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Enrichissement de la plateforme pédagogique nationale « IENNO »

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Academic year: 2021

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HAL Id: dumas-01685519

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01685519

Submitted on 19 Mar 2018

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Enrichissement de la plateforme pédagogique nationale “

IENNO ”

Soumayyah Hamed

To cite this version:

Soumayyah Hamed. Enrichissement de la plateforme pédagogique nationale “ IENNO ”. Médecine humaine et pathologie. 2017. �dumas-01685519�

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Université Clermont - Ferrand

Faculté de Médecine

Certificat de capacités d’orthoptiste

Mémoire de fin d’études

HAMED Soumayyah


Promotion 2014 - 2017

Enrichissement de la plateforme

pédagogique nationale « IENNO »

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REMERCIEMENTS


À Monsieur le Pr CHIAMBARETTA, chef du service d’ophtalmologie au CHU Gabriel Montpied, pour son accueil dans le service et son enseignement enrichissant.

À Madame le Dr DALENS, ophtalmologiste du CHU de Clermont Ferrand, pour sa rigueur, la qualité de son enseignement et sa disponibilité. Nous éprouvons un grand respect pour son travail et son parcours.

À Madame Brigitte EKPE, orthoptiste, directrice de l’école d’orthoptie de Clermont-Ferrand et tutrice de ce mémoire, pour avoir cru en moi, pour ses conseils, son soutien sans faille, sa disponibilité, son écoute et sa patience pour l’élaboration de ce mémoire. À Madame Michèle NEYRIAL, orthoptiste, pour son enseignement pratique de l’orthoptie, pour ses conseils précieux, la transmission de son savoir, son soutien et sa gentillesse.

À l’ensemble des ophtalmologistes du service côtoyés pour les consultations instructives à leur côté : Dr ROUSSEAU, Dr SILLAIRE, Dr BONNIN, Dr NEZZAR, Dr DANIEL, Dr

FARGUETTE, Dr PAULON, Dr BONS, Dr BOSC, Dr COUTU, Dr JOUBERT, Dr BOCCARD, Dr REBIKA et Dr SABADEL.

À l'ensemble du personnel du Centre Hospitalier Jacques LACARIN de Vichy, en particulier à Madame le Dr BOREL, Madame le Dr BENOIST-D’AZY, Madame Alison

PENIN, Madame Christelle LE BARREAU et Madame ?? Sylvie, pour l’accueil de votre

service, votre enrichissement pédagogique et votre disponibilité.

À tous les orthoptistes du service : Jean Jacques MARCELLIER, Sylvie MICHEL,

Coralie COLLA, Constance PELTIER, Laurent PARIS, Hélène GRELEWIEZ, Diane ARDUINI, Nathalie MONNEYRON, Florie MOSNIER, Hélène DESQUIENS, Camille ADAMKIEWICZ pour votre accueil lors des différents stages, votre patience et votre

précieuse pédagogie.

À Pascal LATCHIMY, orthoptiste libéral à l’île de la Réunion, pour son accueil dans son cabinet, sa pédagogie, son soutien et pour m’avoir transmis son expérience avec la bonne humeur qui le caractérise. Merci de m’avoir fait découvrir ce métier et merci d’avoir cru en moi.

Au Pr BREMOND-GIGNAC, chef de service de l’hôpital Necker, pour sa disponibilité et la création de cette plateforme, ce qui a permis la réalisation de ce mémoire.

À Mr Laurent MILSTAYN, président du Syndicat national autonome des orthoptistes (SNAOà), pour son aide lors de l’élaboration de ce mémoire.

Aux internes du service d’ophtalmologie, pour leurs connaissances, leur amabilité et leur participation à notre enrichissement intellectuel.

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À l’ensemble de l’équipe du CRDV (Centre de Rééducation pour Déficients Visuels) et

d’ ABV (Auvergne Basse Vision), pour votre accueil et votre enseignement enrichissant

de la basse vision.

À l’ensemble du personnel du service que j'ai eu la chance de côtoyer, aux

infirmières, aux aides-soignantes et aux secrétaires pour leur disponibilité, leur

gentillesse et les services rendus.

À Carole, pour ta gentillesse, ton humour et ton aide dans la recherche des dossiers. À ma promotion : Sarah, Rachel, Jérémy, Amandine, Sara, Marine, Manon, Margaux,

Sixtine, Cindy, Claire, Amandine et Paola.

A l'ensemble des élèves orthoptistes avec qui j'ai eu la chance de travailler et grâce à qui ces années à Clermont-Ferrand resteront inoubliables et particulièrement à Manon,

Théo et Dorian.

À Nicolas, pour son soutien, son écoute et ses conseils. Merci pour ces bons moments passés, ces éclats de rires et ces confidences partagés. Une chose est sure : je ne t’oublierais jamais.

À Sarah, pour ces trois années passés à tes côtés, pour nos (més)aventures, nos fous rires, ton écoute, et tes encouragements. Je te suis profondément reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi. Merci d’être toi.

À ma famille et à mes amis, toujours présents, pour votre amour sans faille et votre soutien constant.

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SOMMAIRE

RÉSUMÉ / ABSTRACT.

.……….………..……….…….6

INTRODUCTION

.……….……….………..7

PARTIE I : HISTOIRE ET EVOLUTION DE L’ORTHOPTIE.

.……….……..8

I - Qu’est ce que l’orthoptie ?……….…. 9 


II - Histoire de l’orthoptie…….……….………….……….…….…..11

III - Naissance et essor de l’orthoptie en France……….……… 13

IV. Comment se former ?………..…………..……….……….….. 14


1. Unité de Formation et de Recherche.………..……….………….…….…..15

2. L’Entrée dans l’école.………..……..…………..15

3. Déroulement des études………..……….…..15


a. Liste des Unités d’Enseignement du référentiel de formation……….16


b. Les stages……….………..18


4. Formations complémentaires……….….…..………..20


PARTIE II : LA PLATEFORME PÉDAGOGIQUE « IENNO »

..……….…..23

I - Les logiciels utilisés……….………24


1. Microsoft Word………..……….………..24

2. Microsoft PowerPoint………..…………..…..24


3. Dictaphone ………..………..…………..…………25

II - Présentation de la plateforme……….……….………. 25

1. Les coordinateurs de la plateforme………..……….………..……….25


2. L’accès à la plateforme……….……….……….……..……….……….27

3. Exemple de cours disponible sur la plateforme….………….………..…..29


a. Version Word……….……….….30


b. Version PowerPoint………38


c. Test d’auto-évaluation…………..……….……….49


III - Difficultés rencontrées……….…………..….……….…….………..52


IV - Perspectives d’avenir..……….…………..….……….………..52

CONCLUSION.

.……….……….………..……..53
 


BIBLIOGRAPHIE

…….……….……….………..……..54

ANNEXE

.…….….……….……….55

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RÉSUMÉ

L’évolution perpétuelle des compétences et des champs d’actions de l’orthoptiste a inéluctablement conduit à l’évolution de sa formation. De ce fait, certains outils ont été mis à la disposition des étudiants orthoptistes. A travers ce mémoire, il est intéressant de décrire et d’analyser l’enrichissement d’une plateforme pédagogique qui leur est dédiée. En premier lieu, il a fallu sélectionner les cours que nous allions traiter, choisis parmi ceux que nous avons considéré comme essentiels. Par la suite, nous avons rédigé des cours structurés et complets auxquels nous avons rajouté des illustrations, des commentaires vocaux et un test d’évaluation pour chacun d’entre eux. Pour terminer, nous les avons publiés sur l’espace numérique IENNO et les avons classifiés en fonction des unités d’enseignements (UE) auxquelles ils appartiennent.

Les cours de l’UFR sont disponibles sur la plateforme IENNO à l’adresse suivante : www.umvf.cerimes.fr.

Il est souhaitable que la plateforme continue à être régulièrement enrichie par davantage de cours par un ou plusieurs étudiants de Clermont-Ferrand.

Mots-clefs : plateforme pédagogique, étudiants orthoptistes, IENNO.

ABSTRACT

With the constant evolution of orthoptist skills and the range of actions of the profession, the training naturally developed. Hence, some tools were made available to

orthoptist students. This dissertation deals with the improvement of a pedagogical platform for them.

To achieve so, we first had to select the courses we would focus on, element that we felt was essential. Then, we wrote structured and complete courses to which we added illustrations, vocal commentaries and tests. Finally, we upload them into the IENNO numerical platform and classified them according to the teaching units (UE) to which they belonged.

Courses of the UFR of Clermont-Ferrand are available on the IENNO platform at the following url : http://umvf.cerimes.fr/media/ressOrthoptie/ensuniv.php

It is of best interests that the platform continues to be filled on a daily basis with more courses by one or several Clermont-Ferrand students.

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INTRODUCTION

En 2008, une plateforme pédagogique pour l'école d'orthoptie de Clermont-Ferrand, Claromed, a vu le jour grâce à Charlotte Bosdure et Fanny Rolland avec la collaboration de Mme Bohnomme, responsable informatique de la plateforme. Cette plateforme était destinée aux futurs étudiants d'orthoptie et aux étudiants orthoptistes en cours de formation mais aussi aux orthoptistes et aux médecin formateurs. Claromed avait pour but d'informer sur le déroulement de la formation mais aussi de partager et d'échanger les cours et diverses informations entre élèves et/ou enseignants responsables de leur formation.

L'Arrêté du 16 décembre 1966 relatif aux études d'orthoptie a entièrement été réétudié et remplacé par l'Arrêté du 20 octobre 2014. Ce dernier permet une reconnaissance du cursus à un grade universitaire et une intégration dans le schéma Licence-Master-Doctorat. L'obtention du grade de licence uniformise la formation dans toutes les universités de France.

En 2014, le Professeur Dominique Bremond-Gignac met en place une plateforme pédagogique nationale destinée aussi bien aux étudiants en orthoptie qu'aux enseignants. La standardisation de la formation permet le caractère nationale de cet espace numérique. IENNO a pu naître au travers de l'union des directeurs ophtalmologiques et responsables pédagogiques des 14 Départements Universitaire d'Orthoptie en France. À Clermont-Ferrand, nous avons débuter le projet d'enrichissement d'IENNO il y a 3 ans avec l'aide du Professeur Frédéric Chiambaretta et du Docteur Hélène Dalens, qui représentent à eux deux le conseil scientifique, et avec madame Brigitte Ekpe qui représente le conseil pédagogique. Nous avons eu pour objectif de mettre à disposition les enseignements et ressources pédagogiques proposés à Clermont-Ferrand.

(9)

HISTOIRE ET ÉVOLUTION DE

L’ORTHOPTIE

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I - Qu’est ce que l’orthoptie ?


Orthoptie : du grec ortho : droit et opsie : vision ou œil

« L’orthoptie consiste en des actes d’exploration, de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies

fonctionnelles de la vision ».

(Décret N° 2007-1671 du 27 Novembre 2007, art. R. 4342-1)

De nos jours, l'orthoptie est une profession de santé paramédicale, formé au sein d’une unité de formation de recherche (UFR), qui consiste principalement en des actes de rééducation, de réadaptation et d'exploration de la fonction visuelle.

La profession d’orthoptiste, en perpétuelle évolution depuis 1938, est reconnue comme étant le seul auxiliaire médical en France dont la vocation est le dépistage, la rééducation et la réadaptation de la vision.

Initialement connu comme rééducateur de la vision binoculaire, son rôle a progressivement évolué face aux besoins nouveaux des personnes. L’orthoptiste, historiquement, prend en charge les strabismes, amblyopies, paralysies oculomotrices, s déséquilibres oculaires … afin de soulager certains signes fonctionnels (diplopie, vision floue, céphalées). Il ajoute à cela la prises en charge des troubles d’apprentissage, troubles de l’équilibre, troubles d’orientation du regard, troubles neuro visuels ou conséquences de neuro-ophtalmologiques des pathologies générales (SEP, Parkinson, AVC…). Il s’occupe également des patients malvoyants (basse vision) dont l’handicap visuel n’est pas améliorable par traitement médical, optique ou même chirurgical.

La nécessité d'orthoptistes s'est fait sentir avec le développement des connaissances en matière de physiologie de la vision binoculaire, ce qui conduit vers de nouveaux concepts étiologiques, de nouvelles méthodes d'examen et de nouvelles techniques thérapeutiques. À ce jour, près de 4000 (4185 en Janvier 2015, source DREES) orthoptistes exercent en France(DOM compris), dont les trois quarts sont en libéral et un quart exerce en mode salarial auprès d’ophtalmologistes ou dans les structures hospitalières ou spécialisées (médico-social).

L’accroissement des délais d’attente dans les cabinets d’ophtalmologie favorise les protocoles de coopérations (PC) entre les professionnels de santé dans le cadre du développement du « travail aidé » ; dès lors les ophtalmologistes délèguent davantage aux orthoptistes ce qui lui permet de réaliser des examens complémentaires nécessaires à affiner ou souligner le diagnostic médical.

Ces protocoles de coopérations permettent non seulement le désengorgement des salles d’attentes, mais il permet également à la compétence de l’orthoptiste de plus se restreindre aux strictes altérations de la vision binoculaire mais de s’étendre à l’ensemble des troubles oculaires soit en tant qu'actes propres soit en tant qu'actes délégués par le médecin.

L’orthoptiste travaille uniquement sur prescription médicale de tout médecins, principalement de l’ophtalmologiste, mais peut aussi être sollicité par un médecin

(11)

généraliste ou autre médecin spécialiste (neurologue, otorhinolaryngologiste, pédiatre …). Néanmoins, il peut également travailler sous la responsabilité d’un médecin dans le cadre d’un cabinet ophtalmologiste ou d’un établissement médico-social. Il exerce aussi en relation avec les professionnels paramédicaux de la rééducation (notamment les orthophonistes, ergothérapeutes … ) et également avec les opticiens, avec le lien est essentiel car ces derniers sont responsables des équipements/aides optiques.

Le référentiel d’activités des orthoptistes est constitué de 9 activités :

- Réalisation de bilans en vue de diagnostic orthoptique et réalisation d’explorations fonctionnelles

- Réalisation de soin, de traitements orthoptiques individuels et d’actes techniques - Prévention et dépistage des troubles visuels

- Éducation thérapeutique dans le Domain de l’orthoptie auprès du patient et de son entourage

- Organisation et coordination des activités - Gestion des ressources

- Veille professionnelles et évolution des pratiques professionnelles - Réalisation de travaux de recherches en orthoptie

- Formation et information des professionnels et futurs professionnels.

Le référentiel des compétences des orthoptistes est constitué de 11 compétences : - Evaluer l’état sensoriel, moteur et fonctionnel au cours du bilan de la fonction

visuelle et élaborer un diagnostic orthoptique

- Conduire une démarche de dépistage et d’explorations de la fonction visuelle - Concevoir et conduire un projet individualisé de traitements orthoptiques

- Conseiller et accompagner l’adaptation aux lentilles de contact, aux aides optiques ou non optiques

- Concevoir et conduire une démarche de prévention, de dépistage protocoles, d’éducation thérapeutique et de suivi

- Communiquer et conduire une démarche thérapeutique dans un contexte

d’intervention en orthoptie

- Analyser, évaluer et faire évoluer sa pratique professionnelle - Organiser les activités et coopérer avec différents acteurs - Gérer une structure et ses ressources

- Rechercher, traiter et analyser des données professionnelles et scientifiques - Informer et former des professionnels et des futurs professionnels.

(12)

II - Histoire de l’orthoptie 


L’histoire de l’orthoptie est indissociable de celle du traitement du strabisme.

Au 18ème siècle, la déviation strabique est indistinctement attribuées soit à des phénomènes obscurs, soit à des aberrations anatomiques comme le déplacement de la cornée et/ou du cristallin.

En 1649, Jacques Guillemeau publie « Oeuvres de Chirurgie » dans lequel il décrit le strabisme comme une

« distorsion contrainte, avec inégalité de la bue, ou convulsion des muscles qui meuvent l’oeil ». Dès cette

époque, on aborde donc la notion de double facteurs : moteur (ou musculaire) et sensoriel.

Deux siècles avant, Sherrington décrit la loi de l’innervation

réciproque. Rappelons le, la loi du Sherrington est une loi selon laquelle, lorsque le muscle agoniste se contracte, le muscle antagoniste homolatéral se relâche et inversement.

À cette époque, le strabisme était considéré comme un déficit essentiellement moteur. Buffon est un des piliers de l’histoire de l’orthoptie, car sa compréhension du strabisme est d’une importance capitale. En effet, en 1743 dans un Mémoire à l’Académie des Sciences, il énonce la correspondance rétinienne normale : « toutes les fois que deux

images tombent sur les points correspondants des deux rétines, sur lesquelles elles ont coutume de tomber, nous jugeons les objets simples mais dès que l’une ou l’autre image tombe sur un autre point, nous les jugeons doubles ». Toutefois, il ignorait l’existence de

la correspondance anormale, mais avait d’ores et déjà compris que le sujet strabique n’avait qu’une vision monoculaire : « Il suit encore évidemment de tout ce que nous avons

dit que les louches ne voient jamais que d’un œil ». De plus, il évoque également

clairement l’aniséiconie lorsqu’il conclut que la fusion de deux images de tailles différentes n’est pas possible.

Il est important de savoir que ce dernier est également un des premiers à avoir démontré l’importance des phénomènes sensoriels dans le strabisme. Il a ainsi établi l’existence de l’amblyopie fonctionnelle et posé le principe de son traitement, à savoir l’occlusion permanente du bon oeil en cas d’amblyopie unilatéral.

Il reprend le principe de la pénalisation et en précise la technique « Le seul remède qui

me parait raisonnable à proposer en cas d’inégalité de force des yeux, écrit-il, serait de raccourcir la vue de l’œil le plus fort ; on y parviendrait peut-être en commençant par couvrir le bon œil pendant quelques temps, afin de rendre au mauvais œil la direction et toute la force que le défaut d’habitude à s’en servir peut lui avoir ôtée ; et ensuite, en faisant porter des lunettes dont le verre opposé au mauvais œil sera plan, et le verre du bon œil serait convexe insensiblement, cet œil perdrait de sa force, et serait par conséquent moins en état d’agir indépendamment de l’autre ».

Oeuvre de Chirurgie (1649)

(13)

Buffon utilise, comme nous, orthoptistes utilisons quotidiennement, l’épreuve de l’écran et qu’il explique de la sorte « faites placer la personne louche à un beau

jour, vis-à-vis une fenêtre; présentez à ses yeux un petit objet, comme une plume à écrire, et dites lui de le regarder ; examinez ses yeux., vous reconnaîtrez aisément l’œil qui est dirigé vers l’objet ; couvrez cet œil avec la main, et, sur le champ la personne qui croyait voir des deux yeux, sera fort étonnée de ne plus voir la plume, et elle sera obligée de redresser son autre œil et de le diriger vers cet objet pour l’apercevoir ».

Ce test permet à Buffon de comprendre que la déviation oculaire d’un oeil, n’altère pas nécessairement l’appareil musculaire de celui-ci.

Il fait également part de l’alternance loin/près en cas d’anisométropie : « pour regarder

les objets éloignés les personnes se servaient de 1‘œil le plus fort, et l’autre œil tournait vers le nez ou vers les tempes, et pour regarder les objets trop voisins, comme des caractères d’impression à une petite distance, ou des objets brillants, comme la lumière d’une chandelle, elles se servent de 1‘œil le plus faible, et 1‘autre se tournait vers 1‘un ou l‘autre des angles. »

Buffon dépeint le strabisme alternant, et dès 1770, le professeur Eshais-Gendron est un des premiers à pratiquer l’occlusion alterné ; néanmoins il accorde à Buffon le mérite de cette méthode.

Emile JAVAL, initiateur de la strabologie moderne, et dont les travaux sont variés (astigmatisme, réfraction, l'acuité visuelle, la vision des couleurs, la myopie…), publie en 1895 « Manuel du Strabisme ». Ses écrits sont enrichissants et bon nombre d’entre eux sont pratiqués en strabologie moderne. Il évoque : le traitement optique du strabisme, de l'amblyopie par occlusion, le traitement du strabisme par les prismes, les traitements orthoptiques, effectués alors au moyen d'un "stéréoscope à 5 mouvements", ancêtre du synoptophore, la rééducation dans l’espace …

Il dépeint également les syndromes alphabétiques, les strabismes variables ou spastiques, la neutralisation, la correspondance anormale (Buffon ayant déjà décrit la correspondance normale) et la diplopie monoculaire.

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707 - 1788)

(14)

Si, d’une façon légitime, JAVAL est considéré comme le grand pionnier de la strabologie moderne, il est équitable d’en reconnaître en BUFFON le précurseur.

Nous pouvait donc dire, avec le très bref historique que nous venons d’énoncer, que la majorité des constatations actuelles avaient déjà établies.

III - Naissance et essor de l’orthoptie en France

« Les changements dans les méthodes de traitement et la complexification croissante des autres branches de l'ophtalmologie a conduit à la création d'une profession

paramédicale capable de prendre en charge le diagnostic et le traitement du strabisme. »

L’orthoptie « moderne » née en Angleterre au milieu des années 20, commence en France en 1938, la profession est officiellement créée en 1956 (Décret du 11 août 1956 instituant un Certificat de Capacité d’Aide-Orthoptiste) et le diplôme avec un examen d’entrée et un programme précis en 1966 (Arrêté du 16 décembre 1966).

Le Syndicat National Aides des Orthoptistes (SNAO) est créé le 27 janvier 1959. Ce dernier est régi par la loi du 21 mars 1884, inscrite en 1927 au Livre III du Code du Travail. La profession est inscrite au Code de la Santé Publique en 1964.

Les actes réalisés par les orthoptistes sont côtés à partir des actes de la NGAP qui leur sont ouverts avec la lettre clé AMY d’une valeur de 2,60 euros en France et de 2,72 euros dans les DOM. Cette lettre clef est obtenue en 1969. En 1972, les coefficients 4 et 5 sont mis en place mais il n’y a toujours pas de cotation réelle pour le bilan orthoptique

La Loi n° 72-1131 du 21 décembre 1972 modifie certaines dispositions du code de la santé publique relatives à la profession d’aide-orthoptiste notamment la suppression du mot « aide ». Le Syndicat National Aides des Orthoptistes change de nom, et se nomme désormais Syndicat National Autonome des Orthoptistes.

En juin 1985, le SNAO a fondé, et plus particulièrement Marie Hélène Abadie et Marie France Clenet, l’UNRIO, organisme de formation professionnelle continue des orthoptistes. Cette structure a été mise en place afin de former des orthoptistes, et d’accroître les connaissances. Cette dernière existe toujours aujourd’hui et propose continuellement de nouvelles formations pour aider les orthoptistes à enrichir leurs bagages et à évoluer avec leur métier. En 1996, les premiers stages FCCO (formation continue conventionnelle des orthoptistes) apparaissent au cours desquels les orthoptistes forment les orthoptistes.

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En 1990, le coefficient 8 vient se rajouter à la nomenclature actuelle, et le bilan orthoptique, côté AMY 8 est créé. Cependant, le compte rendu doit resté à la disposition de l’Assurance Maladie.

Les directives 89/48/CEE du 21 décembre 1988 donne naissance au premier décret de compétence des orthoptistes et l'Ordonnance n° 2001-199 du 1er mars 2001 établi le 2ème décret de compétence.

En 2000, les orthoptistes obtiennent la nomenclature basse vision.

Le décret n°2007-1671 du 27 novembre 2007 (3ème décret) qui complétait le décret n° 2001-591 du 2 juillet 2001 fixe la liste et les conditions des actes professionnels que peuvent accomplir les orthoptistes.

Les syndicats représentatifs de la profession et signataires de la convention sont autorisés à participer aux instances paritaires visées dans la convention nationale grâce à l’Avenant n°11 approuvé le 16 décembre 2015 par l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM) et le Syndicat national autonome des orthoptistes (SNAO).

Le 10 septembre 2016, les articles L4342-1 jusqu’à L4342-7 donne une nouvelle définition au Code de Santé Publique dans le cadre de la Loi de Modernisation du Système de Santé.

Un nouveau décret des compétence est instauré par le Décret no 2016-1670 du 5 décembre 2016.

Afin de faire face aux nouvelles demandes de la population et principalement afin d’épauler les ophtalmologistes dans leur cabinet, de part la reconnaissance de nouvelles compétences, il va de soi que la formation des orthoptistes se devait d’évoluer au même titre que la profession.

IV - Comment se former ?


La formation conduisant au certificat de capacité d’orthoptiste a pour but l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’exercice du métier d’orthoptiste. L’Arrêté du 20 Octobre 2014 relatif aux études en vue du Certificat de Capacité d’orthoptiste (qui remplace L'Arrêté du 16 décembre 1966) permet l’intégration des étudiants orthoptistes dans le cursus LMD (Licence-Master-Doctorat). Les écoles d’orthoptie sont intégrées aux Unités de Formation et de Recherche (UFR des sciences et techniques de réadaptation) des facultés de médecine.

Le nombre d’étudiants admissibles en première année pour l’année scolaire 2017-2018 est fixé à 409 et réparti dans les différentes régions.

(16)

1. Les Unités de Formation et de Recherche

Les 14 départements universitaires d’orthoptie en France sont : • Amiens • Nantes


• Bordeaux • Paris V
 • Clermont-Ferrand • Paris VI
 • Lille • Rennes
 • Lyon • Strasbourg
 • Marseille • Toulouse
 • Montpellier • Tours


2. L’entrée dans l’école

L’entrée en formation est généralement soumise à un concours avec des épreuves de sciences de la vie et de la terre (SVT) et de physique, et une épreuve orale. Néanmoins, certaines UFR propose une sélection sur dossier suivi d’un entretien oral.

Les candidats doivent nécessairement être en possession :

✓ soit du Baccalauréat (pour les candidats de classe de terminale de lycées français, l’admission définitive est subordonnée à l’obtention du Baccalauréat) ✓ soit du Diplôme d'Accès aux Etudes Universitaires

✓ soit d'un diplôme français ou étranger admis en dispense ou équivalence du Baccalauréat en application de la réglementation nationale

✓ soit d'une qualification ou d'une expérience jugées suffisantes, conformément aux dispositions de l’article L. 613-5 du Code de l’Education.


3. Déroulement des études

Le diplôme se prépare en 3 ans ; six semestres d’études comportant 41 Unités d’Enseignement (UE) validés par l'obtention de 180 crédits européens. Chaque semestre validé donne lieu à l’attribution de 30 crédits européens. Ces crédits sont répartis entre l’apprentissage théorique et pratique : 134 crédits européens pour l’apprentissage théorique et 46 crédits européens pour l’enseignement pratique en stage. La formation comprend des enseignements théoriques et pratiques, des travaux dirigés, l’accomplissement de stages (en hospitalier, dans un centre spécialisé et/ou en libéral) et une soutenance orale basée sur un travail de fin d’études. 


(17)

Certaines Unités d’Enseignement sont communes aux différentes formations paramédicales de l’ISTR (Institut des Sciences et Techniques de la Réadaptation).

a. Liste des Unités d’Enseignement du référentiel de formation :

▷ UE1 : Biologie moléculaire et cellulaire, génétique, histologie et anatomie


▷ UE2 : Optique géométrique, optique physiologique


▷ UE3 : Réfraction


▷ UE4 : Physiologie du système visuel, physiologie neuro sensorielle 


▷ UE5 : Vision monoculaire, acuités visuelles et leurs anomalies


▷ UE6 : Anglais


▷ UE7 : Anatomie et histologie de l'appareil oculomoteur et de la vision


▷ UE8 : Physiologie de l'appareil oculomoteur et de la vision binoculaire


▷ UE9 : Physiopathologie de l'oculomotricité et de la vision binoculaire


▷ UE10 : Explorations fonctionnelles


▷ UE11 : Bilan orthoptique


▷ UE12 : Déontologie et éthique : historique de la profession


▷ UE13 : Hygiène et gestion des risques


▷ UE14 : Pathologies sensorimotrices


▷ UE15 : Prise en charge des pathologies sensorimotrices


▷ UE16 : Pathologies ophtalmologiques et générales


▷ UE17 : Explorations fonctionnelles des pathologies ophtalmologiques et générales


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▷ UE19 : Pharmacologie et thérapeutique


▷ UE20 : Contactologie


▷ UE21 : Statistiques, épidémiologie, santé publique


▷ UE22 : Pathologies neuro ophtalmologiques


▷ UE23 : Prise en charge orthoptique des pathologies neuro ophtalmologiques


▷ UE24 : Amblyopie fonctionnelle et phénomène de privation visuelle


▷ UE25 : Prise en charge de l’amblyopie fonctionnelle


▷ UE26 : Basse vision


▷ UE27 : Bilan et prise en charge de la basse vision


▷ UE28 : Méthodologie, documentation et bibliographie scientifique


▷ UE29 : Vision et troubles d’apprentissages


▷ UE30 : Troubles neurovisuels, vision et équilibre : bilan et prise en charge


▷ UE31 : Dépistage visuel ; aptitudes visuelles et ergonomie visuelle


▷ UE32 : Communication, éducation thérapeutique


▷ UE33 : Imagerie et technologies de la communication


▷ UE34 : Exercice de la profession d’orthoptiste : législation, réglementation et gestion 


▷ UE35 : Dépistage, prévention et suivi des pathologies ophtalmologique


▷ UE36 : Bilans orthoptiques pré et postopératoires, principes des techniques chirurgicales 


▷ UE37 : Diagnostic et projet de soins


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▷ UE38 : Travail de fin d’études


▷ UE39 : Coopération, coordination avec les différents acteurs.


b. Les stages

Les stages permettent aux étudiants de se familiariser avec l'univers professionnel et d'y mettre en application leurs connaissances théoriques. Les stages s’effectuent sur la base des 35 heures.

La répartition des stages au long de la formation est la suivante :

-

Semestre 1 : 35 heures ou 1 semaine

-

Semestres 2 : 105 heures ou 3 semaines

-

Semestres 3 : 280 heures ou 8 semaines

-

Semestre 4 : 280 heures ou 8 semaine

-

Semestre 5 : 350 heures ou 10 semaines

-

Semestre 6 : 320 heures ou 12 semaines


Les lieux de stages sont variés, ; tout établissement susceptible de participer à la construction des compétences professionnelles de l’étudiant. Il peut s’agir d’établissements publics ou privés hospitaliers, de structures médico-sociales, de structures spécialisées, et en cabinet libéral.

La validation des stages se fait par le directeur de l’école qui se réfère à l’avis du ou des maitres de stages consigné dans le carnet de stage de l’étudiant. Le carnet de stage permet de réaliser une évaluation des différents stages et d’effecteur un bilan de fin de formation. La non-validation de certaines compétences, après rattrapages, conduit à un redoublement.

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(21)

Ainsi, L’Arrêté du 20 Octobre 2014, favorise un processus de standardisation de la formation et incite au partage et à l' échange entre les 14 départements d’orthoptie. D’où la création de la plateforme Institut d’Enseignement Numérique National en Orthoptie (IENNO). 


4. Formations complémentaires

Une formation complémentaire à la formation initiale de l’orthoptiste, lui permet de développer ses connaissances pour apporter un surcroît d’intelligibilité à certaines situations et d’offrir un nouvel outillage pour des pratiques professionnelles améliorées. Les connaissances scientifiques et les nouvelles techniques sont constamment en évolution ; des formations diplômatnes ou non diplômantes (souvent dispensées par des organismes privés (AFO, UNRIO, CADET, … etc.)) existent pour permettre à l’orthoptiste d’acquérir de nouvelles compétences ou d’améliorer ses acquis. Les orthoptistes sont d’ailleurs, les professionnels de santé qui se forment le plus.

Les formations universitaires diplômantes, à l’heure actuelle, sont :

→ Les Diplômes Universitaires :

Exploration de la fonction visuelle à Paris


Techniques de compensation du handicap visuel à Paris


Neuro-Ophtalmologie à Paris


Ophtalmologie pédiatrique et strabologie à Paris


Posturologie Clinique à Paris, Marseille, Toulouse et Grenoble


• Initiation aux techniques d'imagerie et d'explorations fonctionnelles en 
 ophtalmologie à Paris


Perception, Action et Troubles des Apprentissages à Dijon
Neuropsychopathologie des Apprentissages Scolaires à Lyon


Troubles de l'apprentissage et du neurodéveloppement de l'enfant et l'adolescent à

Montpellier


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Prothèses oculaires à Paris


Dépistage et Prise en charge du nourrisson vulnérable-Pluridisciplinarité à

Toulouse


Sciences Neuropsychologiques à Bordeaux


→ Les Licences :

Licence de Sciences Sanitaires et Sociales à Lille, Reims, Marseille, Montpellier,

Lorient, Paris et Brest.


• Licence de Sciences de l'Éducation.


• Licence professionnelle d'Optique "Réfraction, analyse et prise en charge du déficit visuel" à Besançon


Licence professionnelle "Optométrie et basse vision" à Blois
Licence professionnelle "Métiers de l'optique" à Nîmes

→ Les Masters spécialisés :

Master Santé à Paris


Master Santé à Lyon


• Master Sciences, Technologies, Santé mention "Biologie intégrative et physiologie"

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LA PLATEFORME PÉDAGOGIQUE

« IENNO »

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I - Les logiciels utilisés

1. Microsoft Word

Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte publié par Microsoft. Un logiciel de traitement de texte comme Microsoft Word, ou plus couramment appelé Word, permet principalement rédiger un document sur ordinateur. Nous avons utiliser ce logiciel car ce dernier est, d'une part, utilisé par une grande majorité et d'autre part car il est simple d'utilisation et intuitif.

De plus, il permet l'ajout d'image et d'illustrations ce qui, dans le cadre de notre projet de partage de cours étant le plus complets que possible, paraissait indispensable. Word a été choisi également pour sa compatibilité avec les systèmes d'utilisation les plus communément utilisés (Macintosh, Windows, Unix).

2. Microsoft PowerPoint

Microsoft PowerPoint est un logiciel de présentation édité par Microsoft. C'est un logiciel avec lequel la plupart des cours qui nous sont présentés, au jour d'aujourd'hui, sont faits. D'ailleurs, c'est le programme de présentation le plus utilisé dans le monde. Il possède de nombreuses fonctionnalités dont un outil de dessin, l'ajout d'animations, l'ajout d'un son ou d'une narration ... etc.

PowerPoint est particulièrement intéressant puisqu'il permet la création de questionnaire interactif avec l'utilisateur, questionnaire dont nous nous sommes servis pour les QCMs associés à chaque cours. Nous avons également exploité la possibilité d'intégrer une narration afin de donner d'avantage d'explications à ce que nous avons juger nécessaire. Nous avons, volontairement, rendus les cours présentés sur PowerPoint de façon épuré, avec essentiellement des mots clefs, pour qu'ils puissent être utilisés éventuellement comme une fiche récapitulative. Il a aussi été choisi, comme Microsoft Word, pour sa compatibilité.

(26)

3. Dictaphone

Le logiciel ou plutôt l’application Dictaphone est un programme d’enregistrement vocal édité par Apple.

Dictaphone est une application ingénieuse et accessible ; elle permet, une fois notre enregistrement fait, d’éditer ce dernier. En effet, il est possible de renommer les enregistrements. Cette fonction nous a été pratique pour organiser les enregistrements que nous avions effectué et pour savoir quel cours ou de quelle partie il s’agissait. Il est également possible de rogner les enregistrements pour si besoin, supprimer certains sons non-voulus (souvent au début et à la fin de l’enregistrement).

II - Présentation de la plateforme

IENNO, l’Institut d’Enseignement Numérique National en Orthoptie, est une plateforme pédagogique créée en septembre 2014 par le Professeur Dominique Bremond-Gignac. Elle est dédiée à l’enseignement de l’orthoptie et s’adresse aux étudiants et aux enseignants.

La standardisation de la formation des orthoptistes permet le caractère nationale de cet espace numérique. Ce dernier existe grâce à l’union des directeurs ophtalmologistes et des responsables pédagogiques orthoptiques des 14 Unité de Formation et de Recherche (UFR) de France.

IENNO a pour but de permettre aux enseignants ou aux élèves eux-mêmes de mettre à disposition des étudiants des cours ou des compléments. Également présents sur cet espace numérique, des documents de travail élaborés par les différents professeurs, les travaux d’élèves, ainsi que des tests d’auto-évaluation.

Ainsi, la plateforme met à la disposition des étudiants des fonctionnalités de communication et de collaboration entre les différentes écoles. Les étudiants pourront ainsi s’appuyer sur le modèle pédagogique qui soutient son propre style d’apprentissage et ses préférences personnelles.

1. Les coordinateurs de la plateforme

Bureau :

Professeur Dominique BREMOND-GIGNAC Professeur Frédéric CHIAMBARETTA Professeur Bruno MORTMOUSQUE

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Conseil scientifique :


- Amiens : Professeur Solange MILAZZO

- Bordeaux : Professeur Jean François KOROBELNIK

- Clermont-Ferrand : Professeur Frédéric CHIAMBARETTA et le Docteur Hélène

DALENS

- Lille : Professeur Pierre LABALETTE

- Lyon : Professeur Philippe DENIS

- Marseille : Professeur Louis HOFFART

- Montpellier : Professeur Max VILLAIN et le Docteur Vincent DAIEN - Nantes : Professeur Alain PECHEREAU

- Paris V : Professeur Dominique BREMOND-GIGNAC et le Docteur Christophe

ORSSAUD"

- Paris VI : Professeur Laurent LAROCHE

- Rennes : Professeur Bruno MORTEMOUSQUE - Strasbourg : Professeur Claude SPEEG-SCHATZ - Toulouse : Professeur Vincent SOLER

- Tours : Professeur Pierre Jean PISELLA

Conseil pédagogique :


- Amiens : Monsieur Pascal LOUAGE (secretariat.orthoptie@u-picardie.fr)

- Bordeaux : Madame Valérie HUSLIN (corthoptie@u-bordeaux2.fr)

- Clermont-Ferrand : Madame Brigitte EKPE(scolarite.p2d4-biosante@udamail.fr) - Lille : Pas d’informations (monique.halter@univ-lille2.fr)

- Lyon : Madame Claudine CHAMBARD

- Marseille : Madame Hélène FERRY (medecine-scol-paramed@univ-amu.fr) - Montpellier : Monsieur & Madame BAZALGETTE (agmed@univ-montp1.fr) - Nantes : Monsieur David LASSALLE (orthoptie@univ-nantes.fr)

- Paris V : Madame Charlotte CREUX (claudine.couderc@parisdescartes.fr) - Paris VI : Madame Charlotte REGAL-SASTOURNE (valerie.prive@upmc.fr) - Rennes : Pas d’informations

- Strasbourg : Madame Sylvaine GOTTENKIENE

(med-scolarite-paramedicaux@unistra.fr)

- Toulouse : Madame Valérie DUCRET

- Tours : Madame Najwa SALAME (n.salame@chu-tours.fr)

Nous tenons à remercier les ophtalmologistes universitaires et les orthoptistes responsables pédagogiques qui ont permis la mise en place de cette plateforme et son maintient.

(28)

2. L’accès à la plateforme

Pour accéder à la plateforme pédagogique « IENNO » il faut se rendre à l’adresse suivante :

http://umvf.cerimes.fr/media/ressOrthoptie/index.php

Nous nous trouvons à présent sur la page d’accueil d’IENNO, où nous trouvons une définition de la profession, un bref historique de celle-ci et quelques renseignements sur la plateforme.

Puis, pour avoir accès aux ressources pédagogiques proposées par les différentes écoles, il faut ensuite cliquer sur la rubrique « Enseignements universitaires », troisième onglets en partant de la gauche.

(29)

Il nous faut ensuite cliquer sur une des 14 rubriques correspondants aux 14 écoles.


Une fois sur cette page, nous devons cliquer sur « admin », afin de se connecter et d’avoir accès aux ressources pédagogiques.

(30)

Enfin, comme c’est un espace sécurisé, il ne nous reste plus qu’à entrer nos identifiants, identifiants qui n’ont pas été attribué aux étudiants pour le moment, du moins à ceux de l’UFR de Clermont - Ferrand.

3. Exemple de cours disponible sur la plateforme

Différents outils pédagogiques sont mis à la disposition des étudiants : principalement des cours et des tests d’auto-évaluations. Seuls les gestionnaires de la plateforme, Mme Ekpe et moi-même pour le moment en ce qui concerne Clermont - Ferrand, peuvent modifier la liste des outils ainsi que l’ensemble des informations contenues dans notre section.

Nous avions comme objectif premier de créer et de poster des cours complets et structurés sur la plateforme. Cependant, nous avons cherché à faire quelque chose de novateur, qui donnerait envie aux étudiants d’utiliser les nouvelles technologies pour améliorer la qualité de leur apprentissage. Nous avons également cherché à répondre au mieux à la diversité des styles cognitifs, des besoins, des attentes et des préférences des étudiants.

(31)

Ainsi, les cours ont été organisés en 3 versions :

- une version texte avec le cours complet accompagnée d’images et de schémas : version word

- un diaporama essentiellement avec des mots clefs accompagnée de quelques commentaires vocaux pouvant servir de fiche de révision : version powerpoint

- un QCM pour évaluer la compréhension du cours ayant été étudié : test d’auto-évaluation.


a. Version Word


Pour cette première version, nous avons utilisé le logiciel Microsoft Word pour mettre en page le cours. La difficulté ici, a été de réaliser un cours qui ne demanderait pas de recherches complémentaires pour parfaire ce dernier.

C’est une version du cours complète et structurée qui ne nécessite de l’étudiant que la lecture et l’apprentissage de celui-ci. Des schémas explicites et des illustrations y ont été incorporés afin de rendre le cours le plus clair possible. 


Nous avons pour but de faciliter l’apprentissage de l’orthoptie en offrant un panel de cours complets.

(32)

Partie I : Définitions et étiologies

Rappels :

La vision binoculaire (VB) est la capacité du cerveau de voir un objet unique et d'en apprécier ses dimensions à partir de la transmission du même objet par les deux rétines. La vision binoculaire est dite « normale » lorsque la correspondance rétinienne est normale (et inversement).

L’angle objectif (AO) est l’angle de déviation trouvé par l’examinateur grâce à un artifice d'examen comme les primes ; on dévie le rayon lumineux sur la macula, et la valeur du prisme correspond à l'AO. C’est l’angle auquel les yeux du patient ne bougent plus quand on passe de la fixation de l’oeil droit à celle de l’oeil gauche : l'examen de l'AO interroge les deux maculas.

Peut se mesurer aux prismes, au synoptophore …

L’angle subjectif (AS) est l’angle auquel le patient superpose les deux images de l’objet fixé. On mesure la déviation entre la fovéa de l'oeil fixateur et le point correspond au niveau de l'oeil dévié. On peut dire que l’AS est « l’angle du strabisme ».

Peut se mesurer au synoptophore, au verre rouge, avec une croix de Bagoloni …

L’angle d'anomalie (AA) correspond à la différence entre l'AO et l'AS. AO - AS = AA. Le patient est en CRN lorsque l’AO est égal à l’AS. Il est en CRA lorsque l’AO est différent de l’AS.

a. La correspondance rétinienne normale :

La correspondance rétinienne est dite normale (CRN) lorsque les deux fovéas forment une paire de points rétinocorticaux correspondants et ont la même direction spatiale c’est à dire droit devant.

La CRN est essentielle car elle permet une bonne vision binoculaire et une harmonie

motrice entre les 2 yeux.

Les maculas localisent l’objet fixé en face « droit devant » et les moitiés nasale et temporale des rétines localisent de cette façon :

(33)

- La rétine nasale localise en temporal

- La rétine temporale localise en nasal

On peut donc dire que la rétine nasale droite et temporale gauche localisent à droite et la rétine nasale gauche et temporale droite localisent à gauche.

Chaque point d'une rétine nasale a la même localisation qu'un certain point de la rétine temporale de l'œil opposé, ce sont des points correspondants rétiniens, les deux maculas étant des PCR par excellence.

b. La correspondance rétinienne anormale :

La correspondance rétinienne est dite anormale (CRA) lorsque les deux fovéas ne

forment plus une paire de points correspondants mais que cette correspondance se

fait ou a tendance à se faire entre la fovéa fixatrice et un point rétinien excentrique de l'oeil dévié.

Toute la rétine se réorganise autour de ce nouveau point.

La correspondance anormale est un phénomène binoculaire qui n’existe qu’en vision binoculaire.

c. Points rétiniens correspondants :

Un point rétinien est une unité réceptrice visuelle composée :

- d’un ensemble de cellules rétiniennes

- des connexions neuronales aboutissant au cortex visuel.

Chaque point de la rétine nasale à la même localisation qu’un certain point de la

rétine temporale de l’oeil opposé.

Ce sont les « points rétiniens correspondants », les deux maculas étant les points rétiniens correspondants par excellence. S’il existe une déviation oculaire, et si la

correspondance reste normale, l’image de l’objet fixé tombe sur la macula fixatrice et

sur un point excentrique de la rétine de l’autre oeil. Il y a diplopie.

(34)

Si la correspondance rétinienne est anormale, à la macula fixatrice ne correspond plus

la macula de l’autre oeil, mais un point excentrique de la rétine de ce dernier. Une nouvelle paire de points correspondants est ainsi créée, alors que les deux maculas deviennent des points rétiniens disparates.

Partie II : Physiopathologie

Phénomène positifs et négatifs :

1. La diplopie :

La diplopie n'existe pas spontanément dans les strabismes, mais elle peut être provoquée par des artifices comme des verres colorés ou des verres striés peu dissociant. Les procédés d'examen de la diplopie dans l'espace utilisent ces artifices en y associant l'examen sous écran, des prismes …

La CRA est un des mécanismes pour lutter contre la diplopie. Cette nouvelle correspondance est donc, ou peut donc être considérée comme un phénomène positif. Pour rappel, une diplopie est conforme à la règle lorsque :


- En ésotropie → diplopie homonyme - En exotropie → diplopie croisée.

(35)

Lorsque la diplopie est non conforme à la règle : CRA.

2. La neutralisation :

La neutralisation est donc un phénomène négatif. Elle perturbe souvent les réponses en se superposant à la CRA.

Fréquence :

Il semble que ce que nous observons aux différents procédés d’examen soit en réalité le résultat d’une sorte de conflit entre la correspondance normale innée et la correspondance anormale acquise, d’où la possibilité de grandes variations suivant les

procédés d’examen.


La CRA sera donc plus ou moins fréquente suivant les caractères des conditions motrices anormales.

Elle le sera d’autant plus que le début du strabisme a été précoce, d’autant moins que

le début aura été plus tardif.

Dans une ésotropie → la diplopie est croisée, le point O qui reçoit l'image de l'objet P est dans la zone physiologiquement temporale, le point X est donc plus nasal que lui.

La correspondance rétinienne est anormale.

Dans une exotropie→la diplopie est homonyme, le point O est dans la zone physiologiquement nasale, le point X est donc plus en temporal que lui.

(36)

Un autre facteur est également primordial : la constance de la déviation. Plus cette constance est grande, plus la CRA a de chance de s’installer, et inversement.

Au total, la CRA sera d’autant plus fréquente que le strabisme est plus précoce et

plus constant, d’autant moins qu’il est plus tardif et plus intermittent. C’est ainsi

qu’elle est de règle dans les strabismes congénitaux d’angle fixe et qu’elle est exceptionnelle dans les strabismes convergents accommodatifs, toujours tardifs et intermittents au début.

On estime que la CRA est mise en évidence dans un peu plus de la moitié de tous les strabismes.


Dualité de correspondance :

Il y a des variations possibles de l’angle d’anomalie. Mais il y a beaucoup plus important : la labilité de la correspondance.

Suivant les conditions dans lesquelles ils sont placés, certains sujets présentent tantôt

une CRN, tantôt une CRA : c’est la dualité de la correspondance rétinienne.

La notion de base qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que la correspondance anormale est une adaptation, ou plus généralement une tentative d’adaptation sensorielle, à des conditions motrices anormales, cette adaptation se faisant dans les conditions de la vie courante.

La dualité de correspondance aux différents procédés d’examen : Si on met artificiellement le sujet dans des conditions différentes de celles de la vision normale, la réponse sera, ou pourra être, différente de ce qui se passe dans la vie courante.

La dualité spontanée de correspondance : Si spontanément, les conditions motrices changent, la réponse sensorielle pourra varier.

Dans certains cas de strabisme, il existe une condition où la VB a pu se développer. Par exemple, dans le cas de l’orthophorie en vision de loin, on aura une correspondance anormale en VP et normale en VL : c’est une dualité de correspondance.

Partie III : Formes cliniques

La CRA harmonieuse :

L'image de l'objet P se situe sur la macula M de l'oeil droit (OD) fixateur, et correspond à un point O situé en nasal par rapport à la macula M' de l'oeil gauche.

Ce changement de localisation affecte toute la rétine de l'oeil dévié (OG) qui se réorganise entièrement autour du point O ; c’est le nouveau point correspondant à M.

Dans l'OG, la zone nasale (qui localise à gauche) est limitée par le point O, alors que la

zone qui localise à droite est formée par l'ancienne zone temporale mais aussi de la zone M’O.

(37)

Remarque : On prend l'exemple d'une ésotropie de l'oeil gauche (OG) avec M', macula de l'OG, et M celle de l'œil droit fixateur (OD). Et O, nouveau point rétinien correspondant à M, et P, l'objet fixé

Ce type de CRA concerne souvent les strabismes petits angles ou d’angles stables, en général les strabismes précoces de types micro-strabismes (inférieur à 10°). C’est une organisation qui se rapproche de la normale car on a un plan stable et une union

binoculaire.

Il peut permettre une perception simultanée (PS) partielle trompeuse et réalisée non pas avec la fovéa mais avec O, allant parfois jusqu’à la fausse fusion.

Dans ce cas, l’oeil ne fait aucun mouvement pour fixer, il reste dévié. Dans une CRAh, l’AO est proche ou égal à 0.

(Les micro-strabismes sont souvent en CRAh et la vision stéréoscopique ne dépasse pas 100’’).

La CRA dysharmonieuse :

Le point X, nouveau point correspondant de M, n'est ni situé en M', ni en O, mais entre

M' et O. Le point O qui reçoit l'image de l'objet P se trouve donc en nasal par rapport au

point X, il localise à gauche et entraîne une diplopie homonyme conforme à la règle.

Dans ce cas, on observe généralement un large scotome de neutralisation allant de M’

à O pour éviter toute diplopie.

Ici, ce sera dans le cas de strabismes précoces de grands angles ou d’angles instables avec absence totale de perception simultanée.

Le point O = Nouveau point correspondant à M ; Point qui reçoit les images ;

Point de la réorganisation rétinienne

Répond en diplopie non conforme à la règle a l’AO.

Un point de réorganisation rétinienne : X Un point qui reçoit l’image : O

(38)

Le point O = Nouveau point correspondant à M ;
 Point qui reçoit les images ;

Point de la réorganisation rétinienne X Répond en diplopie non conforme à la règle a l’AO.

En général, pour les examens dans l’espace, on retrouve une neutralisation ou diplopie conforme à la règle à l’AS.

Conclusion :

La correspondance rétinienne est dite normale (CRN) lorsque les deux fovéas forment

une paire de points rétinocorticaux correspondants et ont la même direction spatiale

c’est à dire droit devant.

La correspondance rétinienne est dite anormale (CRA) lorsque les deux fovéas ne

forment plus une paire de points correspondants mais que cette correspondance se

fait ou a tendance à se faire entre la fovéa fixatrice et un point rétinien excentrique de

l'œil dévié.

La CRA est un des mécanismes pour lutter contre la diplopie. Il y a une CRA lorsque la diplopie est non conforme à la règle. Elle sera d’autant plus fréquente que le strabisme est plus précoce et plus constant, d’autant moins qu’il est plus tardif et plus intermittent. Dans le cas d’une CRAh macula M de l'œil droit (OD) fixateur, correspond à un point O situé en nasal par rapport à la macula M' de l'œil gauche dévié. Ce changement de localisation affecte toute la rétine de l'œil dévié (OG) qui se réorganise entièrement autour du point O ; c’est le nouveau point correspondant à M.

Dans le cas d’une CRAd le point X est le nouveau point correspondant de M, mais il

n'est ni situé en M', ni en O, mais entre M' et O.

Suivant les conditions dans lesquelles ils sont placés, certains sujets présentent tantôt une CRN, tantôt une CRA : c’est la dualité de la correspondance rétinienne.

(39)

b. Version PowerPoint :


Nous avons ensuite pensé à créer une version du cours beaucoup plus épurée avec essentiellement des mots-clefs. En effet, nous sommes partis avec l’idée où l’élève serait « acteur » et non « spectateur ». Ainsi l’étudiant se doit de compléter son cours avec des notes personnelles, des recherches et des commentaires lui étant propres, tout en ayant une trame de cours sur laquelle se baser.

Cette version de cours est beaucoup plus aérée et simplifiée.

Nous avons choisi de rendre le PowerPoint plus dynamique. En effet, nous avons construit un diaporama moyennant des liens actifs : prenons l’exemple des sommaires, si l’élève clique sur un titre ou un sous-titre, il sera directement emmené à la partie du cours correspondant à celui-ci sans avoir à parcourir l’ensemble du diaporama à la recherche de ce qui l’intéresse.

Sélectionne la partie du cours que tu souhaites revoir Partie I : Le système nerveux

Partie II : Le système oculomoteur Partie III : Les nerfs oculomoteurs

Le nerf III ou oculomoteur Le nerf IV ou trochléaire Le nerf VI ou abducens ü Ce qu’il faut retenir du cours

(40)

L’idée nouvelle était d’inclure dans les cours des animations afin de faciliter

l’apprentissage de l’orthoptie. Ces animations ont aisément été réalisées avec le logiciel Microsoft PowerPoint afin qu’elles puissent être intégrées au mieux dans le diaporama.

L’animation se déclenche automatiquement ; comme il nous est mathématiquement impossible de vous présenter l’animation en vidéo, nous nous contenterons de vous montrer un aperçu « avant - après ».

A


V


A


N


T

A

P

R


È

S

(41)

Nous avons également pris l’initiative de joindre au diaporama, des commentaires

vocaux, enregistrés ultérieurement, commentaires ayant pour but de donner quelques explications complémentaires.

Liste des enregistrements effectués Possibilité de renommer

l’enregistrement effectué pour les classifier en fonction du cours auquel

(42)

La présence de commentaires vocaux est indiqué sur le diaporama par la présence de ce pictogramme :

Le son ne se déclenche pas automatiquement ; le passage de la souris sur cette icône fait apparaître une barre de lecture. Il suffit alors de cliquer sur l’icône « play » ► pour lancer l’explication vocale.

Nous vous présentons un exemple du cours en version condensée sur le support PowerPoint :

(43)

LA CORRESPONDANCE

RÉTINIENNE

Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand

Partie I Définitions et étiologie

Ø La correspondance rétinienne normale Ø La correspondance rétinienne anormale Ø Points rétiniens correspondants

Partie II Physiopathologie

Ø Phénomène positif et négatif Ø Fréquence

Ø Dualité de correspondance

Partie III Formes cliniques

Ø La CRA harmonieuse Ø La CRA dysharmonieuse

Sélectionne la partie du cours que tu souhaites revoir

(44)

Partie I Définitions et étiologie

Ø

La correspondance rétinienne normale

On parle de CRN lorsque les deux fovéas forment une paire de points rétinocorticaux correspondants et ont la même direction spatiale c’est à dire droit devant.

Retour au sommaire

→ Essentielle car elle permet une bonne vision binoculaire et une harmonie motrice entre les 2 yeux.

Les maculas localisent l’objet fixé en face « droit devant », puis on a une organisation telle que :

- La rétine nasale localise en temporal - La rétine temporale localise en nasal

Retour au sommaire

(45)

On parle de CRA lorsque les deux fovéas ne forment plus une paire de points correspondants.

Il y alors correspondance entre la fovéa fixatrice et un point rétinien excentrique de l'oeil dévié.

→ Toute la rétine se réorganise autour de ce nouveau point.

Retour au sommaire

Ø

La correspondance rétinienne anormale

Points rétiniens correspondants :chaque point de la rétine nasale à la même localisation qu’un certain point de la rétine temporale de l’oeil opposé.

Les deux maculas sont les points rétiniens correspondants par excellence.

Dans le cas d’une déviation oculaire :

- CRN : l’image tombe sur la macula fixatrice et sur un point excentrique de la rétine de l’autre œil → Diplopie.

- CRA : Réorganisation rétinienne, la macula fixatrice correspond à un point excentrique de la rétine de l’autre œil → Nouvelle paire de points correspondants créée.

(46)

Partie II Physiopathologie

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Ø

Phénomène positif et négatif

La diplopie

La CRA est un des mécanismes pour lutter contre la diplopie → Phénomène positif.

Lorsque la diplopie est non conforme à la règle : CRA.

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Ø

Phénomène positif et négatif

La neutralisation

→ Phénomène négatif.

(47)

La CRA sera d’autant plus fréquente que le strabisme est plus précoce et plus constant, d’autant moins qu’il est plus

tardif et plus intermittent.

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Ø

Fréquence

Certains sujets présentent tantôt une CRN, tantôt une CRA : c’est la dualité de la correspondance rétinienne.

La dualité spontanée de correspondance : Si spontanément, les conditions motrices changent, la réponse sensorielle pourra varier.

Dans certains cas de strabisme, il existe une condition où la VB a pu se développer.

Par exemple, dans le cas de l’orthophorie en vision de loin, on aura une correspondance anormale en VP et normale en VL : c’est une dualité de correspondance.

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(48)

Partie III Formes cliniques

L'image de l'objet P se situe sur la macula M de l'oeil droit (OD) fixateur, et correspond à un point O situé en nasal par rapport à la macula M' de l'oeil gauche.

La rétine de l'oeil dévié (OG) se réorganise autour du point O → O devient le nouveau point correspondant à M.

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Ø

La CRA harmonieuse

La zone nasale de l’OG réorganisé est limitée par le point O. La zone temporale comprend l'ancienne zone temporale mais aussi de la zone M'O.

→ Strabismes petits angles ou d’angles stables

→ Strabismes précoces de types micro-strabismes (< 10°)

→ Union binoculaire (PS partielle trompeuse jusqu’à fausse fusion) → AO proche ou égal à 0.

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(49)

Le point X, nouveau point correspondant de M, n'est ni M', ni O, mais il est situé entre M' et O.

Le point O qui reçoit l'image de l'objet P se trouve en nasal par rapport au point X, il localise à gauche et entraîne une diplopie homonyme conforme à la règle.

Création d’un large scotome de neutralisation allant de M’ à O pour éviter toute diplopie.

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Ø

La CRA dysharmonieuse

→ Strabismes précoces de grands angles ou d’angles instables → Absence totale de PS

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