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C ryptococcose neuroméningée chez des

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Bull Soc Pathol Exot, 2008, 101, 4, 311-313

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C ryptococcose neuroméningée chez des

patients apparemment non-immunodéprimés : à propos de 3 cas à Dakar, Sénégal.

M. Ndiaye (1), M. Soumaré (2), Y.N. Mapoure (1), M. Seydi (2), F. Sène-Diouf (1), N.F. Ngom (3), M.S. Sène (1), A.D. Sow (1), A.G. Diop (1), P.S. Sow (2), M.M. Ndiaye (1) & I.P. Ndiaye (1)

(1) Service de neurologie, CHU de Fann, BP 5035 Dakar, Sénégal. E-mail : ngouille@hotmail.com (2) Service des maladies infectieuses, CHU de Fann, BP 5035 Dakar, Sénégal.

(3) Centre traitement ambulatoire, Service des maladies infectieuses, CHU de Fann, BP 5035 Dakar, Sénégal.

Manuscrit n° 3131. “Clinique”. Reçu le 12 juillet 2007. Accepté le 4 décembre 2007.

C LINIQUE

Summary: Neuromeningeal cryptococcosis in patients apparently non-immunodeficient:

report of 3 cases in Dakar, Senegal.

Cryptococcal infection is common in immunocompromised patients. Its occurrence in immuno-com- petent patients is rare. We report here 3 cases of neuromeningeal cryptococcosis in patients without any immunosuppressive documented factors. They were respectively 25, 36 and 50 years old presen- ting clinical signs of chronic meningo-encephalitis. The HIV test was negative for all of them and the CD4 counts were normal. One patient died on the seventh day of the treatment with amphotericin B; the second was discharged on parents’ request, while the third patient improved with intravenous fluconazole. This study suggests that when facing a sub-acute or chronic meningitis, an investigation for cryptococcal infection is recommended as before AIDS epidemic.

Résumé :

La cryptococcose neuroméningée est une affection rencontrée souvent chez des sujets immunodé- primés. Sa survenue sur terrain immunocompétent est rare. Nous rapportons les observations de 3 patients sénégalais immunocompétents présentant une cryptococcose neuroméningée. Ils sont âgés de 25, 36 et 50 ans. Ils présentent tous un tableau de méningo-encéphalite chronique et n’ont aucun facteur d’immunodépression. La sérologie VIH 1 & 2 était négative chez tous les patients et le taux de CD4/mm3 variait entre 567 et 1264. Une patiente est décédée 7 jours après avoir débuté un traitement par amphotéricine B, un patient est sorti à la demande des parents et une patiente a bien évolué sous fluconazole. Devant toute méningite subaiguë ou chronique, il faut penser à la possibilité d’une cryptococcose et faire les investigations nécessaires.

neuromeningeal cryptococcosis subject apparently non-immuno- deficient Cryptococcus neoformans HIV negative hospital Dakar Senegal Sub Saharan Africa

cryptococcose neuroméningée sujet apparemment non immuno- déprimé Cryptococcus neoformans VIH négatif hôpital Dakar Sénégal Afrique intertropicale

Introduction

L

a cryptococcose neuroméningée est une affection qui survient souvent chez des sujets immunodéprimés. Elle a connu un regain d’intérêt avec la pandémie du sida. Les publications de cryptococcose neuroméningée sur terrain immunocompétent sont rares. Nous rapportons des obser- vations de patients sénégalais immunocompétents présentant une cryptococcose neuroméningée.

Observations Cas 1

Mme BT., âgée de 50 ans, est hospitalisée le 18 octobre 2005 dans le service de neurologie du CHU Fann à Dakar pour des céphalées, une incoordination motrice et une fièvre. Le début de la maladie remonte à septembre 2005 par des céphalées occipitales, intenses, intermittentes, irradiant à la nuque, soulagées par les vomissements. Les antalgi- ques, prescrits dans différentes structures de santé, n’ont pas apporté d’amélioration. Au début du mois d’octobre 2005 apparaissent une hypoacousie droite et une baisse de l’acuité visuelle. Dans ses anté- cédents, on note une hypertension artérielle bien contrôlée par un

diurétique depuis 5 ans. À l’admission, le 18 octobre 2005, l’examen physique met en évidence une ataxie cérébelleuse, une hypoacousie droite et une fièvre à 39,5° C. Le scanner X cérébral, effectué le même jour, est normal et la ponction lombaire (PL) objective un liquide trouble avec une hypercellularité (300 polynucléaires neutrophiles et 150 lymphocytes), une hyperalbuminorachie supérieure à 3 g/l et une absence de germes bactériens (examen direct et culture après 48 heures). Un traitement non spécifique est démarré le même jour, avec une céphalosporine de 3e génération et un aminoside. Une 2e PL est faite le 21 octobre 2005 et met en évidence une persistance d’éléments cellulaires incomptables, avec 60 % de polynucléaires et 40 % de lymphocytes, un taux d’albumine supérieur à 2 g/l et une absence de germes bactériens. La numération formule sanguine est normale, de même que la C-réactive protéine (CRP), tandis que la vitesse de sédi- mentation est de 95 à la 1re heure et 118 à la 2e heure. Devant l’absence d’amélioration clinique de la patiente, avec persistance des céphalées et de la fièvre en particulier, et malgré la négativité de l’intradermo- réaction à la tuberculine, la patiente est mise sous traitement anti- tuberculeux d’épreuve le 25 octobre 2005. Une 3e PL, faite le même jour, met en évidence des éléments cellulaires incomptables, avec 80 % de polynucléaires neutrophiles et 20 % de lymphocytes, plus de 2 g/l d’albumine, une absence de germes bactériens et de bacilles acido- alcoolo-résistants après coloration de Ziehl. Le 27 octobre, apparaît chez la patiente un syndrome confusionnel avec désorientation tem-

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poro-spatiale et délire. La sérologie VIH (New Lad Blot I et II) faite le 24 octobre 2005 est négative. L’urée, la créatinine et l’ionogramme sanguin sont normaux. Une 4e PL, effectuée le 2 novembre 2005, met en évidence un Cryptococcus neoformans et une persistance des éléments cellulaires (850 éléments/mm3 dont 500 polynucléaires non altérés et 350 lymphocytes) et de l’hyperalbuminorachie à 2 g/l. Un traitement à base de fluconazole est débuté le 3 novembre 2005, puis relayé par de l’amphotéricine B le 5 novembre. Le comptage lympho- cytaire, effectué le 8 novembre 2005, montre un taux de CD4/mm3 à 1264, CD8/mm3 à 801, CD3/mm3 2110, un rapport à 1,57. Malgré le traitement, l’état de la patiente continue de s’aggraver et elle décède le 10 novembre 2005.

Cas 2

M. DS., 36 ans, est hospitalisé le 14 octobre 2006 dans le service de neurologie du CHU Fann à Dakar, pour une impotence fonction- nelle des 4 membres et des troubles du comportement. Le patient est référé par le service de psychiatrie « Dalal Xelyi » de Thiès (à 70 km de Dakar) où il est suivi, avec initialement un diagnostic de psychose dissociative. Le patient est ouvrier agricole dans une plantation de canne à sucre à Richard-Toll (au nord du Sénégal). Le début de la maladie remonte au mois d’août 2006 par une hyperthermie, une diarrhée sanguinolente et une agitation psychomotrice. Par la suite, sont apparus progressivement un déficit moteur des 4 membres, des troubles de la déglutition, une diplopie.

On ne note pas d’antécédent familial particulier. L’examen physique, à l’admission le 14 octobre 2006, met en évidence une fièvre à 39 °C, une déshydratation à 5-10 %, une pâleur des muqueuses, un amai- grissement important non chiffré, un syndrome confusionnel, une nuque raide et douloureuse, une tétraplégie flasque à prédominance proximale, un globe vésical, une candidose buccale. La ponction lom- baire, faite le 17 octobre 2006, montre des éléments incomptables, une albuminorachie à 2 g/l et la présence de nombreux Cryptococcus neo- formans à l’examen direct à l’encre de Chine. La numération formule sanguine met en évidence une anémie normochrome normocytaire, une vitesse de sédimentation à 150 à la première heure, une C-réactive protéine (CRP) à 96 mg/l. La sérologie VIH (New Lad Blot I et II) est négative, le bilan rénal (urée, créatinine), glucidique, lipidique de même que la protidémie sont normaux. Les radiographies du thorax et du rachis sont normales. Un traitement antimycosique à base de fluconazole (400 mg x 2/J) est démarré le 18 octobre 2006, de même que des transfusions sanguines. Une 2e ponction lombaire, faite le 30 octobre 2006, identifie également Cryptococcus neoformans à l’examen direct à l’encre de Chine et à la culture sur milieu de Sabouraud sans actidione. La sérologie VIH refaite le 3 novembre 2006 est négative.

La numération lymphocytaire du 3 novembre 2006 donne les résultats suivants : CD4/mm3 à 862, CD8/mm3 à 1107, CD3/mm3 à 2 188 et un rapport à 0,78.

Sous traitement, l’état du patient continue de se dégrader avec une dénutrition importante, une déshydratation, des escarres fessières, malgré une alimentation hyper-protidique et une réhydratation quoti- dienne sous sonde naso-gastrique. Le 14 décembre 2006, à la demande des parents, le patient sort.

Cas 3

Une patiente de 25 ans, sans antécédents médicaux personnels ni familiaux particuliers, est admise au service des maladies infectieuses du CHU Fann le 9 mars 2001 pour céphalées, vomissements, fièvre et œdème sus-orbitaire droit. Le début de la symptomatologie remonte au 2 mars 2001 par l’installation de céphalées diffuses continues, d’in- tensité croissante, accompagnées de vomissements bilieux incoercibles dans un contexte de fièvre permanente. Par la suite est apparu un œdème sus-orbitaire droit, douloureux et rapidement extensif, attei- gnant progressivement le nez et l’hémiface homolatérale, accompagné de douleurs oculaires droites. À l’admission, l’examen physique note une température à 40 °C, un pouls à 100 battements par minute, une tension artérielle à 120/80 mm Hg, une fréquence respiratoire à 20 cycles par minute ainsi qu’une tuméfaction sus-orbitaire. Il s’agit d’une tuméfaction volumineuse de l’hémiface droit, prédominant à la partie sus-orbitaire avec déformation de la paupière, de couleur rouge violacée, hérissée de vésiculo-papules, sans bourrelet périphé- rique et douloureuse à la palpation. L’examen ophtalmologique met

en évidence une protrusion du globe oculaire et l’examen ORL une inflammation des cornets. Le reste de l’examen est sans particularité.

Les diagnostics de staphylococcie maligne de la face, de streptococcie de la face et de zona ophtalmique sont évoqués et la patiente mise sous oxacilline injectable à raison de 4 g trois fois par jour par voie intra- veineuse directe et gentamicine 160 mg par voie intramusculaire dès les premiers prélèvements effectués en vue des examens biologiques.

La numération formule sanguine montre une anémie normochrome normocytaire à 8,5 g/l, une hyperleucocytose à 20 000 globules blancs par mm3 avec 79 % de polynucléaires neutrophiles, 20 % de lympho- cytes et 1 % de monocytes. La vitesse de sédimentation est de 70 à la première et de 106 à la 2e heure. Le bilan rénal, l’ionogramme sanguin et les transaminases hépatiques sont normaux. Les hémocultures sont négatives, mais l’examen cytobactériologique du pus prélevé à la face met en évidence Streptococcus epidermidis. Devant l’absence d’amélio- ration clinique avec la persistance des céphalées et des vomissements après 5 jours d’antibiothérapie, la goutte épaisse à la recherche de Plasmodium falciparum est effectuée et est également négative, de même qu’une ponction lombaire, non précédée d’une tomodensito- métrie cérébrale, faute de moyens. Cette ponction ramène un liquide céphalo-rachidien clair dont l’analyse montre une cytochimie nor- male, une absence de germes bactériens, mais la présence de Crypto- coccus neoformans à l’examen après coloration à l’encre de Chine et après culture sur milieu de Sabouraud sans actidione. Pour apprécier le terrain, la sérologie VIH est effectuée après consentement ainsi que la numération lymphocytaire. La sérologie VIH revient négative et le taux de CD4 est égal à 567/mm3. Le diagnostic de cryptococcose neuroméningée sur terrain immunocompétent est alors posé et un traitement est institué à base de fluconazole injectable, à 400 mg par jour, par voie intraveineuse, pour une période de 2 semaines, puis relais par voie orale pendant 8 semaines. Au 15e jour de traitement, l’évolution est favorable avec disparition de tous les signes cliniques et absence de Cryptococcus neoformans dans le liquide céphalorachi- dien. Le traitement est ensuite poursuivi à titre ambulatoire pendant 8 semaines avant d’être arrêté.

Commentaires

L

a cryptococcose neuroméningée est une affection rela- tivement rare qui survient surtout chez les personnes immunodéprimées. Elle a connu un regain d’intérêt avec la pandémie du VIH. C’est la première cause de méningite dans 2 séries sénégalaise et camerounaise de patients VIH positifs, avant la tuberculose et les germes banals (6, 15, 16).

En dehors de l’infection à VIH, la recherche d’un terrain d’im- munodépression doit être systématique :

– corticothérapie au long cours ; – stigmates d’auto-immunité ; – diabète ;

– hépatopathie chronique ; – hypogammaglobulinémie ; – hémopathie maligne ; – cancer solide.

Dans une série de 37 patients VIH négatifs, KIERTIBURANAKUL

et al. (4) ont trouvé chez 65 % d’entre eux une pathologie sous-jacente, notamment un traitement immunosuppresseur, un lupus érythémateux disséminé, un cancer ou un diabète.

De même, REVEST et al. (10) ont publié récemment les obser- vations de 4 patients VIH négatifs qui avaient un terrain d’im- munodépression en rapport avec une hémopathie maligne, un cancer gastrique, une maladie de système. La cryptococcose est une infection opportuniste. Deux germes sont à l’origine de l’infection cryptococcique, Cryptococcus neoformans var.

neoformans, cosmopolite, survenant chez les sujets immuno- déprimés et Cryptococcus neoformans var. gattii qui survient volontiers chez des personnes bien portantes résidant en zone rurale (11). En pratique courante dans notre contexte, la recherche de ces variétés et des sérotypes n’est pas réalisée

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Cryptococcose neuroméningée chez des patients apparemment non immunodéprimés à Dakar.

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systématiquement (6, 15, 16). 80 % des personnes auraient des anticorps anti-Cryptoccoccus neoformans en l’absence de toute cryptococcose (2). Depuis quelques années, de rares publi- cations de cryptococcoses neuro-méningées sur des terrains non immunodéprimés sont faites (1, 2, 9, 13, 12, 17). Pour nos 3 patients, aucun facteur d’immunodépression classique n’a été retrouvé et la numération lymphocytaire ne montre pas d’anomalies. Dans une série de 9 patients, ECEVIT et al.

(3) n’ont pas retrouvé un facteur d’immunodépression chez 77 % des patients. Nos patients présentent tous un tableau de méningo-encéphalite chronique sans spécificité, avec des céphalées, vomissements et de la fièvre. Ce tableau manque de spécificité et, dans notre contexte épidémiologique, il doit faire discuter outre une cryptococcose, une tuberculose, une neurosyphilis, une infection VIH, entre autres. Les résultats de la cytochimie du liquide céphalorachidien sont également non spécifiques et peuvent même être normaux, c’est le cas de notre observation 3. Il faut cependant y penser et le rechercher systématiquement devant toute symptomatologie centrale accompagnée ou non d’une fièvre et qui ne fait pas sa preuve.

Le test à l’encre de Chine est une méthode simple, spécifique, peu coûteuse et rapide, mais moins sensible. C’est un examen relativement accessible dans le contexte d’un pays en voie de développement. La recherche de l’antigène cryptococcique est une méthode indirecte plus sensible qu’on peut doser dans les liquides biologiques (sang, liquide cérébro-spinal, liquide du lavage broncho-alvéolaire, urines) avec résultat immédiat.

Sa titration permet de surveiller le traitement et surtout les rechutes en cas d’immuno-dépression. L’absence de réalisation systématique de cet examen pourrait expliquer en partie le retard diagnostique chez nos patients. La tomodensitométrie cérébrale sert surtout à éliminer un processus expansif intra- crânien qui peut parfois donner le change avec une méningite chronique. Dans la cryptococcose neuroméningée, le scanner X cérébral est le plus souvent normal, mais peut donner des anomalies aspécifiques comme des micro-abcès, un aspect de granulome inflammatoire, une inflammation des ménin- ges qui, dans le contexte d’une infection subaiguë ou chro- nique du système nerveux central, constituent des éléments d’orientation solides. Il n’existe pas de différence clinique et pronostique entre les 2 variétés de Cryptococcus neoformans dans la localisation méningée (7) ; cependant la même étude suggère que le biovar gattii donnerait plus de complications à type d’abcès et/ou d’hydrocéphalie et serait associé à des titres d’antigène cryptococcique plus élevés dans le sang et le LCR.

Ces titres élevés d’antigène cryptococcique dans le LCR sont cités comme facteur de mauvais pronostic, malgré le traite- ment par SHIH et al. (14). D’autres auteurs rapportent comme facteurs de mauvais pronostic, l’infarctus cérébral en rapport avec une vascularite des vaisseaux perforants par diffusion de l’inflammation méningée, l’hypoglycorachie < 30 mg/dl et un score de Glasgow à 3 (3). L’hypertension intracrânienne

> 250 mm H2O, en rapport avec une hydrocéphalie commu- nicante, doit être vigoureusement combattue avec des ponc- tions lombaires soustractives et répétées de 30 cm3 de LCR en position latérale de sécurité (8).

L’évolution de la maladie est fatale en l’absence de traitement.

Dans notre série, nous n’avons pas toujours pu disposer d’am- photéricine B, traitement de choix de la cryptococcose neuro- méningée. C’est le fluconazole que nous utilisons souvent en

première intention et à fortes doses, 800 mg répartis en 2 pri- ses quotidiennes pendant 8 semaines avant de faire un relais per os de 200 mg/J. Dans une série dakaroise de 45 méningites cryptococciques, dont 34 chez des patients infectés par le VIH (15, 16), 93 % étaient traitées par le fluconazole. La mortalité y était lourde, 71,1 %. De fortes doses de fluconazole (800 à 1 200 mg) et l’association à la 5-fluorocytosine améliorent les résultats en traitement d’attaque, de même, le traitement d’en- tretien avec 400 mg diminue encore la fréquence des rechutes par rapport à la posologie classique de 200 mg par jour (5).

Mais, dans la plupart des publications, c’est l’amphotéricine B qui est le traitement de première intention, le fluconazole n’étant utilisé que comme traitement de consolidation du trai- tement d’attaque et en traitement d’entretien.

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Références

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