M é t i e r s
Apiculteur
page 2N a t u r e
Merci
les abeilles
page 3
D o s s i e r
La ville, un monde vivant pages 4
et 5Paroles de ch ouette
page 6Grand Jeu
300 posters sur la biodiversité en ville
à gagner
page 7BD les Ecopains
Force de la nature page 8
*Depuis 1992, Eco-Emballages organise la collecte sélective et le recyclage des emballages ménagers en France.
www.ecoemballages.fr/juniors
magazine gratuit
Année
2010
,c’est le grand défi que relèvent tous les pays du monde pour sauver la richesse animale et
végétale trop souvent mise en danger par nos modes de vie.
Le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en profite
pour consacrer sa toute nouvelle
au monde vivant.
Au fil de l’exposition, on observe, on touche, on respire, on pose des questions, on s’amuse et on se laisse surprendre par l’étonnante diversité des plantes et des animaux dans différents milieux de vie. C’est ce qu’on appelle la biodiversité.
Eco Junior en développera les sujets au fil de ses numéros.
Nous voici aujourd’hui , ce milieu fait par les hommes et pour les hommes,
dans lequel nous attendent des habitants inattendus. Un vrai cache cache qui nous donne envie d’ouvrir grand les yeux ! Dans les prochains numéros, tu découvriras puis
et enfin toute entière.
Avril 2010 n°27
Tu aimes Ecojunior ? Alors va vite sur Internet et decouvre
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En avant pour la
biodiversité
Année2010
,Année internationale
de la biodiversité, c’est le grand défi que relèvent tous les pays du monde pour sauver la richesse animale et
végétale trop souvent mise en danger par nos modes de vie.
Le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en profite pour consacrer sa toute nouvelle « Galerie des Enfants » au monde vivant.
Au fil de l’exposition, on observe, on touche, on respire, on pose des questions, on s’amuse et on se laisse surprendre par l’étonnante diversité des plantes et des animaux dans différents milieux de vie. C’est ce qu’on appelle la biodiversité.
Eco Junior en développera les sujets au fil de ses numéros.
Nous voici aujourd’hui dans la ville, ce milieu fait par les hommes et pour les hommes,
dans lequel nous attendent des habitants inattendus. Un vrai cache cache qui nous donne envie d’ouvrir grand les yeux ! Dans les prochains numéros, tu découvriras la rivière, puis la forêt tropicale et enfin la planète toute entière.
Grandeur nature Les Métiers de L’enVirOnneMent
Au boulot !
De retour à la ruche, les butineuses passent le nectar aux jeunes ouvrières qui le transforment en miel et le stockent pour nourrir la colonie. Une abeille vit de 6 semaines à 3 mois selon la saison. Son rôle évolue au fil de son développement. Elle est nettoyeuse, nourrice, cirière, ventileuse, gardienne et enfin butineuse jusqu’à sa mort. La reine, elle, ne fait que pondre et veiller sur la ruche, nourrie de gelée royale (pollen plus un peu de miel). Les mâles servent à féconder les reines des autres ruches.
3
Comment fait-on pour avoir des ruches ?
Hervé : Dans la nature, les abeilles installent leur nid dans le creux d’un arbre ou d’une cheminée. Lorsqu’elles sont trop nombreuses, des groupes s’en détachent formant des essaims (boules) que nous récupérons en les attirant dans une ruche pleine de miel. Pour créer une nouvelle ruche, il suffit de retirer à peu près la moitié d’une ruche exis-
tante. Les abeilles privées de reine, en élèvent aussitôt une à partir de leur cou- vain (œufs) et une colonie se recrée.
Les abeilles
sont-elles vraiment en danger ?
Oui, elles supportent mal les traite- ments utilisés pour les cultures.
Selon les éléments chimiques conte- nus dans ces produits, les abeilles réagissent différemment : soit elles meurent avant d’atteindre la ruche, soit elles intoxiquent le miel et font mourir les bébés tout juste sortis de l’œuf, ou encore elles sont désorien- tées et ne retrouvent plus la ruche.
Rémi
Rémi
Rémi
L’abeille mellifère
1est un des insectes les plus utiles et les plus connus. Elle tient une place très importante pour l’homme et pour la nature auxquels elle rend
bien des services.
mathématiciens Les sont baba : l’abeille construit une quantité d’alvéoles (une flèche indiquera les alvéoles sur le dessin donc pas besoin d’expliquer) avec le minimum de matière (cire) pour stocker le plus de miel possible.
Flèches selon place : collées les unes aux autres les alvéoles séparées par des rayons de cire (mélange de nectar et de pollen broyé)
1- qui fait le miel 2- liquide sucré que les abeilles transforment
en miel 3- fine poussière qui sert à la fécondation
Hervé Parain est apiculteur.
Son métier consiste à élever des abeilles pour produire du miel.
Il explique le travail magique des abeilles, de la nature à la ruche.
Apiculteur
Les abeilles s’intoxiquent en butinant certaines fleurs chargées de traitements (voir page 2). Elles sont également sensibles à la pollution de l’atmosphère
(fumée, gaz des voitures…), de l’eau ou des sols. Et pourtant, sans le travail dynamique des abeilles, c’est la biodiversité
toute entière qui est en danger.
En butinant de fleur en fleur, les abeilles puisent le nectar 2, emportent du pollen 3 sur leur corps et leurs pattes et le
déposent sur les fleurs suivantes.
Celles-ci peuvent ainsi être fécondées et se reproduire. Par cet acte appelé pollinisation, les abeilles contribuent à la survie, à la richesse et à la diversité des espèces de fruits, de
légumes, d’arbres et de fleurs.
Merci les
abeilles !
2
Une ruche habituée aux visites et aux manipulations sera plus calme
Les apiculteurs sont toujours bien équipés pour approcher les abeilles même s’ils sont immunisés, car les piqûres ne font jamais plaisir
L’apiculteur fabrique sa ruche à partir de cadres en bois tendus d’une feuille de cire gaufrée sur laquelle l’abeille construira ses rayons Les ruches sont
déplacées vers un nouveau site de floraison
La meilleure amie de la biodiversite
A tten t i o n da n g e r Ré mi
je v oudrais sa vo ir
« »
Attention danger
L’abeille construit ses alvéoles de manière à utiliser le minimum de cire (mélange de nectar et de pollen broyé) pour le maximum d’espace de stockage possible.
Les
mathématiciens en sont baba !
4 espèces végétales sur 5 existent grâce à la pollinisation par les abeilles.
Des ruches installées sur les toits de Paris et dans d’autres villes, donnent un miel abondant et apparem- ment sans trace de pollution. On l’appelle
“miel béton”.
Le sa is- t u
?
Quand et comment fabrique-t–on le miel ?
En hiver, les abeilles hivernent avec un stock de miel pour survivre et la reine ne pond pas. Elle recommence à pondre au printemps, jusqu’à 2 000 œufs par jour. Le nombre d’abeilles dans une ruche peut ainsi passer de 20 000 en hiver à 40 000 en été.
Dès les premières floraisons, nous déplaçons nos
ruches d’un espace fleuri à l’autre, selon le miel désiré (sapin, lavande, pissenlit, châtaignier…). Nous obtenons alors un miel bien précis, même si les abeilles ont pu se laisser tenter par d’autres fleurs.
➜
➜
➜
➜
Rayons de miel
Vivre avec
les abeilles
dOssier : BiOdiVersité
La biodiversité, cette richesse et cette diversité des espèces, est aussi précieuse en ville qu’à la campagne.
La survie et le développement harmonieux des êtres vivants nous renseignent sur l’état des zones urbaines, et nous permet de conserver un lien
avec la nature, de l’observer et d’apprendre à la protéger.
Et toi,
tu pourrais...
• Créer des passages d’un espace de vie à l’autre pour permettre aux animaux de circuler librement, de se nourrir et de se reproduire.
• Développer et conserver les friches ou zones sauvages.
• Recréer des zones humides (mares) pour accueillir certaines espèces et contribuer à filtrer l’atmosphère.
• Faucher l’herbe le plus tard possible pour laisser les oiseaux manger les graines et les insectes butiner les fleurs.
• Planter des haies sauvages et diversifier les espèces (graminées, plantes à large floraison,…) • Eviter les engrais et les pesticides.
4 5
La ville est un milieu vivant où des milliers d’espèces
animales et végétales partagent la vie de l’homme.
Un parc, un square, la rue…, ils sont là, ouvrons les yeux ! Ce sont des plantes, des
insectes, des oiseaux…
qui ont modifié leur comportement et
leurs habitudes pour s’adapter à la ville ou qui ont carrément su profiter de ses conditions de vie (nourriture, température,
habitat…).
La ville,
un monde vivan t
• Installer sur ton balcon un abri pour les oiseaux.
• Planter des espèces à graines, des fleurs de toutes sortes qui attirent les abeilles, les papillons…
• Respecter le calme d’un jardin, ne rien cueillir, observer,
…
Les grilles
des arbres sont de mini- espaces de vie où apparaissent diverses espèces (colza, coqueli- cot…) dont les graines viennent de
la terre qui a servi à planter l’arbre ou d’un jardin proche, d’un balcon, d’un
potager, d’une jardinerie, ou encore d’un marché. D’autres pous-
sent par surprise comme ce plant de tomate
né d’un sandwich abandonné !
Le faucon crécelle est une
espèce protégée.
Ce rapace de la taille d’un pigeon, niche
dans les grands arbres ou sur les corniches des immeubles. Il se nourrit de petits oiseaux, de lézards ou de gros insectes.
moineauLe est le plus petit des oiseaux à avoir adopté la ville. Il mange ce qu’il trouve, n’hésitant pas à chaparder devant les cafés.
Bruyant et joyeux, il vit en bande et modifie son cri
en fonction des bruits de la ville. Sa population
diminue dans les quar- tiers trop propres
où il ne trouve ni à manger, ni à
nicher.
La renouée des oiseaux n’a même pas peur des piétinements ! Les oiseaux raffolent de ses graines.
La dictyne est une petite araignée. Sa toile, retenant la poussière, forme des taches noires sur les murs.
Le paturin est une plante tout -
terrain. Elle supporte le froid et la sécheresse
du bitume1.
La fausse capillaire : Habituée aux rochers,
cette fougère a adopté les murs des villes.
Sa tige souter- raine appelée
rhizome, lui permet de
résister au manque
d’eau.
La pipistrelle est la plus petite des chauves-souris et la seule à vivre en ville. Elle se nourrit des insectes attirés par la lumière des réverbères.
L’orpin acre :
Habituée aux rochers, cette plante gras-
se s’adapte à la sécheresse
des toits et faîtières2. La lynaire
cymbalaire : Rampante ou pen- dante, elle envahit les murs grâce à sa tige qui fait des racines et dépose ses graines dans les trous des murs.
On la croit sensible à la sécheresse mais
elle renaît à la première averse.
Le martinet, le rouge- queue et l’hirondelle ont abandon- né les falaises rocheuses pour les hauts édifices d’où ils plongent sur la ville. Ils nichent dans
le creux des corniches ou sous les toits.
Le lézard des murailles vient des régions montagneu- ses du sud, il est le seul reptile à vivre en ville, dans les fentes, entre deux blocs de béton. Il s’active dès les premiers rayons, se nour-
rit d’insectes comme l’osmie et la dictyne
et craint les chats, certains oiseaux
et les rénovations de façades.
L’osmie : Cette petite abeille
sauvage, ne fait pas de ruche, vit
en solo et pond ses œufs dans de
petites galeries.
Elle contribue à la pollinisation des premières fleurs
du printemps.
Le pigeon a adopté la ville où l’on maîtrise sa repro-
duction. Il vit dans les rues, les jardins, niche
sur les façades et mange de
tout.
Les Parcs
de la ville sont les repères d’espèces telles que le merle noir, le pinson des arbres, la fauvette, le geai des chênes, le pic épeichette, le rouge-gorge,
la pie bavarde et même la chouette hulotte… Et dans les sous-bois :
le hérisson ou le mulot sylvestre.
Les Friches
sont des espaces devenus sauvages près des voies ferrées, des rivières, sur les terrains de sport, ou sur les chantiers… Des tas de plantes et d’animaux en profitent comme le plantin, le coquelicot, l’ivraie vivace ou le
pissenlit qui attirent limaces, oiseaux et autres insectes butineurs.
maisons Nos
abritent toutes sortes d’insectes tels que mites, moustiques, araignées,
puces… et même des scutigères qui, armés de 15 paires de pattes, nous débarrassent vite fait bien fait
de ces hôtes indésirables.
Su r les murs Dan s la rue
En levant la t ê t e
Le
cloporte La
pariétaire
Sans le rat, l’homme n’aurait pu s’établir en ville car il débarrasse les
égouts et les canalisations d’énormes quanti-
tés de déchets qu’il ronge
et réduit en miettes. Il est
organisé, discret, malin, observateur et passe son temps à faire sa toilette. Il
craint juste le chat et les inondations.
Que faire
pour la biodiversité
?
Le pissenlit
La mésange bleue
Le plantain et la coccinelle
Le hérisson
Le scutigère
Des coquelicots
1- surface
dure qui recouvre les routes 2-tuile qui délimite le haut d’un toit
6
Pour débattre avec ta classe
6
Bullet in de jeu
également disponible sur www.ecoemballages.fr/juniors, rubrique “les bonus Ecojunior”
Po ur p articiper :
à gagner !
Bulletin de jeu
“
Deyrolle pour l’Avenir”
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300 su r l a p biodive en os vil t l e rsit e r é s
Grand Jeu ParOLes de chOuette
Remplis les cases numérotées par les mots correspondants.
1 Mon nom indique la richesse
et la diversité des espèces animales et végétales.
2 Et si tu m’installais sur ton balcon pour accueillir Madame mésange ?
3 Je pique et je me cache dans les petits coins des parcs et des jardins.
4 Je suis fait par les abeilles et les enfants m’adorent.
5 Je suis celui qui élève des abeilles 6 Espace sauvage dans la ville, je suis un paradis pour bien des espèces comme la limace ou le coquelicot.
7 Capitale de la France, j’accueille de nombreux musées comme le Muséum d’Histoire naturelle.
8 Je suis la maison des abeilles domestiques.
9 Je suis le contraire de la campagne.
10 Je vis dans les égouts et je suis très utile.
MOT A MOT
Pour participer,
découpe ce bulletin de jeu, remplis les cases, indique tes coordonnées et envoie le tout avant le 30 juin 2010 à Junior City, Jeu « mot à mot », 3 Allée du Moulin Berger, 69130 Ecully.
Nom et prénom :
...
Adresse : ...
... Code Postal : ...
Ville : ...
Un tirage au sort désignant les 300 gagnants aura lieu le 7 juillet 2010, parmi les bulletins de jeu présentant des réponses justes.
Jeu réservé aux élèves des classes abonnées à Eco Junior.
Seuls ces bulletins de jeu, leur copie conforme ou le bulletin de jeu disponible en ligne seront acceptés.
Règlement du jeu disponible sur Internet.
En affichant ton poster dans ta chambre ou en
classe, tu apprendras à reconnaître, les fleurs
de la ville, les arbres ou les animaux, selon le modèle que tu auras gagné.
7
C’est vrai.
Les petites bêtes, comme tu dis, et aussi les grosses, peuvent être soit des symbiotes, soit des concurrents, soit des prédateurs ou encore des parasites… et souvent plusieurs choses
à la fois. Le symbiote, c’est un organisme qui vit en symbiose avec un autre, ils s’entraident en quelque
sorte ; et le parasite, lui, est « dangereux » car il s’installe dans un organisme pour y vivre et finit
par épuiser les forces de son hôte*.
C’est drôle
ce que tu dis-là… Du haut de ma branche, quand je regarde les hommes, il me semble qu’ils vivent tantôt en symbiotes, tantôt en parasites, tantôt en prédateurs et en
concurrents, aussi bien entre eux qu’à l’égard de la nature.
Nous sommes d’accord ; pour le bien de tous, cherchons plutôt à vivre en symbiote qu’en parasite…
et ça commence tout de suite !!!
Ou i , mais e nfi n ,
qu e s on pa tr o n lui fait d e l ’omb r e…
M oi , je v eux ê t r e u n sy mbi ot e !
L a ch ouette , l a c h ou e t t e,
il y e n a au s si qu i n e s’ e nt e nden t pas t rès b i en…
Là, tu parles des animaux… mais, dans une forêt, l’espèce qui s’élève plus haut que les autres capte le soleil et fait de l’ombre aux
autres, ce qui ralentit leur croissance.
La c o ncurrenc e,
Pa p a, i l dit pa rf ois c o n s erv er leu r te r r i to i r e ?
Ça, c’est une grande découverte ! Tu t’es rendu compte que l’équilibre d’un milieu dépend d’une multitude d’acteurs qui, sans le savoir, travaillent
ensemble.
...je suis allé visiter,
avec ma classe, l’exposition sur la biodiversité au Muséum d’Histoire naturelle. Jamais je n’aurais pensé qu’il y
ait autant de petites bêtes qui jouent toutes un rôle là où elles vivent.
c ’ e s t qu and ils s e ba t te n t pou r
2 1
6 8
4 9
7
10 3
5
* personne qui reçoit quelqu’un chez elle