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LA MÉTAPHORE DE LA NUIT DANS LA LYRIQUE D EMINESCU ET DE BLAGA

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L’UNIVERSITÉ „LUCIAN BLAGA” de SIBIU FACULTÉ DE LETTRES ET D’ARTS

LA MÉTAPHORE DE LA NUIT DANS LA LYRIQUE D’EMINESCU ET DE BLAGA

LE RÉSUMÉ DE LA THÈSE DE DOCTEUR EN PHILOLOGIE

COORDONATEUR SCIENTIFIQUE:

PROF. UNIV. DR. D.H.C. VICTOR V. GRECU

DOCTORANT:

GABRIELA ALBU (COVACI)

SIBIU, 2011

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Matières...1

I. Introduction...2

II. La métaphore-repères théoriques fondamentaux. Concept. Définitions. Théories. Classement....8

III. L’univers lyirique eminescien...25

3.1. Synthèse de la recherche actuelle sur la lyrique eminescienne ...25

3.2. Le spécifique de l’univers lyrique eminescien...35

IV. L’univers lyirique blagien...45

4.1. Synthèse de la recherche actuelle sur la lyrique blagienne...45

4.2. Le spécifique de l’univers lyrique blagien...59

V. La dynamique du régime nocturne dans la lyirique d”Eminescu et de Blaga...77

5.1. La symbolistique de la nuit ...77

5.2. Distributions du terme „nuit” et de ses dérivés synonymiques en contextes lyriques eminesciens et blagiens ...80

5.3. Le régime nocturne dans la lyirique eminescienne...91

5.4. Le régime nocturne dans la lyirique blagienne...128

5.5. Contraintes distributionnelles de la métaphore de la nuit en contextes lyiriques eminesciens et blagiens...176

VI. Conclusions...180

VII. Bibliographie...186

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Realisée en manière „concept-oriented”, l’ouvrage „ La métaphore de la nuit dans la lyrique d’Eminescu et de Blaga” , qui a eu pour objet l”investigation de la métaphore de la nuit dans l’œuvre lyrique eminescienne et celle blagienne, a suivi la projéction ou la réflexion des convinctions propres à chacun des deux poètes au niveau du concept, tout en suivant la conversion, transformation ou l’évolution des sens acquis par la métaphore de la nuit.

Le titre de l’ouvrage délimite l’aire de la recherche, à partir de métaphore, tout en suggérant le domaine dans lequel s’inscrit, celui de la stylistique.

Le choix du thème est motivé par un intérêt personnel manifesté pour les œuvres lyriques des deux écrivains et par le désir de contribuer, par cette démarche, à une configuration plus exacte du profil lyrique eminescien et de celui blagien.

L’actualité et l’opportunité du choix se justifie par le continu intérêt manifesté pour les œuvres des deux écrivains et par le désir d’élaborer un ouvrage „concept- oriented”.

L’ œuvre lyrique eminescienne et celle blagienne constituent un champ extrêmement fertile pour une étude comparatiste qui nous dirigera vers la confirmation de l’ hypothèse.

Malgré les différences évidentes en ce qui concerne l’orientation, les formules lyriques, les deux poètes ont manifesté leur option pour le régime nocturne, un nocturne nuancé et marqué par la présence de la lumière évanescente, soit qu’elle est sélénaire, crépusculaire ou séptentrionnelle.

Nous avons essayé de démontrer, tout en appellant aux contextes lyriques fermement inventariés, la consubstantialité lumière-nuit, l’unité dialéctique des deux concepts et le régime osmotique, apparemment paradoxale, de la cohabitation des deux éléments.

Une autre direction de l’invéstigation a intentionné de confirmer la réflexion des idéologies dans lesquelles s’inscrit chacun des deux poètes mentionnés au niveau du concept : la manière dans laquelle est réalisée la métaphore de la nuit va démontrer l’appartenance d’Eminescu à l’idéologie romantique et à celle moderniste, par le fait qu’il cultive une poétique „nuancée” des contraires, des oppositions, commme manière d’exister de son œuvre aux tous niveaux ; en ce qui concerne Blaga, nous avons soutenu le caractère moderniste de son œuvre,donc sa situation et de point de vue idéologique, partiellement au moins, en descendance eminescienne.

Une conséquence des deux prémises énoncées antérieurement s’est évidemment contourée : évidencier des analogies et des différences que comportent les visions poétiques des deux poètes dans la perspective de la métaphore de la nuit.

L’originalité de l’ouvrage est soutenue par l’investigation détaillée des contextes lyriques dans lesquels apparaît la métaphore de la nuit chez Eminescu et Blaga, que nous a dirigé vers

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l’option pour le caractère prévalent de la théorie conceptuelle de la métaphore dans le système des trois théories détaillées dans le premier chapitre.

Les principes et les méthodes de recherche ont visé et la sphère traditionnelle, et celle moderne : la comparaison, l’analyse statistique, l’analyse distributionnelle, l’analyse stylistique, l’étude de cas, la méthode comparatiste étant celle prédominante, qui est illustrative pour la démarche d’identification de certaines similarités et, évidemment, différences, en ce qui concerne la réalisation de la métaphore de la nuit chez Eminescu et Blaga.

Les ressources bibliographiques reflètent notre constante préoccupation pour une documentation très rigoureuse; nous avons consulté des ouvrages de spécialité ou interdisciplinaires, des articles, des études rélevantes pour la direction de l’investigation, appartenant et à l’espace culturel roumain, et au celui universel.

La structure de l’ouvrage se conforme entièrement à la délimitation réalisée par le titre, en le divisant en deux parties.

La première partie, celle théorétique, est orientée vers la description de la situation dans le domaine de la recherche et sur l’identification de la problématique de l’investigation.

Nous avons étudiées les directions de recherche en ce qui concerne la métaphore, en réalisant ainsi une synthèse et une systématisation rigoureuses, l’état actuel de la recherche sur la lyrique eminescienne et de celle blagienne, ainsi que le spécifique de l’univers lyrique pour chacun des deux poètes considérés.

En ce qui concerne la fondamentation théorétique de notre investigation, nous avons évidenciées les trois théories qui abordent la métaphore en différentes manières.

Premièrement, il s’agit de la théorie de la substitution, formulée dans la cadre de la réthorique classique, théorie qui considère la métaphore une figure qui tient de mot envisagé comme unité dissociable, celle-ci considérant que la métaphore présuppose une déplacement et une extinction du sens conventionnel des mots en fonction de similitude et d’analogie, tout en se basant sur le transfert sémantique.

Une autre direction, opposée à celle ennoncée antérieurement, c’est la théorie de la tension, dont les adeptes traitent la métaphore de point de vie sémantique, son effet se produisant au niveau de la parole. Les adeptes de cette théorie, parmi lequels se comptent Paul Ricoeur et Max Black, traitent la métaphore du point de vue sémantique, l’effet du sens de celle-ci se produise pas au niveau du mot isolé, mais au niveau de la phrase, considerée comme un tout.

.Et, de plus en plus consacrée, la théorie conceptuelle de la métaphore, elaborée par George Lakoff et Mark Johnson qui considèrent et démontrent que „ la métaphore est partout présente dans la vie de tous les jours, non seulement dans le langage, mais dans la pensée et l’action. Notre

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système conceptuel ordinaire, qui nous sert à penser et à agir, est de nature fondamentalement métaphorique.”1

Si notre système de pensée est de nature préponderement métaphorique, donc la manière dans laquelle nous pensons, expérimentons et dirigeons nos activites est déterminée dans une grande mesure des métaphores, Notre système conceptuel c’est pas quelque chose que nous concientisons dans les actions mineures de la vie quotidienne, nous pensons et agirons plus ou moins automatiquement, tout en suivant certaines lignes de conduite.

Nous n’avons pas achevée notre exposition concernant la métaphore sans la présentation de la conception blagienne, la théorie etant exposée dans l’étude „La génèse de la métaphore et le sens de la culture”. Là, Blaga nous propose deux visions différentes sur le métaphorique, des visions integrées dans la conception d’ensemble sur la „création de culture”.

Le métaphorique situé dans la parole a une fonction expressive ou „plasticisante”, en étroite liaison avec la fonction constitutive du langage en général. Cette fonction dérive, d’un part, de

„l’incongruence fatale” entre la nature „abstraite”, „universelle” de la signification du mot et de la nature „concrete”, particulière des „faits de notre expérience sensible”; de l’autre part, Blaga nous montre qu’il y a une „insuffisance de l’expression directe”, dans le sens „qu’il aurait besoin d’un cordage infini des vocables essentielles et de specification, pour qu/on puisse reconstituer le fait concret a l’aide des moyens du langage”.11

Ainsi, le langage deviendra l’instrument essentiel dans la structuration de l’expérience du monde qui a son origine dans le mode specifique d’exister: „ L’homme, forcé par sa propre constitution spirituelle à exprimer le monde concret par abstractions, il crée un organ de réstauration indirecte, instantanée pour le concret : la métaphore. ”12

La deuxième partie de l’ouvrage, à évident caractère aplicatif, s’est orientée vers des amples analyses, l’inventaire des contextes lyriques dans lesquels apparaîssent le terme „nuit” et ses dérivés synonimiques, ainsi que vers la comparaison et l’interprétation des résultés.

L’étude a dévelopée la relation „nuit-lumière” parce que le terme „nuit”, tout comme nous avons démontre, ne pouvait pas être considéré sans le terme „lumière”, le binôme „nuit-lumière”

constituant le noyau de notre recherche.

Moins evident chez Eminescu, mais affirmé pleinement chez Blaga, le style suit la pensée et l’action. La métaphore de la nuit soutient, par l’ample démarche réalisée, le fait que le style du chacun des deux poètes s’inscrit dans un pattern- „matrice” conceptuel individuel.

Ainsi, chacun des deux styles peut être considéré une émanation, un dictée de la structure intérieure, plutôt d’origine cognitive.

1G. Lakoff, Mark Johnson, Les métaphores dans la vie quotidienne, Paris, Les Editions de Minuit, 2008, p.13.

11 Lucian Blaga, op. cit., p. 358.

12 Ibidem, p. 360.

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Sans exagérer l’importance de la perspective cognitiviste sur la métaphore et sans négliger les deuz autres- la théorie de la tension et celle de la substitution, notre ouvrage perdrerait son originalité si l’on abordait seulement la route proposée et renforcée par la théorie de la substitution.

Il est vrai, ausi, que notre étude confirme, encore une fois, l’importance de la perspective rhétorique sur la métaphore, mais si nous avions approfondie seulement l’analyse au vertu du transfert sémantique, les valences de la nuit auraient connues une sensible réduction chez Eminescu et chex Blaga, aussi.

. Le rôle détérminant du contexte- soutenu par la théorie de la tension- a été argumenté par l’impossibilitéde décéler les valences enregistrées à son absence.

Ainsi, nous considérons que les trois théories sont tout à fait insséparables dans l’analyse complète de la métaphore.

La disposition- de notre point de vue- systémique des trois théories développées, ayant comme objet la métaphore, peut être argumentée par notre investigation. Apparemment irréconciliables, ces trois théories nous ont permis élaborer un point de vue individuel en ce qui concerne leur importance au niveau des œuvres lyriques de chacun des deux poètes.

Tout en gardant une attitude équilibrée en ce qui concerne le caractère prévalent d’une ou de l’autre des trois théories exposées, nous avons constaté ultérieurement que, malgré notre préférence exprimée explicitement pour la théorie qui soutient la nature conceptuelle de la métaphore, notre étude ne pouvait être realisée sans tenant compte des deux autres. Il nous parraît évident que la métaphore oppère un transfert du sens- en acception réthorique, basé sur les similitudes issues de notre système conceptuel influencé par les idéologies de l’époque pour chacun des deux poètes.

Nous avons démontré qu’un concept reflète un système entier.

Notre conclusion a été préfigurée dans l’ouvrage d’Alexandra Indrieş, qui considérait que

„la structure binaire, spécifiquement blagienne, exprime un sentiment personnel de l’évidence cosmique,dans laquelle l’avance et la retraite, l’ascendence et la descente se succèdent alternativement, tout en formant la ligne ondulée auprès de laquelle le poète était si sensible qu’il la extrapôlerait”.2

Nous avons identifié une certaine ritmicité qui peut s’inscrire dans l’espace mioritique,

„ haut et indéfini ondulé(n.s.) et doté avec les accents spécifiques d’un certain sentiment du destin”

3, en vérifiant, ainsi, la validité de la la théorie conceptuelle de la métaphore par rapport à l’espace- matrice configuré par Blaga.

2 Alexandra Indrieş,op. cit., p.25.

3Lucian Blaga, Spaţiul mioritic, Editura Oficiului de librării, Bucureşti, 1936, p.25.

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L'hypothèse s’est confirmée à la suite de l’approche demonstratif realisé en manière comparative, ainsi nous pouvons conclusioner, tout en nous basant sur le riche matériel argumentatif, que le régime nocturne dans les œuvres lyriques mentionnées se constitue sur un binôme, les deux éléments, la nuit et la lumière, étant consubstantielles.

En conséquence, on a verifié et le régime osmotique, apparemment paradoxale, de la cohabitation des éléments elements mentionnés.

La réflexion des idéologies dans lesquelles s’inscrivent Eminescu et Blaga a été démontrée et soutenue au niveau du notion. La lyrique eminescienne montre l’option assumée de l’idéologie romantique, mais les analyses détaillées nous ont dirigé vers le soutient des plus récentes et controversées théories sur la préfiguration de la modernité poétique dans la lyrique eminescienne.

Chez Blaga, la métaphore de la nuit reflète, au niveau du concept, son système conceptuel, tout en relévant le caractère moderniste de sa lyrique.

En ce qui concerne les similitudes et les différences enregistrées au niveau du régime nocturne dans l’œuvre lyrique eminescienne et celle blagienne, évidenciées permanent au parcours de l’invéstigation, nous pointerons seulement les aspects suivants :

• grâce aux nombreuses images ayant comme noyau l’élément nuit, à quantité et qualité des signes poétiques de son champ sémantique, à complexité et variété de leurs significations, nous pouvons conclusioner que dans l’univers des deux poètes roumains envisagés, le registre nocturne offre soit soulagement et refuge, soit réveille des états de conscience ;

• un aspect de la modernité de l’œuvre eminescienne est donné par la préoccupation constante de celui-ci pour l’imanence de l’œuvre d’art et pour la réussite formelle de la création, d’une création lucide et consciente de soi ;

• la nuit est la vraie nature eminescienne ;

• si chez Eminescu on peut parler d’une poétique des contraires, le je lyrique blagien, qui se place entre deux tentations antinomiques, entre lumière et nuit, il „résoudra” cette tendance oscilatoire par une révélation;

• le noyau du régime nocturne ne se résume seulement au lexème „nuit”, mais on présupposera la présence du binôme nuit-lumière, aspect valable aux deux poètes ;

• les deux poètes ont affirmé leur option pour la lumière évanescente, tout en s’orientant plutôt vers celle sélénaire ;

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• Post tenebras lux. Et post lux tenebras, transférant les raisonnements dans la sphère de la comutativité; la nuit et la lumière fusionnent permanent, ainsi que l’illumination mène à l’assombrissement et assombrissement à l’illumination;

• le couple jour-nuit fusionne avec l’autre paire, l’ éveil et le sommeil, des formes de l’existence aussi apparemment contraires ;

• si Eminescu n’abuse pas des métaphores, Blaga s’y retrouvera, aspect révèlé par la distribution sous rapport cantitatif des métaphores de la nuit ;

• le je scindé des modernes se retrouve dans la lyrique eminescienne en état embryonnaire, un scission qui vise la crise intérieure, d’ordre ontologique, gnoséologique et eschatologique d’un poète qui préfigure la modernité poétique;

• le rapport des valences de la nuit est équilibré, chez Eminescu on a enregistré 65, chez Blaga 68, communes- au niveau de l’expression-26 ;

• à la différence de la nuit eminescienne, qui a et le rôle d’accentuer le caractère dévorateur du temps, la nuit blagienne acquit des profondeurs presque impossibles d’explorer, à potentiel destructif et même maléfique ;

• L’action de „la lumière d’autres” ne gardera le parcours eminescien de la conversion

„douce” de la lumière en nuit et inversement, une conversion qui ne présuppose des conflits d’ordre ontologique, gnoséologique et même ésotérique, comment se passe chez Blaga ;

• quoiqu’on le considère à l'unanimité poète de la lumière et de la nuit en égale mesure, Blaga nuancera cette dichotomie, dans le sens de l’augmentation de la valence bénéfique, positive, potentiellement créatrice de la nuit et il manifestera toujours son option pour une lumière de type sélénaire ;

• une quasisimilitude réside dans le culte des deux poètes pour „le profond ”. Mais, chez Eminescu, le „profond ” se trouve sous le signe de la clarité4, et chez Blaga dans le profond tenebreux vivent les principes antinomiques qui génèrent la vie;

• et chez Blaga, et chez Eminescu, affirme Noica, on retrove le jeu d’un „soi” avec „une soi”. „La soi” apparaît mistérieuse et nocturne et impossiblement d’en explorer intégralement;

• le jour et la nuit sont consubstantielles;

• l’organisation du niveau imaginaire blagien préssupose le contact avec le terrestre : „le paysage blagien est, en fond, étonnant dans sa réalité, contrairement au paysage onirique d’Eminescu. L’objet est constitutif, pas mimétique.”5;

4 Dumitru Micu, op.cit., p.43

5 Dumitru Micu, op.cit,p. 24

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• Chez Blaga, la paupière aura le rôle protecteur de son univers abyssal, tout en le dellimitant de quotidien, rappelant la capacité des mystiques d’accéder à la révélation de la lumière dans les ténèbres;

• le régime nocturne blagien, bien correspondant essentiellement à celui eminescien, par l'assimilation des deux opposés, l'obscurité et la lumière- aura une dynamique plus

"nuancée ”, les verbes en soutenant l'idée d'expériences essentielles du poète, par plusieurs retours en registres attitudinailes contradictoires;

• le régime nocturne eminescien implique la coéxistence, l'unité dialectique de l'obscurité et la lumière, une matérialisation de la „coincidentia oppositorum” si cultivée par les romantiques, mais comme Eminescu ne pouvant être „réduit” à un seul courant littéraire, la distribution défective du terme „nuit” soutient la préfiguration de la la modernité du lyrisme eminescien.

Tout en reconaissant son caractère perfectible, nous considérons que notre investigation a attiré ses objectifs proposes, réussisant la création d’un ouvrage originel qui préfigure nouvelles directions pour la recherche.

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Références

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