette articulaire pour malléole médiale ; 5 – facette articulaire pour la malléole latérale ; 6 – tête du talus ; 7 – col du talus ; 8 – facette pour le faisceau profond du ligament médial.

Figure : (1, 2, 3, 4,5) Le Talus [1,27]

Figure 1 : Talus, face supérieure

Figure 2 : Talus, face latérale

Figure 3: Talus, face médiale

Figure 4: Talus, face postérieure Figure 5: Talus, face inférieure

(29)

Figure 6: Calcanéus, face latérale 8

Figure 8 : Calcanéus, face postérieure

Figure 7: Calcanéus, face supérieure

Figure 10 : Calcanéus, face inférieure

Figure 9: Calcanéus, face médiale

[1, 27] Légendes : 1 – facette articulaire postérolatérale pour le talus ; 2 – facette articulaire antéromédiale pour le talus ; 3 – gouttière rugueuse séparant ces deux facettes ; 4 – facette articulaire pour l’os cuboïde ; 5 – tubercule calcanéen latéral séparant les deux gouttières des tendons des muscles fibulaires ; 6 – gouttière du long fibulaire ; 7 – gouttière du court fibulaire ; 8 – face postérieure ; 9 – face antérieure ; 10 – petite apophyse ; 11 – gouttière du long fléchisseur de l’hallux ; 12 – grnade apophyse ; 13 tubérosité médiale ; 14 – tubérosité latérale ; 15 – région d’insertion du tendon calcanéen (tendon d’achille)

(30)

Figure 11 : Os naviculaire

vue postérieure

Figure 12 : Os naviculaire vue antérieure

Figure 13: Cuboïde vue plantaire

Figure 14 : Cuboïde vue dorsale

Premier cunéiforme vue interne

Deuxième cunéiforme vue interne

Troisième cunéiforme vue interne

Premier cunéiforme vue externe

Deuxième cunéiforme vue externe

Troisième cunéiforme vue externe

(31)

Légendes : 1 – os naviculaire ; 2 – os cunéiforme médial ; 3 – os cunéiforme intermédiaire ; 4 – os cunéiforme latéral ; 5 – os cuboïde.

I-II-III-IV-V : les cinq métatarsiens

Figure 16: Tarse antérieur et métatarse (d’après Testut)[1]

Figure 17: Os du métatarse et des orteils du pied, vue dorsale [1]

(32)

I-2-1- RAPPEL DE LA MORPHOGENESE GENERALE

En dehors de la voûte du crâne, du maxillaire inférieur et de la clavicule, les os se développent à partir d’ébauche cartilagineuse qui s’ossifie progressivement autour des points appelés points d’ossification.

La formation de l’os procède par deux étapes ; apparition d’abord d’un point d’ossification primaire, puis éventuellement d’un ou de plusieurs points d’ossification secondaire.

► Le point d’ossification primaire apparaît pendant la période intra- utérine. Il est situé au niveau de la diaphyse ou au centre des os, dans la région de l’invasion conjonctive du bourgeon vasculaire primaire; puis l’ossification se poursuit en direction des épiphyses ou de la périphérie.

► Les points d’ossification secondaire apparaissent dans les épiphyses ou à la périphérie des os pendant la période postnatale, parfois juste avant la naissance.

La zone de soudure des points d’ossification constitue la ligne épiphysaire.

L’apparition des points d’ossification et leur soudure se font à des âges différents. Elles permettent d’évaluer le stade de croissance osseuse.

► la croissance en longueur dépend du cartilage de conjugaison. Il est situé à la jonction diaphyso-épiphysaire ; il sera remplacé par l’os spongieux à la fin de la croissance.

► La croissance en largeur résulte de l’action du périoste (membrane fibreuse conjonctivo-élastique constituée d’une couche externe fibreuse et d’une couche interne ostéogénique).

► Le modelage morphologique de l’os correspond à une adaptation locale de l’os et du périoste sous l’activité musculaire.

(33)

I-2-2- MORPHOGENESE DU PIED

Le pied est une mosaïque de cartilages de croissance qui obéit à une ossification de type endochondral (la matrice de cartilage hyalin est progressivement envahie d’ostéoblastes qui forment l’os).

Il est constitué de deux types d’os qui sont :

► Les os longs (os dont la longueur prédomine sur la largeur et l’épaisseur) : les métatarsiens et les phalanges.

► Les os courts (os dont les trois dimensions, longueur, largeur et épaisseur sont presque égales) : talus, calcanéus, os naviculaire, les trois cunéiformes, le cuboïde et les os sésamoïdes.

Le premier point d’ossification au niveau du pied, apparaît dans les II, III, IV et V phalanges, dès le 45è jour de la vie intra-utérine, soit trois (03) jours après celle de la main.

► Le point d’ossification primaire du talus apparaît au cours du 7è et 8è mois de la vie intra-utérine.

► Le point d’ossification primaire du calcanéus apparaît dès les 4è –7è mois de la vie intra-utérine.

► Le point d’ossification primaire de l’os naviculaire apparaît dans la 3è et 4è année après la naissance.

► Le point d’ossification primaire du cuboïde apparaît dès les 10è mois de la vie intra-utérine, il constitue un signe de maturité.

► Le point d’ossification primaire de l’os cunéiforme médial apparaît dans les 2è et 3è années après la naissance.

► Le point d’ossification primaire de l’os cunéiforme intermédiaire à la 3è année après la naissance.

► Le point d’ossification primaire de l’os cunéiforme latéral apparaît entre la 1ère et la 2è année après la naissance.

Les ébauches osseuses endochondrales (au centre du cartilage) apparaissent dans les ébauches cartilagineuses des corps métatarsiens entre

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apparaissent dans les 2è et 4è années au niveau de la base du premier métatarsien et à la tête dans les autres métatarsiens.

► Les ébauches osseuses endochondrales du corps des phalanges se forment entre le 2è et le 8è mois de la vie intra-utérine, des points complémentaires apparaissent dans les bases entre les 1ère et 5è années après la naissance.

► Les points d’ossification primaire des sésamoïdes apparaissent entre la 9è et la 12è année après la naissance.

Après l’apparition des points d’ossification primaire et secondaire, le pied passe de l’état structure souple s’adaptant au sol, à l’état structure rigide et dynamique de propulsion, dont les parties molles vont progressivement modeler le bord interne concave pour imprimer à l’âge de 7 ans l’empreinte plantaire définitive.

Le squelette du nouveau né subit les variations suivantes :

► L’axe du talus devient rectiligne peu à peu.

► La divergence talo-calcanéenne diminue pour se stabiliser à l’âge de 9- 12 ans.

► Vers l’âge de 8-9 ans l’hyperlaxité ligamentaire allant en diminuant, économise les mouvements de la sous talienne qui va se mettre peu à peu en position neutre fermer la médio-tarsienne, verrouiller la talo-naviculaire et retendre l’encorbellement fibro-tendineux talo-calcanéo-naviculaire.

► L’arche interne du pied est dessinée précocement par la forme des os et des articulations, la voûte est maintenue par le système capsulaire seul.

L’aponévrose plantaire en continuité avec les tendons fléchisseurs peut créer par un raccourcissement, une augmentation de l’arche plantaire.

La fin de la croissance osseuse se situe vers 25-28 ans.

Les variations du morphotype durant les étapes de la croissance pourront retentir sur la forme du pied par une contrainte axiale :

(35)

 le genu varum des premiers pas,

 le genu valgum à l’âge de 5 ans et sa correction progressive plus rapide chez le garçon que chez la fille.

Le genu valgum dispose la tibio-tarsienne en valgus avec appui préférentiel sur le bord interne du pied augmentant la contrainte en planus ; de même que l’antéversion fémorale qui entraîne l’augmentation de la divergence talo- calcanéenne et le valgus de l’arrière pied.

Si la correction physiologique ne se produit pas l’enfant peut conserver une contrainte tibio-talienne retentissant définitivement sur l’architecture du pied.

La formation du pied, de l’enfance à l’adolescence est dominée par le pied plat valgus, qui se corrige le plus souvent spontanément avec la croissance.

D’autres malformations peuvent être rencontrées :

► le pied creux essentiel, plus rare et souvent de cause neurologique, ► le pied valgus simple ou le pied creux valgus.

(36)

10 m.I.U

Développement du cuboïde

4-7 m.I.U

Développement du calcanéum

Développement de l’os naviculaire

3-4 ans

2-3 ans 3 ans

1-2 ans

Développement du premier cunéiforme

Développement du

deuxième cunéiforme Développement du t i iè

7-8 m.I.U

Développement de l’astragale

2-3 m.I.U 2-8 m.I.U

2-4 ans 1-5 ans

Figure 18 : DEVELOPPEMENT DES OS DU PIED [8]

(37)

I-3- RAPPEL DE L’ANATOMO-PHYSIOLOGIE NORMALE DU PIED [1, 3, 4]

Le pied assure deux fonctions que sont : La fonction d’amortissement et d’adaptation au sol en phase d’appui et au début de la phase d’oscillatoire et celle de propulsion rigide. Ces deux fonctions sont coordonnées par de multiples articulations et muscles.

Le pied statique comporte trois points d’appui au sol :

► Un appui postérieur : tubérosité médiale et latérale du calcanéus.

►Un appui antéro-médial : tête du premier métatarsien et des os sésamoïdes.

► Un appui antéro-latéral : tête du cinquième métatarsien.

Ces trois points d’appui sont réunis par les arches qui supportent la coupole plantaire.

L’arche latérale passe par la tubérosité externe du calcanéus, traverse l’os cuboïde où elle surplombe le sol de 2 à 5 mm et aboutit à la cinquième tête métatarsienne. C’est un ressort dur et résistant dont le milieu constitue à la marche un point d’appui dynamique important.

L’arche antérieure est transversale, de la première à la cinquième tête métatarsienne. Elle est peu résistante et porte le poids du corps à la fin du pas quand le pied repose sur la pointe.

L’arche interne unit le calcanéus, l’os naviculaire qui surplombe le sol de 15 à 18 mm, et le premier cunéiforme. Elle aboutit à la première tête métatarsienne et au sésamoïde interne. Elle s’allonge et s’abaisse légèrement quand le pied est mis en charge.

L’arche interne est considérée comme une poutre composite faite :

► d’éléments rigides : les os

► d’éléments souples : les ligaments et aponévroses.

(38)

Le verrouillage profond de cette arche est le ligament calcanéo-naviculaire et le verrou superficiel est l’aponévrose plantaire.

L’arche interne bénéficie d’une dotation musculaire plus importante; de ce fait, elle jouit d’une fonction dynamique essentielle dans la marche. Elle est moins solide et moins rigide que l’arche latérale parce qu’au niveau de celle-ci les articulations sont moins nombreuses et les ligaments plus puissants.

Cependant, l’arche interne est la plus importante et fait l’objet de beaucoup d’intérêt dans l’étude des mécanismes des anomalies du pied.

(39)

Figure 19 : ARCHES DU PIED [18]

1- arche transversal

2- arche médial

3– arche latéral

Figure 20 : Os du pied, vue dorsale [1]

Phalanges

Métatarse

Tarse

Talus Os naviculaire

Cunéiformes

Cuboïde

Calcanéus

(40)

I-4- MECANISME DES ANOMALIES CONGENITALES DE L’ARCHE

L’arche interne subit différentes modifications dont les plus importantes conduisent aux :

► pieds plats

► pieds creux

I-4-1- LE PIED PLAT [3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 20]

I-4-1-1- Définition

Le pied plat fait référence à la surface plantaire en charge qui ne présente aucun relief au niveau de la zone d’appui. Il est encore appelé pied faible dans sa forme très légère et pied invertébré ou pied figé dans sa forme la plus extrême.

Cette anomalie donne des douleurs qui portent le nom de tarsalgie des adolescents.

I-4-1-2- mécanisme et classification des pieds plats

L’apparition du pied plat en général se produit sur trois points essentiels à savoir : l’arrière pied, l’avant pied et l’arche interne.

► L’arrière pied est le siège d’un valgus du calcanéus, accompagné ou non de trois saillies : malléole tibiale, tête talienne et l’os naviculaire qui chutent en avant et en dedans.

► L’avant pied voit la palette métatarsienne déséquilibrée et recherche de ce fait l’appui au sol en adoptant une supination relative.

► L’arche interne est plus ou moins affaissée selon l’importance du pied plat.

(41)

Le pied plat se formule comme suit :

Tiré de ortho-lab/france

Tiré de ortho-lab/France

Plusieurs classifications ont été proposées pour le pied plat selon le degré de la platitude.

► Lorsque la bande externe de l’empreinte plantaire s’élargie le pied est au degré 1.

► Lorsque l’empreinte plantaire coïncide avec le contour du pied, il est au degré 2.

► Lorsque le pied bascule en dedans, l’empreinte fait apparaître une saillie interne, le pied est au degré 3.

► L’hyper appui interne : la pronation postérieure est si importante que l’avant pied n’appuie plus sur le sol que dans sa partie interne.

Le pied plat physiologique du petit enfant est à différencier du pied effondré de l’adolescent. Chez le petit enfant, la caractéristique du pied plat est de perdre son arche interne en charge et de la retrouver en décharge ou en appui digitigrade. Chez adolescent il reste plat.

Selon les formes on distingue :

Pronation Arrière Pied Et

Supination Avant Pied

+

Disparition

de la voûte =

PIED PLAT

(42)

station debout : un équin valgus du calcanéus, une chute du talus en dedans et en avant, une cassure médio-tarsienne avec effondrement de la voûte.

Le pied plat valgus actif par hypertonie des péroniers plus ou moins associée à une hypertonie du triceps : l’avant-pied est dévié en

supination-abduction, en dynamique, le pied roule dans l’appui antérieur sur la tête du premier métatarsien avec hallux valgus actif qui peut devenir douloureux au fil des ans.

Le faux pied plat valgus lié à l’abduction rotation interne de hanche avec fessum de genou et faux genu valgum qui oblige l’enfant à aborder le sol en éversion totale du pied, l’abord du sol peut être amélioré par le port d’un mini- écarteur de grenier.

Les étiologies du pied plat Les principaux facteurs du pied plat peuvent être :

► Une stabilité ligamentaire inefficace ( physiologique avant 5ans ).

► Une antéversion fémorale.

► La distorsion tibiale.

► Le genu valgum avec arrière pied en valgus.

► Le terrain génétique familial etc.…

Les facteurs les plus rares peuvent être :

► De rares anomalies d’insertion musculaire : cas du tendon d’achille

► Les synostoses, qui sont dominées principalement par :

(43)

⇑ La synostose calcanéo-naviculaire qui réalise un pont osseux de largeur variable reliant l’angle supéro-interne de la grande apophyse du calcanéus au bord inféro-externe et postérieur de l’os naviculaire.

⇑ La synostose talo-calcanéenne réalise un bloc osseux complet ou incomplet entre le talus et le calcanéus.

Le pied plat peut être aussi de causes : - Post-traumatique

- Familiale qui est une forme génétiquement déterminée (sujets trisomiques) ou héréditairement acquise.

- Ethnique qui serait déterminé selon certains auteurs, par les modes de vie et l’emplacement géographique d’une population.

I-4-2- LE PIED CREUX [3, 4, 6, 7, 8, 10, 11, 12]

I-4-2-1- Définition

Le pied creux se définit cliniquement par une exagération de l’arche interne du pied, avec verticalisation des métatarsiens et/ou du pilier calcanéen.

Il est rencontré essentiellement chez le grand enfant ou l’adolescent.

I-4-2-2- mécanisme et classification des pieds creux L’apparition du pied creux se produit comme au niveau du pied plat.

► L’arrière pied peut être dévié en pronation, en supination ou se trouver d’aplomb.

(44)

► L’avant pied est le siège d’une rétraction des extenseurs des orteils avec apparition de griffes.

► L’arche interne voit la voûte plantaire adopter une forte cambrure et l’on observe une verticalisation du premier métatarsien. Il apparaît ainsi une dénivellation entre le talon antérieur et le talon postérieur en charge.

Le pied creux se formule comme suit :

Tiré de ortho/lab/France

Plusieurs classifications ont été proposées pour le pied creux selon le degré de concavité.

► Lorsque l’empreinte plantaire se rétrécie simplement vers le partie externe de la face plantaire, le pied est au degré 1.

► Lorsque l’empreinte plantaire est discontinue, il est au degré 2.

► Lorsque l’empreinte plantaire se réduit aux parties postérieure et antérieure de la face plantaire, le pied est au degré 3.

Il existe différentes formes de pied creux :

Dénivellation Talons Antérieur/Postérieur

Et

Rétractation des extenseurs

=

Exagération de la voûte

plantaire

= PIED CREUX

(45)

Pied creux antérieur ou neurologique : il résulte de la paralysie du jambier antérieur, seul ou associée à celle du jambier postérieur avec contracture des extenseurs des orteils.

Pied creux varus équin : il résulte de la paralysie des muscles abducteurs et pronateurs (péroniers et fléchisseurs dorsaux, notamment l’extenseur commun), associée à une rétraction du triceps sural. Il peut être dû à une faute de nursing (rétraction par action vicieuse). Il se rencontre surtout chez les poliomyélitiques.

Pied creux valgus équin : il est le plus fréquent et résulte également de la paralysie des péroniers et fléchisseurs dorsaux., mais associée à une rétraction du long péronier latéral. On le retrouve également chez les poliomyélitiques.

Pied creux talus : il est dû à la paralysie des muscles postérieurs de la jambe. Il peut également résulter d’un équin mal traité, lorsque le triceps rétracté est étiré exagérément ou débridé chirurgicalement.

Pied creux talus valgus : il résulte de la paralysie du triceps sural du jambier postérieur et éventuellement du jambier antérieur, avec conservation et rétraction de l’extenseur commun des orteils et des péroniers (particulièrement le long péronier latéral).

Pied creux talus varus : il résulte de la paralysie du triceps et des péroniers avec contraction du jambier antérieur. Il peut également provenir de la paralysie totale des muscles de la jambe à l’exception du jambier antérieur.

Les étiologies du pied creux

Le pied creux est souvent familial. Il peut être révélateur d’une maladie neurologique.

(46)

I-5- EXPLORATIONS DES DEVIATIONS ANGULAIRES DU PIED

[3, 6, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20]

L’appréciation des déviations angulaires du pied bénéficie de plusieurs les techniques d’explorations cliniques et para cliniques

I-5-1- EXPLORATIONS CLINIQUES

Conduit avec méthode, l’examen clinique comprend :

L’inspection, l’étude de la statique du pied, l’examen du pied nu l’examen vasculaire et neurologique et l’examen du pied chaussé.

I-5-1-1-L’inspection

Elle apprécie l’état général du pied, et recherche l’état des téguments, la malposition des orteils, l’axe des métatarsiens.

I-5-1-2- L’étude de la statique du pied Elle est réalisée par :

- L’inspection simple,

-La prise des empreintes plantaires : application d’un corps gras sur la plante des pied et appui sur une feuille de papier

-Utilisation d’un podoscope qui permet d'étudier les empreintes plantaires, la surface d'appui est augmentée par l'effacement de la voûte plantaire en cas de pied plat et l’inverse en cas de pied creux.

I-5-1-3- Examen du pied nu

* En charge : L’étude de la marche est capitale : étude successive du pas et du déroulement du pied ; recherche d’anomalies (appui anormal, dynamique en varus ou valgus de l’arrière pied, retentissement sur l’avant pied (griffe dynamique des orteils).

(47)

*En décharge : Avec palpation des repères et mobilisation segmentaire.

I-5-1-4- l’examen vasculaire et neurologique Consiste en :

-L’étude de la vascularisation avec la palpation de l’artère pédieuse et de l’artère tibiale postérieure.

-L’examen neurologique explore le réflexe achilléen, puis l’étude de la sensibilité profonde, la pression et la percussion du nerf tibial postérieur dans la gouttière rétromalléolaire interne(canal tarsien).

-L’étude de la force musculaire segmentaire des principaux groupes musculaires.

I-5-1-5- L’examen du pied chaussé

Il apprécie la qualité de chaussage et la marche, permet l’étude des chaussures.

I-5-2- EXPLORATIONS PAR LES TECHNIQUES D’IMAGERIE MEDICALE

Elle comporte la podovideographie, la podomètrie, la scintigraphie, et enfin la radiographie standard qui au besoin est complétée par un scanner.

I-5-2-1- LA PODOVIDEOGRAPHIE

C’est un examen qui utilise les possibilités techniques d’un matériel vidéo.

Son avantage est qu’il se fait en cabinet. Il a pour principe la réalisation des vues de dos, de face, en profil droit et en profil gauche des mouvements du pied lors de la marche.

(48)

Elle permet la mesure des déviations angulaires du pied à l’aide de podomètre électronique. Elle permet d’une part une étude statistique dans le plan horizontal, sagittal et frontal, et d’autre part une étude morphologique des différentes structures anatomiques et l’appréciation des arches.

I-5-2-3- LA RADIOPODOMETRIE

La radiographie conventionnelle du pied, par les clichés de face et de profil permet l’étude de la mensuration du pied. C’est celle que nous avons utilisée dans le cadre de notre étude.

I-5-2-3- 1- CLICHE DE FACE DU PIED EN CHARGE

Le cliché du pied de face en charge a pour but d’obtenir l’image du squelette total du pied vu d’en « haut » en charge. L’image du squelette total du pied non déformé permet :

► L’étude de l’angle d’ouverture du pied, il est formé par les axes du premier métatarsien et du cinquième métatarsien. Normalement, il est compris entre 25 et 30 degrés selon des auteurs et pour d’autres il est de 20 degrés.

► L’étude de l’angle de métatarsus varus physiologique, il est formé par les axes du premier métatarsien et du deuxième métatarsien. Il est normal à 10 degrés selon certains auteurs et pour d’autres il est normal lorsqu’il est compris entre 5 – 10 degrés.

► L’étude de l’angle d’hallux valgus ou valgus physiologique du gros orteil, il est formé par les axes du premier métatarsien et de la première phalange du gros orteil. Il est normal à 10 degrés selon certains auteurs et pour d’autres il est normal lorsqu’il est compris entre 8 – 12 degrés.

► L’étude des alignements des têtes des métatarsiens permettant de classer les pieds selon trois canons (règles)

(49)

⌂ pied égyptien, le plus fréquent,

⌂ pied grec,

⌂ pied carré.

► L’étude de l’arrangement des têtes des métatarsiens selon une courbe régulière intitulée parabole de Lelièvre. En fait, le deuxième métatarsien est plus long que les autres : lorsqu’on construit une droite tangente aux têtes des premier et deuxième métatarsien et droite tangente aux deuxième et cinquième métatarsien on obtient un angle dit de Meschan de l’ordre de 13 degrés.

I-5-2-3- 2- CLICHE DE PROFIL EN CHARGE

La radiographie du pied de profil en charge permet la mesure des angles suivants :

► L’angle de Fick correspondant à l’angle d’attaque au sol des métatarsiens. Sa valeur normale est de 18 à 25° pour le 1er métatarsien et va en décroissant jusqu’à 5° pour le 5è métatarsien.

► L’angle compris entre la tangente au bord inférieur du calcanéus et la tangente au bord inférieur du talus ou angle de convergence talo–calcanéenne normalement compris entre 25° et 35°. Cet angle augmente en cas de pied plat.

► L’axe de MEARY-TOMENO (figure 23) : normalement l’axe diaphysaire du 1er métatarsien et l’axe du talus sont confondus. En cas de pied plat, il existe une verticalisation du talus, en cas de pieds creux, il existe une horizontalisation du talus.

► L’angle de DJIAN ANNONIER ( figure 24) : il est constitué par le fonctionnement du point d’appui le plus déclive du calcanéus, du point le plus bas de l’interligne talo-naviculaire et du point tangent à l’appui du sésamoïde interne.

Cet angle est normalement compris entre 120° et 125°, il augmente en cas de pied plat et diminue en cas de pied creux.

(50)

Chapitre II :

CADRES, MATERIELS ET

METHODE DE TRAVAIL

(51)

II-1- CADRES DE TRAVAIL

Cette étude a été effectuée en différents endroits que sont :

→ L’infirmerie du centre médico-social du 1er Bataillon Commando Parachutiste (BCP) de Ouassa.

→ Service d’Imagerie Médicale de Centre Hospitalier Départementale du Zou (CHD Zou).

→ Centre Autonome de Radiologie (CAR) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi ex Collège Polytechnique Universitaire (CPU).

→ L’infirmerie du Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).

→ Service d’Imagerie Médicale du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. Maga.

II-1-1-Infirmerie du Centre Médico-social du 1er BCP Ouassa

Situé à environ 7km de Zogbodomey, le camp du 1er BCP de Ouassa dispose d’un centre Médico-social récemment rénové par la Loterie Nationale du Bénin. Le centre est mis en place pour assurer les soins aux militaires parachutistes du 1er BCP en particulier et aux populations environnantes en général.

Il dispose d’une salle de consultation, de salles d’hospitalisation, de salle d’attente et d’un laboratoire. Les activités du centre sont assurées par un personnel militaire composé d’un adjudant Major, adjudant adjoint Major, des soldats infirmiers et aides-soignants.

C’est dans ce centre que nous avons procédé au recueil des paramètres généraux de nos deux premières catégories de militaires parachutistes :

(52)

→ nom, prénoms, âge et sexe,

→ mesure du périmètre thoracique statique,

→ renseignements sur les douleurs axiales de la colonne vertébrale,

→renseignements sur les antécédents traumatiques, chirurgicaux et non chirurgicaux liées au saut,

→ renseignements sur les antécédents traumatiques, chirurgicaux et non chirurgicaux non liées au saut,

→ information sur le nombre de saut et hauteur du saut.

II-1-2- Le Service d’Imagerie Médicale du CHD Zou

Le service d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier Départemental du Zou, service de radiologie de référence du Zou dispose de trois postes de radiologie dont un est en cours d’installation, d’une chambre noire et chambre claire, d’un secrétariat et d’une salle d’attente. Son fonctionnement est assuré par six techniciens et deux aides soignants.

C’est dans ce centre que nous avons réalisé les radiogrammes des catégories de militaires parachutistes.

II-1-3- Centre Autonome de Radiologie ( CAR)

Situé sur le campus d’Abomey-Calavi, le CAR est une unité de production de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC). Il était précédemment un centre de stage pratique des étudiants en Imagerie Médicale et depuis 1984. Il est aussi un centre de prestation. C’est un service qui dispose d’une dizaine de salles à savoir :

→ Une salle de graphie

→ Une salle de graphie couplée de scopie (appareil non fonctionnel)

(53)

→ Une salle de mammographie dans laquelle se trouve le vestiaire des patients

→ Un laboratoire de développement manuel et automatique de films

→ Une chambre claire

→ Le bureau du responsable du centre

→ Un secrétariat où s’effectue l’accueil des patients

→ Une salle d’attente dans laquelle est aménagé le vestiaire du personnel

→ Deux toilettes et deux magasins

La vie et les activités du centre sont assurées par un personnel composé de :

→ Six médecins radiologues (Collaborateurs extérieurs)

→ Quatre techniciens

→ Un comptable

→ Deux agents de laboratoire

→ Un secrétaire

→ Un agent d’entretien

C’est dans ce centre que nous avons réalisé les radiogrammes des 50 civils sains.

II-1-4- L’infirmerie du CENOU

Située sur le campus d’Abomey-Calavi, l’infirmerie du CENOU est installée pour assurer les soins aux étudiants et personnel enseignant et administratif du campus d’Abomey-Calavi.

Elle dispose de deux salles de consultation, d’une salle d’attente, d’une salle de soins, d’une pharmacie.

Son fonctionnement est assuré par un personnel composé de :

→ Deux médecins

→ Quatre infirmiers

→ Deux aides soignants

(54)

paramètres généraux des cinquante civils.

II-1-5- Le service d’Imagerie Médicale du CNHU-HKM

Situé en face de la présidence de la république du Bénin et entre le ministère de la défense et la garnison de Cotonou, le CNHU-HKM dispose d’un service d’Imagerie Médicale de référence du Bénin.

Ce service d’Imagerie Médicale dispose de :

→ quatre postes de radiologies dont trois sont fonctionnels

→ une salle d’échographie

→ deux laboratoires de développement de films

→ deux chambres claires

→ un hall d’attente

→ un secrétariat

→ une salle de garde

→ cinq bureaux

→ une salle d’interprétation

Ce service dispose également d’une unité de scanographie.

La vie et les activités du service sont assurées par un personnel composé de :

→ un Professeur agrégé en Imagerie Médicale (chef du service)

→ deux Docteurs radiologues

→ huit techniciens

→ quatre secrétaires

→ trois surveillants

→ deux agents de laboratoire

→ trois aides soignants

(55)

C’est dans ce centre que nous avons effectué notre stage de fin de formation et le traitement de nos travaux de recherche : classement des clichés, mensuration et interprétation des clichés.

II-2- MATERIELS DE TRAVAIL

II-2-1-ECHANTILLON

Notre échantillon était composé de 150 militaires de sexe masculin des Forces Armées Béninoises et de 50 civils de même sexe pour comparaison. Les cent cinquante militaires ont été répartis en trois catégories comme suit :

-1ère catégorie : Soldats en début de carrière, n’ayant jamais effectué de saut ; -2ème catégorie: Militaires parachutistes en cours de carrière ;

-3ème catégorie : Militaires en phase de retraite ;

La répartition globale de notre échantillon est présentée dans le tableau ci- dessous.

Tableau I : Répartition de l’échantillon en fonction des catégories

Fréquence Pourcentage

Civils 50 25%

Soldats 50 25%

Parachutistes en cours de carrière

50 25%

Parachutistes en phase de retraite

50 25%

Total 200 100%

(56)

II-2-2- MATERIEL TECHNIQUE

Pour mener à bien nos travaux, nous avons eu recours aux outils suivants:

► Un support spécial -Description

C’est un support en bois massif assez large ayant la forme globale d’un parallélépipède rectangle de dimensions extérieures : 40x31,5x8

La face supérieure de ce support comprend en son milieu une rainure profonde de 1,5 cm dans laquelle la cassette est fixée verticalement.

Ce support se schématise comme suit :

Schéma du support spécial pour la réalisation de l’incidence latérale du pied en position de charge [29]

-Utilité du dispositif

Ce support permet de faciliter la réalisation de l’incidence de profil du pied en charge et il offre assez de confort au patient au cours de l’examen.

►un pèse-personne (modèle SECA)

►un ruban souple (en cm)

(57)

►une toise (cm)

II-3- METHODE

C’est une étude prospective à visé descriptive de cas témoins qui a été menée d’octobre 2002 à septembre 2003, soit 12 mois. Elle a porté sur la mesure de la valeur de l’arche interne du pied et l’évolution de la morphométrie du pied chez les militaires parachutistes et les civils au Bénin.

Pour l’étude de la voûte plantaire l’incidence radiologique de profil du pied en charge a été utilisée.

II-3-1- Technique de l’examen [29]

1-Nom de l’incidence : latérale du pied en position de charge

2-Préparation du patient : le patient doit retirer son soulier et son chausson, il doit se débarrasser de tout corps étranger radio opaque allant de la cheville aux phalanges distales.

3-Dimension de la cassette : une cassette 24 x 30 ou 30 x 40 ou 36 x 43 en largeur divisée en deux champs.

3-Emploi du bucky : non

4-Situation du marqueur et de la lettre d’identification : les placer de manière à ne pas nuire à l’image du pied radiographié.

5-Ouverture du cône : diaphragmer à la grandeur du champ à radiographier.

6-Distance foyer-film : 180 cm 7-Description de l’incidence :

→Le patient est debout sur le support, la cassette insérée verticalement dans la rainure du support, se trouve entre les deux pieds.

→Le poids du corps est également réparti sur les deux pieds. L’extrémité du gros orteil est à ¾ po inférieur au bord de la cassette.

→Une feuille de plomb protège le champ supérieur.

(58)

→Le patient fait un demi-tour sur lui-même et on fait une rotation complète de la cassette pour obtenir le deuxième champ.

→ On fait la deuxième exposition.

8-Immobilisation du patient : non

9-Centrage des rayons : le rayon central horizontal passe légèrement au- dessus de l’extrémité proximale du 5ème métatarsien et indique le milieu du champ à radiographier.

10-Structures démontrées :

→Une vue latérale des os du pied en position de charge.

→Cette position met en évidence l’angle de Boehler, avec démonstration de la structure de l’arche du pied longitudinalement.

→Les deux pieds sont radiographiés pour comparaison.

Cette incidence est aussi valable dans l’évaluation du pied bot.

II-3-2- Mesure des paramètres généraux

Dans ce groupe nous avons collecté les paramètres suivants:

→l’âge

→le poids

→la taille

→le périmètre thoracique statique

→nombre d’années de travail

→nombre de sauts effectués

→hauteur maximale de saut

A partir du poids, de la taille et du périmètre thoracique statique nous avons déterminé par calcul de l’indice de Pignet, par la formule suivante :

L’indice de Pignet (I) =Taille (cm) – [périmètre thoracique (cm) + poids (kg)]

Selon la valeur de l’indice de Pignet nous avons les constitutions suivantes : Pour I (Pour 11 ≤ I ≤ 15,9 ⇒ constitution forte

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